Ce rêve... Jamais je n'avais fait un aussi horrible rêve de toute ma vie ! J'étais devenu un de ces humains hyper toxiques.. Un tout petit en plus ! J'avais une chambre d'enfant, des jouets d'enfants, des vêtements d'enfants... tout ce qu'il y a de plus horrible !!! Je me réveillais en sueur ! Plus jamais je ne voulais vivre ça ! Je me relevais c'est alors que je remarquais que je n'étais pas vraiment dans ma chambre à Monstropolis... J'étais dans un parc avec des... DES HUMAINS !! Mort de trouille, je courus me cacher derrière un buisson.. Comment c'était possible ?! Qu'est ce qu'il pouvait bien m'arriver ? Je passais ma tête à travers les branches pour mieux observer ces bipèdes. Ils semblaient tous sereins.. Comment avaient-ils faient tous pour arriver à Monstropolis ?! Qui avait laissé une porte ouverte ? Il ne devait vraiment pas être une lumière celui qui avait fait ça.. Et combien de temps est-ce que j'avais bien pu dormir pour que tous ces humains aient eu le temps d'arriver au parc.. D'ailleurs ce parc, je ne le connaissais pas.. J'étais où ?!?
J'avais cent mille questions qui se bousculaient dans mon petit esprit pas très performant.
« UNE A LA FOIS ! » Criais-je aux voix qui commençaient à faire beaucoup de bruit dans ma tête.. « Lilly tu commences ! » J'entendis alors la voix de la petite licorne, sortis tout droit de mon imagination, dire qu'elle ne savait pas non plus.. J'étais totalement perdu.. Si je me présentais à ses hommes et qu'ils criaient AU MONSTRE ! J'étais un monstre perdu et je ne voulais pas retourner en prison... Plus jamais ! Je n'allais pas pouvoir non plus passer tout le reste de ma vie dans ce buisson.. En passant ma main dans mes poils pour remettre une de mes bouclettes en place, je remarquais que je n'étais plus violet.. Et que je n'avais plus de poils, mais des vêtements à la place...
« JE SUIS UN HUMAIN !!!!!!!!!!!!!! »
Une nouvelle fois complètement paniqué, je sortis du buisson et me mis a courir aussi loin que je le pouvais ! Je voulais échapper à ces humains ! Ils avaient déjà réussi à me transformer en bipède ridicule à deux pattes (oui j'en avais déjà deux avant, mais elles étaient plus grandes et flexibles !), je ne voulais pas qu'en plus ils veulent que je me comporte comme eux... Après avoir parcouru une assez bonne distance, je repris mon souffle.. J'entendis alors Millo dans ma tête qui disait qu'il ne reconnaissait pas cet endroit. « A vrai dire moi non plus... » Lui répondis-je.. C'était vrai tous ces haut-bâtiments, je ne les avais jamais vus.. La personne qui les avait fait pousser avait sans doute utilisé beaucoup d'engrais.. Je remarquais alors un espèce de truc noir et blanc bouger dans l'eau.. Je m'approchais alors et hurla de joie.
« Il y a encore des monstres ici !!!!!!!!! » Je courus vers le monstre que je n'avais encore jamais vu. J'allais l'appeler quand une petite plaque retint mon attention. "Pingouin" était inscrit dessus en gros caractère. « Alors c'est ça ton nom ? Dit Pingouin, où sommes-nous ?! Je crois que j'ai été contaminé par ses humains et aujourd'hui je suis comme eux, alors qu'avant j'étais comme toi ! Enfin pas exactement.. J'avais des poils et j'étais violet mais c'était presque la même chose !! » Il ne semblait pas vraiment faire attention à ce que je lui disais ce qui m'exaspérais... « TU ME RÉPONDS ESPÈCE DE MACHIN PLUMÉ ?? » Non.. Il ne semblait pas vouloir me répondre... Je remarquais alors à quelques mètres une petite fille... Elle me regardait avec ses grands yeux globuleux et suçait sa tétine... Une expression d'horreur se dessina sur mon visage tandis que je prenais la fuite.
