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 :: RP terminés
Par le pouvoir d'un médaillon [pv Helga]
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Sam 11 Jan 2014 - 15:10





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Et si je te disais que j'ai rêvé de toi...
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Il était environ deux heures de l'après-midi dans le centre ville de la Grosse Pomme. Les rues bondées, les passants marchant à grande vitesse sans regarder devant soi, les vitrines joliment décorées tout prouvait que la vie suivait son cours. Iago Piaf, jeune trentenaire anciennement perroquet à la solde d'un vizir se tenait lui-même dans ses ruelles, les mains dans les poches de son jean, cherchant de quoi occuper sa journée. Il n'avait pas vraiment de lieu où aller, l'appartement qu'il louait avec un homme qu'il ne connaissait pas serait bientôt à rendre, parfois il logeait sur le canapé d'unc ollègue ou même dans le bar de son patron mais il n'avait pas d'endroit qu'on pouvait nommer "chez lui". Il aurait bien voulu mais il n'avait pas encore trouvé cette petite merveille appelé "home sweet home". Il avançait sans trop savoir où aller, regardant les vitrines ou les annonces de films ou de spectacle. Il monta dans un bus sans trop savoir vers quel lieu il se dirigeait se disant que de toute manière il finirait toujours par retomber quelque part. Il resta donc assis pendant une trentaine de minutes quand le chauffeur annonça que le prochain arrêt était le muséum d'histoire naturelle. Iago tiqua à ce nom et se décida à descendre. Après tout, il en avait souvent entendu parler mais n'était jamais venu alors voilà l'occasion. Il arriva donc devant et se décida à entrer, payant son ticket avant de se saisir d'une brochure indiquant les différentes salles et les expositions en cours.

Iago se dirigea vers la première salle contentant les pièces d'antiquité et passa un long moment à comprendre en quoi consistait la vie avant sur Terre et les ancêtres de l'Homme. La manière de vivre, les habitudes, la religion, tout était fascinant. Il avait bien des connaissances mais ici il apprenait bien plus de choses et en tant qu'ancien animal nouvellement humain, il avait des choses à rattraper. La seule chose qui manquait peut-être pour parfaire la journée ? De la compagnie. Iago se sentait seul, comme bien souvent. Il n'avait pas vraiment d'amis, de connaissances et il n'avait plus de petite-amie depuis un bout de temps. A cette seule évocation, le visage d'une magnifique blonde et d'une soirée bien arrosée revint à sa mémoire et il s'efforça de chasser ses idées de tête avant de reprendre sa contemplation des collections du musée. Il regardait les couples et les familles avec enfant et se surprit bêtement à sourire quant un petit garçon attrapa doucement la main de son père pour lui demander de le porter pour mieux voir. Il se claqua mentalement d'avoir pu trouver ça mignon avant de changer une nouvelle fois de salle. Il sourit à une ravissante jeune femme qui lui fit un clin d'oeil avant de pénétrer dans la pièce consacrée à l'ouest américain et à la ruée vers l'or.

Iago fit immédiatement le lien avec le rêve qu'il avait fait il y a quelques temps concernant le far west et la fameuse blonde qui hantait continuellement ses pensées. Il croyait l'appercevoir régulièrement. Dans la rue, dans le bar et puis même là devant lui. Il s'approcha donc du centre de la pièce et de vitrines consacrées à la vie des pionniers. Il détailla des articles de presse avant d'appercevoir un médaillon qui lui sembla fort familier. Il s'approcha, s'excusa auprès d'une dame qu'il bouscula avant de se coller à la vitre. Incroyable, tout était comme...Comme dans son rêve ! Il reconnaitrait le médaillon entre mille et puis la photo, on aurait vraiment dit lui et Helga, s'était inimaginable ! Il commença à lire la biographie et faillit tout simplement s'étouffer. Tout ét ait pareil ! C'était comme si son rêve était une rétrospective en image de la vie de ses gens là et qu'il y avait collé sa vie et celle de la blonde qui lui plaisait. Voir tout cela et penser à elle ranimait des choses en lui. Il devait la revoir. Il commençait à reculer quand il bouscula une demoiselle. Il s'apprêtait à s'excuser quand il la reconnut. Il n'en croyait pas ses yeux, pour compléter le tableau déjà très bizarre de la journée, elle était là ! Vraiment là ! En chair et en os : Helga !

" Helga...Qu'est ce que tu fais ici ? "


C'était en soit une étrange question mais tout était bien trop étrange déjà. Il eut du mal à déglutir, se demandant sincèrement s'il ne rêvait pas à nouveau. Il avait voulu la revoir et elle était là. Il avait rêvé du far west et d'un bijoux et tout était là. Il doutait sincèrement que cela puisse être une coïncidence mais il ignorait encore ce que cela pouvait bien vouloir dire. Il ne put s'empêcher de lui dire après qu'elle lui ai répondu

" Je...Tu vas surement me prendre pour un fou mais...Je...J'ai rêvé de toi...


Il était franc, autant lui dire tout de suite parce qu'honnêtement il préférait qu'elle le remette sur le droit chemin et qu'elle lui explique que tout ceci n'était que le fruit du hasard et qu'il était cinglé. Se serait surement plus rassurant que de croire que tout ceci était vrai et qu'il avait eu une vie parallèle avec elle, des enfants dans un passé américain. Bien sûr, le fait de l'avoir comme compagne était un point fort intéressant mais elle était en couple et vu la manière dont leur dernier entrevue c'était passé, nul doute qu'elle ne l'appréciait pas. Si physiquement il ne doutait pas de lui plaire, visiblement le reste n'était pas au goût de la jolie flic et il savait qu'il n'avait malheureusement aucune chance avec elle comme elle avait déjà son prétendu Woody dans sa vie. Il ne le connaissait pas plus que ça mais il le détestait il fallait bien l'avouer.





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Sam 11 Jan 2014 - 18:44
Par le pouvoir d'un médaillon
Helga venait de terminer une mission. Elle rentrait chez elle, en ce début d'après-midi. Un seul détail clochait chez elle, elle était à pied. Sa moto était en réparation à son QG. Son bolide avait souffert durant son travail. La course poursuite ne l'avait pas arrangée. Comme toujours, Helga s'en était sortie, mais pas sa moto. Enfin, son QG s'en chargeait et plus précisément, le département qui gérait tous leurs moyens de transport. Enfin, elle fonctionnera encore, elle avait juste besoin de quelques réparations. Et ces réparations laissaient Helga à pied. Elle n'avait pas voulu prendre un autre véhicule, bien qu'elle en avait plein à disposition. Le hangar en était garni. Seulement, elle voulait sa moto et seulement elle, pour New York. C'est ainsi que la mercenaire était à pied, dans les rues de la Grosse Pomme, afin de rentrer chez elle. Sur le chemin, elle passa devant un musée. Elle s'y arrêta et contempla une affiche vantant une exposition. Celle-ci était consacrée au Far West. Immédiatement, le rêve que la blonde avait fait avec Iago lui revint en mémoire, surtout qu'elle l'avait revu, il y a quelque semaines chez Jessie. En effet, il y a quelques mois, elle avait rêvé qu'elle vivait au temps du Far West avec Iago, comme compagnon. Ils avaient même eu des jumeaux. Cela l'avait chamboulée. Helga décida d'entrer.

Une fois à l'intérieur du musée, Helga chercha la salle concernant ce qui l'intéressait. Elle passa tellement vite, qu'elle ne prenait pas la peine d'observer les différentes expositions. L'ancienne exploratrice d'Atlantide manqua alors une lettre, un morceau du livre du Berger et un cristal de son monde. Enfin, chaque chose en son temps. Là, seule l'exposition du Far West l'intéressait et l'interpellait dans ce vaste musée. Et vue les innombrables salles qu'il disposait, Helga ne voulait pas perdre son temps en le visitant. Son objectif était unique. Elle se dirigea directement vers la salle concernant l'exposition du Far West, qu'elle finit par trouver après une quelques minutes. Il faut dire que c'était fléché.

Helga examinait attentivement les vitrines. Bien qu'elle pensait que ce n'était qu'un rêve, elle souhaitait en avoir le cœur net. Depuis l'épisode du test de grossesse de Jessie, Helga avait le sommeil agité. Le rêve et Iago la hantaient chaque nuit, surtout depuis qu'Iago avait refait irruption dans sa vie. Quant au rêve, c'était essentiellement du au fait qu'il lui avait paru si réel. Elle n'avait jamais fait un rêve si complet, si plausible, si...réel. En venant ici, Helga voulait se prouver que ce n'avait été qu'un rêve du aux cocktails d'Oogey, rien de plus. En venant ici, Helga pourrait définitivement tirer un trait sur ce rêve. En venant ici, Helga accéderait à un nouveau bonheur, qui avait déserté sa vie depuis bien trop longtemps.

Helga tomba sur une affiche qui la scotcha sur place. C'était une affiche d'un couple recherché, elle et Iago, exactement comme dans son rêve. Jamais, elle n'aurait cru ça possible. Après tout, quelle était la probabilité, que ce qu'elle avait rêvé, s'était réellement produit dans ce monde ? Elle était un personnage de l'univers Disney, envoyé par elle ne savait quel moyen dans ce monde-ci. Alors, comment aurait-elle pu avoir une vie dans ce monde-ci et surtout, une vie avant la période de laquelle elle venait, à savoir la première guerre mondiale ? Helga tomba ensuite sur une biographie. Helga reconnut la majorité des grandes lignes et savait que certaines informations étaient fausses. L'Histoire avait été modifiée. Il était écrit qu'Iago était le tueur du Shérif, or Helga savait qu'il avait tenté de le sauver. Ce Shérif n'était autre que le père d'Helga. L'Histoire n'était pas racontée par les protagonistes, malheureusement. Après la lecture de cette biographie, la mercenaire se perdit dans ses pensées. Comment s'était possible. Avait-elle réellement vécu dans ce monde, à cette époque ? Après sa mort, s'était-elle réincarnée dans son monde ? Avait-elle eu une sorte de vie antérieure ? Helga n'excluait plus aucune possibilité. Elle avait changé de monde et elle avait vu l'Atlatinde. Elle avait vu de ses yeux un cristal géant tournoyé au-dessus de sa tête, enfin vu à travers son film. Elle était arrivée avant que cet événement se produise. Plus rien ne lui paraissait impossible. Mais, elle refusait de l'accepter, ça dépassait toutes pensées rationnelles. Seulement, elle fut obligée d'accepter certains faits, quand elle tomba sur le médaillon. Ce médaillon représentait beaucoup à Helga du Far West. Il était même un pilier pour elle et le reste de sa famille, à savoir Iago et leurs deux faux jumeaux : Martha et Thomas. Helga se souvenait comment elle l'avait reçu. En l'observant, Helga resta interdite. Ce médaillon lui était si familier, elle pouvait même donner l'inscription, qui était gravée au dos. Ce médaillon la captiva tellement qu'elle faisait abstraction de l'environnement l'entourant. Elle ne remarqua donc pas un homme à côté d'elle, qui observait la même chose. Ce n'est que lorsqu'il se recula qui la percuta. Elle leva les yeux du médaillon et le reconnu..

« Iago ! Encore toi ! Et toi, qu'est-ce que tu fais là ?! Tu me suis ou quoi ! Après Jessie, le musée !»


