No more happy endings...
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 :: RP terminés
En toute simplicité ~ PV Tapis
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Sam 15 Fév 2014 - 12:11
En toute simplicité
PV Tapis ~




Nous n'avons pas marché longtemps pour atteindre la rue où j'habitais. Tout était très calme, j'aimais bien cet endroit. Mon appartement se situait au 2ème étage, l'immeuble était relativement calme et les voisins charmants. C'était une habitation tout ce qu'il y avait de plus simple, plutôt petite mais vivable pour deux, sans aucun soucis. Il faut dire que trouver un logement correcte et confortable pour une somme raisonnable à Londres, c'était le parcours du combattant. Mais bon, j'y habitais depuis maintenant 2 mois et demi, et il me convenait très bien. En montant les escaliers, nous avons croisé Mme Kingsley, qui nous salua de son sourire chaleureux. L'une de mes voisines favorites. Douce et chaleureuse, toujours prête à rendre service. C'est elle qui m'a accueilli ici. Nous arrivâmes devant la porte, j'ai trifouillé dans mon sac pour trouver les clés. Le couloir sentait bon le bois, j'adorais m'enivrer de cette odeur chaque fois que je rentrais chez moi. Les clés trouvaient et la porte ouverte, nous étions enfin dedans. J'étais épuisée. Cette course infernale m'avait complètement crevée. Je me suis plantée devant ma fenêtre pour voir si nous n'avions pas été suivi, on ne sait jamais. Calvin observait mon petit chez moi avec beaucoup de curiosité.

Bienvenue chez moi ! lui lancais-je. Ce n'est pas très grand, mais je pense que tu t'y sentiras bien. Tu peux faire comme chez toi, surtout ne te gènes pas.

Il acquiesça d'un signe de tête. J'ai ôté mes chaussures et ma veste que j'ai rangé dans le placard juste à l'entrée. Puis, j'ai servi deux verres d'eau fraîche puis quelques biscuits, que j'ai posé sur la table.

Sers toi, tu verras, ca fait beaucoup de bien.

J'ai fermé les yeux un moment, être chez moi tranquille me faisait un bien fou. Enfin chez moi ... Pas exactement m'enfin. Je ne savais même pas l'heure qu'il était, j'ai sorti mon téléphone de ma poche : 18h15. La journée se terminait donc ... Je l'ai posé sur la table puis repris ma place initiale. Mon charmant colocataire ne disait rien, il se contentait d'observer chaque recoin de mon appartement. Il avait l'air apaisé, j'en étais ravie.



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Lun 17 Fév 2014 - 20:26
En montant les marches de l'immeuble, je me sens … bizarre. Un sentiment indéfinissable, de vide incompréhensible. La femme que nous croisons me sourit, et je me contente de l'observer comme si elle allait me sauter à la gorge, pas du tout rassuré. Elle se contente de me jeter un regard étonné, avant de regarder Clochette, qui est déjà loin devant. Je me presse d'ailleurs de la rejoindre, mal à l'aise.

Son appartement titille ma curiosité, en particulier tout les objets bizarres que je n'avais jamais vu. Certains sont limites effrayants. Mais je me garde bien de tout commentaire, et me contente de la rejoindre et de m'installer à la table, non sans cesser de détailler tout ces bidules. Ma jambe remue frénétiquement dès l'instant où je me retrouve assis.
C'est dingue, maintenant que l'incident, et que l'adrénaline est passée, j'ai l'impression qu'un poids est retombé de mon estomac, et je me sens plus léger. Bien sûr, pas au point de m'envoler. Je ne me ferais jamais à l'idée d'être visser au sol comme tout ces gens.

Clochette se place en face de moi après avoir garni la table de deux verres d'eau et de nourritures et de m'en proposer. Je garde néanmoins mes deux mains sur mes jambes, moins effrayé, mais tout de même gêné. Les seules fois où je me suis retrouvé seul avec quelqu'un étaient soit avec le médecin, soit avec une infirmière, et en général c'était pour me poser tout un tas de questions ou pour me faire des test physiques. Je m'attends presque à ce que la jeune fille se jette sur moi pour me faire une prise de sang.