« UN ENFAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANT !!! »
Je partis loin, TRÈS LOIN, de cette petite fille qui avait tout du pire enfant toxique au monde !!!! Je m'arrêtais ensuite devant une cage dans laquelle se trouvait un nouveau monstre, à poils cette fois ci ! Il allait sans doute mieux me comprendre ! Sur une plaquette, identique à celle de Pingouin le nom Singe. Si seulement j'avais lis la description plus bas, j'aurai su qu'il s'agissait d'un animal et non d'un monstre...
« Salut l'ami ! Tu saurais pas où je pourrais trouver des crayons de couleurs ? » Une des voix à l'interieur de moi me frappa le crâne. C'était Millo qui se plaignait que je devais savoir où je me trouvais, pas colorier... « Mais je veux faire des dessins ! » Dis-je comme un enfant qui faisait un caprice. Lilly quant à elle était d'accord avec moi, elle voulait faire du coloriage. « Deux contre un ! AH ! » Seulement pour faire du coloriage, il fallait que le singe me réponde...
J'eus alors une idée ! Pas très intelligente c'est vrai, mais une idée quand même ! enfin non ce n'était pas une idée, c'était une RÉVÉLATION !! Et oui ! C'était tout simplement impossible que je sois un humain ! C'était contraire aux lois de la physique cantique et je ne sais quelle astrophysique moléculaire spatial ! J'étais donc... EN TRAIN DE RÊVER !!! Et vu que je semblais contrôler mon rêve, oui parce qu'en général, mes rêves partent en cacahouète ou je ne contrôle plus rien. D'ailleurs il y a deux jours en rêvant je me suis retrouvé à voler grâce à mes ongles de doigts de pieds ! Conclusion, je rêvais donc je pouvais faire tout ce que je voulais ! A commencer par faire comme ses petits singes qui se balançaient de lianes en lianes. Je les observais depuis quelques minutes maintenant et j'avais bien envie de les imiter ! Je cherchais alors un moyen de rentrer dans cette cage.. Que je ne trouvais qu'après avoir franchi au moins 5 ou 6 portes avec écrit "Public Interdit !". Une fois dans la cage, les petites bêtes avaient été très accueillante avec moi ! Et je mettais alors mis à faire comme eux !
« HOUHOUAHAHOUHOUHAAAAA !! »
Je faisais même leurs cris. C'était vraiment très amusant ! Jusqu'à ce qu'une branche se casse et que je m'éclate le nez sur le sol.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIE !!! » Criais-je une fois la tronche au sol. « Mais c'est quoi ça ?!? J'en avais pas avant de petit truc pointu comme ça... »
Finalement j'avais envie que ce rêve se finisse car ça faisait un véritable mal de chien !
Laurence ne dormait plus. Ou enfin il croyait qu'il ne dormait plus même s'il espérait profondément dormir. Il se trouvait seul dans sa chambre hôtel et son réveil installé sur la table de chevet indiquait 2h17 du matin. Il faisait noir et il était seul dans sa chambre... Ou c'était ce qu'il tentait de se convaincre. Il se tenait la tête avec ses deux mains et son regard semblait désespérément chercher quelque chose alors qu'il souhaitait ne pas le trouver. Il se trouvait dans cette position depuis déjà quelques minutes et commençait à paniquer.
Dout! Dout! Ssh! Bouuuarg... Ssh!
