« The wrath of the gods ; My God... » ∆ RANDALL BOGGS
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Dim 16 Fév 2014 - 10:08
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Dim 16 Fév 2014 - 18:24
The wrath of the gods ; My God... Randall Boggs & S. Hydra Lernes
Randall était un homme grand et fort, avec des yeux émeraudes qui en valait le détour. Les femmes le qualifiait comme un être magnifique, drôle et chaleureux, ce qu'il ne comprenait pas puisqu'il était évidement le contraire de tout cela. Il était moche de l'intérieur comme tout les méchants peuvent l'être et le seul petit grain de bonté qu'il pouvait avoir en lui était en fait de la pure amour propre et de l'égoïsme sans borne. Il aimait penser à lui et que les autres pensent à lui, c'était dans sa nature... Cependant, depuis un certain temps, il s'était surprit à penser aux autres. À une autre. La belle blonde, stupide et naïve avec qui il vivait depuis déjà plusieurs mois. Certains auraient pu dire qu'ils étaient comme chien et chat, mais pourtant c'était l'inverse. Peut-être était-il de la sorte avec elle pour fuir ces sentiments qui l'effrayaient toujours de plus en plus chaque jour? Il ne pouvait le dire, mais une chose était claire, c'est qu'il tentait par tout les moyens de ne pas la croiser cette journée-là. Pas qu'il n'aimait pas sa compagnie, vous l'aurez deviné, mais plutôt parce qu'ils étaient tout les deux à Paris, mais que lui, il ne devait pas y être. En effet, Randy lui avait menti. De A à Z. Pour elle, il se nommait Randy et n'avait pas de nom de famille, il était strip-teaseur dans un club sadomasochiste gay et il était un vrai porc. Bien entendu, l'emploi n'avait été pas très songé et il avait tenté d'en trouvé un pour expliquer les nombreuses blessures qu'il avait à cause de son véritable emploi qui était d'être mercenaire au sein de l'équipe de la chef Sinclair qu'il appelait affectueusement Helga. C'est évidement à cause de son véritable emploi qu'il se retrouvait dans cette ville alors que sa colocataire, elle, était partie rendre visite à une ancienne amie.
Il arpentait les rues, tentant de se fondre dans la masse avec des vêtements ternes aux couleurs beige et olive de son jean et de son écharpe qu'il portait sur son manteau en lainage gris. Il marchait d'un pas rapide, comme les autres parisiens qui semblaient tous être pressés et il zigzaguait pour se trouver un endroit tranquille pour penser à une nouvelle tactique pour attraper le criminel qu'il suivait depuis déjà deux jours pour savoir ses habitudes. Il pensa se diriger vers son hôtel où il était persuadé qu'il n'allait pas croiser Hanity, mais une odeur immonde vint lui chatouiller les narines. D'où pouvait-elle provenir? De cette ruelle peut-être..? Il plissa son nez et plaça l'une de ses mains devant pour camoufler en partit l'odeur nauséabonde. Il fit quelques pas hésitant en sa direction, se demandant ce que cela pouvait bien être, mais craignant tout de même de tomber sur un cadavre en décomposition avancé et devoir s'en occuper par la suite. Ses pieds avancèrent tout de même de plus en plus rapidement, mais il s'arrêta net lorsqu'il entendit grogner. La chose qui puait n'était donc pas morte. C'était un véritable soulagement, mais aussi une déception pour l'homme qui avait finit par trouver plusieurs solutions pour cacher le corps. Le silence revint et il recommença à marcher, mais cette fois-ci son revolver sortit de son étui et prêt à être utiliser en cas de besoin. Il tourna finalement le coin de l'immeuble et il fut surprit de se rendre compte que les grognements provenaient en fait de la gorge d'un homme en habit mauve. Incertain, il regarda autour d'eux pour se rendre compte qu'ils étaient véritablement seuls. L'ancien caméléon courba un sourcil et rangea son fusil puis fit quelques pas.
« C'est toi qui pu comme ça?! J'ai cru que t'étais un cadavre en décomposition! Tu t'es roulé dans quoi? De la crotte de bique? »
Il fit rapidement quelques pas vers l'arrière en toussant, se rendant compte que l'odeur provenait bel et bien de lui. L'odeur lui prenait à la gorge et il était presque sûr de pouvoir la goûter tellement elle était forte. Voilà qui jetait un coup d’œil remplit de jugement à l'homme ressemblant à un clochard sans savoir s'il serait mieux de l'aider comme Hanity l'avait fait avec lui ou de quitter l'endroit en faisant semblant de n'avoir rien vu.