No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Dégage ce corps du plancher ou je pique une crise ? [pv Sully]
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 12 Déc 2013 - 19:02
Dégage ce corps du plancher ou je pique une crise ? [pv Sully] Tumblr_m1pt0itDpM1r9lnik


    Bob Razowski, monstre de Monstropolis, assistant terreur d'élite en " stand by ", était tranquillement assis dans son lit, dos appuyé contre le dossier, bonnet de nuit sur la tête et bouillote sous les couvertures. Il lisait actuellement l'encyclopédie des plus grands monstres de l'histoire, fasciné d'y rencontrer quelques têtes connus, de prêt ou de loin. Il repensait au passé, tranquillement sous la couette. Toutefois, il avait du mal à vraiment rentrer dans sa lecture, en ce moment, les temps étaient difficiles. Des mois, oui, de longues semaines que Sully, son meilleur ami, avait disparu. Il avait tout tenté, les recherches de police, les services secrets, les petites annonces, tout ! Il avait apprit peu de temps après la disparition de Randall aussi, mais que se passait-il, les terreurs d'élites disparaissaient les uns après les autres ? Bob avait perdu son meilleur ami et n'avait trouvé le réconfort qu'auprès de Célia qui avait tout tenté pour lui remonter le moral, l'invitant même à vivre chez elle. Il était donc assis, au côté de Célia, sa bouille d'amour, le monstre de sa vie, qui lisait un magazine de mode. Finalement, celui lui avait donné le courage de s'installer avec elle mais ce n'était pas pareil, plus pareil. Sans Sully, la vie c'était comme un repas sans fromage, un jour de pluie sans arc-en-ciel, un noël sans cadeau. Bob soupira et referma le livre d'un geste brusque avant de soupirer, passant son doigt sur la reliure. Il avait fixé la photo de Sully un bon moment mais cela lui faisait bien trop de mal. Ou était-il ? Que faisait-il ? Etait-il heureux là-bas ? Il sentit un larme au coin de son unique oeil et Célia ne manqua pas de le rassurer, de la caliner et de le réconforter. Il éteignit alors la lumière, s'installa allongé sur le dos, les bras croisé et laissa ses pensées vagabonder sur son meilleur ami, se fut la dernière image qu'il eut dans son sommeil avant de basculer dans le monde des rêves.

    Bob se réveilla, s'étira tranquillement et ouvrit doucement un oeil. Le ciel...Comment ça le ciel ? Il ne s'était pas endormi en pleine air si ? Il ne s'en rappelait pas. Il se redressa, mis un pied au sol et tenta de se souvenir comment il était arrivé là. Il se mit sur ses pieds et chercha à retracer sa soirée mais les choses étaient flous. Il se souvenait de Célia à ses côtés, d'avoir pensé à Sully qui lui manquait mais le reste, tout était confus, désordonné dans ses pensées. Il avança, au radar, cherchant un moyen de rentrer chez Célia. Il était dans un parc, surement celui à côté de chez elle, et gagna tranquillement la rue. Il avançait, pied nu, vêtu de son petit pyjama et son bonnet de nuit sous le regard médusé des passants...Des humains...HUMAINS !!! Comment ça HUMAINS !!! Mais...Mais...* Non mais je suis où, c'est quoi tous ces humains. Comment....*. Bob courut alors mais les immeubles ne lui disait rien, tout lui était différent, loin des habitudes qu'il avait pris. Mais que se passait-il ? C'était impossible, il n'avait pas pu passer de porte, il n'avait pas travaillé depuis la disparition de Sully. Il était au chomage. C'était ça la vérité, on les kidnappait pour les jeter dans des portes au hasard ? Non ? Si ? Il ne comprenait plus rien et prenait peur. Il apperçut alors une vitrine de magasin, joliment décorée de part en part et faillit s'évanouir en apperçevant son reflet. Il appuya ses mains, humaines, sur la vitrine et hurla à pleins poumons.

    - Non mais c'est quoi ça ! Qu'est ce qui se passe ici ? Célia, ma bouille d'amour où es-tu ? Sully, mon sully, es tu là toi aussi, dans ce monde hostile et étrange en humain. Pourquoi je suis devenu un humain. Mon nonoeil, mon bel oeil, ma peau verte si belle et mes petites cornes. Vous me manquez déjà...

    Il colla sa tête à la vitrine, pleurant à chaudes larmes de ses deux yeux pour la première fois de sa vie. Il se laissa glisser sur les genoux, les mains toujours collées à plat sur la vitre, le visage embuant le tout sous le regard affolée de la vendeuse qui le prenait pour un malade mentale. Il était là, parlant à voix haute de corne et d'oeil unique, à genoux, en pyjama, il faisait peine à voir et un attroupement commençait doucement à se former autour de lui. Il voulait rentrer, redevenir celui qu'il était.