Il s'était réveillé en sursaut durant la nuit après avoir fait un cauchemar. À 30 ans, un homme ne devrait pas être paniqué de la sorte après un simple cauchemar, il est vrai, mais un homme souffrant de folie était beaucoup plus difficile à calmer. Les rêves de Laurence avaient toujours été beaucoup plus particulier que ceux des gens normaux qui faisaient de temps à autres de drôles de rêves. Ceux de Laurence étaient en permanence étranges et effrayant pour un humain sains d'esprit. L'homme était même parfois tourmenté en y pensant lorsqu'il avait prit sa médication durant la journée. Malheureusement pour lui, cette fois-ci il n'avait pas fait un simple rêve, il avait fait un cauchemar et depuis que ses yeux s'étaient ouvert, des voix résonnaient dans sa tête.
Cela faisait des mois qu'il n'avait pas entendu ses voix. Il avait eu ses troubles à son arrivé, mais seulement lorsqu'il se trouvait dans un endroit terriblement silencieux, car la ville de New-York semblait pouvoir les cacher. Il avait aimé l'époque où il dormait dans la rue, car il pouvait dormir en paix. L'ancien flamant rose pressa de plus en plus fort sur ses oreilles comme si cela pouvait l'aider à ne plus entendre les murmures qui semblaient se cogner sur les murs de sa chambre, mais cela n'avait que pour effet de lui faire mal. Il se colla le dos contre le mur pour se sentir davantage en sécurité et il serra fortement son oreiller au point de se faire mal aux mains.
« Blablablablablabla! » Qu'il se contentait de faire pour les ignorer, en espérant que le soleil se lève rapidement et qu'il puisse aller manger dans un restaurant assez bruyant pour ne plus les entendre. Il devenait peu en peu complètement fou de les entendre. Certes, il avait de nombreux autres problèmes de santé mentale, mais ceux-ci étaient rapidement contrôlables avec des médicaments... Sa schizophrénie qu'il avait cru disparue depuis qu'il avait commencé ses traitements avait fait surface depuis qu'il n'avait plus de petites capsules vertes, mais cela ne l'avait pas préoccupé puisqu'il était persuadé d'avoir eu de simples hallucinations suite à un manque de sommeil, sauf que cette nuit-là, tout était revenue comme ses premiers jours dans l'appartement de Timon et il en était si terrorisé qu'il ne pouvait mettre un pied par terre sans craindre d'être tirer par les chevilles sous son lit.
Dis.. Dis... Leb-eb-eb... ssh! Arg! Marg-ar...arg
Les murs craquaient, le plafond aussi, il devait venter dehors que Laurence se disait pour se rassurer, mais pas une branche de l'arbre poser près de sa fenêtre bougeait. Était-il entrain d'halluciner tout ce bruit? Il ne se souvenait plus du bruit qu'une pièce devait faire ou ne pas faire. S'en était trop pour lui. Il avait le bras qui brûlait. Oh, mais pourquoi brûlait-il comme ça? Laurence y jeta un coup d’œil et trouva son bras ensanglanté et il se trouvait en partit sous ses couvertures humides et devenues rouges. Venait-il vraiment de se mutiler en se grattant? Pourquoi avait-il fait cela?! Était-ce les voix qui lui avait dit de faire un truc pareil? Non ça ne se pouvait pas! Il regarda ses lambeaux de peau rouler dans son lit et rapidement son esprit lui joua des tours en lui faisant halluciner des insectes dans ses draps. Il ne pu se retenir de crier d'éffroie.
« Calmes-toi Laurence... Calmes-toi. Tout ça c'est dans ta tête... Tu es fou non? Hahahaha! Tu viens de Wonderland... Hahaha! C'est donc normal d'être fou! Tu en es fier habituellement..! Lâches ce stupide bras, Laurence! Tu vas finir par te l'arracher! »
Il s'arrêta immédiatement en croyant avoir entendu quelqu'un lui parler de l'autre côté de la porte. Il resta silencieux quelques instants et finit par se rendre compte que ce n'était que les voix dans sa tête qui lui avait murmurer quelque chose qu'il n'avait heureusement pas comprit.
