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Love is an open door ⊱ PV Hans
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Anonymous
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Jeu 23 Jan 2014 - 21:44
Anna&Hans
Love is an open door
Le ciel était réveillé, alors, j'étais réveillée. C'était une nouvelle journée qui s'annonçait, une journée que j'avais décidé d'attaquer dès que les premiers rayons eurent commencés à filtrer à travers mes rideaux. J'avais bondi de mon lit, d'excellente humeur. Ces derniers temps, j'avais repris l'habitude de me réveiller en même temps que le ciel, exactement comme je le fessait petite. À cette époque là, toutes les excuses étaient bonnes pour me pointer devant le lit de ma grande sœur et lui réclamer de venir jouer. Du moins, avant que celle-ci ne s'enferme dans sa chambre. N'ayant plus aucune raison de me lever le matin, j'avais alors pris l'habitude de trainer au lit, mes journées à Arendelle me semblaient déjà suffisamment longues et ennuyeuses pour être rallongée après tout. Mes réveils tardif m'avait suivi jusqu'à New York, jusqu'à ce que je retrouve Hans. Enfin, qu'il me trouve plutôt... Cela devait faire plusieurs semaines que nous vivions ensemble maintenant, et autant dire que sa présence avait changé pas mal de choses dans ma vie. Plus que je ne l'aurais pensée d'ailleurs. Cet enthousiasme, cette bonne humeur qui me prenait dès le réveil pour ne pas me quitter de la journée, il ne devait pas y être étranger. C'était fou comme le simple fait de pouvoir parler, rire et partager mes journées avec lui avait pu rendre mon monde plus... beau. Toutes ces longues journées que j'avais passées seules, perdue, à déprimer et à chercher des proches, bien que cela ne fessait que quelque semaine, j'avais l'impression qu'elles avaient disparues depuis bien plus longtemps. La seule chose qui entachait ma joie, c'était Elsa et Kristoff qui demeuraient introuvable. Ils me manquaient, et j'avais la douloureuse sensation que plus les jours passaient, plus mes chances de mes retrouver s'amoindrissaient. Mais je ne me laissais pas abattre pour autant. Leur absence avait beau me laisser comme un vide, je m'étais fait une raison : me morfondre éternellement ne les feraient malheureusement pas apparaitre.

Ce matin là encore, après avoir eu droit à une bataille acharnée avec mes cheveux dont l'état à mon lever était toujours aussi désastreux, je m'étais retrouvée face à un problème qui ne m'arrivait que trop souvent : une de mes chaussettes était introuvable. On ne dirait pas comme ça, mais ce genre de choses étaient capables de me faire perdre un temps fou, j'étais pourtant persuadée l'avoir « rangé » avec sa paire dans ce coin de la pièce... Sauf que ce n'était pas le cas. J'allais finir par me résigner à porter une nouvelle fois des chaussettes dépareillé quand j'eus soudain le malheur d'avoir l'idée de chercher sous mon lit. Une très mauvaise idée, vraiment. En soulevant le bout de ma couette, ce n'est pas seulement ma chaussette perdue que je découvris, mais aussi... l'apocalypse.

Oh mon dieu…

On aurait dit que tous les objets que j'avais pu perdre depuis que je vivais ici avaient décidé d'élire mon dessous de lit pour domicile... Il y avait de tout, des vêtements, des papiers d'emballage de chocolat, une bouteille vides, un bout de… c’était de l’ananas ?! Et oh, c'était donc là que se trouvait ma brosse à cheveux depuis tout ce temps... Et dire que j'en avais racheté une pour rien du coup... Voir un tel fouillis accumulé en un seul endroit me fis réaliser à quel point l'état de ma chambre laissait à désirer, et je ne parlais pas du reste de l'appartement ! Je n'osais même pas imaginer les bestioles qui pouvaient vivre cacher sous les meubles... Moi qui n'avais aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir faire de ma journée, c'était tout trouvé à présent. Le jour fatidique du rangement, celui que j'avais sans cesse repoussé par manque de motivation, était arrivé.

C'était pleine de motivation que j'étais partie chercher un sac poubelle et un balais pour débarrasser ma chambre de toutes ces saletés, mais même avec toute cette bonne volonté, je me retrouvais rapidement ennuyée par cette corvée. Il y avait bien une raison pour que je me sois laissé aller comme ça côté nettoyage, lassé et découragé j'avais tendance à tout abandonner au bout de plusieurs minutes. Mais on ne m'y reprendrait pas cette fois, j'étais déterminée !