    - Je veux rentrer chez moi, je veux ma bouille d'amour. Même Germaine me manque...

    Il  ne remarqua pas encore le grand blond barraqué qui poussait la foule pour venir à sa rencontre et ainsi changer son destin dans ce nouveau monde et ce nouveau corps.
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Invité
Anonymous
Invité
Dim 29 Déc 2013 - 3:21


    « Dégage ce corps du plancher ou je pique une crise? »



    Le bouton d'or, c'est pour Germaine.

    Qu'est-ce que Bob ne lui avait pas déjà demandé pour l'aider avec Célia. Mais c'était mignon à voir et Sulley l'aidait toujours avec joie. C'est ce que font les amis après tout, ils s'entraident et se soutiennent. Bob et Sulley étaient les meilleurs amis qui puissent exister à Monstropolis, et ce depuis l'université. Ils se disaient tout et avaient même vécu ensemble quelques temps. C'étaient les meilleurs amis qui soient et depuis son arrivée hasardeuse ici, Sulley ressentait comme un vide dans son existence. Ca lui manquait de ne plus avoir d'ami fidèle à qui tout raconter comme avant, juste pour partager d'autres folles aventures, juste pour que tout redevienne comme avant.
    C'est vrai, depuis qu'il était ici, il avait fait la connaissance de Porcelaine et apprenait chaque jour un peu plus à apprécier cette bouille de poupée égarée. Mais c'était différent, ce n'était pas comme avec Boo ou Bob. C'était amical, oui, mais pas pareil. Il n'avait pas les mêmes envies, pas la même attitude avec elle. Et même si la compagnie de Porcelaine était loin de lui déplaire, son meilleur ami lui manquait et restait irremplaçable. Simplement parce que c'était son seul véritable ami.
    Sulley n'était pas du genre sociable ou du moins pas facilement. Il n'avait aucun mal à se faire mousser et à jouer les vantards mais quand il s'agissait d'être proche de quelqu'un, il perdait tous ses moyens. C'est essentiellement pour ça qu'il avait peu d'amis et ne s'ouvrait pas facilement aux autres.

    D'autant plus quand c'était devant un attroupement pareil.

    Il y avait une foule de gens en pleine rue qui semblaient s'être agglutinés devant une boutique. De là où il était, Sulley ne vit rien d'anormal aux alentours mais malgré ça, sa curiosité le poussa à aller voir de lui même. Il du écarter un certains nombres de passants pour se faufiler dans la foule car malgré sa grande taille, il ne distinguait pas l'origine de tant de chahut. Ce qu'il vit pourtant ne le laissa pas indifférent. Il venait d'écarter de son passage deux vieilles dames critiquant les moindres faits et gestes de l'homme devant elles. Bien sûr elles ne manquèrent pas de s'indigner devant le comportement un peu brusque de l'ancien monstre tandis qu'il allait porter secours à ce pauvre homme. C'était inné chez lui, il avait le don de se prendre d'affection pour les gens en danger ou au plus bas. Quitte a prendre des risques inconsidérés pour leur venir en aide. Tout ça parce qu'il n'aurait pas pu se le pardonner s'il avait laissé quelqu'un en mauvaise posture.
    Sulley s'affaira à dissiper la foule, y allant de sa voix rauque et s'autorisant même à pousser les gens réticents, une tâche facile avec des biceps pareils. Ça ne lui prit donc pas plus de cinq minutes pour que la foule de curieux morbides ne s'éloigne. Et Sulley put alors tendre une main au petit gars à genoux par terre qui pleurait face à la vitrine. Le monstre bleu l'aida à se relever sans se douter une seule seconde de qui il venait de ramasser.

    "Eh, ça va aller? T'as pas l'air en forme..."

    Sulley lui tapota l'épaule aussi doucement que possible pour le mettre en confiance. La dernière chose qu'il voulait était d'empirer son état, déjà que l'inconnu avait l'air plutôt en sale état, mieux valait ne pas lui déboîter l'épaule en s'essayant à un geste amical.

    "T'as besoin d'aide peut-être?... Ou de vêtements vu ton... Euh... Pyjama..."

    Bizarrement ça ressemblait à ceux de Bob. Mais non, c'était impossible. Sulley divaguait simplement parce se son ami lui manquait depuis tout ce temps, c'est tout. Juste des divagations, rien de plus.

    "Moi c'est Sulley... Enfin James mais personne m'appelle comme ça..." commença-t-il en baissant les yeux, gêné de dire de telles absurdités inutiles "Je peux peut-être t'aider..."



[HJ: Désolée pour la lenteur. ==' Si jamais y'a un truc qui va pas dis-le moi surtout. \o/]
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