Du coup, je ne touche pas aux gâteaux, bien que mon ventre me rappelle douloureusement mes conditions d'humains. Et puis, pour ce qu'ils m'ont fait avaler, à l'hôpital, j'avoue être tout de même dubitatif, et je préfère rester avec mes gargouillements pour l'instant. J'ai peur d'abuser de la gentillesse de cette jeune fille.

Incapable de rester sans bouger, je finis par me relever et rejoins la fenêtre en me mordillant les lèvres. Le paysage s'étend loin, et être forcé de rester coller au sol me frustre énormément. Je sais, au plus profond de moi, que je peux voler. Et ça, personne ne comprend, même pas Clochette. J'ai beau avoir de gros doutes, d'énormes inquiétudes et être le type le plus peureux de la ville, j'ai cet espoir. Un espoir fou, certes. Mais un espoir.
Je me tourne de nouveau vers mon amie et fouille dans mes poches à la recherche de nouveaux morceaux de papier. Je n'ai rien à dire, en fait. Mais le silence me paraît lourd comparé aux semaines de bordel que j'ai vécu. Le médecin lui a dis : je suis parfaitement capable de parler. Néanmoins, elle ne semble pas décidée à m'arracher un mot de la bouche, à mon grand bonheur.

Finalement, je parviens à dégoter le dernier bout de papier dans les méandres de mon jeans.

« Dis moi tout ce que tu sais. Sur ce monde, sur ton monde, sur toi. Je suis déjà resté trop longtemps dans l'ignorance et j'aimerai enfin comprendre. »

Je lui tends et après qu'elle l'ait lu, lui tire la main jusqu'au canapé, où je m'installe en tailleur après avoir retiré mes chaussures. Puis je lui gratifie de mon plus beau sourire d'encouragement, avide d'histoires. Je vais peut-être resté un moment ici, avec elle, alors j'aimerai mieux la connaître. Et puis, j'aime bien sa voix, toute douce, pas agressive, à la limite du murmure.
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Mar 18 Fév 2014 - 11:58
En toute simplicité
PV Tapis ~



Il ne toucha à rien, il resta un long moment assis sur sa chaise à me regarder. Ses yeux étaient vraiment très beaux, ils brillaient.
D'un coup, il se leva et alla s'accouder à la fenêtre. Il regarda dehors avec une expression qui me fit froid dans le dos. Je me reconnaissais dans son comportement, les souvenirs de ma mort de me revenaient peu à peu à l'esprit. Je sentais mes forces me quitter, et l'envie de voler me titillait, mais impossible de bouger. Peter m'a sauvé la vie, je ne l'oublierai jamais. Calvin se tourna ensuite vers moi, il chercha quelque chose dans la poche de son pantalon, il en sortit un bout de papier. Je me posais pas mal de questions à son sujet, faisait-il semblant de ne pas parler ou était-il vraiment muet ? Tout ca m'intriguait. Il me tendit son message.

"Dis moi tout ce que tu sais. Sur ce monde, sur ton monde, sur toi. Je suis déjà resté trop longtemps dans l'ignorance et j'aimerai enfin comprendre."

Je n'eus pas le temps de réagir qu'il me prit la main et m'entraîna sur le canapé sur lequel il s'installa en tailleur tout en me lançant un grand sourire. Je souris à mon tour, on aurait dit un petit garcon impatient d'entendre une histoire. Et bien soit, je me devais de lui raconter la mienne. Après tout, je n'ai plus rien à perdre. Je m'installais confortablement dans mon canapé et pris la main de mon ami.

"Tu es bien sûr de vouloir entendre mon histoire ? J'espère ne pas passer pour une folle après t'avoir tout révélé."

Il me fit un signe de tête en réponse, un oui donc. J'ai souri de nouveau. Dans ce monde, il n'y avait qu'une seule personne à connaître mon histoire. Enfin non, j'en oubliais ces deux idiotes de sirènes. Trois personnes donc. J'ai pris une profonde respiration, puis j'ai commencé mon histoire.

