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« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin
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Lun 14 Avr 2014 - 1:26


« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible,
et cependant, dès que je m'oublie, je me comporte comme si elle était un événement capital, indispensable à la marche et à l'équilibre du monde. » Jessie A. Davis & Aladdin A. Davis ♥

Le souffle court, le coeur qui bat à tout rompre. Cognant si fort contre sa poitrine qu'elle le sentait jusque dans ses oreilles. Tous ses sens brouillés, elle peinait à se rendre à son véhicule. L'envie de se pencher par en avant et de se tenir le ventre à deux mains la tenaillait, mais elle résistait, s'arquant vers l'arrière, ses yeux émeraudes vitreux tournés vers le ciel. Peu accoutumée à cette nouvelle demeure, la jeune femme faillit dégringoler les marches et consentit à suivre sa conscience et son instinct de survie qui lui dictaient tous deux de regarder où elle mettait les pieds, pour l'amour de Dieu et du bébé qui pointait enfin le bout de son nez. Il était difficile de ne pas remarquer les rondeurs de la poupée qui avait souffert de sa situation depuis le dernier mois entamé. Victime de nouvelles nausées, plus fortes et plus fréquentes, ainsi que de migraines et de maux de dos, sans compter les rages de manger à toute heure et tout moment de la journée, Jessie avait su passer au travers ces neuf mois de grossesse sans causer trop de ravages dans la maison, sans causer trop de dommages à son enveloppe corporelle si importante soit elle pour le processus de don de vie. Outre des coupures, des petits bleus, pas de cassures ni de blessures compromettantes pour la vie de la petite Amani, ce qui était un exploit, qui semblait plus que pressée de voir le jour.

La jolie rousse avait perdu ses eaux alors qu'elle était entrain de faire la lessive. Penchée devant la laveuse pour sortir les vêtements et les transférer dans la sécheuse, elle avait senti le liquide lui couler le long de la jambe. Croyant encore à une de ses fuites qui lui arrivaient de temps en temps lorsque la petite était positionnée de façon à compresser sa vessie, la jeune femme se contenta de prendre un chandail quelconque et d'essuyer avant de le remettre dans un panier pour le relaver, c'est tout naturel. Mais la douleur qui suivit n'était pas en lien avec ce qu'elle croyait. Des contractions de fortes contenance lui striaient l'abdomen jusqu'à lui arracher plusieurs gémissements. Naturellement, il fallait qu'Aladdin soit sorti faire des courses, et ce n'était pas les chiens qui allaient pouvoir l'aider à se traîner jusqu'à la voiture. Grimaçant, compressant son ventre d'une main, la jeune femme, craignant de perdre son bébé en chemin, empoigna au vol une serviette avant de se diriger vers l'extérieur.

Après avoir frôlé la catastrophe en descendant les quelques marches qui reliaient le perron au petit coin pavé de leur terrain où la voiture était garée, la rouquine s'y glissa tant bien que mal, en respirant bruyamment, comme elle l'avait vu dans un film récemment. Assise du côté conducteur, la jeune femme écarta ses jambes. Sa petite robe malgré le temps frais, elle avait des variations de température corporelle si extrémistes qu'il lui arrivait de porter son manteau pour faire la cuisine, qu'elle portait était mouillée à l'arrière, mais elle ne s'en importuna pas. Elle ne voulait pas que sa fille sorte avant d'être à l'Hôpital. Elle fourra la serviette sous sa jupe, et la tint bien serrée avec ses cuisses, répétant à sa fille en silence qu'il fallait patienter encore. Vertu qu'elle n'avait pas, la patience, mais qu'elle se promit à cet instant de lui inculquer au plus tôt.

Elle mit le contact, recula, fonça dans la poubelle qu'elle avait elle-même mise là ce matin, n'en fit pas de drame, et parti sur les routes en hurlant du Céline Dion pour l'aider à changer ses idées. Pleurant à chaudes larmes, elle pensa soudain, à un feu rouge, après avoir freiné tout le long du chemin au rythme des contractions et pour aucune raison, à appeler son fiancé qui devait être mis au courant de où elle allait. Jessie brûla le feu rouge, trop pressée et trop distraite pour remarquer la circulation assez dense, bien que cela faisait un moment qu'elle habitait la ville, et alla se garer dans un stationnement d'un petit dépanneur sous les regards ahuris des piétons qui sur ce virage, n'ont pas eu la priorité. Ignorant les sirènes de police qui venait de trancher la redondance des bruits de pneus, de freins et de klaxons, elle composa le numéro du jeune homme qui devait sûrement être sur le chemin de leur maison. Gémissant de douleur et d'impatience, elle sursauta lorsqu'une ombre vint cogner à sa fenêtre. Sans décoller le cellulaire de son oreille, elle laissa glisser sa vitre de portière, le regard effaré devant cet officier de police qui se penchait au-dessus d'elle. « Le feu n'est pas assez visible pour que vous puissiez voir qu'il était rouge ? » Le sarcasme, à ce moment, elle lui aurait bien fait manger.

« Écoutez, je suis entrain d'accoucher là, il faut que je vous fasse un dessin ? » lança-t-elle au contrôleur routier, rembrunit par sa remarque. « Al' ? Aladdin ? Tu m'entends ? » Signal perdu. Il avait raccroché !

La demoiselle reporta alors son attention sur le policier qui avait laissé son regard glissé sur le bout de serviette qui dépassait de sous sa jupe. Les yeux marqués par des points d'interrogation croisèrent le regard de feu de la poupée qui secoua sa chevelure rousse, décollant quelques mèches de son front en sueur.

« Est-ce qu'il me faut un billet du médecin pour pouvoir partir ou non ? Parce que c'est justement lui que je vais voir ! » grogna-t-elle entre ses dents serrés, fermant les yeux sous l'effet d'une nouvelle contraction. Bredouillant quelques mots d'excuses, il se dirigea à sa voiture, confus, après lui avoir affirmé qu'il allait l'escorter. Heureuse de ce geste, la jeune femme le suivit, malgré cette pression qu'elle avait dans le bas du tronc. On aurait dit qu'un train lui roulait sur le corps à la vitesse d'une tortue, pour être certaine qu'elle sente bien chaque tour de roue. Ses pensées outrepassaient la route qui défilait sous ses yeux. Elle se voyait déjà avec son bébé dans les bras. Cette image tira un sourire à ces lèvres crispées sous la souffrance du travail. Il fut aussi bref que son attente à son arrivée. Aussi descendue de son véhicule, le policier arriva accompagné de deux infirmiers ainsi que d'une civière sur laquelle la jeune mère prit place avec grand plaisir. Elle serra ses cuisses lorsque l'un d'eux voulu retirer la serviette avec la même expression que le policier. Jessie déposa une main faible et tremblante sur le poignet du jeune homme qui regardait sa collègue en rigolant.« Non... elle va... elle doit... il faut attendre son père. Il faut la retenir ! »glissa-t-elle entre quelques cris de douleurs. Il lui semblait que plus elle roulait en direction de la salle réservée aux accouchements, plus le mal s'intensifiait. Pourvu que tout se passe bien. Pourvu qu'elles s'en tirent toutes les deux. En santé.

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Lun 14 Avr 2014 - 20:07

Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible

Aladdin A. Davis & Jessie A. Davis



Dès que le soleil avait pointé son nez, Jessie s'était levée et mise à faire des tâches ménagères comme à son habitude. Une vraie petite tornade! Ce n'était pas étonnant qu'Helga la nomme de cette façon vu son énergie qu'elle avait à revendre. Pour sa part, Al' la trouvait étourdissant quand elle s'y mettait et était loin d'aimer cela surtout avec son ventre qui ne cessait pas de gonfler plus les mois de grossesse passaient. Il lui répétait de se calmer, de regarder la télévision au lit et qu'il s'occuperait de leur nouvelle maison, mais c'était bien sûr des paroles qui ne servaient à rien puisque au final, Jessie se levait toujours pour aller promener Dexter et Molly ou encore pour faire l'époussetage de la maison entière. Si le jeune homme ne l'arrêtait pas, il était pratiquement sûr qu'elle irait jusque dans la cours pour épousseter les roches qui s'y trouvait. Exagération? Aladdin en doutait presque. Voyant ces tentatives pour la calmer infructueuses,  le jeune prince d'Agrabah préféra tout simplement partir faire des courses. Là au moins il ne serait pas responsable de ses efforts puisqu'il ne serait pas là pour lui dire d'arrêter.

Il ne prit aucunement le temps de se doucher et se limita à se faire une queue de cheval basse et il prit les premiers vêtements qu'il y avait dans le panier à linge qui étaient un jean kaki et un chandail blanc qu'il avait porté la veille. Il n'aurait sans doute pas dû faire cela, peut-être était-ce à cause de lui, mais Jessie se mit à faire la lessive quelques temps après qu'il l'aille embrassé et qu'il aille fermé la porte d'entrée derrière lui pour se rendre au centre-ville de New-York. Le jeune homme avait tout fait pour prendre le plus de temps possible pour faire les courses. Il avait passé dans chaque boutique pour trouver les produits qu'il cherchait et ça au prix le plus bas possible. Habituellement l'Arabe n'était pas du genre à prendre son temps et à la limite il serait acceptable de dire qu'il faisait tout rapidement pour s'en débarrasser le plus vite possible, mais là... Il finit par s'arrêter dans une boutique de vêtements pour bébé. Vous savez tout comme moi que les futurs parents s'y accroche toujours les pieds pendant des éternités, eh bien, Al' ne faisait aucunement l’exception!

Il regardait les petites robes fleurit, les petits pyjamas à têtes de girafes et les petites bavettes qui devaient être plus grande que la paume de sa main. Il avait hâte de voir Amani. Il ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi elle allait pouvoir ressembler. Allait-elle ressembler plus à lui ou alors à Jessie? Il souriait déjà à l'idée d'avoir une jolie petite rousse qui allait courir partout dans leur maison et qui allait sans cesse demander où est tonton Timon. Peut-être allait-elle avoir la couleur de sa peau? Une petite Arabe aux yeux noisette et aux cheveux ondulés? Il avait particulièrement hâte de voir a petite frimousse et plus le temps de l'accouchement approchait et plus le jeune homme se sentait confiant. Il avait bien sûr eu, un époque où Al' faisait des crises de panique à l'idée d'être père alors qu'il n'avait eu aucun modèle paternel durant toute sa vie, mais sa fiancée réussit peu à peu à le rendre plus confiant, sans parler qu'il y avait pire que lui.

Il n'avait qu'à prendre Timon comme exemple pour se sentir rapidement mieux. Le pauvre ne savait pas que faire de sa vie. Évidement, il avait un boulot, un appartement (même s'il tombait en ruine et qu'Aladdin n'allait jamais y mettre les pieds avec Amani), mais l'ancien suricate n'était même pas au courant de ce qu'était l'amour. Aucun futur ne lui était disponible dans ce sens et son ami trouvait cela terrible. Comment pouvait-on souhaiter finir seul..? Jamais Al' ne l'avait voulut. Il avait toujours espéré être aimé et il ne comprenait pas comment le blond, un homme de quarante ans, ne pouvait pas être paniqué à l'idée de finir sa vie complètement seul.

