No more happy endings...
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[EVENT ST-VALENTIN] The happiest place on earth ⊱ PV Hans ♥
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Dim 16 Fév 2014 - 22:37
Anna&Hans
The happiest place on earth

Il y avait des matins où il me fallait des heures avant de trouver la motivation de m'extirper de mon lit, et d'autre où j'étais prête à attaquer la journée dès le réveil du ciel. Ce matin là faisait partie de la seconde catégorie, en fait, j'avais été si impatiente et excité à l'idée de cette journée que j'avais bien cru ne jamais réussir à pouvoir trouver le sommeil en me couchant la veille ! Aujourd'hui, ce n'était pas n'importe quels jours, c'était la St Valentin ! Ma toute première St Valentin à vrai dire, ce genre de fête n'existait pas vraiment à Arendelle, et même si cela avait été le cas, je n'avais de toute manière jamais eu personne avec qui fêter une fête destinée aux amoureux jusqu'à là. Lorsque le réveil fini par me tirer du sommeille, c'est seulement après plusieurs secondes que je me rendis compte que ce fameux jour, c'était bien aujourd'hui ! J'essuyais du revers de la manche de ma chemise de nuit le filet de bave qui avait coulé sur le coin de ma bouche avant de me tourner vers Hans, toujours endormit. Un sourire se dessina sur mon visage, si je n'étais pas aussi excitée et que nous n'avions pas un avion à prendre dans une heure, je me serai volontiers lové contre lui pour me rendormir... Mais voilà, nous avions notre vol dans quelques heures, donc pas question de trainer ! Je secouais doucement son épaule avant de lui coller un bisou sur la joue :

Hans… murmurais-je. Hans ! Réveillez vous, réveillez vous ! C’est aujourd’hui !

Je laissais échapper un rire tout en passant une main dans mes cheveux, ce qui s'avéra être une mauvaise idée vu que ma main resta coincée dans le tas de nœud qu'était devenue ma chevelure durant la nuit. Après m'être battu pour récupérer ma main, je bondis hors du lit pour sautiller jusqu'à la salle de bain, mes vêtements sous le bras. Si j'étais aussi impatiente, ce n'était pas seulement car j'allais pour la première fois fêter la St Valentin avec l'homme que j'aimais, mais aussi parce nous allions passer cette journée spéciale dans un endroit où j'avais toujours voulu aller : Disney World ! Tout avait commencé avec deux invitations trouvées un matin dans notre boite aux lettres, deux invitations à nos noms qui nous invitaient à passer toute une journée gratuitement dans n'importe quel parc Disney ! Autant dire que la perspective de passer cette journée à ses côtés dans un tel endroit suffisait à me faire sauter d'impatience partout dans l'appartement. J'avais suppliée Hans pour y aller, et nous avions conclu avec Elsa que je passerai la première journée avec mon amoureux, puis la seconde avec elle après avoir passé une nuit à l'hôtel. Bon, je ne pouvais malheureusement pas dire que cette décision avait été prise dans la joie et la bonne humeur : ça me rendait triste de le dire, mais les relations entre ma sœur et Hans était plus que... tendu. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je les aurais tous les deux embarqués avec moi, après tout cela aurait pu être une bonne occasion pour créer des liens et oublier les rancœurs qu'ils pouvaient éprouver vis-à-vis de l'autre... Mais non. Savoir que les choses risquaient de durer ainsi encore longtemps m'attristais, mais les choses étaient comme ça, et je m'en accommodais. Il faut dire que j'étais tellement heureuse d'avoir ma soeur tout près et d'être avec Hans que rien n'aurait pu entacher mon bonheur.

Je tressais mes cheveux et enfilais une robe en chantonnant. J’étais déjà en pleine forme bien qu’il soit très tôt, le temps d’avaler quelque chose et de boire un jus de fruit, et j’étais prête ! Je poussais ma valise jusqu’à devant la porte pour glisser jusqu’à Hans, me rattrapant de justesse à lui après avoir failli me retrouver les fesses par terre. Je souris, les yeux rivés vers lui avant de me hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Oui, je n’avais jamais été aussi heureuse.

On y va ?

Je n'avais jamais eu l'occasion de prendre l'avion auparavant, l'aéroport et son univers étaient totalement nouveaux pour moi, d'ailleurs j'étais bien contente de ne pas m'être retrouvée ici seule car je n'étais pas sûre d'avoir su m'y retrouver entre tous ces terminal et ces vols si cela avait été le cas. Tout ce passa finalement bien, et c'est à l'heure et sans encombre que je pris place dans l'engin volant. J'avais souvent entendu des personnes dires qu'elles étaient effrayées à l'idée de prendre l'avion, il n'y avait vraiment pas de quoi en fait. Enfin, j'étais si contente et enthousiaste que mis à part ce vol qui semblait prendre une éternité, je ne remarquais rien de spécialement effrayant là dedans. Je ne tenais plus en place.

Oh ! J'ai tellement hâte d'y être ! Ça va être magique de passer la journée là-bas juste tout les deux ! Je suis sûre qu'on va s'amuser comme des fous là-bas. J'espère que nous aurons le temps de tout faire... Enfin non, ce n'est pas grave si on ne fait pas tout. Dis-je en posant ma tête sur son épaule. Tant que je suis avec vous.

Les longues minutes du vol finirent enfin par s'écouler et notre avion toucha le sol de la Floride. Une main sur ma valise, l'autre dans celle de Hans, j'embarquais ensuite dans une navette nous amenant tout droit jusqu'au parc. Bien sûr avant d'entrer vraiment à l'intérieur du Magic Kingdom, il fallut d'abord déposer ma valise à la chambre d'hôtel que j'allais partager avec ma sœur ce soir. Ce n'est qu'une fois ceci fait que nous présentâmes nos invitations à la caissière du parc.

Vous êtes ensemble je suppose ?
Ouiiiiii ! M'écriais-je en m'accrochant au bras de mon chéri. Bon, j'étais peut-être un peu trop enthousiaste dans tout ça, je me mordis les lèvres en me reprenant : Enfin, je veux dire, oui.

C'était dur de paraitre sérieuse vue l'état dans laquelle cette journée me mettait. La caissière nous lança un regard amusé avant de nous tendre nos tickets. Je saisis le mien entre mes deux mains avant de sautiller sur place, un immense sourire sur les lèvres.

Alors, nous y allions ?

©flawless
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Lun 17 Fév 2014 - 18:03

Love is an open door.
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Cette nuit fut terrible. Non! Ce mot ne décrit pas assez bien cette nuit atroce. Je crois n'avoir pas aussi mal dormi depuis mon séjour dans la prison Des-îles-du-sud. Je vous explique : il y a quelques jours de cela, Anna avait découvert des billets nous permettant de passer une journée complète à Disneyland et elle dû me tordre le bras pour que je décide d'y aller avec elle. Vous savez, je ne sais même pas où cet endroit se trouve et je suis persuadé qu'elle non plus, mais la date des billets tombaient par tout hasard le 14 février, soit le jour de la st-valentin, et je dû donc me résigner à y aller pour lui faire plaisir. Si vous voulez mon avis, je n'aime pas cette fête... Nous allions donc à Disneyland et Anna fut comme toujours très enthousiaste. Elle ne cessait pas de m'en parler et planifiait déjà de passer une seconde journée avec Elsa qui vivait malheureusement dans l'appartement d'en face. Je refusai catégoriquement, mais comme toujours, je finis par abandonner et j'acceptai de retourner à New-York seul. J'avais décidé de me coucher tôt pour être en forme le matin venu mais, je ne sais si ce fut l'effet des chocolats qu'Anna mange abusivement, elle ne ferma pas les yeux avant bien tard et elle ne pouvait pas rester silencieuse. Pour ma part, je ne répondais pas ou alors je ne répondais pas plus que : « oui », « super » et « Ça va être génial.. ». Elle finit heureusement par s'endormir, mais ce ne fut que le début d'un véritable concert de claques et de coups cette de pieds... Vous pouvez être persuadé que ce n'est pas parce qu'elle se frotte les cheveux contre l'oreiller qu'elle a cette tignasse le matin! Non, elle est d'une souplesse incroyable lorsqu'elle dort et elle ne fit que me le rappeler cette nuit-là.

5h du matin. Voilà l'heure où Anna décida de me réveiller alors que je venais finalement de m'endormir.  Je fis semblant de dormir encore, peut-être me laisserait-elle dormir et qu'elle allait finalement décidée de rester au chaud avec moi sous les couvertures de notre lit... Je la sentis bouger dans le lit et s'approcher de moi pour m'embrasser la joue. Le contact de ses lèvres humides sur ma joue me fit frissonner et un sourire se dessina sur mes lèvres. Oups, grillé. Sans doute le remarqua-t-elle, car elle me demanda de me réveiller comme une gamine pourrait le faire pour aller jouer dehors. Les yeux toujours clos, je fronçai les sourcils et je plaçai une de mes mains en éventail pour ne plus être dérangé. « Anna... Laissez moi dormir encore pour deux minutes... ou heures...  » Elle quitta alors le lit. Je finis par me décider à ce moment d'ouvrir les yeux et je ne pu que voir de mes yeux embrouillés la silhouette de la rousse quitter la pièce. Je retombai la tête sur mon oreiller et je poussai une plainte de désespoir. Je ne voulais pas y aller!  Je finis tout de même par me lever quelques secondes d'auto-motivation plus tard et je commençai à me préparer à mon tour. Je me brossai rapidement les cheveux puis enfilai un polo gris à manches ¾ et un jean. L'eau de la douche s'arrêta et quelques minutes plus tard Anna se trouvait à l'extérieur de la salle de bain, agrippée à mes avants-bras après avoir failli faire une chute. « Vous devriez faire plus attention, le plancher en glissant lorsque vous sortez de la douche. » lui avais-je dis avec un regard craintif alors que j'avais presque envie de lui dire qu'elle aurait apprit de ses erreurs en tombant puisqu'elle m'avait déjà fait tomber à plusieurs reprises dans le passé.

Je me retrouvai finalement dans un avion en direction de la Floride où Disneyland se situait. Je n'aimais pas être dans les airs. J'avais entendu dire qu'il y avait déjà eu des accident d'avion et que la plus part du temps, les gens n'y survivait pas. Vous savez, être en voiture, en cheval ou à la limite en bateau ne m'aurait pas autant inquiété. Je serrai ma main de ma copine tout le long du voyage, par anxiété tout en lui répétant à plusieurs reprises que je l'aimais pour ne pas montrer ma peur. Lorsque l'avion toucha le sol, je remerciai pour moi-même tout les êtres possibles d'avoir créé ce miracle puis j'oubliai rapidement cet épisode de ma vie pour me rendre au parc Disney, après d'avoir été porté la valise  dans la chambre d'hôtel, avec la rousse qui n'avait pas cessée d'être excitée de tout le voyage. Si excité qu'elle me faisait presque honte, mais c'était dans sa nature et je ne pouvais pas lui enlever ce petit côté attachant. Arrivé à la billetterie, la dame nous demanda si nous étions bien ensemble et Anna hurla que oui. Mon teint devint à nouveau rouge tomate et je bégayai pour expliquer son comportement.

« P-Pardonnez la, elle à sans doute trop mangé de chocolat ce matin. »

La dame se contenta de sourire en riant légèrement. Elle devait sans doute en voir à tout les jours des enfants hurler de joies à l'idée de se retrouver dans cet univers... Mais alors là, une jeune femme de 18 ans qui le faisait... Enfin, c'était bien la seule femme que je voyais agir de la sorte... Bon en même temps je ne connaissais pas beaucoup d'autres femmes... Anna prit rapidement son ticket dans ses mains et le serra fort en sautillant au point que j'étais presque sûr qu'elle avait le mettre en boule avant même d'entrer sur le site. Je pris finalement le mien et poussai doucement le dos d'Anna qui continuait toujours à sautiller sur place. La dame nous fit un petit au revoir de la main et moi je suppliais Anna de se calmer un peu.

« Anna ressaisissez vous, je vous en prit..! Vous n'avez plus huit ans et sauter de la sorte va finir par blesser quelqu'un et je ne vous cache pas que ce quelqu'un risque bien d'être moi... »

D'accord, c'était peut-être un peu brusque et je cru rendre triste la boule d'énergie qui se trouvait à quelques centimètres de moi. Je fis un moue remplie de culpabilité puis je décidai finalement de me racheter auprès d'elle.

« Je suis désolé d'avoir été aussi désagréable avec vous... Pour me faire pardonner, je vous offre le choix de décider de nos activités pour toute la journée, qu'en pensez-vous? »

codage par langweilen sur apple-spring

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Mer 19 Fév 2014 - 22:37
Anna&Hans
The happiest place on earth

J'avais hâte d'entrer réellement dans le parc, toute cette excitation et cette joie allaient finir par me faire exploser. Mon impatience était telle que je ne parvenais à rien faire sans sautiller sur place. C'est Hans qui finit par me faire décider à avancer en me poussant gentiment par le dos. La caissière fut visiblement compréhensive, et c'est en souriant naïvement que je lui fis à mon tour un petit salut de la main, tout en observant les caisses s'éloigner au fur et à mesure que j'avançais. Je n'étais sans doute pas la première ni la dernière personne à se présenter aussi impatiente aux caisses, en même temps, qui pouvait parvenir à ne pas être excité à l'idée d'aller à Disneyworld ? Visiblement personne... Sauf Hans. Mon euphorie retomba net lorsque ce dernier me pria de «me ressaisir». Je laissais échapper un soupir en sentant mon coeur se serrer, il avait raison, c'était stupide de ma pars de me mettre dans un tel état juste pour une sortie dans un parc d'attraction... Surtout qu'avec tout ça je risquais en effet de le blesser par inadvertance ! Les souvenirs de notre matinée aux urgences après que je lui ai cassée le nez resurgirent dans mon esprit, je n'avais pas envie que cette journée se termine comme ça, de ressentir à nouveau le poids de la culpabilité d'avoir pu faire du mal à celui que j'aimais. Lui qui avait été si gentil d'accepter de m'accompagner ici pour la St-Valentin !

Oh non, non, non, non, non ! m’écriais-je en agitant les mains. Tout va bien, ne vous excusez pas c’est… C’est de ma faute en fait. Vous n’avez pas tort, ma réaction est totalement immature. Vous avez déjà été si adorable de céder à m’accompagner ici pour la St-Valentin, je n’ai pas envie que vous subissiez en plus une surexcitée qui vous frappe. Je vais me calmer… Ou du moins, essayer…

Essayer oui, parce que je pouvais déjà ressentir toute ma joie qui semblait s’être évaporé quelque minute plus tôt remonté en moi. J’avais l’impression d’être dans un ascenseur émotionnel avec tout ça ! J’offrais un sourire à Hans pour ensuite m’accrocher à son bras.

Mais je suis quand même d’accord pour décider du programme ! Continuais-je en riant. Enfin, pour ça il faudrait déjà rentrer dans le parc ! Venez !

Je l'entraînais jusqu'au dernier obstacle qui nous séparait encore du parc, les bornes qui n'attendaient que nos tickets pour nous laisser entrer. Ticket que je crus bien avoir perdu avant de réaliser que je l'avais simplement glissé dans mon sac un peu plus tôt, pour éviter de le perdre justement. J'aurai eu l'air maligne si je m'étais retrouvée bloquée ici à cause d'un ticket perdu... Une fois fait, je me précipitais à l'intérieur du site. C'est avec difficulté que je me retins de pousser un cri de joie. Ça y est, après une semaine d'attente interminable, j'y étais ! Et je n'étais pas déçu, c'était aussi joli que dans les publicités qu'ils montraient à la télévision, le château, la musique, les décors, je ne savais plus où donner de la tête. Le plan, il me fallait le plan ! Mon regard remarqua tout de suite le distributeur qui proposait ces fameuses cartes en différente langue, et c'est en courant que je me hâtais vers celles-ci pour en récupérer une, toujours accrochée à Hans que j'amenais avec moi dans ma course. Je manquais de déchirer la carte en essayant de la déplier et la retournait en réalisant que j'essayais de la lire à l'envers. Le parc était immense, il y avait tellement de choses à faire que je n'avais aucune idée d'où commencer en premier.

Wow, c'est grand... Par quoi est-ce qu'on peut commencer... Oh, OH ! Des montagnes russes ! J'ai toujours voulu essayer ce genre de choses ! On peut commencer par ça ?

