No more happy endings...
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Danger ? I walk on the wild side ! I laugh in the face of danger ! Ha ha ha ha ! ⊱ PV Porcelaine
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Mar 4 Fév 2014 - 19:51
Anna&Porcelaine
Danger ? I walk on the wild side ! I laugh in the face of danger ! Ha ha ha ha !

Je n'avais aucune idée de comment je m'étais débrouillée. J'avais peut-être un peu trop flâné devant les jolies décorations de Noël qu'arborait les vitrines à cette période de l'année, ou bien mis trop de temps a décidée si oui ou non je devais céder à ma gourmandise pour le chocolat et m'acheter un petit gâteau, chose que j'avais fini par faire, enfin, le résultat était là. J'avais loupée mon bus. Je n'avais pourtant qu'une chose à penser une fois la journée terminée, être à l'heure, mais j'avais tout de même réussi à arriver en retard. Bravo moi... Assise à l'arrêt, deux solutions s'offraient à moi. Attendre encore 1h30 que le prochain bus arrive, ou bien prendre le métro... Le choix fut vite fait. La dernière fois que j'avais voulu prendre le métro je m'étais rapidement retrouvée perdue avec toutes ses lignes, et je ne tenais pas à renouveler cette expérience, en particulier en fin de journée. Je lâchais un soupire, résignée à attendre. Moi qui avais tellement hâte que la journée se termine pour rentrer !

Bien que je sois couverte chaudement, je congelais sur place à rester immobile dans le froid comme ça. Il fallait que je bouge. Histoire de passer le temps, je décidais d'aller marcher un peu dans la rue, bien que celle-ci n'offre pas grand-chose à regarder... Entre un cabinet médical et des habitations, la seule chose qui attira mon attention fut une petite épicerie coincée entre deux immeubles. Enfin, c'était ce que l'écriteau placé devant la porte indiquait du moins... À vrai dire la boutique ressemblait plutôt à un bazar où l'on entassait tout et n'importe quoi, et son état était tout sauf accrocheur pour un potentiel client... Malgré son extérieur peu accueillant, je décidais d'entrer. J'avais encore plus d'une heure à perdre après tout, alors pourquoi pas ? Mis à part un homme chauve qui, derrière la caisse, suivait un match de catch sur une petite télévision, il n'y avait pas une âme dans la boutique. Je traversais les rayons qui s'étendaient tout en longueur avant de m'arrêter devant une étagère qui croulait sous les tablettes de chocolat. Est-ce qu'il en restait encore à la maison ? Oh et puis, dans tous les cas, elle ne serait pas perdue, vu la quantité de chocolat que j'arrivais à engloutir chaque jour... Si je n'étais pas sûre d'être en pénurie de chocolat chez moi, la vu d'une cagette remplie d'ananas me rappela que c'était le cas pour ce fruit. D'ailleurs je n'avais pas mangé d'ananas depuis un bout de temps... Allez, tant qu'à prendre une tablette, autant prendre un ananas ! Il n'y avait aucune logique dans mon raisonnement, cette fois-ci c'était plutôt mon estomac qui décidait... Mon ananas et ma tablette de chocolat dans les mains, je rejoignais la caisse tout sourire, prête à sortir mon porte monnaie de mon sac.

Ça vous fera 10 dollars. Lâcha le caissier.

Pendant l’espace de quelques secondes je crus avoir mal entendu. 10 dollars ? Vraiment ? Mais je n’avais pris que 2 petits articles, comment pouvais-je me retrouver a devoir payer 10 dollars juste pour une tablette de chocolat et un ananas ?

... 10 dollars ?
2 dollars la tablette et 8 l'ananas... 10 dollars.

J'avais donc bien entendu. Depuis quand un ananas coûtait 8 dollars ? C'était cher pour ce que c'était ! Surtout qu'il n'était pas spécialement beau son ananas, il n'avait aucune raison d'augmenter les prix comme ça !

Un ananas ne vaut pas 8 dollars ! Je pourrais m'en offrir 2 pour ce prix-là ailleurs !
Eh bah rien ne t'empêche d'aller voir ailleurs dans ce cas-là gamine ! S'énerva le chauve en me retirant le chocolat et l'ananas des mains.
Eh bah c’est… c’est ce que je vais faire oui ! Mais  je prends quand même la tablette.

Je posais mes deux pièces sur la table, lorsque que le vendeur refusa en affirmant que si j'allais voir ailleurs pour l'ananas, j'allais voir ailleurs pour le chocolat aussi, que c'était tout ou rien. J'étais abasourdie, c'était quoi ce raisonnement ? Visiblement il n'avait pas eu l'air d'apprécier que je critique son prix, j'avais juste voulu être honnête, ce n'était pas une raison pour me priver de chocolat pour se venger, surtout quand j'étais prête à payer ! Agacée, je lançais un regard remplis de reproche au chauve avant de sortir en claquant la porte derrière moi. Peut être un peu trop fort... Les murs de l'épicerie tremblèrent et un immense fracas se fit entendre à l'intérieur. Oups... Je me retournais en grimaçant, partir comme ça n'avais pas été une bonne idée, en particulier quand je repensais aux étagères qui semblaient à peine tenir tout près de la porte... Le caissier ne tarda d'ailleurs pas à sortir, furieux, pour me hurler dessus. Je ne prêtais pas attention aux insultes qui sortaient de sa bouche, j'étais bien plus occupée à chercher quelques choses pour me faire pardonner au fond de mon sac, même si dans le fond je ne serais jamais partie de la sorte s'il ne m'avait pas refusé mon chocolat ! Je finis par sortir le fameux billet de 10 dollars auxquelles il tenait tant cinq minutes plus tôt pour lui tendre en espérant que cela suffirait à le faire taire. Billet qu'il m'arracha des mains en continuant de crier de plus belle. Il allait finir par ameuter tout le quartier ! Un autre homme s'approcha du chauve, un casque de moto sous la main. Vu la tape amicale qu'ils venaient de se donner ce n'était pas la peine de compter sur son soutien.

Qu'est-ce qui se passe ?
Cette conne vient de détruire ma boutique !
Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas... Surtout que si vous ne vendiez pas vos ananas si cher je ne serai pas partie comme ça !
8 dollars l'ananas c'est le prix du marché !
Le prix du marché... bien sûr, votre ananas je le prenais pour 3 dollars moi ! Ou alors 2 pour 8 dollars !
On ne négocie pas chez moi. Je vends mes ananas au prix que JE VEUX, c'pas un fruit de saison, donc c'est cher, C'EST TOUT !
D'accord, ce n'est quand même pas une raison pour m'insulter ! En plus vous venez de dire vous-même que c'était trop cher !