Helga était toujours charmante à chaque fois qu'elle le voyait. Comme si elle ne pouvait s'en empêcher. Disons que lui parler de manière agressive lui permettait de dissimuler ce qu'elle ressentait pour lui. Bien que chez Jessie, Iago avait certainement compris qu'Helga ne lui était pas indifférente. Enfin, Helga songea qu'elle avait peut-être une carte à jouer. Il la croyait peut-être encore en couple avec Woody. C'était fou. Jessie l'avait aidé à accepter ses sentiments et maintenant que c'était fait, qu'elle avait quitté Woody, elle fuyait. Elle qui s'était sentie si prête, il y a quelques semaines. Il faut dire que les sentiments n'avaient jamais été son fort, mais tout de même. Pourquoi avait-elle si peur de se lancer dans une relation avec Iago ? Surtout avec la découverte de la réalité de son rêve. Helga avait senti chez Jessie, qu'elle ne laissait pas indifférente Iago. Cependant, elle n'osait se lancer, elle, Helga, la mercenaire, la lieutenant de l'expédition de l'Atlantide. Ce n'était pas dans sa nature de ne pas oser.
Helga n'eut pas le temps de faire une introspection plus approfondie des raisons qui la bloquaient, Iago s'était déjà jeté à l'eau. La surprise se lut alors dans les yeux de la trentenaire. « Lui aussi ! Impossible ! Mais comment ? On ne peut pas être si lié que ça ! Non, il doit dire ça comme technique complètement stupide de pseudo-drague. Attends, lié ! Non, je n'ai pas peur de me lier à quelqu'un, j'ai déjà Jessie. » Helga rit alors à la dernière remarque de l'ancien perroquet, pour camoufler son trouble.

« Ouais, c'est ça. T'es comique, le perroquet. Tu dois dire ça à toutes les femmes que tu rencontres chez Oogey. D'ailleurs, ton travail te plaît toujours ? »


Helga n'attendit pas la réponse et reporta son attention sur le médaillon. « Par delà les yeux ». L'inscription au dos, non visible par les visiteurs, à cause de l'orientation du médaillon. Helga la savait et cela lui donna une idée. Cette devise l'avait guidée dans cette vie de Far West. Elle la guiderait peut-être aussi dans cette vie. Et puis, cela lui permettra de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute. Elle décida de se tenir à sa décision. Si Iago savait, alors il aura dit la vérité, il aura été honnête et alors elle ne le fuirait plus. Elle accepterait leur lien et à deux, ils feraient alors le point sur cette étrange situation, qui les réunissait une nouvelle fois. Helga se lança avant qu'elle ne le perde définitivement.

« Iago, une dernière chose. Derrière, le médaillon, qu'est-ce qui est inscrit ? »

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Lun 13 Jan 2014 - 19:02





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Par delà les yeux...
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Si Iago avait pu imaginer un seul instant qu'il se trouverait dans un musée retraçant une vie qu'il connaissait mieux que personne alors qu'elle n'était à priori pas la sienne, en présence de la femme qui l'attirait alors qu'il ne l'avait pas vu depuis un petit moment il n'y aurait pas cru. Enfin si, il l'avait revu chez Jessie mais c'était là encore un coup du hasard qui commençait vraiment à leur jouer de drôles de tours. Pendant des mois il avait pas pensé à elle, ressassant sans cesse ses pensées et ce rêve qui revenait le hanter continuellement et elle était là, une nouvelle fois devant lui, resplendissante de beauté et de grâce. Plus il la voyait plus il la trouvait belle et l'exact perfection de sa femme idéale. Il le savait, elle possédait désormais son coeur bien qu'il le niait de toutes ses forces, dommage que l'inverse ne soit pas exact. Elle le détestait, seul son physique l'attirait et surtout elle avait quelqu'un. Il ne pouvait luter contre ça et il n'était pas vraiment sûr d'en avoir envie de toute façon. Il n'avait pas les bonnes cartes en main et il ne pouvait prétendre essayer de conquérir son coeur. Elle n'était probablement pas faite pour lui, pas dans cette vie ci et il devait finir par l'accepter. Ne pas la voir serait surement plus simple, si il n'avait pas à la croiser, à plusieurs reprises sans chercher à le vouloir comme s'ils étaient des aimants qui ne pouvaient finalement cesser de s'attirer autant que de se repousser.

Iago n'avait pu décrocher son regard de cette photo qui les représentait, de cette biographie, faussement reprises et emplie d'erreurs qui faisaient s'hérisser les poils sur ses bras et lui faisait comprendre qu'il avait été le témoin secret dans ses rêves d'une vie réelle. Ce n'était pas possible normalement mais après tout, était-il possible qu'un ancien perroquet prenne vie dans un corps d'homme ? Que des personnages de dessins animés deviennent des humains comme les autres dans un monde qui n'est pas le leur ? C'était finalement bien moins fou en vérité. Il aurait voulu avoir le loisir de tout inspecter minutieusement mais il y avait du monde, des visiteurs et la belle blonde surtout face à lui qu'il avait bousculé par inadvertance. Il n'avait pu s'empêcher de lui dire qu'il avait rêvé d'elle. Elle devait savoir qu'il l'avait dans la peau et qu'elle était dans sa tête. Bien sûr, elle ne le prendrait surement pas bien et confirmerait qu'il était un fou mais il se devait d'essayer, tout ceci était si surréaliste qu'il n'était pas à ça près. Il lui exprima donc son ressentit, pour la première fois sans faux semblants, sans chichis. Il était honnête et entre eux ça changeait, ce n'était pas une si mauvaise chose. Il ouvrait donc en quelque sorte son coeur mais elle ne put s'empêcher, comme à son habitude de l'agresser et de lui faire comprendre qu'il n'avait rien à attendre ni à espérer.

« Iago ! Encore toi ! Et toi, qu'est-ce que tu fais là ?! Tu me suis ou quoi ! Après Jessie, le musée !»

- Tu  crois que je n'ai que ça à faire de mes journées ? Te suivre partout comme un petit chien. Navré de briser tes espoirs de femme fatale, je suis là par le plus grand des hasards. Mais qui me dis que tu ne me suis pas moi hein ?

Après tout, vu qu'elle s'imaginait qu'il la suivait, chose à laquelle lui n'avait pas pensé, qui disait que l'inverse n'était pas vrai ? Il n'y croyait pas une seule seconde mais après tout c'était aussi abérant que ce qu'elle venait de lui dire. Elle ne pouvait s'empêcher de lui aboyer dessus. N'était-elle pas un roquet dans une autre vie finalement ? Elle le prenait pour un débile et c'était finalement une chose qui pouvait agacer le perroquet à la longue qui n'aimait pas qu'on sous estime ses capacités intellectuelles bien au dessus de ce qu'on pouvait seulement imaginer. Etre un second pouvait parraitre dégradant sauf quand finalement on était plus intelligent que celui qu'on sert. Renverser le roi, l'élève dépassant le maitre et tout ce qui allait en ce sens. Il ne doutait pas de lui dommage que les autres si. Il avait donc parlé de son rêve, rapidement pour lui dire ce qu'il ressentait ne se formalisant finalement pas du ton condécendant qu'elle utilisait, comme pour lui laisser une seconde chance mais elle ne put s'empêcher de continuer dans son petit numéro de toute puissance surement pour se donner de l'importance pour avoir l'impression de maitriser une situation qui lui échappait.

« Ouais, c'est ça. T'es comique, le perroquet. Tu dois dire ça à toutes les femmes que tu rencontres chez Oogey. D'ailleurs, ton travail te plaît toujours ? »

Il trouvait que cette pique était basse. Oui c'était finalement petit, même pour elle. Elle laissait sa rage et surtout sa peur de la situation dominer et cela ne lui rendait pas justice. Elle racontait vraiment n'importe quoi. Toutefois, il préféra se braquer, finalement blesser par les propos de la jolie blonde. Il était courtoit, elle était fourbe alors il se ferma rapidement, comme une huitre et entra sans son jeu, prenant le rôle d'idiot qu'elle semblait vouloir lui donner.

- Très bien merci, je dois dire que mon corps est un super outil de travail. Je n'ai jamais eu autant d'argent en faisant si peu d'effort. Coucher c'est facile, c'est à la hauteur de mes...Capacités n'est ce pas...

Il recula, préférant s'en aller et changer de salle. Elle ne comprenait rien, pas la peine d'essayer de parler avec elle, elle préférait jouer sur le registre de la bêtise et de la méchanceté gratuite et le perroquet n'avait aucune envie de jouer à ça maintenant, pas après ce qu'il venait de découvrir dans cette exposition. Il préférait y réfléchir à froid et surtout, le plus loin possible d'elle. Il jeta un dernier regard sur le médaillon avant de s'éloigner sans lui dire un mot. Cependant, comme si elle réalisait qu'elle allait le perdre définitivement sans avoir de réponse, sans savoir si tout ceci pouvait être vrai, elle lui demanda une chose qui allait changer  à tout jamais le cours de leurs vies à tous les deux.

« Iago, une dernière chose. Derrière, le médaillon, qu'est-ce qui est inscrit ? »

Iago tiqua mais blessé dans son orgueil et sa fierté, il préféra ne pas céder à son exigence. Il se retourna vers elle et leva un sourcil amusé.

- Ce n'est qu'un médaillon ridicule, je me fiche pas mal que quoi que se soit puisse être écrit dessus.


Il continua à avancer, proche de la porte de sortie. Sans se retourner, il finit par avoir envie de lui clouer le bec. Si elle avait posé la question surement qu'elle attendait une réponse bien précise et pour Iago, une phrase tronait dans sa tête c omme gravé à jamais au fer rouge. Il s'exprima donc à haute voix en quittant la pièce


- Par delà les yeux...
Puis il disparut du champ de vision de la blonde.





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Jeu 16 Jan 2014 - 19:23
Par le pouvoir d'un médaillon
Helga avait réagi sur la défensive. Elle ne voulait pas se dévoiler et être dans l'erreur. Elle sentait pourtant qu'elle avait raison sur les sentiments d'Iago à son égard, son instinct le lui disait et il se trompait rarement.

« Crois moi, mes journées sont bien remplies, pour que je puisse ne serait-ce même, que penser à te suivre. »

D'ailleurs, en parlant de travail, Helga s'enquit de celui d'Iago. C'était aussi un moyen de cacher ses états d'âmes. La blonde l'écouta distraitement, elle était repartie dans l'observation de la vitrine. Décidément il ne changerait jamais, toujours sur le physique, rien dans la tête, comme la première fois qu'il l'avait vu. Il l'avait fait passer pour une traînée aux yeux de ses collègues. Helga s'était vengée de cet affront.
Helga songea alors, que peut-être Iago s'était lui aussi construit une façade. Elle tenta alors le tout pour le tout, lui donnant une dernière chance, à lui comme à elle. Elle lui demanda l'inscription du médaillon. L'ancien perroquet s'en moqua d'abord et partit de la pièce. Helga fut déçue, mais ne montra rien. Mais son désespoir s'envola vite. Juste avant de partir, Iago cria l'inscription, pour qu'Helga l'entende, de là où elle était.

« Attends ! »


Mais c'était trop tard, il était sorti de la pièce, mais pas encore de sa vie et ça, Helga ne le permettrait pas, plus jamais. S'en tenant à sa promesse, la trentenaire décida ne plus fuir, d'accepter tous ses sentiments et de se lancer dans une nouvelle relation. Elle allait agir. Elle fit alors une chose qu'elle n'avait jamais faite de sa vie, elle courut après quelqu'un, après l'homme qui hantait sa vie, qui avait pris possession de son cœur. Si elle n'agissait pas aujourd'hui, elle n'aurait peut-être plus l'occasion de le voir, du moins par le hasard, car avec sa profession, il était sûr qu'elle le retrouverait.