"Le monde dans lequel nous nous trouvons est très loin de celui d'où nous venons, en tout cas pour le mien. Ici, la magie n'existe pas et les gens n'y croient pas, pour la plus part. Les fées, les sorcières, les génies, les princesses, les animaux qui parlent ... Tout ca n'est pas réel ici, alors voler il ne faut même pas y penser. La seule facon de voler dans ce monde, c'est de prendre l'avion ou de faire un saut en parachute. J'ai essayé de m'envoler à plusieurs reprises moi aussi, mais je suis tombée maintes et maintes fois ..."

Mes mains se crispèrent, mon arrivée ici fut vraiment un mauvais souvenir ...

"Je continue ?" demandais-je à mon ami qui semblait m'écouter très attentivement.


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Mar 18 Fév 2014 - 21:44
Elle me demande si je suis sûr de moi, ses yeux clairs dans les miens. Je hoche la tête, m'attendant subitement au pire à la vu de son regard grave. Passer pour une folle alors que je viens d'un asile et que j'en ai vu des vrais, de malades mentaux ? Pas de risque. Et si son histoire est semblable à la mienne, soit elle est aussi atteinte que moi, soit je ne suis pas taré du tout. Ou presque pas.
Au fur et à mesure qu'elle m'explique ce qu'elle sait, je sens mon visage se décomposer. Pas de magie. Pas de génies. Avions. Je n'ai aucune idée de ce que ça peut-être, d'ailleurs, c'est pareil pour ce saut en parachute. Prendre l'avion ? C'est quoi, une sorte de tapis ? Ces mots sont vraiment confusant. 'Faire un saut en parachute'. Une image plutôt spécial se forme dans ma tête, mais j'avoue ne pas savoir ce qu'est un 'para' qui compléterait la chute.
Je refuse de croire ce qu'elle me dit. Je sais que je peux voler.
Elle a essayé, et elle est tombée. Je finis par comprendre l'agitation que j'ai créé, sur le pont, pourquoi tout le monde paraissait tellement paniqué, et je me mords la lèvre, baissant les yeux. Un suicide, c'est ça ? Je suis passé pour un mec suicidaire aux yeux de toute la ville. Aux yeux de Clochette également.

- Je continue ?

Ces mains se resserrent sur les miennes. Je hoche de nouveau la tête, plus du tout sûr de pouvoir voler, ma bonne humeur disparue. La seule chose qui me rattache à mon ancienne vie semble maintenant bien loin derrière moi, et cela me donne l'impression que l'on me frappe le cœur à coup de batte de base-ball. C'est plutôt douloureux, je dois l'admettre, et j'ai un mal fou à mettre de l'ordre dans mes émotions. Quand j'étais un Tapis, c'était simple : je ne ressentais presque rien, ou qu'une seule chose à la fois. Là, c'est une autre histoire. Et le fait d'entendre ces mots, de la bouche de Clochette, qui est tout ce qu'il me reste de mon passé, c'est d'autant plus insupportable.
Je maudis ces larmes qui se mettent à couler sur mes joues. Dépliant mes jambes, je lâche les mains de la jeune fille et plaque les miennes sur mon visage afin de calmer la crise, en vain. Je n'ai absolument aucun contrôle sur moi-même. Je suis totalement ridicule, à pleurer comme un gamin. Pourtant, ce n'est pas ça qui me fait m'arrêter, et à me répéter que je ne suis rien d'autre qu'un vulgaire humain, ça n'arrange rien.
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Mer 19 Fév 2014 - 20:43
En toute simplicité
PV Tapis ~



Il hocha la tête en guise de réponse, mais son regard avait changé, plus j'avançais dans mon récit, plus son visage se figeait, mélange entre surprise et peur. J'en devenais mal à l'aise, il me faisait de la peine, et me rappelait moi-même il y a de cela 3 mois. J'ai hésité à continuer ...

Moi je viens ...

Je me suis arrêtée net. Mon ami était littéralement entrain de fondre en larme en face de moi. Cachant son visage avec ses mains, il se repliait sur lui même. J'ai entendu pour la première fois le son de sa voix. Ses gémissements furent semblables à ceux d'un petit garçon, cette situation me touchait énormément mais me paniquait également. Ses bouclettes blondes brillaient à la lumière d'un rayon de soleil traversant mon salon. Que faire ? Je ne pouvais rester là à le regarder, un geste amical serait le bienvenue. Je me suis avancée vers lui pour poser ma main sur son épaule, et l'autre sur son genou.