Alors qu'Aladdin avait une jolie petite robe rose d'été dans les mains, son téléphone portable sonna et se fut après quelques sonneries qu'il finit par le trouver dans l'une de ses multiples poches de manteau d'hiver. Il sourit en voyant le numéro de la rouquine s'afficher et il décrocha pour ne lui laisser aucune chance de parole et il se mit à parler de la robe qu'il avait actuellement dans les mains.

« Jessie! J'ai trouvé une superb- »

Il s'arrêta net. Jessie ne l'écoutait pas. Non seulement elle ne l'écoutait pas, mais en plus elle devait parler avec quelqu'un d'autre. À moins qu'elle le vouvoyait désormais..? Mais c'était sans doute improbable. Le cœur du jeune homme s'arrêta de battre et il sentit soudainement une angoisse grandissante. Il raccrocha immédiatement et il remit rapidement la robe dans une rangée au hasard du mur et il courra jusqu'à l'hôpital où Jessie faisait son suivit habituelle. Il allait être papa. D'ici quelques heures ou d'ici même quelques minutes, il allait être papa! Il courrait à toute jambe, le plus vite qu'il pouvait, car de toute façon cela allait être plus rapide qu'un autobus ou le métro qui s'arrêtait à tout les trente secondes puis il finit par arriver en panique à l'hôpital.

Il se dirigea directement à l’accueil pour demander où se trouvait sa fiancée, mais la réceptionniste lui posait de nombreuses questions : Depuis quand, pourquoi, son âge, si c'est urgent ou non. Elle parlait d'une lenteur extrême pour le jeune homme qui angoissait de ne pas savoir ce qu'il était en train de se passer et si seulement Jessie était dans la salle d'accouchement ou si elle devait attendre encore un peu. Après quelques minutes interminables, le jeune homme sut qu'elle se trouvait déjà dans la salle d'accouchement, mais la secrétaire ne voulut pas lui donner davantage d'information puisqu'il n'était pas dans la famille. Elle rigolait? Non seulement il était dans la famille de Jessie et du futur bébé, mais en plus il était le père! Il le fit savoir à la réceptionniste d'un ton irrité et elle lui indiqua le numéro de chambre où se trouvait sa fiancée. Al' ne perdit pas une seule seconde et il s'élança vers la salle sans même dire un merci à l'inconnue. De toute façon, elle n'en méritait pas.

Après quelques minutes de recherche, il finit par tomber sur un couloir dans l'aile du l'hôpital consacré aux naissances et aux femmes nouvellement maman. Le jeune homme ayant été si secoué par le coup de téléphone de Jessie qu'il eut bien du mal à se souvenir des derniers numéros de la salle, mais un cri familier se fit entendre au fond du corridor et il s'y dirigea d'un pas rapide pour se rendre compte qu'une femme était bel et bien en train d'accouchée. Il hésita quelques instants avant d'y entrer, mais la filière brune qui se trouvait près de l'entrée était marqué au marqueur noir avec le prénom et nom de famille de sa fiancée. C'était la bonne pièce. Il pénétra donc un peu plus dans la pièce jusqu'à ce qu'une infirmière lui dit qu'il n'avait pas le droit de se trouver là. D'accord... Les gens avaient clairement quelque chose contre lui, c'était pas possible..! Il prit une grande respiration puis expulsa tout son air pour se calmer.

« Je suis le père de l'enfant et je veux être avec Jessie lorsqu'elle accouchera.

Mademoiselle, est-ce que c'est bien le père? »

C'était quoi cette connerie? Sans déconné? Le docteur finit par intervenir en lui disant que c'était lui, sachant que Jessie n'était peut-être pas dans la meilleure posture pour répondre aux questions de l'infirmière. Al' remercia le médecin qu'il avait déjà vu à quelques reprises durant les échographies puis il alla rejoindre la jeune mère.

« Tout va bien Jessie, je suis là désormais. »

Al' n'avait pas appeler Helga, la sœur de cœur de Jessie, ou même Timon, l'un de ses meilleurs amis, qui allaient tout les deux être les parrains de la petite Amani. Il n'avait pensé qu'à sa fiancée qui souffrait le martyr à ce moment précis et qui désirait sans doute seulement que tout ça arrête.

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Mar 15 Avr 2014 - 23:21


« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible,
et cependant, dès que je m'oublie, je me comporte comme si elle était un événement capital,
indispensable à la marche et à l'équilibre du monde. » Jessie A. Davis & Aladdin A. Davis ♥

L'amour. C'est fou ce qu'un sentiment peut engendrer. Être la source de tant de gestes, d'actions, d'événements. C'est si lourd de conséquences, un sentiment. D'une façon ou d'une autre, il est incontrôlable, sinon il n'existerait pas. Il va, il vient, il reste. Dans le cas présent, la demoiselle était amoureuse. Pourtant, elle ne reconnut pas celui qui avait changé sa vie alors qu'il entrait dans la salle d'accouchement totalement effaré et anxieux. Elle restait allongée, ses yeux vert émeraude rivés vers le plafond, un mal lui brûlant tout le tronc. Le blanc monotone de cet endroit qu'elle détestait à l'ordinaire la rassurait aujourd'hui alors qu'elle était là pour y donner la vie non pas sans douleur, le pourquoi elle en déduit qu'il fallait qu'elle soit dans cette pièce qui peu à peu commençait à se remplir de monde. Les sens embrouillés, elle ne les entendait pas. Elle n'entendait que le sang battre à sa tempe et ne voyait sans rien voir que les néons qui illuminaient clairement la scène d'horreur, qui finissait bien.

Un conte de fée. Certains ne croient pas en la magie. D'autres y sont nés. Jessie la goûtait et avait à ce moment, alors qu'une terrible contraction lui arrachait un cri de douleur et de stupeur, se redressant vivement pour faire face à un homme ganté et masqué penché devant ses jambes écartées, l'idée de créer un peu de cette magie de ce monde qui n'était pas le sien et qui en manquait cruellement. Ce n'est que lorsque son regard s'égara, qu'elle remarqua la présence d'Aladdin. D'un coup, l'absence substantielle de la jeune femme se dissipa. La future mère fronça les sourcils et se mit à pousser au même moment où le docteur lui indiquait de le faire avec lui, de l'aider, de respirer et de rester concentrée. Un chausson avec ça ? Il avait l'air de si connaître peut-être pouvait-il prendre sa place et prendre la relève ? Sans réfléchir, la jolie rousse laissa sa paume de main s'abattre contre la joue du professionnel, qui ne réagit pas, tellement la claque avait été de faible envergure. Il lui décocha un sourire, comme pour lui pardonner et lui faire comprendre qu'il était temps de si mettre. Malgré sa rage, sa peine, sa souffrance la demoiselle eut un frisson de réconfort alors qu'elle sentit Aladdin se glisser à ses côtés. Ce n'est qu'alors qu'elle réalisa le bonheur à portée de la main, l'amour d'une famille comblée et tout ce qui venait avec. Les sourires édentés, les nuits entrecoupées, les pleurs, les caprices, les maladies...Était-il trop tard pour décommander ?

C'est une blague. Don't panic. De toute façon, le médecin l'informa dans une grande expression qu'il voyait presque toute la tête. Jusqu'à ce moment tout allait bien. La rouquine poussait, respirait, souffrait un mal intense. Un énième effort. Le médecin l'encourageait, les infirmières encourageaient Aladdin. Soudainement, un fou rire s'empara de la poupée qui n'en finissait plus de sentir son corps déchiré et tiraillé. « De la mousse... j'aurais accouché de la mousse... ou du plastique... je vais avoir... un vrai bébé... pour jouer... » Elle riait, pleurait, suait. Ses longs cheveux collaient à ses joues et à son front couvert de cette sueur causée par l'effort d'une donneuse de vie. Elle agrippait de ses doigts frêles ceux du jeune homme à les lui casser. Si par malheur elle réussissait, il était au bon endroit. Il ne pourrait pas lui tenir rancune de ne pas choisir son moment. Alors qu'elle étouffait son dernier hoquet, rigolant encore doucement pour une raison qui lui était inconnue et qu'elle attribuait à la fatigue pour la cause et la nervosité d'être enfin maman, capacité qu'elle ne se connaissait pas et qui tout d'un coup l'effrayait, le docteur posa une main sur son genou et le déplia doucement. Cordon coupé, bébé enveloppé, maman épuisée. « Je peux la voir ? »souffla-t-elle doucement, tendant les bras vers l'avant pour réceptionner dans ses bras ce qu'elle avait porté dans son ventre pendant 9 mois. Elle était splendide à ses yeux de mère, une petite perle à qui elle ne laissera jamais rien arriver.

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Mar 22 Avr 2014 - 19:04

Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible

Aladdin A. Davis & Jessie A. Davis



Le teint clair de Jessie avait changé pour une couleur qui ressemblait à celle d'une tomate. Ses longs cheveux roux étaient trempés par la sueur et lui collait au visage, mais jamais la futur mère n'avait autant rayonnée aux yeux de l'Arabe qui avait fait des pieds et des mains pour arriver à temps pour voir  la petite Amani venir au monde. Il avait tellement hâte de voir la petite créature qu'il allait aimer plus que tout au monde, mais craignait tout de même de devenir père et ça, plus que jamais auparavant, car c'était sur le point d'arriver. Les longues nuits sans sommeil allaient bientôt se succédé et les disputes de couple se créer. Le jeune homme s'était bien renseigné sur l'arrivé d'un bébé dans un couple et il avait été effrayé en voyant qu'il y avait une majorité de rupture après la première année. Il ne voulait pas que ça soit le cas avec son couple! Il était trop amoureux pour cela, trop bien avec la rousse. Il tentait bien de se rassurer en se répétant qu'ils étaient des Disney et que la magie était plus puissante à cause de cela, mais cette argument perdit rapidement son réconfort quand il réalisa qu'il avait déjà laissé Jasmine pour une autre et que ce n'était donc pas impossible à refaire.

Le médecin répétait à plusieurs reprise à l'ancienne poupée de pousser, de respirer profondément et de se concentrer. Al' se contentait de l'écouter tout en se demandant si Jessie pouvait faire cela avec la douleur épouvantable qu'elle devait ressentir. Probablement pas puisqu'elle gifla l'homme qui se contenta de sourire. Woah?! Mais qu'est-ce qui lui avait prit de frapper le médecin?!  Il lui prit rapidement la main et il s'excusa maladroitement au professionnel. Il garda fermement la main de la rousse dans la sienne au cas où elle décidait de frapper quelqu'un d'autre, mais rapidement, les rôles furent inversés et il sentit alors les os de sa main se faire broyer. Jamais auparavant Jessie ne s'était montrée aussi forte, sans doute à cause de l'adrénaline qui passait dans tout son corps et qui lui donnait alors une force surhumaine.