Je ne pus me retenir de lâcher un rire. C'était tellement ridicule, toute cette histoire juste pour le prix d'un ananas... En fait je ne savais pas si c'était le ridicule de la situation on le visage du chauve qui tournait au rouge au fur et à mesure de la dispute.

Écoutez, je suis désolée pour votre boutique, j’ai payée, donc… on est quitte ?...

Je me doutais bien que ce que j'avais dû casser dans la boutique valait plus que 10 dollars, mais ce n'était pas comme si je me baladais avec de grosses sommes d'argent... Aussi, lorsque les deux hommes s'avancèrent, mon premier réflexe fut de reculer de plusieurs pas à mon tour. À ce moment je n'avais pas prévu qu'une moto allait se trouver garer pile à cet endroit... Ni que j'allais la percuter et la faire tomber au sol, quasiment sur les pieds d'une blonde qui passait par là, dans un bruit immense. Oh non... J'aurais dû rester à l'arrêt, quitte à rentrer frigorifier... Devant les hurlements de l'homme avec le casque, je fis la première chose auxquelles je pensais : plonger la main dans mon sac pour lui donner de quoi me faire pardonner, exactement comme pour le chauve. Pourquoi je n'arrivais pas à m'être la main sur mon porte monnaie ? C'était toujours dans des situations comme ça qu'il fallait qu'il glisse au fond du sac ! Tant pis, j'allais faire avec les moyens du bord : je sortis la première chose que je trouvais, à savoir, un kinder bueno. Je n'étais même pas au courant que j'en avais dans mon sac ! C'était de plus en plus idiot... J'allais aller loin avec un kinder ! C'était tellement idiot que j'avais envie d'éclater de rire, aussi bizarre que ça puisse paraitre.

… On partage ? demandais-je le plus innocemment du monde.

Parce que oui, je n’avais rien trouvée de plus intelligent à dire.

Hors RP:
©flawless
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Mer 5 Fév 2014 - 17:48


Run ! Run for your life !

La jolie bouche ronde de Porcelaine s'arrondit en un petit o alors qu'un long soupir franchissais ses lèvres rouges. Ce qu'elle s'ennuyait bon sang ! Elle était restée là, toute seule, toute la journée ! Et par conséquent, elle avait tourné en rond toute la journée. Elle avait bien essayé de s'occuper bien sûr mais... Ça n'avait pas franchement été une réussite. Oh, bien sûr au début si, elle avait prit une longue douche bien chaude, avec le gel douche à la framboise qu'elle aimait tant. Tellement qu'elle avait même le shampoing et le parfum de la même odeur !

Et pourtant, elle en avait essayé des tas depuis son arrivé ! Parce qu'il faut savoir que les douches, c'était tout nouveau pour elle. Étant donné que lorsqu'elle vivait encore au pays d'Oz elle n'était qu'une petite poupée faite de Porcelaine, elle n'en avait pas l'utilité. Quoi qu'il en soit, après sa douche elle prit soin d'enfiler une jolie robe bleu pleine de froufrou et de noeud comme elle les aimait tant avant de colorer ses lèvres de rouge et ses paupières d'un trait d'eye liner.

C'était stupide de faire ça si tôt dans la journée puisque personne ne la verrait. Sulley ne rentrerait pas avant de loooongues heures et elle ne s'était pas encore vraiment fait d'amies alors c'était inutile, mais elle y tenait ! Elle refusait de se laisser aller à flâner en pyjama toute la journée au lit où sur le canapé. De toute façon, elle en était incapable, elle avait trop besoin de bouger pour ça. Elle commença donc par faire la vaisselle, s'amusant à souffler sur la mousse couleur citron.

Beaucoup de gens ont horreur de faire la vaisselle où une quelconque autre tâche ménagères, mais pas Porcelaine, ça ne la dérange pas. Bon, il est vrais qu'elle se sent un peu obligée de les faire, après tout, elle est nourrie, logée et blanchie gratuitement par James alors... C'est la moindre des choses que de l'aider même si il ne lui avait rien demander. La petite blonde se voyait très mal ne pas participer, et puis c'est pas comme si ça lui prenait énormément de temps.

Surtout qu'elle me touchait pas à tout ses papiers éparpillés partout. C'est très dangereux de toucher aux papiers de quelqu'un, même quand on veut bien faire ! On veut être gentil, on les ramasse tous en une jolie pile bien classée par ordre alphabétique et POOF on à bousillé tout le classement bordélique qu'avait organisé le propriétaire des dits papiers. Nan vraiment, mieux vaut ne pas y touche.

Quoi qu'il en soit, le ménage fut loin d'occuper la poupée éternellement qui commença vite à s'ennuyer. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé de s'occuper ! Elle essaya bien de lire mais n'arrivait pas à se concentrer et décida d'abandonner après avoir relu trois fois la même phrase. Elle n'avait aucune inspiration pour dessiner et pas assez de sucre pour faire des cupcakes. Et comme il n y avait rien.à la télé et que parler aux murs et à ces portraits qui l'entourent, elle décida de sortir faire un tour.

La jolie blonde enfila rapidement une paire de chaussettes montantes  et des ballerines avec un petit talon, ainsi qu'une petite cape lui arrivant aux coudes et une longue paire de gants assorties. Eleonore n'aimait pas les manteaux, mais alors pas du tout. Elle se sentait... Comme un petit saucisson aux cheveux blonds lorsqu'elle en mettait un et l'attachait, elle n'était pas libre de ses mouvements, d'ou la cape qui la protégeait du froid de l'hiver.

Quoi qu'il en soit, Porcelaine se ballada une bonne partie de la journée, observant les décorations de Noël tout en réfléchissant à sa situation actuelle. Elle était très perturbée par tout ce qui lui était arrivé... Il faut dire qu'il n'y à pas beaucoup de monde qui puisse se vanter de s'être confortablement endormie dans son lit avant de se réveiller en plein milieu de la rue.

Heureusement que Sulley était la, sans lui elle ne savait pas comment elle aurait fait... Non mais c'est vrais, il était vraiment adorable ! Il l'avait porté jusqu'à chez lui pour éviter que ses jambes ne se cassent et après il lui avait donné de la colle au cas où. Bon elle savait que maintenant ça ne lui servirait à rien mais... C'était rassurant de se dire qu'elle l'avais sur elle. Même si savoir que Sulley était là, qu'elle avait quelqu'un sur qui compter c'était vraiment très ... OH UN OURS EN PELUCHE !

