| | Invité Invité | Bob Razowski, monstre de Monstropolis, assistant terreur d'élite en " stand by ", était tranquillement assis dans son lit, dos appuyé contre le dossier, bonnet de nuit sur la tête et bouillote sous les couvertures. Il lisait actuellement l'encyclopédie des plus grands monstres de l'histoire, fasciné d'y rencontrer quelques têtes connus, de prêt ou de loin. Il repensait au passé, tranquillement sous la couette. Toutefois, il avait du mal à vraiment rentrer dans sa lecture, en ce moment, les temps étaient difficiles. Des mois, oui, de longues semaines que Sully, son meilleur ami, avait disparu. Il avait tout tenté, les recherches de police, les services secrets, les petites annonces, tout ! Il avait apprit peu de temps après la disparition de Randall aussi, mais que se passait-il, les terreurs d'élites disparaissaient les uns après les autres ? Bob avait perdu son meilleur ami et n'avait trouvé le réconfort qu'auprès de Célia qui avait tout tenté pour lui remonter le moral, l'invitant même à vivre chez elle. Il était donc assis, au côté de Célia, sa bouille d'amour, le monstre de sa vie, qui lisait un magazine de mode. Finalement, celui lui avait donné le courage de s'installer avec elle mais ce n'était pas pareil, plus pareil. Sans Sully, la vie c'était comme un repas sans fromage, un jour de pluie sans arc-en-ciel, un noël sans cadeau. Bob soupira et referma le livre d'un geste brusque avant de soupirer, passant son doigt sur la reliure. Il avait fixé la photo de Sully un bon moment mais cela lui faisait bien trop de mal. Ou était-il ? Que faisait-il ? Etait-il heureux là-bas ? Il sentit un larme au coin de son unique oeil et Célia ne manqua pas de le rassurer, de la caliner et de le réconforter. Il éteignit alors la lumière, s'installa allongé sur le dos, les bras croisé et laissa ses pensées vagabonder sur son meilleur ami, se fut la dernière image qu'il eut dans son sommeil avant de basculer dans le monde des rêves.
Bob se réveilla, s'étira tranquillement et ouvrit doucement un oeil. Le ciel...Comment ça le ciel ? Il ne s'était pas endormi en pleine air si ? Il ne s'en rappelait pas. Il se redressa, mis un pied au sol et tenta de se souvenir comment il était arrivé là. Il se mit sur ses pieds et chercha à retracer sa soirée mais les choses étaient flous. Il se souvenait de Célia à ses côtés, d'avoir pensé à Sully qui lui manquait mais le reste, tout était confus, désordonné dans ses pensées. Il avança, au radar, cherchant un moyen de rentrer chez Célia. Il était dans un parc, surement celui à côté de chez elle, et gagna tranquillement la rue. Il avançait, pied nu, vêtu de son petit pyjama et son bonnet de nuit sous le regard médusé des passants...Des humains...HUMAINS !!! Comment ça HUMAINS !!! Mais...Mais...* Non mais je suis où, c'est quoi tous ces humains. Comment....*. Bob courut alors mais les immeubles ne lui disait rien, tout lui était différent, loin des habitudes qu'il avait pris. Mais que se passait-il ? C'était impossible, il n'avait pas pu passer de porte, il n'avait pas travaillé depuis la disparition de Sully. Il était au chomage. C'était ça la vérité, on les kidnappait pour les jeter dans des portes au hasard ? Non ? Si ? Il ne comprenait plus rien et prenait peur. Il apperçut alors une vitrine de magasin, joliment décorée de part en part et faillit s'évanouir en apperçevant son reflet. Il appuya ses mains, humaines, sur la vitrine et hurla à pleins poumons.
- Non mais c'est quoi ça ! Qu'est ce qui se passe ici ? Célia, ma bouille d'amour où es-tu ? Sully, mon sully, es tu là toi aussi, dans ce monde hostile et étrange en humain. Pourquoi je suis devenu un humain. Mon nonoeil, mon bel oeil, ma peau verte si belle et mes petites cornes. Vous me manquez déjà...
Il colla sa tête à la vitrine, pleurant à chaudes larmes de ses deux yeux pour la première fois de sa vie. Il se laissa glisser sur les genoux, les mains toujours collées à plat sur la vitre, le visage embuant le tout sous le regard affolée de la vendeuse qui le prenait pour un malade mentale. Il était là, parlant à voix haute de corne et d'oeil unique, à genoux, en pyjama, il faisait peine à voir et un attroupement commençait doucement à se former autour de lui. Il voulait rentrer, redevenir celui qu'il était.
- Je veux rentrer chez moi, je veux ma bouille d'amour. Même Germaine me manque...
Il ne remarqua pas encore le grand blond barraqué qui poussait la foule pour venir à sa rencontre et ainsi changer son destin dans ce nouveau monde et ce nouveau corps.
| | | Invité Invité | [HJ: Désolée pour la lenteur. ==' Si jamais y'a un truc qui va pas dis-le moi surtout. \o/] | |
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