No more happy endings...
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Changement de décor, gentleman [Ce cher Laurence]
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Ven 20 Déc 2013 - 18:14


Changement de décor, gentleman [Ce cher Laurence] Tumblr_mxua8oP9ix1s2b06lo2_400
Où est mon chapeau ?



Une rencontre entre une joue et le sol, ce n'est jamais très agréable. Ça l'est d'autant plus quand on ne connaissait ni le comment, ni le pourquoi. Le docteur Facilier ne réalisa pas tout de suite ce qui se passait, et c'était bien légitime. D'autant plus qu'il avait les sens encore embrouillés par le sommeil. Il était tombé en dormant ? Alors, pourquoi ce n'était pas les planches en bois de son repère qui accueillait son visage ? C'était dur, inconfortable et puant mais le sorcier était si fatigué... Il avait passé des jours de pures folies depuis que le prince Naveen et Lawrence étaient arrivés à la Nouvelle-Orléans. N'empêche, on ne dirait pas comme ça mais être méchant c'était vachement épuisant et dangereux pour la santé. Le sorcier resta quelques minutes ainsi, sans bouger, comme mort. Une pression sur son bras lui fit ouvrir les yeux et se redresser très légèrement. Une mouette était sur son bras et le regardait bizarrement. Tout d'abord, le brun se dit qu'il devait avoir un problème de vision car elle avait une drôle de texture. Ensuite, il remarqua ce qu'il y avait derrière la mouette. Il n'était pas du tout chez lui.Il y avait de l'eau, beaucoup d'eau et de gros bateaux qui passaient sous de larges ponts. Il n'y avait rien de comparable à ça en Louisiane, du moins, pas qu'il n'est vu avant.

La Seine:

Facilier reposa sans doute trop brutalement sa tête contre le bitume car il fit fuir l'oiseau et provoqua une douleur vive au front. Il s'en fichait pas mal. Il en avait vu des choses bizarres dans sa vie, il en était même souvent le fautif (!) mais rien de comparable à ça. Il avait changé de monde ! De plus, il n'était pas ici quand il s'était endormi la veille. Une vengeance de ses amis de l'au-delà, malgré la promesse de leur offrir des âmes toutes fraiches ? Une douce panique s'insinua dans son esprit. C'était tout à fait possible. C'était peut-être ici l'enfer.

- Courage Facilier, tu as connu pire, murmura-t-il pour lui-même. Un peu de courage.

Il était partagé entre la curiosité, la crainte et la colère. La curiosité était tout à fait naturelle face à un tel univers, la crainte l'était tout autant quand on savait quelle horreur était capable les créatures de l'au-delà si c'était effectivement elles les responsables -et puis, qui ne serait pas nerveux dans un monde que l'on ne connait pas. Pour ce qui est de la colère, c'était un peu moins compréhensible. Colère contre qui ? Colère pourquoi ? Si Facilier n'avait pas la tête contre le sol en maudissant tous les dieux, il aurait sans doute répondu qu'un prince grenouille avait pris la fuite avec l'aide d'une garce à cause de l'incompétence d'un certain Lawrence. Son plan allait être foutu en l'air et il se retrouvait ici, dans cet inconnu. C'était peut-être un test plutôt qu'une punition ? Facilier avait mille questions et mille pensées qui bouillonnaient dans son cerveau. Il se décida finalement à bouger, rester immobile ne résoudrait rien.

Il voulut se mettre sur le dos mais cela ne se passa pas exactement comme ça. Il n'avait pas remarqué qu'il était un peu trop proche du bord, un peu trop proche du fleuve, un peu trop proche de la chute. Il poussa un cri de rage en se sentant basculer. Il aurait peut-être du plus écouter maman au lieu de s'entêter à vouloir la transformer en porte clef. Il venait à peine d'arriver dans ce monde et il finirait noyé ? C'était minable comme mort ça ! Il eut un grand "plouf" puis des cris. Le sorcier se débattit, essayant de rejoindre le bord. Il ne savait pas nager. Il cherchait son ombre du regard, appelait ses amis de l'au-delà à l'aide mais rien ne se passa. Était-il redevenu un mortel ordinaire ? Il vit des racines agrippant  le mur qui le séparait du bord. Il tendit sa main, désespéré. Cette dernière poussa, poussa encore. Ses pouvoirs étaient toujours présent mais pas assez puissant au goût de Facilier qui se sentait s'épuiser. Sa vision s'assombrit, il étouffait, il se noyait.





♪ Est-ce que tu sens, que tout change, que tout change, que tout change en toi ?
J'espère que tu aimeras...  ♪



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Ven 20 Déc 2013 - 22:00

Changement de décor, gentleman
Dr. Facilier & Laurence Legay



Tant de choses s'étaient passées en 6 mois... Eh oui... Mon arrivé à New-York où je sombrai dans la drogue et où j'avais un emploi de stripteaseur. J'avais fait la rencontre avec un homme d'environ mon âge qui se nommait Timon et je dois l'avouer j'ai cru pendant un bref instant qu'il était l'homme de ma vie. Ensuite j'ai fais la rencontre avec Jonathan.  Un homme qui réussit à me faire oublier Timon qui ne semblait pas vraiment accepter mes avances... Ou du moins qui ne les voyait pas. Le bonheur était présent entre lui et moi... Jusqu'à ce qu'une stupide rouquine ne fit remarquer que mon chéri avec du rouge à lèvre sur le rebord de sa chemise blanche... Je l'ai largué aussitôt et j'ai été pleurer dans les bras de Timon et nous avons été faire du camping. C'était assez étrange comme journée, surtout que j'ai embrassé Timon et qu'un ours avait manger mes médicaments... Ah oui ça! Je prend des médicaments parce que Timon le voulait... Et maintenant Mallymkun ne veut pas. Elle me dit que je ne dois pas fuir ma vraie personnalité. C'est bien beau, de ne  pas fuir ma personnalité, mais je fais fuir les gens à la place. Mally qui elle est amoureuse de moi à décidée de partir de l'appartement pour aller à Londres où elle a rencontrer ce stupide lièvre de Mars que je déteste au plus au point parce que durant toute mon enfance Mally n'avait que de yeux pour lui.. Et moi j'étais fou amoureux de lui... Enfin de elle et c'est ça le problème! C'est une femelle! Enfin.. Femme dans le cas présent et moi je suis GAY! Il est impossible que je l'aime, mais y'a mon stupide cerveau qui me fait sentir tout bizarre en sa compagnie et jaloux quand un autre homme la reluque. J'ai vraiment un problème! Ah oui un autre truc! Ma colocataire à eu la brillante idée d'adoptée une gamine appelée Mary, mais qui préfère se faire appeler Boo et qui parle constamment de monstres... Après c'est moi le cinglé! Bref, mon cœur et ma tête vont finir par me rendre fou... Je veux dire : Plus fou que je le suis déjà!

Justement, ce matin j'avais quitté plus tôt que d'habitude l'appartement pour changer d'air, car honnêtement j'avais l'impression d'être dans une vraie petite famille avec moi qui faisait le petit déjeuné et Mally qui brossait les cheveux de Boo en lui choisissant une petite robe en dentelle pour la rencontre du père Noël cet après-midi. Brrr j'ai froid dans le dos juste en pensant au mot : « famille ». Je rigole pas. Le plus effrayant dans tout ça, c'est que je crois que je commence à aimer ça. Je me promenai donc dans les rues de Paris avec ma grande sacoche Adidas qui devait peser une tonne et qui contenait pleins de petites crèmes, une brosse à cheveux et tout mes accessoires de photographie, car oui, j'étais photographe désormais... C'était beaucoup plus glorieux comme emploi, je vous l'accorde. J'avais décidé d'aller vers la Seine pour prendre quelques clichés qui risquaient d'être forts jolis avec la petite couche de neige qui recouvrait de sol. C'est alors, arrivé à l'endroit, que je vis au loin quelque chose bouger dans l'eau. Je crus au départ que c'était un tronc d'arbre, mais c'est après quelques secondes d'observation que je me rendis compte que c'était en fait un homme tentant de s'agripper à des racines. Je l'observai sans bouger, le regardant se noyer, mais une voix résonna dans ma tête. Elle me disait d'aller l'aider.

« C'est moi ou j'ai oublier de prendre mes médicaments ce matin pour entendre des voix? »

Bon ça y était, je parlais tout seul en plus! J'avais dû rater des flacons... Je déposai donc ma sacoche sur  un banc enneigé puis enlevai mon manteau et je plongeai dans l'eau glacée de la Seine pour tenter de retrouver l'homme qui semblait caler au fond comme une roche.