Maintenant, elle savait. Ça s'était réellement produit, ils avaient rêvé de la même chose, ils avaient vécu une vie ensemble et les preuves étaient enfermées dans cette vitrine de verre. Helga ne chercha pas à savoir si c'était possible ou non, plus maintenant, les faits étaient là, c'était réel, point. Et le fait qu'une mercenaire aime un perroquet ne la choqua pas davantage. Elle s'élança alors à sa poursuite, mais un flot de personnes afflua, lui barrant le chemin. « Mais d'où ils sortent, ceux-là ! » Iago était hors de vue. Le temps qu'ils discutent, même brièvement, un car de personnes âgés et un autre de scolaire étaient arrivés. Maintenant, le musée grouillait de monde, alors qu'il avait été désert quelques minutes auparavant. Loin de se démonter, Helga poursuivit les recherches. Elle n'allait pas laisser démonter par d'autres , qui lui barraient la route. Il fallait qu'elle le retrouve, c'était vital pour tous les deux, il fallait qu'ils se retrouvent. Elle savait que la possibilité de former un couple avec Iago, ne reposait plus que sur ses épaules, Iago ayant abandonné la partie. Il faut dire qu'à force de l'agresser, il avait fini par fuir. Pourtant, pour Helga, l'agressivité était sa vie, c'était sa tactique de défense, de survie. Elle était le prédateur et non la proie. Dans son monde, c'était la différence entre celui qui était vivant et celui qui était mort. Son monde était sans pitié et il fallait bien se construire de quoi survivre, l'agressivité était devenue la survie d'Helga. Et puis, cela lui permettait également de camoufler ses sentiments. C'était sa plus grande faiblesse et ce qu'elle acceptait le moins. Tellement de pertes avait jalonnées sa vie. Ses soldats, sa famille, puis Christopher, son défunt mari. Il était un militaire, comme elle, qui avait péri un an après leur mariage. Depuis, elle n'avait plus aimé, jusqu'à ce qu'elle rencontre Woody. L'homme parfait, avait-elle cru. Il n'était pas un militaire, il ne risquerait pas sa vie, elle pensait être tranquille. Enfin, c'est ce qu'elle croyait jusqu'à ce qu'Iago entre dans sa vie. Il avait changé la donne. Ce n'était pas la sécurité qu'elle voulait, mais bel et bien l'amour, elle, la militaire au cœur de glace. Coeur de glace qu'un ancien perroquet avait transformé en un magnifique cœur ardent. Et puis, le rêve avait changé la donne, les dires de Jessie avait changé la donne. Ce n'était pas pour rien qu'Helga avait quitté Woody, sans partir avec un autre, elle n'avait même pas cherché à le replacer. Seul Iago importait. Elle était prête à renoncer à l'amour, si elle ne pouvait être avec le perroquet. Son choix était fait. Ce n'est que lorsqu'Iago avait quitté la pièce, qu'elle avait réalisé, que son choix était fait depuis longtemps. Elle s'était tellement érigée de barrières, qu'elle ne l'avait même pas remarqué. Sa défense face à son monde, s'était retournée contre elle. Maintenant, s'en était fini, elle se relevait et affrontait, peu importait l'issue.

Elle s'élança alors parmi la foule. Il n'était plus dans la pièce, elle fonça alors dans une autre et à force de parcourir les salles, elle finit par le retrouver. Quand elle le vit, un sourire radieux éclaira son visage. Enfin ! Elle l'avait retrouvé ! Si elle s'était observée à cet instant, elle aurait remarqué que cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus souri de la sorte, depuis l'époque de Christopher, pour être précis. Quand les entraves étaient rompues, il était facile de se sentir libre, on mesurait le poids de notre liberté et Helga le mesurait pleinement, son sourire le témoignait. Elle vit Iago tourner la tête dans sa direction, il la reconnut, elle le vit et son sourire s'étira davantage. Elle rayonnait, tout son être rayonnait. La vérité peut faire des miracles. Elle s'avança alors vers lui, fondant la foule pour finir par arriver à la hauteur de celui qui faisait accélérer son coeur. Ce n'était pas seulement du à la course à travers le musée que son cœur battait si vite. D'ailleurs, sa course était visible par sa longue tresse, qui n'était plus parfaitement coiffée et quelques mèches s'en échappaient, retombant sur le visage de la mercenaire. Mais Helga s'en fichait, seul Iago importait. Une fois à sa hauteur, Helga commença sur le ton de la plaisanterie, complice, un ton doux, dépourvu de toute hostilité.

« Je croyais que ce n'était qu'un médaillon ridicule et que tu te fichais de l'inscription, pourtant, tout comme moi, tu la connais...et.. tout comme toi, tu en as rêvé. »


Elle capta son regard et s'y plongea avant de poursuivre.

« Je ne voulais rien te dire, je ne pensais pas que tu étais sérieux. C'est tellement surréaliste. Et puis, je croyais que c'était à cause des cocktails d'Oogey, mais apparemment non, c'était bien réel. Les preuves sont irréfutables, la vitrine en est remplie. »


Elle lui sourit, sourire qui n'arrivait plus à se détacher de son visage. Les deux âmes sœurs s'étaient enfin retrouvées, après plusieurs siècles et changement de monde, si on peut dire, les voilà de nouveau rassemblées. Helga songea alors qu'il était peut-être temps de s'expliquer, de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute. Elle s’exécuta sans passer par des détours.

« Ecoute Iago, je n'ai pas été tout à fait honnête. L’honnêteté n'a jamais vraiment fait partie de ma vie, comme tu le sais. »


Iago savait en effet qu'elle avait été mercenaire dans leur monde, suite au changement de corps, Helga le lui avait dit. Et puis, elle n'avait pas tout de suite parlé du rêve.

« Mais les choses ont changé, déjà on a changé de...lieu. »


Helga préférait s'abstenir d'exprimer à voix haute qu'ils avaient changé de monde, devant cette masse d'oreilles indiscrètes appartement à toutes ses personnes autour d'eux.

« Et nous avons aussi changé. Et pour être honnête, beaucoup de choses ont changé depuis que je t'ai rencontré. J'ai fait le ménage dans ma vie. Je ne suis plus policière et..la dernière fois qu'on s'est vu, je ne te l'ai pas dit, mais entre Woody et moi, c'est terminé. Je l'ai quitté quelques temps avant qu'on se revoit chez Jessie. Peut-être à cause du rêve, à cause des paroles d'Oogey, peut-être pour un tout autre tas de raisons..peut-être aussi et surtout à cause..à cause de toi. »


Jessie déteignait beaucoup sur Helga pour la rendre si honnête. A moins que ce ne soit Iago, qui faisait ressortir le meilleur d'Helga. Ou alors, c'était un subtil mélange des deux. Quoi qu'il en soit, la mercenaire posa sa main gantée sur le bras d'Iago. Elle avait dit l'essentiel, maintenant qu'elle avait joué carte sur table, elle passait aux actes. Elle plongea davantage son regard dans celui du perroquet. Son regard ne trompait pas, il l'aimait autant qu'elle l'aimait. Le lien qu'elle avait vu se former, lorsqu'elle l'avait menacé de son arme dans les toilettes de l'Eletric Chapel, qui avait fait qu'elle n'avait pas tiré, elle le revoyait à cet instant. Elle comprenait maintenant sa signification. Comment aurait-elle pu tuer son âme sœur ? Impossible. Elle s'avança alors progressivement et s'approcha du visage d'Iago, ses lèvres s'approchant de plus en plus de celles d'Iago. C'était maintenant à Iago d'agir. Chacun à son tour participait, comme cela avait toujours été le cas entre eux deux, en bien ou en mauvais. Iago pouvait soit accepter soit refuser leur premier baiser. Dans le premier cas, ce serait les retrouvailles et le début d'une nouvelle vie, d'une nouvelle relation, d'une nouvelle aventure à deux. Dans le second cas, Helga s'y tiendrait, elle avait été honnête, elle s'était finalement révélée, elle avait fait tout ce que sa nature de mercenaire avait pu faire, tout ce dont elle était capable avec ses barrières et elle ne chercherait plus à le revoir, disparaissant définitivement de sa vie.
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Jeu 30 Jan 2014 - 19:47





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Espérons seulement que la fin soit plus heureuse
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Iago avait donc prononcé cette phrase, ces quelques mots lourds de sens avant de quitter la pièce, n'entendant pas que la jeune femme essayait de lui parler de là où elle était. Il ne comprenait pas la jeune femme. Il ne doutait nullement de l'attirance qui existait entre eux alors pourquoi le niait-elle ainsi. Elle avait un compagnon certes mais au moins elle pouvait tenter de respecter l'ancien perroquet. Toutes paroles ou tout actes envers lui étaient toujours une agression perpétuelle. Elle était désagréable, presque impolie dans ces propos. Il avait été honnête lui en lui parlant du rêve et elle l'avait dénigré préférant se moquer de lui au travers de son travail, travail qu'elle lui avait fournit soit dit en passant. Elle avait fait de lui un objet pour femmes avides de compagnie et d'un homme pour jouet. Elle était l'instigatrice de ses moments en tête à tête à vendre son corps à des femmes d'âges mûres riches et prêtes à lui donner beaucoup de cadeaux. En soit, il avait gagné plus d'argent qu'en quelques mois dans un son fast food mais ce n'était pas un job facile tous les jours. Iago voulait quelque chose de plus, de plus méritant mais il prit plaisir à répondre à la jeune femme dans le sens qu'elle avait lancé, abordant son corps comme outil de travail, vendant presque sa décadence. Il n'avait pas non plus de logement, pas qu'il n'avait pas les sous mais après tout, il était toujours dans un hôtel de luxe, dans la chambre d'une femme ou chez un ami alors à quoi avoir un chez soi. Iago n'était pas sûr de pouvoir tenir un endroit à lui et vivre seul ne lui plaisait pas du tout comme idée. Il avait besoin de compagnie et avoir un trou où dormir ne lui donnait pas forcément envie.

Iago était donc blessé par le comportement de la jeune femme qui le prenait vraiment pour un imbécile juste bon à baisser son caleçon mais tant pis, il en prendrait son partie. Il ne voulait plus rien tenter avec elle, il avait proposé, elle avait disposé. Sa dernière phrase avait été curieuse mais visiblement, la petite phrase qu'il avait lancé n'avait rien changé à la donne, elle n'était pas venue le voir ensuite. Elle avait dû se dire qu'elle était folle ou alors elle avait dit cela en toute innocence. Non en vérité il savait qu'elle savait aussi mais hors de question de faire demi-tour. Il ne voulait pas la voir, pas maintenant, pas comme ça. Il préférait s'éloigner de peur de la détester alors qu'il ressentait des sentiments pour elle très forts visiblement non partagés. Il avait cru pourtant mais elle préférait nier visiblement et il ne comptait pas lui forcer la main. Il préférait la laisser, tant pis, il trouverait bien une autre personne, un jour, pour qui ressentir tout cela. Jamais auparavant la présence d'une femme ne l'avait autant troublé. Il repensait à tout ça, à elle et à ses rêves. Il l'avait dans la peau et c'était dur d'abandonner ainsi, laissant toute chance définitivement aux oubliettes. Pourtant, alors qu'il était dans une salle dont il ignorait jusqu'au thème, perdu dans ses pensées, il vit la jeune femme qui hantait tout son corps courir vers lui, se positionner face à son visage et lui lancer d'une voix douce et dépourvue de toute hostilité.