« J'en ai assez!!!! Partez de ma tête!!!! »
Il se leva d'un bon, poussa sa lampe de chevet au sol avec un de ses coudes et couru jusqu'à son placard où il prit au hasard une chemise ainsi qu'un veston noir et le pantalon qui allait avec puis prit sa sacoche qu'il mit rapidement sur son épaule et il quitta sa chambre sans même vérifier s'il avait sa carte magnétique avec lui. Il avait besoin de partir loin.. Très loin. Dans un endroit bruyant. Il glissa ses doigts sur le papier peint du couloir jusqu'aux escaliers de secours qu'il descendit en faisant le plus de bruit possible. Il n'aurait pas pu tolérer être dans une petite pièce pendant plus de dix secondes. Il se rendit dans le hall où la réceptionniste lui demanda s'il allait bien et Laurence se contenta de lever un pouce en sa direction, refusant de la regarder et il poussa les grandes portes pour me retrouver en face de Central Park où tout était beaucoup trop silencieux. Il devait aller à Times Squares.. Ou à Broadway. Oh oui vers Broadway! Il aimait ce quartier d'artistes!
Laurence se mit donc à marcher en direction de cette rue dans l'espoir de trouver un certain calme dans toute cette agitation, tout en tentant de se raconter une histoire à voix mi-basse pour enterrer les voix qui continuaient à murmurer.
« C'est l'histoire d'un homme... Oui c'est ça un homme. Un homme qui... qui se promenait dans la rue à 2h40 du matin et qui attendait des voix... LAURENCE! Non tu ne fais pas ça! On pense à autre chose! ... Qui attendait des bruits... Des bruits bizarres.. De baleines... Parce qu'il vivait près d'un port où les baleines venaient chanter la nuit... Il aimait aller les entendre la nuit parce que ça l'aidait à l'endormir et à ne plus entendre les voix dans sa tête... » L'homme dans la trentaine vit le pancarte où était écrit blanc sur vert Broadway, mais il décida de continuer son chemin sans trop savoir pourquoi. Il avait décidé d'aller ailleurs... « Il aimait aller les entendre la nuit parce que ça l'aidait à l'endormir et ... Et... ça le calmait du stress qu'il avait à tout les jours à cause de ses maladies mentales QU'IL DEVAIT CACHER À TOUT LE MONDE PARCE QUE SINON IL N'EST PAS ACCEPTÉ DANS CETTE STUPIDE SOCIÉTÉ! » Finit-il par hurler hors de lui.
Oui, il y avait bien une chose que Laurence n'aimait pas particulièrement et c'était d'être pointé du doigt à cause de sa différence. Jusqu'à présent personne n'avait su l'accepter comme qu'il était. Bon, oui, il y avait toujours Mallymkun qui avait su, mais il faut dire qu'elle était aussi tarée que lui..! Ou pas. Il l'avait tout de même faite fuir après l'incidant du frigo un matin. Heureusement que Boo ne vivait pas encore avec eux à cette époque.. Il n'aurait pas su s'en occuper seul. Jonathan avait fait semblant d'être compréhensif, mais n'avait pas raté un instant pour lui poignarder dans le dos à plusieurs reprises en le trompant. Timon lui? Ah! Laissez tomber, il n'y avait rien à dire sur lui. Avait toujours refusé son état de folie et son amour. Il ne sentait qu'une violente aversion pour lui. Laurence aurait aimé pensé à quelqu'un d'autre, mais voilà que ses connaissances se limitaient à cela. Il avait certes d'autres personnes comme cette rouquine Jessie qui avait détruit sa vie et un homme qui lui avait sauvé la vie par simple maladresse... Mais l'homme n'avait aucune personne avec qui il s'était réllement lié d'amitié. Hayley peut-être... Mais cela ne comptait pas, elle ne savait pas pour sa folie... Avec tout ces rejets, il avait su faire comme si rien était, mais cette soirée était différente et il était plus irritable qu'à la normale.