Jessie avait finit par prendre la parole pour faire autre chose que de hurler de douleur et elle s'était mise alors à pleurer de bonheur. Aladdin ne prit pas beaucoup plus de temps qu'elle pour réaliser que c'était vrai. Il se mit soudainement à imiter sa fiancée, mais essuya les quelques larmes qui lui coulait sur les joues.  Il sentit finalement ses doigts se libérer de l'emprise de la rousse qui était épuisée et qui réclamait son petit ange qui pleurait d'être sortit d'un endroit chaud et confortable. Le médecin la lui tendit doucement et l'Arabe hésita toutefois quelques instants avant de se pencher au-dessus du lit pour voir sa fille. Ça y était il était papa. Il était trop tard pour retourner en arrière. Il finit par s'approcher de sa fiancée qu'il embrassa et qu'il félicita avant de détourner le regard vers le nouveau-né. Il écarta légèrement la couverture rose qui cachait le petit visage puis il sourit. Elle était magnifique. Ses petits yeux encore fermés et ses petites lèvres rosés où de petites bulles de salives apparaissaient, faisaient sourire le jeune homme. Elle avait le teint de son père, ainsi que quelques petits cheveux noirs. Elle était parfaite, mais il ne pouvait se demander à quoi pouvait ressembler ses yeux, mais pour cela, il devait attendre, elle s'était déjà endormie.

« Tu es magnifique, ma chérie. »

Al' glissa lentement son index sur la joue de sa fille puis se recula lorsqu'une infirmière prit le bébé en disant que la mère devait désormais se reposer et qu'elle allait l'apporter à la pouponnière où des infirmières s'en occuperaient en attendant. Al' hocha la tête et regarda l’infirmière quitter la pièce d'un regard craintif. Il avait peur, mais après tout, elle savait ce qu'elle faisait.

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Mer 23 Avr 2014 - 20:53


« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible,
et cependant, dès que je m'oublie, je me comporte comme si elle était un événement capital,
indispensable à la marche et à l'équilibre du monde. » Jessie A. Davis & Aladdin A. Davis ♥

La jeune femme ferma les yeux. Elle le sentait. C'était presque fini. Dans quelques secondes, elle pourrait poser son regard sur ce qu'elle avait tenté de voir au travers de sa propre peau. Aujourd'hui c'était le grand jour. Le jour de la naissance de sa fille, de l'agrandissement de sa famille. En parlant d'agrandissement, la rouquine poussa un dernier cri, poussa son son dernier effort, poussa la souffrance à son apogée. Le bébé fut extirpée de ses entrailles, atterrissant dans les mains gantées du médecin qui s'occupa de couper le cordon ombilical, après que le père est gentiment refusé de procéder, avec un air de dégoût et de nervosité qu'il tentait tant bien que mal de cacher. Le professionnel opéra donc vite fait bien fait, sans tenir rigueur du pauvre père à la mine douteuse. Lui, continuait d'afficher ce ridicule sourire avant d'envelopper la petite dans un carré de tissu rose et de la remettre dans les bras de la demoiselle. Jessie soupira de bonheur. C'était impossible à décrire comme sensation. Une union, un déchirement, un départ, ... Elle représentait tellement pour elle. Pour eux. Enfin, Jessie ne voulait pas parler pour Aladdin. Il était bien capable tout seul, et puis, que savait-elle de ce qui pouvait se passer dans cette tête qui avait affiché un air plus que tourmenté dans les derniers jours. La rouquine avait presque eu l'impression qu'il la fuyait. D'accord, elle n'avait pas été des plus vivables ces derniers temps. Les hormones ? Belle excuse. «  Amani... Dis bonjour, ou bonsoir, je sais pas trop quelle heure il est, à ton papa... » La poupée esquissa un sourire chaleureux, maternel. Elle leva la tête, et regarda Aladdin de ses yeux plus scintillants que les émeraudes qu'ils rappelaient. Elle répondit doucement au baiser que le jeune homme lui adressa. Il la félicita. « Oh tu sais, je ne l'ai pas fait toute seule ! Si j'ai bien compris ? »souffla-t-elle doucement, adressant un joyeux clin d'oeil à son fiancé qui ne l'écoutait déjà plus. Elle ria silencieusement. La rouquine était persuadée qu'il se laisserait prendre au rôle de père bien plus vite et mieux qu'il ne pourrait s'imaginer. Elle l'avait senti. Experte en matière d'enfant, en tant qu'ancien jouet, la jolie rousse avait senti qu'il ferait un bon père. « Tu es magnifique, ma chérie. » La jeune femme se mordit la lèvre en riant encore une fois. Elle avait cru qu'il lui parlait, mais il s'adressait en fait à leur fille. Et ça lui faisait plaisir. Encore plus d'amour dans leur famille. ♥

« Tu veux la prendre ? » demanda-t-elle, soulevant doucement ce poids plume qui reposait dans ses bras. Contre toutes attentes, ce ne fut pas le jeune homme qui prit la petite, mais une jeune femme en uniforme. La rouquine ne protesta pas, trop abasourdie par cette impudente qui quittait la pièce sans rien dire, suivit des deux autres. Le médecin lui, lavait ses mains, le dos tourné à ce spectacle horrible. On lui volait son bébé ! Oui, c'était un superbe bébé, mais elles n'avaient qu'en s'en faire un elle-même si elle en voulait tant un ! Et pourquoi partir sans rien dire ? « AU VOLEUR ! » lança-t-elle, dans un cri désespéré, pointant du doigt vers la porte restée ouverte. Elle se retourna et regarda, enragée, le docteur qui s'était à peine remué. « Vous êtes sourd ou juste... ARGH !!! » Elle se redressa et jeta ses jambes dans le vide, encore molles et ankylosées par l'effort demandé, à l'aide de ses mains, elle prit ensuite appui sur le lit et sauta sur ses pieds. D'abord chancelante, du à la fatigue et l'effort considérable qu'elle venait de fournir, la poupée se ressaisit bien vite. Non pas embêtée par le mal qui lui tiraillait l'entrejambe à chaque pas, elle partit tout de même d'un pas ferme et furieux à la suite du petit essaim d'infirmières à qui elle comptait bien récupérer son bébé. « Madame, je ne crois pas que ce soit... RATTRAPEZ-LÀ VITE ! » Elle était déjà loin dans le couloir qui donnait sur la chambre d'accouchement dans laquelle elle avait séjourné. Le médecin, après avoir lâché son cri bien trop tard, c'était élancé à la porte. Il expliqua à deux jeunes hommes en pareil habit que celles qui étaient les cibles de la rouquine, que la nouvelle maman avant perdu une grande quantité de sang, qu'elle avait une bonne déchirure et qu'elle ne devait pas bouger à moins d'aggraver son cas. Aussitôt, les trois représentants de la médecine et de la santé s'élancèrent sur ces traces. Ce qu'ils ne savaient et ce à quoi ils ne s'attendaient probablement pas, c'était la furie que pouvait être Jessie en pareilles occasions. À peine cinq minutes avait-elle mis au monde son enfant qu'elle devait en être séparée ? Faut pas rêver.

La jeune femme ouvrait des portes à la volée, tombant plus souvent sur des placards et des armoires de rangement que sur trois infirmières. Les quelques chaises qu'elle croisait étaient bousculées, mises en travers du chemin de ceux qui essayeraient de l'arrêter. Il était difficile de croire qu'une nouvelle maman, épuisée après des heures de travail, dont les parties génitales avaient été endommagées durant l'effort, marquant le bas de son vêtement d'Hôpital avec le sang qui en coulait, tout comme sa jambe, et qui l'obligeaient à se déplacer de manière très peu orthodoxe, c'est-à-dire les jambes plus éloignées l'une de l'autre, déposant ses pieds vers l'extérieur à chaque fois pour ne pas souffrir du frottement de la plaie, puisse se déplacer si rapidement. Elle secouait des civières, vides bien sûr elle n'était pas folle au point de blesser des gens déjà blessés, bousculaient, poussaient des employés, qui ne réagissaient pas tout de suite. Pour compléter ce tableau plus qu'incongru, elle pleurait à chaudes larmes. Ce n'est que lorsqu'elle aperçut les trois infirmières que ses forces l'abandonnèrent. Dans une salle, la porte ouverte, Amani était au centre, sur une petite table, toujours emmitouflée dans sa petite serviette rose. Les jeunes femmes avaient l'air de procéder à des tests de routine. Alors qu'elle s'approchait plus calmement, pour regarder par la fenêtre de la salle d'examen. Lentement, elle passa une main dans ses cheveux roux ébouriffés. Elle capta un mouvement du coin de l'oeil. Un homme en habit blanc, qui lui avait un air étrangement familier, se lança sur elle, et la maîtrisa sans qu'elle n'y fasse opposition. Elle s'était emballée beaucoup trop vite, sans savoir. Jeune mère poule. Elle sentit comme une aiguille lui traverser la peau. Elle regarda vers son bras. C'était bel et bien le cas. Ce fut au son des paroles rassurantes du médecin, qui était en fait celui qui les avait soigné, Aladdin et elle, lorsqu'ils étaient revenus de l'île particulièrement amochés et d'elle, lors d'une autre de ses visites à l'établissement de santé.

Elle battit des paupières, les néons prodiguant une lumière beaucoup trop intense pour ses prunelles fatiguées. Elle laissa sa tête basculée sur le côté, ses iris lime à moitié découvertes. Ce qu'elles virent lui arrachèrent un sourire. Dans un bocal à demi coupé, enfin, c'est l'impression que lui donnait ce dans quoi reposait sa fille, dormait un petit bébé nettoyé et habillé, en parfaite santé. Elle voulut bouger, tendre un bras pour la toucher. Un pincement la retint. Elle avait été ligotée à son lit, en plus de souffrir des points de suture qu'on lui avait fait. Bravo Jessie. Elle parvint à relever la tête et à jeter un regard circulaire à la pièce. Dans un coin, deux hommes en blouse blanche parlaient et rigolaient. Celui qui l'avait rattraper remarqua son réveil et lui sourit avant de s'approcher suivit de celui qui l'avait aidé à accoucher.« Je vois que vous reprenez vie, Jessie. Vous n'auriez pas du ... Enfin, ces paroles sont vaines n'est-ce pas ? Vous ne changerez donc jamais. » Gardait-il un si mauvais souvenir d'elle ? Il était vrai qu'elle n'était pas de tout repos. Elle lui sourit, gênée. Il ne semblait pas fâché pourtant. « C'est peut-être une bonne chose. » souffla-t-elle doucement, regardant les deux hommes alternativement. Le médecin qui lui avait donné la piqûre avait été mis en alerte comme tout le personnel de l'Hôpital. À sa description, il était accouru. Il commençait à connaître ce dont elle était capable en plus de son caractère. Elle n'était pas méchante, simplement spontanée, et fidèle à ses pulsions. Il avait pour cela plaider sa cause lorsque celui qu'elle avait giflé plus tôt avait argumenté la folie et avait voulu l'interner.

