Peg ne semblait pas vraiment être au courant que la personne avec qui il parlait était de loin celle que j'aimais le moins au monde ! Ce nom lui disait quelque chose ?! Sans doute parce que dès que j'étais en colère je disais souvent que j'avais envie d'utiliser ce moustique comme punching-ball ou lorsqu'on regardait des films. Surtout les films où i y avait des morts.. J'aimais dire que j'adorerais Clochette subir le même sort ! Donc c'était normal qu'il connaisse ce nom ! Lorsqu'il commença une phrase je le fusillais du regard. Je m'attendais vraiment à ce que la fin de sa phrase soit :" n'a pas l'air si méchante que ça." Il m'aurait dit ça je serais sans doute rentrée dans une colère noire ! Mais je n'avais pas envie de me disputer avec lui. Non pas ce soir. Ce soir j'avais envie de pouvoir passer un bon moment avec lui comme nous passions avant qu'il n'ai sa stupide petite amie ! Lorsque Peg termina sa phrase par "elle n'est pas une fée" mon regard s’adoucit. Elle n'était plus une fée normal ! Comme moi je n'étais plus une sirène et lui plus un cheval ailé.
Je pensais en avoir fini avec cette conasse de fée seulement et rouvrit sa grande gueule.. La première phrase quelle sortie me donna envie de la gifle de nouveau. C'était vraiment moi qu'elle venait de traiter de salope ?!? Je tournais la tête vers elle et haussais les sourcils. Elle ne savait vraiment pas dans quel jeu elle s'embarquait cette petite. Elle n'avait pas semblé retenir la leçon ! Je ne pus m'empêcher de ricaner lorsqu'elle me parla en prenant son air supérieur. Elle semblait calme comme ça d'extérieur, mais je savais qu'elle bouillonnait de l'intérieur. Clochette n'avait jamais réussi à se contenir elle finissait toujours par exploser. Voir ses joues devenir de plus en plus rouge me faisait rire toute seule. J'aurai tellement aimé qu'Hayley soit là aussi pour le voir !
Je dus sans doute devenir rouge de couleur quand elle me traita de demi-thons. Elle s'était vraiment permise de critiquer mon physique là ?! La foudroyant du regard je me levais prête à vraiment la transformer en pâté pour chat cette fois-çi ! Elle allait beaucoup trop loin et quelle se permette de me parler de la sorte devant Peg en plus me donner de sérieuses envies de meurtre ! Je me stoppais lorsqu'elle dit que je n'en avais plus rien à faire de Peter.. Je n'étais peu pas plus toujours aussi folle amoureuse de Peter, mais il comptait toujours beaucoup pour moi ! Après tout il avait été l'homme de ma vie pendant tellement de temps, une histoire comme cela ne s'oublie pas du jour au lendemain ! Mais je devais bien avouer qu'un beau blond pouvait vous faire tourner la tête.. Seulement jamais je ne l'admettrais devant cette pute, il était hors de question qu'elle ait raison ! Elle continua son monologue en disant qu'elle était heureuse de nous voir jalouse à ce point. Quant à moi je grinçais des dents. Elle parla ensuite à Peg en lui disant de ne pas perdre éspoir, mais ce n'est pas vraiment sur ces mots que je m'attardais plus sur le nom de la ville que Clochette venait de dire. Elle habitait à Londres ?! C'était tellement parfait ça ! Je ne voulais pas m'énerver une nouvelle fois devant Peg, j'aurai alors tout le temps de me venger et de lui en faire voir de toutes les couleurs une fois seule avec elle. Je me voyais déjà la coincer au fond d'une ruelle et lui balancer des chaussures à talons aiguilles à la figure ! Clochette commença alors à partir, mais non, je ne voulais pas la laisser partir comme ça sans rien dire ! Je n'avais pas pu la rembarrer une dernière fois. J'allais le faire seulement Peg se leva et il me prit dans ses bras. J'oubliais aussitôt la prostiputes qui ne perdait rien pour attendre et me blotti contre lui. J'étais tellement heureuse de le revoir ! Je ne m'attendais pas à le trouver ici alors la surprise ne faisait qu'amplifier mon bonheur. Alors qu'il me disait que je lui avais manqué, je passais mes bras dans son dos et le serrais aussi.