Ce n'est pas une mauvaise chose de pleurer, murmurais-je. Laisse couler si tu sens que ca peut te soulager. Ca fait toujours beaucoup de bien ... Je suis là tu sais, tu n'es plus seul maintenant.

Je me suis assise à côté de lui et ai posé ma tête sur son épaule. Puis j'ai fermé les yeux. Dans ces cas là, mieux vaut peut être ne rien dire, se contenter d'être là pour l'autre, tout simplement.
Quelques minutes passèrent, sa tête toujours enfouie dans ses jambes, Calvin ne bougeait pas. Quant à moi, j'ai ouvert les yeux tout en murmurant.

Tu sais, moi je ne suis pas une humaine, enfin je n'en ai pas toujours été une. Dans mon monde, j'étais une petite fée pas plus haute qu'un pouce. Pas grand monde ne me comprenait avant lorsque je m'exprimais, un son de clochette résonnait pour chacun de mes mots ...


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Jeu 20 Fév 2014 - 7:12
Elle se rapproche de moi, et juste après, je sens son contact qui se veut rassurant. Je garde néanmoins les yeux fermés, la tête posée sur mes jambes, rendant les sanglots moins agressifs. Sa voix se fit plus douce, comme un murmure. Pleurer, faire du bien ? Pas vraiment, c'est même le contraire, j'ai l'impression qu'on me tort le ventre et qu'on m'étrangle en même temps.
Sa dernière phrase me calme un peu. Je ne suis plus seul, elle est là. Malgré le fait que j'ai l'impression qu'elle parle à un enfant, cela fais cesser peu à peu mes sanglots ridicules. Un long silence suivit, coupé par mes hoquets et ma respiration saccadée. Cette situation me donne envie de rire. Me donne envie de m'énerver, ou de pleurer jusqu'à en crever.

Clochette reprend la parole, et mes larmes s'arrêtent aussi vite qu'elles sont arrivés lorsqu'elle m'avoue ce qu'elle était. Émerveillé, je lève la tête pour planter mon regard trempé dans le sien, l'imaginant encore plus minuscule qu'elle ne l'est déjà et avec des ailes. Je souris. Oui, une fée, ça lui va à merveille. Je suis d'autant plus surpris de savoir qu'elle ne parlait pas. Alors, on peut s'adapter à posséder une voix ? J'imagine que ce n'est pas pareil, elle avait tout de même l'apparence d'une humaine, ça doit jouer.
Du coup, je fais totalement terne, à côté. Lui dire que j'étais un tapis, un vulgaire tapis, certes volant, mais un tapis, comme celui sur lequel repose le canapé, alors qu'elle était une créature fantastique ? Nous venons de deux mondes totalement opposé, car ce n'est pas à Agrabah que les fées vivent. Je ne savais même pas qu'elles existaient réellement.

- C'est jolie, une fée, remarquai-je faiblement, en tripotant distraitement un coussin tout doux.

Et la même sensation désagréable revint, une fois de plus. Entendre ma propre voix est vraiment étrange. Cette voix cassée, et peu rauque, comme un adolescent en train de muer venant de moi me paraît totalement surréaliste, et ça me ferait presque flipper. Mais si je peux lui prouver que moi aussi, je peux parler, ça ne peut être qu'une bonne chose, même si je ne risque pas de recommencer de sitôt. Borné ? Possible.
Un rire s'échappe de ma gorge. Paradoxe lorsque l'on sait que je viens tout juste de pleurer comme un bébé. Je prend la main de Clochette et l'embrasse tendrement, comme j'avais vu le Génie faire, une fois. J'avoue être moi-même paumé dans mes réactions, alors je n'imagine pas ce qu'elle pense de moi.
Je finis par me lever, et rejoins une petite étagère où repose une sorte de cube constitué de plusieurs carrés de couleurs rouge, bleu, jaune, vert. Intrigué, je le prend délicatement et commence à le faire tourner en mes doigts.
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Jeu 20 Fév 2014 - 20:31
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PV Tapis ~



Calvin releva la tête lorsqu'il entendit mes paroles puis me fixa de ses beaux yeux bleus tous mouillés. Son regard avait changé, je pouvais y percevoir de l'émerveillement, de l'espoir peut être. En tout cas son attitude n'était plus la même. Ses larmes cessèrent de couler, je lui tendis un mouchoir pour qu'il puisse s'essuyer les yeux. Il me fixait avec beaucoup d'intérêt, comme s'il m'analysait de nouveau.