« Pourquoi suis-je ligotée ? » Pour cela, il n'avait pas réussi à l'y en sauver. Les arguments étaient beaucoup trop persuasifs. « Où est Aladdin ? » La jeune femme fut prise d'une peur soudaine. Il lui était arrivé de faire des bêtises et des folies, et Aladdin de la voir à l'oeuvre, cependant, elle craignait que cette fois ne soit de trop. Et elle qui n'avait pas pensé, regrettait déjà les conséquences.


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Lun 5 Mai 2014 - 2:53

Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible

Aladdin A. Davis & Jessie A. Davis



Alors que l'Arabe faisait confiance aux employés de l'hôpital, sa fiancée de son côté était en véritable état de panique. On venait de lui enlever son bébé! En temps normal, une femme venant tout juste d'accouchée serait sans doute morte d'épuisement et de manderait d'une pièce confortable et silencieuse pour se reposer quelques heures, mais Jessie n'était pas du tout une jeune femme ordinaire. Elle était une ancienne poupée venant de l'univers Disney, elle avait réussit à gagner le cœur d'Aladdin alors qu'il était déjà fiancé avec une autre (et pas avec n'importe qui, une princesse!), elle était dangereuse, courageuse et par-dessus tout, une personne aimante et c'était bien pour cela qu'elle ne perdit pas plus que quelques secondes avant de se lever pour imiter Godzilla. Al' voulut lui agripper le bras pour l'empêcher de quitter la pièce, mais déterminée comme elle l'était, son bras ne resta pas plus que quelques secondes dans la main du brun et Jessie se retrouva à marcher en cow-boy dans les couloirs de l'hôpital, décidée à avoir sa petite fille dans ses bras.

Al' tenta tant bien que mal de la rejoindre pour la raisonner, mais la rouquine ne voyait qu'un terrible complot, une mutinerie contre elle. Vous les yeux effrayés de son fiancé, Jessie se retrouvait encerclée par de nombreux médecins et agents de sécurité qui lui disait de se calmer, mais elle faisait la sorte oreille et continuait à se faufiler entre eux en leur lançant tout ce qu'elle pouvait avoir sous la main, civière comprit. Le prince ne se sentait pas véritablement bien face à ce spectacle et il avait envie de partir, mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas partir comme si rien était, il était père désormais... Il se recula et revint dans la salle d'accouchement. Il vit d'autre docteur et infirmiers courir en direction de la nouvelle mère et il ne put s'empêcher de se demander dans quoi il s'était embarqué. Il aimait beaucoup Jessie et vivre des aventures de la sorte avait toujours été amusant... mais maintenant qu'ils étaient parents, le jeune homme doutait de l'amusement qu'il y avait derrière tout ça... Il ne voulait plus vivre aussi dangereusement. Oui, c'était bizarre à dire provenant de lui, lui-même en était choqué, mais Amani était ce qu'ils avaient de plus précieux et il ne voulait pas risquer de la perdre à cause d'une stupidité...

Le prince finit par apprendre que les médecins avaient réussit à calmer sa fiancée et qu'elle allait être déplacée dans une nouvelle chambre pour qu'elle puisse se calmer, mais qu'elle devrait être attachée au cas où elle se mette à paniquer à nouveau. Retissant à cette idée, Al' finit tout de même par l'accepter, se disant qu'il vaudrait mieux qu'elle soit calme à son réveil pour ne pas déranger les autres mères de l'aile. On l'informa rapidement du numéro de porte de la chambre, puis il alla appeler Helga et Timon pour leur annoncer la bonne nouvelle, mais aussi pour se calmer puisqu'il ne savait pas quoi penser de tout cela. Helga ne répondit pas, sans doute occupée à quelque chose de mystérieux, comme d'habitude.  Timon répondit, au grand bonheur du jeune homme qui n'avait pu s'empêcher de craindre l'inverse. Il préférait et de loin passer du temps avec Timon seul qu'avec Helga... Disons qu'entre lui et la blonde se n'était pas la meilleure des harmonies... En fait, l'harmonie était tout simplement absente.

« Timon? C'est Al', j'ai accouché! Non en fait pas moi, le bébé! Non Jessie! Jessie à accouchée! » s'était-il contenté de dire en essayant d'être le plus clair possible.

Il attendit que le blond arrive à l'hôpital puis contrairement à ce que tout le monde aurait fait, Al' décida plutôt de l'amener à la cafétéria pour discuter un peu seul à seul et pour l'informer de la petite crise que Jessie avait fait un peu plus tôt à cause d'Amani.

« Je ne sais pas si Jessie dort toujours, mais elle risque d'être... Attachée... en fait, lorsqu'une infirmière l'a séparé d'Amani, elle a fait une crise monstre et c'était le chaos dans cette aile alors ils n'ont pas eu d'autre choix que la maîtriser. Jessie est impulsive parfois... »

Après avoir terminé son biscuit aux brisures de chocolat qu'il avait choisit avec attention pour être sûr qu'il n'aille aucune trace d'arachide puisque sa fiancée y était allergique, ils prirent l'ascenseur et ils se rendirent dans la chambre de la nouvelle mère qui discutait avec deux hommes en blouse blanche, les deux connus au regard d'Aladdin. Un s'était occupé d'eux après leur périple sur une île dangereuse et le second était celui ayant permit à Jessie de donner vie à leur petit miracle. Al' s'approcha de sa fille qui se trouvait finalement réveillée pour se rendre compte que celle-ci avait hérité des magnifiques iris émeraudes de sa mère. Il la prit dans ses bras, un peu craintif, ayant peur de la casser en deux puis l'apporta à la rousse qu'il embrassa dans le front.

« J'ai invité Timon et Helga est injoignable, désolé. » Il jeta un coup d’œil à la rouquine et ensuite à son meilleur ami de ce monde puis un large et doux sourire apparu sur son visage. « Jessie et moi nous nous demandions si tu ne voulais pas être le parrain de notre petit trésor..? »

Les médecins, sans doute mal à l'aise face à cette situation personnelle décidèrent de quitter la pièce, sans prendre la peine de répondre à la réponse de Jessie, en disant qu'ils reviendraient plus tard pour voir comment la nouvelle mère se porterait.  

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Timon S. Merkat
Timon S. Merkat
Je vais pas me déguiser en Vahinée!
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PHOTO D'IDENTITE : « Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin Bro_bro_blub
« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin Giphy
« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin Giphy
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Lun 12 Mai 2014 - 17:24

"Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible"


Les coups de téléphone inattendus sont toujours ceux qu’on espère recevoir. On les attend au risque d’être déçu, sans savoir ce qu’on espère vraiment. Malgré l’air abattu que Timon abordait en permanence depuis Noël, lorsque l’appareil sonnait, il avait un petit sursaut d’énergie, un peu comme s’il attendait un appel. Il avait toujours l’espoir que ce soit Laurence, mais ce n’était évidement jamais son ancien colocataire et ami… La plupart du temps c’était ce qu’ils appelaient des appels de courtoisie, qui n’étaient pas vraiment courtois, puisqu’il n’était jamais intéressé par ce qu’ils voulaient lui vendre et surtout ça lui faisait perdre son temps! Bon, il avait beaucoup de temps à tuer, mais il préférait se morfondre tout seul en silence plutôt que de vivre cette déception en attendant parler d’aspirateur ou d’abonnements à un magasine inintéressant… S’il était si déçu, c’est que malgré tout, il gardait espoir. Il s’ennuyait de l’ancien flamant rose qui avait mit tant de couleur dans son existence… Bon il avait surtout mit du rose, mais c’était qu’une expression après tout pour dire que le brun avait mit de la vie dans l’appartement!
Appartement qui semblait tellement vide à présent…

Couché sur le divan, le suricate fixait le plafond. Pourquoi? Pourquoi pas? Au moins il ne voyait pas la table basse que Laurence avait acheté pour remplacer celle qu’il avait brisé à son arrivé dans la vie du blond. Pas que ce n’était pas une belle table, mais la voir mettait mal à l’aise Timon… Peut-être qu’il devrait s’en débarrasser? Mais si Laurence revenait et qu’elle ne soit plus là? Il repartirait aussitôt! Bon, allait-il revenir un jour? C’était là un questionnent qui revenait sans cesse. En fait le mieux aurait été de l’envoyer à son propriétaire, mais il n’avait pas laissé d’adresse! Et puis il devait déjà avoir une table de salon avec cette jolie blonde avec laquelle il faisait des trucs sous la douche la veille de Noël… Cette blondasse qui lui avait volé son ami! Bon en fait il l’avait perdu avant, avec leur dispute le soir d’Halloween, dispute dont il n’avait pas tout saisit et c’était surement un peu à cause de cela que l’autre homme était partit.

Depuis, il n’allait pas trop fort, et après Noël et son nez cassé par un sombre inconnu frustré de la vie, son moral avait continué de décliner progressivement. Aladdin avait bien essayé de l’aider, lui permettant de dormir sur son divan de temps à autre, mais il n’était d’humeur à rien. Et puis de toute façon son ami était très occupé avec leur enfant à Jessie et lui qui était sur le point de naitre. Ils s’étaient fait à leur nouvelle vie, contrairement à la mangouste qui il faut le dire, ne faisait pas vraiment d’efforts… Le voleur de langue était un peu un model de réussite pour l’ancien animal… Parlant de lui, c’était justement lui qui téléphonait!

Le suricate était d’humeur à ignorer l’appel ce jour-là, mais il changea d’avis rapidement, une intuition que le grand moment était arrivé? Pas vraiment, c’est seulement que jamais il n’aurait ignoré son seul ami dans ce monde! Il ne regretta pas puisque le jeune homme lui annonça qu’il avait accouché! Il était plutôt en forme! Oh mais c’était Jessie qui avait donné naissance en fait! Ce qui était beaucoup plus logique quand on y pensait! Il lui répondit qu’il arrivait tout de suite.

Attrapant son manteau, Timon descendit en vitesse dans la rue, marchant rapidement jusqu’à l’entré de métro la plus près. Il aurait bien couru, mais dans ce quartier, ça aurait eut l’air louche et ça aurait été dangereux que les trafiquants pensent qu’il avait quelque chose à cacher… Il arriva juste à temps pour entrer dans un wagon. Parfait, il n’aurait pas à payer un taxi. Une fois arrivé à la station désirée, il se précipita à l’extérieur, courant jusqu’à l’hôpital. Il reprit son souffle et entra, allant trouver l’arabe. Il croyait qu’ils iraient voir Jessie et le bébé, mais non, l’autre l’entraina plutôt à la cafétéria… Il semblait qu’il avait besoin de parler et d’expliquer quelques développements. Le suricate en profita pour manger un muffin aux pépites de chocolat, puisqu’il n’avait encore rien mangé de la journée, tout en écoutant les explications de son ami à propos de la crise de la rousse. La seule chose qu’il trouva à répondre c’est :

- Au moins elle est en forme, ça ne lui a pas laissé trop de séquelles d’accoucher.