« Je suis débile. Laurence tu es complètement fou. Une case de ton cerveau viens d'exploser. Tu devrais aller à l'asile pour faire ce que tu fais. » Grognai-je en claquant des dents.

Ça y était, j'allais faire une pneumonie et ça pour quelqu'un que je ne connaissais pas. J'était entrain de me changer et je n'aimais pas ça. L'amour sincère de Mally me ramollissait mon cœur égoïste et sans pitié. Je devenais une grosse guimauve de l'intérieur, c'était dégouttant comme sensation! Penser à soi-même c'était tellement mieux! Ne rien devoir aux gens, faire ce qui nous plaît! Je finis par me rendre de l'autre côté du courant d'eau et je finis par avoir une bonne prise et je le tirai jusqu'à une petite pente où il était finalement en sécurité. Je m'avançai la tête vers la sienne et tendis l'oreille pour entendre sa respiration. Soulager de savoir qu'il allait bien, je me mis à lui donner de petites claques sur les joues, mais comme il ne se réveillait pas, mes claques devinrent des gifles de plus en plus fortes et à la fin, j'en prenais presque plaisir de le frapper de la sorte.

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Sam 21 Déc 2013 - 0:53


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La Louisiane, je vous prie.





Il s'était évanoui pendant un bref instant, conscient uniquement d'une douleur dans ses poumons et des courants qui le poussaient vers le fond. Il est dit que lorsque la fin approche, on voyait toute sa vie défilée. Le sorcier ne ressentit aucun souvenir -et c'était sans doute tant mieux, vu la vie misérable qu'il avait mené, ce fut plutôt son corps qui remonta à la surface. Une force inconnue le traînait hors de l'eau. Une ombre ? Quelqu'un ? Lawrence peut-être ? Le sorcier était encore peu conscient. La chance n'était donc pas une force acquise ? Quelques minutes en retard et le sauveur aurait repêcher le cadavre du sorcier. Une fin pas bien glorieuse pour celui que l'on appelait le maître des ombres. Il ne ressentit pas les premières gifles, trop groggy pour ça. Une douleur puissance le surpris toutefois. Une autre le fit quelque peu gémir. Une troisième lui fit recracher le peu d'eau qu'il avait avalé. Une gifle salvatrice en somme. La quatrième le fit ouvrir les yeux. Il était en vie. La cinquième le fit rugir. La sixième n'arriva jamais.

Le docteur Facilier attrapa brusquement la main du jeune homme et lui balança son poing de l'autre bras. Ce n'était pas la meilleure façon de remercier l'homme qui l'avait empêché de finir en nourriture pour poisson mais c'était son premier réflexe. Quelle aurait été sa réaction si l'inconnu lui avait fait du bouche à bouche ? La question reste entière. Il rampa brutalement pour s'éloigner de lui, toussant et crachant comme un fou. Il finit par reprendre contenance, le fusillant du regard.

- Un peu plus de... de.. délicatesse envers ma personne n'aurait pas été un mal, mais je vous remercie tout de même. Fit-il à contre-coeur. Docteur Facilier, enchanté !

Il essuya l'eau qui dégoulinait de son front. Il avait connu une meilleure présentation mais il n'avait pas prévu de finir dans la Seine. Il aurait bien aimé prévoir le moindre détail de son voyage d'ailleurs mais pour la première fois de sa vie, il ne semblait qu'être le spectateur de son existence.

- Même si j'aurais souhaité vous rencontrer dans de meilleures circonstances, cela va de soi... Oh, et pardonnez-moi pour le coup. Vous m'avez surpris.

C'était sympa de sa part de lui sauver la peau, il n'allait pas faire le difficile non plus. Notre protagoniste se releva avec peine, tremper jusqu'au os. Il frotta vigoureusement ses épaules pour se réchauffer puis réajusta un minimum ses cheveux, avant de réaliser qu'il lui manquait une chose importante. Sa célèbre canne était au sol, ça d'accord mais son chapeau avait disparu. L'horreur ! Il tourna autour de lui, grommelant des paroles incompréhensives. Pas ici, non pas par là, dans l'eau peut-être ? Il se précipite vers le bord. Pas de chapeau. Il aurait flotté s'il était tombé dans le fleuve ! Sans son chapeau, il n'était plus vraiment ce bon vieux Facilier. De plus, un homme fort intéressant avait sorti un jour que : « Le fait d’avoir un chapeau sur la tête vous confère une indéniable autorité sur ceux qui n’en ont pas. ». Notre magicien vaudou avait toujours pris cette citation au pied de la lettre.

Il finit par observer son sauveur plus attentivement. Il était brun, moins grand que lui et semblait avoir plusieurs facettes. Le genre de type un peu bizarre que l'on prenait grand soin d'éviter lors d'une fête si vous vouliez l'avis de Facilier.

- Dites-moi mon brave, n'auriez vous pas vu mon chapeau ? Il fit une pause, se traitant d'imbécile. Bah, oubliez donc, ce n'est pas le plus important. Où suis-je gentleman ? Cet endroit ne met pas familier, je ne pense pas être en Louisiane.

Effectivement mec, t'es pas en Louisiane:


Il se fichait bien de passer pour fou. La priorité était de savoir où il était, et si effectivement ce n'était pas l'enfer, récupérer un peu d'argent et prendre le premier bateau pour la Nouvelle-Orléans.  Il comprendrait bien un jour ou l'autre pourquoi ce monde lui semblait aussi étranger. Le plus drôle dans tout ça était sans doute la tour de fer qui trônait de l'autre côté du fleuve, semblant les narguer.

Le docteur Facilier était à Paris, ô grand malheur de celle-ci.



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Sam 21 Déc 2013 - 3:25

Changement de décor, gentleman
Dr. Facilier & Laurence Legay



L'homme dont j'avais sauvé la vie finit par se réveiller et avec grande délicatesse qui me remercia en me frappant au visage ce qui me fit tomber le derrière dans la neige. Je restai quelques secondes sous le choc et complètement dépassé par ce qu'il venait de se passer. Il m'avait frapper... Carrément! Je tâtai mon œil à plusieurs reprises pour voir s'il me faisait mal et c'était en effet le cas, mais je ne pus m'empêcher de peser dessus, trouvant marrant d'avoir mal à cette endroit. Je crus l'entendre me dire qu'il me remercia tout de même pour ce que j'avais fais. Je me contentai de grogner légèrement en me relever. Il se présenta ensuite sous un nom que je n'écoutai pas vraiment, trop concentré sur la douleur de mon oeil. Je grognai à nouveau en me penchant pour prendre de la neige et en faire une boule que je me mis sur ma paupière qui semblait déjà voulait enfler. Je grognai à nouveau en voyant que la neige fondait beaucoup trop rapidement à cause de la chaleur de mes mains. Je lançai le restant de la boule de neige sur le tronc d'un arbre gelé en écoutant le blabla de l'homme drôlement habillé pour un Parisien. Je levai le regard vers lui et c'est à ce moment qu'il s'excusa pour le coup.

« Oh? Ce coup? Ah non t'en fais pas, j'ai aimé ça! » Dis-je en rigolant

Oui, j'avais la vilaine tendance d'aimer me faire mal et faire mal aux gens. Quand j'avais été voir mon psychiatre à New-York pour mes problèmes mentaux, il m'avait dit que j'avais des tendances sadomaso... Un autre truc qui s’ajoutait a ma schizophrénie dysthymique, à mes troubles obsessionnels compulsifs, à mes troubles liés à la drogue, à mes troubles de stress post-traumatique et de Cyclothymie... Un de plus et je suis bon pour l'internement qu'il m'avait dit... Alors, pour résumer, avoir eu ce coup au visage m'avais presque donné envie de... Enfin, vous n'avez pas besoin de dessins pour comprendre ce que je veux dire par là! Ça me fait penser, une soirée alors que j'étais avec Jonathan et que nous avions un peu trop bu et que l'atmosphère... Attendez! Faut vraiment que j'arrête de divaguer!