« Je suis tellement heureuse de te revoir aussi, tu n'as pas idée à quel point tu m'as manqué toi aussi ! »
Dis-je en posant ma joue contre le haut de son torse. Non il ne pouvait pas savoir à quel point ca me déchirait de voir qu'il ne passait plus me voir et ne répondait pas à mes appels. C'était mon Peg et du jour au lendemain tout avais changé et ce changement me faisait réellement mal. Mais ce n'était pas le moment pour parler des mauvais souvenirs car maintenant il était avec moi et j'avais envie de passer un excellent moment avec lui. Il m'emmena ensuite dans le salon. Oui nous y serions sans doute bien mieux que dans les escaliers. Je m'installais alors sur le canapé et me tourna vers Peg qui avait prit place à côté de moi.
« C'est tellement génial que tu sois là !! Je ne m'attendais vraiment pas à te croiser ici. On pourrait faire le retour dans le même avion ?! Sauf si tu as déjà pris tes billets et qu'il n'y a plus de place.. »
J'allais rajouter ou que tu es accompagné, mais non ce n'était pas une bonne idée de dire cela, alors qu'il me semblait l'avoir aperçu plutôt avec Dory...
« Je sais que je l'ai déjà dit mais.. Je suis trop contente de te voir !! »
Dis-je une nouvelle fois en m'accrochant à son cou et en le serrant contre moi. Je n'avais plus envie de le lâcher je voulais qu'il reste avec moi, dans mes bras pour toujours ! Je finis tout de même par me rassoir correctement et lui posa un tas de questions. Après tout, cela faisait tellement de temps que je ne l'avais pas croisé que je n'étais plus au courant de rien. J'avais donc pleins de choses à rattraper !
« Comment ça va toi ? Le travail tout ça ? Les collègues ? D'ailleurs la dernière fois que je t'ai vu tu étais couvert de bleus.. On dirait que ça va mieux depuis ! Et... As-tu retrouver Hercule ? » Demandais-je un ton plus bas pour ne pas que des gens autour puissent entendre.
Ca faisait longtemps Hanity M. Swan & Pégase R. Smith
Hanity était ma meilleure amie. En quelque sorte une remplaçante d'Hercule. Non en fait elle ne l'était pas. Elle était beaucoup plus qu'une remplaçante et puis Hercule n'était pas remplaçable de toute façon. L'une m'avait fait découvrir l'amitié tendre et délicate alors que l'autre m'avait fait connaître le sentir d'avoir un frère pour lequel on remuerait ciel et terre. Ceci dit, les deux avaient un point en commun : Je ne les voyait plus. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ignorais les coups de fils d'Hani' alors qu'auparavant j'étais presque installé près du téléphone en le fixant en espérant l'entendre sonner et entendre la voix d'Hanity m'inviter à se faire une soirée cinéma maison. Bon en fait, j'avais une petite idée de pourquoi j'étais étrangement distant avec elle depuis quelques temps : Dory. Ma petite amie vivait désormais avec moi suite à un fishnapping et je ne me sentais très peu à l'aise d'inviter mon amie pendant qu'elle se trouvait à l'appartement, mais d'un autre côté j'avais peur pour Dory et je ne voulais pas vraiment qu'elle quitte l'appartement sans moi. Je sais, je suis trop protecteur.
Ceci dit, je fus très heureux de croiser Hanity à la fête organisé à New-York pour Noël. Lorsque je la vis, je me rendis compte que je n'aurais jamais dû agir de la sorte avec elle et que désormais il fallait qu'on se revoit plus souvent! Je n'avais pas hésité une seule seconde à laisser tomber l'inconnu avec qui je parlais – Qui se trouvait en fait être Clochette, une ennemi d'Hani' – pour passer du temps avec mon amie dans le salon du ranch. À peine avais-je eu le temps de poser mes fesses sur la canapé moelleux que la blonde qu'elle se mit à me parler rapidement pour m'avouer à quel point elle était heureuse d'être avec moi et qu'elle ne s'attendait pas à ce que je sois là moi aussi. Ouais pour ça je le voyais qu'elle était heureux vu l'énergie qu'elle semblait vouloir évacuer par sa bouche.