« à cause deeeee... » Recommença-t-il en ignorant les regards interrogatifs des New-Yorkais qui l'avait entendu hurler « deeeee... Ah et puis c'est nul comme truc! »
L'ancien oiseau décida de terminer ce petit jeu qui lui semblait stupide et très difficile à jouer puisque les voix finissaient toujours par le déconcentrer dans son histoire. Il finit donc par marcher jusqu'où ses pieds voulaient bien le guider et il finit par se retrouver devant le Bronx Zoo. Ses pieds s'arrêtèrent et il fixa un moment l'affiche comme il l'avait fait l'été passé alors qu'il était sous l'effet de l'héroïne et qu'il s'était presque noyé en sortant un chirurgien bleu dont il était allergique pour une femme.
Un long frisson parcours l'échine de l'homme qui se trouvait désormais à l'entrée du zoo sans même s'être aperçut d'avoir avancé. Il avait cru observer la pancarte. Il était persuadé d'avoir regardé tout le long la pancarte du zoo, comment avait-il pu avancer aussi rapidement? Il décida de glisser sous le tourniquet de billetterie puisque l'endroit était toujours fermé, mais lorsqu'il se releva, il se rendit compte qu'il n'avait pas bouger d'endroit et qu'il se trouvait toujours face à la pancarte du zoo. Cette remarque le déstabilisa et resta un moment de plus à fixer la pancarte avant de réellement avancer et glisser sous le tourniquet de métal. L'homme se remit debout puis se dirigea vers la droite puis vers la gauche et revint vers la droite, hésitant dans quelle direction les oiseaux se trouvaient. Il voulait y aller, car il savait qu'ils étaient bruyant même la nuit et il se sentirait sans doute beaucoup plus chez lui en voyant les flamants roses en captivité. Il opta finalement pour aller vers la gauche, qui n'était pas la bonne direction, puis marcha pendant un bon moment jusqu'à la section des singes et il finit par s'écrouler au sol près d'un buisson, mort de fatigue.
L'homme finit par se réveillé suite aux cris bruyants des bipèdes qui se trouvaient derrière des barreaux. Les gens circulaient comme si rien étaient, en observant les animaux et sans même s'arrêter pour lui demander s'il allait bien. Avait-il l'air d'un clochard?! Il était pourtant très bien habillé! Il resta un moment couché au sol à observer les singes qui se balançaient de lianes en lianes puis soudain un craquement se fit entendre et il vit un homme tomber tête première. Il se leva immédiatement et se dirigea rapidement pour voir s'il allait bien.
« Monsieur?! Mais que faites-vous dans une cage?! C'est dangereux! Sortez immédiatement! »
Il ne savait pas pourquoi, mais il avait eu envie de le sauver de cette cage. Habituellement, il aurait tout simplement ignoré l'inconnu, mais depuis qu'il vivait à Paris, beaucoup de choses avaient changés dans sa personnalité de tout les jours. Il monta sur le rebord de la cage et entra sa main entre deux barreaux pour inviter l'homme à lui prendre la main.
« Pourquoi avez-vous entrez dans cette cage?! Les singes ont un comportement très imprévisible et peuvent décider de vous arracher un bras s'ils le décide! »
Il força le brun à sortir de la cage en tirant fortement son bras, mais il lâcha immédiatement prise lorsqu'il sentit un pincement dans son avant-bras. Merde son bras! Dans quel état pouvait-il bien être désormais?
Aie.. Ouille.. Le petit truc pointu que j'avais au bout du née me faisait vraiment très mal... Je mis une main autour comme si cela pouvait atténuer la douleur seulement en la retirant, je me rendis compte qu'un liquide rouge coulait.. Qu'est ce que c'était ?.. Je n'en n'avais jamais vu auparavant ! Dans ma tête, Lilly me disais qu'il fallait que j'en garde le plus possible pour repeindre de cette couleur mon appartement. Pourquoi pas.. Cette couleur était jolie c'est vrai, mais je me voyais mal devoir refaire une cascade et me faire aussi mal pour avoir ce rouge. Je sentais alors le liquide rouge dégoulinait le long de mes lèvres. Par instant ou je ne sais quel réflexe humain stupide, je lécha ma lèvre supérieur. Ce truc gluant avait un gout très spécial.. Une expression de dégout se dessina sur mon visage tendis que j'entendais quelqu'un me parler.