L'homme ne sembla pas plus choqué par mes paroles, peut-être parce qu'il ne m'écoutait pas vraiment ou bien parce qu'il avait prit cela pour une blague, et il me demanda où était son chapeau. Je haussai un sourcil d'incompréhension. Non, mais sérieusement, il avait un chapeau en plus?! J'avais fait ma part des choses en le sauvant de la noyade, je n'avais pas besoin en plus de lui trouver son chapeau! Qu'il aille le pêcher tout seul son chapeau qui risque d'être affreux vu son manque terrible de goût dans ses vêtements passés de mode depuis les années 1920! L’homme sembla s'en apercevoir et il changea de sujet en me demandant où nous nous trouvions. Bon, d'accord... C'était de plus en plus bizarre... Certes, j'aurais très bien pu dire que nous étions à Paris, mais j'eus envie de plaisanter un peu à ses dépends.

« Nous sommes dans les triangles des Bermudes! Personne n'a réussis à sortir d'ici jusqu'à ce jour! Nous sommes disparus depuis des années dans le monde réel... Ah! Cela fait déjà 10 longues années que je suis séparé de ma douce femme et de mes 5 enfants! Je me demande à tout les jours à quoi ils peuvent ressembler les pauvres sans leur père! »

Je plaquai le revers de ma main sur mon front et je me suis mis à la jouer dramatique et fis signe de mon autre main de l'homme de ne rien dire.

« Non, ne dites rien, je sais que c'est terrible, mais nous trouverons une façon de s'évader d'ici! »  Je m'avançai rapidement vers lui et lui pris fermement sa veste en velours et le souleva légèrement de terre et approchai ma tête vers la sienne avant de la retourner pour regarder au loin. « Ah je vous le jure! Nous trouverons! »

Je poussai un long soupire d'espoir en regardant l'horizon puis je détournai mon regard vers l'inconnu avant de le déposer au sol et d'éclater de rire comme un dingue. Je ris si fort que je me mis à avoir mal aux côtés et je me lançai au sol en me tordant dans tout les sens en essayant de reprendre mon souffle. Oh, mais quel crétin qui pourrait croire à une histoire aussi stupide que celle-là?! Moi avec des enfants? Avec une femme? Dans le triangle des Bermudes?! Je ris si fort et si longtemps que je me mis à étouffer puis c'est avec les yeux remplient de larmes que je me m'assied et que je m'excusai pour la mauvaise blague.

« Pardonne moi, mais c'était trop tentant! Nous sommes à Paris le perdu » Dis-je entre deux rires étouffés et en essuyant mes yeux humides. «  Tu viens d'où pour ne pas savoir où nous sommes? » Je le regardai longuement puis mon regard s'éclaircit soudainement et je me lançai sur lui immédiatement en déballant tout ce que j'avais a dire très rapidement, ne prenant même pas de pause dans mes phrases. « Ne serais-tu pas quelqu'un venant d'un autre monde?! Je ne croyais pas cela possible hors de Wonderland puisque je n'ai que rencontrer Mallymkun et le lièvre de Mars, mais il faut dire que j'ai aussi rencontré Alice ici et on s'entend entre toi et moi, Alice manque de quelque chose pour être habitante de Wonderland! Oh ATTENDS! Ne serais-tu pas le chapelier?! Chapelier c'est toi?! Il doit faire beau à Wonderland pour avoir bronzé comme ça! ...OH NON! TON CHAPEAU! TON JOLI HAUT DE FORME! FAUT LE TROUVER! »

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Sam 21 Déc 2013 - 20:14


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Voleur de chapeaux !




Facilier se contenta de lever les yeux au ciel lorsque l'homme lui confia le plaisir qu'il avait pris à se faire frapper. Il ne voulait pas savoir si cela avait été ironique ou sincère. Pour sa santé mentale, il ne fallait mieux pas qu'il le sache. Le sorcier continua à jeter quelques coups d'oeil aux environs. Un grand chapeau haut de forme de couleur violet parmi tout ce blanc hivernal, on ne pouvait pas le rater ! Ce n'était pas une urgence certes, mais cela l'ennuyait profondément. Même sur sa carte le fameux chapeau y était représenté. Facilier se fit une raison, il allait devoir trouver un autre chapeau.
L'inconnu -qui ne s'était toujours pas présenté d'ailleurs- lui répondit finalement et le plus sérieusement du monde qu'il était au triangle des Bermudes. Notre vilain, qui n'avait jamais entendu parler du moindre triangle, pensa sur le coup qu'il se foutait de lui. Il se dit ensuite que dans ce monde-ci, les lieux avaient peut-être changé de nom. Il réfléchit, vite, tandis que l'homme continuait à parler. Il se plaignait d'avoir perdu femme et enfants et que pour la vie réelle, des années c'était écoulé. Le sorcier paniqua quelque peu. C'était horrible ! Alors finalement si, c'était peut-être bien l'enfer ici ! Il  essaya de garder la tête froide malgré l'horreur de la nouvelle.

Bermuda, il parlait sans doute de cet archipel dont d'étranges rumeurs courraient. Plusieurs bateaux avaient disparu en l'approchant. Facilier  essaya de mieux comprendre la situation. Il avait perdu une partie de ses pouvoirs en arrivant ici, ça allait sans doute être plus compliqué à quitter ses lieux. Peut-être que cet imbécile heureux allait pouvoir lui servir ? Le sorcier tenta de l'apaiser et de mieux comprendre tout ce qu'ils vivaient.

- Vous parlez surement de Bermuda  mais...

Il fut brutalement coupé.

« Non, ne dites rien, je sais que c'est terrible, mais nous trouverons une façon de s'évader d'ici ! »

Sans lui laisser la moindre chance de s'exprimer, Facilier se sentit légèrement soulever de terre. Il était peut-être plus petit que lui mais bien plus costaud ! Notre maître du vaudou se débâtit légèrement. L'inconnu n'avait pas l'air bien méchant mais trêve de familiarité !

- Je vous prie de me lâcher, je ne...

L'inconnu le regarda longuement, complètement dans le flou. Facilier le menaça du regard, se demandait sérieusement à quoi tout cela menait, avant d'être reposé au sol. L'homme éclata de rire, brusquement, bruyamment. Il se foutait donc bien de lui ! Il replaça ses vêtements, furieux du tour qu'on lui avait joué et observa l'impudent qui s'écroula au sol tellement pour lui c'était hilarant. Ce n'était pas un comportement normal pour un être civilisé.

- J'exige des explications, espèce de fou ! Et donnez moi votre nom, par la même occasion. D'où venez-vous pour ne point avec le sens des convenances ?

Le maître des Ombres ne savaient pas ô combien il était proche de la vérité. Son sauveur n'avait pas une ombre de bon sens et sa réaction n'était sans doute qu'un exemple de toute la folie dont il était capable. Le docteur Facilier ramassa sa canne, caressant l'améthyste à son extrémité. L'homme finit par s'asseoir et à lui expliquer la situation. Non, ils n'étaient pas à Bermuda mais à Paris. Paris... Le vilain se retourna un bref instant et aperçu la tour Eiffel. Comment se faisait-il qu'il se soit endormi en Louisiane et que son réveil se fasse en France ?! Le sorcier sera fort la pierre entre ses doigts en entendant sa remarque nauséabonde. Il leva une nouvelle fois les yeux au ciel, priant pour qu'un ombre apparaisse pour le sortir de là.

- Je vous l'ai déjà dit, je viens de Louisiane, la Nouvelle-Orléans pour être plus exacte.

L'homme lui sauta dessus, déblatérant des paroles sans sens mais cette fois-ci, l'afro-américain le repoussa. S'en était trop. Facilier était connu pour sa patience mais même lui avait des limites. De plus, il avait son amour propre ! Il n'allait pas laisser un total étranger se coller à lui comme ça. On ne savait pas où ça traînaient les idiots dans ce genre là.

- On va éviter les contacts physiques, d'accord, gentleman ? Qu'est-ce que Wonderland ? Et puis, je ne suis pas chapelier mais docteur. Soyez un peu censé ! Sa dernière réplique le fit réagir brusquement. COMMENT SAVEZ-VOUS A QUOI RESSEMBLE MON CHAPEAU ? VOUS ME L'AVEZ VOLER C'EST CA ?!

Facilier leva ses bras, prêt à lui en remettre une. Il hésita une seconde puis reposa sa canne au sol. Ce n'était vraiment pas le moment. Il le poussa brusquement, marchant droit devant lui sans vraiment savoir où il allait.

- Vous êtes pire que cet imbécile de Lawrence, vous me faites perdre mon temps.