« Eeeuh... En fait je ne m'en souviens plus... Je pourrai y jeter un coup d’œil à l'hôtel ce soir... » Finis-je par dire pour lui faire plaisir alors que je savais bien qu'il n'y avait pas de place pour retourner à Londres puisque j'étais avec Dory et que nous avions déjà nos billets de retour. « Oui moi aussi Hani'! Tu m'as vraiment manqué! » Je n'eus malheureusement pas le temps de lui sourire ou bien de lui prendre les mains pour lui prouver mes dires, car elle s'élança sur moi et s’accrocha fortement à mon cou sans vouloir le lâcher visiblement. Je fis donc comme si rien était et je la serrai dans mes bras en lui frottant le dos, mais après un certain moment, je trouvai cette accolade de plus en plus bizarre et je fus soulagé lorsqu'elle s'éloigna, mais le moment gênant ne s'arrêta pas là. Non, elle se mit alors à me poser de nombreuses questions à une vitesse hallucinante au point que j'étais incapable de lui répondre.
« Bah ça va... En fin... ''ça va''. J'ai plus de travail pour le moment.. Bon, je suis toujours pompier, mais je suis relevé de mes fonctions depuis quelques semaines déjà à cause d'une bagarre à la caserne... » Je baissai soudainement la voix « J'ai revu Hadès, car il devait passer du temps à faire des travaux communautaires à la caserne et il n'a fait que m'énerver toute la journée et il à été un vrai boulet..! Je me suis énervé quand je l'ai vu tripoter Dory et j'ai voulu lui faire exploser la tête contre une table à la café... » Bon je dois l'avouer j'avais dit les derniers mots en souriant en me rappelant de la tête de l'ancien dieu de enfer après mes nombreux coups, mais j'en étais pas véritablement fier, car j'étais entrain de basculer du mauvais côté en faisant cela. « Du coup, une psychologue me suit pour problèmes d'agressivité. C'est complètement stupide si tu veux mon avis... Et toi? Ton boulot c'est toujours aussi bien? Robin est toujours aussi chiant? »
Je ne su pas quoi lui demander de plus. Je ne savais plus ses habitudes de vie. Peut-être avait-elle commencé à faire du triathlon? Peinturait? S'était trouvé un petit ami..? J'aurais aimé lui demander tout ces questions, mais j'avais l'impression qu'il y avait un mur invisible entre nous deux qui m'empêchais d'être aussi près d'elle qu'auparavant.
J'écoutais Peg répondre à mes questions sans perdre mon sourire. J'étais tellement contente de le voir en chair et en os devant moi que même si je commençais à avoir des crampes aux joues, ce n'était pas grave. J'étais heureuse et j'aurais été capable d'aller le crier sur tous les toits ! Je dois bien avouer que j'ai légèrement perdu mon sourire lorsqu'il me dit qu'il n'avait plus de travail.. Je m'inquiétais pour lui surtout... Lorsqu'il me dit qu'il était relevé de ses fonctions pour quelques temps.. Ce n'était pas si grave .. Je m'étais fait un film moi. Je pensais qu'il s'était retrouvé dans la rue, qu'il n'avait plus d'endroit où dormir... Si c'était le cas, je lui aurais proposé de venir à la maison ! Quoi que si c'était pour le voir avec sa copine dans mon appartement tous les jours... Et puis niveau lit, cela deviendrait compliquer.. Il y aurait assez de place oui, Robin irait sur le canapé pour laisser son lit à Peg et cette Dory, puis Randy pourrait dormir avec moi. Mais pourquoi est-ce que je pensais à ça moi puisqu'il n'y avait aucun problème.. Je me déconcentrais alors sur ce que Peg me racontait. Il expliquait qu'il s'était battu avec Hadès à la caserne. Hadès... Mais quel boulet celui là ! Je mis ma main sur mon front avec un petit sourire moquer.