Sans m'en rendre compte, je venais de recommencer à sautiller comme une folle en tenant la carte, sauf que cette fois-ci mes pieds finirent par s'écraser sur ceux de Hans et non sur le sol. Je me reculais d'un coup en plaquant une main sur ma bouche. Et voilà, j'avais réussie... Il n'y avait que moi pour réussir à blesser quelqu'un en sautillant !

Oh non… Désolé, désolé, désolé, désolé ! Je suis vraiment désolée, je n’ai pas fait exprès ! Est-ce que ça va ?

Au moins je ne semblais pas lui avoir cassé le pied où quelque chose comme ça, c'était déjà ça. Je me mordis les lèvres, il fallait vraiment que je me calme avant que ça dégénère et que ce voyage se termine à l'hôpital !

Je vous demande pardon... C'est juste que je suis si heureuse que j'ai du mal à me calmer... La dernière fois que j'ai eu l'occasion d'être aussi excitée c'était lorsqu'ils ont ouvert les portes pour le couronnement de ma sœur et quand je lui ai annoncée notre « mariage »... Alors être avec vous ici et savoir qu'Elsa et moi allons pouvoir rattraper le temps perdu demain, ça me met dans tous mes états ! Avouais-je. Mais je vous jure que je vais faire attenti- OLAF ♥ !

Sans réfléchir, je courus me coller à la vitrine d'une des boutiques de la rue qui nous menait droit jusqu'au château. Si j'avais criée le nom de mon ami, c'était parce que la vitrine de cette boutique arborait toutes sortes de produit tout droit tiré d'un film, de mon film en fait... Des poupées à mon effigie, à celle d'Elsa, de Hans et de Kristoff, des costumes, des peluches... Dont un Olaf absolument gigantesque entourée d'une multitude de peluche plus petite. C'était tellement étrange de me retrouver face à des jouets à mon image, j'avais encore du mal à réaliser qu'à la base, je n'étais qu'un personnage issu d'un film d'animation... C'était Elsa qui m'avait annoncée la vérité, et je devais avouer que j'avais du mal à me faire à cette idée. Pour moi j'étais... J'étais plus qu'un simple personnage dont l'histoire avait été écrite de toute pièce sur du papier, et savoir que des milliers de gens étaient au courant de ce qui était arrivé à Arendelle me donnait l'impression d'avoir été espionné toute ma vie sans m'en rendre compte. C'était... étrange, je ne trouvais pas d'autre mot. J'avais encore la possibilité d'aller voir ce fameux film au cinéma, j'avais appris qu'il avait eu beaucoup de succès d'ailleurs, mais je n'étais pas sûre de vouloir le voir en fait. Le rejet d'Elsa, moi gelant à petit feu, la trahison de Hans... Je n'avais pas envie de revivre ça. Je tournais la tête pour observer une famille sortir de la boutique, une de leur petite fille portait une robe similaire à celle d'Elsa. Je souris, au moins cette histoire fessait des heureuses. C'était adorable. Voir tous ces enfants, le sourire aux lèvres, courir partout dans les allées du parc me rendait presque impatiente de former à mon tour ma propre famille. Enfin, ce n'était pas du tout le moment de penser à ça !

Je pénétrais dans la boutique. À l'image de sa vitrine, cette dernière était remplie d'absolument toute sorte d'objet tiré de dessin animé que je ne saurai citer pour le moment. Des tasses, des jouets, des vêtements, des portes clefs... C'était fou le nombre d'objet que l'on pouvait trouver ! Je trouvais facilement les peluches qui étaient toutes regroupés au centre du magasin. Parmi celle-ci je reconnue d'ailleurs les lions qui devaient très certainement être tiré du monde de Vitani. Je me demandais comment la blonde que j'avais accueillie à New York se portait d'ailleurs, j'espérais que tout ce passait bien pour elle. Je choisis une peluche, quand mon regard fut attiré par un rayon où s'entassait plusieurs serres tête surmontés d'oreille de souris. J'avais vu plusieurs personnes en porter, c'était juste trop mignon, il m'en fallait un !

C'est finalement tout sourire avec un serre tête Minnie sur la tête que je ressortis de la boutique, ma peluche Olaf serré contre mon cœur, avec dans l'autre main un serre tête Mickey cette fois. Un serre que j'installais directement sur la tête de mon amoureux en me mettant sur le bout des pieds.

Voilà ! Pour me faire pardonner ! Riais-je. Rassurez-vous, vous êtes très beau ! Enfin, pas que vous n'êtes pas beau d'habitude hein, vous êtes toujours très beau, mais vous êtes encore plus mignon avec ça ! Je brandis ma peluche devant moi : J'ai trouvée Olaf ! Ils ont tous pleins de produit dérivé de nous là dedans... j'ai hâte de le montrer à Elsa !

Mon petit Olaf me manquait, je m'inquiétais beaucoup du sort qu'il avait pu subir s'il avait été lui aussi transporté à New York. La réaction des gens de ce monde ne risquaient pas d'être très positive face à un bonhomme de neige parlant. Je n'étais même pas sûre que sa tempête de neige personnelle est gardé assez de puissance pour le tenir au froid en été, la magie était si différente dans ce monde. Elle était toujours présente oui, les pouvoirs d'Elsa en été la preuve, mais beaucoup moins puissante que chez nous. Je câlinais la peluche avant de saisir la main de Hans. Ce n'était pas tout, mais nous n'avions qu'une seule journée pour profiter, alors autant commencé maintenant ! Je vérifiais une dernière fois la direction à prendre, puis tirais Hans par la main pour l'amener tout droit dans la partie du parc où se trouvait l'attraction qui m'intéressait. Space Mountain. Mais mon impatience et ma surexcitation retombèrent bien vite en réalisant que j'allais devoir attendre une dizaine de minute avant de monter dans ces montagnes russes. Bon, il fallait bien me résigner, d'autant plus que j'avais cru comprendre que certaine attraction demandait beaucoup plus d'attente.

Au moins, l'ambiance était déjà au rendez-vous dans la file. Je ne connaissais pas grand-chose en astronomie, mais toutes ces planètes et ses images d'étoiles qui bordaient les murs de la file d'attente, c'était joli. Même d'ici on pouvait entendre les cris des passagers de l'attraction et sentir les murs trembler sous l'accélération des véhicules qui circulaient certainement juste au-dessus de nos têtes. Je serrais la main de Hans :

J’ai hâte ! J’adore la vitesse ! m’écriais-je. Quand j’étais petite, j’adorais dévaler à toutes allures les pentes enneigées avec Elsa dans notre luge ! Ou bien faire du tandem dans les escaliers du château ! Bon, je dois dire que faire du tandem toute seule ce n’était pas si amusant que ça… Surtout que je manquais de démolir la moitié du château au passage, mais c’était déjà plus amusant que d’essayer de faire la conversation aux tableaux de la salle des portraits ou bien d'attendre tout simplement que l'heure passe ! Jane d’Arc n’était pas vraiment une personne très sociable, enfin, son portrait plutôt.Vous n’avez jamais fait ça quand vous étiez enfant, aux îles du sud ? Je veux dire, pas parler aux tableaux, mais faire de la luge ou… du tandem ? Quoi que faire du tandem à 13 ça doit être encore moins évident que de faire du tandem toute seule…
©flawless
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Dim 23 Fév 2014 - 23:21

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



« Ou du moins, essayer… » Ou plutôt essayer d'essayer que je me dis connaissant le caractère surexcité de ma chère moitié. Comment ignorer son enthousiasme surhumaine à l'idée de se retrouver dans un univers Disney, un univers qui nous appartenait. Je ne me sentais pas particulièrement à l'aise dans ce parc d'attraction, sachant que je devais être détesté par ses visiteurs pour avoir tenté de tuer Elsa et laisser à son triste sort Anna dans la bibliothèque de son château. J'avais l'impression que tout les gens m'observait, comme s'ils savaient que c'était ce Hans et qu'ils me jugeaient pour l'acte que j'avais commis dans le passé, mais cela ne pouvait pas être possible! Comment pouvaient-ils savoir que j'étais un dessin animé sorti de son histoire pour me retrouver en chair et en os parmi eux? Ils ne pouvaient pas savoir! Ils devaient nous regarder simplement parce qu'Anna était beaucoup trop joyeuse et que ses cris de bonheur attireraient l'attention de n'importe qui. Oui, voilà! Perdu dans les pensées, je ne l'entendis pas me dire qu'elle était toutefois d'accord avec ma proposition et je me sentis brusquement tiré à l'intérieur du site. Enfin, je me fis plutôt presque arracher le bras et Anna, dans son excitation démesuré, ne réalisa pas que je ne pouvais pas entrer en même temps qu'elle et je reçu la barre de métal directement dans l'entre-jambe étant donné ma grandeur hors de la moyenne. J'étouffai un cris de douleur en me pliant légèrement et je dépliai mon ticket que j'avais sur le coup chiffonné. Je le glissai finalement dans la fente et je pu finalement passer de l'autre côté de rejoindre la rousse qui semblait ne  pas avoir remarquée la douleur que j’éprouvais et qui me tenait toujours le bras. Elle me traîna jusqu'au présentoir où plusieurs pamphlets identiques se trouvaient et elle en prit une et les mains tremblants comme des feuilles et tentait de l'ouvrir.

« Mais calmez-vous, vous allez le déchirer. »  finis-je par lui dire en déposant l'une de mes mains sur les siennes.

Elle finit par se calmer et ouvrit le dépliant qui était en fait une grande carte qui semblait être celle du site où nous nous trouvions. Je décidai donc d'en prendre un à mon tour pour mieux observer et au cas où elle finirait par le déchirer vu qu'elle était déjà dans la bonne voie pour le faire. Elle s'écria après quelques secondes d'observation qu'elle souhaitait faire les montagnes russes. Je sursautai et j'échappai alors la feuille lustrée au sol. Je n'avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait être et je me contentai de hocher la tête de haut en bas pour accepter sa requête, car de toute façon je lui avais bien dis que j'acceptais qu'elle décide du programme de la journée et donc, je n'avais pas un mot à dire sur ses choix. Je décidai de me pencher pour reprendre la carte que j'avais échappé quelques secondes plus tôt, mais Anna, toujours aussi folle de joie, se mit à m'écraser les pieds deux fois plutôt qu'une en sautillant. Je me mordis brusquement la lèvre inférieur pour ne pas hurler et j'enlevai rapidement mes pieds de cette endroit pour ne pas risquer de me les faire écraser une troisième fois. La princesse d'Arendelle s'excusa à plusieurs reprises en à peine quelques secondes et me demanda si j'allais bien. Évidement, j'avais mal. Évidement, je n'en dis rien. Ce n'était pas très gentleman de dire qu'elle m'avait fait terriblement mal et qu'elle allait finir par me rendre aveugle ou encore pire me tuer un jour ou l'autre. Et puis un homme respectable ne devait pas se montrer faible. Il devait être fort, courageux et galant auprès de la gente féminine.

« Ne vous inquiétez pas, je - »

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'Anna se confondait à nouveau en excuses. Je voulus lui dire que ce n'était réellement pas grave – même si je ne le pensais pas vraiment – mais elle était un véritable moulin à parole et je ne pouvais pas faire autrement que d'écouter ses justifications qui n'était pas obligatoires. Sur le coup, je cru qu'elle parlait rapidement, car elle craignait que je me fâche, mais je compris qu'elle était en fait tout aussi excitée qu'au départ et que cet accident n'avait aucunement affecté sa bonne humeur. Je m'en sentis un peu blessé en voyant qu'elle n'était pas tout à fait désolé, mais je passai l'éponge, surtout que j'en avais pas vraiment le choix puisqu'elle partit courant vers une boutique souvenir en criant le nom du stupide petit bonhomme de neige avec qui elle traînait dans les montagnes du Nord et qui avait étrangement hâte à l'été. Je restai planté là pendant un moment, perturbé par ses sautes d'humeurs et je finis par me rendre à l'entrée de la boutique où je l'attendis accoté contre la façade, les bras et les chevilles croisés en jetant un coup d’œil de temps à autre à l'intérieur pour voir où en était Anna. Elle sortit finalement, tout sourire, avec un truc bizarre sur la tête et un truc semblable dans les mains qu'elle finit par mettre sur la mienne en me disant que c'était pour se faire pardonner. Je fis une mine incertaine, car j'appréciais cette attention, mais je trouvais cela complètement ridicule. Elle sembla vouloir me rassurer en me disant que j'étais très beau avec. Mes lèvres dessinèrent un petit sourire, mais celui-ci disparut lorsqu'elle tenta de m'expliquer que j'étais en fait toujours très beau.

« Euh, merci.. »

Elle me brandit soudainement une petite peluche de Olaf en me disant qu'elle avait hâte de le montrer à Elsa. Je l'avais presque oublié celle-là. Un goût amer vint à ma bouche. Il y avait de nombreuses choses que je regrettais dans mon passé comme avoir laissé Anna partir seule dans la montagne et la laisser rencontrer ce vendeur de glace dont elle me parlait encore parfois, mais je crois que la chose que je regrettais le plus c'était ne de pas avoir réussit à tuer la reine, mais cela allait rester à jamais dans mes pensées, vous comprendrez bien pourquoi.

Anna jeta un coup d’œil au dépliant et me prit la main pour nous diriger à l'endroit qu'elle souhaitait aller. Cette fois-ci, elle se fit plus douce et je réussis à la suivre en pressant légèrement le pas. Le manège s'appelait Space Mountain et comme le nom le disait, la thématique était l'espace et tout semblait futuriste... Enfin, encore plus que les objets de cette ère. Les murs tremblaient et des cris percutaient les parois. Je commençai à douter de cette activité qui se devait être amusante, mais qui semblait au final terrifiante. Alors que j'eus envie de lui demander de partir, elle me prit la main ce qui me réconforta quelques secondes. Le battement de mon cœur ralentis et je me contentai de sourire en posant mon dos les murs tremblants. Elle me parlait de sa passion pour la vitesse.  Je ne su quoi en penser puisqu'elle était une princesse, mais je me contentai de continuer à sourire jusqu'à ce qu'elle me parle de ses activités solitaires plutôt hors du commun. Je poussai un petit rire incertain.

« Je … euh non. Non je n'ai jamais fais de tandem à treize.. »  riais-je à nouveau légèrement avant de regarder mes pieds « Je n'ai... Je n'ai jamais eu la chance d'avoir l'affection d'un de mes frères contrairement à vous qui avez eu Elsa quelques années. »  Je levai alors le regard et je souris. « En fait, oui, j'ai déjà eu quelque chose de semblable venant de Klaus, mais notre père lui a fait rapidement comprendre qu'un futur roi ne doit pas se soucier de son plus jeune frère pleurnichard. »  Je rougis presque en lui avouant d'avoir été un gamin faible. « Klaus est un roi bon et il m'a offert Sitron lorsque Damien et Dereck ont brûlés ma peluche préférée. Je crois l'avoir déçu... »  Je rebaissai mon regard, me rendant compte que c'était sans doute l'amour que mon frère portait pour moi qui avait empêché mon exécution. « Sitron a été ma seule véritable amie et donc... Je crois que je faisais des choses qu'un prince doit faire avec sa seule amie équin.. Des randonnées dans les bois du domaine et... lui raconter des secrets »  Je réalisai que je n'étais pas réellement mieux qu'Anna lorsqu'on parlait de notre passé. J'avais fait des trucs aussi bizarres qu'elle pour combler ma solitude permanente pendant mes 23 longues années. Je lui pris les mains et les caressai doucement avec mes pouces. « Mais heureusement, je vous ai désormais.. »

Je fus tenté de déposer un baiser sur ses lèvres rosées, mais je reçu un violent tout de pied sur l'un de mes mollets. Je me tournai alors pour m'apercevoir qu'un jeune garçon au visage couvert de tâches de rousseurs et aux cheveux blancs comme neige me regardait d'un regard plus que détestable, presque fier de ce qu'il venait de faire.  Je fronçai les sourcils, le fixai d'un air sévère puis me retournai vers Anna, mais je n'eus même pas la chance de me retourner complètement que je reçus à nouveau un coup de pied dans la jambe. Cette fois-ci je ne restai pas muet et je l'informai de mon état d'esprit.

« Arrêtes espèce de garnement! Comment tes parents ont pu t'élever pour que tu oses faire une telle chose?! Où sont-ils justement pour qu'ils voient à quel point tu es un sale gamin?! »

Je fus outré de voir que mon discours ne servis à rien puisqu'il me donna un violent coup de pied directement dans le tibia cette fois-ci. Je jetai un coup d’œil à ma petite amie pour qu'elle fasse quelque chose.