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Dim 22 Déc 2013 - 4:02

Changement de décor, gentleman
Dr. Facilier & Laurence Legay



Lui donner des explications d'où nous étions réellement avait été beaucoup plus difficile que je l'avais cru, surtout que me traiter de fou m'avais fait encore plus rire Je ne sais pas trop pourquoi.... Peut-être parce que justement c'était marrant qu'il le remarque? Ou bien peut-être c'était marrant puisque j'avais pris mes médicaments ce matin et que je ne devais pas être aussi bizarre? Peut-être que j'avais pas prit tout ce que j'avais à prendre comme je le suspectais de plus en plus...? Cela faisait beaucoup de peut-être et il n'y avait aucune réponse... Bon en même temps, une réponse à quoi? Si j'étais fou? ÉVIDEMENT que j'étais fou! Attendez, je venais de Wonderland! Tout le monde était dingue à Wonderland et ce qui le serait en plus que ses habitants ça serait de ne pas l'être! Il me rafraîchit la mémoire en me parlant de la Louisiane.. Je le connais pas celle-là... C'est la première fois que j'entendais ce prénom, mais elle ne devait pas non plus être normale pour qu'il ne sache plus où il était! Peut-être qu'Absolem y était? M'enfin... Il refusa l'hypothèse d'être le chapelier. Bah... C'était peut-être mieux ainsi de toute façon.

« Ah tant mieux alors! Si t'aurais été le chapelier, il aurait fallut que je t'héberge pour faire plaisir à Mally, mais bon l'appartement est déjà petit et j'ai pas vraiment envie de dormir avec elle parce que la dernière fois je me suis réveillé et elle avait posée ma main sur son sein... Brrr.! »

Je crois qu'il ne m'écouta pas réellement, car il me coupa la parole en me hurlant dessus à propos de son chapeau. Je vis alors sa main se lever dans les airs et moi je ne trouvai pas mieux à ce moment que de placer mes bras devant mon visage et de fermer les yeux en attendant la claque qui ne vint jamais.  Je me sentis plutôt brusquement poussé le torse et je tombai à la renverse. J'ouvris finalement mes yeux émeraudes et je me rendis compte que l'homme étrange n'était plus en face de moi, mais plutôt entrain de marmonner en marchant plus loin. Je fronçai les sourcils en l'observant partir dans la mauvaise direction pour la ville puis je balayai l'air du revers de la main pour me diriger vers le pont pour rechercher ma sacoche sur l'autre rive, mais quelque chose m'arrêta net. En fait, ce fut les paroles du Docteur qui m'interpella. « Laurence »? « Cet imbécile »? Un autre homme qui s'appelait Laurence? J'avais besoin de lui demander! Je décidai de le rejoindre en courant et je l'arrêtai net en me braquant devant lui.

« Attend, attend! T'as dis Laurence?! Tu connais UN Laurence?! Tu es sûr de ne pas être le chapelier ?! Dis moi que tu es Reggie! Non en fait dis-le moi pas parce que Mally va m'ignorer et puis je l'aime... PAS! Mais qu'est-ce que je dis là?! Je l'aime PAS! »

Je me frappai la tempe après la dernière phrase. Je disais n'importe quoi, j'avais besoin de prendre mes médicaments et vite! Je tentai tant bien que mal de garder l'attention de l'homme qui semblait déterminé à partir et alors je finis par dire la idée qui me passai par la tête à ce moment-là.

« Le centre-ville c'est de l'autre côté! Vous allez vous perdre dans les banlieues! Les gens apparaissent tous à Paris pas ailleurs! Vous allez avoir plus de chances de trouver des gens si vous restez en ville! »

Je ne sais pas si mon idée avait fonctionné, mais je lui tirai le bras pour l'aider à l'accepter. Je le tirai jusqu'au pont puis je lui laissai le bras libre en me disant qu'il n'avait qu'à suivre ma direction désormais. J'allai ensuite au banc où j'avais déposé ma sacoche puis je fouillai dans une petite trousse rose pâle pour sortir tout mes flacons pour me rendre compte qu'il m'en manquait bien un... Oups. S'il voulait me voir normal il fallait qu'il vienne avec moi jusqu'à mon appartement... Je me dirigeai donc vers le centre-ville et le chemin ne fut pas silencieux puisque mon côté bavard prit le dessus.

« Tu connais donc un Laurence? C'est merveilleux, car je m'appelle aussi Laurence! Mais pas de ''W''! Est-ce que ce Laurence c'est avec un ''w'' ou comme moi? Je trouve tellement mieux sans le ''w'' même si c'est écrit de la façon au féminin. En même temps dire que je n'ai pas un côté féminin ça serait mentir non? Tout le monde à un côté féminin, oui oui! Mais moi c'est particulier parce que J'ADORE le rose et la mode! C'est pour ça aussi que je porte toujours de jolis choses roses! C'est logique non!? Hahaha! Au fait, pour ton chapeau, je ne sais pas du tout comment j'ai pu savoir que c'était un haut de forme! En fait, c'est que puisque je croyais que t'étais le chapelier et que le chapelier porte que des hauts de formes et bien ça va donc de soi! Mais bon je suis assez soulagé de savoir que tu n'es pas le chapelier! Quoique j'aurais pu t'envoyer à Londres parce que selon Mallymkun le lièvre de Mars est à l'asile! Ça ne m'étonne pas, entre toi et moi, ça toujours été le plus barjot à Wonderland! Ah oui! Je ne te l'ai pas encore dit et je m'en excuse, mais Wonderland est un pays! En fait on ne va pas dans ce pays en avion ou en bateau! Non, c'est à Londres, mais dans un arbre dans le jardin de Alice! »

Je m'arrêtai soudainement et j'agrippai fermement le bras de l'homme en y plantant mes ongles, secoué par la découverte que je venais de faire.

« LONDRES! Je sais comment retourner à Wonderland! J'AI QU'À ALLER À LONDRES! Je dois vite aller voir Mally pour lui dire!!! »

J'allais me mettre à courir pour arriver plus rapidement a l'appartement, mais je me rendis compte de quelque chose qui brisa rapidement ma bonne humeur. Et si nous retournions à Wonderland..? Cela voulait donc dire que j'allais redevenir un flamant rose et elle un loir..? C'était stupide, mais j'étais étrangement attristé de ne plus être de la même race qu'elle... Comme si mes chances d'être avec elle allaient être passés de 0 à -1 000 000 000 … Cette révélation m'avait donnée l'effet d'une gifle au visage.
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Dim 22 Déc 2013 - 19:03


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Vos rêves deviennent réels




Facilier marcha droit devant lui, attentif à l'univers qui l'entourait. Les gens parlaient français, chantaient français, mangeaient français, l'architecture elle-même était typiquement française. Il était même certain de reconnaitre une des nombreuses Fontaines Wallace au coin d'une ruelle. Tout concordait, il était bien à Paris. Il fallait désormais savoir comment et pourquoi. A part la magie ou le kidnapping, la vengeance ou l'erreur, il ne voyait pas bien ce que ça aurait pu être d'autre. Le malotru réapparut en face de lui, bien décidé à ne pas le laisser passer. Décidément, il cherchait les ennuis. Il n'était pas conseillé d'être mal vu du maître des ombres. Cette pensée le fit sourire mais son amusement se fana aussitôt. Ses pouvoirs avaient été considérablement réduis. Il ne savait plus ce qu'il était capable de faire. Pouvait-il encore créer la moindre illusion ? Transformer quelqu'un en petite chose verte et amateur de mouche ? L'inconnu pourrait être un petit test de ses compétences encore présentes... L'idée s'envola vers d'autre lieux lorsque l'hurluberlu sembla tout excité du prénom qu'il avait employé, il insista une nouvelle fois pour savoir s'il était bien le chapelier. Le sorcier se contenta de soupirer.

- Je veux juste rentrer chez moi, lâchez-moi ou vous risquez bien de finir en nourriture pour un restaurant français quelconque. Et croyez-moi, je suis doué pour ça.

Sous-entendu qu'il allait finir plus vert que rose. Il fit le tour le tour du bonhomme et tenta de continuer sa route avant d'être une nouvelle fois stopper par la voix criarde qui lui expliqua qu'il allait dans la mauvaise direction et que c'était en ville que les gens apparaissaient. Le docteur Faciler soupira longuement, frissonnant. Finalement, il avait plus besoin de ce petit être qu'il ne l'aurait cru.

- Il y a beaucoup de gens comme vous et moi ici ?