Il n’ajouta pas qu’au moins elle n’abandonnerait pas leur bébé… Pas qu’il avait cru qu’elle le ferait, mais dans la nature, c’était des choses qui arrivaient! Heureusement les humains faisaient moins ce genre de choses… enfin d’après ce qu’il en savait. Leur enfant ne manquerait pas d’amour, ce qui était rassurant… quoiqu’il faudrait que l’ancienne poupée apprenne à ne pas étouffer sa fille! Le blond eut une pensée pour sa propre mère qui était vraiment trop surprotectrice.

Ils se rendirent ensuite à la chambre de la jeune mère, où elle était en train de discuter avec des médecins auxquels le blond ne porta pas attention, regardant plutôt le magnifique bébé qu’Aladdin alla prendre pour l’emmener à la rousse. Un sourire attendri s’étira sur les lèvres de Timon. Ils étaient si mignons tout les trois ensemble! Un bonheur inaccessible pour la mangouste… Au moins il n’était pas morose au point de leur gâcher leur moment, non, il se réjouissait pour eux, ils méritaient d’être heureux.

La demande de son ami le surpris… être parrain? C’était quoi déjà? Quelqu’un qui devait aider la famille et veiller sur l’enfant de son mieux… C’était une grande preuve de confiance qu’ils lui demandent ça! Était-il digne de cette confiance? Il n’en était pas certain… Sauf qu’il ne pouvait pas dire non, parce qu’en même temps, il était très flatté de cette demande! Son sourire s’élargit donc alors qu’il répondait :

- Mais bien sur! Ça serait un honneur! Je ferais de mon mieux, mais il faudra peut-être m’aider à être un bon parrain puisque c’est un truc d’humain et que je connais pas trop ça…

Il avait évidement attendu que les hommes soient sortit avant de répondre, ne voulant pas passer pour un fou. Les gens ne comprenaient pas trop ces histoires de changement de monde et de corps, donc mieux valait ne pas leur en parler… Il tira une chaise pour s’assoir près de Jessie tout en regardant la petite Amani :

- Elle est vraiment belle, comme sa maman! Tu te sens bien Jessie? Ça n’a pas trop fait mal? Je suis content que vous soyez toutes les deux en parfaite santé! Ah et sinon, je ne savais pas que vous étiez proche d’Helga… C’est bien la dame blonde du poste de police qu’il est question?

Timon ne savait pas trop de quoi parler en fait, il faisait de son mieux pour penser qu’à la joie de cet évènement, tentant de ne pas penser à ses malheurs, puisqu’aujourd’hui, c’était la journée du jeune couple… et de leur fille!





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Sam 17 Mai 2014 - 1:34


« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible,
et cependant, dès que je m'oublie, je me comporte comme si elle était un événement capital,
indispensable à la marche et à l'équilibre du monde. » Jessie A. Davis & Aladdin A. Davis & Timon S.Merkat

Jessie bougea de gauche à droite ses deux poignets au même rythme lent. Sans quitter les deux médecins des yeux, bien sûr, elle tentait de se défaire de ses liens qui lui lacéraient la peau, aussi fine était-elle. La rouquine grimaça. Elle n'arrivait pas à se libérer. C'était une situation plutôt étrange et peu commune de voir une jeune mère essoufflée du long travail de l'accouchement ainsi attachée à son lit. Ils n'étaient pas dans l'aile psychiatrique, si ? La demoiselle secoua la tête. Les médecins n'étaient vraiment pas équipés pour maîtriser une maman en furie. Les sangles qui la retenaient étaient en fait les deux ceintures des docteurs. La rouquine ne put s'empêcher de pouffer de rire à les voir se tenir discrètement les pantalons pour les empêcher de glisser de leurs hanches. «  Je crois que vous pouvez les reprendre. Je jure, je ne me sauverai pas. » Elle battit des cils, esquissant le plus doux des sourires qui lui était possible de faire. Le médecin qui l'avait soigné jadis s'approcha, tenant toujours son pantalon d'une main, se frottant le menton de l'autre.« Par précaution, et parce que mon collègue n'est pas rassuré, nous attendrons l'arrivée du père. » Son expression voulait tout dire. Il n'avait pas le pouvoir qu'elle espérait qu'il ait auprès de celui qu'elle avait giflé plus tôt. Jessie n'était décidément pas de toute douceur avec les professionnels de la santé. Ou quelconque professionnel en fait. « Je veux bien attendre... » murmura-t-elle, laissant glisser son regard émeraude vers l'embrasure de la porte. La rouquine eut un petit rire silencieux. Elle aurait cru l'entrée barricadée, voir cadenassée et enchaînée. Elle lança un regard à la ronde. C'était la seule issue. Ils ne prenaient vraiment pas de chance, et cela la faisait rire, tout en lui faisant peur à la fois. Elle ne se savait pas si dangereuse !

D'un coup, la « réalité » la frappait de plein fouet. Elle avait désormais un bébé et elle se trouvait ligotée à un lit d'hôpital pour avoir dépassé les limites de la mère poule. Ce n'était pas convenable pour un enfant. Elle fut soudain prise de doutes, ce qui n'arrivait que très peu souvent. Comment un bébé pouvait grandir sainement dans de telles circonstances ? Allait-elle justement être capable de l'élever correctement ? Elle qui ne savait que les divertir et les aimer. Elle avait cru que ce serait suffisant. Que c'était la recette miracle. Un peu d'amour et de bonheur faisaient l'épanouissement. Mais la voilà qui contraignait tout cela avec ses bêtises et ses impulsions. Renversant sa tête vers l'arrière, elle se réprimanda maintes fois. Fermant les yeux, elle essaya de se détendre, de reprendre le dessus sur elle-même et ses inquiétudes. Ce fut à ce moment que la porte grinça sur ses gonds et pivota doucement, laissant apparaître un visage familier et aimé suivit d'une tête blonde connue aussi.« Timon ! » Elle reconnue tout de suite l'homme qu'elle avait rencontré ici-même, à l'hôpital, il y a de cela belle lurette.  « J'ai invité Timon et Helga est injoignable, désolé. Jessie et moi nous nous demandions si tu ne voulais pas être le parrain de notre petit trésor..? »Jessie n'aurait pas pu mieux dire. Elle leva son regard brillant vers le blond, et lui sourit de toutes ses dents. Elle aurait bien voulu le prendre dans ses bras et l'y serrer très fort, mais ses mains étaient toujours jointes au cadre de son lit. « Hu uh, je peux messieurs ? » La jeune femme se pencha vers l'avant, interpellant les deux médecins qui regardaient en silence. Celui qui avait aidé la demoiselle à accoucher sortit sans un mot pour la rousse, adressant un signe de tête au nouveau père ainsi qu'un petit félicitation et une petite tape à l'épaule pour Timon. « Oh oui, désolé. »fit le second, s'empressant de reprendre leur ceinture et de par le fait même, libérer Jessie. « Pardon pour l'inconvénient, mais c'est toujours l'effet que tu nous fais, les premières fois qu'on te voit. On essaie de maîtriser la tornade. » Il ébouriffa les cheveux de la jeune femme et lança ses plus sincères félicitations à la petite troupe avant de retourner s'occuper de ses patients, un fou rire aux coins des lèvres. Jessie lui tira joyeusement la langue en guise d'au revoir. Frottant doucement ses poignets, elle reporta à nouveau son attention sur Timon. « Tu en dis quoi ? »

« Mais bien sur! Ça serait un honneur! Je ferais de mon mieux, mais il faudra peut-être m’aider à être un bon parrain puisque c’est un truc d’humain et que je connais pas trop ça… » Jessie secoua ses cheveux flamboyants en riant doucement. Elle haussa les épaules, regardant longuement sa fille qu'elle tenait à présent dans ses bras. « Je crois que nous apprendrons tous ensemble ... Je dois t'avouer que c'est Al' qui y a pensé, puisque je ne sais pas vraiment plus de choses que toi dans la matière, autre que le parrain et la marraine ont une place de choix pour la famille. Le choix n'a pas été difficile en ce qui te concerne. » Elle passa un doigt le long de la mâchoire de la petite qui dormait encore. « Elle est vraiment belle, comme sa maman! Tu te sens bien Jessie? Ça n’a pas trop fait mal? Je suis content que vous soyez toutes les deux en parfaite santé! Ah et sinon, je ne savais pas que vous étiez proche d’Helga… C’est bien la dame blonde du poste de police qu’il est question? » La demoiselle secoua la tête, affichant toujours ce sourire radieux qu'elle n'arrivait pas à enlever de son visage. Il faut dire qu'elle n'essayait pas, mais tout de même. « Non ça va ! Je crois que j'ai fait peur à tout le monde avec ma crise, ce fut donc plus de peur que de mal ! » Et en parlant de la marraine. « Oui, c'est bien elle. Je la considère comme ma soeur. Ce sera donc elle la marraine. » Jessie eut une bouffée de chaleur. Elle se sentait envahie par l'amour, la famille, le bonheur. C'était une sensation incroyable. « Elle m'a parlé de vous deux, vous savez ? » La poupée n'en ratait pas une. Elle sortit à peine sa langue en une grimace maligne avant de serrer contre sa poitrine la petite Amani endormie. « Alors quand est-ce qu'on rentre à la maison ? Et puis, j'ai faim ! On peut sortir ? » Elle passa ses jambes hors du lit. Alors qu'elle voulut se lever, le mouvement de bassin qu'elle fit ne fut pas du tout agréable, et une lancinante douleur lui scia le tronc en deux. « Tout compte fait, je crois que je vais rester dans mon lit. Malgré que quelqu'un pourrait me pousser dans une chaise roulante jusqu'en bas des escaliers ? » La rouquine secoua vivement sa tête, révoquant l'idée immédiatement, ayant déjà vécu une expérience similaire et qui n'était pas du tout appropriée pour une nouvelle-née. Et il était hors de question de prendre l'ascenseur, vu sa claustrophobie, mieux valait éviter une deuxième crise.« JE SAIS ! » Sans rien ajouter de plus, elle se lança sur le téléphone, qui devait se trouver à deux centimètre, sur la petite table de chevet, et composa un numéro qu'elle connaissait dorénavant par coeur, étant donné le nombre de rage de bouffe qu'elle avait eu durant sa grossesse. « Oui bonjour, je voudrais commander une pizza, à l'hôpital chambre A-5963, extra-extra-large, la plus grosse que vous pouvez me donner, garnie sur le tiers, avec des insectes style chenilles, larves, scarabées, tous frais bien sûr, sur un autre tiers et hawaïenne sur le dernier. Merci ! » Elle ne laissa pas le temps au jeune homme au bout de la ligne de réagir à sa demande peu commune en ce qui concernait l'une des garnitures de la pizza qu'elle venait de commander. Jessie haussa les épaules de contentement. C'était une belle journée finalement.