« Monsieur?! Mais que faites-vous dans une cage?! C'est dangereux! Sortez immédiatement! »
Les singes se mettaient finalement à parler ! Eh bien ce n'était pas trop tôt ! Ils avaient attendu que je me fracasse le nez pour me parler. Mais heu... Si ces monstres me parlaient... Cela signifiait que je ne rêvais pas.. Ou qu'il me parlait pendant un rêve.. J'étais une nouvelle fois perdu.. Il ne m'en fallait pas beaucoup !..
« Vous y êtes bien vous aussi dans c'te cage alors n'me dites pas qu'c'est dangereux ! »
C'est vrai ! Et puis ces petits monstres à la bouche bizarre au cul sans poil n'avait aucun ordre à me donner ! J'étais dans mon rêve et pour une fois, je pouvais faire ce que je souhaitais ! Je sentis alors quelque chose me toucher l'épaule. Je me tourna très rapidement et vu un homme brun me tendre sa main. Il voulait que je fasse quoi avec ? Que je la mange ? Surtout qu'elle ne me semblait pas vraiment très appétissante.. Il y avait des espèces de truc rouge dessus qui ne donnait pas très envi. D'ailleurs ce rouge ressemblait étrangement à celui qui coulait de mon nez. Je commençais à en mettre un peu partout d'ailleurs.. Il y en avait sur mes vêtements... Sauf que je n'avais vraiment d'idée pour faire arrêté ce truc de couler.. Millo eu alors une splendide idée ! Mettre quelque chose pour bloquer la sortie du liquide rouge. N'ayant rien de très intéressant sous la main, j'y mis mon doigt ! Au moins ca arrêtait de couler..
« Merci pour cette fantastique idée ! » Dis-je à mon ami imaginaire.
« Pourquoi avez-vous entrez dans cette cage?! Les singes ont un comportement très imprévisible et peuvent décider de vous arracher un bras s'ils le décide! »
Hein ?!? Cet humain me parlait ? A moi ? Mais pourquoi ? Qu'est ce qu'il me voulait ? Je n'avais rien fait ! Il disait les singes... Pourquoi toutes les bêtes s'appelaient Singe dans cette cage ? Ce n'était pas une idée très brillante. Imaginez à l'école, comment la maîtresse pouvait faire lors de l'appel ? Elle disait Singe et ils répondaient tous en cœur :" PRÉSENT !" Ou même lorsqu'elle disputait deux élèves.. "C'est pas bien Singe ! Il est interdit de taper Singe et ses autres camarades ! Quand à toi Singe, si je te revois alors le jouet de Singe sans avoir demander la permission tu iras aura une punition ! Bon maintenant Singe, tu présentes tes excuses à Singe ! Voilà c'est bien... Et Singe que je ne t'y reprenne plus !" Nan mais sérieusement ?! Comment les petites pouvaient faire pour s'y repérer ?!? Je me tourna vers l'inconnu qui me tendait toujours la main et lui dit avec une espèce de voix de canard car mon nez était à moitié bouché par mon doigt.
« De toute façon j'allais sortir.. J'ai mal à c' truc pointu la au bout de mon visage.. J'en avais jamais eu avant et c'tait mieux ! J'n'avais jamais eu aussi mal.... »
Et c'est ce que je fis. Je retourna au fond de l'enclos et prit la petite porte qui m'avait permis d'entrer. Je retourna ensuite devant l'enclos où l'homme brun était toujours là. Je regardais une nouvelle fois son bras avant de lui demander un petit conseil.