« Anna, je vous en pris, ne restez pas là à regarder..! Je n'ai pourtant rien fait..! Pourquoi me frappe-t-il comme cela? Je vous jure que nos enfants ne seront pas comme cela! C'est impensable..! Je veux dire mes... Enfin vos... Enfin vous voyez ce que je tente vous dire..! »

Voilà que je venais aussi maladroit dans mes paroles qu'elle..! Ce devait être contagieux, c'était bien la seule raison imaginable! Je finis par me déplacer vers Anna pour laisser un passage au gamin pour qu'il passe devant nous et voilà qu'il recommençait le manège des coups de pieds aux gens en face de nous. Mais quel effronté pouvait-il être! Je poussai un long soupire d'exaspération et je me retournai vers Anna pour faire ce que j'avais tenté un peu plus tôt : l'embrasser. Nous parlâmes un peu de tout, Anna était toujours de plus en plus excitée lorsque nous faisions quelques pas vers l'avant et moi, je refoulai une crainte qui grandissait toujours de plus en plus. Il fallait se montrer fort, courageux et galant auprès de la gente féminine.

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Ven 7 Mar 2014 - 12:49
Anna&Hans
The happiest place on earth

Je réalisais que s'il m'arrivait souvent de parler de mon enfance et de toutes les choses imprudentes ou bizarres que j'avais pu faire, je ne savais en revanche quasiment rien sur celle de Hans. Nous n'avions jamais vraiment abordé le sujet à vrai dire. Ça m'attristait d'apprendre qu'en plus d'avoir vécu le rejet de ses frères, son père avait lui aussi l'air de ne pas avoir prêté beaucoup d'attention à son plus jeune fils. Ça n'avait pas été très facile pour moi de grandir en me sentant rejeté et mal aimée par ma soeur, mais j'avais tout de même eu mes parents pendant toute mon enfance, et même s'ils étaient pour la plupart du temps trop occupé par les obligations qu'impliquait la gestion d'un royaume pour jouer avec moi ou dans la chambre d'Elsa, ça ne les avait pas empêchés de me donner tout l'amour dont un enfant avait besoin. Je gardais toujours des souvenirs de ma mère en train de me chanter une berceuse ou des histoires que me lisait mon père pour m'aider à m'endormir, enfant agité que j'étais parfois. Grandir rejeté de toute sa famille avait dû être horrible, et je n'osais pas imaginer ce sentiment multiplié par douze. Le coeur serré, j'eus envie de l'enlacer dans mes bras, regrettant de lui avoir fait aborder le sujet, mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, Hans se retourna vers un jeune garçon blond se trouvant juste devant nous. Je laissais mon regard valser entre mon amoureux et cet enfant sans vraiment comprendre pourquoi Hans se retournait une nouvelle fois vers lui, cette fois-ci pour disputer le petit garçon. J'écarquillais les yeux, surprise du soudain haussement de ton de Hans avant de réaliser que ce qui le mettait dans cet état, c'était justement ce garçon qui semblait trouver très amusant de lui donner des coups de pieds.

Je fronçais les sourcils vers le garçon, prête à intervenir s'il recommençait ses âneries. J'avais déjà eu affaire à des enfants plutôt perturbateurs dans l'école où je travaillais, mais en général ces derniers se calmaient rapidement après avoir été sermonné ou menacer d'aller au coin suivant leurs âges... Mais alors que j'ouvris la bouche pour me faire aussi entendre, je focalisais soudain toute mon attention sur Hans qui s'était mis à s'embrouiller dans ses paroles en parlant de... Nos enfants. Ou plutôt de nos futurs enfants dans ce cas-là. Mon cœur s'emballa et je ne pus m'empêcher de laisser un immense sourire apparaitre sur mon visage avant qu'Hans ne m'embrasse. Il était surement encore beaucoup trop tôt pour penser à ça, mais la pensée qu'Hans puisse lui aussi envisager d'avoir des enfants me comblait de bonheur. Je nous y voyais presque déjà. Tous les deux, avec deux ou trois enfants. Bien sûre, il nous faudrait quitter notre petit appartement, peut-être pour une de ces maisons dans les quartiers résidentiels comme on peut le voir dans les films à la télévision. Il y aurait un étage, plusieurs chambres, un grand jardin et Elsa vivrait juste en face ou à côté, avec peut-être sa propre famille, pour qu'on reste toute proche. Et on partirait tous en vacances à la plage ou au ski... Enfin, ce n'était pas pour tout de suite bien sûre, Elsa avait déjà beaucoup de mal avec notre relation, sauter les étapes n'arrangeraient surement pas les choses, et puis, j'avais encore tout le temps devant moi. À mon âge, les filles de ce monde étaient loin de se préoccuper de ce genre de choses, au contraire. Mais... ça ne m'empêchait pas d'être heureuse rien qu'en y pensant. Je rendis son baisé à Hans et ajoutais :

Je vois. Et j'ai hâte de construire un futur avec vous. Souriais-je. Je resserrais ma main dans la sienne. Je vous aime Hans... Mais vos jambes, est-ce ça va ?

Nous étions hors de porté du garçon et de ses coups de pied maintenant, mais celui-ci continuait toujours son petit jeu sur les gens devant nous. Le pauvre, quand ce n'était pas moi qui le frappais par accident, c'était des enfants d'inconnus qui s'en chargeaient... Avec un peu de chance, la suite de la journée se passerait sans accident. Du moins, je l'espérais. La file avançait, doucement, mais surement, et chaque pas en avant qui me rapprochait de l'attraction me faisaient un peu plus sautiller d'impatience. J'avais tellement hâte ! Et entendre les gens crier dans l'attraction ne fessait que renforcer mon excitation, tout ça avait l'air vraiment amusant. Quand la file se termina, je ne tenais plus en place, et c'est en poussant un petit cri de joie que je m'installais dans le wagon qui, malheureusement, n'avait pas de place assise côte à côte. Je pris soin de ranger Olaf dans mon sac que je plaçais à mes pieds.

Je me retournais pour faire un petit signe de la main à Hans, puis le train démarra, d'abord doucement, avant d'accélérer tout d'un coup dans une montée pour s'engouffrer dans le noir. On n'y voyait presque rien, s'y bien que je n'avais aucune idée de la direction que prenait le wagon avant la dernière minute. Les bras levé, je m'amusais comme une folle en m'y donnant à fond. C'était loin des sensations fortes comme sauter un ravin sur un renne ou tomber d'une falaise, mais ça restait vraiment génial. Je fus presque déçu lorsque le train retourna à sa gare, tout avait été tellement rapide que ça avait été presque trop cours ! Je bondis hors du wagon et sautillais jusqu'à Hans avant de me rendre compte que j'avais oubliée mon sac dans le train. Je courus le récupérer et rejoignis Hans juste après.

C'ETAIT GENIAL ! M'écriais-je. Mais c'était trop court ! Hiiiii j'ai presque envie de refaire un tour ! Mais cette idée quitta rapidement mon esprit en repensant aux minutes de file d'attente que cela incluait. Je me mordis les lèvres pour me calmer et arrêter de sautiller comme je le faisais. Hans ? Est-ce que ça va ? Mon petit ami n'avait à vrai dire pas l'air d'avoir apprécié l'attraction comme je l'avais fait. Hum peut-être qu'une attraction à sensation ce n'était pas une si bonne idée pour commencer, il manquerait plus qu'on rejette notre petit déjeuner... En parlant de petit déjeuner, qu'est-ce que j'ai faim ! Je crois que je vais me prendre quelque chose à manger en sortant...

J'entendais déjà mon ventre gargouiller. J'avais pourtant déjeuné ce matin ! Les émotions avaient certainement du m'ouvrir l'appétit... À moins que ce soit tous ces enfants avec leur sucrerie et leurs barbes à papa dans les mains... Une fois sortie de l'attraction, je me précipitais au premier petit stand qui vendait de la nourriture. Ils proposaient tellement de bonne chose, des Mickey en chocolat, des pop corns, des pommes d'amour, de la barbe à papa, des gaufres... Mon amour pour le chocolat me força à choisir une gaufre au Nutella, mais je n'avais jamais mangée de barbe à papa et j'avais terriblement envie d'y gouter... En plus, c'était une grande barbe à papa acheté, un café offert, ce serait l'occasion de gouter les deux comme ça ! Je pris donc les 3, et rejoignis Hans les mains pleines en tentant désespérément de manger ma gaufre au Nutella. Ou plutôt, mon Nutella à la gaufre vue la tonne que le vendeur m'avait mis.

Hum... Ça ne vous gène pas si on s'assoit un petit moment ? Je sens que je vais faire une catastrophe avec tout ça si j'essaye de manger en marchant. Je m'assis sur le banc le plus proche et coinçait le gobelet de café entre mes genoux. Vous en voulez ? Demandais-je en secouant ma barbe à papa. C'était offert avec le café et il y en a largement assez pour nous deux !

Sans attendre, je bus quelque gorgée de mon gobelet. Ce n'était pas du tout mauvais, si bien que je terminais rapidement la boisson après avoir également fini ma gaufre. Ça m'était égal que ce ne soit pas l'heure du déjeuner ou autre, il n'y avait pas d'heure pour du chocolat après tout ! Bon, j'avais peut-être mangé un peu trop vite... Je jetais mes déchets dans la poubelle la plus proche, pris la barbe à papa dans une main pour ouvrir la carte dans l'autre tout en mangeant. Que faire ensuite... Quelque chose de plus calme, oui ! Il y avait bien la maison hanté qui me tentais, mais elle était à l'autre bout du parc, et je devais avouer que j'avais l'impression de me sentir toute lourde à cause de ma gaufre, à moins que ce soit le café... Ça ne m'empêchait pas de continuer à manger de la barbe à papa, mais... Autant faire des attractions plus proches. Je terminais par me décider pour l'attraction « Mad tea party ». Tourner dans une tasse, c'était plutôt calme non ?

On essaye ça ? Demandais-je en pointant du doigt l’attraction que se trouvait en fait juste en face. C’était en plein air, et vu la file j’aurai certainement pile le temps de terminer ma barbe à papa avant de monter! Enfin, sauf si vous voulez faire autre chose, bien sûr !

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Sam 8 Mar 2014 - 0:46

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Je souris. Elle avait elle aussi envie d'avoir des enfants avec moi.Cela me comblait de bonheur à l'idée de savoir que nous allions marcher dans la même direction et cela me rassurait à propos de quelque chose que vous saurez bien assez tôt. J'avais hâte d'avoir des enfants avec elle et pouvoir assurer la dépendance du trône d'Arendelle grâce à eux, car oui, vous avez bien compris, je n'avais toujours pas abandonné mes plans pour tuer Elsa... Il fallait juste que je trouve le moment propice pour le faire, pour que cela semble être un accident. Mon sourire s'élargit en pensant à la mort d'Elsa, mais il s'effaça lorsque j'entendis la voix d'Anna me remettre à l'ordre. Ah oui, ma jambe!

« Non ça va, je n'ai déjà presque plus mal, mais il faut dire que c'est étrange de ne plus porter mes longues bottes. »

Oui, je ne les portait plus. Je ne portais plus non plus mes vêtements de prince. Je portais des choses dites normales dans ce monde qui s'appelait New-York. Je n'étais pas tout à fait à l'aise avec ce que je devais porter surtout que je ne pouvais plus mettre de gants puisque cela faisait étrange, cependant j'avais beaucoup de difficultés avec la poussière et comme vous devez vous en douter, l'appartement en était remplie puisqu'Anna ne faisait jamais l'époussetage. Je jetai un coup d'oeil au garnement que j'avais laisser passé et qui avait refait le manège des coups de pieds aux gens qui se trouvaient désormais devant lui. J'avais la terrible envie de faire comme lui, pour qu'il apprenne. Ce n'était pas poli de faire cela et peut-être qu'en le vivant il apprendrait que ce n'est pas agréable. Je m'imaginais aussi le soulever de terre par le pantalon et l'échapper ''accidentellement'' sur les rails... Oh! Cette idée me fit brièvement sourire. Bref, je n'étais particulièrement de bonne humeur.

Nous arrivâmes finalement à être les premiers dans la file et nous montâmes tout les deux dans un wagon différent puisqu'il n'y avait pas de place côte à côte. Ça y était j'étais entrain de paniquer intérieurement et heureusement que je me trouvais derrière ma petite amie puisque mon visage me trahissait. Le chariot se mit en marche. Je tentai de me coller un maximum au fond du banc, mais étant donné le matériaux qu'ils avaient prit pour le faire, ce n'était pas un tâche évidente, voir impossible. Je sentis tout de même mon corps se reculer davantage et j'entendis un « clic » régulier. Est-ce que nous étions entrain de monter? J'étais sûr que nous étions entrain de monter! Je ne voulais pas monter! C'était physique! Tout ce qui monte finit toujours par redescendre et vu les cris que nous entendions tout le long de notre attente, je doutais bien de la vitesse à laquelle nous allions le faire. J'entendis soudainement un compte à rebours. Mon visage se crispa d'un coup et je raidis mon corps, craignant de ce qui allait se passer. Je sentis d'un coup mon corps tirer vers l'avant et étonné par cela je voulus m'agripper quelque part,  mais je me cognai brusquement le coude pour me sentir glisser sur le côté quelques fractions de secondes plus tard. Je hurlai de peur. À la hauteur où nous étions, si je tombais, je savais très bien que j'allais terminer en crêpe! Je crois que le manège dura trois minutes. Les trois minutes les plus longues de ma vie!

Nous arrivâmes à la gare où nous sortîmes tous plus ou moins en même temps de nos sièges. Les enfants riaient tous et demandaient à leurs parents s'ils pouvaient refaire le manège. Moi, j'avais sortit de mon wagon rapidement, sans perdre une seconde et je m'étais installer sur le quai pour attendre Anna qui avait oublier sa peluche dans le sien. Elle semblait si heureuse... Je ne la comprenais pas. Cela avait terrible et j'avais si mal au coude maintenant..! Je fis un sourire forcé tout en tenant mon coude lorsque Anna me dit qu'elle souhaitait faire un autre tour. Je n'étais pas vraiment sûr de voir faire comme elle...

« Oh non, ça, ne vous en faites pas. Je me suis simplement cogné le coude dans le chariot. Y'a rien de cassé. » Lui mentais-je comme à mon habitude. Je n'avais pas particulièrement envie qu'elle se dise que j'étais un faible qui se plaignait à la  moindre blessure, même si ça faisait vraiment mal. « Oui, allons chercher quelque chose à manger! »

Anna comme à son habitude ne pu se rendre jusqu'à stand de nourriture sans courir. Pour ma part, je ne pressai pas le pas, mais je la suivais du regard et j'étais toujours prêt au cas où il faudrait intervenir... On ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans un endroit autant peuplé que celui-ci. Les enfants très bien la prendre pour un de ses humains déguisés en personnages Disney et l'attaquer comme des bêtes. Je m'arrêtai de marcher et je jetai un coup d’œil autour de moi. Il se pourrait bien que les enfants me reconnaissent eux aussi... Et qu'ils se mettent à me frapper..! Je recommençai à marcher en pressant le pas pour rejoindre à rouquine qui avait finalement acheter énormément de choses. Je dévisageai ses mains remplies de nourriture et je tendis ma main pour prendre quelque chose, mais Anna me demanda si nous pouvions nous s'asseoir et je me contentai de hocher la tête et de m'installer sur un banc qui se trouvait tout prêt.

« Non merci, je n'ai pas faim. Le manège m'a retourné l'estomac, je ne crois pas que cela soit une bonne idée pour moi de manger pour le moment. »

J'eus sans doute une très bonne idée de refuser puisque Anna semblait avoir très faim puisqu'il ne resta pas une miette de sa gaufre et une goutte de son café qu'elle jeta ensuite pour s'attaquer au truc bizarre appelé barbe à papa. C'était la toute première fois que j'entendais dire que les papas avaient la barbe rose... Celle de mon père avait toujours été, d'après mes souvenirs, rousse... C'était étrange... M'enfin, il ne fallait pas s'étonner de cela dans un monde où les femmes portent en majorité des pantalons et où il n'y a plus de monarchie! Anna pointa quelque chose du doigt. Je courbai un sourcil et j'étirai mon cou pour voir de quoi il s'agissait. C'était des tasses tournantes. Je n'étais pas réellement sûr d'aimer cela, mais j'acceptai, car je lui avais dit qu'elle avait le droit de choisir le planning de la journée. Je me levai et je pris la main d'Anna où j'entrecroisai mes doigts aux siens et nous nous dirigeâmes vers l'attraction qui n'était pas si effrayante de ça finalement. Les tasses ne tournaient pas très vites et puis tourner c'était amusant, surtout que c'était nous qui décidions de la vitesse!