Comme vous. Des êtres égarés qui étaient tombés sur une toute nouvelle planète, loin de chez eux et de leur trin trin quotidien. Quel bordel. Cependant, peut-être retrouverait-il son prince grenouille et cet imbécile de Lawrence si effectivement le fou avait raison. Il claqua doucement des dents, si la surprise et la peur l'avait fait oublier un instant que l'hiver avait pris place dans ce monde, et qu'il était trempé, désormais la morsure du froid se faisait intense. Facilier ne savait pas où aller. Même s'il allait au centre-ville et qu'il retrouvait ces deux idiots, il serait toujours coincé ici et en plein hiver. Il se contenta d'un soupir face à l'insistance de l'homme et finit par le suivre. Il était bien trop mal, et puis, il avait besoin de réfléchir au calme et au chaud. Enfin, calme était un euphémisme lorsque l'on avait en face de soi un Laurence aussi excité. Ce dernier parla encore et encore et le maître des ombres douta qu'il souhaitait réellement une réponse. Il se permit toutefois un sourire quand il fit savoir qu'il y avait bien plus fou que lui dans ce Wonder.. Wonderland.

- Oui, Lawrence avec un w. Un idiot fini qui a failli gâcher tous mes plans l'autre jour,... mais je ne pense pas que ça vous intéresse. Il fit un geste de la main pour faire comprendre qu'il changeait de sujet. Et Wonderland est le pays des fous ? Il rit, puis repris en claquant les dents de plus belle : Depuis combien de temps êtes-vous ic..ici ? Et quel est ce monde d'ailleurs ? Je sens bien que ce n'est pas t..tout à fait le mien, ou le nôtre. Aïe !

Laurence - puisque c'était son nom- sera davantage sa prise sur le bras de notre sorcier, le griffant au passage. Il semblait brusquement ému par sa découverte avant de soudain s'attrister. Tiens, l'homme était bipolaire en plus d'être complètement cinglé ? Ou peut-être tout simplement.. rêveur ? Facilier fouilla dans ses poches trempés et lui tendit quelque chose dont les écritures étaient encore visibles.

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- Voici ma carte. Je pourrais peut-être exaucé l'un de vos souhaits, mais nous en discuteront plus tard. Ramenez-moi chez vous, vous voyez bien que je suis frigorifié et sans chapeau.

Facilier reprenait les bonnes vieilles habitudes. Évidemment, il y gagnerais plus que ce Lawrence. Et puis, la magie ne semblait pas l'avoir totalement abandonner. Il fallait en connaître les limites.



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Sam 28 Déc 2013 - 1:32

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Dr. Facilier & Laurence Legay



Oh, comment ma bonne humeur s'était évaporée en l'espace de quelques secondes. Imaginer Mallymkun sans moi, c'était trop terrible. Ma meilleure amie loin de moi... Avec les fous qui prenaient le thé à tout heure du jour et qui lançaient des théières derrière la tête des non-invités... Et moi, qui allait rester dans le jardin de la reine blanche à faire ce qu'un flamant rose devait être dans le pays des merveilles... Rien. Avant j'avais eu l'utilité d'être un bâton de croquet, mais ça, c'était sous le règne de la reine rouge... La reine blanche qui était bonne et douce nous avait redonné notre liberté... Mais la liberté de quoi? Depuis mes 12 longues années, je n'avais pas su faire autrement que d'écouter et de suivre à la lettre les devoirs que la reine m'avait donnée, de peur de voir ma tête rouler et jeter dans le lac qui entourait les murs de garde du château. Je pouvais peut-être aller boire du thé avec eux..? Non, cela allait être beaucoup trop étrange... Et puis, je savais bien que Mally irait le dire au lièvre pour qu'il vienne avec nous... Et honnêtement, je n'arrive pas à le sentir celui-là!

Le docteur me tendis une carte en me promettant d'exaucer un de mes souhaits, mais il souhaitait avant se reposer, car il était trempé. Je me regardai. Oui, moi aussi je l'étais. J'approuvai son idée d'un hochement de tête vigoureux puisque je commençais moi-même à geler sur place puis je me remis en marche, mais cette fois-ci en direction de mon appartement qui se trouvait en plein centre-ville de Paris. Je marchai d'un pas rapide en évitant de justesse quelques passants qui semblaient avoir les mains chargés de sacs, sans doute à cause des festivités de Noël qui devaient bientôt avoir lieu. Je pris la carte que l'homme m'avait tendu et que j'avais déposé dans la poche de mon manteau qui lui était heureusement sec, puis je la lu à voix haute.

« Tarot readings, charm, potion... Pff un autre charlatent » murmurais-je pour moi-même « C'est très intéressant! Fais-tu aussi du vaudou? Avec les aiguilles et tout... »

Bon, d'accord, je n'y croyais pas du tout à toute cette magie, mais le vaudou m'intéressait quand même assez... Étrangement, au départ j'avais pensé à Timon qui m'avait blessé au point de quitter New-York, mais mon idée changea rapidement en me rendant compte que ce n'était pas Timon qui m'avait fait fuir le continent, mais plutôt mon ancien petit-ami qui avait jouer avec mes sentiments à plusieurs reprises... Franchement! Moi qui n'était pas la personne la plus attentionnée et généreuse du monde, j'avais su tout lui donner par amour et c'était comme ça qu'il avait su me remercier, j'en étais complètement dégoûté.

« Pour répondre à ta question, je suis ici depuis le mois de Juillet.. ATTENTION! » hurlais-je en tirant l'habit trempé de l'homme pour lui éviter un pot de peinture sur la tête. « Enfin, pas à Paris.. Paris c'est depuis le mois d'Octobre. J'ai eu une embrouille avec mon ancien colocataire et puis j'ai préféré partir. Je suis arrivé à New-York moi... De mon monde... »

Je le regardai longuement en gardant la silence, comme pour savoir si nous parlions véritablement d'un autre monde que le nôtre... Si lui aussi avait apparu comme par magie et que ce n'était pas juste un fou sortit de l'asile... Bon, je sais, je devrais pas juger.. J'ai rien dis!

« Notre monde est un monde parallèle. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre... Nous sommes biens originèrent de la planète Terre, mais pas cette planète Terre... Mais encore là, je ne sais pas trop quoi en penser, car déjà selon Alice je viens de son imagination.. Donc je serais d'un monde parallèle à un monde parallèle hahaha, ce n'est pas marrant ça? »

Nous finîmes par arriver en face du bâtiment à logement où se trouvait mon appartement puis je montai  deux palier puis nous nous retrouvâmes face à la porte de mon appartement que je partageais avec la blonde et la petite fille que nous gardions pour le moment. Je tournai la clef dans la serrure et je poussai la porte pour laisser découvrir le hall d'entrée à mon invité. J'enlevai mes bottes et mon t-shirt en me dirigeant avec ma chambre et j'allai en même temps explorer chaque pièce pour me rendre compte que nous étions seuls.

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Mar 31 Déc 2013 - 18:15


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Pas de chapeaux



Facilier fut surpris de ne pas le voir exploser de joie. Il pensait que la créature en face de lui était dès plus naïve et désespérée et qu'elle sauterait tout de suite sur l’occasion que lui offrait le sorcier, se ne fut pas le cas. Laurence semblait plutôt ennuyé et hésitant. Il n'était pas aussi faciler à déchiffrer qu'il l'aurait pensé. Peut-être parce que son esprit était totalement embrouillé ? Facilier se posait pas mal de question sur la santé mental de son sauveur. Il souffla doucement sur ses mains pour les réchauffer, la brulure du froid s'installa doucement.

- C'est dans mes capacités, oui. Le vaudou, la transformation, les charmes divers et variés, réaliser les rêves les plus fous... Enfin, pour être tout à fait honnête, je ne sais pas ce qu'il me reste maintenant que je suis arrivé ici. On dirait que ce monde est.. privé de magie. J'ai eu assez de force pour faire pousser les racines de l'arbre quand j'étais dans ce fleuve, il me faut un.. test.