Eleonore stoppa net devant la vitrine d'une boutique de jouet où était exposée un énorme ours en peluche blanc avec un noeud rouge autour du cou. Oh mon dieu mais qu'eeeeeest ce qu'il est chou ce nounours ! Il le lui fallait, elle ne pouvait pas répartir sans et l'abandonner là, le pauvre, ça aurait été cruel ! Nan, vraiment, elle ne pouvait pas le laisser là...

Et c'est pour ça qu'elle répartit de la boutique une petite dizaine de minutes plus tard en sautillant d'un air joyeux en serrant l'ours en peluche contre elle. C'était le meiiiiilleur ours en peluche du monde ! Mais il lui fallait un nom ! Alors euh... Euh... C'est que c'est compliqué à trouver un nom pour un ours en peluche. ... PATAPON ! Elle allait l'appeller Patapon ! Et rond, et rond petit Patapon... <3

HIIIIII MAIS QU'EST CE QUE C'ÉTAIT QUE ÇA ?! Porcelaine recula d'un bond alors qu'une moto failli lui tomber dessus en enfouissant son visage dans Patapon qu'elle serait contre elle. Mais quelle idée de faire un bruit pareil ! Surtout que le propriétaire n'arrêtait pas de hurler sur là pauvre jeune femme qui avait l'air de n'avoir pourtant pas fait exprès de la renverser !

Et voilà qu'il s'enervait encore plus en disant qu'elle se moquait de lui ! Nan ça ne pouvait pas durer et c'est pour cette raison que Porcelaine s'interposa en sautillant alors que l'homme continuait de s'énerver tout en retirant son casque pour mieux découvrir un crane lisse de tout cheveux.

« Bonjour ! Je passais par là et je vous ai vu en train de vous énerver et je me demandais pourquoi est ce que vous ne vous calmeriez pas tout simplement et... Et mais pourquoi vous avez plus de cheveux ? HIIII MAIS NE ME CRIEZ  PAS DESSUS ! MOI AUSSI JE PEUX CRIER ! JE SAIS ME DÉFENDRE ET MÊME QUE... » et sans s'arrêter de parler Eleonore attrapa la main de la jeune femme avant de partir en courant « COURS ! »

La petite poupée entraîna la blonde venitienne à travers les rues en bifurquant dès que possible avant de s'arrêter en éclatant de rire. Ça avait été tout de même été amusant, du moins pour elle, l'homme avait été ridicule à s'énerver de la sorte et si facile à semer. Elle finit par se tourner vers la jeune femme avec un grand sourire sans pouvoir s'empêcher de rire.

« Ça va ?... Je m'appelle Eleonore. Désole de t'avoir embarqué comme ça mais je crois que c'était le seul moyen de lui échapper... »
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Dim 9 Fév 2014 - 20:35
Anna&Porcelaine
Danger ? I walk on the wild side ! I laugh in the face of danger ! Ha ha ha ha !

Bon, j'ai éditer au lieu de citer...
Résumé rapide, le motard nous retrouve, alors Anna escalade un mur et arrive dans un rue et propose d'aller visiter une maison glauque...
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Sam 15 Fév 2014 - 11:01


Run ! Run for your life !

Des fois les gens sont bêtes. Et très susceptibles ! C'est vrais, ils peuvent s'énerver à un point incommensurable pour des toutes petites broutilles tels qu'un prix qu'ils estimaient pas assez où trop élevé où un objet abîmé. Mais ça encore, Porcelaine pouvait le comprendre, ça arrivait de s'emporter, même si elle ne s'énerver que rarement elle pouvait comprendre que parfois, parce qu'on avait passé une mauvaise journée ou quoi que ce soit d'autre on puisse élevé rapidement le ton...

Mais ce qu'elle comprenait moins bien c'est qu'on ne lâche pas l'affaire au bout d'un moment. Et leur chauve à moto avait l'air d'être un professionnel pour à puisqu'il traquait à présent les deux jeunes filles comme un chien traquerait deux lapins. Mais les lapines dont il est question ont de la ressource, qu'est ce que vous croyez ! Elles étaient dans une impasse ? Que cela ne tienne ! Imitant celle qui était très certainement destinée à devenir son amie, Porcelaine escalada le mur de brique.

Avec ses talons, même si ils n'étaient pas bien haut, ce n'était pas des plus pratique pour escalader, mais elle s'en fichait, c'était tellement amusant ! C'était même certainement la plus drôle de ses aventures, puisque la dernière comprenait des vilaines sorcières alors elle avait prit toute une autre ampleur. Mais là, le méchant était un juste un chauve un peu bête alors forcément... C'était nettement plus drôle.

Et puis, Anna avait l'air d'avoir son âge alors elle au moins, elle ne la sous estimerait pas ! Elle n'essaierai pas de la protéger à tout prix en l'empêchant de se battre où même de venir avec elle ! Au contraire puisqu'elle venait de la prendre par la main pour l'entrainer à ses côtes comme elle même l'avait fait. En réalité, Porcelaine espérait tout de même qu'elle n'aurait pas à se battre, même si elle était moins fragile qu'elle en avait l'air, si elle pouvait l'éviter...

Et puis elle n'avait même pas de couteau ! Elle n'avait pas pensé à en reprendre un en arrivant à New York, là ou le magicien n'était pas la pour le lui confisquer. Elle me savait sois disant pas s'en servir, tu parle, s'il le lui avait pris c'est qu'elle était tout de même dangereuse avec ! Elle risquait de blesser quelqu'un mais c'était là tout le but ! Il ne comprenait vraiment rien....

Contrairement à Porcelaine qui elle, comprit immédiatement où voulait en venir Anna lorsqu'elle parlait de maison hanté. Il faut dire que la lugubre maison du bout de la rue était difficilement loupable ... Oh mais elle était surement pleine de fantôme ! Ça c'était une idée qui ne plaisait pas beaucoup à Porcelaine. Elle n'aimait pas trop les fantômes, ça lui faisait un peu peur en fait, des enfants du village lui avait raconté beaucoup d'histoire à ce sujet... Mais tant pis, elle n'allait pas laisser tomber Anna !