« Je croyais que ce n'était qu'un médaillon ridicule et que tu te fichais de l'inscription, pourtant, tout comme moi, tu la connais...et.. tout comme toi, tu en as rêvé. »

Il n'ajouta rien, laissant la jeune femme poursuivre, essayant de comprendre ce qui était en train de se passer. Elle lui avait courut après, elle était venue à lui la première, saisissant enfin une chance d'être avec lui. Pas de méchancetés, pas de railleries, juste elle et lui au milieu de tous ces gens qui semblait transparent. Il la fixait sans trop comprendre, incapable de formuler un mot alors qu'elle poursuivit.

« Je ne voulais rien te dire, je ne pensais pas que tu étais sérieux. C'est tellement surréaliste. Et puis, je croyais que c'était à cause des cocktails d'Oogey, mais apparemment non, c'était bien réel. Les preuves sont irréfutables, la vitrine en est remplie. »

De quoi parlait-elle ? Preuves irréfutables de quoi ? De sentiments, d'un désir ardent entre eux et d'une attirance commune qui dépassait l'entendement et qui les hantaient visiblement tous les deux. Il n'était pas le seul à souffrir en silence, à penser à elle à longueur de journées et de nuits. Toutefois, il ne prononça rien une nouvelle fois la laissant finir alors qu'elle semblait enfin prête à lui parler en toute honnêteté et sans animosité.

« Ecoute Iago, je n'ai pas été tout à fait honnête. L’honnêteté n'a jamais vraiment fait partie de ma vie, comme tu le sais. ...Mais les choses ont changé, déjà on a changé de...lieu... Et nous avons aussi changé. Et pour être honnête, beaucoup de choses ont changé depuis que je t'ai rencontré. J'ai fait le ménage dans ma vie. Je ne suis plus policière et..la dernière fois qu'on s'est vu, je ne te l'ai pas dit, mais entre Woody et moi, c'est terminé. Je l'ai quitté quelques temps avant qu'on se revoit chez Jessie. Peut-être à cause du rêve, à cause des paroles d'Oogey, peut-être pour un tout autre tas de raisons..peut-être aussi et surtout à cause..à cause de toi. »

Il essaya de comprendre et d'assimiler tout ce qu'elle venait de dire. Les choses avaient changé entre eux visiblement aussi bien pour elle que pour lui. S'il se savait empli de sentiments la concernant, elle ressentait aussi des choses pour lui. Elle s'ouvrait honnêtement à lui et se montrait sincère pour la première fois. Sans barrière, sans défense, à nue, enfin. Elle n'était plus policière. Il se demandait bien pourquoi et comment mais il fut coupé dans son élan par la suite. Elle n'était plus avec son pantin. Enfin, elle était donc libre, célibataire s'il suivait bien et cela fit naitre un sourire sur ses lèvres. Il n'avait pas envie de laisser la facilité et de la laisser lui tomber dans les bras aussi vite mais il ne pouvait nier son attirance et son envie de la serrer contre lui pour la première fois.  Elle parla d'Oogey, de raisons mais finit par expliquer que c'était à cause de lui. Elle avait quitté son homme pour lui ? Elle l'avait quitté pour se donner une chance mais pourtant elle l'avait laissé en plan juste avant en se fichant de lui. Pourquoi ? Elle était sur la défensive de peur de se jeter à l'eau et le médaillon avait eut raison de tout ça. Il ne retourna à la situation que quand il vit qu'elle approcha ses lèvres des siennes, proche de lui au point de sentir son souffle. Il était hypnotisé, captivé par le visage et les lèvres pulpeuses de la femme pour qui il aurait décroché la lune. Il préféra cependant se reculer, il devait lui parler à son tour, se faisant violence pour ne pas l'embrasser sur le champ. Il voulait simplement s'expliquer avant de céder à ses pulsions.

- Je ne sais pas quoi te répondre...J'ai aussi du mal à croire que toute cette histoire de vie au far west puisse être vrai mais je pense que les faits sont là. Toi et moi...Là-bas...Ici...Nous sommes destinés à nous retrouver. Espérons seulement que la fin soit plus heureuse...

Et il se pencha vers elle pour sceller leurs lèvres pour la première fois dans ce monde et cette vie. Ils scellaient un pacte, une alliance pour vivre leur amour au grand jour. Ils s'embrassaient comme si leurs vies en dépendait, prolongeant se baiser passionné qui hantait leurs pensées depuis longtemps. Il passa ses mains sur la nuque de la jeune femme alors qu'il se mouvait contre ses lèvres. Après ce baiser il fut sûr d'une chose, jamais il ne la laisserait partir, plus jamais...





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Lun 17 Fév 2014 - 20:38
Par le pouvoir d'un médaillon
Helga ouvrit son cœur, presque pour la première fois de sa vie. Ce n'était pas quelque chose de facile et encore moins pour la mercenaire au cœur fermé. Et malgré ça, elle se lançait, elle levait le voile sur ses sentiments. Elle se rendait transparente à son amour sincère. Iago avait été honnête. Helga l'était à son tour. Lorsqu'elle eut fini sa longue tirade, elle posa sa main gantée sur le bras d'Iago et approcha son visage de celui de l'ancien perroquet, qui souriait. Pourtant, il n'approcha pas son visage, au contraire, il se recula. Le cœur d'Helga manqua un battement. Alors, malgré tout il refusait. Pourtant, elle l'avait vu sourire lorsqu'elle avait annoncé qu'elle avait quitté Woody, lorsqu'elle avait avoué ce qu'elle ressentait et il avait souri quand elle s'était approchée. Alors pourquoi s'était-il reculé ? Helga ne tarda pas à le savoir, car quelques secondes après s'être reculé, Iago s'expliqua. Helga soulagée sourit jusqu'aux oreilles, lorsqu'Iago annonça qu'ils étaient destinés à se retrouver. Ils étaient sur la même longueur d'onde. Quant aux dernière paroles, Helga lâcha un rire.

« J'y compte bien. »


Helga ne comptait pas finir comme dans leur rêve, comme dans leur vie passée du Far West. Et puis, son instinct lui disait que ça n'arriverait pas. Ils ne jouaient plus la même partie. Ils n'avaient plus les mêmes cartes en main. Une nouvelle partie commençait avec les mêmes joueurs. Les règles aussi étaient différentes, mais une seule chose demeurait : le jeu.

Iago s'approcha alors d'elle, captant le regard de la blonde. Celle-ci s'avança également et les deux anciens personnages scellèrent leurs lèvres pour leur premier baiser dans ce monde, dans cette vie. Une nouvelle histoire commençait, un nouveau chapitre s'écrivait, où plus aucun des deux ne manquerait de respect à l'autre, plus jamais. Une relation de respect mutuel, d'amour sincère commençait pour les deux anciens criminels. Les deux amants enfin réunis se retirent lorsque le souffle leur manqua. Ils captèrent chacun le regard de l'autre, se sentant enfin entier. Helga appuya doucement son front contre celui d'Iago, le sourire aux lèvres. Puis, elle se recula doucement et prit la main nue d'Iago, dans la sienne gantée. Ils se regardèrent et d'un commun accord silencieux, ils entreprirent une balade au cœur du musée, main dans la main.

Ils parcouraient les différentes salles, à leur rythme. La mercenaire sentait son corps musclé se mouvoir. Ses muscles travaillaient et un muscle de son corps se mit à accélérer ses contractions. C'était comme s'il se réveillait, il s'accélérait, apportant plus de vie au reste de son corps, il assurait la vie d'Helga. Tout ceci était possible grâce à un ancien perroquet, qui rendait sa vie plus légère, qui était maître de ce fabuleux muscle, qui lui permettait de vivre : son cœur. Ce fabuleux muscle creux, qui était rempli d'amour, d'amour à partager. Jamais la mercenaire n'aurait cru que son cœur était capable d'une telle et de la rendre si vivante. Et son cœur était par extension, Iago. C'était lui qui l'animait, elle le sentait maintenant. Elle était pleinement heureuse, un sentiment de joie et d'apaisement l'animait. Elle était enfin en paix avec elle, parce qu'elle savait qu'elle n'était plus seule, bien que la solitude n'avait jamais été une source d'inconfort pour elle. Seulement maintenant, elle se sentait entière, son esprit était apaisé. Il n'était plus torturé par les images du rêve, par Iago qui la hantait. Maintenant, il était en paix, parce qu'Iago avait irrémédiablement retrouver sa place au sein de sa vie, parce que maintenant, il était une partie d'elle. Le passé s'effaçait pour cette nouvelle vie à deux.

Helga et Iago entrèrent dans une étrange salle à l'ambiance feutrée, éclairée avec des néons bleus. Helga ne le savait pas encore, mais cette salle contenant des objets de son passé, de son passé de l'Atlantide. Seulement, elle ne regardait pas vraiment le contenu, son esprit était trop absorbé par la multitude de questions qui tournoyaient dans son esprit. Elle se lança et commença sa série de questions, encore une fois sans détour.

« Iago, j'aimerais savoir ce qui t'a amené ici. Je ne pense pas que ce soit par passion de la connaissance. Enfin, pas que tu sois un idiot, bien que c'est l'opinion que j'ai dû te laisser croire, mais ce n'est pas le cas. Je ne te crois pas idiot, loin de là. Je te sens intelligent. Enfin, on s'éloigne un peu du sujet. J'aimerais savoir ce qui t'a fait venir ici. Pour moi, je dirais que c'est le hasard ou le coup du sort. Je rentrais d'une mission et ma moto a été en partie détruite. Elle est en réparation chez un de mes agents mécaniciens. Je suis donc rentrée à pied et le musée était sur mon chemin. En passant, j'ai vu une grande affiche sur une exposition du Far West, ça m'a fait pensé à notre rêve. Donc, je suis entrée. Et toi, qu'est-ce qui t'a fait venir dans ce musée ? »


Lorsqu'il eut répondu, Helga continua sa série de questions. Elle voulait en savoir plus sur la vie passée et présente d'Iago.

« Ça se passe bien chez Judas? Je veux dire, vraiment bien, tu t'y plais ? »


Helga s’intéressait sincèrement au devenir d'Iago chez Oogey et s'il s'y plaisait réellement. Elle connaissait sa réputation, surtout maintenant qu'elle avait son équipe de mercenaires. Certaines de ses recrues ou de ses clients y allaient.

« Et avant d'être chez lui, comment tu t'es retrouvé avec ton bracelet électronique ?»


Helga voulait en connaître plus sur Iago, apprendre à la connaître, vraiment le connaître. Et puis, elle voulait entendre sa version des faits sur cette ancienne histoire. Elle savait que c'était pour détention de drogue, après tout, elle avait eu son corps et s'était renseignée sur lui. Ça lui avait fait un choc de se réveiller avec un corps d'homme affublé d'un tel bracelet. Elle avait ainsi découvert ce détail de détention de drogue, ainsi qu'il venait de son monde grâce à son logiciel. D'ailleurs, Helga voudrait également connaître l'histoire du perroquet d'Agrabah, qui partageait désormais sa vie. Elle lui raconterait alors peut-être l'histoire de l'allemande devenue mercenaire sous la supervision de Rourke.

Juste avant qu'il ait le temps de répondre, elle ajouta une dernière question.