Il lui fit un incroyable sourire. Pour ne pas dire un cobaye, mais cela aurait peut-être été déplacé de dire ceci à voix haute. Le docteur observa les individus tout autour d'eux. Ils étaient pressés. Ils courraient tous dans des directions différentes, chacun menant sa propre vie.  Quelques couples trainaient, profitant sans doute de la beauté de la neige sur le sol parisien. Facilier eut le temps de voir que tout ce beau monde était bien différent des personnes qu'il côtoyait en Louisiane. Ils avaient de drôles de machine à la main, tapant dessus sans arrêt et la collant à leur oreille. Sans parler de leur accoutrement ! Un homme à la chevelure iroquoise et verte le regarda d'un drôle d’œil avant de passer son chemin. En l'observant, le sorcier bouscula une jeune femme en... pantalon. Bon, c'était chose rare à son époque mais cela arrivait de croiser une lady dans ce genre de tenue. Elle devait surement faire un sale métier... Soudain, il s'appercut qu'absolument toutes les femmes portaient se même genre de tenue ! Des pantalons de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs et pas un seul chapeau ! Facilier avait les yeux ronds comme des billes, partager dans ses sentiments. Il accéléra pour rester aux côtés de son unique repère, Laurence. Ce dernier lui expliqua -en lui évitant d'être assommer à la grande surprise du sorcier- qu'il avait passer tout l'été dans ce monde là. Toute une saison. Le maître des ombres passa avec rage qu'il ferait tout pour ne pas passer tout une saison ici, dans cet étrange univers. Il voulait rentrer chez lui !

- Je n'aime pas ce monde. Regardez un peu ces gens ! Des hommes-verts, des garçonnes et aucun chapeau ! Et puis, ces étranges appareils que tout le monde possède ne me disent rien qui vaille. Il eut un instant de silence avant de le regarder avec gravité. Dites moi la vérité, mon très cher..ami ? Nous ne sommes plus du tout en 1926, n'est-ce pas ?

Cela répondait très certainement à la question muette du jeune homme. Facilier l'écoutait soigneusement, prenant soin de prendre ses informations avec des pincettes. Il fallait qu'il retrouve le prince grenouille, Lawrence, même cette Tiana ! N'importe qui, tant qu'il venait de son monde. Il lui fallait des réponses.

- Je ne comprend absolument rien à ce que vous dites, Laurence. En avez vous conscience ? chantonna le sorcier en le voyant rire de ses propres blagues.

C'est histoire de monde parallèle était peut-être possible après tout, mais un monde dans un monde... Facilier se perdait dans tout ça et le froid ne l'aidait pas à analyser la situation. Ils arrivèrent finalement à l'appartement du plus vieux, que Facilier observa avec un œil critique. Il y avait tant d'objet qu'il lui était étranger. Il s'assit prudemment sur une chaise et entreprit de retirer sa veste, son pantalon, ses guêtres blanches ainsi que ses chaussures. Il n'était désormais vêtu que d'un caleçon long et de son collier. Il plaça ses mains sur ses vêtements, se concentrant. Il n'arriva à rien.

- Allez Facilier, aurais-tu oublier la magie noire ? S’agaça t-il.

Une douce chaleur finit par envahir ses paumes, mais rien qu'un bon feu de cheminé n'aurait su faire. Il continua toutefois, séchant un par un ses vêtements, se fichant bien d'être pas mal dénudé dans la demeure d'un inconnu. Il aperçut soudain, posé en évidence pourtant un miroir. Il vit son reflet, son visage, ses yeux, toute sa peau qui avait curieusement changé. Il poussa un bruyant cri, pas très glorieux.



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Ven 3 Jan 2014 - 2:24

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Dr. Facilier & Laurence Legay



J'étais dans ma chambre, partis pour me chercher des vêtements sèches et aussi pour le docteur Facilier, mais lorsque j'arrivai dans la cuisine où il s'était installé, ses vêtements semblaient à nouveau secs ou du moins en grande partie. Je terminai d'enfiler mon Pull à col rond et à manches longues à tricot  rose puis déposai les vêtements que j'avais sortis pour lui sur la table à mangé. Il était entrain de s'observer dans la glace et semblait troublé par ce qu'il était entrain de voir... Ouais bon c'est vrai qu'il n'était pas super mignon et qu'il avait pas mal de rides pour son âge, mais de là faire presque une crise de je-sais-pas-quoi... Ça se pouvait être plus amoureux de son corps que moi..? Non parce que moi... c'était vraiment grave... Je m'aime... Je me veux et si je le pouvais, je me ferais un enfant...

« C'est vrai que tes rides... » Dis-je en me dirigeant vers les armoires pour sortir des poches de thé que Mally avait acheté au magasin du coin et qui était étrangement ressemblant au thé de Wonderland. C'était sans doute le meilleur thé du coin. «  Du thé? … Nous sommes fous du thé ici! Bon d'accord, nous sommes fous tout simplement ici! Mallymkun vient elle aussi de Wonderland! Le pays des fous... Tu t'en rappelle, le pays parallèle du monde parallèle à ce monde? Je sais que je ne suis pas facile à suivre, mais il faudra t'y faire, ici c'est comme ça. Du thé? Tu serais sans doute perdu si tu mettrais les pieds dans mon pays natal. Tu devinerais fou! Quoique non puisqu'il faut être fou pour venir à Wonderland! Un peu de thé? » Dis-je en mettant la bouilloire sur le rond. « Si tu veux savoir pourquoi les gens sont habillés différemment de ton époque c'est sans doute parce que nous n'y sommes plus... Par exemple, moi je viens des années 1860 selon Alice, mais je ne peux pas être sûr, car elle nous à dit que beaucoup de choses à Wonderland était différent... Du thé? Nous sommes en 2013 ici.. Soit plus de 150 ans de mon ère. Et justement, arrêtes de me vouvoyer, ça m'énerve! ... Du thé? Moi avant j'étais un flamant rose! D'où mon amour pour le rose! Regardes, même mes racines de cheveux sont roses! »

Je tirai mes cheveux pour faire une séparation plus net et avançai ma tête vers l'homme pour lui montrer qu'en effet mes cheveux étaient naturellement rose fluo, mais qu'un homme m'avait fortement conseillé de me les teindre d'une couleur plus naturelle si je souhaitais être embauché à quelque part, car selon lui cela faisait trop excentrique. J'entendis le canard sifflé et je me dirigeai rapidement vers les tasses pour le remplir d'eau bouillante et je tendis une tasse à l'inconnu: « Thé? » Je pris une gorgée puis je déposai ma tasse sur le comptoir, me rendant compte que c'était beaucoup trop chaud. « Du sucre? » J'allai chercher le pot de sucre et le mis sur le comptoir. « Est-ce que tu étais humain dans ton monde oooouuuu..? »

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Dim 12 Jan 2014 - 22:58


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Ride du lion



Facilier tripota son visage dans tous les sens, tirant sa peau au point de s'en faire mal. Ô, il se doutait bien qu'il allait un peu changer. La mouette qu'il avait aperçu sur son bras avant de faire un petit bain dans la Seine, lui avait laisser un aperçu du changement mais il ne pensait pas finir ainsi. Ses yeux s'étaient obscurcis, ayant perdu de leur éclat violet, sa fière chevelure avait désormais une allure -certes plus moderne- mais bien trop courte pour notre ami sorcier. Il pensa avec horreur qu'il avait mis des mois pour les faire pousser. Il tourna la tête, observant chacun de ses profils avec attention. Le sorcier n'était pas particulièrement narcissique mais il prenait grand soin de son apparence tout de même. Un sorcier vaudou avec une figure tout aussi banale que le boulanger du coin, n'était pas tout à fait crédible. Il sursauta brusquement lorsque Laurence lui parla de ses rides. Il se contenta de le fusiller du regard. Il n'était pas si vieux que ça ! Bon, il était peut-être un peu nerveux et à force de froncer les sourcils, un lion menaçait de faire son apparition mais quand même ! Il n'était pas si vieux, enfin ! Il n'avait pas encore trente ans !

- Je n'ai PAS de rides, lui répondit-il d'une voix forte, piqué au vif.

Il entreprit de remettre une partie de ses vêtements, laissant ce qui était le plus humide sécher plus naturellement. Il enfila son pantalon avec lenteur, ainsi que sa veste pendant que son "ami" commençait un monologue en lui expliquait à peu près tout ce qu'il savait. Il se contenta parfois de grommeler quelques réponses.

- On me traitait déjà de fou d'où je viens, vous savez -pas de thé, merci. La folie est une chose très abstraite. Rassurez-vous, je ne vous jugerais pas, mentit-il.

Il était bien difficile de ne pas se faire d'opinion toute faite face à ce genre de créature. Facilier le jugea tout de suite comme une personne naïve, simple d'esprit, complètement cinglé mais très bavard ! La suite dira s'il eut raison de penser ça de lui. Quoi qu'il en soit, l’hurluberlu lui en raconta un peu plus sur cette étrange monde. Tous deux venait de monde complètement différent, lui de 1860 (quel vieux bonhomme !) et le sorcier de 1926. Désormais, les voilà dans un univers futuriste et moderne : le XXIe siècle. Facilier ouvrit la bouche, cloué sur place. C'était totalement délirant ! Que foutaient-ils ici ?! Le sorcier était certain que c'était l’œuvre de la magie, et très certainement la plus sombre. Il fallait qu'il découvre pourquoi. Ils n'avaient pas leur place ici ! Et puis, ce monde le mettait assez mal à l'aise.