Arriver dans les tasses, je décidai de m'installer en face d'Anna et j'attendis patiemment que les tasses se mettent à bouger d'elles-mêmes pour me mettre à imiter les gens qui se trouvaient autour de nous. Je me mis à faire tourner le volant si vite que j'écrasai à plusieurs reprises les mains de ma petite amie et au point que mon regard ne pouvait plus définir le décor autour de nous. Finalement, le volant s'arrêta brusquement et je faillis me faire éjecter. Je dû prendre plusieurs secondes pour réaliser ce qu'il venait de se passer : notre tasse s'était détachée et nous nous étions retrouvé sur la terre. Je tentai de me lever, mais je retombai à quelques reprises puisque j'avais la tête qui tournait, mais je finis par me mettre sur mes deux pieds et je tendis ma main à Anna pour l'aider à se lever. Deux gardiens de sécurité vinrent nous demander si nous allions bien et je répétai plusieurs fois un « oui » à moitié perdu et incertain. Je sortis de la tasse et les deux hommes aidèrent Anna à sortir puis ils hurlèrent à la personne responsable du manège de l'arrêter puisqu'il y avait un problème. Je n'osai pas dire que c'était en vérité de ma faute. Je traînai Anna avec moi de l'autre côté de la clôture et je me mis à sauter comme elle le faisait habituellement.

« C'était trop biiiiien!!! Dommage qu'il soit fermé...! Peut-être qu'il ouvrira plus tard durant la soirée! Nous y retournerons, d'accord?! »

J'étais de très bonne humeur et c'était à ce moment que je me rappelai pourquoi j'étais si heureux d'être en couple avec elle. Avec elle, nous vivions toujours des choses farfelus et c'est ce que j'aimais particulièrement chez elle, car jamais cela nous laissait place à un moment ennuyeux! Je me souvins soudainement que j'avais glissé quelque chose dans ma poche la nuit passé et je devais la lui montrer, c'était le moment idéal pour cela! Je me mis alors à genou et je glissai l'une de mes mains dans ma poche de jean et je lui pris la main gauche.

« Anna d'Arendelle, je vous aime et je ne pourrai jamais être plus comblé qu'à ce moment précis et c'est pour cela que j'aimerais que vous soyez ma f- »

Je m'arrêtai. Anna ne semblait pas être très heureuse de ma demande en mariage... Peut-être valait-il mieux que je me remette debout et d'oublier cela..?  

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Mar 11 Mar 2014 - 0:43
Anna&Hans
The happiest place on earth

Une main serrée dans la sienne, ma barbe à papa dans l'autre, c'est d'un pas plus tranquille cette fois-ci que je me dirigeais vers la nouvelle attraction. Je me sentais toujours aussi excitée qu'à mon arrivée dans le parc, peut-être même plus, mais ce n'était pas une raison pour courir partout. Enfin, si, s'en était une, une très bonne même, mais je ne tenais pas à finir la soirée endormie sur Hans dans l'un des manèges, et surtout, je commençais à me sentir bizarre depuis que j'avais avalé ma gaufre et engloutit mon café en quelques minutes. L'avantage, c'était que cette fois-ci, nous n'étions pas enfermés entre quatre murs pour attendre, ce qui me permettait, en plus de prendre l'air, de terminer tranquillement ma sucrerie tout en profitant du beau temps que la Floride nous offrait. Enfin, tranquillement... Du moins, jusqu'à ce que je m'aperçoive que nous avancions beaucoup plus vite que je ne mangeais. Doutant que garder ma barbe à papa dans l'attraction serait impossible, je ne trouvais pas mieux comme solution que de la terminer le plus rapidement possible. Je regrettais d'avoir choisi la plus grande taille juste pour pouvoir gouter au café, elle était énorme, et chaque bouché que je prenais me laissait du sucre rose partout sur les doigts et sur le contour de ma bouche. C'était sucré, c'était léger, et pourtant une fois assise en face de Hans dans l'une des tasses du manège, je me sentais plus que lourde. J'avais envie de me laisser tomber sur le sol et ne plus bouger du tout en attendant que mon estomac digère tout ce que j'avais avalé...

À défaut de pouvoir m'échouer sur le sol, je m'enfonçais dans le banc de la tasse en soufflant un bon coup. Ce n'était pas un surplus de nourriture qui allait m'empêcher de m'amuser ! Je ne savais pas si c'était dû à la caféine, mais j'étais encore plus excitée qu'avant. Si je ne me sentais pas aussi étrange je serais certainement en train de sautiller comme une folle, même assise, ou bien en train d'aider Hans à tourner le volant pour faire tourner un peu plus vite la tasse quand laquelle nous nous trouvions. Mais il n'avait visiblement pas besoin de mon aide pour la faire tourner de plus en plus rapidement. Je me plaquais au fond du siège pour éviter de glisser jusqu'à lui. En temps normal, j'aurai trouvé tout cela très amusant et rit aux éclats mais... La gaufre était loin d'avoir été une bonne idée. J'allais vomir. Je le sentais... Mais non ! Il ne fallait pas que je vomisse, pas ici, pas au milieu de l'attraction... Tout autour de moi défilait tellement rapidement que je n'arrivais pas à distinguer quoi que ce soit, je dus rapidement fermer les yeux pour essayer de freiner cette envie de vomir qui montait de plus en plus. Tout tournait, tournait... Et puis d'un coup, plus rien, et sans comprendre quoi que ce soit, je me retrouvais à terre. J'étais au sol, et pourtant j'avais l'impression que tout continuait à tourner autour de moi, comme si j'étais encore dans la tasse en marche.

Je ne comprenais rien à la situation. Hans m'aida à me relever, puis on me fit sortir... Qu'est ce qu'il venait de se passer ? L'attraction était déjà terminée ? J'étais totalement perdue, et à vrai dire j'essayais plus de contrôler mon envie de vomir qu'autre chose. Apparemment il y avait eu un problème... Notre tasse s'était complètement détachée de l'attraction en fait. Je me sentais tellement mal... Je suivais Hans en titubant, encore perturbé par ma tête qui me tournait toujours. Je n'aurais jamais dus manger autant, pas si rapidement... Je ne savais pas si c'était le café, l'excitation engendrée depuis ce matin, la gaufre, la barbe à papa, ou l'attraction en elle-même, mais j'avais l'impression d'être sur le point de vomir à tout moment. Je ne répondis que par un vague hochement de tête à Hans qui m'annonçait que l'attraction était fermée, qu'il voulait la refaire... J'essayais tant bien que mal de faire apparaitre un sourire sur mon visage, cette journée avait tout l'air d'avoir été une corvée pour lui jusqu'à là, j'étais heureuse de savoir que je n'étais pas la seule à m'amuser... Même si là, je ne m'amusais plus du tout, non, je sentais de plus en plus que tout ce que j'avais ingurgité aller rapidement finir par ressortir... Et c'est ce qui arriva.

Je plaquais ma main droite sur ma bouche, libérais ma main gauche de celle de Hans avant de courir maladroitement vers les toilettes. Toilettes qui étaient proches, mais pourtant trop loin vu que je finis par me pencher au-dessus d'une poubelle pour rendre mon petit-déjeuné et tout ce que j'avais pu manger depuis. Tout ce que je ne voulais pas... Être malade le jour de la St-Valentin, le jour de ma visite à Disneyland... Je restais plusieurs minutes penché au-dessus de la poubelle. Chaque fois que je pensais ma crise terminée, c'était pour re vomir de plus belle. Lorsque enfin je me redressais, c'était pour garder ce gout horrible dans la bouche. Gout qui ne fut que provoquer de nouveau haut le cœur. Je ne pouvais pas rester toute la journée comme ça.

Mon premier réflexe fut de me rendre en courant aux toilettes. En courant, car j'avais bien trop peur de me re vider totalement sur le sol du parc... Mais tout semblait être fini, je me sentais même déjà mieux. Par chance, les toilettes disposaient de distributeur de produit hygiénique... Dont des brosses à dent et des dentifrices. J'insérais difficilement plusieurs pièces pour en récupérer une et me brosser énergiquement les dents pour faire disparaitre le gout répugnant imprégné dans ma bouche. Qu'est ce qui m'avait pris de manger tout ça... Vomir devant mon amoureux le jour de la St-Valentin... On avait déjà vu plus raffiné et gracieux... Au moins maintenant, je me sentais beaucoup mieux, c'était déjà ça. La nourriture plus l'attraction ajoutée à mon excitation n'avaient pas dû faire un très bon mélange vu le résultat. Une fois finie, je sortis rapidement des toilettes pour rejoindre Hans. Hans que je n'avais pas écouté tellement j'étais concentrée sur ma nausée et ma tête qui tournait...

Je suis vraiment désolée pour ça... Le café c'était une mauvaise idée, la gaufre et la barbe à papa aussi. Je crois que c'est la dernière fois que je mange aussi vite avant de monter dans une attraction ! Mais je vais mieux. Souriais-je. Et je suis encore désolée mais... J'étais tellement occupée à m'empêcher de vomir que... Je n'ai pas fait attention à ce que vous disiez... Il aurait manqué plus que ça en plus, que je vomisse sur lui. Vous vouliez me demander quelque chose ?
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Jeu 27 Mar 2014 - 19:20

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Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Le teint si pâle de mon amie de cœur devint soudainement encore plus qu'il peut l'être habituellement, au point que celui-ci tournait presque au vert. Quelque chose ne tournait pas rond dans ce qu'il était en train de se passer, surtout qu'Anna enleva sa main de la mienne, ce qui n'était pas normale puisque la jeune femme était plutôt du genre à aimer les contacts physiques, souvent très déplacés en publique. Certaines règles de convenance chez elle avait sans doute été oublié comme par exemple s'excuser lorsqu'on doit partir... Je regardai Anna se diriger en courant vers les toilettes. Je me sentis alors très blessé qu'elle décide de prendre la fuite au lieu de me dire qu'elle ne voulait pas. J'aurais sans doute compris... Sans doute. Peut-être. J'en doute. Mais m'avez vous vu correctement? Je suis physiquement parfait, pourquoi me dirait-elle non? Pour mon intérieur? Mais voyons, je suis un gros ourson en peluche avec elle! … Et puis elle n'est toujours pas au courant des plans qui mijotent dans ma tête pour exterminé Elsa. Finalement, je la vis s'arrêter à la poubelle qui se trouvait juste aux côtés des toilettes et elle se pencha au-dessus. Je finis par comprendre. C'était … Dégouttant.

Je fis quelques pas vers elle pour faire ce qu'une personne devrait faire quand quelqu'un revoit son petit déjeuné, mais j'en fus incapable. Lorsque je me me mis à l'entendre, je m'arrêtai net et je posai l'une de mes mains sur mes lèvres pour m'empêcher de l'imiter. Bref, je n'allais pas avancer plus. Je crus qu'elle avait terminé lorsque je n'entendis plus rien, mais elle finit par partir aux toilettes. D'accord... Je fis quelques pas vers celle-ci, mais l'odeur des ordures et de la nourriture pré-digéré d'Anna m'était insupportable et je préférai plutôt revenir au point de départ, où je m'étais mit à genou un peu plus tôt.

Elle finit par revenir et me rejoindre. Je voulus lui faire un sourire, mais il se transforma plutôt en un expression de dégoût en pensant à ce qu'elle venait à peine de faire. Elle s'excusa de s'être absenté et aussi de ne pas m'avoir écouté puisqu'elle avait centré sa concentration pour ne pas vomir. Charmant... Mais heureusement qu'elle ne m'avait pas vomit dessus... J'aurais sans doute fait une crise. C'est tout simplement répugnant, sans parler de l'odeur que j'aurais eu pour le restant de la journée après ça. Beurk.

Je me remis à genou et je repris sa main pour me retrouver dans la même position qu'avec le malaise de la rousse. J'hésitai quelques instants avant de glisser ma main dans l'une de mes poches de pantalon puis j'en sortis une petite boîte noire que j'ouvris suite à ma question beaucoup plus directe que la première fois.

« Voulez-vous m'épouser? »

Je lui montrai la bague pour montrer mon sérieux. La première fois, à Arendelle, je n'avais pas de bague à lui offrir. En même temps, mon plan aurait semblé trop planifié et tout les gens aurait douté de quelque chose... On apporte pas une bague de fiançailles à un couronnement juste au cas où l'ont tomberait sur la femme de ses rêves, vous en conviendrez. Mais là, c'était du sérieux. La bague était bien là, faite sur mesure pour elle, dans les teinte de verts et jaune, des couleurs qu'elle aimait particulièrement portée. Une bague que j'avais acheté avec mon propre argent en vendant l'une de mes bagues dorée que j'avais gardé avec moi malgré mon changement d'univers.  

« Je vous aime, et.. Et j'aimerais passer le restant de ma vie à vos côtés. »

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Dim 30 Mar 2014 - 22:26
Anna&Hans
The happiest place on earth

Hans ne semblait pas vraiment enchanté de ce qu'il venait de voir, ce qui était compréhensible après tout. Avaler tout ça avant de grimper dans cette attraction avait été tout simplement ridicule, on avait déjà vu beaucoup plus romantique qu'une fille qui rend son déjeuné dans une poubelle. Il ne répondit rien à mes paroles, est-ce que je l'avais vexé ? Oh, j'espérais de tout cœur que non, cette journée avait si bien commencé, je n'avais pas envie qu'elle soit gâchée par moi, ma gourmandise et cet accident. Interdite, j'observais Hans me prendre soudainement la main pour s'agenouiller face à moi. Je ne m'interrogeais pas bien longtemps sur la signification des gestes du prince, pas après que ce dernier ai sorti un petit étui noir de sa poche. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine avant de s'accélérer, et, les yeux légèrement écarquillé de surprise, je ne pus m'empêchais de plaquer ma main libre sur ma bouche. Je n'arrivais pas à le croire. Mais c'était bien vrai. Il voulait m'épouser. Une demande en mariage, ça pouvait avoir une impression de déjà-vu lorsqu'on repensait aux événements d'Arendelle, mais à mes yeux, tout était différent. Ce que j'avais pu ressentir ce soir là n'était pas comparable aux émotions qui s'emparaient de moi en ce moment. Je savais cette fois-ci, que même après ça rien ne pourrai m'empêcher de prendre mon temps au lieu de vivre sous la pression de tout découvrir et faire en une seule journée, que rien n'était faux. J'avais entièrement confiance en le Hans de ce monde, et tout ce que je souhaitais maintenant, c'était être à ses côtés le plus longtemps possible. Et savoir que c'était ce que lui aussi désirait me rendais tellement heureuse ! Tellement que je me surpris à sautiller légèrement sur place.

Oui… Oui, oui, oui, oui, OUIIIIII ! M’écriais-je sans aucune hésitation.

Oui, j'avais envie de l'épouser et de passer le restant de mes jours avec lui. L'état nauséeux que j'avais eu quelque minute auparavant semblait avoir totalement disparu, comme envolée. Je ne savais pas comment gérer cette vague de bonheur qui me tombait dessus tout d'un coup, et la dose de caféine que j'avais ingurgitée était loin de m'aider en fait. J'avais envie de chanter, sauter, danser, d'exprimer ma joie de toutes les manières possibles... au point d'en avoir les larmes aux yeux. Le café, c'était définitivement la dernière fois que j'en prenais, ça ne me réussissait pas du tout. Ignorant complètement les gens autour de nous, je me précipitais sans attendre sur Hans pour me jeter à son cou, le sourire aux lèvres. Je me fichais pas mal que certain visiteur ce soit arrêté pour assister à la scène, tout ce qui comptait à mes yeux pour le moment, c'était nous deux. Je ne lâchais plus Hans que je finis par embrasser.

Je vous aime...Et, je serai plus qu'heureuse de vous épousez.  Même que...Wow, je suis tellement contente que je crois que vais en pleurer... lâchais-je en riant.