« Parle-moi de toi, de ta vie d'avant et actuelle. Je sais ce que tu étais et que tu n'as pas une excellente relation avec Aladdin. Enfin, moi non plus, remarque, mais je déduis que ce n'est pas pour les mêmes raisons. »


Helga avait posé ses questions tout en marchant avec Iago le long des vitrines. Sans le savoir, ils venaient de s'arrêter devant une vitrine assez spéciale. A peine retrouver, les découvertes se poursuivaient..
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Mar 25 Mar 2014 - 21:56





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Espérons seulement que la fin soit plus heureuse
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Iago n'aurait pu être plus heureux. Elle était là avec lui, dans ses bras, lui annonçant qu'elle l'aimait autant que lui, qu'elle le voulait autant que lui. Il n'en revenait pas qu'elle ai quitté son pantin pour venir le retrouver, enfin par hasard mais le destin était maitre de tout. Ils étaient fait pour être ensemble, dans cette vie comme dans l'autre et ils ne pouvaient plus le nier. Iago refusait de la laisser s'échapper, elle était à lui et lui à elle et c'est tout ce qui comptait. Cependant Helga semblait quémander des informations cherchant sans doute à rattraper tout le temps perdu entre eux.

« Iago, j'aimerais savoir ce qui t'a amené ici. Je ne pense pas que ce soit par passion de la connaissance. Enfin, pas que tu sois un idiot, bien que c'est l'opinion que j'ai dû te laisser croire, mais ce n'est pas le cas[...] En passant, j'ai vu une grande affiche sur une exposition du Far West, ça m'a fait pensé à notre rêve. Donc, je suis entrée. Et toi, qu'est-ce qui t'a fait venir dans ce musée ? »

- Je t'avouerai que je n'avais aucun but précis, quand j'ai des jours de libre je marche au gré du vent, je monte dans un bus ou dans un métro et je vois où cela me mène et là quand j'ai entendu que j'étais à l'arrêt muséum, je ne sais pas j'ai eu comme un préssentiment et je suis venu, tout simplement.

Helga semblait avoir réfléchit à tout un tas de questions qu'elle voulait lui poser et elle ne laissait pas de place à un autre sujet. Cela amusait l'ancien perroquet, quelques minutes avant elle le rejetait et là elle était à ses côtés alors qu'ils venaient d'échanger un baiser passionné qui reflétait toute la frustration et la tension qui régnaient entre eux depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Comme si le destin leur avait mis des épreuves sur le chemin et ce rêve si réel pour mieux les faire se retrouver. Elle posa une question qui fit lever un sourcil à Iago. Elle voulait savoir comment se passait le boulot chez Judas, travail qu'elle lui avait elle-même dégoté pour l'énerver. Maintenant elle avait un compagnon qui escortait les dames. Non, fallait vraiment qu'il change de boulot, ce n'était plus possible, cependant il répondit honnêtement.

« Ça se passe bien chez Judas? Je veux dire, vraiment bien, tu t'y plais ? »

- M'y plaire je ne sais pas, honnêtement je ne crois pas que c'est ce que j'aurais vraiment envie de faire de ma vie tu vois. Mais ça paye bien et je n'ai pas à me plaindre, j'ai bien voyagé. Mais je pensais arrêté et si toi et moi nous sommes ensemble désormais, je ne compte pas aller exhibé mon corps d'appolon sous d'autres nez que le tien.

Il lui fit un sourire ravageur prêt à lui poser à son tour une question mais elle le devança une nouvelle fois. Visiblement il devait attendre son tour pour lui poser des questions et avoir des réponses. Il la laissa donc faire en souriant, tellement content d'être là avec elle presque surprit que se soit réel.

« Et avant d'être chez lui, comment tu t'es retrouvé avec ton bracelet électronique ?...Parle-moi de toi, de ta vie d'avant et actuelle. Je sais ce que tu étais et que tu n'as pas une excellente relation avec Aladdin. Enfin, moi non plus, remarque, mais je déduis que ce n'est pas pour les mêmes raisons. "

- C'est très simple. Quand je suis arrivé dans ce monde, j'étais nu et destabilisé par ce corps d'humain. J'ai donc volé des vêtements à un homme dans Central Park qui était en possession de drogue. Je me suis fais remarqué devant un magasin au nom très ironique tu en conviendras " la caverne aux merveilles" et je me suis fais arrêté et on m'a pris en prison pour détention de substances illicites, dégradation de biens publics, comportement agressif sur la voie plublique et non détention de papiers d'identité. C'est Jessie qui m'a fait sortir de prison quelques temps après pour que je laisse Aladdin tranquille en échange....Et lui et moi c'est une longue histoire. En fait non, pas vraiment. J'étais le perroquet du Grand Vizir qui voulait le trône et Aladdin lui voulait la princesse. Il était la clé dont mon ancien maitre avaitt besoin pour obtenir la lampe du génie mais c'est Aladdin qui l'a eut et qui a put avoir la vie de ses rêves et j'ai finis au fond de la lampe aussi. Puis je suis arrivé ici, je me suis débrouillé comme j'ai pu avant la prison. Ensuite j'ai vécu chez Jessie mais entre nous c'était...Enfin je suis partit parce que je ne supportait pas de la voir avec quelqu'un d'autre, pour moi elle était ma sauveuse et je lui devais tout mais le temps nous a rendu ami. Je me suis mis en couple avec une humaine d'ici quelques temps mais elle m'a jeté à la rue car malgré sa passion pour disney elle n'a pas eu la patience de tout apprendre à un perroquet idiot. J'ai finis par échangémon corps avec une superbe blonde qui a hanté mes nuits et mes jours et de fil en aiguille j'ai attéri dans un musée en présence de la seule personne qui compte à me yeux désormais.


Il fit une pause bien mérité avant de la regarder et de demander.

- A mon tour Miss j'ai un millier de questions et je veux tout poser. Racontes moi ta vie d'avant et ce que tu fais exactement dans ce monde. Comment tu as quitté ton pantin pour venir dans les bras du perroquet le plus sexy du coin. Je veux tout savoir de toi.

Il posa sa tête sur celle de sa compagne avant de lui voler un baiser et attendit qu'elle lui répondre alors qu'ils continuaient d'avancer ensemble de pièces en pièces se rendant devant une vitrine qui allait aider Helga à révéler tout un tas de chose à son nouveau compagnon.






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Sam 26 Avr 2014 - 17:45
Par le pouvoir d'un médaillon
Helga était heureuse d'être enfin avec l'homme qu'elle aimait. Elle qui n'aimait pas ressentir, qui se cachait des sentiments, essayant de les enfouir. Là, elle était bien heureuse d'en avoir. Finalement, ça avait du bon d'aimer et d'être aimé. Son nouveau compagnon le lui faisait pleinement comprendre. Jamais Helga n'aurait cru en être capable.

Maintenant qu'elle avait fait la paix avec ses sentiments, c'était avec sa raison qu'elle devait la faire. Ainsi, elle souhaitait pleinement connaître l'homme qui partagerait sa vie. C'est donc tout en se baladant main dans la main dans les différentes salles du musée, qu'Helga posa toutes ses questions. Elle souhaitait réellement connaître Iago. Elle ne tenait pas à avoir un étranger dans sa vie, bien que cela faisait longtemps qu'il ne lui était plus. Et puis, ils avaient du temps à rattraper.

Iago commença par répondre à sa première question, sur le pourquoi il était venu aujourd'hui, dans ce musée. Helga acquiesça d'un hochement de tête d'intérêt et ne pu s'empêcher de commenter.

« Tu es un voyageur en fin de compte, j'ignorais que nous avions ça en commun. »


Cela, Helga le découvrait et cela lui plut. Elle était également comme ça. Il fallait sans cesse qu'elle découvre de nouveaux horizons. La mercenaire ne tenait pas en place. Ce n'était pas pour rien que sa profession actuelle de mercenaire la faisait voyager aux quatre coins du monde.

Iago se chargea ensuite de répondre à la seconde interrogation, quant à son emploi chez Judas. Helga l'écouta. Finalement, cela n'avait pas été un calvaire. Elle aurait pu lui trouver pire. Sa vengeance avait échoué, mais pourtant la mercenaire ne le regrettait pas. Elle était même heureuse des intérêts qu'il avait eu. Il avait pu voyager et obtenir une bonne paye. Cependant, Helga s'abstint de commenter cette réponse. Iago poursuivit en expliquant que maintenant qu'ils étaient ensemble, il n'allait pas poursuivre ce travail et ponctua ses dires par un commentaire et un sourire qui fit éclater de rire Helga.

« Oh mais qui te dit que tu as un corps d'Apollon ? Et tu fais ce que tu veux de ton corps, le perroquet. »


Le surnom n'était plus méchant, au contraire, bien qu'elle n'avait pas utilisé de possessif. D'ailleurs, elle ponctua sa phrase par une main gantée sur le torse de son homme et lui chuchota à l'oreille.

« Mais je ne laisserai personne d'autre que moi le posséder pleinement. »


Oui, elle avait désormais son corps, comme il avait le sien, bien que chacun était libre de faire ce qu'il voulait. Après avoir réglé la question du travail chez le prince des cauchemars, Helga voulut régler un dernier détail qui l'intriguait sur le compte du perroquet : le bracelet électronique. Depuis leur première rencontre, il le portait. Helga avait fait des recherches, mais souhaitait avoir la version de son perroquet, la seule qui comptait désormais.

« Eh bien, tu aimes montrer ton corps, Iago ! Et tu fais toujours des arrivées qui ne passent pas inaperçues. »


Helga le laissa poursuivre et acquiesça sur le nom de la boutique. La trentenaire apprit alors une partie de la vie de son perroquet dans leur monde et la relation qu'entretenait Iago et Aladdin. Elle voulut poser une question lorsqu'il mentionna Jessie et ce qu'il y avait eu entre eux. Cependant, elle n'en n'eut pas l'occasion, Iago poursuivait. Helga ne put s'empêcher de le couper, lorsqu'il mentionna son ex.

« T'es pas idiot, Iago, c'est elle l'idiote ! »


Iago acheva sa tirade en la mentionnant. Cela la fit sourire. Puis, Iago s'arrêta ce qui surprit Helga, qui plongea alors ses yeux dans ceux de son homme. Ce qu'elle pouvait aimer ce regard. Comment avait-elle pu mettre autant de temps avant de le revoir et de l'accepter dans sa vie? Helga ne chercha pas la réponse, surtout qu'Iago venait de l'interroger sur elle. Lui aussi voulait mieux la connaître. La dernière phrase la fit de nouveau éclater de rire.

« Et qui te dit que tu es le plus sexy du coin ? »


Iago s'approcha alors et lui vola un baiser. Cela fit sourire Helga.

« Finalement, tu l'es peut-être. »


Ils reprirent tous les deux la main de l'autre et avancèrent dans la salle. Helga commença par répondre. Sachant qu'ils n'étaient que tous les deux dans la pièce, elle parla librement.