- 2013... Bon sang, fit-il les yeux dans le vague.

Il poussa un profond soupire avant d'observer celui qui se présentait comme un ancien flamand rose et qui voulait absolument le lui prouver. Il recula légèrement lorsque ce dernier lui présenta son crane, dévoilant des racines rosées.

- C'est... fascinant, fit-il pendant que Laurence alla chercher le thé que le sorcier avait déjà refusé plusieurs fois à chacune de ses demandes. Vous n'avez pas, hn, tu n'as pas l'air ennuyé de te retrouver ici mister Flamingos. Cette Alice est ici aussi ? C'est pour cela que que tu sembles si joyeux ?

Il finit par prendre le thé avec politesse et agacement, il n'aurait très certainement pas le dernier mot sur ça. Il soupira une nouvelle fois et confirma qu'il voulait bien du sucre. Si Facilier était passé de la panique à un profond sentiment d'égarement, la mélancolie semblait désormais s'être fait une place en lui. Il but son thé qu'il avait réussi à refroidir avant de faire pareil avec celui de son sauveur. Cela le rassurait de savoir que ses pouvoirs ne s'étaient pas complètement envoyé, il se sentait moins impuissant grâce à ça.

- Oui, j'étais un homme. Un homme puissant, j'avais même réussi à transformer un.. méchant prince.. en grenouille. J'étais à deux doigts d'obtenir une meilleure vie, une vie que je mérite(!) et me voilà ici. Il faut que je rentre chez moi, mais je ne sais même par où commencer.

On sentait une certaine rage dans ces mots. Il but une nouvelle gorgée de thé, essayant de retrouver une certaine contenance. Il allait surement resté là un bon bout de temps, il en avait le sentiment.

- As tu la moindre idée de la raison pour lequel nous nous sommes retrouvés ici ?

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Jeu 16 Jan 2014 - 18:39

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Dr. Facilier & Laurence Legay



J'avais choqué l'homme avec toutes ses nouvelles. Oups. Heureusement, à cette époque je ne savais pas encore tout sur notre arrivé et le monde de Disney. Je l'aurais sans doute beaucoup plus ébranlé si je lui en aurais parlé. Il me demanda par la suite si je n'étais pas ennuyé de ne plus être dans mon univers. Je restai perplexe un moment tout en regardant l'homme faire un truc avec les doigts tout près de ma tasse de thé que je pris aussitôt avant qu'il ne mette ses doigts sales a l'intérieur.

« Si je suis ennuyé? Pas du vraiment. En fait, c'est sûr que c'est ennuyant de ne pas avoir mes amis de la cours de la reine avec moi ni même Chess' qui est un chat avec sans doute le plus beau sourire du pays et qui donnait des énigmes assez amusantes, mais j'ai Mally avec moi et je trouve ça suffisant... et je n'ai pas ce stupide lièvre de Mars dans mes pattes..! » Dis-je en haussant le ton de voix à la dernière phrase « Pardon... Non, Alice est ici, mais ce n'est pas parce qu'elle est là que je suis heureux... C'est bien la plus rabat-joie du monde entier que l'ont soit à Wonderland ou bien à Londres! C'est une vrai chipie! J'avais cru qu'elle avait changé avec ses vingt ans, mais elle est aussi malpolie que la dernière fois lorsqu'elle n'avait que sept ou nuit ans! Non, ce qui me rend heureux, c'est d'être aux côtés de Mally.. De la voir dormir lorsque je passe devant sa chambre tôt le matin, savoir que le lendemain je la reverrai et elle est toujours aussi jolie que dans les souvenirs de Wonderland même si elle n'est plus un mâle... Ses yeux... Ses cheveux, sa peau, sa... On parlait de quoi déjà? »

Je toussotai faussement pour changer de discussion, car je savais que j'étais entrain de divaguer sur le physique d'une femme qui se trouvait être ma colocataire et ma meilleure amie, pas un coup de foudre! Je décidai donc de demander à l'homme s'il avait toujours été un humain et celui-ci me répondit d'une façon tellement directe et froide que je fis quelques pas vers l'arrière et j'échappai ma tasse lorsque je me cognai le talon sur le coin du comptoir central. Cet homme était un fou, mais pas un bon fou. Il était loin d'être un fou marrant comme moi ou comme le chapelier. C'était plutôt le genre de fou qu'il fallait craindre et qu'il semblait vouloir vous poignarder dans le dos lorsque vous serez retourné.

« Non je ne sais pas pourquoi nous sommes ici... Il faut dire que je n'ai pas vraiment cherché à comprendre à mon arrivé, car j'ai rapidement mal tourné à cause de mauvaises fréquentation... Et il faut dire que je ne me souviens plus de beaucoup de choses de cette époque.. » Lui dire que j'avais déjà tombé dans la drogue et que j'avais travailler dans un bar de striptease jusqu'à ma rencontre avec Timon? Il n'avait pas besoin de savoir cela! « Je me souviens simplement d'avoir fait un rêve où il y avait un arche de pierre et je l'ai traversé... Je me suis réveillé directement à New-York. Est-ce que tu as vu cette arche? »

Je terminai ma tasse de thé d'une traite puis alla la déposer dans levier de la cuisine que je remplis légèrement d'eau pour pouvoir la nettoyer et la mettre ensuite à sa place habituelle. Je vis alors l'heure sur le four et d'un regard paniqué je cherchai le reste des vêtements de l'homme pour les lui lancer dans les bras puis je le forçai à se lever et je le poussai jusqu'à la porte d'entrée.

« Merci d'être passé, mais la visite est terminée au revoir! » Dis-je rapidement en le poussant à l'extérieur de l'appartement.

Mallymun et Boo ne risquaient pas de tarder à revenir et je ne voulais pas qu'elles le voit. Je ne sais pas pourquoi. Juste que je n'aimais pas que les gens me vois comme quelqu'un de sympathique. Je n'étais pas ce genre d'homme avant d'être à Paris. C'était de la faite de cette ville! Je n'étais plus moi-même! Aller ouste monsieur et gelez bien dehors!

[HJ]: Je m'Excuse pour le temps de réponse, mais j'ai ÉNORMÉMENT trop de RPs en cours et j'essaie de répondre dans l'ordre qu'on m'a répondu... Et je m'excuse pour la fin brusque, mais c'est ce qui me semblais le plus sensé pour Laurence même si ce ne l'est pas XDD

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Mer 5 Fév 2014 - 23:22


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Pays des merveilles


Les choses les plus évidentes ne sont pas forcement celles que l'on remarque en premier lieu. Facilier avait été si secoué par son aventure que malgré toutes les réponses qu'il posait, il ne prenait pas le temps de réellement les écouter. Il était égoïste et seuls les informations qui le concernaient lui importaient réellement. Cependant, quelque chose le chiffonnait dans les dernières déclarations de l'ancien flamand rose. Il avait conscience que l'homme était très certainement fou et qu'il venait d'un autre monde, tout comme lui -à moins que la folie ne les ai touché tous deux- et que ce qu'il racontait pouvait avoir un certain sens, une certaine importance. Toutefois, il ne remarqua pas le lien qu'avait l'homme avec une œuvre de littérature. Malgré les mots "chapelier", "Alice" et "wonderland". Après tout, cela n'avait pas de sens et puis, qu'elle importance cela pouvait avoir alors que le sorcier avait été arraché à son monde. Le lièvre de Mars s'était glissé dans le flot de parole du rosé et tout s'éclaira pour notre ami sorcier, ce sacré personnage l'avait marqué plus que tous les autres, allez savoir pourquoi. Il se demandait quoi faire de cette information, devait-il lui dire brusquement qu'il n'était qu'un personnage de roman qui avait pris vie ? Il réfléchissait avec frénésie, écoutant pourtant d'une oreille  attentive le pauvre oiseau parler d'amour.

L'amour était un sentiment très mystérieux dont les victimes se retrouvaient très souvent dans un état de faiblesse, de soumission envers l'autre. C'était ainsi que le voyait Facilier. Ils étaient prêts à tout pour un soupçon de bonheur, et ce bon sorcier comptait bien en abuser. Les amoureux étaient sans doute les âmes les plus puissantes, dans le monde de l'au-delà. Les âmes sœurs avaient ce quelque chose de brulant et de fou qui plaisaient aux mauvais esprits.