Certain pouvait trouver le mariage comme inutile, mais pour moi, c'était ce qui caractérisait le début d'une nouvelle vie ou d'une fin heureuse. L'héroïne terminait toujours par épouser l'homme qu'elle aimait dans les contes ou les livres de romance que j'avais pu lire, et même si je savais qu'un mariage dans ce monde serait certainement très différent de celui des contes ou de celui que j'aurai pu avoir à Arendelle, ça m'importait peu. Finalement, je n'avais pas besoin d'une grande fête royale ou d'une couronne pour être heureuse. Juste nous deux, et Elsa. Elsa... Oh... Ca, ça n'allait surement pas lui plaire... Pas du tout même. Elle allait certainement encore croire qu'Hans me mentait et ne demandait ma main que pour le trône d'Arendelle, qu'il nous éliminerait dès que le mariage serait passé... Bien sûr, jamais une telle chose ne pourrait arriver ici, j'en étais persuadé.

Maintenant je pense qu'on a plus qu'à se préparer pour un nouvel hiver éternel... plaisantais-je en riant nerveusement. Mais ça ne sert à rien de m’inquiéter pour ça pour le moment.

Je riais, mais j'étais vraiment inquiète de la futur réaction d'Elsa, quand on se souvenait des conséquences qu'avait eues l'annonce de notre mariage la dernière fois, ce n'était pas étonnant. Je savais qu'elle était loin d'approuver notre relation, et je ne lui en voulais pas, loin de là, mais... Et si elle refusait de donner sa bénédiction pour notre mariage ? Bien sûre, la lui demander n'était pas obligatoire, dans ce monde, ma sœur n'était plus reine et n'avait plus de pouvoir officielle sur ce genre de choses et avec des endroits tels que Las Vegas, se marier rapidement et sans personne était facile. Mais, me marier sans elle et sans son accord ne serait pas pareil, et je ne voulais pas que cette demande soit à nouveau un sujet de dispute entre nous. Même si c'était bien parti pour l'être. Non, non... Elsa comprendrait que c'était le grand amour... Oui, je n'aurai qu'à attendre le bon moment, elle n'avait pas de raison de s'opposer, après tout Hans avait changé, et maintenant que nous habitions ensemble depuis Décembre, elle ne pouvait pas dire qu'on « épouse pas un homme que l'on vient de rencontrer ». Enfin, je n'en étais pas là pour le moment, nous avions tout notre temps encore.

Je finis par libérer Hans de mon étreinte. Vu la manière dont je lui avais sauté dessus, je m'étais peut-être un peu trop laissé emporter par mes émotions, surtout que je ne lui avais même pas laissé le temps de me passer la bague au doigt. Toute cette excitation me faisait bruler les étapes, mais est-ce que c'était vraiment grave dans un sens ? Quand je repensais à toute notre histoire... Tout ça était complètement insensé et irréelle, je n'aurai jamais pensé en arriver jusqu'ici, moi au début avait refusé de l'héberger en espérant ne jamais le revoir, voilà que j'étais prête à m'engager pour la vie avec lui. Le cœur avait ses raisons que la raison ignore... Je suppose que c'était vrai, et dans mon cas, j'étais parfaitement heureuse avec ça.
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Sam 5 Avr 2014 - 0:07

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Après ma demande, je n'eus même pas le temps de m’inquiéter de sa réponse, car elle me répondit quasiment instantanément en me hurlant à plusieurs reprises sa réponse. Cela me surprit, mais en même temps c'était Anna et donc complètement normal venant d'elle. Elle semblait si heureuse d,être à nouveau fiancée à moi et ne réfléchissait pas aux conséquences que cela allait avoir. Cela me fit sourire, elle était tellement naïve. Tellement naïve de ne pas réaliser que dès que nous serions marié, j'allais tuer sa sœur pour avoir le trône d'Arendelle. Peut-être que je ne pourrais pas gouverner seul le royaume, mais ça m'étais égal désormais puisque j'étais étrangement amoureux d'elle.  Elle me sauta dans les bras et je la réceptionna pour faire quelques tours sur moi-même avec elle et lorsque je finis, je déposai un baiser sur l'une de ses joues et je la déposai au sol doucement. Elle m'embrassa, mais je reculai rapidement ma tête après quelques secondes pour lui mettre la bague à l'annulaire gauche, mais elle se mit alors à gesticuler en me parlant d'un seconde hiver éternel.

« Vous avez raison, vous n'avez pas à vous inquiétez. Elsa comprendra que je vous aime réellement et elle sera heureuse pour nous, vous le savez très bien qu'elle veut votre bonheur et si c'est de vous mariez avec moi et bien elle n'aura pas le choix d'accepter notre unions. Vous savez bien de toute façon qu'il y a aucun royaume ici et que je demande votre main par amour. » 

Ce n'était pas faux... Mais si Elsa croyait que je voulais toujours le royaume d'Arendelle, ce n'était pas faux non plus. Je voulais Anna et le royaume d'Arendelle et comme cela, personne ne pourrait penser à un meurtre si j'empoisonnerais la reine. Et puis, je prenais mes précautions. Je verserais sans doute un poison dans une tasse de thé qu'une servante lui servira tout juste avant d'aller nous coucher. Ainsi lorsqu'Elsa sera en train de mourir intoxiqué, je serais endormi et j'aurai Anna comme témoin pour prouver mon innocence. Ensuite Anna accusera la servante de l'avoir volontairement tué et Anna prendra le trône et étant son mari je deviendrai roi.  J'adorais ce plan, mais il y en avait tellement d'autres tout aussi intéressants à faire! Dommage qu'il était impossible de faire revivre quelqu'un de décédé, car sinon je crois que je les testerais tous.

Je câlinai doucement l'une de ses joues du revers de la main pour la calmer un peu puis je finis par glisser la bague de fiançailles dans son doigt puis je l'embrassai rapidement pour que les passants cessent de nous observer comme ils le faisaient. Je voyais un couple en train de nous applaudir timidement puis le petit garçon aux cheveux blonds que nous avions vu plus tôt dans un attraction refit son apparition et me donna à nouveau un coup de pied dans la jambe.

« Mais on est même pas dans une file pour un attraction! Laisses nous tranquille bon sens! »  M'énervais-je.

Ce gamin avait quelque chose contre moi et j'avais bien envie de savoir pourquoi il me frappait comme ça, mais je préférais tout de même ne pas lui courir après, car je dois l'avouer, je commençais vraiment à en avoir assez de ces coups dans les tibias. Je risquais bien d'avoir plusieurs bleus en me réveillant le lendemain! Nous étions à nouveau que tout les deux et je regardai ce qui nous entourait pour trouver quelque chose à faire et je me disais bien que ma fiancée n'allait sans doute pas vouloir manger à nouveau puisqu'elle avait vomi quelques instants plus tôt. Peut-être valait-il mieux faire un truc tranquille, voir relaxant. Mon regard s'arrêta sur un gros panneau : « It's a Small World ». Ça me semblait calme et je décidai alors de traîner Anna avec moi là-bas.

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Dim 6 Avr 2014 - 17:13
Anna&Hans
The happiest place on earth

J'avais encore du mal à réaliser tout ce qui venait de se passer, fiancée, j'étais fiancée ! J'avais l'impression de vivre un véritable conte de fée, c'était bien mieux que ce dont j'avais pu rêver, bien mieux qu'à Arendelle. Cette journée n'aurait pas pu prendre une meilleure tournure. Impossible de parvenir à me calmer, j'étais tellement heureuse ! Tout ce bonheur allait finir par me faire exploser. Je ne me tracassais pas plus longtemps au sujet d'Elsa, encore une fois les paroles de Hans avaient réussi à me rassurer, tout irait pour le mieux. Ma soeur comprendrait. Il était mon grand amour après tout, j'en étais sûre et certaine à présent. Comme sur un véritable nuage, il m'était impossible de penser de manière négative, impossible de m'empêcher de sautiller, de glousser en me mordant les lèvres ou de m'extasier sur la bague qu'Hans venait de glisser à mon doigt. Elle était magnifique, et symbole que mon coeur lui appartenait, que j'étais sur le point de sceller mon amour avec lui par le mariage. Oh mon dieu... J'allais me marier ! J'avais du mal à ne pas crier ma joie sur tous les toits. Bien sûre, ce ne serait pas pour tout de suite, après tout je n'avais moi-même pas encore déterminer où, quand, ni comment se déroulerait la cérémonie, mais si nous suivions le menu d'un mariage traditionnel ce serait surement potage, rôti et crème glacée, ou alors une pièce montée tout en chocolat, macaron et choux à la crème...À moins d'avoir une grande fontaine au chocolat au milieu de la salle ! Et Elsa serait ma demoiselle d'honneur ! Je pourrai même inviter Vitani et Porcelaine ! Et elles pourraient amener des amis avec elles, je n'étais pas sûre que cet événement se ferait en grand comité de toute manière. Oh oui, ce serait parfait ! Enfin, il fallait que je me calme, j'étais seulement fiancé, nous avions encore le temps d'ici le mariage. Oui, oui, je devais me calmer. Enfin, essayer de me calmer, parce que, bon sang, j'étais à Disney World, le jour de la St Valentin, j'avais eu le droit à un accident de tasse, j'avais renvoyée mon petit déjeuner, je m'étais fiancé, et il n'était même pas midi !

Je fis un petit salut à un couple en train de nous applaudir, c'était adorable de leurs part ! Ce qui était moins adorable en revanche, c'était le petit garçon de la file de Space Moutain qui visiblement ne s'était toujours pas décider à arrêter ses bêtises. Est-ce qu'il nous avait suivi ? J'avais du mal à comprendre pourquoi il s'en prenait à Hans de la sorte, ce n'était pas comme si nous l'avions doublé ou quelque chose comme ça à la base ! Au contraire, nous l'avions même laissé passer. Je me doutais qu'avec les événements que devait montrer le film sur notre vie, Hans ne devait pas être très apprécié du grand public, mais je doutais également que quiconque puisse deviner qui nous étions réellement. Et pourtant voilà qu'il lui redonnait un coup de pied avant de s'enfuir en courant.

Ce n'est pas gentil d'attaquer des gens qui ne vous ont rien fait ! M'écriais-je en commençant à le suivre.

Mais je me ravisais. Je ne tenais pas à perdre du temps à courir après cet enfant, c'était à ses parents de le surveiller et de s'en occuper, je me voyais mal le réprimander à leur place. Non, de plus je préférais rester au côté de celui qui était à présent mon fiancé. L'agitation qui s'était formé autour de nous se dissipait peu à peu, nous laissant bientôt seul à seul. Je glissais mes mains autour de son bras, la tête levée vers lui pour lui sourire. Et maintenant ? Je me sentais d'attaque pour continuer la visite du parc, peut-être pas pour remonter dans une attraction à sensation ou pour manger de suite, mais pour tout le reste oui ! C'est pour ça que je me laissais trainer par Hans jusqu'à une nouvelle attraction. It's a small world. À en jugé par les jeunes enfants de la file d'attente, ça ne devait pas être une attraction violente ou effrayante. La file était même joliment décorée avec ses couleurs blanches et doré et ses guirlandes lumineuses. Je laissais balader mon regard un peu partout dans la pièce, jusqu'à ce que celui-ci se pose sur le quai où les gens embarquaient dans... des bateaux. Je sentis mes muscles se crisper et mes mains resserrer leur étreinte sur le bras de Hans alors qu'une angoisse me saisissait. J’eus un mouvement de recule qui me fit heurter un homme derrière moi, me résignant à avancer. Ça ne me ressemblait pas de paniquer de cette manière, mais je n'avais aucune envie d'embarquer dans ces barques.

Je n'avais jamais pris le bateau, ni quoi que ce soit flottant sur l'océan ou autre et pour être honnête, je n'avais pas l'intention de le faire. C'était plus fort que moi, je n'arrivais plus à voir ce genre d'embarcation autrement que par le tombeau de mes parents. Elles ne faisaient que me rappeler un des moments le plus douloureux de ma vie, réveillait le souvenir de ce deuil que j'avais dû faire seule. Ça avait été dur, mais je n'en voulais pas à Elsa d'avoir refusé tout contact avec moi ce jour là, tout ce qu'elle avait fait, elle l'avait fait dans le seul et unique but de me protéger. D'accord, ici il n'était pas question de partir pour plusieurs jours en mer, ce n'était qu'une simple barque et tout était certainement très sécurisé vu le nombre de personne qui embarquait, mais ça ne m'empêchait pas de sentir une peur inexplicable m'envahir. Je n'avais aucun problème à être sur un bateau à l'arrêt, mais en marche... Et autant rempli... Et aussi petit... Ce n'était pas très profond, plutôt étroit, et puis on pouvait même voir des rails sous l'eau, la barque n'était donc pas totalement libre... C'était ce que je me répétais, tandis que chaque pas nous rapprochait un peu plus de l'embarquement. Oui... Sauf que ces barques en question quittait le quai pour s'enfoncer dans un tunnel et que je ne parvenais pas à voir ce qu'il nous attendait après. Mes mains toujours crispées sur Hans, je finis par le libérer de ma pression pour m'écarter et reculer en secouant la tête à l'intention de la jeune femme qui venait de me faire signe de monter.

Je… Je ne veux pas monter… Je ne peux pas ! Tentais-je d’expliquer en bafouillant. Enfin, si, je peux mais je... Je…

Mais j'étais en train de paniquer pour rien. Je restais planté là, les yeux valsant entre l'employée qui se voulait rassurante en m'assurant que je ne craignais rien, Hans, et les gens déjà embarqués et qui patientait à cause de moi. Je pouvais toujours refuser de monter et rejoindre directement la sortie, mais je ne voulais pas qu'Hans se force à rester à mes côtés et se prive de faire cette attraction pour moi. Je n'avais aucune raison d'avoir peur, ce n'était pas comme ci la barque allait couler ou quoi que ce soit... Je serrai la main de mon fiancé et me décidais à grimper après quelques secondes d'hésitation. Je m'éloignais du bord pour rester au milieu, collé à Hans, pendant que le bateau quittait les rails du quai pour s'avancer vers le tunnel.

Désolée, c'est bête de ma part d'angoisser pour ça, mais je crois que je ne suis pas très à l'aise avec tout ce qui est bateau. En fait je n'en ai jamais pris, vous savez, depuis le naufrage de mes parents... Que ce soit avec ma sœur ou Hans, je n'abordais pas souvent ce sujet, voir jamais. Je baissais les yeux. Ils me manquent... J'aimerais tellement qu'ils soient encore là pour être à nouveau ensemble comme une vraie famille, pour qu'ils sachent qu'Elsa est parvenue à se contrôler et que nous sommes ensemble. Enfin... Je ne savais même pas pourquoi j'étais en train de lui parler de ça. C'est pour ça que je changeais de sujet. En tout cas... N'allez pas croire que j'ai eu peur ! Terminais-je par dire en riant nerveusement.

J'avais dit ça pour rire, j'étais complètement angoissé de le savoir sur l'eau, dans une barque remplis. Mais je tentais d'oublier mon angoisse en me focalisant sur ce qui se passait autour de moi. Tout était tellement joli ! Des tas de poupées en train de danser et chanter dans des décors coloré représentant tous les pays du monde !

J'aimerai bien retourner en Norvège un jour... Pas pour essayer de retrouver Arendelle, le royaume ne doit pas exister ici, mais juste pour revoir les montagnes, les fjords, ou pour manger des vrai Krumkakes et des sandwiches au petit déjeuner ! En fait j'aimerai bien aller partout... Quand j'aurai assez d'argent, je m'achèterai une voiture pour partir en vacances ! Décidais-je d'un coup. Bien sûre avant il faudra que je passe mon permis et tout ça, mais après, je pourrai nous amener n'importe où, Elsa pourra même venir avec nous, et je n'aurai plus besoin de courir après mon bus si je le rate un matin !
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Lun 7 Avr 2014 - 1:39

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Anna avait décidée d'aller courir pour rattraper le garnement qui n'arrêtait pas de me donner des coups dans les jambes. C'était... Très gentil de sa part, je crois. C'était très embarrassant, mais c'était une belle attention tout de même, mais je tentai quand même de la rattraper et de lui prendre une main pour l'arrêter, car elle n'avait pas à le faire. C'était quelque peu étrange qu'elle le fasse pour moi... J'étais tout de même un homme et je devais bien être capable de me défendre moi-même! Si mes frères avaient été là, ils seraient sans doute tout les douze entrain de se tordre de rire sur sol en se tenant les côtes tellement que je suis mou. C'est bien moi ça, je l'ai toujours été quand j'y repense. J'avais toujours été le plus sensible des treize, le poète, celui qui utilisait son charme et ses belles paroles pour plaire aux demoiselles, j'étais le plus pleurnichard des princes, mais il faut dire que j'étais aussi le souffre douleur de mes frères. J'étais le mal aimé, le chiffre mal chanceux, le mélancolique de la famille royale.