« Non jamais... Mais plus pour longtemps ! »

Et la petite poupée blonde se dirigea accompagné de la blonde venitienne jusqu'à la porte de la bâtisse en sautillant. Parce que la plupart du temps elle sautille plus qu'elle ne marche oui, surtout lorsqu'elle est contente, elle me peut pas s'en empêcher. Callant Patapon sous un de ces bras, Porcelaine tira, tourna, appuya et poussa sur la poignée de porte, en vainc.

« Zut c'est fermé ! »

Mais Porcelaine ne s'avoua pas vaincue ! S'assurant que Anna la suivait toujours, elle fit le tour de la bâtisse et se glissa dans le trou d'une des haie pour pénétrer le jardin de la maison. Bon la porte de derrière était fermée elle aussi, tout comme les fenêtres, mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter ! En voyant des grosses pierres dans un coin du jardin elle eu une idée et alla en ramasser une. Et cette pierre elle la lança avec toute sa petite force de poupée à travers une des vitres !

« Et voilaaaa ! »

Bon... Porcelaine n'était pas vraiment sûre de la légalité de son acte mais elle s'en fichait. Après tout il était clair que personne ne vivait la depuis des lustres alors pourquoi aurait elle des ennuis ? Elle entra donc par la fenêtre et sauta sur le plancher qui craqua dans un monstrueux bruit. L'intérieur paraissait aussi délabré que l'extérieur, la pièce dans laquelle elles se trouvaient avait beau être richement décorée c'est comme si rien n'y avait bougé depuis des lustres. Pas même cette corde coupée, pendue au plafond qui s'agitait à cause du vent venant de la fenêtre.

« ... Tu... Tu crois que quelqu'un s'est pendu ici ? »
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Dim 16 Fév 2014 - 18:06
Anna&Porcelaine
Danger ? I walk on the wild side ! I laugh in the face of danger ! Ha ha ha ha !

Je devais avouer que je n'étais pas très rassurée à l'idée de m'aventurer dans cette maison, mais d'un autre côté, je mourrais d'envie d'aller jeter un coup d'oeil à l'intérieur, de me faire peur. C'est pour ça que je suivi tout sourire Eléonore jusqu'à la porte de la maison. Mais mon sourire fit rapidement place à de la déception lorsqu'il s'avéra que la porte d'entrée était fermé. Qu'est-ce que je m'imaginais aussi ? Une grande maison comme ça, même abandonnée, on ne la laissait pas ouverte au premier venu... Sauf que ce n'était pas une porte qui allait nous empêcher de nous amuser ! J'essayais à mon tour de tourner la poignet de la porte, quitte à forcer un peu et à complètement détruire celle-ci, lorsque je vis qu'Eléonore avait visiblement une idée plus intelligente derrière la tête. Je suivi celle que je considérais maintenant comme une amie tout autour du bâtiment avant de me glisser derrière elle dans un trou pour pénétrer dans le jardin. Jardin qui, à l'image de la façade du bâtiment, semblait ne pas avoir connu d'entretien depuis des lustres. J'aurais facilement pu imaginer un cimetière ici, entre les broussailles, les mobiliers de jardin renversé, et le silence... Enfin, silence, c'était vite dit, je manquais de faire un arrêt cardiaque quand un bruit de verre cassé se fit entendre. Mais ce n'était ni un fantôme ou un monstre, juste Eléonore qui venait de trouver un moyen d'entrer dans la maison ! Je lâchais un rire, me sentant tout d'un coup idiote d'avoir eu peur pour ça.

L’intérieur de la maison se mariait très bien avec son extérieur… Tout était vieux et figé dans la poussière, on aurait dit que les habitants avaient déserté les lieux dans l’urgence en laissant toute leurs affaires et leurs meubles. Je soulevais un nuage de poussière en me laissant tomber sur le plancher de la maison, plancher qui craqua si fort que je crus qu’il allait se briser sous notre poids ! Je foulais dans mon sac pour sortir mon téléphone de manière à pouvoir utiliser sa lumière pour éclairer un peu l’intérieur. Je doutais que l’électricité marche ici. Dans le doute, je me risquais quand même à appuyer sur un interrupteur, mais rien ne se passa. Faute de lampe de poche, ce serait à la lumière du portable ! Et c’est avec cette petite lumière que j’éclairais le bout de corde qui, accroché au plafond, pendouillait juste devant nous.

Je... Je ne sais pas... Peut-être... J'ai déjà entendu des histoires de maison abandonnée après que leur propriétaire ce soit suicidé ... C'est peut-être le cas ici aussi et que son fantôme hante les lieux... Ça donne froid dans le dos en tout cas !

Ce n'était pas très rassurant en effet... Imaginer que quelqu'un ai pu se donner la mort dans son salon... Enfin, d'après les meubles que j'arrivais à distinguer à l'aide de mon portable, j'en avais déduis que je me trouvais dans un petit salon. Je longeais les murs de la pièce, éclairant plusieurs photos accroché au mur, lorsqu'un bruit me fit soudainement sursauter. C'était quoi ce bruit au juste ? C'était comme si quelqu'un ou quelque chose était en train de marcher ou de gratter au-dessus de notre tête... Je me tournais lentement vers Porcelaine, en espérant au fond que ce bruit venait d'elle... Sauf que ce n'était pas le cas.

Tu as entendu ça ? Je crois qu'y a quelque chose à l'étage... murmurais-je On va voir !

Je n'avais pas peur, bon, je n'irais pas jusqu'à dire que je me sentais super à l'aise ici, mais je n'avais pas peur. En fait, tout ça était vraiment amusant, tout ça me rappelait l'époque où je m'amusais à explorer le château d'Arendelle en prétendant être dans des endroits totalement improbables. Je ne pouvais pas encore affirmer que la maison était bel et bien hanté, mais je comptais bien le découvrir en allant cherchant la source de ce bruit ! Je poussais la porte qui s'ouvrit en grinçant pour découvrir l'entrée de la maison, avec un escalier menant à l'étage. Exactement ce qui me fallait ! Je fis signe à Eléonore de me suivre. Je n'étais pas du tout sûre de la solidité des marches, si elles étaient aussi vielles que la maison elles risquaient de se casser sous nos pieds, tout comme le plancher à l'étage d'ailleurs... Mais ce n'était pas ça qui allait suffire à m'arrêter ! Je risquais un pied, puis l'autre...