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Mer 4 Juin 2014 - 22:35


Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible


Le portable d'Helga sonna, mais personne ne vint décrocher. Il faut dire que là où il était, Helga ne risquait pas d'y répondre. Ce dernier trônait sur son bureau, alors que la mercenaire était en mission, accompagnée comme à l'accoutumé de Randy. Il était son favoris, son chouchou, pour la simple et bonne raison qu'il était compétent, un des meilleurs. Bon, il n'y avait pas que cela, évidemment. Il était son ami, voir son meilleur ami. Enfin, plutôt un de ses seuls amis. Cela ne la dérangeait pas. En arrivant dans ce monde, Helga n'avait pas cherché à avoir des amis ou une famille. Pourtant, c'est bel et bien ce qu'elle avait, une famille et l'amitié. En rencontrant Randy, elle ne s'était pas imaginée qu'une amitié sincère allait naître. Quant à la famille, elle avait Jessie et Iago. Bon, Aladdin également. Il l'était plus par alliance que par affinité. Pourtant, leur relation s'était améliorée avec Noël, mais sans vraiment être au beau fixe. Enfin, pour en revenir au portable, qui trônait majestueusement sur son bureau, il continua à sonner dans le vide, jusqu'à la dernière tonalité. Helga n'emmenait jamais son portable personnelle en mission. Et c'est bien en mission que la mercenaire était. Helga était seule avec Randy, comme cela arrivait souvent. De temps en temps, ils partaient en équipe, mais la plupart du temps, ils ne partaient que tous les deux. Helga ne le savait pas en se levant ce matin, mais le cycle de la vie allait se dérouler en cette journée et elle allait y assister. En effet, au cours de sa mission de libération de la fille d'un riche milliardaire, les ravisseurs avaient trouvé la mort, mort donnée par Helga et Randy. Ensuite, Helga allait assister à une naissance.

Lorsque la mission fut terminée, donc la fille sauvée et escortée jusqu'à son père et la récompense obtenue et divisée entre elle et Randy, Helga se dirigea vers les vestiaires. Juste avant, elle salua chaleureusement Randy.

« Jolie mission, Randy ! Rentre-bien. »


Si quelqu'un les aurait observés, cela aurait pu porter à confusion. En effet, Helga n'appelait jamais ses recrues par leur prénom et elle ne les tutoyait jamais. Sauf qu'il n'y avait aucune confusion entre eux deux. Ils savaient le lien qui les unissait, pas la peine d'en parler. Cela expliquait également la dernière phrase. En effet, les deux amis se séparaient pour la journée. Elle savait qu'il rentrait à Londres. Enfin, en théorie. Les deux avaient fini leur journée. Helga ignorait encore que Randy travaillait pour la concurrence. Elle pensait donc qu'il rentrait chez lui et Hanity, comme elle s’apprêtait à rentrer chez elle et Iago.

Une fois s'être douchée et vêtue en civile pour rentrer, Helga se dirigea vers son bureau pour récupérer des documents et son portable. C'est là qu'elle vit un appel d'Aladdin. Aucun doute possible, sa sœur Jessie venait d'accoucher. Après tout, elle était à terme et pourquoi son beau-frère l'aurait appelée ? Il ne l'appelait jamais pour la simple et bonne raison, qu'ils ne s'entendaient que pour Jessie. Ni une ni deux, Helga prit le bateau le plus rapide pour quitter l'île où se trouvait le QG. Une fois sur la terre ferme, elle enfourcha immédiatement sa moto et fonça jusqu'à l'hôpital. Ce n'était pas un des endroits qu'elle préférait, mais une personne chère à son cœur y était. Sa sœur de cœur. C'était fou comme cette ancienne poupée pouvait compter pour elle.

Une fois arrivée à destination, elle ôta son casque, changea ses gants de moto pour ceux de tous les jours, rajusta son arme, qui ne quittait jamais sa ceinture, et se dirigea immédiatement vers l'accueil. Elle demanda alors où se trouvait Jessie, qui venait d'accoucher. La réponse fut immédiate.

« Oh la folle ! Vous êtes de la famille ?

-Sa sœur !

-Oh..»


L'hôtesse lui compta alors les périples de Jessie. Un sourire se dessina sur les lèvres de la mercenaire. Elle reconnaissait bien sa tornade rousse. Elle pouvait être une vraie bourrasque quand elle s'y mettait. C'était ce qui la caractérisait et rien ni personne ne la changerait. C'était aussi ce qui la rendait unique. L'hôtesse lui indiqua alors l'aile et la chambre où se trouvait Jessie. La femme lui indiqua également qu'elle se trouvait en présence du père...Cela ne réjouit pas vraiment Helga, mais elle s'y était attendue, c'était logique. Il avait bien des défauts à ses yeux, mais elle savait qu'il n'était pas un lâche envers sa sœur. Elle ne lui avouerait jamais, mais elle le considérait bienveillant pour Jessie et sa fille, du moins, sur ce point-là.

Les talons des bottes de la mercenaire claquèrent sur le sol, lorsqu'elle se dirigea vers la chambre indiquée par l'hôtesse. Lorsqu'elle fut arrivée devant la porte, elle toqua, mais sans attendre de réponse, elle entra. Elle vit alors immédiatement sa sœur avec sa fille dans ses bras. Puis, ses yeux se tournèrent vers Aladdin et..Timon ?! C'était une surprise. Elle ne s'était pas attendue à le voir. Enfin, entre voleurs de langue..Bref, Helga entra en saluant tout le monde. La mercenaire savait être polie, malgré ce qu'Aladdin en pensait. Elle s'approcha alors vers la seule personne qui comptait : Jessie.

« Alors, tu as de nouveau fait des siennes. Tu ne changeras jamais ! »


Il était clair que vu le ton employé, ce n'était pas du tout un reproche, bien au contraire. C'était une constatation affectueusement, une marque d'affection de la mercenaire, que sa sœur de cœur savait très bien décryptée.

Elle la regarda alors et s'assit à côté d'elle. Elle baissa la voix, n'étant pas à l'aise à surnommer affectueusement les personnes qu'elle aimait en public.

« Comment tu te sens, ma tornade ? »


Helga regarda alors la fille de celle qu'elle considérait comme sa sœur. Bien qu'Helga n'aimait pas les enfants et encore moins les bébés, elle ne put se défaire de l'attraction que ce petit être exerçait sur elle. Elle était paisible et ses magnifiques yeux émeraudes étaient attractifs. Helga lui sourit, ce qui la surprit. Pour cacher ce trouble auquel elle ne s'était pas attendue, elle se tourna vers les deux parents.

« Vous lui avez choisi un prénom? »


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Ven 6 Juin 2014 - 2:12

Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible

Aladdin A. Davis & Jessie A. Davis



Un silence planait dans la chambre. Il existait une éternité entre la question et la réponse. Aladdin craignait d’entre un non sortir de la bouche de son ami même s’il était presque sûr qu’il entendrait une réponse positive. Sérieusement, qui disait non à une telle opportunité ? Personne évidemment! Ce n’arrivait pas à tout le monde d’être demandé pour être parrain, il fallait sauter sur la chance, car elle ne passerait peut-être pas une seconde fois! Surtout qu’Al’ n’avait pas particulièrement envie d’avoir un deuxième enfant… Enfin, pas tout de suite en tout cas, ça c’était sûr. Peut-être qu’il n’allait plus parler à Timon d’ici là, qui sait? Enfin, ce n’était pas dans ses plans futur puisqu’il n’avait pas vraiment d’amis dans ce monde, mais tout était possible, Timon allait peut-être mourir dans un crash d’avion ou du SIDA! Finalement la blond accepta avec joie la demande et Al’ ne put s’empêcher de pousser un cri de joie et il alla serrer dans ses bras son ami après d’avoir déposé le nouveau-né dans les bras de la mère.

« T’en fais pas Timon, je suis sûr que tu feras un excellent parrain! »

Il continua à le serrer dans ses bras quelques instants, tellement heureux, mais finit par se rendre compte que son geste était vraiment très étrange et il alla  rejoindre les deux femmes de sa vie pour caresser du pouce le front du bébé. Elle était si jolie, si fragile et si mignonne avec ses petites bulles de salive qu’elle produisait entre ses lèvres. Al’ était perdu dans la beauté et la joie d’avoir une petite fille et il perdit rapidement le fil de la discussion jusqu’à ce qu’il réalise que sa fiancée avait pris la décision de prendre Helga pour la marraine de leur petite. Eeeeeeuh??! Pas d’accord! L’Arabe sentit son cœur arrêter de battre quelques secondes pour ensuite battre à un rythme quasi inquiétant. Il ne se sentait soudainement pas très bien. Helga? Vraiment? Helga comme marraine? Cela voulait donc dire qu’elle serait encore plus souvent présente dans sa vie?! Il n’était pas sûr de vouloir et il le fit savoir d’une façon discrète à la rouquine.

« Euh… Jessie… Pourquoi ne m’en as-tu a parlé avant…? Tu sais, Helga n’aime pas les enfants autant que toi… Je ne crois pas que le rôle de marraine serait fait pour elle… On pourrait demander à Elsa à la place, non? Je suis sûr qu’Amani serait heureuse d’avoir des bonhommes de neige en plein mois de Juillet! »

Le prince d’Agrabah n’avait aucune idée que Timon connaissait cette jeune femme aux drôles de pouvoirs magiques qui avait enneigé plus d’une fois le ranch lors de son arrivé et  c‘était bien pour cela qu’il n’avait pas été plus clair que cela à propos de la provenance de la neige de ces fameux bonhommes de neige. Bon… Jessie ne semblait pas écouter… Mais après ce qu’elle venait de dire Al n’avait plus envie de parler pour tenter de la raisonner. Helga avait parlé d’eux..? C’était un peu inquiétant… Mais après si elle avait parlé de leur histoire de ‘’voleur de langue’’ et que Jessie n’en avait jamais fait part au jeune homme avant ce jour c’est que ce ne devait pas vraiment avoir d’importance sur elle… Il jeta tout de même un coup d’œil en biais au blond en lui demandant mentalement de ne pas parler du baiser qu’ils s’étaient échangés à Noël passé. C’était vraiment très embarrassant! Surtout qu’il était fiancé et nouvellement papa, il n’avait pas besoin de scandale dans sa nouvelle petite famille. Il n’était pas Timon, il ne pouvait pas se permettre d’aller voir ailleurs, comme bon lui semblait et comme un célibataire à la recherche de son identité refoulée.  