« Vous n'sauriez pas comment j'pourrais arrêter ce liquide rouge de couler ? »
J'enleva mon doigt pour lui montrer mais il semblait que plus rien ne coulait. Bizarre... Trop bizarre.. Ce rêve était vraiment très bizarre ! D'ailleurs j'avais envie de me réveiller et reprendre ma vie normal ! Je n'aimais pas ce nouveau corps, ce nouveau truc pointu qui faisait mal, ces vêtements taché, ces petites jambes.. Oui je préférais mon ancienne tête et mes poils violets !
« Dites, aurez vous l'amabilité de m'pincer pour que j' puisse rentrer chez moi ? » Un jour quelqu'un m'avait dit que si on nous pincer pendant le sommeil, on pouvait se réveiller ! Pour pas qu'il ne me prenne pour un fou, je décidais de lui expliquer pourquoi je lui demandais cela. C'est vrai que croiser quelqu'un qui demande cela, en général c'est assez étrange. « En faite j'suis pas dans mon monde là. J'viens de Monstropolis et j'aim'rais bien y retourner ! En plus j'ai mon travail de terreur qui m'attend alors si j'suis en retard j'vais encore m'faire tirer les poils.. »
Voilà ! Il n'avait plus qu'à me pincer pour que je me réveille dans mon lit à Monstropolis et que je commence une journée de travail comme les autres !
CODE BY AMIANTE
Invité
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Lun 20 Jan 2014 - 4:54
Rêve irréel Art A. Jones & Laurence Legay
L'homme qui avait tombé saignait du nez, mais Laurence ne le remarqua pas immédiatement. En fait, il était beaucoup plus concentré à tenter de le faire sortir de la cage, car il avait déjà vu à la télévision un homme se faire démembré par une meute de singes enragés. Finalement il lui répondit qu'il comptait de toute façon sortir et il se demandait si l'ancien flamant rose n'avait pas une idée pour arrêter son nez de saigner. L'homme aux yeux verts pensa sur le coup à un tampon, mais l'idée quitta rapidement son esprit puisque qu'il ne traînait pas cela avec lui et puis Mallymkun était beaucoup trop loin pour la téléphoner. Laurence enleva donc son bras de l'intérieur de la cage et fouilla dans sa sacoche pour trouver un paquet de mouchoirs qu'il traînait toujours avec lui au cas où et il en prit un pour le donner à l'inconnu qui était désormais sortit de la cage. Celui-ci enleva son doigt de son nez ce qui donna la nausée à Laurence qui trouvait cela très peu hygiénique. Vous savez, Laurence devait bien être l'homme le plus propre de New-York... Parce qu'il faut l'avouer, les gens de cette ville étaient vraiment très crade aux yeux du trentenaire et l'on pouvait se demander pourquoi il avait resté en colocation avec Timon aussi longtemps vu l'état des lieux... Sauf qu'en même temps la réponse était logique : L'amour. Il tendit tout de même le mouchoir à l'ami des singes en plaçant sa main libre sur sa bouche pour s'empêcher de vomir.
« Vous pincer? Avec joie! »
Il s'arrêta. Des rires d'enfants résonnaient dans sa tête et la cage semblait être terriblement loin de lui alors qu'il pouvait sentir les barreaux de métal sous ses doigts.
« Mais seulement en échange d'un pincement venant de votre part. »
Laurence pinça donc l'homme, comme il l'avait demandé, aussi fort qu'il le pouvait jusqu'à ce qu'il cri de douleur. Il ne savait pas vraiment pourquoi on lui avait demandé de le faire, mais il aimait beaucoup faire mal aux gens, alors il n'avait pas posé de questions en rapport avec les explications hors de l'ordinaire de l'inconnu. Il tendit ensuite son bras à l'homme et contre toute attente, il ne poussa aucun gémissement de plaisir lorsqu'il se fit pincer, mais plutôt un cri de douleur à fendre le cœur à la personne la plus insensible du Terre. Il l'avait directement pincé sur la blessure qu'il s'était fait!