C'est jolie une fée, dit-t'il d'une voix très faible.

Ma surprise fut grande. Il parlait ! Après tout ce temps ! Un sourire se dessina sur mes lèvres, j'étais contente d'enfin entendre sa voix ! Chaleureuse et légèrement rauque, elle était agréable à l'oreille et lui allait très bien. Je n'en revenais pas. Lui qui depuis notre rencontre ne communiquait que par écrit, il avait en réalité une voix ! J'ai été très étonné la première fois que j'ai entendu ma propre voix humaine, ce n'était pas du tout la même lorsque j'étais une fée. Je parlais mais mes sons étaient ceux d'une clochette, le changement est donc important. J'imagine que pour lui aussi cette situation devait être bizard. Une voix, ce n'est pas rien.
Soudain, il se mit à rire aux éclats, je ne savais pas si celui ci était nerveux ou joyeux, en tout cas cela faisait plaisir à entendre. J'ai souri de le voir ainsi. Il me prit tendrement la main et l'embrassa. Puis il se leva et attrapa le rubik's cube posait sur l'étagère. Cet objet semblait éveiller sa curiosité, pas très étonnant remarque. Quant à moi, je suis restée assise sur mon canapé à le contempler, je commençais à beaucoup l'apprécier.

Je n'en reviens pas, tu sais parler en fin de compte ! Mais je ne comprends pas trop, pourquoi ne pas l'avoir fait avant ? Tu avais peur ? Toi non plus tu ne parlais pas avant ? ... Je me rendis compte que les questions s'enchaînaient. Désolée, ca fait beaucoup de questions.




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Ven 21 Fév 2014 - 15:02
Le bidule peut être tordu plus ou moins dans tout les sens, et très rapidement, j'en saisis la règle, sans pour autant parvenir à aligner deux lignes de la même couleur. Happé par ce jeu impossible, la voix de Clochette me fait l'effet d'un réveil brutal, et je repose violemment cet objet de malheur pour me tourner vers la jeune fille. Je fronce les sourcils, boudeur, et me mords la lèvre. Parler une fois m'a suffit, j'ai toujours du mal à m'en remettre, j'entends encore le timbre de ma voix raisonner à mes oreilles. Son enthousiasme ne me surprend pas plus que cela, le médecin avait réagit pareil, mais de manière plus camouflée. Je préfère néanmoins la réaction de Clochette, probablement car cela vient d'elle.

Mais écrire aussi est pénible, et je suis toujours mal à l'aise à l'instant de lui passer un mot à cause de mon écriture, des fautes d'orthographes, tout ça. Du coup, je déglutis, tousse un peu pour m'éclaircir la voix et glisse les mains dans mes poches après avoir haussé les épaules :

- Ça fait mal, j'aime pas ça, c'est bizarre.

En balayant la salle du regard, j'eus une idée. Moi, pas voler ? Déjà que je me sens obligé de parler, je ne vais tout de même pas perdre tout ce qu'il reste de mon passé, et ce, peu importe ce que Clochette me dit. C'est impossible de perdre d'une seconde à l'autre la raison de notre vie. Impossible. Et j'ai beau m'attacher à elle alors que ça ne fait même pas plusieurs jours que je la connaît, je refuse catégoriquement de lui faire confiance sur ce point.
Sans réfléchir davantage, je rejoins en trois enjambée le comptoir de la cuisine, balaie ce qu'il s'y trouve d'un revers de main et je me hisse dessus, debout.
Un instant je demeure ainsi, hésitant, les mains sur les hanches, les yeux posés sur Clochette, paraissant bien plus petite vu d'ici malgré le fait que je ne sois pas si haut que cela.
Et puis, stupidement, je m'élance en prenant un peu d'élan, terminant mon envolée par terre, embarquant la table où est toujours posée les verres et les gâteaux. Elle se retourne sur moi, et je me plante des morceaux de verre éclaté dans les paumes.