« Eh bien, je suis née en Allemagne, en 1884 plus exactement. J'avais cinq frères. J'étais l'aînée. On a beaucoup voyagé à cause de mon père. Il était commandant dans l'armée américaine. J'ai connu tous les continents. Je crois que le maximum a été de trois ans au même endroit. Enfin, je ne m'en plains pas, j'aimais cette vie. Et puis, j'ai très vite rejoins l'armée. A dix-sept ans, mon père m'a fait rencontrer Rourke. Celui-là, si je le retrouve..il n'en ressortira pas vivant. Il était mon mentor et je lui faisais confiance. Mais, il m'a trahi. Enfin pas exactement, mais il l'aurait fait, si je n'avais pas changé de monde. J'ai vu mon film et ce qu'il m'aurait fait. Il m'aurait tuée en me jetant par dessus bord. Oui, ce n'est peut-être pas très clair. La partie de mon histoire qui est racontée et la dernière expédition que j'ai faite. On était parti pour retrouver un cristal géant d'une valeur inestimable d'une civilisation qu'on croyait éteinte. Seulement, elle ne l'était pas. L'Atlantide était bien vivante avec son peuple. Notre plan était de leur subtiliser le cristal pour le vendre aux plus offrants. Je me suis sentie coupable un temps de le leur voler. Je ne pensais pas qu'ils seraient encore en vie ! S'ils étaient morts, ça ne leur aurait rien fait, mais ils étaient vivants ! Quand je l'ai mentionné à Rourke, il a spécifié que ça ne changeait rien. Après, j'ai atterri dans ce monde, mais le film montre que je l'aurai suivi. J'étais son lieutenant et j'étais aussi cupide que lui, ça coulait de source. Enfin quoi qu'il en soit, lorsqu'on quittait l'Atlantide à bord d'un dirigeable, il m'aurait jetée par dessus bord. J'ai aussi vu que je me serais vengée. C'est une satisfaction, mais pas totalement. Je sais que ça ne s'est pas produit, puisque je suis ici. Enfin, oublions Rourke, je préfère ne pas le croiser ici. D'ailleurs, il est peut-être encore dans notre monde. »


Helga marqua une pause. Elle ne s'était pas attendue à ressentir un tel élan de rage, de colère en vers son ancien mentor en l'évoquant. La trahison lui laissait encore un goût amer. S'il y avait une chose qu'elle détestait par dessus tout, c'était bien les trahisons. Ce n'était pas pour rien qu'elle faisait rarement confiance. Helga finit par s'apaiser en croisant le regard de son homme.

« Pour ce qui est de ce monde. Je n'ai pas tellement changé ici. Quelques temps après notre rencontre, j'ai quitté la police. Je suis redevenue une mercenaire. J'ai mon équipe. On est une des meilleures sur le marché. Je dirais même qu'on est la meilleure. Un jour, je t’emmènerai peut-être dans notre Q.G, histoire que tu vois où je travaille et ce qu'on fait. »


Cette proposition était la meilleure preuve de confiance qu'Helga pouvait lui montrer. Elle venait implicitement de lui accorder sa confiance, après son amour. La mercenaire gardait son Q.G secret à toute personne étrangère au service, y compris les fournisseurs, etc. Seulement, elle faisait confiance à Iago. Par contre, il allait de soi que son équipe ignorerait sa relation avec Iago.

« Pour Woody, ça s'est fait presque naturellement. Après notre soirée arrosée chez Judas et le rêve, j'ai pris conscience qu'il n'était pas fait pour moi. On commençait à s'éloigner de toute façon. On se voyait peu et puis, il ne s'est jamais vraiment rien passé entre nous. Je l'ai quitté quelques temps après. Il n'y a rien de plus à en dire. C'était peut-être une erreur. C'est juste que..enfin.. je me suis dit que sage comme il était, je n'allais pas le perdre. C'était une sorte de sécurité. Comme tu as pu le constater, je ne suis pas très sentimentale. C'est rare que je m'attache aux gens. Enfin, Jessie et toi êtes mes exceptions. Disons que quand tu n'as pas d'attaches, tu ne souffres pas, tu n'es pas retenu, tu es libre. »


Helga marqua une pause. Devait-elle le lui dire ? Il avait été honnête en parlant de son ex, elle pouvait l'être aussi. Elle se lança alors.

« Dans notre monde, j'ai été mariée à un militaire. Il s'appelait Christopher. Je l'aimais, mais ça n'a pas duré longtemps. Notre mariage a duré très peu de temps, un an...Il a duré jusqu'à sa mort. On est tous les deux partis chacun de notre côté pour des missions différentes. Il n'est jamais rentré. Il a été porté disparu, lui et toute son escouade. On a tous comprit qu'ils étaient morts. C'est comme ça, c'est la vie. »


Helga se voulait fataliste, pour tenter de minimiser cette perte qui l'avait affectée bien plus qu'elle ne voulait le dire. Après Christopher, elle n'avait plus été capable d'aimer quelqu'un, pas même Woody, jusqu'à ce qu'Iago entre dans sa vie. Maintenant, elle avait peur qu'il subisse le même sort, elle avait peur de le perdre. Les sentiments étaient une force, mais également une faiblesse. Pour Helga, les sentiments étaient sa seule faiblesse. C'était pour cette raison, que la mercenaire ne voulait pas en éprouver. Pourtant, elle prenait de nouveau le risque d'aimer avec Iago. Helga lui reprit la main et avança le long des vitrines. Elle s'arrêta net devant une et écarquilla les yeux de surprise.

« Qu'est-ce que.. »


Elle tira Iago jusqu'à elle et lui désigna la vitrine.

« C'est un collier Atlante ! Il vient de notre monde, j'en suis sûre. L'Atlantide n'existe pas ici, ou du moins personne ne l'a découvert. Mais surtout, cette lettre ! C'est celle de mon ancien employeur, M. Whitmore ! C'était lui, qui finançait l'expédition. Je suis sûre que c'est la sienne. C'est sa signature. J'étais son chauffeur et garde du corps sur le papier, mais je le secondais sur beaucoup d'affaires. Je suis formelle, c'est belle et bien sa signature ! »


Helga releva la tête et croisa le regard d'Iago. Après les objets d'un passé d'une autre vie, voilà que d'autres d'un passé pas si lointain réapparaissaient. L'ancien personnage de Disney était dépassée par la situation et elle n'aimait pas ça.

« Iago, qu'est-ce que ça signifie ? Comment des choses de notre monde peuvent-elles se retrouver ici ? Qu'est-ce qui est en train de se passer ?»


[La lettre et le cristal]

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Ven 13 Juin 2014 - 16:32

 ❝Par le pouvoir d'un médaillon❞
feat Helga



Si l'ancien perroquet n'avait pas toujours eut une vie facile, ni en tant que volatile ni en tant qu'humain il devait bien avouer qu'en ce moment même il n'aurait échanger sa place avec personne. Peu importe que cela lui avait coûté la prison, que cela l'avait conduit à exhiber et vendre son corps à de vieilles femmes en mal de sensations. Il ne regrettait pas d'avoir vécu d'un lieu à l'autre sans attache, non il ne regrettait rien si cela voulait dire être en cet instant avec elle. Helga illuminait tout son univers. Elle était d'une beauté simple et étonnante, d'une douceur cachée qui pouvait contraster avec le côté dur qu'elle se donnait autrefois. Leur première rencontre restait marqué au fer rouge pour Iago mais cela faisait partit du puzzle qu'était leurs vies. Un changement de corps, une soirée bien arrosée faisaient d'eux ce qu'ils étaient. Iago comptait donc sa vie à sa nouvelle compagne ainsi qu'elle le lui avait demandé. Il ne voulait rien lui cacher, cela ne servirait à rien de lui mentir. Il écoutait donc les questions de sa belle au fur et à mesure et y répondait coup sur coup. Quand il mentionna qu'il était venu ici, en ce jour, au grès de son envie en suivant un peu le sens du vent il fut surprit d'entendre qu'ils avaient déjç cela en  commun.

« TU ES UN VOYAGEUR EN FIN DE COMPTE, J'IGNORAIS QUE NOUS AVIONS ÇA EN COMMUN. »

Il lui fit un sourire resplandissant alors qu'un thème récurrent de leurs conversations fit son grand retour, le corps du dit perroquet. Si en oiseau il pouvait parraitre grassouillet, bien que c'était la forme de son espèce qui voulait ça, en humain il n'était pas gras du tout. Bien à son arrivé, il avait prit du muscle et perdu de la masse graisseuse et il était désormais très appétissant pour toutes jeunes femmes normalement constituées d'un point de vue purement physique. Le caractère était tout autre chose et Helga aurait vite l'occasion de s'en rendre compte quand il reprenait ses airs de perroquets et son ironie légendaire. Helga n'était pas en reste en matière de corps de rêve car le perroquet n'avait rien à jeters selon lui. Elle était éblouissante et merveilleuse par bien des aspects et c'est ce qui avait achevé de le rendre dignue d'elle alors qu'elle passait encore son temps à le dénigrer et le sous estimé.

« OH MAIS QUI TE DIT QUE TU AS UN CORPS D'APOLLON ? ET TU FAIS CE QUE TU VEUX DE TON CORPS, LE PERROQUET...MAIS JE NE LAISSERAI PERSONNE D'AUTRE QUE MOI LE POSSÉDER PLEINEMENT. »

Il leva un sourcil faussement choqué avant de lui faire un clin d'oeil. Lui aussi ne voulait pas que d'autre que lui la possède et il avait déjà hâte de la faire sienne. Il aimait cette partie de la vie humaine, leur mode de reproduction basé sur le plaisir. Il aimait la sensation de deux corps l'un contre l'autre et il était déjà certain que le corps de sa blonde et le sien étaient fait pour s'entendre. La toucher, la sentir et la posséder, voilà ce qui avait déjà traversé l'esprit du perroquet à de nombreuses reprises avant même de l'avoir pour lui. La tension sexuelle entre eux avaient été palpables bien avant, il suffisait de repenser à la soirée avec Oogey pour s'en rendre compte, cela ne lui avait pas échappé. Ils continuèrent à parler de son corps avant d'enchainer sur Jessie et sur Axelle, l'ex petite-amie du perroquet, celle avec qui il avait vécu avant qu'elle ne le jette à la rue sans rien. Enfin bon, il  ne regrettait rien, cela avait valut la peine d'être vécu et sa nouvelle compagne prit tout naturellement sa défense avant de lui accorder qu'il était le plus sexy  quand il captura une fois de plus ses douces lèvres pulpeuses dans un baiser pleins de promesses et d'envie. Puis se fut au tour du perroquet d'enfin poser les questions qui parcouraient son esprit. Il voulait tout savoir d'elle, de son passé; de sa vie antérieur, de ce qu'elle avait fait tout au long de sa vie pour en arriver là. Il voulait tout connaitre et c'est donc très attentivement qu'il l'écouta avec le plus grand intérêt.

« EH BIEN, JE SUIS NÉE EN ALLEMAGNE, EN 1884 PLUS EXACTEMENT. J'AVAIS CINQ FRÈRES. J'ÉTAIS L'AÎNÉE. ON A BEAUCOUP VOYAGÉ À CAUSE DE MON PÈRE. [...]APRÈS, J'AI ATTERRI DANS CE MONDE, MAIS LE FILM MONTRE QUE JE L'AURAI SUIVI. J'ÉTAIS SON LIEUTENANT ET J'ÉTAIS AUSSI CUPIDE QUE LUI, ÇA COULAIT DE SOURCE. ENFIN QUOI QU'IL EN SOIT, LORSQU'ON QUITTAIT L'ATLANTIDE À BORD D'UN DIRIGEABLE, IL M'AURAIT JETÉE PAR DESSUS BORD. J'AI AUSSI VU QUE JE ME SERAIS VENGÉE. C'EST UNE SATISFACTION, MAIS PAS TOTALEMENT. JE SAIS QUE ÇA NE S'EST PAS PRODUIT, PUISQUE JE SUIS ICI. ENFIN, OUBLIONS ROURKE, JE PRÉFÈRE NE PAS LE CROISER ICI. D'AILLEURS, IL EST PEUT-ÊTRE ENCORE DANS NOTRE MONDE. »

Iago détestait ce Rourke qu'il ne connaissait pas de toutes les fibres de son être. Comment avait-il put ainsi profiter d'elle et de la jeter par dessus bord si les choses avaient été différentes. Si rien n'avait changé, lui serait enfermé dans une lampe et elle serait morte, ils devaient être reconnaissants à la malédiction sans aucun doute. Ils étaient fort chanceux comparés à ceux qui avaient tout perdus. Iago était fasciné par sa belle et par son histoire. Elle était encore plus merveilleuse à ses yeux connaissant ce qui avait fait d'elle ce qu'elle était. Elle avait voyagé pour trouver l'Atlantide et pour ce qu'il en savait dans le monde réel, personne le n'avait jamais trouvé. Un cristal géant, une expédition. Elle était une aventurière, une vraie Lara Croft pensa t-il en s'imaginant sa douce compagne dans la peau de l'héroine de ses jeux vidéos. Il ne put s'empêcher d'ajouter avant qu'elle poursuive.