« Mais quel idiot... Je parle pas de toi hein ! D'Hadès ! Ce mec est tellement doué pour pourrir la vie des gens.. Je suis sûre que ce que tu lui as fait, il l'a vraiment mérité ! »
Dis-je en donnant un petit coup d'épaule à mon ami pour le faire sourire. Bon je comprenais qu'il ne soit pas enjoué, si en plus il devait aller voir une psychologue.. C'est vrai que cela ne devait sans doute pas être une super chose.. Surtout que je ne l'avais jamais trouvé agressive moi.. Peut-être une fois, lors de notre altercation dans le centre commercial, mais à part ça... « Tu vas voir, la spy va voir que tu es quelqu'un d'exceptionnel et tu reprendras bientôt ton travail j'en suis sûre ! » Je lui disais cela pour le rassurer c'est vrai, mais aussi parce que je le pensais vraiment ! « Ils auraient dû remarquer à la caserne que c'était Hadès qu'il fallait mettre à la porte et pas toi franchement ! » Pégase se mit ensuite à poser des questions sur moi. C'est assez étrange, j'avais l'impression qu'il n'osait pas trop me parler, ou plutôt qu'il réfléchissait bien à ce qu'il me disait pour ne surtout pas dire quelque chose qui ne fallait pas.. Comme s'il se retenait..
« Heu.. Oui mon travail ça va, ma collègue est la pire de tous les temps mais bon j'aime ce que je fais alors j'essaye de pas trop penser à elle. Quant à Robin... Il est exécrable... Vraiment ! Surtout depuis que j'ai un nouveau colocataire ! Il est sympa, mais mon dieu c'est gros dégelasse ! Je te jure des slips partout, des paquets de chips aussi mais bon... Je peux pas le mettre à la porte, c'est un sdf et il a nul par où aller sinon.. »
Ce que j'aurai aussi pu rajouter c'est qu'il me faisait de la compagnie vue que Peg ne venait plus me voir du tout, mais non, je n'allais pas gâcher ce moment magique de nos retrouvailles avec des reproches. Non il fallait faire quelque chose de sympa ! Pourquoi pas danser ? Oui j'avais envie de danser ! Je pris alors la main de Peg pour le lever et l'entrainer avec moi. La musique était assez forte dans le salon et quelques personnes étaient en train de danser. Je les rejoignis avec Peg et me mit à danser avec lui.
« Ca me rappelle notre première soirée ! »
Dis-je en riant. La première soirée que nous avions passé ensemble avec Pégase, nous étions allés dans un bar et nous avions dansé pas mal de temps avant d'être dérangés par deux idiots.. Mais là il n'y avait personne pour nous embêté. Il fallait donc profiter de ce moment ! Enfin j'avais parlé un poil trop rapidement.. Enfin pensé ! En me reculant, je donnais un coup dans la personne qui se trouvait derrière moi qui avait un verre de jus à la main. Il lâcha son verre qui tomba sur Peg.
« Oh.. Je suis désolée ! »
Dis-je en ramassant le gobelet un plastique qui était sur le sol. Par chance, je n'avais eu aucune goûte orange sur ma robe, mais Peg lui en avait un peu partout..
« Il faut nettoyer ça ! Attend ! »
Je le pris par la main et l'amenais dans la cuisine. Je pris alors un torchon pour éponger le jus qu'il avait sur la figure.
« Je suis vraiment désolée, je suis de plus en plus maladroite. »
Je ne voulais pas rire pourtant j'avais toujours mon grand sourire sur les lèvres. Sans doute parce que cela rappelait un tas de bon souvenir, à chaque fois que je passais du bon moment avec Peg, il se passait toujours une catastrophe..
« Au moins on n'est pas trempé comme avec la fontaine la dernière fois. »
Lui dis-je avec un petit sourire malicieux au coin des lèvres.