Il rit doucement, prenant un air compréhensif. Même s'il ne comprenait pas très bien cette histoire de mâle qui devient femelle.

- Nous parlions de cette chère Alice mais il semblerait que tu préfères la compagnie de ta douce.. Mally, c'est ça ? Tu as toujours ma carte, tu sais, alors si tu as besoin de quoi que se soit.. Fis-il innocemment. Après tout, j'ai manqué de me noyer sans toi.

Il pouvait être honnête sur ceci, il n'aurait jamais réussi à attraper les racines à temps. Facilier retrouvait des repères dans ce jeu de manipulation. Il était chanceux au final, il aurait pu finir noyé ou isolé et perdu dans les tortueuses ruelles Parisienne, ce naïf lui offrait une sécurité et un toit temporaire.

Ce Laurence ne savait finalement rien sur leur venue en 2013, il se souvenait d'une arche de pierre, mais cela ne disait rien du tout au sorcier qui se contenta de secouer la tête négativement.

- Je dormais, c'est tout. Fit-il sans chercher à développer.

Un silence s'installa. Facilier n'avait plus cœur à terminer son thé. Laurence finit par se lever et partir dans la cuisine, laissant son invité dans ses pensées, avant de revenir quelques instants plus tard pour le foutre à la porte. Le sorcier reçut sa chaussure dans la figure ainsi que le reste de ses vêtements et se retrouva contraint à sortir de chez lui. Il jura, se débattit même devant l'impolitesse de son hote mais rien n'y fis. Il se retrouva devant la porte, complètement ahuri. L'information finit par monter à son cerveau et il bloqua la porte d'une de ses mains libres. Il reprit brusquement le vouvoiement se retenant d'essayer un mauvais sort sur le malpoli.

- Vous ne croyez pas que je mérite une explication ou au moins un hébergement pour la nuit ? Je ne connais pas cette ville et je ne suis pas l'animal que l'on peut mettre si facilement dehors. Je reformule, j'exige des explications !

Il repoussa brusquement la porte d'un geste vif et brutal, pénétrant de nouveau dans l'appartement. Il regarda l'homme avec fureur avant de s'apaiser très vite. Ou du moins, il avait repris un semblant de calme. Un sourire malicieux flotta sur son visage.

- Cher ami, vous me semblez pressé. Prenez le temps de vous assoir, détendez-vous et faites moi confiance. Chantonna t-il avant de demander plus fermement ce qui se passait pour subir un tel mépris.

Quelque chose lui disait qu'il n'était pas la cause principale de cette agitation.




Hors sujet : Je m'excuse également, mais tu sais ce que sait, les études. Bonne lecture !
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Ven 7 Fév 2014 - 0:29

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Dr. Facilier & Laurence Legay



Alors que je me croyais débarrassé de l'homme, celui- se débattait et bloqua la porte avec l'une de ses mains. Sous l'effet de surprise je figeai, mais quand j'y repense, je me dis que j'aurais dû presser plus fort et lui casser les doigts, cela m'aurait sans doute éviter de débourser une somme d'argent plutôt importante pour qu'il s'en aille. Eh oui, l'homme ne semblait pas résigner à partir et moi je ne pouvais m'empêcher de penser que Mallymkun et la petite allaient revenir de leur visite chez le père Noël au centre-commercial et qu'il fallait que je trouve un moyen rapide pour ne pas l'avoir chez nous bien plus longtemps. Il m'avait poussé et rentra de force dans mon appartement, ce qui,au départ, fit apparaître sur mon visage un regard inquiet. Inquiet, mais pas terrorisé. Ce n'allait sûrement pas être lui qui allait me faire peur, j'avais tout de même vécu douze ans dans la terreur à Wonderland, ce n'était sans doute pas un charlatant qui allait m'intimider. Il voulait une explication et un hébergement pour la nuit. Mais pourquoi était-il aussi entêté à rester dans ma vie celui-là? Je savais bien que ma première idée aurait été la meilleure! J'aurais dû le laisser mourir dans la Seine au lieu de me tremper, passer pour un homme charitable et qu'il ne me lâche pas d'une semelle par la suite.

« D'accord une explication. Je vais t'en donner une explication : Je ne te veux pas chez moi. C'était bien divertissant cette petite baignade et cette marche, sans même parler du thé que nous avons prit alors qu'il n'était pas l'heure de le prendre, mais il faut que tu parte. Si tu crois me devoir reconnaissance eh bien dis toi que si tu disparaît de ma vie, j'en serai très reconnaissant! »

Je le regardai pendant plusieurs secondes, à bout de souffle de ne pas avoir prit de pauses entre mes phrases. Mes épaules se soulevaient tranquillement et redescendaient. J’espérais vraiment qu'il ne me demande pas autre chose, car je ne pouvais lui offrir une meilleure explication que cela. De toute façon, j'avais l'impression d'avoir été assez clair sur le sujet. Je continuai à le regarder puis mon regard s’alumina et je me dirigeai vers ma sacoche que j'avais laissé dans ma chambre et je pris mon porte-feuille que j'amenai avec moi où le docteur se trouvait. J'y plongeai ma main et en sortit plusieurs billets verts et lui colla au torse pour qu'il les prennent. Je ne regardai pas combien de billet il pouvait y avoir, mais cela devait être environ un ou deux mois de loyer ou au moins quelques jours dans un bel hôtel de la ville.  

« Prends ça et vas-t'en. Elles vont revenir bientôt. Tu as assez d'argent pour vivre ici, maintenant fiches moi la paix! »

À nouveau, je poussai Facilier à l'extérieur de mon appartement, mais en lui laissant la peine cette fois-ci de s'habiller correctement avec ses habits qu'il avait miraculeusement sécher.

[HJ]: Je ne sais pas quoi écrire de plus, à moins que Mally revienne à l'appartement..? MP moi si tu es d'accord avec l'idée, je lui en toucherai un mot.

codage par langweilen sur apple-spring

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Anonymous
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Ven 21 Fév 2014 - 23:30


Changement de décor, gentleman [Ce cher Laurence] Tumblr_mxua8oP9ix1s2b06lo2_400
Le véritable pouvoir n'est pas la magie

Un fin sourire se dessina sur son visage. Ce mec était complètement cinglé, cela pouvait en effrayer plus d'un mais Facilier était partagé. Partager entre la méfiance et un certain amusement. L'homme était réellement contrarié pour une raison inconnue et c'était hilarant de le voir tout mettre en oeuvre pour que le sorcier reparte vite fait bien fait. De toute façon, le sorcier ne comptait pas trop s'éterniser ici. Il avait trop de choses à voir, de gens à ensorceler, de grenouilles à capturer et de réponses à trouver. Cependant, il sentait qu'il aurait de nouveau affaire à Laurence, plus tard. Il le regarda, silencieux. Il ne voulait pas de lui ici, soit, le sorcier n'insisterait donc pas. L'ancien flamant rose avait répondu à une grande majorité de ses questions de toute façon, il avait même eu droit à un thé et à un instant pour retrouver ses esprits ! Et désormais, il aurait droit à de jolis billets verts. C'était un bon début. Laurence le convia à se dépêcher avant qu'elles de reviennent.

- C'était donc pour ça... Elles... Fit-il d'une voix méconnaissable.

Surement cette Mally, qui était accompagné semble-t-il. Facilier eut un drôle de rire et prit l'argent d'un geste vif. Il ne prit même pas la peine de les compter. Il s'inclina exagérément. Hn, il regrettait davantage d'avoir perdu son chapeau à cet instant, cela manquait vraiment de classe sans un couvre-chef !

- C'était un plaisir, mister Flamingo. Je suis certain que nous nous retrouverons très vite, passez le bonjour à ces dames pour moi.

Il referma lui-même la porte avec un rictus qui s'effaça aussitôt. Une fois la porte close, les ténèbres avaient envahi le couloir mais rien de bien vivant. Il s'attendait à voir apparaitre un des démons de l'au-delà, il s'attendait à quelque chose, à un signe ! Le sorcier était désormais seul dans cet univers inconnu. Heureusement, le vrai pouvoir n'était pas la magie (enfin, difficile d'oublier la magie quand on savait qu'il y avait plein de dettes derrière !) mais bel et bien l'argent. Il allait falloir du courage au maître des ombres, c'était certain. Il caressa les billets verts dans ces poches et sortit de l'immeuble.

On commençait par quoi ?


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