- Si tu le retrouves, je serais à tes côtés pour lui faire payer. La vengeance c'est ma spécialité très chère...

Il avait dit cela sur un ton neutre, sans intention de l'effrayer ou quoi que se soit mais il est vrai qu'il en connaissait un rayon. Lui-même ne pratiquait-il pas cet exercice bien que contre Aladdin cela lui soit désormais interdit au vue de sa promesse à Jessie. Cependant, son intelligence se mettait à profit pourdénicher des plans d'une grande complexité et d'une grande ingéniosité bien qu'il ne put pas toujours les mener à bout il devait bien l'avour, suffisait de voir l'affaire Jafar et Aladdin qui ne passait toujours pas bien que Iago en incombait désormais la faute autant à Aladdin qu'à son ancien maitre. Elle continua alors qu'il écoutait de nouveau la jolie blonde désormais sienne.

« POUR CE QUI EST DE CE MONDE. JE N'AI PAS TELLEMENT CHANGÉ ICI. QUELQUES TEMPS APRÈS NOTRE RENCONTRE, J'AI QUITTÉ LA POLICE. JE SUIS REDEVENUE UNE MERCENAIRE. J'AI MON ÉQUIPE. ON EST UNE DES MEILLEURES SUR LE MARCHÉ. JE DIRAIS MÊME QU'ON EST LA MEILLEURE. UN JOUR, JE T’EMMÈNERAI PEUT-ÊTRE DANS NOTRE Q.G, HISTOIRE QUE TU VOIS OÙ JE TRAVAILLE ET CE QU'ON FAIT. »

Elle était de nouveau une mercenaire ? Loin de l'effrayer, Iago trouvait cela exaltant. Elle n'était plus une simple policière, elle était un peu une hors la loi à l'image de leurs vies passées. Les chiens ne font donc pas des chats. Elle ne pouvait changer tout comme lui ne le pouvait pas totalement et cela ne le genait en aucune manière alors qu'elle aborda un sujet qu'il était bien curieux de connaitre, les réponses le concernant personnellement.

« POUR WOODY, ÇA S'EST FAIT PRESQUE NATURELLEMENT. APRÈS NOTRE SOIRÉE ARROSÉE CHEZ JUDAS ET LE RÊVE, J'AI PRIS CONSCIENCE QU'IL N'ÉTAIT PAS FAIT POUR MOI. ON COMMENÇAIT À S'ÉLOIGNER DE TOUTE FAÇON. ON SE VOYAIT PEU ET PUIS, IL NE S'EST JAMAIS VRAIMENT RIEN PASSÉ ENTRE NOUS. JE L'AI QUITTÉ QUELQUES TEMPS APRÈS. IL N'Y A RIEN DE PLUS À EN DIRE. C'ÉTAIT PEUT-ÊTRE UNE ERREUR. C'EST JUSTE QUE..ENFIN.. JE ME SUIS DIT QUE SAGE COMME IL ÉTAIT, JE N'ALLAIS PAS LE PERDRE. C'ÉTAIT UNE SORTE DE SÉCURITÉ. COMME TU AS PU LE CONSTATER, JE NE SUIS PAS TRÈS SENTIMENTALE. C'EST RARE QUE JE M'ATTACHE AUX GENS. ENFIN, JESSIE ET TOI ÊTES MES EXCEPTIONS. DISONS QUE QUAND TU N'AS PAS D'ATTACHES, TU NE SOUFFRES PAS, TU N'ES PAS RETENU, TU ES LIBRE. »

Iago tenta d'analyser les paroles au fur et à mesure. Il ne manqua pas de retenir qu'il ne s'était rien passé de concret visiblement entre eux et cela le fit sourire jusqu'aux oreilles. Ainsi donc le prude ancien jouet qu'était Woody n'avait pas pu posséder la belle. Cela lui faisait un plaisir non dissimulé de savoir qu'il serait le premier ainsi bien qu'il ne puisse pas dire que l'inverse soit réciproque si dans sa vie d'oiseau il avait été d'une innocence relative, ici il l'avait bien vite perdu et avec plusieurs jeunes femmes ou moins jeunes par la suite ce dont il n'était pas forcément fier en cet instant. Il s'attarda aussi sur la sécurité qu'elle disait avoir eut avec lui et la peur de souffrir. Elle avait voulut une vie rangée loin de sa vraie nature qui avait finit par reprendre le dessus. Il lui fallait un homme un vrai, un plus dangereux à son image comme lui avait besoin d'une femme d'action et de caractère capable de lui marcher dessus quand il en avait besoin. Puis elle continua sur une part de sa vie que le perroquet n'avait nullement envisagé.

« DANS NOTRE MONDE, J'AI ÉTÉ MARIÉE À UN MILITAIRE. IL S'APPELAIT CHRISTOPHER. JE L'AIMAIS, MAIS ÇA N'A PAS DURÉ LONGTEMPS. NOTRE MARIAGE A DURÉ TRÈS PEU DE TEMPS, UN AN...IL A DURÉ JUSQU'À SA MORT. ON EST TOUS LES DEUX PARTIS CHACUN DE NOTRE CÔTÉ POUR DES MISSIONS DIFFÉRENTES. IL N'EST JAMAIS RENTRÉ. IL A ÉTÉ PORTÉ DISPARU, LUI ET TOUTE SON ESCOUADE. ON A TOUS COMPRIT QU'ILS ÉTAIENT MORTS. C'EST COMME ÇA, C'EST LA VIE. »

Le perroquet ne trouva rien à dire et se contenta de saisir la main de la blonde et de la serrer dans la sienne. Il n'avait jamais pensé un seul instant qu'elle avait put être marié et qu'elle avait put connaitre la dure épreuve d'un dueil et du veuvage. Non, elle le surprenait encore. Il était agréablement surprit de voir qu'elle avait sut se reconstruire et devenir ce qu'elle était malgré cette dure épreuve de la vie mais qui avait surement dut la renforcer encore plus. Il serait là, il ne partirait pas, non il ne comptait pas la laisser vivre sans lui, il était égoiste sur ce point. Tous deux ainsi révélés, emplis de connaissances nouvelles continuèrent de parler tout en avançant dans le musée à la découverte de nouvelles curiosités quand Helga sembla sous le choc et l'entraina vers une nouvelle vitrine que le perroquet n'avait alors  jusque là pas remarqué.

« C'EST UN COLLIER ATLANTE ! IL VIENT DE NOTRE MONDE, J'EN SUIS SÛRE[...] JE SUIS FORMELLE, C'EST BELLE ET BIEN SA SIGNATURE ! »

Iago fronça les sourcils cherchant à comprendre. Qu'une part d'une vie antérieure présente dans un rêve soit réel était déjà une chose difficile à accepter mais de voir des élements du passé non réel de sa compagne en était une autre. Comment cela était-il possible ? Les actes ficitfs des uns et des autres en venant de ce monde avaient-ils prit une certaine forme de réalité ? La fiction et le monde réel pouvait-il se mélanger suite à leur arrivée ou cela était-il totalement indépendant prouvant ainsi que l'univers fictif n'était qu'une version parallèle de ce monde ou leur présence n'était que dans les films alors qu'autre part, dans un univers en parallèle c'était vrai ? Non trop de pensées et peu de réponses dans la tête de Iago qui cherchait à comprendre alors qu'elle se tourna vers lui.

« IAGO, QU'EST-CE QUE ÇA SIGNIFIE ? COMMENT DES CHOSES DE NOTRE MONDE PEUVENT-ELLES SE RETROUVER ICI ? QU'EST-CE QUI EST EN TRAIN DE SE PASSER ?»

- Je n'en ai pas la moindre idée et je ne sais pas si cela est une bonne chose ou non. Dans ce monde les prouesses que tu as accomplis avec ton équipe n'existe pas or nous avons la preuve d'une existence similaire. Ce peut-il que nous ne soyons pas seulement venus physiquement dans ce monde mais avec des souvenirs et des actes potentiellement devenues réels. Nous avons amenés nos exploits avec nous ou alors il s'agit d'une autre preuve de la complexité des différents mondes et des vies antérieures. Que nos actes, nos vies et nos âmes reproduisent les mêmes choses continuellement ou se retrouvent toujours et que nos actes marquant eux aussi nous suivent, dans ce monde comme dans un autre. Cela cherche t-il à nous prouver que tout ceci est bien réel. Crois tu...Penses tu qu'il existe quelque chose qui vienne de chez moi ? Ou alors ce musée abrite des élements de vie de chacun d'entre nous et pourraient alors devenir la clé de toute cette histoire ? Je pense que nous devrions effectuer des recherches...Enfin une fois que j'aurai décidé que tu peux faire autre chose qu'être dans mes bras ou à mes côtés. Les activités scolaires seront pour plus tard et je t' aiderai ma mercenaire...Finit-il par dire avant de l'embrasser de nouveau devant la vitrine reflet du passé d'une vie vécue et non vécue pourtant à la fois, réelle et non réelle de sa douce compagne, scellant ainsi leur destin devant une vitrine destinée, un comble !


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Lun 16 Juin 2014 - 14:06
Par le pouvoir d'un médaillon
C'était curieux comme un changement de monde pouvait à ce point changer les vies des voyageurs spatio-temporels. Plusieurs théories existaient sur le sujet, mais le couple d'anciens personnages de Disney en connaissait la pratique. Le changement de monde avait irrémédiablement changé leurs vies. Sans lui, Helga serait morte et Iago serait enfermé dans une lampe. Le changement de monde avait sauvé la vie de la mercenaire et pas seulement en lui évitant la mort. Il lui avait apporté une famille avec Jessie et aujourd'hui, c'était l'amour. Le changement de monde lui avait à nouveau apporté l'amour, en la personne d'Iago, un ancien perroquet. Jamais la mercenaire n'aurait cru cela possible, surtout pas avec un ancien animal. Enfin, quand on voit un cristal géant tournoyer au-dessus de sa tête, tout est possible. Il fallait seulement songer à la situation, ce qu'Helga n'avait pas envisagé pour Iago, du moins pas avant le rêve et sa discussion avec Jessie. Maintenant, elle ne voyait plus sa vie quel que soit le monde, sans son perroquet.

Helga ressentit un accès de rage en évoquant le passage de sa vie qui comprenait Rourke et ce qu'il lui aurait fait. La trahison, Helga ne la digérait toujours pas. Elle s'apaisa cependant en rencontrant le regard de son homme. Bien qu'elle ne faisait que rarement confiance aux gens, elle sentait qu'elle pouvait la donner à Iago, surtout qu'ils étaient maintenant en couple. D'ailleurs, son perroquet spécifia qu'il sera là à ses côtés le jour où elle le retrouverait. Il évoqua même le fait qu'il s'y connaissait en vengeance. Helga ne comprit pas totalement ce qu'il voulait dire. Certes, elle avait pu le remarquer chez Oogey, mais elle ignorait encore à quel point il l'était. Il ne l'avait pas spécifié lorsqu'il avait parlé de sa vie dans leur monde. Helga ne s'en formalisa pas et continua de répondre à ses questions, surtout qu'il avait parlé de façon neutre. Et puis, elle avait tout le temps d'apprendre à mieux connaître cet homme qui partageait désormais sa vie.