Ca faisait longtemps Hanity M. Swan & Pégase R. Smith
Hanity me répondait à toute mes questions et je fus soulager d'apprendre qu'elle n'avait pas vraiment changée ces habitudes malgré le temps qui nous avait séparé. Enfin, je fus heureux quelques secondes jusqu'à ce que je l'entende dire qu'elle avait un nouveau colocataire. Avait-elle déménagée pour avoir un second colocataire? Oui, car son appartement ressemblait beaucoup au mien et je savais bien qu'il n'avait pas d'autre place pour quelqu'un de plus et puis son canapé était vraiment dur pour bien dormir... Ma question que je n'avais toutefois pas posée se fit répondre presque immédiatement avec le mot S.D.F. Donc c'était un sans-abris... J'étais bien curieux de voir à ce qu'il voulait ressembler, surtout avec la façon que mon amie pouvait le décrire. J'avais en tête d'un vieille homme de 60 ans avec la barbe de 30 cm toute crépue et qui sent mauvais à cause de ses vêtements troués qu'il portait depuis 6 mois déjà. Il devait vraiment être dégouttant... Je devais vraiment le voir. Peut-être que je pourrais l'aider, je sais ce que c'est de vivre dans la rue, je l'avais fais quelques jours à mon arrivé. Ce n'était pas évident d'être un Disney... C'était peut-être un Disney?
La blonde me tira pour danser sans même que je m'en rende vraiment compte et je me mis à danser distraitement et un peu maladroitement alors que je réfléchissais toujours à son vieux colocataire qui devait ressembler au Père Noël et qui était en faite peut-être le Père Noël de l'étrange Noël de monsieur Jack... Il fallait que je lui dise. J'ouvris la bouche, mais j'entendis une autre voix que la mienne en sortir. Je levai le regard à Hanity qui venait de me parler. Je fronçai les sourcils et je m'arrêtai presque net de me trémousser sur la piste de danse improvisée.
« Je te fais penser à un S.D.F? » lui demandais-je croyant que c'était de ça qu'elle voulait faire référence.
Elle avait rit, mais moi je ne comprenais toujours pas de quoi elle parlait. J'avais la perte de la mémoire courte? Avoir mon âge n'était pas facile tout les jours! Je plaignais vraiment Dory d'avoir déjà 23 ans..! ou peut-être 24 désormais? C'est bête qu'elle ne se souvienne pas de son arrivée à Londres, nous aurions pu lui faire une fête d'anniversaire..! Qu'elle peut être stupide de toujours tout oublier celle-là! Sérieusement, je faisais quoi avec elle? Toujours là à tout oublier et elle est pas autonome! J'ai l'impression de m'occuper d'un gros bébé et ça me gave! Finalement je suis sûr que c'est pas parce que j'en ai pas envie que je vais pas voir Hani'! C'est bien parce que j'ai pas le choix de faire le chaperon! Elle est pire que les gamins qui viennent à la caserne durant les journées activités!
Mon chandail blanc se tâcha. Mon chandail me collait à la peau et moi, je ne pu m'empêcher de reculer suite à la surprise. Je tentai de tirer le tissu qui était trempé et froid, mais ce ne fut pas aussi facile que je l'avais imaginer, car chaque fois que je réussissais, il se recollait à moi. Je n'avais pas compris ce qu'il s'était produit, mais j'avais tout de même l'impression que c'était de la faute de ma meilleure amie puisqu'elle s'était excusé. Elle me tira jusqu'à la cuisine qui était remplie de gens et elle commença à éponger le jus sur mon visage alors que je pris un essuie-mains pour frotter mon chandail. Elle s'excusa encore une fois en se disant maladroite. Nooooon..?? Je poussai un ricanement sarcastique puis je poussai du revers de la main le torchon que la blonde me foutait dans le visage et qui commençais à me l'irriter.
« Heureusement oui, mais au moins de l'eau ce n'est pas collant comme ça..! » Sérieusement, dans mes souvenirs cet événement de ma vie à Londres m'avait semblé beaucoup plus amusant que ce que j'étais entrain de vivre présentement. Je finis par déposer le torchon que j'avais pris des mains d'Hani' sur le comptoir et je fis pareil avec l'essuie-mains. « Finalement, je crois que cette merde ne partira pas ce soir. Tu veux faire quoi? »
J'épongeais le jus sur la tête de Peg en me remémorant une de nos dernières sorties. Les bons moments avec mon ami me manquaient tellement. J'aimerais vraiment qu'après ce réveillon on se retrouve comme avant à partager nos soirées devant un bon film. Ou même aller au cinéma, sortir, faire toute sorte de choses mais ensemble ! Plus chacun de son côté, plus de messages sans réponses, non je voulais que ce temps soit révolu une bonne fois pour toute ! Je n'avais encore rien demandé à Noël et bien voilà ! Père Noël si tu m'entends le seul et unique cadeau que je veux cette année c'est retrouver mon Peg comme avant.