Jessie voulut alors sortir du lit, mais Aladdin n’était pas persuadé que cela était une bonne idée, alors il s’avança vers elle pour la forcer à rester coucher, mais elle décida elle-même de changer d’idée, sans doute qu’elle commençait à sentir la douleur que toute femme ressent avec un accouchement. Elle se réinstalla alors dans son lit et proposa qu’un des deux aille la pousser dans les escaliers. Al’ regarda longuement la rousse, se demandant s’il ne commençait pas à regretter… Jessie n’était peut-être pas faite pour être mère… Elle n’était peut-être pas assez responsable pour ça.

« Jessie… J- »

La nouvelle mère se ravisa et prit le téléphone pour commander de la pizza… Peu ordinaire… Lorsqu’il entendit sa chère fiancée demander à la personne de l’autre bout du fil de mettre des insectes sur un tiers de la pizza, il se mit à douter. Il n’était pas sûr qu’ils aillent une telle chose dans leur restaurant et s’ils en avaient c’est qu’ils avaient un problème de salubrité et ce serait dégouttant de manger cette pizza… Surtout que les insectes risquaient d’aller grouiller dans la partie hawaïenne du brun. Al’ se sentait particulièrement rabat-joie, ce n’était pas dans ses habitudes, il avait toujours le premier à se mettre dans des situations farfelues et dangereuses à Agrabah et même à son arrivée à New-York, mais maintenant qu’il avait un emploi et une famille, il ne voyait plus du tous les choses de la même façon. Il n’y avait plus de place pour les aventures dans le musée d’histoires naturelles ou pour une invasion de cannibales.

Pendant ce temps, Helga venait tout juste d’entrer dans l’hôpital et demandait à la réceptionniste le numéro de chambre de sa sœur de cœur. Si Aladdin avait su, il aurait sans doute décidé d’aller se promener avec la rousse dans l’hôpital, question qu’Helga tombe sur une chambre vide, mais puisqu’il n’était pas au courant de sa venue, malgré qu’il l’aille appeler une heure trente plus tôt, elle fit son apparition. La blonde salua Timon, puis Al’ qui se contenta de faire un sourire peu naturel et elle alla voir celle pour qui elle était venue : Jessie. Elle lui dit d’un ton amusé qu’elle avait encore fait sa tornade. Al’ se contenta de froncer les sourcils et de croiser les bras. Voilà pourquoi il n’aimait pas cette femme! Elle encourageait sa chérie à faire n’importe quoi! Il ne serait même pas étonné d’entendre Jessie un jour lui dire qu’elle avait sauvé la vie d’un tueur à gage..! Ça serait typiquement elle!

« Oui, on a trouvé son nom depuis plusieurs mois, avant même qu’on emménage ensemble, ça m’étonne que Jessie ne t’en aille pas parler puisque vous êtes si proche… Elle s’appelle Amani. Amani Ababwa… Ou Davis. Ou Ababwa-Davis, on n’a pas encore choisit pour le nom de famille. » 

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Timon S. Merkat
Timon S. Merkat
Je vais pas me déguiser en Vahinée!
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PHOTO D'IDENTITE : « Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin Bro_bro_blub
« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin Giphy
« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible. » Aladdin Giphy
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Mar 10 Juin 2014 - 3:53

"Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible"


Jessie semblait réellement en pleine forme, elle n’arrêtait pas de parler même! Enfin lorsqu’elle voulu descendre du lit, il apparut bien vite que sa condition la rattrapa. Enfin, c’est ce que Timon cru, puisqu’il n’y connaissait pas grand-chose en accouchement. C’était le moyen de mettre un petit au monde chez les mammifères, lui-même était né comme ça… et sinon il n’en savait pas plus. Il savait évidement comment faire des bébés, enfin la théorie, parce que passons pour la pratique… de toute façon, pourquoi il pensait à ça? Oh juste parce qu’il se doutait qu’il ne pouvait pas imaginer la douleur que la rousse pouvait ressentir…. Et il ne voulait pas savoir non plus en fait.

C’était bien la même Helga dont ils parlaient. La blonde avait bien apprécié cette femme qui avait tout fait pour le protéger et attraper ceux qui l’avaient attaqué dans un sombre parc l’été précédent. Même que si elle assistait, elle serait la marraine, mais qu’est-ce que c’était? Le féminin de parrain? Ça devait être ça… peut-être que la blonde pourrait l’aider dans son rôle? Il n’était pas certain d’oser lui demander de l’aide, parce que même si elle avait été gentille, elle avait l’air sévère… Pas méchante, mais du genre qu’il ne faut pas embêter! D’ailleurs, Aladdin ne semblait pas vraiment l’apprécier, il faudrait que le suricate lui demande un jour, mais pas là, pas devant Jessie.

Cette dernière qui avait renoncé à se lever avait décidé de commander de la pizza… Elle pouvait faire ça? Qu’elle ait le droit ou non, elle venait de le faire! Et puis avec une commande peu banale… Elle n’avait même pas laissé le temps à l’autre au bout du fil de répondre, ça il en était certain. La mangouste était flatté de l’attention de la jeune maman de leur commandé chacun un tiers de pizza personnalisé, mais il ne pensait pas que les gens apprécierait de voir des insectes se promener un peu partout… car les insectes étaient la plupart du temps mal élevés et ne restaient pas où on leur disait de rester.

Bientôt la future marraine arriva, il la salua d’un petit geste, c’est qu’elle l’intimidait un peu quand même… Il resta à part de la conversation, qu’aurait-il pu dire après tout? Ce n’était pas comme s’il connaissait beaucoup la femme qui venait d’arriver, il ne savait même pas dans quelles circonstances les deux femmes s’étaient rencontrées! Et puis le prénom de la petite était bien joli, mais là encore, il n’avait pas contribué… pas contre donner le nom de famille de l’arabe, ça il n’était pas certain que ça soit une bonne idée…

- Amani est vraiment un joli prénom! Mais je ne veux pas me mêler de ce qui me regarde pas, mais Ababwa, ça ne passe vraiment pas inaperçu… Davis est un nom plus fréquent dans le coin et donc plus discret et qui passe partout. Mais ce n’est que mon point de vu.

Il replongea dans son mutisme jusqu’à ce que le livreur de pizza débarque… et bien il était vraiment venu? Le blond s’avança donc et paya la note. Le jeune homme s’excusa, parce qu’ils n’avaient pas pu faire l’exacte commande. Ça ne surprit pas vraiment le suricate! Il donna un bon pourboire pour être monté jusque là et le jeune repartit vers d’autres livraisons.

Timon déposa la grande pizza sur la petite table et entreprit de servir ceux qui en voulaient une pointe. Il n’y avait pas d’insectes, ce qui était normal, aucune pizzeria ne se risquerait à avoir des insectes dans leur cuisine, si ça se savait, ça serait la fermeture immédiate de l’endroit! Lui-même se pris une pointe toute garnie et une hawaïenne, parce que des ananas c’est toujours bon. Il n’était pas vraiment déçu qu’il n’y ait pas de larves et autres bestioles au menu, car il en avait l’habitude après tout! Les humains n’en étaient pas très friand…

Il mangea en silence, il ne savait pas quoi dire et depuis quelques temps, il avait de la difficulté à soutenir une conversation… tout ça parce qu’il passait le plus clair de son temps seul depuis que Laurence était partit… tout revenait toujours à ce flamant rose! Ne voulant pas assombrir la journée des autres, il continua de sourire. En apparence tout pouvait semblé aller, mais à l’intérieur, c’était autre chose…

Après qu’il eut fini sa pizza, il se leva tout en souriant :

- Encore félicitation, je vais maintenant te laisser de reposer Jessie. Bonne fin de journée, on se revoit bientôt!

Il fit la bise à la nouvelle mère et à sa filleule serra les mains des deux autres personnes présentes et il quitta la chambre. Il était content d’avoir été appelé et surtout qu’ils lui aient demandé pour être le parrain, ça lui avait même fait du bien! Sauf que maintenant il avait besoin d’être seul… Il retourna donc chez lui, le cœur plus léger que ce matin là.





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Jeu 19 Juin 2014 - 2:07


« Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible,
et cependant, dès que je m'oublie, je me comporte comme si elle était un événement capital,
indispensable à la marche et à l'équilibre du monde. » Jessie A. Davis & Aladdin A. Davis & Timon S.Merkat & Helga K. Piaf-Sinclair

Cette journée avait été merveilleuse, si elle omettait sa crise, et elle continuait de l'être. Jessie était entourée de son fiancé, de sa petite fille et d'un ami. Tout ce qu'elle souhaitait de plus, c'était de voir Helga apparaître, bien que son compagnon de coeur ne semblait pas aussi enthousiaste qu'elle. Fronçant les sourcils, elle leva une main, paume vers le ciel en signe de paix, de trève, tenant toujours de l'autre la petite et sage Amani dont le regard allait de l'un à l'autre, suivant la conversation de ses petits yeux intelligents, sans pour autant en connaître un seul mot. « Euh… Jessie… Pourquoi ne m’en as-tu a parlé avant…? Tu sais, Helga n’aime pas les enfants autant que toi… Je ne crois pas que le rôle de marraine serait fait pour elle… On pourrait demander à Elsa à la place, non? Je suis sûr qu’Amani serait heureuse d’avoir des bonhommes de neige en plein mois de Juillet! » La rouquine secoua la tête. Elle ne voulait pas lui tordre un bras, elle ne voulait pas avoir l'air de faire sa tête de mûle, de ne pas vouloir communiquer. Il avait droit à son avis, son opinion, ses émotions, néanmoins, elle avait aussi les siens. Il semblait cependant échapper au jeune homme qu'elle lui avait laissé le choix du parrain, bien qu'elle soit au courant du passé commun des deux hommes. Non pas jalouse du blond, bien au contraire. Elle savait qu'ils étaient tous les deux proches. Elle s'en réjouissait pour Aladdin. « Elsa ? Al'... autant demandé à la voisine... ça ne veut rien dire de demander à Elsa. En tout cas pour moi. Helga fait déjà partie de la famille, même si les enfants ne sont pas sa force, ce n'est pas n'importe quel enfant. Et si vraiment cela la rebute elle n'aura qu'à dire non, je lui fais confiance, à son honnêteté. » La jeune femme détourna le regard. Un instant, elle fixa de ses punelles vertes la nouvelle-née. Pendant plusieurs autres minutes, empêchant les larmes de couler, elle riva son regard sur la porte. Elle voyait sans rien voir. Son coeur se serrait dans sa poitrine. Sa respiration se faisait saccadée, entre-coupée par les sanglots refoulés de la jeune mère blessée.