J’espère que ça va être assez solide pour supporter nos poids… Je ne dis pas qu’on est grosse mais…

Mais il valait mieux qu’on ne s’attarde pas trop dans l’escalier, voilà ! Surtout vu le bruit que ce dernier faisait lorsqu’on posait le pied dessus. J’accélérais le pas, peut être un peu trop puisque ce que je craignais arriva, mon pied traversa l’une des dernières marches. Résultat, arrêté en plein dans mon élan, je manquais de trébucher et de me ramasser sur les marches. Je dégageais mon pied du mieux que je pouvais, j’aurais pu me faire mal, mais ce n’était pas le cas, alors tout allait bien !

… Mais voilà… terminais-je à moitié morte de rire.

Je n'imaginais pas ce que j'aurai fait si j'étais passée à travers l'escalier et que je m'étais retrouvée coincée... Tout ça était dangereux, mais pour le moment, je n'y pensais pas, j'étais beaucoup trop occupée à m'amuser et rire face à cette situation ! J'arrivais finalement sur le palier du premier étage en un seul morceau, maintenant il n'y avait plus qu'à prier pour que le plancher ici soit plus solide que celui de l'escalier ! Un couloir interminable nous faisait face, interminable, car le miroir placé au fond nous donnait bien l'impression qu'il était sans fin... J'avançais de quelques pas, lorsque la faible lumière émise pas mon portable s'éteignit. Oh non... Je le secouais dans tous les sens dans l'espoir que ça fasse quelques choses mais non.

Batterie à plat… Hum tu crois que ça venait d’où ?

Il y avait tellement de porte dans ce couloir que je ne savais pas trop par où commencer.

©flawless
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Invité
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Invité
Dim 23 Fév 2014 - 16:28


Run ! Run for your life !

C'est très étrange la peur. Certains l'aiment et d'autre pas du tout.. A vrai dire, ce n'est pas censé être quelque chose de très agréable, après tout, lorsqu'on a peur de quelque chose on ne souhaite pas le moins du monde être confronté à lui normalement. On préférerait l'éviter, ne jamais avoir affaire à cette chose... Et pourtant, si vraiment la peur c'est si mal, comment peut on expliquer le carton des films d'horreur de nos jours ? Bien entendu, c'est très différent, puisqu'on les regarde un écran, ce n'est pas censé être la réalité, et puis, on se sent protégé par cette écran, on trouve mille et une façon de se rassurer en se disant que non, ça ne pourrait pas arriver, alors forcément, dans ces conditions c'est drôle.

Mais dans les conditions dans lesquels Eleonore était, ça l'était vachement moins. Elle se retrouvait seule avec une inconnue dans une VRAIE maison hantée, c'était comme si c'était elle qui était dans le film, elle ne se contentait pas de le regarder. Alors forcément, ça faisait beaucoup plus peur, les sensations étaient décuplées, le moindre petit bruit la faisait sursauter. Alors forcément, lorsque le pied d'Anna se coinça dans la marche sur lequel il venait de se poser elle n'y coupa pas. Mais étrangement, même si ça lui faisait peur, ça l'amusait quand même !

Pourtant, elle avait vraiment très peur. C'était très certainement sur un fantôme qu'elles allaient tomber en montant au premier. Parce qu'après, la maison était clairement abandonnée, alors ça ne pouvait être que les bruits d'un fantôme qu'elles avaient entendu ! Sauf que les fantômes, et bah ça faisait très peur à Porcelaine. D'autant plus que si fantôme il y avait, c'était très certainement celui de la personne qui s'était pendue dans la pièce de laquelle elle venait... Et si il n'était pas partie vers la lumière ça voulait dire qu'il n'était pas content ! Et s'il n'était pas content il allait forcément leur faire du mal ! Peut être même que c'était à cause de lui qu'Anna s'était coincé le pied dans la marche !

Oh mon dieu, elles étaient dans une maison hantée avec un fantôme qui allait faire s'effondrer le plancher sous elles ! Nan, calme, c'était stupide comme idée... Les fantômes ça n'existe pas ! C'était sûrement des...Des...Des rats ! Voilà, c'était des rats qui avaient provoqués ces petites bruits de pas et de grattement, ça ne pouvait pas être des fantômes parce que ça n'existe pas. Mais...Et si finalement ça existait ? Après tout, tout ces films d'horreurs avaient bien une source ! Beaucoup même étaient sois disant basés sur des faits réels alors... Alors c'était possible que cette maison soit hantée ! Peut être même que le fantôme allait les manger... Nan, c'est stupide, les fantômes ne mangent pas les gens, ça c'est les monstre.

Et question monstre, Porcelaine s'y connaissait ! Elle vivait avec l'un d'eux après tout, un gros monstre bleu et violet ! Mais Porcelaine ne trouvait pas qu'il faisait peur, il était beaucoup trop gentil avec elle pour ça. C'était plutôt comme... Comme une grosse peluche bleue! Enfin, actuellement non, il était humain et pas vraiment bleu. Sauf ses cheveux, ce qui amusait beaucoup Porcelaine parce que ça s'assortissait à ses espèces de tatouages bleus sur les bras. Mais assez parler de cela, elle devait répondre à la question de son amie.

« Je sais pas trop, on a qu'a essayer là ! »

Elle rentra avec une air déterminé dans une pièce au hasard, c'était une chambre... La personne qui vivait ici avait l'air d'être riche, c'était très joliment décoré, avec un lit à baldaquin et tout ! Porcelaine s'attarda à observer la commode, en particulier une des photos dont elle chassa la poussière. La dame dessus était vraiment jolie... Elle commença à imaginer toute sa vie, d'après elle, elle avait sûrement du avoir un amoureux... Qui lui a déclaré sa femme au clair de lune, dans une barque! Sauf qu'il a été arrêté par la police et accusé à tort ! Alors folle de chagrin, elle avait du se pendre dans la cuisine... Mais Porcelaine fut rapidement tiré de ses pensées en entendant une porte claquer.

« ... Anna ? C'est toi qui a fait ça ? ... ANNA FAUT QU'ON PARTE D'ICI ! »

Elle attrapa la blonde vénitienne par la main pour l’entraîner derrière elle, descendant en courant l'escalier. Sauf que dans sa précipitation, elle avait totalement oublié que le plancher était pourris et par conséquent très fragile, et que l'addition de leurs deux poids, qui se déplaçaient moins légèrement qu'en marchant était une chose qui pouvait très bien le faire s'effondrer. Et c'est qui arriva, arrachant un cris à la blondinette lorsqu'elle le sentit s'ouvrir sous elle.