Pendant que je réfléchissais à tout cela, Anna suivait mes pas tout en restant accroché à l'un de mes bras. Je marchais en regardant directement devant moi, sans même détourner le regard vers ma fiancée qui semblait serrer de plus en plus fort mon bras. Je n'en étais pas vraiment sûr, c'était plutôt une impression. Naïve comme était, elle devait sans doute être au paradis et se préparer des plans pour notre mariage alors qu'elle n'en avait toujours pas discuté avec sa grande sœur. Qu'elle sotte quand elle s'y mettait! Comment pouvait-elle seulement se dire qu'Elsa allait accepter nos fiançailles alors qu'elle avait eu du mal la première fois? Oh et sans parler de la réaction qu'elle avait pu avoir lorsqu'elle avait su que nous vivions ensemble! Cette blonde m'énerve de plus en plus, ce n'est un secret pour personne. Je fais le doux agneau devant elle simplement pour qu'elle se taise, mais j'ai de plus en plus hâte de la voir six pieds sous terre!

Notre attente fut plus ou moins courte, mais très silencieuse. C'était quelque peu étrange puisqu'Anna était un vrai moulin à parole et voilà qu'elle était muette comme une tombe. Peut-être qu'elle était en train de se marier avec moi mentalement? Connaissant son imagination sans borne, c'était en fait très possible. Lorsque ce fut à notre tour de monter dans l'un des petites embarcations, je laissai passer la rousse en premier comme un bon gentleman, mais elle refusait d'y mettre les pieds qu'elle ne pouvait pas. Je fronçai doucement les sourcils puis je finis par m'installer dans le petit bateau pour tenter de lui montrer qu'il n'y avait rien d'effrayant.

« Ne vous inquiétez pas, je serai là si quelque chose vous arrive. »

Je lui tendis ma main vers elle pour qu'elle la prenne puis je l'aidai à s'installer à mes côtés dans la barque. Elle s'approcha de moi, me poussant presque en dehors de l’embarcation tellement j'étais près de l'autre bord puis je lui pris la main comme signe de réconfort lorsqu'elle me parla de ses parents. Nous nous éloignâmes du quai pour se retrouver dans un long tunnel obscure et plus la barque s'enfonçait dans la noirceur et plus une mélodie devenait forte à mon oreille pour ensuite faire découvrir à mes yeux plusieurs couleurs et des petites poupées chantantes qui me donnaient presque la chair de poule. Leurs grands yeux et leur sourire trop large donnaient froid dans le dos malgré la chanson qu'elles pouvaient chanter. J'avais beaucoup de mal à décrocher mon regard d'elle. Heureusement Anna se mit à me parler de la Norvège et de son avis d'y retourner un jour pour revoir le paysage d'antan. Je souris lorsqu'elle me parla d'acheter une voiture pour voyager à travers le monde.

« Nous pourrions aller... euh... Au Danemark? Je crois que c'est ce qu'est les Îles-du-sud dans ce monde. J'ai entendu dire qu'il y aurait un château sur l'île de Fionie. Je suis particulièrement curieux de voir à quoi il pourrait ressembler. » Je baissai légèrement le ton de voix pour pas que les autres passagers m'entendent « À ce que j'ai appris, Hans Christian Andersen, l'homme qui aurait écrit le conte de notre... enfin, aurait vécu là-bas.  Je suis sûr que Disney se sont inspirés de lui pour tout. Vous savez, même pour nos nom..! »

J'avais l'air d'un parano, mais c'était difficile de faire autrement lorsqu'on réfléchissait que notre enfance avait été créé sur mesure et que même notre nom avait été pré-décidé! Comment avaient-ils eu la méchanceté de me faire vivre une vie aussi terrible? Et mon comportement, ce n'était pas moi, c'était eux qui me l'avait imposé! J'avais cru l'avoir choisis, mais voilà que ce n'était qu'une illusion! Jamais je n'avais fait mes propres choix, j'étais qui j'étais parce qu'on me l'avait fait vouloir! Désormais j'étais libre, j'étais moi! Personne ne choisirait qui j'allais être!

« N'avez-vous jamais pensez qu'il serait possible que vous ne soyez pas vraiment vous-même..? Ah non, ne portez pas attention à ce que je dis, je raconte n'importe quoi, pardonnez-moi. »

J'étais devenu aussi bête qu'elle ou quoi?

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Lun 7 Avr 2014 - 22:22
Anna&Hans
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J'affichais un grand sourire en hochant la tête, heureuse que mon idée lui plaise. Oui, nous rendre au Danemark était une idée géniale et j'étais moi aussi très curieuse de pouvoir découvrir tous ces pays, en particulier ceux où moi et Hans avions grandi. Tout ça me confortait encore plus dans mon idée d'acheter une voiture. Bon, c'était en Europe, et si nous devions nous y rendre, ce serait certainement en avion et non en bateau, j'osais l'espérer, mais si je pouvais conduire une voiture ici, je pouvais en conduire une partout non ? Je n'étais jamais allée plus loin que les montagnes d'Arendelle, et maintenant que je le pouvais, j'avais envie de tout voir, de tout faire. Et il y en avait tant, des choses à faire ! Voyager, faire du saut à l'élastique, du parapente, sauter en parachute, plonger ou même du vol en wingsuit n'était qu'une infime partie de ce que j'adorerai essayer de faire dans ce monde. Je m'approchais un peu plus de Hans alors que celui-ci s'était mis à parler plus bas d'un certain Hans Christian Andersen dont Disney se serait inspirée pour... nous. Je ne savais pas si j'allais réussir à m'y faire un jour, au fait que je n'étais là que par la volonté de plusieurs personnes qui m'avaient construit de toute pièce. Mon caractère, ma voix, mon apparence, ma vie... Je ne savais même pas si je devais en vouloir à ces personnes de nous avoir séparé avec Elsa, de nous avoir enlevé nos parents... Parfois je me demandais si ces gens-là justement avait un lien avec ma présence ici...

Mais non, vous ne dites pas n'importe quoi ! Assurais-je en riant. Je pense que nous sommes plus que de simple personnages d'une histoire. Pour moi, j'ai toujours été moi-même, juste Anna, la fille tout sauf gracieuse, bavarde et maladroite. Mais...Toute cette histoire est tellement étrange, je ne sais pas quoi en penser. J'ai toujours été persuadé d'être libre de mes actes et pourtant c'était d'autre personne qui faisait ces choix à ma place... Maintenant que j'y pense j'ai le sentiment que... C'est comme si ma vie n'avait été qu'un mensonge en fait... Mais ici, c'est différent, c'est fini, et je n'ai plus envie de mensonge. Je n'ai pas l'impression de venir d'un conte de fée, pour être honnête, c'est plutôt ici que j'ai l'impression de vivre un conte de fée. Avouais-je.

C'était un peu illogique quand j'y pensais, ce monde là ne possédait pratiquement aucune magie, les gens y étaient moins aimables qu'à Arendelle pour la plupart, j'avais perdue mon rang de Princesse, je devais travailler... Mais, j'aimais bien cette vie, j'étais heureuse ici, plus que je ne l'avais été à Arendelle. Peut-être parce que juste ici, mis à part ma séparation de plusieurs mois avec Elsa, il ne m'était arrivé aucun malheur ? Dans ce monde, je pouvais être sûre que jamais je ne me retrouverai à nouveau enfermé dans un château vide, que je n'aurai jamais la responsabilité de gérer un royaume. Dans ce monde, j'étais sûre et certaine que je pouvais faire confiance à Hans, que s'il restait avec moi, c'était uniquement par amour et non pour mon titre ou le royaume d'Arendelle. Et c'était pour ces raisons que j'en venais à me demander si j'aimerai vraiment rentrer chez moi, si jamais un jour l'occasion se présentait. J'étais chez moi ici maintenant. Mais si même après tout ce temps, nous en étions encore là à se questionner sur nos origines et les raisons de notre changement d'univers, c'était que les chances de rentrer étaient minces. Je ne savais juste pas si j'en étais heureuse ou non.

Elsa m'a dit qu'elle l'avait regardé... Le film. Et pour tout vous dire, j'hésite aussi à le faire. D'un côté, je serai curieuse de savoir ce qu'il montre exactement sur nos vies, mais de l'autre, je ne suis pas sûre de vouloir le regarder. Je ne sais pas si je pourrai, vous savez, ranimer encore le souvenir de la mort de mes parents, me revoir grandir seul et geler lentement, revivre ce qui s'est passé avec Kristoff et... vous...

Je m'arrêtais net en me mordant les lèvres, le cœur serré et les yeux baisée. Mais pourquoi est-ce que je m'étais mise à raconter ça ? Je regrettais d'avoir encore autant parlé je ne voulais pas dire ça. Je n'avais pas voulu mentionner ce qui s'était passé avec Hans à Arendelle, ni même le nom de Kristoff. Je sentis aussitôt mon cœur se remplir de culpabilité, comme à chaque fois que je pensais ou parlais de lui. Même s'il pouvait certainement se lire sur mon visage, je n'avais jamais parlé de l'angoisse que je pouvais éprouver en pensant à une possible rencontre avec le vendeur de glace. C'était mes problèmes après tout, et même si plus j'y pensais, plus ça me pesait, je n'avais pas besoin d'en informer tout le monde.

Pardon, je ne voulais pas parler de ça, de ce qui s'est passé à Arendelle et de Kristoff je veux dire... ce qui est arrivé à Arendelle, reste à Arendelle, le passé et passé, il est mort et enterré, et Euh... Qu'est-ce que je dis ? Je m'enfonce là non ? Désolé...

Ça y est, je commençais à raconter n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, je pensais de plus en plus à me procurer ce DVD, peut-être pas pour le regarder lorsque je serai rentrée, mais pour l'avoir... Au cas où j'en aurai besoin un jour. L'attraction passa plutôt vite finalement, je me focalisais sur les paroles de Hans et sur ce qui se passait autour de moi pour oublier l'angoisse que j'avais pu ressentir avant de monter dans la barque, et c'est finalement tout sourire que je sortis du bateau. Tout sourire, et avec une mélodie qui n'était pas prête à quitter mon esprit, au point que je commençais à fredonner l'air entrainant une fois dehors.

There is just one moon and one golden sun… And a smile means friendship to everyone! Though the mountains divide, and the ocean are wide, it’s a small world after all! It’s a small world after all! It’s a small world after all, it’s a small, small, world-AAH.

Même en ne faisant que chanter, j'avais réussi à m'emmêler les pieds et à trébucher sur quelqu'un. Et pas sûre n'importe qui, sur Elsa en fait... Attendez, quoi ? Elsa ? Et... Moi ? J'écarquillais les yeux, en me relevant. C'était bien Elsa en face de moi, dans une imitation de la robe en glace de ma sœur. Elle était même accompagnée par Anna... moi ? En robe de montagne... Qu'est-ce que... Quoi ? C'était les seuls mots auquel je parvenais à penser alors qu'Elsa commentait ma peluche d'Olaf et qu'Anna complimentait mes tresses en affirmant qu'elle aimait se coiffer comme ça aussi... Qu'elle, ou que je ?... Je devais vraiment faire une drôle de tête car les deux sœurs se mirent à rire avant de repartir entourée d'une foule d'enfant. Et moi... Je restais planté là, totalement perturbé.

Je viens de vivre la chose la plus bizarre de ma vie. Je crois que mon cerveau a fait un arrêt... Est-ce que je viens de me parler à moi-même ? Ou a une fausse moi-même ? Est-ce que ça existe au moins ?... Wow, ça c'est bizarre... Mon cerveau est en train de fondre...

Pour une fois, j'avais une bonne raison de raconter n'importe quoi, c'était tellement... Etrange... Voir cette fille déguisée en moi, parler comme moi, faire comme moi... Je lâchais des mots totalement incompréhensibles en essayant de reprendre la parole, avant de finalement prendre la main de Hans pour m'éloigner de tout ça. Marcher m'aiderai peut-être à me remettre de tout ça... Je marchais jusqu'à une prochaine attraction dans laquelle j'entrais sans réfléchir ou me demander ce que c'était. Ariel Underseas adventure... On verrait bien. Là, tout de suite, j'avais du mal à redémarrer mon cerveau qui semblait s'être mis en veille.

Je ne vais pas m’en remettre… J’ai reçu un compliment… Un compliment de moi-même… Mais… Quoi ?... Quand je vais dire ça à Elsa…

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Mar 8 Avr 2014 - 18:31

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Anna était en train de sourire. Elle était en train de sourire?! Elle riait de moi et de mes drôles d'idées sans doute! J'étais devenu aussi impertinent qu'elle! C'est ce qu'il devait bien arriver puisque j'étais constamment avec elle..! Je ne sortais pas vraiment dans les rues de New-York, alors il m'étais bien difficile de me faire des amis... Des amis? Mais pourquoi j'utilise ce mot-là? Ma fiancée était en train de me corrompre avec toutes ses idées de monde idéale où tout le monde serait heureux et s'entendrait bien avec les autres! Que des foutaises! Les hommes ont toujours été égoïstes et cruels, jamais ils ne changeront! Surtout pas à cause d'un joli discours d'une jeune femme ayant la tête dans les nuages! J'étais en train de me perdre dans mes pensées tout en grinçant les dents en pensant au futur utopique qu'elle désirait, mais rapidement je revins à l'ordre en l'entendant dire qu'elle ne croyait pas venir d'un conte de fée. Un petit sourire de compassion et soulagement se dessina sur mon visage. J'étais heureux de ne pas être le seul ayant une enfance difficile. Bon d'accord, ce n'était pas correct de penser cela, mais hey, j'ai bien dis que les êtres humains sont égoïstes et cruels!

Le silence revint pendant quelques instants entre nous pour à nouveau écouter la chanson qui parlait de la beauté des pays ou je ne sais quoi encore, mais Anna brisa à nouveau le silence. Vous savez tous très bien que ce ne serait pas moi qui allait être un véritable moulin à parole. Plus jeune je l'avais été, je posais des questions sur tout, mais j'ai rapidement compris que je n'allais pas être répondu alors je préfère dire des choses intelligentes et seulement lorsqu'il est nécessaire de le faire.

« De..? »

Elle parlait bien évidement du film! Le film... C'était très bizarre à entendre, mais ce n'était rien comparé le désagrément que j'eus en entendant le prénom de ce stupide vendeur de glaçon. Je n'avais jamais su son nom aussi longtemps qu'elle ne m'en avait pas parlé quelques temps après notre rencontre dans Central Park. Elle m'avait dit qu'elle voulait le retrouver et Elsa aussi. J'avais eu peur que cette détermination envoi mes plans de séduction directement à la poubelle, mais par le meilleur des hasards, elle n'avait toujours pas trouvé ce blond (Peut-être n'est-il même pas ici) et nous fûmes en couple lorsqu'elle croisa sa sœur aînée. Ne soyez pas étonnés si je vous dis qu'elles se sont disputés, mais qu'Anna, follement amoureuse de moi avait réussir à me faire accepter. Non, accepter n'est peut-être pas le bon mot, disons... tolérer.

Anna se calait de plus en plus en me parlant de ce prénommé Kristoff. Plus elle parlait et moins j'écoutais et je me contentai de hocher la tête d'un signe affirmatif pour démontrer mon approbation sur tout ce qu'elle disait, même lorsqu'elle avoua qu'elle disait n'importe quoi. Pas pour être méchant, vous le savez aussi bien que moi que je ne devais pas l'être avec elle si je voulais un jour me marier avec elle, mais bien par inattention. Je tentai alors de me rattraper en lui touchant l'épaule.

« Mais non, j'adore votre philosophie. Nous sommes tout les deux de nouvelles personnes, nous avons une possibilité de futur que nous n'avions pas dans notre monde! Vous savez aussi bien que moi que je veux être avec vous par amour et que j'aimerais tellement que tout ce qu'il a pu se passer à Arendelle ne se soit jamais arrivé..! Depuis de j'ai mon propre arbitre dans ce monde je me sens tellement stupide de vous avoir fait autant souffrir... »

Et bing, je l'avais dans la poche. Elle allait se rappeler à quel point j'étais un homme formidable, beau, charismatique et galant, sans même parler que je lui donnais raison sur toute la ligne et les femmes adorent avoir raison.
Tout se déroula sans problème pour le restant de la petite croisière et nous sortîmes de là tout les deux avec la chanson dans la tête. Elle était énervante, mais c'était encore pire quand Anna la chantait. Pas que la princesse chantait mal, mais plutôt parce que je n'avais pas envie de l'entendre alors que je n'étais plus dans la barque. Cependant, voir Anna de bonne humeur me faisait sourire parce que malgré que je veuille à tout prix son trône, je l'aimais et je n'aimais pas la voir malheureuse ou effrayée. Je me devais de la protéger de tout les chagrins et de tout danger et pourquoi pas d'une « grosse araignée géante » de la grosseur d'une tête d’épingle au-dessus de la télévision?