- J'ai pas réussi, déclarai-je piteusement.

Je regarde mes mains douloureuses et reste par terre, désespéré. J'ai d'ailleurs une pensée pour Clochette, qui se donne beaucoup de mal pour moi. Si elle est vraiment prête à me garder prêt d'elle, elle risque d'en voir de toutes les couleurs.
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Dim 23 Fév 2014 - 11:13
En toute simplicité
PV Tapis ~



Il se tourna vers moi en froncant les sourcils, sa mine était boudeuse. Je voyais bien que mes questions l'ennuyaient, j'avais été stupide de m'emporter de la sorte. Je repris une attitude détendue, plutôt normale dira-ton. Je l'ai regardé agir, rien de plus. Il toussa légèrement tout en s'adossant à la fenêtre, puis haussa les épaules.

Ca fait mal, j'aime pas ça. C'est bizarre.

Ah ca c'était bien vrai. Parler fut l'une des choses les plus difficiles que j'eus à faire dans ce monde. J'imaginais bien que pour lui aussi, en particulier dans sa situation. L'habitude viendra rapidement, ce n'était qu'une question de temps, comme beaucoup de choses.

Je te comprends tu sais, répondis-je d'une assez faible voix.

J'observais toujours mon ami, celui-ci scruter la pièce de haut en bas, il cherchait quelque chose. Soudain il se précipita sur le comptoir de ma cuisine, ils appellaient ça une cuisine à l'américaine ici, je me suis toujours demandé pourquoi. Enfin. Calvin balaya tout ce qui se trouvait dessus, heureusement rien de bien fragile. Il se hissa dessus et resta là un petit moment. Qu'essayait-il de faire ? Prendre de la hauteur pour mieux voir l'ensemble de la pièce où nous nous trouvions ? Il posa les mains sur ses hanches puis me regarda avec insistance. Je compris ce qu'il voulait faire trop tard ... J'eus à peine le temps de me lever qu'il s'élança dans le vide et tomba à terre en emportant dans sa dérive la table à côté du canapé. Les verres se brisèrent au contact du sol en plusieurs petits éclats, quant aux biscuits ils se cassèrent en deux. Les mains de Calvin furent meurtries à cause des bouts de verre, il se tourna vers moi un instant.

Je n'ai pas réussi, marmonna-t'il décu.

J'avoue que je n'eus aucune réaction particulière. Je suis restée figée sur mon canapé à regarder le blondinet par terre. Je ne dis pas un mot, je comprenais son désarroi. Toutefois je me suis levée pour ramasser les dégâts. J'ai remis la table à sa place puis grâce à une pelle j'ai récupéré le moindre petit éclat de verre, ainsi que les biscuits. Tout en restant silencieuse, je fis un passage à la salle de bain et pris ma boîte à pansements et compagnie. J'en sortis de l'eau oxygénée, une pince à épiler et du coton. Je revins au salon puis m'assis aux côtés de Calvin. J'ai pris doucement sa main et la nettoya.

Ca risque de piquer, mais c'est pour éviter que tes plaies s'infectent.

Au contact du coton sur les égratignures il grimaca. J'ai retiré tous les morceaux avec la pince à épilée puis passa le coton partout sur ses deux mains. Après avoir fini, je repris ma place sur le canapé.

A quoi tu joues ? Je t'ai expliquer qu'on ne pouvait pas voler dans ce monde, la magie n'existe pas ! Même si on y croit de tout notre coeur ... J'ai essayé mainte et mainte fois comme toi, mais en vain. C'est comme ça ... Je sentis les larmes monter, mais j'ai enchaîné. Pour voler on a besoin de pensées heureuses, de poussière de fée ou autre mais surtout de magie ... Sans magie, pas de poussière ... Sans magie, nous ne sommes rien.

Je fondis en larmes sous le regard de mon ami.


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