Pourtant, elle était déjà tombée comme ça. A vrai dire, elle était tombée de bien plus haut lorsqu'on l'avait lancé en l'air alors qu'elle n'était encore qu'une petite poupée de Porcelaine mais là, c'était différent, le magicien n'était pas là pour la rattraper ! Un matelas sur le sol par contre oui... Mais qu'est ce qu'un matelas faisait étalé au beau milieu d'une cave ?! Quelqu'un vivait il ici ?! ... Peut importe, l'important était de trouver comment sortir d'ici, il faisait tout noir en plus !

« Anna ? Ca va ?... »
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Dim 2 Mar 2014 - 17:28
Anna&Porcelaine
Danger ? I walk on the wild side ! I laugh in the face of danger ! Ha ha ha ha !

Pourquoi est-ce que mon portable avait décidé de s'éteindre dans un moment pareil ? On ne voyait presque pas où on mettait les pieds dans cette obscurité, seuls quelques rayons lunaires qui filtraient à travers de vieux rideau nous éclairait un peu le couloir. Je suivi Eleonore qui venait de choisir une première pièce à explorer au hasard. Je sentis mon cœur battre à tout rompre, c'était tellement excitant ! Qui savait ce que nous allions trouver dans cette maison ! D'un côté, je mourrais d'envie de découvrir quelque chose d'incroyable, mais d'un autre, l'idée de tomber nez à nez avec quelqu'un revenu de l'haut delà me stressait un peu. Et si ce que nous avions entendu était un fantôme, ou bien un monstre ? Non, les montres n'existaient pas, je l'avais rapidement appris après avoir essayé de découvrir s'il y en avait bel et bien un dans mon placard ou sous mon lit. Je n'avais jamais vraiment eu peur de ces fameux montres qui terrorise les enfants la nuit. À cette époque, je partageais ma chambre avec Elsa, et je savais que si un monstre osait sortir son nez de sous mon lit ou de celui de ma sœur, Elsa s'occuperait de lui geler le derrière et de lui passer l'envie de revenir. Par contre, je n'avais jamais vraiment pensée au fantôme...

La pièce dans laquelle nous venions d'entrer s'avéra être une chambre, une chambre très luxueusement décoré d'ailleurs, malgré la poussière qui s'était, comme dans le salon, accroché pratiquement sur tous les meubles. Il y avait un grand lit à baldaquin, exactement comme dans les livres de contes de fée ou de romance que j'avais pu lire dans la bibliothèque pour passer le temps. Je parcouru la pièce du regard avant de vérifier sous le lit, derrière les rideaux et dans le placard s'il y avait quelque chose d'intéressant. Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais ici en fait, ni si je tenais réellement à le trouver. En tout cas, les propriétaires n'avaient pas pris la peine de vider les placards avant de quitter leur logis, il y avait encore des robes d'un autre temps accroché à des cintres. Je ne me risquais pas à les déloger du placard pour les observer de plus près à la lumière de la lune, elles devaient certainement être aussi fragiles que vieille, d'autant plus qu'un nouveau bruit inquiétant venait de se faire entendre. Enfin, ce n'était pas vraiment un bruit étrange en fait, mais plutôt une porte. Une porte qui claque, j'avais trop souvent entendu ce son pour ne pas le reconnaitre... Je me tournais lentement vers Eleonore, n'osant plus bouger. Non, non ce n'était pas moi qui avais claqué cette porte, je n'avais d'ailleurs même pas refermée celle du placard ! Si ce n'était pas moi, et si ce n'était pas elle... Alors qui avait claqué cette porte ?

Certains m'auraient sans doute assuré que ce n'était qu'un courant d'air, que la maison était si vielle qu'elle craquait de partout et que le vent s'infiltrait par les murs mal isolés. Mais, c'était beaucoup plus effrayant et amusant d'imaginer qu'une explication surnaturelle était derrière tout ça. D'autant plus qu'il n'y avait pas de vent à l'intérieur, il fessait même plutôt bon pour une maison non chauffé. Il n'y avait que la fenêtre qu'Eleonore avait cassée pour que nous puissions entrer qui aurait pu laisser passer un courant d'air, mais j'étais sûre et certaine d'avoir refermée la porte du salon derrière moi. Autrement dit... Eleonore avait raison, il fallait sortir d'ici ! Je me laissais entrainer par mon amie hors de la pièce, courant à ses côtés. Ce n'est qu'une fois engagée dans les escaliers que je réalisais à quel point ce dernier était fragile et qu'il fallait se déplacer avec prudence sur ses marches... Ce que nous étions loin de faire. Ce qui devait arriver arriva, dans un immense craquement, le bois s'ouvrit littéralement sous nos pieds. Refusant de lâcher Eleonore, je tentais dans un dernier geste de m'agripper à un reste de rampe qui se décrocha à son tour, me griffant la main.

La chute ne fut pas très longue, ce n'était même rien du tout comparer à celle que j'avais connue lorsque nous étions moi et Kristoff à la montagne du Nord, mais cela ne m'empêcha pas pour autant de hurler avant de tomber sur quelque chose d'étonnamment mou. J'avais du mal à y croire. Un matelas ! C'était comme un oreiller ! Je toussais un coup. Un peu poussiéreux, mais c'était toujours mieux que de s'écraser sur le béton dur de... Où est-ce que nous étions au juste ?

Oui, oui tout va bien… Je crois m’être égratignée la main, mais ça va. Et toi, rien de cassé ? Je plissais les yeux pour essayer de deviner où était mon amie dans le noir. On ne voyait pratiquement rien ! Je me relevais et distinguais la forme d’Eleonore dans l’obscurité. Tu sais où on est ? On ne voit presque rien ! Oh si seulement j’avais pensée à prendre une lampe de torche dans mon sac…

À vrai dire je n’avais pas vraiment prévu d’explorer une maison hanté lorsque j’avais quitté mon appartement ce matin. Sauf que maintenant, nous étions coincées dans ce que je supposais être la cave de la maison, sans aucune source de lumière pour nous indiquer la sortie…

Il faut qu’on sorte d’ici… On doit être dans la cave… Une chance qu’on se soit écrasé sur ce matelas !