La chanson s'arrêta soudainement net pour laisser sortir un cris de stupéfaction. Je n'eus pas la chance de prendre la main d'Anna pour l'empêcher de tomber sur... Une autre Anna. Je fixai les deux jeunes femmes avec mes yeux vermillon aussi ronds que des bouchons de bouteille. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait et je tentai tant bien que mal d'attraper un membre de ma fiancée, mais ma main agrippait à chaque coup du vide puisque je ne pouvais m'empêcher de détacher mon regard de l'autre Anna. Ma Anna finit par se lever d'elle-même et sembla avoir le même problème que moi : Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. La seconde Anna lui dit qu'elle avait de jolies tresses et qu'elle aimait elle aussi se coiffer comme ça. Mon regard dessina une incompréhension totale. Finalement Anna et Elsa au carrée finirent par partir laissant ma fiancée et moi dans un état second.

Anna me parlait, mais moi, encore une fois, je ne l'écoutais pas vraiment, car j'étais trop occupé à observer les deux sœurs s'éloigner avec une foule d'enfants. D'accoooooooord.... Je finis par jeter un coup d’œil à la princesse qui commençait à m'entraîner vers un autre attraction qui celui-ci se nommait Ariel Underseas adventure. Sous l'océan... Et Anna m'avait fait une crise pour ne pas faire la croisière dix minutes plus tôt?

« Si vous voulez mon avis, vous êtes beaucoup plus jolie qu'elle. » En fait, je ne trouvais pas qu'il n'y avait aucune ressemblance entre elles. « Est-ce que vous croyez qu'il... Enfin, vous savez, s'il y une deuxième Elsa et une deuxième vous, ce pourrait-il qu'il aille un deuxième moi et Kr-» Non, je n'allais pas continuer ma phrase! Je fuyais son nom comme la peste, je n'allais quand même pas le spécifier!

L'attente pour l'attraction ne fut pas bien longue, peut-être à cause des nuages qui semblaient s'assombrirent de plus en plus. Arrivé à l'intérieur, je vis rapidement les sièges multicolores en forme d'huîtres ouvertes. Je m'installai en premier, soit le côté du mur et j'observai longuement la peinture qui s'y trouvait. Une sirène, un jeune homme, un poisson et un chien. Je ne comprenais pas vraiment le lien entre ces quatre choses, mais je me dis rapidement que c'était parce que n'avais jamais vu le dessin animé.  Ce ne fut pas bien long que les sièges se mirent à avancer et à rentrer dans un épave de bateau. C'était étrange, jamais auparavant je n'avais songé à rentrer dans un bateau par la coque et voilà que je le faisais..! Même si ce n'était pas un véritable bateau....

« Ah! » échappais-je entre mes lèvres en entendant soudainement un pélican parler. « Pourquoi ce pélican parle? Les animaux ça ne parlent pas! Quelle absurdité! »

Sans même parler que cet oiseau chantait vraiment très mal. Il se mit à parler d'une prénommée Ariel. Sans doute la sirène si je me fiais au panneau qu'il y avait d'accroché à l'entrée. Les sièges se mirent soudainement à tourner et nous finîmes par nous retrouver de dos. Je n'étais pas vraiment sûr d'aimer cela, mais mes yeux finirent par être émerveillés par les petites gouttes d'eau sur les coquillages et par la petit cinématographie au plafond. C'était magnifique, j'avais l'impression de vivre une enfance que je n'avais jamais connu.

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Mer 9 Avr 2014 - 0:04
Anna&Hans
The happiest place on earth

Je lâchais un petit rire tout en glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille, les joues rougies par le compliment. C'était gentil de sa part, même si j'étais toujours perturbé de savoir que, dans ce parc, d'autres jeunes femmes étaient en train de se faire passer pour moi auprès des visiteurs. Est-ce que j'étais si prévisible et lisible pour que des inconnues puissent reproduire mon caractère ici ? Et puis, tous ces enfants avaient l'air si heureux de les voir... Ca aussi c'était étrange, je n'aurai jamais cru qu'Elsa et moi puissions devenir des sortes de célébrité dans un parc à thème. Je jetais un dernier regard derrière moi pour les regarder disparaitre de mon champ de vision avant de reporter mon attention sur les paroles de Hans. Celui-ci se questionnait sur l'éventuelle présence d'un autre lui, ainsi que d'un autre Kristoff. Je murmurais que je n'en avais aucune idée. Au fond de moi, j'espérais que ce n'était pas le cas. C'était déjà beaucoup trop étrange d'être tombé nez à nez avec cette Anna, et l'idée de pouvoir croiser Kristoff, même un faux, suffit à remplir ma poitrine d'angoisse. J'avais peur, peur de le revoir, mais d'un autre côté, j'avais le sentiment que la honte et la culpabilité que je ressentais en pensant à lui ne disparaitrait pas tant que je ne saurai pas où il était, tant que je ne lui aurais pas dit. Mais il n'avait pas donné signe de vie pour le moment, et je ne savais pas si je devais m'en réjouir ou non. Ca me semblait tellement méchant et égoïste de pouvoir espérer ne jamais le croiser...

Ce n'est qu'une fois monté au côté de Hans dans une sorte de coquillage que je réalisais que j'étais encore en train de me tordre les mains. Je posais directement mes mains sur mes genoux pour arrêter. C'était plus fort que moi lorsque j'étais stressé ou nerveuse, il fallait toujours que je me torde les doigts ou les mains. Exactement comme lorsque je me mordais les lèvres, je ne pouvais pas m'en empêcher. Sauf que cette fois, je ne tenais pas vraiment à ce que mon fiancé remarque mon inquiétude, en particulier lorsque celle-ci était causé par la pensée de Kristoff. Non, à la place, je serrais ma peluche tandis que notre coquillage s'enfonçait dans la coque d'un bateau, jusqu'à passer devant un oiseau. Hans avait l'air d'être surpris, mais moi, il me faisait plutôt rire en fait. Parce qu'un oiseau qui parle et qui chante faux avec un instrument à la main... C'était peu commun et drôle pour ma part.

Ou alors... Ou alors peut-être qu'ils parlent, mais qu'on a jamais essayé de les comprendre, un peu comme s'ils parlaient une autre langue ! M'écriais-je après un temps de réflexion. C'était ce que je me disais quand je parlais aux canards du jardin du château. Enfin, petite... Jusqu'au jour du couronnement en fait...

Tout était mieux que d'accepter le fait qu'en fait, je parlais toute seule... Mais au moins, quand je parlais aux animaux, j'avais l'impression d'être écouté, contrairement avec les tableaux qui ne donnaient aucun signe de vie. Ce qui est tout à fait normal, ce sont des tableaux, et si c'est dernier avait été sujet à d'incroyable histoire inventée par moi-même quand j'avais 9 ans, leurs passivités était rapidement devenue pesante par la suite. Mais, ça restait mieux que la pendule. Le coquillage continua pour ensuite se mettre à descendre à reculons. Nous descendions ? Curieuse, je tentais de regarder en arrière pour voir ce qui nous attendait, mais mon regard fut rapidement captivé par ce qui se passait en face de moi. C'était tellement joli, on se serait cru sous l'eau avec ces lumières et ce décor. Tout ça me rappelait la magie d'Elsa, car oui, c'était magique !

Wow, c'est magnifique !

Finalement pas de descente brusque et rapide comme j'avais pu le croire, puisque notre embarcation tourna à nouveau pour nous montrer une sirène rousse en train de chanter. Elle disait vouloir faire partie du monde des hommes. Je ne me questionnais même pas pour savoir si je connaissais ce conte ou pas, j'étais plutôt en train de me demander si cette jeune fille aussi s'était retrouvée dans ce monde, tout comme moi et Hans. La malédiction qui nous avait touchés était encore si mystérieuse, je n'étais même pas sûre qu'elle se soit vraiment appliquée à tous les personnages de ce parc. J'allais jusqu'à me demander s'il y avait une attraction à l'effigie de notre film, ou de celui de Vitani d'ailleurs. Le voyage continua, et la musique devint si entrainante que je me surpris à gigoter sur mon siège, à défaut d'avoir assez de place pour danser. Je m'arrêtais avec difficulté pour me contenter de secouer les poings comme si je tenais des maracas. Apparemment, je m'étais bien remise de mon choc de tout à l'heure puisque que ma bonne humeur et mon excitation semblaient remontées en pic.

Ca me fait bizarre de me dire que ces gens-là sont peut-être en train de se balader à New York en ce moment... dis-je alors que nous passions devant une femme pieuvre pas vraiment rassurante. Si je croise une femme avec des tentacules, je saurais d'où elle vient au moins...! Même si je doute que ça soit possible dans ce monde... Vitani était un lion par exemple, et maintenant c'est une humaine alors... Je me demande si Olaf aussi est humain ici... C'est peut-être le cas, ça expliquerait pourquoi je ne l'ai toujours pas retrouvé... Si ça se trouve, je l'ai déjà croisé sans même m'en rendre compte...New York était une ville tellement grande, après tout, j'avais bien mis plusieurs mois avant de retrouver Elsa, alors qu'elle y était tout comme moi depuis le début. Mais je ne perdais pas espoir de le revoir un jour.

Si j'avais bien compris, l'attraction relatait l'histoire d'Ariel, une sirène qui devient humaine pour être avec l'homme qu'elle aime. Finalement la fin arriva, la méchante était vaincu, et le couple s'embrassait avant de se marier, et surement de vivre heureux et d'avoir beaucoup d'enfants. C'était tellement romantique !

Awhn... J'adore ce genre d'histoire ! Les histoires d'amour qui finissent bien avaient toujours eu le don de me faire fondre. C'était bien ! M'écriais-je en descendant, une fois le véhicule arrêté.

C'est de nouveau avec un grand sourire que je sortie du bâtiment. Seulement voilà, le beau soleil auquel nous avions eu le droit ce matin sembla tout d'un coup disparaitre pour laisser place à une pluie. Oh, ce n'était pas quelques gouttes qui allaient nous tuer, non ? Sauf que cette petite pluie en question se transforma rapidement en déluge. Et moi, la meilleure chose que je trouvais à faire, c'est me mettre à courir sous l'averse. J'aurai très bien pu revenir sur mes pas et attendre que l'averse passe en restant dans le bâtiment de l'attraction, mais non. Allez savoir pourquoi, j'avais au lieu de ça décider de courir pour aller m'abriter ailleurs. J'avais presque envie de chanter « singing in the rain » en fait. Ce n'est qu'une fois le bâtiment et Hans hors de ma vue et mes cheveux trempé que je me rendis compte de la stupidité de mon acte. Surtout que le parc était tellement grand que je n'étais pas sûre de trouver un autre abri autre qu'un dessous d'arbre avant longtemps. Je continuais donc de courir, lorsque l'une de mes ballerines glissa de mon pied mouillé pour rester dans une flaque d'eau. Je ne m'en rendis compte que quelque mètre plus loin, lorsque mon pied déchaussé butta contre un pavé un peu sorti du sol. Résultat, je finis mon sprint par terre, complètement trempé, surement avec un bleu au bout de l'orteil en prime.

Ouille, ouille, ouille...

Qu'est-ce que je pouvais être idiote parfois, courir sous la pluie comme ça avait surement était mon action stupide de la journée. Je devais avoir l'air intelligente, trempée, assise par terre en mon pied agrippé dans mes mains comme si mon orteil risquait de tomber, et surtout en train de rire toute seule de ma stupidité. Alors que je m'étais quand même fait mal avec ma bêtise.

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Jeu 17 Avr 2014 - 18:18

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Ma fiancée me proposa l'idée que les pélicans parlaient, mais que nous ne prenions pas suffisamment notre temps pour les comprendre. Je fis une petite moue agacée par ce qu'elle venait de me dire. C'était absurde! Comment les animaux pouvaient parler... Une autre langue?! Évidement qu'il ne parlait ni français, ni anglais et encore moins allemand ou chinois! Mais quels idées stupides elle pouvait avoir dans la tête..! Comment voulait-elle que l'ont apprenne parler canard ou encore chevaux? J'avais bien réussit à comprendre ce que Sitron désirait grâce à ses mimiques et  grâce à son regard plus ou moins doux et ses léchouilles quand je lui donnais une petite collation, mais ce n'était pas là une discussion comme je pouvais avoir les autres humains! Je roulai du regard et je continuai à regarder distraitement l'attraction qui était en fait l'histoire d'une jeune sirène amoureuse d'un humain et qui espérait à tout prix être aimé par lui en retour. C'était une histoire à vomir, mais à croire les gens qui avaient fait la file, l'histoire ne devait pas être si mal, ce devait être l'attraction qui ne la rendait pas à sa juste valeur. Il faut dire quand même que les personnages articulés faisaient un peu peur, mais les chansons étaient très entraînante,mais beaucoup moins que mon duo avec Anna, évidemment!

Alors que nous allions entrer dans le repaire de la présumé méchante de l’histoire vu son allure et son sourire à donner la chair de poule (Que voulez vous, personne ne peut être aussi génial et mignon que moi), Anna fit une petite réflexion que je devais rectifier rapidement. Elle avait parler d'une femme pieuvre géante, mais je n'étais pas réellement sûr de ce qu'elle avançait. La journée de Noël,j'avais fais de drôles de rencontre au Rockfeller Center et j'avais bien entendu un homme parler à un autre en l'appelant Pégase, un nom très peu commun, voir pas du tout, pour un humain alors je décidai de faire une petite recherche à la bibliothèque pour me rendre compte que Pégase n'était pas un nom, mais plutôt un animal mythique de la Grèce Antique, mais celui-ci c'était dit de Londres.

« Anna, je ne suis pas persuadé que les... Enfin, nous. Que nous arrivons sous notre vrai forme. Enfin, vous savez, comme vous l'avez dit, Vitani n'est pas une lionne à New-York, ça se saurait sinon et puis même vous et moi avons quelques différences minimes. » J'avais envie de parler de mon nez, mais ça c'était de sa faute s'il était légèrement moins fin qu'auparavant. « Je ne crois pas non plus que tous soit à New-York, vous savez, ils peuvent voyager et s'installer ailleurs, nous sommes bien à Orlando présentement. »

La possibilité d'avoir croisé quelqu'un que je connaissais à New-York me faisais froid dans le do, car vous le savez bien que je n'avais personne d'autre que Anna qui pouvait bien m'aimer. Il y avait bien peut-être Sitron,mais allait-elle me pardonner pour ce que j'avais pu tenter de faire au royaume d'Arendelle. J'en doutais quelque peu...  Je continuai à regarder le décor qui changeait à chaque mètre puis la dite sirène devint une humaine comme elle l'avait tant espérée et la méchante nommée Ursula se fit tuer ou quelque chose du genre, je n'étais pas particulièrement sûr de savoir ce qui lui avait arrivé et je n'avais pas vraiment envie de savoir. Et dire que j'aurais pu avoir pire qu'être enfermé dans le cachot... Je me disais sur le coup que Klaus m'aimait sans doute quelque peu pour ne pas m'avoir exécuté.

« Je suis … Quelque peu triste pour elle. » Avais-je sous-entendu pour la pieuvre, sans doute par logique de méchant Disney.

Je savais bien que sur ce sujet, j'allais être incompris et je préférai tout simplement pas m'éterniser sur le sujet. Il valait mieux faire profil bas pour ne pas causer une confusion dans l'esprit de la rousse.  Je suivis Anna qui avait déjà descendu du chariot, mais lorsque nous arrivâmes à la sortie, je constatai qu'il pleuvait et qu'il valait mieux rester à l'intérieur en attendant que tout ce calme puisque la pluie ressemblait plutôt à un torrent. Je me dirigeai vers le rebord d'un mur pour m'y asseoir, mais lorsque je me retournai pour voir si Anna me suivais, celle-ci était déjà bien loin sous l'orage. Mais quelle idée avait-elle eut soudainement? Elle allait tomber malade, avoir une pneumonie! J'avais cru qu'elle avait simplement eu l'envie de se planter sous la pluie pour se rafraîchir, car malgré le tonnerre et les éclairs, la température restait humide et quasi suffocante, mais j'avais tord. Elle s'était mise en tête d'aller plus loin. Pourquoi?! Faire une autre attraction? Mais personne ne voulait en faire un autre sous cette pluie! La plupart allaient sans doute être fermés à cause de la météo! Je finis par sortir à mon tour pour la trouver, mais la tâche ne fut pas facile puisqu'il pleuvait si fort que je ne réussissais pas à voir bien loin. Mes cheveux parfaitement coiffés sur le côté étaient désormais en pagaille trempés au point qu'ils me tombaient directement sur le visage et je n'avais pas d'autre choix que de les pousser vers l'arrière.