Comme elle fermait ses yeux, Jessie perçut le son d'un grincement, d'une porte tournant sur ses gonds avant de claquer le mur et de se refermer, dans sa position initale. Elle avait ouvert les yeux, et son regard tomba sur la silhouette fine et au combien entraînée de sa soeur, Helga. « Helga ? HELGA ! »Le visage de la jolie rousse s'illumina contrairement à celui de son fiancé qui s'assombrit et celui de Timon qui se fermait. Elle ne remarqua ce changement d'attitude que lorsque ses prunelles brillantes se posaient sur leur visage respectif pendant qu'Helga les saluait poliment. « Alors, tu as de nouveau fait des siennes. Tu ne changeras jamais ! » Jessie gloussa doucement, haussant ses frêles épaules en signe d'innocence. « Tu ne voudrais pas de toute façon. » Elle lui fit un clin d'oeil. Jessie aimait la blonde en partie pour ça. Elle ne la jugeait pas elle l'aimait tel quel, sans se poser de question, articulant tout le reste autour d'elle. « Comment tu te sens, ma tornade ? » Elle haussa une nouvelle fois les épaules en guise de réponse, mais ne rajouta rien. Physiquement, tout allait bien. Elle était faible certes, mais le moral était bon. Sur ce point. Jessie laissa ses prunelles vertes glissées en biais pour observer le jeune homme qui se tenait droit, à ses côtés. La mine qu'il affichait décomposa sa mine réjouie depuis l'arrivée de la grande et sévère blonde. La demoiselle se sentit soudainement triste. Depuis le temps, la poupée connaissait ce regard inquiet, ses traits tirés et ses lèvres tremblantes à l'idée de s'ouvrir pour lui demander de rester calme. Elle savait ce que tout cela signifiait. Depuis un certain temps, Aladdin avait agi de la sorte. Elle ne devrait pas courir, gambader autant, monter les marches quatre à quatre, et pleins d'autres cabrioles. Ils avaient un enfant, c'était elle la mère, non la fille. Elle savait tout ça, les recommandations étaient inscrites dans une des brochures données par le médecin. Mais elle ne pouvait s’en empêcher. C’était elle, de faire tout ça. Même si ce n’était pas l’idéal. Elle leva la tête, Timon ouvrant la bouche, sortant d’on ne sait quel coin de la pièce.« Amani est vraiment un joli prénom! Mais je ne veux pas me mêler de ce qui me regarde pas, mais Ababwa, ça ne passe vraiment pas inaperçu… Davis est un nom plus fréquent dans le coin et donc plus discret et qui passe partout. Mais ce n’est que mon point de vu. » Elle hocha la tête, affichant un doux sourire. Il pouvait être sage, ce Timon. « Ce n’est pas fou Timon ! Mais je suis pour le compromise aussi. Pourquoi ne pas prendre les deux ? » La rouquine tourna sa tête vers son fiancé, la mine heureuse malgré tout, cherchant son approbation.

La demoiselle se cala dans son lit, étouffant un bâillement avec le revers de sa main. Le bracelet médical à son poignet effleura sa narine avant de s’y incruster brusquement sans y être invité. Sensible, Jessie éternua en réponse au chatouillement du bout de plastique. Elle éternua si fort qu’elle bascula vers l’avant, les paupières fermées. Elle ne vit pas le livreur arrivé. Elle n’entendit pas non plus le petit échange entre lui et le grand blond qui paya sans sa permission. Petit coquin. Lorsque les bourdonnements eurent cessé de lui boucher les oreilles, elle se retrouva face à face avec une pointe de pizza que lui tentait le suricate. « Oh merci Timon c’est très gentil ! » En grande gourmande, et en grande affamée, elle engouffra le morceau de pizza dans sa bouche en deux ou trois bouchées maximum. Cela en bouchait un trou. Elle s’en servit un autre. Et une dernière. Timon, entre temps, avait lancé ses au revoirs. .
Encore félicitation, je vais maintenant te laisser de reposer Jessie. Bonne fin de journée, on se revoit bientôt! »
Secouant la tête dans tous les sens, la bouche pleine d’une bouchée de fromage et de légumes, la poupée avala sans trop mâcher. « Merci d’être venu ! Tu repasse quand tu veux… Enfin, non, je préférerais que tu passes à la maison bientôt. Oui c’est ça ! À la maison.  » Elle sourit, regardant le derrière de la tête blonde s’éloigner après les dernières cérémonies. C’était bon d’avoir une famille.

Rassasiée, Jessie bailla à nouveau. Glissant sa tête sur son oreiller, elle se bascula sur le côté, enveloppant de ses bras le petit corps frêle et fraîchement sorti du fourneau de sa fille déjà endormie. Bien vite, sa mère glissa dans un sommeil profond et heureux pour la rejoindre, après un « Bonne nuit. » lancé dans un murmure.
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Jeu 19 Juin 2014 - 16:54


 
Je sais que ma naissance est un hasard,
un accident risible

 

Helga ne releva pas la dernière remarque d'Aladdin. Enfin, elle aurait préféré pouvoir ne pas le faire, mais elle en était incapable. Il l'attaquait, elle se défendait et pas de mains mortes. Surtout qu'elle savait qu'il avait tort. Ce n'était pas parce qu'Helga ignorait le prénom de la nouvelle venue de la famille, qu'elle n'était pas proche de Jessie. D'ailleurs, Helga aurait pu souligner que c'était elle qui avait découvert la grossesse de sa sœur et non Aladdin, que c'était elle qui l'avait accompagnée le jour de cette découverte et non le père. Cela, Helga ne le souligna pas, elle n'était pas aussi méchante que le voleur le laissait penser. D'ailleurs, la mercenaire ne le trouvait pas si gentil que ça, bien au contraire. De plus, Helga avait été bien trop occupée avec son équipe de mercenaires pour voir Jessie. Elle n'avait même pas eu le temps de voir Iago. Avec sa remarque, l'animosité venait de revenir. C'était lui qui avait ranimé le feu avec sa réplique, alors qu'Helga s'était tenue à carreau. Voilà pourquoi elle le détestait tant, il était incapable de passer outre, un vrai gamin. Helga songea qu'elle prendrait un malin plaisir à le tuer, le jour où il arriverait quelque chose à Jessie par sa faute.

« Oui, nous sommes proches que tu le veuilles ou non. Et sache qu'avec mon travail je n'ai pas pu m'accorder un instant. Enfin, tu ne sais pas ce que c'est de travailler, le vrai travail, le voleur de pacotille. Et puis, nous sommes proches, nous n'avons pas de secrets l'une pour l'autre, ce qui n'est pas ton cas, n'est-ce pas le voleur de langues ? »


Helga savait que cette révélation ne blesserait pas Jessie, puisqu'elle le savait déjà, car c'était elle qui le lui avait mentionné à l'époque où elle hésitait encore à sortir avec Iago.  Elle savait également qu'Aladdin ne le lui avait pas dit. Aladdin l'avait cherchée, il l'avait trouvée. Helga se savait également meilleur en matière de vol, même Hadès était meilleur à ses yeux, c'était dire. Vraiment, Helga avait fait des efforts depuis Noël avec Aladdin. Elle en avait fait pour Jessie, mais avec la remarque gratuite d'Aladdin, Helga se jura de ne plus jamais en faire et d'être elle-même avec lui, enfin plus ou moins, autrement dit, elle n'hésiterait plus à se retenir en mot. Elle essayerait en geste par égard envers sa sœur de cœur.

Helga choisit par la suite de l'ignorer et approuva les dires de Timon.

« Oui, c'est un joli prénom. J'approuve également Timon dans le nom de famille. Davis est largement plus fréquent ici qu'Ababwa et donc passe nettement plus inaperçu. »


Cependant, Jessie ne prêta pas attention aux deux et annonça qu'elle faisait le compromit. Helga n'insista pas, c'était son choix, sa fille et elle le respectait. C'est ainsi qu'Helga regarda sa filleule.

« Bienvenue dans la famille Amani Ababwa-Davis. »


Helga savait qu'elle était la marraine de la fille de sa sœur de coeur. Jessie le lui avait déjà annoncé et Helga n'avait pu refuser. Bien que n'étant pas sûre de réussir, contrairement à ce que pensait Jessie, Helga était flattée de cette considération, de cette confiance. Elle était bien décidée à protéger se filleule quelle que soit la menace.

Le livreur de pizza arriva. Helga ne s'y était pas attendue, surtout pas dans un hôpital. Elle comprit tout de suite qui en était à l'origine. Cela la fit sourire. Ce qu'elle pouvait aimer les demandes non conventionnelles de sa poupée préférée. Helga accepta une part du suricate et le remercia pour cela. Helga avait faim, avec sa mission de ce matin. Elle songea qu'en rentrant, elle mangerait quelque part avec Iago, enfin s'il ne travaillait pas. Elle ne se souvenait plus vraiment si c'était son jour de congé ou non au restaurant. Enfin, elle verrait bien en rentrant. Helga fut interrompue dans ses pensées par sa sœur. L'appétit de la jolie rousse ne passa pas inaperçu. C'était bon signe qu'elle ait de l'appétit, du moins pour Helga.

Timon annonça qu'il partait. Helga le salua lorsqu'il partit en lui serrant la main, lorsque ce dernier lui tendit la sienne. La mercenaire espérait que le suricate s'était mieux acclimaté à sa nouvelle vie. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il n'y semblait pas encore vraiment habitué. Enfin, cela remontait à plusieurs mois. Et puis, à part ce qu'il lui avait raconté, Helga ignorait les éléments de sa vie d'ici. Ils n'étaient que de simples connaissances. Enfin, maintenant qu'ils étaient tous les deux parrain et marraine, ils risqueraient de se voir plus souvent. Pour l'heure, Helga l'ignorait encore, mais sa sœur le lui annoncerait sûrement prochainement que Timon avait été choisi pour être le parrain.

Jessie bailla. Helga prit ce signe pour l'heure de son départ. La trentenaire s'approcha alors de sa sœur et lui déposa un baiser sur le font.

« Repose-toi bien, ma petite tornade. »


Elle caressa la joue d'Amani, puis se retourna vers le père et le regarda froidement.

« Aladdin. »


Elle ne lui serra ni la main, ni ne lui fit la bise. Il n'était plus rien pour elle désormais que le père d'Amani et le copain de sa sœur. Il n'était donc plus qu'une fonction à ses yeux qu'une véritable relation amicale. Il venait de perdre cette notion aux yeux d'Helga avec son comportement à son égard. Il ne cessait de lui lancer des pics, comme un enfant.

En quittant la salle, Helga regarda une dernière fois sa sœur, qui venait de s'endormir. Elle songea qu'elle viendrait la voir à nouveau le lendemain. Elle essayerait également d'être plus présente dans la vie de sa sœur et de sa filleule, malgré son travail. C'était important à ses yeux. La famille l'avait toujours été, bien qu'elle ne l'avait jamais montré. Elle avait été proche de ses frères, maintenant c'était de Jessie qu'elle l'était. Elle tendait à être là pour elle, surtout qu'elle avait également la responsabilité de marraine. Helga tenait à en être digne pour Amani et pour Jessie.

 

 
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