Bon je l'avais en quelque sorte retrouver ce soir puisque j'étais avec lui seulement il semblait très étrange.. Il ne semblait pas être comme d'habitude, il avait perdu sa joie de vivre sa bonne humeur. Il me répondit assez froidement que l'eau au moins ça ne collait pas. Il me poussa même la main pour que j'arrête de l'aider à se rincer avant de me prendre le torchon des mains.. Il semblait terriblement différent et cela me troublait de plus en plus. Je ne su pas vraiment quoi faire pendant qu'il s'épongeait alors je restais là à côté à le regarder. Il ne semblait pas vraiment de très bonne humeur, mais cela n'empêchait pas le fait qu'il était toujours aussi mignon. Ses yeux bleus me faisaient toujours autant fondre et je ne pouvais me retenir d'avoir une folle envie de l'embrasser.. Seulement pour ça il fallait attendre qu'il n'ait plus rien sur la figure.. Je ne voulais tout de même pas ruiner mon maquillage une deuxième fois...
Je me mordis la lèvre lors qu'il constata que le jus ne partirait pas. J'étais vraiment désolée pour ses vêtements.. Sans vraiment savoir pourquoi, j'avais le pressentiment qu'une véritable catastrophe allait arriver.. Valait mieux ne pas rester dans le salon, il y avait bien trop de monde. On avait eu de la chance il ne s'agissait que d'un cocktail de fruit tombé sur Peg, mais j'imaginais bien la bûche de Noël me tomber dessus..
-On pourrait aller prendre l'air ?
Proposais-je à mon ami. Je n'avais même pas pris le temps d'attendre sa réponse. Je l'avais pris par la main et le traînais jusqu'à dehors. J'aurais sans doute dû faire un arrêt à la case manteau car il ne faisait pas bien chaud mais c'était trop tard. Je n'avais pas envie de retourner dans le Ranch et essayer de trouver mon manteau sur la pile de vêtement.. Oui dans toutes les soirées, il y avait toujours une chambre consacrée aux piles de manteaux... Je fis quelques pas dans la cour du Ranch avant de m'arrêter et de regarder les étoiles. Pour une nuit d'hiver, il y avait de magnifiques étoiles dans le ciel. Je me tournais alors vers Peg.
« - Il.... Il faut que je te parle de quelque chose... »
C'était le moment parfait ! Nous étions seuls, aucun risque que quelqu'un vienne nous déranger, il fallait que je tente le diable ! C'était le bon moment.
« - Je.. Depuis que je te connais.. Eh bien.. J'arrête pas de penser à toi tout le temps.. Tout ce que je vois à chaque fois me fait terriblement penser à toi.. Si on ne se voit pas ou si je ne t'ai pas au minimum au téléphone je passe toujours une mauvaise journée.. J'essaye de tout faire pour que tu me remarques, que tu me trouves jolie mais j'ai l'impression que tu ne vois rien.. »
Ou qu'il voyait mais qu'il ne disait rien.. Et les messages subliminaux et moi ça faisait quatre ! Alors je ne me rendais pas vraiment compte s'il me faisait des sous-entendus où autre chose du genre.. Je me rapprochais de lui regardant ses grands yeux bleus turquoises. Je voulais qu'il ouvre la bouche pour me dire qu'il ressentait la même chose pour moi, entendre les deux mots les plus précieux sortir de sa bouche me rendrait heureuse jusqu'à la fin de mes jours. Peg était de loin la plus belle chose qui m'était arrivé depuis que je vivais dans ce monde, et je le voulais pour moi seule maintenant.
J'avais encore fait un pas pour être plus proche de lui, je sentais son souffle contre mon visage. Il n'avait qu'à légèrement baisser la tête et nous nous embrasserions. Mon rêve serait alors réaliser.