« Espèce de fils de p-poooiils roses! »
Laurence n'était pas le genre d'homme à dire des jurons, ce n'était pas très classe même pour un fou et ex junkie. Il enleva immédiatement son veston et réalisa que l'une de ses manches de sa chemise rose était devenue rouge vif. Il avait saigner beaucoup plus qu'il ne l'avait cru et le crétin venait sans doute de lui arracher une gale. Il déboutonna donc la manche de sa chemise qu'il retroussa jusqu'à son coude et il épongea le sang avec un autre mouchoir.
« Ça sert à rien, je les entend toujours! J'en ai assez! Avant je m'en fichais parce que je connaissais pas autre chose que ça, mais là je veux le SILENCE!!! »
Il s'était emporté et des passants avaient arrêtés de parler, choqués par la force de la voix de Laurence qui était à bout de nerf. Ses cernes profonds sous les yeux rougit par la fatigue, ses membres tremblant et son teint pâle ne faisaient qu'ajouter à l'homme un aspect effrayant à sa mauvaise humeur à cause de son manque de sommeil. Non, je ne dis pas que Laurence était quelqu'un de sympathique habituellement, loin de là, mais cette journée-là son humeur était davantage massacrante et il avait envie de mordre quelqu'un.
« Non pas vous espèces de crétins! Les voix dans ma tête que je veux plus entendre! Vous, hurlez comme des malades si vous le voulez! ALLEZ COURREZ DANS UN MUR ET DÉFONCEZ-LE POUR FAIRE ASSEZ DE BRUIT! QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ HEIN? LALALALALALALALALALA!!!! » Hurla-t-il en se mettant à courir vers la porte où était écrit ''employés seulement''
Aussitôt arrivé devant elle et qu'il aille glissé sur une claque d'eau pour foncer directement dedans, la porte s'ouvrit et Laurence se cogna le front contre un mur adjacent à la porte et fit tomber l'employé qui sortait voir ce qu'il se passait. L'ancien flamant rose resta un bon moment étendu au sol, à se demander ce qui venait de se passer, mais il revint rapidement à lui lorsque l'employé lui dit de pas bouger, car il allait appeler la sécurité. Eeeuh pardon?! Non pas du tout il n'allait pas le faire! Oh non! Il le faisait! Il se leva d'un bon et s'enfuit en se débattant avec le jeune homme qui tirait fermement le tissus de sa chemise saumon. Il finit par se libérer de son emprise et il tira le singe imberbe avec lui et l'entraîna dans la section des poissons tropicaux où il y avait une grande chute d'eau qui allait pouvoir être assez bruyante. Il s'arrêta lorsqu'il réalisa qu'il tenait la main de l'homme et l'enleva immédiatement en se l'essuyant sur son pantalon. Brrr! De la sueur d'un inconnu. Il alla ensuite s'asseoir sur le rebord d'un gros bassin en roche et glissa ses doigts dans l'eau. C'était finalement calme. Il n'entend plus rien. Il n'était même pas capable de s'entendre penser. C'était tout simplement parfait.
« Oh je suis malpoli! Je me présente, je me nomme Laurence! Et vous? »
Il fit un joli sourire en tendant la main de son bras qui n'était pas en sang et s'avança un peu pour éviter des pas au brun. À peine avait-il frôlé la main de l'ancien monstre, Laurence se rendit compte que jamais auparavant il avait vouvoyé quelqu'un ou s'était laissé vouvoyer... Sans même parler qu'il venait, pour la toute première fois, de se présenter avant l'autre. Voilà sa schizophrénie le rendait fiévreux pour agir de la sorte! Il était trop normal et ça, ce n'était pas normal!
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