Après plusieurs secondes de course et quelques minutes à jouer la statut pour la trouver du regard, je finis entendre sa voix à quelques mètres de moi et alors que je détournai le regard vers les rires, je la vis assise au sol en se tenant le pied. Mais qu'est-ce qu'elle ne pourrait pas inventer pour avoir de l'attention..? Je fis une marche jusqu'à elle puis je m’accroupis légèrement pour être environ de la même grandeur qu'elle.

« Mais quelle idée idiote aviez-vous eu pour sortir sous la... Oh, mais vous avez mal? »

Je réalisai alors qu'il lui manquait une ballerine et je jetai un rapide coup d’œil autour de nous pour me rendre compte qu'elle se trouvait à quelques mètres de nous dans une flaque d'eau. J'allai la chercher et je lui tendis en essayant d'enlever quelques petites brindilles qui s'y étaient installées.

« Êtes-vous capable de marcher? »

Je n'attendis pas la réponse de la jeune femme et je l'aidai à se lever en la soulevant de terre en la tenant sous les bras puis je la prit dans mes bras pour la transporter vers l'attraction la plus proche. Enfin à l’abri de la pluie,  je la déposai sur ses pieds puis je jetai un coup d’œil à où nous nous trouvions. En fait, nous étions dans un petit cottage où tout le monde semblaient s'être donné le mot pour s’abriter de la pluie.

« Peut-être pourrions nous jeter un coup d’œil? »

Je n'eus pas le temps de continuer qu'une femme nous souhaita la bienvenue et nous nous retrouvions face à un miroir, au cadre en bronze, qui me fit réaliser que je faisais peur à voir trempé comme je l'étais. Soudainement, des étincelles vertes sortirent de nulle part et un dessin de château apparu. Je restai étonné et je le fus encore plus surpris en voyant que ce miroir devenait peu à peu assez grand pour devenir une porte.

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Lun 21 Avr 2014 - 1:03
Anna&Hans
The happiest place on earth
Assise sur le sol, je laissais la pluie qui avait plutôt des allures de tempête se déchainer sur moi. J'étais de toute manière déjà tellement trempé que quelques gouttes de pluie en plus ne feraient certainement aucune différence à ce stade. J'attendais donc, quoi ? Ca je ne le savais pas trop moi-même, peut-être la fin de l'averse pour retrouver mon chemin jusqu'à Hans et récupérer ma chaussure, ou bien que je puisse poser le pied a terre sans avoir l'impression que le contact entre le pavé et mon pied allait provoquer la chute de mon orteil. Je me sentais tellement stupide d'avoir laissée une nouvelle fois un coup de tête me dicter de faire n'importe quoi ! D'autant plus que cette averse semblait rapidement se transformer en orage. Pourtant, il faisait si beau il y a quelques heures encore ! Bon, j'étais peut-être mal placée pour parler et me plaindre de changement brusque de climat, quand on savait que j'avais en partie été la cause de cet hiver qui s'était abattu sur Arendelle en pleins mois de juillet... Recroquevillée sur mon sac et ma peluche que j'essayais vainement de protéger de la pluie, je finis par me retourner en entendant des pas venir vers moi. Hans ! Il était venu me chercher ! J'affichais un sourire désolé devant son état tout aussi pire que le mien, maudissant intérieurement non seulement mes deux pieds gauches mais aussi mes idées totalement... idiotes, oui, il avait trouvé le mot juste.

Oh ça ? Ce n'est rien, j'ai connu pire, et puis regardez, tout est fonctionnelle ! Dis-je en pliant et dépliant les orteils de mon pied déchaussé pour illustrer mes paroles.

Mis à part un bleu au bout de celui qui avait encaissé le choc, tout allait bien. Après avoir passé des années à enchainer les chutes et les petites blessures en essayant de dévaler l'escalier principal en tandem, glisser sur la rampe et grimper sur le toit ou dans les arbres, je n'allais pas laisser une petite chute m'achever. Je gratifiais mon fiancé d'un grand sourire tout en secouant ma ballerine qu'il avait eu la gentillesse de me rapporter pour tenter de la vider de l'eau qui s'y était infiltré. Marcher pied nu dans des chaussures trempée était surement l'une des meilleures manières de tomber malade, mais au moins je pourrais continuer à marcher sans avoir à me racheter une paire de chaussure dans le parc. Je ne me faisais pas trop de soucie quand à ma capacité à me remettre sur pied :

Ne vous embêtez pas. Je pense que je peux marcher toute s- commençais-je en sentant une force me soulever. Mais mes pieds eurent à peine le temps de toucher le sol que je me sentis une nouvelle fois en l'air, cette fois-ci pour atterrir dans les bras de Hans. Oh... Mais... Ca c'est bien aussi !

Je laissais échapper un rire, enroulant mes bras autour de son cou. Pas que je craignais de tomber, au contraire j'avais entièrement confiance en lui, non, c'était juste pour le sentir un peu plus près de moi. Finalement, le ciel pouvait continuer à se déverser sur nous, j'étais tellement bien dans ses bras qu'être trempé m'importait peu, c'était comme être une princesse dans les bras de son prince charmant... Même si techniquement, accordé à nos rangs c'était le cas. C'est tous deux complètement trempés qu'Hans me déposa au sol. J'essayais du mieux que je pouvais de ne pas tout mouiller sur mon passage, puisque nous avions trouvé abris dans ce qui semblait être une file d'attente qui avait l'avantage de nous abriter des intempéries. La dernière fois que je m'étais retrouvée trempée comme ça à l'extérieur, j'avais fini par tomber malade. En fait, cette situation me rappelait la fois où j'avais fini ma balade à Central Park au fond du lac... Au final, nous étions tout aussi imprégnés d'eau par ma faute que ce jour-là. J'espérais juste qu'Hans ne tomberait pas malade à cause de moi et de mes stupidités passagères... Passagère, tout comme la pluie, puisqu'à la sortie de l'attraction, le soleil était à nouveau au rendez-vous. J'en profitais pour essorer mes cheveux qui n'avaient cessé de goutter un peu partout à chacun de mes pas, et j'étais de nouveau d'attaque pour la suite !

La journée continua aussi bien qu'elle avait commencée, bien qu'elle se passa beaucoup trop rapidement à mon gout. Malgré les files d'attente parfois très longues pour quelques minutes d'attraction, j'avais l'impression que nous venions à peine de rentrer dans le parc alors que le soleil se couchait déjà ! C'était à peine si je ressentais de la fatigue à la fin alors que le jour touchait à sa fin, attendant impatiemment le début du feu d'artifice. Ma forme tout comme mon excitation était loin d'avoir faiblit, j'avais tellement hâte de tout raconter à Elsa ! Enfin... Presque tout. Je m'en voulais un peu de savoir que j'allais lui mentir en lui cachant mes fiançailles, mais c'était pour le mieux. Je n'avais pas envie de subir une nouvelle dispute demain, surtout que j'avais déjà usé de tous mes arguments avec elle ! Qu'il avait changé et qu'il m'avait sauvé la vie, je lui avais dit, qu'il n'y avait aucun trône ici pour le pousser à rester avec moi, aussi... Et je doutais qu'Elsa croit à mes histoires d'amour qui rendent les gens meilleurs et de grand amour... Pour elle, c'était surement quelque chose qui n'arrivait que dans les romans et les contes de fée. Mais au moins, son fameux argument du « on n'épouse pas quelqu'un que l'on vient de rencontrer » était désormais invalide, surtout quand on voyait que la majorité des princesses de ce parc s'étaient mariés peu de temps après avoir rencontrée l'amour de leurs vies ! D'ailleurs...

Je vais aller faire un tour dans les boutiques en attendant, avant qu'elles ne ferment ! Je reviens !

Je me faufilais aussitôt à travers la foule qui commençait à se rassembler devant le château pour me frayer un passage jusqu'aux boutiques. Je retrouvais facilement celle où j'avais déjà acheté Olaf grâce à sa vitrine, pour en ressortir avec un nouveau serre tête et une nouvelle peluche, cette fois ci pour ma sœur, ainsi qu'un lot de DVD de film de princesses, donc... le mien. Je ne savais pas encore quand je regarderais ce dernier, mais j'étais déjà sûre que je commencerais à regarder les autres en rentrant à la maison. J'avais aussi été tentée de prendre des tasses ou des poupées, mais... C'était peut-être un peu trop, on n'aurait pas dit comme ça, mais il fallait quand même finir le mois... Je m'étais donc contentée de deux portes clefs assortis en forme de cœur, l'un avec Mickey et l'inscription en bleu « I love you », l'autre avec Minnie et « Forever » inscrit en rose. Pas seulement parce que j'avais besoin d'un porte clef depuis que j'avais cassée celui que j'avais, mais aussi parce qu'ils étaient adorables et qu'avec ce que j'avais fait subir à Hans aujourd'hui, entre les coups, le vomi et la course sous la pluie, c'était le moins que je puisse faire pour me faire pardonner d'avoir été aussi hystérique. Une fois mes petites course rangés dans un sac à l'effigie du château, je me précipitais hors de la boutique pour montrer tout ça à Hans :

Alors, j'ai pris ça et ça pour Elsa, tout ça, c'est pour nous, on pourra les regarder à l'appartement, puis ça, tenez, c'est pour vous ! Regardez ! J'en ai pris un assortis au mien, comme ça, on sera même âme-sœurs de porte-clefs ! M'écriais-je tout excitée.

Je n'étais pas sûre que ce terme soit utilisable pour des porte-clefs, mais tant pis ! Oh et puis, bien sûre que ça l'était ! Le temps de ranger tout ça dans le sac, le feu d'artifice commençait. C'était vraiment joli, ça me faisait un peu penser à ce qu'Elsa était capable de faire avec sa magie... C'est des étoiles pleines les yeux que je sautillais pour rejoindre la sortie du parc, à la fois heureuse de ma journée et déçu qu'elle n'ait pas durée plus longtemps. Tout avait été parfait, au-delà de ce que j'avais pu imaginer. J'avais tellement hâte de revenir demain avec Elsa ! Elsa que je devais d'ailleurs rejoindre à la chambre d'hôtel, mais j'étais si impatiente à l'idée de notre journée de demain que je n'étais pas sûre de parvenir à dormir ce soir. Une fois hors du Magic Kingdom, je me jetais sur Hans pour le serrer dans mes bras avant que celui-ci ne prenne la navette jusqu'à l'aéroport, et moi celle menant à mon hôtel.

Je suis désolée de vous laissez rentrer à New York tout seul... Si ça n'avait tenu qu'à moi nous aurions pu passer la journée tous les trois, vous savez histoire de « réchauffer » l'ambiance entre vous deux mais... Je ne peux pas refuser une journée entre sœur à Elsa. Je relevais le visage vers lui et l'embrassais une dernière fois. Je vous aime. Oh, je dois y aller, on se revoit demain ! J'aurai surement pleins de choses à raconter et je... Et... La navette, il ne faut pas que je la loupe, je ferais mieux d'y aller ! À demain !

Le libérant de mon étreinte, je rejoignais ma navette en courant, de crainte qu'elle ne parte sans moi. Et dernier signe de la main à mon fiancé, et j'étais partie. Le voyage jusqu'à l'hôtel ne fut pas bien long, et en quelques minutes, je me retrouvais devant la porte de la chambre que j'allais partager avec Elsa pour la nuit. Après avoir pris soin de ranger mon alliance dans mon sac, j'entrais dans la chambre pour sauter au cou de ma sœur.
©flawless
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Anonymous
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Sam 3 Mai 2014 - 19:59

THE HAPPIEST PLACE ON EARTH
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



La pluie dura un bon moment, mais nous avons heureusement pu sécher à l'intérieur du petit cottage que j'avais trouvé un peu plus tôt. Lorsque la pluie arrêta de tomber, le soleil était déjà en partit disparu et il ne restait plus qu'un magnifique ciel orangé qui ne dura pas bien longtemps. Alors que nous sortîmes de notre abris, la rousse me tira de mes pensées pour m'informer qu'elle allait dans les boutiques souvenirs et qu'elle allait revenir bientôt. Je secouai la tête pour lui montrer que je l'écoutais, mais je ne prononçai aucun mot et je préférai rester à l'extérieur de la boutique. Il y avait trop de gens, trop d'objets et pas assez de place pour se déplacer. Avec les pieds que j'avais, je savais très bien que les visiteurs allaient tous me les écraser un à un. Après un bon moment d'attente, je décidai finalement après quelques instants de solitude dans le parc qui se vidait tranquillement de m'approcher de la boutique où je finis par retrouver ma fiancée qui était très heureuse de m'avoir acheter un porte-clefs-âme-soeur. Elle m'avait achetée quelque chose d'autre...? Oh chouette, elle n'aurait pas dû..! Non, elle n'aurait vraiment pas dû..! Déjà que je m'étais promener dans le parc comme un parfait idiot avec les drôles d'oreilles noires sur la tête qui étaient... Oh! Celle de la souris sur mon porte-clefs qu'elle venait de m'acheter! Enfin... Est-ce que c'était véritablement une souris..? Je n'en étais pas vraiment sûr.

« Daaaawh, Anna, vous êtes adorable, j'adore ce porte-clefs! Chaque fois que je le verrai, je penserai à vous et à quel point je suis profondément amoureux de vous! »

Je ne mentais pas. Je trouvais adorable le fait qu'elle m'aimait toujours malgré ce que j'avais pu faire à elle ou à sa sœur lorsque nous étions encore à Arendelle. Si j'avais été à sa place, je ne m'aurais jamais laissé une seconde chance... Enfin, à celui qui m'aurais fait du mal, mais c'est peut-être cette décision qui m'avait fait changé pour le mieux. Vous savez, l'amour peut guérir tout, même un cœur gelé.

J'entendis finalement des bruits d'explosions familiers. Je pris la main de ma fiancée et je la tirai pour mieux admirer les feux d'artifices que je trouvais tout à fait splendides et époustouflants. J'avais trouvé cette journée tout à fait parfaite malgré les lignes trop longues, les manèges à sensations fortes que je n'aimais pas particulièrement, sans parlé d'Anna qui faisait un peu n'importe quoi et qui avait même renvoyé tout ses repas dans une poubelle du parc pendant ma demande en mariage, et oh! Le sale gamin qui ne savait pas être poli et qui ne pouvait s'empêcher de me donner sans arrêt de coups de pieds dans les jambes..! En fait, cette journée avait été affreuse, mais elle m'avait semblé agréable... Peut-être parce que j'étais en compagnie d'Anna..? Je ne savais pas vraiment, mais ce que je savais c'est que sa présence me faisait sentir bien et important aux yeux de quelqu'un. Le temps passa rapidement, tellement que j'eus l'impression que le spectacle n'avait pas duré plus de trois minutes puis ce fut finalement le temps des au revoir.  

Anna s'agrippa à moi et ne sembla pas vouloir que je parte pour prendre ma navette qui me porterait jusqu'à l'aéroport. C'était... Adorable. Je n'ai pas d'autres mots pour dire à quel point j'avais le cœur brisé de ne pas être avec elle pour le voyage de retour, mais je savais bien que je n'avais pas à être avec elle, car elle allait passer sa journée du lendemain avec sa sœur. Je passai mes bras à mon tour pour l'enrober puis je lui déposai un baiser sur sa chevelure légèrement humide, sans doute à cause de la pluie.

« Ne vous inquiétez pas, je comprend, mais le lit me semblera vide sans vous et je - » Comme à son habitude, Anna parlait beaucoup, mais cette fois-ci c'était parce qu'elle allait rater sa navette. Je la laissai partir. « Bye.. » J'allai prendre la navette pour me rendre à l'aéroport puis je revins sans aucun problème à New-York pour me diriger directement à notre appartement qui était en fait dans un désordre épouvantable..! Il faudrait vraiment qu'Anna se mette à faire le ménage avant que l'ont trouve un nid d'araignées sous le canapé!

codage par langweilen sur apple-spring

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