[Désolé c'est pas super et je me répète mais j'ai essayé de blablater pour pas avoir un truc de 400 mots xD]
Ca faisait longtemps Hanity M. Swan & Pégase R. Smith
Hanity avait décidée que nous allions à l'extérieur. Je la suivis... un peu de force, car je n'eus pas la chance de donner mon point de vue sur son idée. Nous étions donc à l'extérieur, sans manteau ou de foulard en plein mois de décembre à New-York. Il faisait froid. J'étais même capable très clairement de voir mon souffle dans l'air. C'était comme ces humains qui fumaient la cigarette qui et recrachaient tout par la bouche ou par le nez. Je trouvais cela marrant et je ne pu m'empêcher de souffler à plusieurs reprises de l'air par les narines en me prenant pour un dragon ou une autre créature maléfique que Hadès avait bien pu imaginer pour détruire mon frère. Nous nous installâmes au beau milieu de nul part entre un arbuste et une clôture de fortune en morceaux de bois attachés par des cordes qui semblait avoir déjà servie à un enclot pour les cheveux. Je crus voir l'écurie au loin, mais je n'en suis pas persuadé étant donné que la cours était plongée dans une noirceur quasi absolue.
Ma meilleure amie sembla différente. Enfin... Non, elle était toujours aussi jolie et elle était encore agréable de compagnie, mais quelque chose clochait dans sa façon d'agir avec moi. Peut-être était-ce parce que cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu et que j'avais perdu l'habitude de ces familiarités...? Non en fait, elle était complètement entrain de me déballer ses sentiments. Je ne savais pas comment réagir face à ces remarques qui se voulaient être un appel au secours. Je comprenais en fait très bien la sensation que mon amie pouvait ressentir, car je l'avais déjà sentis auparavant lorsque Hercule avait tombé amoureux de Megara... Sauf que ce n'était pas pour les même raisons que je me trouvais à être aussi distant. Ce n'était pas parce que j'étais fou d'amour pour Dory, au point que j'en oubliais les autres autour... non.
« … Mais je te remarque Hani..! Je sais que tu es là! Tu es ma meilleure amie! Comment je pourrais ne pas te remarquer? » Finis-je par dire en faisant abstraction des choses bizarres qu'elle avait pu me dire plus tôt.
Je sentis la blonde s'approcher de plus en plus de moi. Ce devait être moi. Le froid devait me fatiguer et me faire halluciner. Je la vis toujours s'approcher de plus en plus la tête de la mienne et sans véritablement m'en rendre compte, je fis le même manège qu'elle jusqu'à ce que nos nez finissent par se frôler. Aussitôt que je sentis ce contacte, je me reculai brusquement en m'enfargeant dans le petit buisson et je tombai assis dans la neige poudreuse. Je continuai à reculer malgré que mon pantalon devenait tranquillement humide à force de le traîner au sol. Je ne pouvais m'empêcher de la dévisager. Pourquoi s'était-elle avancer si près de moi?
« Hani..??! Pourquoi tu as fais ça?! Est-que..? Est-ce que tu voulais m'embrasser?! » Je me déplaçai jusqu'à la clôture que je pris comme appuie pour me remonter puis j’essuyai rapidement la neige qui tombait déjà par elle-même au sol. « Tu veux savoir pourquoi je ne voulais plus répondre à tes messages? Tu veux savoir pourquoi je ne passe plus devant chez toi pour aller travailler? Parce que je voulais éviter ça! Notre relation n'est plus comme avant! Je ne peux plus me permettre autant de familiarités avec toi qu'avant maintenant.. J'ai Dory et toi, tu devrais te trouver quelqu'un d'autre que moi... » Je frottai vivement mes yeux rougis par les larmes refoulés puis je fis un signe bref de la main à Hanity, sans même la regarder. « À un de ces quatre. »
Je me dirigeai vers la porte arrière de la maison et j'entrai rapidement à l'intérieur pour retrouver ma petite amie et finalement partir pour notre chambre d'hôtel. Ma frustration que j'avais depuis le matin s'était évaporé comme par magie pour faire naître en moi une tristesse dévastatrice. Je ne sus pas sourire pour le restant de la soirée, ni même pour le restant de la semaine. Je ressentais la même douleur à cette perte que lorsque j'avais réalisé que je ne pourrais peut-être jamais revoir Hercule.
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