Helga acheva de répondre à toutes les questions d'Iago, en évoquant son défunt mari. C'était sa plus grande peur, perdre un être aimé, elle venait d'en prendre conscience. La mercenaire ne voulait en aucun perdre Iago. Ce dernier sembla le comprendre et lui prit la main. Cela la rassura quelque peu. Puis ensemble, ils marchèrent encore un peu dans le musée tout en parlant, jusqu'à ce qu'Helga remarqua une vitrine. Elle attira Iago à elle et lui désigna la vitrine en question, en lui expliquant les objets qu'elle contenait. La trentenaire lui exposa alors ses interrogations. Helga était choquée de cette découverte. Qu'est-ce ces objets de sa vie de l'Atlantide faisaient dans ce monde-ci ? Elle était perdue et bien qu'elle n'aimait pas le montrer, elle le laissait totalement paraître en présence d'Iago. D'ailleurs, il le comprit et commença à faire des suppositions.

« Je pencherai plutôt pour la thèse de vie antérieure et de complexité des différents mondes. Cela s'est produit, je sais que j'ai réellement été à Atlantide, je le sais. Et puis, nos films racontent notre vie passée, même s'ils n'expliquent pas tout. Mon film ne mentionne pas mon passé, juste un événement de ma vie, qui s'est produit avant le changement de monde, ce qui est pareil pour toi. Et puis, nous sommes réels. Enfin, on ne peut pas être du vulgaire personnage sorti de nulle part, ce n'est pas possible. Je ne vois qu'un changement de monde possible. Cela reste bizarre, je te l'accorde, mais pas aussi bizarre que de voir un cristal géant suspendu en l'air et tourner tout seul ! »


Helga se calma dans ses explications.

« Je pense qu'il doit y avoir quelque chose de ton monde ici, peut-être pas dans ce musée, mais oui, il doit sûrement y avoir quelque chose. Je ne sais pas non plus si c'est bon ou mauvais présage, si quelqu'un ou quelque chose se joue de nous, mais nous aurons le dernier mot sur toute cette histoire ! »


Helga refusait de se laisser berner et de n'être qu'un pion sur un échiquier. Elle voulait être une pièce maîtresse gagnant la partie contre un roi, qui prenait un malin plaisir à les torturer pour elle ne savait pas quel dessein.

« Comme tu dis, tous ces objets doivent être la clef de cette folle histoire ! Oui, tu as raison, nous devrions effectuer des rechercher, nous devrions commenc... »


Helga n'eut pas le temps de terminer qu'Iago lui coupa la parole en capturant ses lèvres. Pour qui se prenait-il pour lui couper la parole et décider de sa vie ? Enfin, c'est ce qu'une ancienne Helga aurait sûrement pensé, mais ce n'était plus d'actualité, plus depuis qu'elle l'avait fait entrer dans sa vie. La mercenaire avait besoin d'un homme comme Iago, qui sait ce qu'il veut, qui n'a pas peur d'oser et de se mesurer à elle. Ainsi, Helga se laissa faire et prolongea avec plaisir après cette douce surprise. Son dos heurta alors la vitrine et il se cambra pour épouser la glace de la vitrine. Ses mains vinrent se poser délicatement derrière le cou d'Iago et glissèrent jusqu'à sa nuque. Elle l'attira un peu plus à elle. Elle lui chuchota au creux de l'oreille :

« Je n'ai jamais été très douée pour les activités scolaires. »


Elle captura alors ses douces lèvres et approfondit leur baiser. Puis, à bout de souffle, elle se dégagea à contre-coeur. Elle posa sa main sur le torse de son homme et le repoussa doucement. Elle se redressa alors et s'avança de quelques pas à l'opposé de la vitrine.

« Ton offre tient toujours le perroquet ? Enfin..mon perroquet. »


Elle lui sourit, surprise elle-même de la rapidité du changement de situation. Helga surnommait toujours les personnes l'entourant, mais les surnoms étaient rarement affectifs. C'est pourtant ce qu'elle venait de réussir. Une chose est sûre, Iago était bel et bien son homme, celui qui lui correspondait le mieux dans ce monde, et dans les autres d'ailleurs. Elle lui reprit la main et ils commencèrent à explorer plus en profondeur le musée, à la recherche de potentiels autres objets relatif à leur monde ou à Iago. Helga voulait comprendre dans quelle galère ils étaient. Peut-être qu'en approfondissant les recherches, ils finiraient par comprendre comment ils étaient arrivés dans ce monde avec un changement d'apparence pour certains. Ils pourraient alors peut-être comprendre comment rentrer chez eux. Enfin, s'ils le voulaient. Ce n'était pas le cas d'Helga, surtout pas maintenant. Dès le départ, Helga n'avait pas voulu repartir et maintenant qu'elle avait Iago, il était hors de question qu'elle reparte dans son monde.

Au bout de plusieurs heures de recherche, ils durent se rendre à l'évidence, qu'il n'y avait rien d'autres les concernant de près ou du loin, relatif à leur ancien monde. Résignés, les deux amoureux retrouvés se dirigèrent vers la sortie, main dans la main. C'est alors qu'Iago eut envie d'immortaliser leur première sortie, le commencement de leur nouvelle vie à deux. Cela n'enchanta pas beaucoup Helga, qui finit par céder face aux arguments de son perroquet.

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Mer 18 Juin 2014 - 18:22

 ❝Par le pouvoir d'un médaillon❞
feat Helga



Iago et Helga n'avait aucunement prévu de se retrouver ici et pourtant le destin avait une nouvelle fois tenté de les réunir. Seulement, ils avaient finalement arrêtés de lutter, décidant que cette fois était la bonne. Helga avait finit par lâcher ce qu'elle avait sur le coeur et Iago avait enfin pu livrer aussi ses sentiments. Ils s'aimaient, se désiraient et personne n'aurait pu en douter. Iago n'en revenait pas qu'elle soit enfin sienne, oui, que la blonde sulfureuse qui l'attirait tellement et qui hantait ses rêves soit sienne. De plus, elle était bien plus que cela, visiblement ils avaient déjà été ensemble dans une autre vie et pour lui ce n'était pas rien. Il croyait aux légendes et aux contes de bonnes femmes, lui qui avait été le perroquet d'un homme de pouvoir capable d'ensorceler avec une canne et qui avait convoité les pouvoirs d'un génie. Qui était-il pour juger du bizarre d'une situation ou d'une autre ? Iago préférait se concentrer sur elle et sur sa chance, sur l'instant présent et le bonheur d'être avec la dame de ses pensées. Cependant, au delà de tout ceci, après l'aveu de sentiments, ils avaient découverts une partie du passé de la belle dans une vitrine ce qui tendait à rendre les choses encore plus réelles une fois de plus. Il avait tenté une explication quand elle lui avait demandé ce qu'il pensait de tout ça, de la présence d'un tel objet ici. Ensuite, tout naturellement, elle donna son ressentit face aux réponses du perroquet.

« JE PENCHERAI PLUTÔT POUR LA THÈSE DE VIE ANTÉRIEURE ET DE COMPLEXITÉ DES DIFFÉRENTS MONDES [...] CELA RESTE BIZARRE, JE TE L'ACCORDE, MAIS PAS AUSSI BIZARRE QUE DE VOIR UN CRISTAL GÉANT SUSPENDU EN L'AIR ET TOURNER TOUT SEUL ! »

- J'ai été le compagnon d'un homme devenu sorcier puis génie par la force d'une lampe magique, qui-suis-je pour juger de la bizarrerie et du surnaturel d'une situation ?

Il haussa donc les épaules laissant sa jolie blonde réfléchir à tout ça. Il ne cherchait pas à la perturber dans ses réflexions, lui même à la recherche de réponse. Il suggéra que quelque chose le liant lui-même à sa vie se trouvait peut-être ici et elle enchaina à son tour.

« JE PENSE QU'IL DOIT Y AVOIR QUELQUE CHOSE DE TON MONDE ICI, PEUT-ÊTRE PAS DANS CE MUSÉE, MAIS OUI, IL DOIT SÛREMENT Y AVOIR QUELQUE CHOSE. JE NE SAIS PAS NON PLUS SI C'EST BON OU MAUVAIS PRÉSAGE, SI QUELQU'UN OU QUELQUE CHOSE SE JOUE DE NOUS, MAIS NOUS AURONS LE DERNIER MOT SUR TOUTE CETTE HISTOIRE ! ... COMME TU DIS, TOUS CES OBJETS DOIVENT ÊTRE LA CLEF DE CETTE FOLLE HISTOIRE ! OUI, TU AS RAISON, NOUS DEVRIONS EFFECTUER DES RECHERCHER, NOUS DEVRIONS COMMENC... »

Il la coupa alors qu'elle terminait pour l'embrasser, trop tenter par ses lèvres mais aussi pour la destresser. Au fond, que cela pouvait-il bien faire, ils étaient ici et ensemble, qu'importait le reste non ? Iago n'avait aucune envie de retourer à Agrabah et redevenir un perroquet insignifiant bloqué dans une lampe et sa douce compagne ne voulait pas rentrer et mourir bien qu'elle soit désormais au courant de ce qui allait lui arriver. Non, il ne voulait plus penser, plus réfléchir, juste profiter d'elle avant de devoir en être séparé. Elle serait son oxygène, son phare désormais et être loin d'elle lui parraissait une torture maintenant qu'il pouvait toucher sa peau et son corps. Il avait proposé les recherches pour lui faire plaisir mais il voulait surtout profiter du temps avec elle. Il ne la vit pas broncher, bien au contraire après son interruption.

« JE N'AI JAMAIS ÉTÉ TRÈS DOUÉE POUR LES ACTIVITÉS SCOLAIRES.... TON OFFRE TIENT TOUJOURS LE PERROQUET ? ENFIN..MON PERROQUET. »

- Bien sûr....Ma mercenaire...

Il ne put s'empêcher de lui sourire et la laissa donc le guider dans le musée. Il aurait préféré profiter de sa présence mais si elle y tenait tellement après tout. Ils cherchèrent des heures durant, passant tout en revue sans omettre quoi que se soit mais ils durent se rendre à l'évidence. Rien d'autre ne se trouvait ici. Ils n'avaient donc pas plus d'élements pour le moment, ils allaient peut-être devoir aller à la grande bibliothèque un de ces jours. Ils sortirent du musée main dans la main et Iago décida alors de proposer quelque chose à sa nouvelle compagne.

- Accpeterais-tu qu'on fasse une photo ? J'aimerais bien avoir une image de nous ou plutôt de toi sur mon téléphone histoire d'être bien sûr que tout ceci soit réel.

Il l'embrassa de nouveau, ne s'en lassant pas avant de se positionner avec sa compagne devant l'écran et grâce à son téléphone ultra moderne qui avait nécessité des heures de compréhension par un collègue, il put prendre une belle photo de leurs deux têtes côte à côte. Arriva alors pour eux le moment de se séparer. Ils échangèrent leurs numéros de téléphone et Iago promit d'appeler dès le soir même sa belle. Il ne voulait plus jamais en être séparé et espérait qu'ils se reverraient dès le lendemain...


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FIN
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