J'essayais à tâtons de déterminer où été les murs, et surtout où était la porte. Mieux ne valait pas penser à ce que je risquais de trouver dans cette cave... Ce n'était surtout pas le moment de penser aux araignées qui devaient grouiller ici... Je poussais un petit cri lorsque mon dos heurta quelque chose. Oh, j'avais trouvée le mur ! Je n'avais plus qu’à le longer pour trouver la porte et sortir, si tout allait bien ! Je baladais mes mains sur toute la hauteur et la longueur du mur, avant de finalement sentir quelque chose qui me semblait être un poignée. Je poussais un soupir de soulagement :

Eleonore ! J'ai trouvée une porte ! M'écriais-je. Je tournais la poignée mais... Rien ne se passa. Je laissais ma tête tomber en arrière en poussant un soupir agacé. ... Mais c'est fermé, j'aurai dû m'en douter...J'essayais à plusieurs reprises d'ouvrir cette fichu porte, forçant sur la poignée qui finit par rester dans mes mains. Euh... je crois qu'on va devoir trouver quelque chose pour casser la porte, la poignée est inutilisable maintenant... Y a rien à côté de toi qui puisse nous servir ? En fait je ne voyais même pas où mon amie se trouvait en ce moment...

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Dim 9 Mar 2014 - 17:12


Run ! Run for your life !

Parfois, les gens font des choses complètement insensées. C'est vrais, courir entrer dans cette vieille maison abandonnée n'était pas ce qu'il y avait de plus prudent à faire pour les deux jeunes filles. D'autant plus que c'était parfaitement illégale, c'était très certainement une demeure sous scellée ou une propriété privée. Donc si quelqu'un les avait vu ou entendu casser le carreau pour rentrer et bien...Ca pourrait avoir quelques conséquences fâcheuses. D'autant plus que ça pouvait être considéré comme du vandalisme d'avoir cassé cette vitre... Et détruit le plancher. Même si ça c'était un accident! Ce n'était qu'à moitié leur faute, elles n'avaient pas fait exprès de le casser, il s'était effondré sous leur poids alors qu'elles ne faisaient que courir ! Même si c'est vrais qu'elles n'auraient pas du courir...Et encore moins être entrées là.

Mais elles n'avaient pas réfléchit. Elles avaient vu une maison qui leur paraissait hantée et avaient simplement sauté sur l'occasion d'y entrer et de s'amuser. Peut être que ce n'était pas si mal ce qu'elles avaient fait après tout, elles étaient juste amusée dans un endroit ou elles ne dérangeaient personne ! Cette maison était clairement inhabitée depuis des lustres alors... A part quelques araignées et le fantôme qui logeait ici elles ne dérangeaient personne ! Et puis c'était sûrement le destin qui les avait amenées ici. C'est vrais, sinon comment expliqueriez vous que leur course au hasard des rues les ai amenées ici ? Qu'il y avait COMME PAR HASARD une pierre assez grosse pour que la petite poupée puisse casser un carreau ? Et que là ou le plancher s'est effondré sous elles il y avait un matelas pour amortir leur chute ? Non, vraiment, ça ne pouvait pas être que du hasard, elles étaient destinées à atterrir ici !

... Mais pourquoi aussi ? Peut être qu'elles étaient dans un film d'horreur ! Oh, Porcelaine n'aurait jamais du en regarder... D'autant plus que Sulley lui avait bien dit de ne pas regarder ça ! Mais ça avait été plus fort qu'elle, il avait fallut qu'elle assouvisse sa curiosité. Et elle n'aurait jamais du ! Ou peut être que pas... Au moins là elle savait qu'il fallait qu'elle ne touche à rien ! Parce que selon l'objet qu'elle toucherait il y aurait une formule qu'elle ne pourrait s'empêcher de lire à voix haute et badaboum ! Ca ferait apparaître un méchant monstre qui voudrait les tuer pour assouvir le désir de titans car sinon ils DETRUIRAIENT LE MONDE ! Bon, d'accord, peut être qu'elle partait un peu loin... Mais ça pourrait arriver ! Mais elle espérait tout de même que ce n'était pas le cas, elle tenait tout de même un peu à la vie... Et puis Sulley en serait triste... Peut être...

C'est vrais ça, est ce que Sulley serait triste si elle disparaissait ? Oh elle espérait que non ! Enfin pas trop quand même, parce que ça voudrait dire qu'il ne tient pas à elle et... Elle elle tenait à lui alors elle espérait que ce soit réciproque... Mais elle ne voulait pas qu'il soit triste ! Parce que justement, comme elle tient à lui elle veut qu'il soit heureux... Mais peut être que si elle disparaissait il ne le serait plus... Ou peut être que ça ne changerait rien...En fait, elle ne savait pas ce qui l'attristait le plus. C'est vrais, elle avait très envie qu'il ne soit pas triste mais elle voulait qu'il tienne à elle ;.. Même si il ne tiendrait sûrement jamais à elle comme elle, elle tenait à lui... Mais qu'importe ce n'était pas le moment de penser à ça !

Elle n'allait pas disparaitre et elle allait sortir d'ici ! Et peu importe ce qu'en disait la porte ! Non mais c'est vrais, ce n'était pas elle qui décidait ! Elle n'avait pas à les retenir toute les deux coincées ici ! Elles sortiraient tout de même, poignée cassée ou pas ! Et Porcelaine comptait bien trouver un moyen ! Elle se releva, à la recherche de ce moyen mais il faisait tellement noir que ce n'était pas pratique, elle n'y voyait rien ! Tellement rien que son pied heurta douloureusement un objet lourd sur le sol. Après un cris suivit d'un «  Mon pieeeed ! » elle se pencha pour ramasser l'objet à taton... Une hache ! C'était une hache qu'elle l'avait ! Et la porte était en bois elle pouvait la casser !

« Anna ! J'ai trouvé une hache ! Ecarte toi de la porte ! ...Tu peux tenir Patapon aussi ? »

Elle donna Patapon à la rouquine, ne voulant pas le poser par terre avant de prendre un peu d'élan pour se mieux se jetter contre la porte, la hache à la main et donner un grand coup dedans ! Ce qui ne marcha pas des masses...Enfin si! Il y avait un trou dans la porte! Mais pas assez grand pour qu'elles puissent sortir... Mais que cela ne tienne ! Elle continua de taper jusqu'à ce qu'elle puisse passer la trou et aida Anna à faire de même. Elle récupéra Patapon avant de monter l'escalier en courant et de sortir par la fenêtre précédemment cassée. Elle sautilla sur place en levant les bras et en faisant demi tour.

« ON A REUSSIT ! ON EST SORT...Bonjour... »

Son sourire s'affaissa et ses bras se baissèrent doucement devant les quatre en uniformes qui leur faisaient face, à Anna et a elle. Elles allaient avoir des ennuis...
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Dim 9 Mar 2014 - 22:34
Anna&Porcelaine
Danger ? I walk on the wild side ! I laugh in the face of danger ! Ha ha ha ha !

Il était hors de question que cette porte nous empêche de sortir ! Je n'avais pas envie de passer la nuit ici ! Il devait déjà être tard, je n'avais aucune idée du temps que nous avions passé dans à courir comme des folles dans les rues et à visiter la maison, mais l'heure du diner devait déjà être largement dépassé... J'espérais qu'Elsa ou Hans n'était pas en train de s'inquiéter pour moi, parce que j'étais déterminée à sortir d'ici le plus vite possible ! Essayer de détruire la porte en fonçant dedans ne marchaient pas, très bien, Eleonore et moi allions bien trouver autre chose ! Sans trop m'éloigner de la porte que je craignais de perdre dans l'obscurité, je me déplaçais les mains en avant pour essayer de deviner un objet qui aurait pu nous être utile. Mais mis à part quelque chose qui ressemblait à une casserole, je ne trouvais rien de très fameux. Est-ce que je pouvais détruire une porte avec une casserole ? J'avais déjà affronté un loup avec un luth, tout était possible, alors pourquoi ne pas essayer ? Je m'apprêtais à frapper de toutes mes forces la casserole contre le bois de la porte lorsque la voix d'Eleonore m'arrêta net. Je me mordis les lèvres en la cherchant dans le noir, elle avait l'air de s'être fait mal... Je lâchais ma casserole pour m'approcher d'elle, ou du moins, pour essayer de m'approcher d'elle. J'espérais que ce n'était rien de grave, surtout que c'était ma faute si nous étions dans ce pétrin maintenant... Si je n'avais pas raté mon bus, je n'aurai jamais eu d'embrouille avec l'épicier, et nous n'aurions jamais mis les pieds dans cette maison... Mais à mon grand soulagement, Porcelaine semblait aller bien, même très bien puisqu'elle avait trouvée de quoi nous sortir d'ici !

Une hache... Elle avait trouvé une hache. Ce n'était pas très rassurant de se dire que des objets aussi dangereux étaient présents dans cette pièce sombre... Nous avions décidément eu beaucoup de chance de tomber sur ce matelas et pas sur une boite à outil ou sur une hache justement... D'ailleurs, c'était plutôt étrange qu'un matelas se trouve au milieu de tels objets. Quoi que, maintenant que j'y pensais, la pièce en face de ma chambre regroupait un peu de tout et n'importe quoi... Au point que je n'y mettais jamais les pieds. J'écoutais les blondes en m'écartant de la porte, Patapon dans les mains. Est-ce qu'elle allait réussir à frapper assez fort pour nous ouvrir un passage ? Visiblement oui, car quelque seconde plus tard un trou se forma dans la porte, apportant un peu de lumière à ce qui se trouvait belle et bien être une cave. Je m'écartais un peu plus, maintenant que je pouvais m'assurer que je ne risquais pas de tomber sur une tronçonneuse ou autre, avant de protéger mon visage des éclats de boit qui volait avec Patapon. Le trou s'agrandit, encore et encore, jusqu'à ce qu'Eleonore passe à l'intérieur. Libre ! Nous étions libres ! Enfin, presque, il nous fallait encore sortir de la maison, mais ça ne devrait pas être trop compliqué. Je suivi à mon tour Eleonore dans le trou, déchirant un peu ma jupe au passage. Retrouver le salon du pendue par lequel nous étions entrés ne fut en effet pas difficile du tout, en quelque minute nous étions dehors, à l'air libre ! Libérée, délivrée !

OUI ! ON EST LES MEILLEURES ! M'écriais-je en suivant l'exemple de mon amie qui sautillait en face de moi, avant de brusquement m'arrêter.

Devant nous se tenaient... Quatre policiers. Enfin, je supposais que c'était des policiers, vu leurs uniformes et l'air grave avec lequel ils nous fixaient, Eleonore et moi. Oups, nous avions fait une bêtise ? Apparemment oui, puisque quelques minutes plus tard, nous étions assises à l'arrière d'une voiture de police, accuser de vandalisme... D'accord, toute cette petite aventure n'avait, en effet, pas été très légale... Mais ça avait été tellement amusant ! J'avais d'ailleurs du mal à garder mon sérieux face au policier qui nous avait ensuite fait s'asseoir dans son bureau. En même temps, comment rester sérieuse lorsque votre histoire parle de négociation d'ananas, de fantôme et de destruction de porte à la hache ? Bien sûr, le policier nous réprimanda beaucoup, nous expliquant des choses que je savais, de toute manière, déjà. C'était dangereux, oui, et les choses auraient pu très mal tournée. Mais... elles ne l'avaient pas fait non ? En fait, il n'y avait pas de quoi s'énerver contre nous... Sauf que je doutais qu'Elsa ou Hans soit de mon avis... Je pouvais déjà entendre les sermons de ma grande sœur... Oui, tout allait très bien ! Je m'en voulais juste de la déranger aussi tard... Et d'avoir pu casser la maison, même si c'était évident que les propriétaires l'avaient abandonnée... C'était peut-être pour cette raison que le policier nous a rapidement demandé d'appeler quelqu'un pour venir nous chercher.

Allô, Elsa ? C'est moi, c'est Anna... Je suis vraiment, vraiment désolée... Je sais qu'il est tard mais, j'ai raté mon bus, et j'aurai besoin que tu viennes me chercher... ne t'énerve pas surtout... au poste de police... Mais tout va très bien !

Je n'osais pas imaginer la tête d'Elsa lorsqu'elle allait découvrir dans l'état dans lequel notre petite aventure m'avais mit, ni celle de Hans d'ailleurs. Les mains écorchées, les vêtements pleins de poussières et les cheveux à moitié décoiffée et poussiéreux aussi... J'avais dû perdre un élastique dans ma chute vue qu'une de mes nattes était totalement défaite.

Je suis désolée de t'avoir entraînée là dedans... Oh moins, on se sera quand même amusée... déclarais-je en souriant à Eleonore une fois que le policier quitta le bureau.

Lorsque Elsa arriva, je dis au revoir à celle que je considérais à présent comme une amie, persuadée que nous aurions l'occasion de nous revoir. Bon, peut-être pas dans une maison hanté cette fois-ci, ou alors, une fausse, et avec un peu de chance, tout ça ne se terminerais pas au poste une nouvelle fois.

©flawless
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