… The window is open so that door… ♫

C'était peut-être pour me motiver, peut être par besoin de partager ma bonne humeur, ou bien simplement parce que je regardais beaucoup trop de comédie musicale, mais j'avais soudainement eu l'envie de... chanter. Comme ça, d'un seul coup, après tout certains disaient que chanter rendait le travail plus léger, et ça semblait vrai !

…I didn’t know they did that anymore ! WHO KNEWS WE OWNED EIGHT THOUSAND SALAD PLAAAAAAAATES ! ♫

Impossible de m'arrêter, j'étais partie ! Partie un peu trop loin peut-être d'ailleurs puisque j'accompagnais mon chant avec des pas de danses, ou du moins quelque chose qui y ressemblait. Mon linge salle sous les bras, je glissais jusqu'à la salle de bain en éparpillant la moitié des vêtements dans le couloir.

I WANNA STUFF SOME CHOCOLATE IN MY FAAAAAACE ! ♪ … DARLING I’LL BE YOURS FOREVER CAUSE I NEVER WANNA BE WITHOUT LOOOOOOOVE ! … ♫ MY LONELINESS, IS KILLING ME !... ♪ WINTER WRAP UP WINTER WRAP UPPPP, CAUSE TOMORROW SPRING IS HERE ! ♫ HEY I JUST MET YOU, AND THIS IS CRAZY…  Je m’arrêtais d’un coup devant la machine à laver. Euh… la lessive…

Où est-ce que je l'avais rangé déjà ? Oh oui, sous l'évier ! Je posais mon paquet de linge par terre avant de reprendre :

All my life has been a series of doors in my face… ♫ commençais-je And then suddenly I bump into you… And it's nothing like I've ever known before... ♪ LOVE IS AN OPEN DOOR !

Dans un geste que j'aurais voulu théâtrales, semblables aux comédies musicales ou certaine danse donne tout leur sens aux paroles, j'ouvris la porte. Fort, trop fort même... Je ne me serais jamais doutée qu'il puisse y avoir quelque chose derrière ! Ou dans ce cas là... quelqu'un... Je plaquais une main sur ma bouche en réalisant que j'avais ouvert cette fameuse porte alors que Hans était derrière celle-ci... Je refermais doucement la porte pour constater qu'avec mon geste, je l'avais fortement amoché... Qu'es-ce-que j'avais fait ?!

Oh non… Hans !… je… Pardon, pardon, pardon, pardon ! … Je… Votre nez… Je… Je suis désolée ! Je vais hum… chercher de la glace ! Oui, je vais faire ça… Quelle idiote ! …

Je me précipitais vers la cuisine avant de revenir sur mes pas. Est-ce que c'était une bonne idée, la glace ? Je n'en avais aucune idée, à vrai dire je ne savais même pas ce que j'avais vraiment fait à son nez... Celui-ci avait plutôt l'air cassé... Qu'est-ce qu'on était censé faire quand on avait le nez cassé ? Après un moment d'hésitation je me rendis finalement dans la salle de bain, espérant trouver quelque chose d'utile. J'en sortie un gant dans la main, gant que je remplis ensuite de glaçon, faute d'avoir une meilleure idée. avant de retourner auprès de Hans. Je m’en voulais tellement !

Oh je suis tellement désolé… Je ne voulais pas…

J’approchais doucement le gant du visage de Hans avant de me reculer. Douée comme je l’étais, je pourrai être capable d’empirer encore plus les choses. Je baissais les yeux tout en lui tendant le gant. Mieux valait qu’il s’en occupe lui-même…

Est-ce que ça va aller ? Nous devrions peut-être nous rendre à l'hôpital non ?... dis-je en me mordant la lèvre inférieur.

J'étais inquiète oui, inquiète est terriblement responsable de tout ça. Si je continuais sur cette lancée, j'allais finir par tuer quelqu'un un jour !

©flawless
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Ven 24 Jan 2014 - 23:35

Love is an open door.
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



J'étais ce monde étrange depuis déjà quelques semaines et j'avais eu la chance de trouver un endroit où vivre rapidement. Bon, j'aurais tout de même pu trouver mieux étant donné que j'avais tombé sur Anna, mais au moins je ne gelais pas dehors vu la température qu'il y faisait. Depuis le temps, j'avais réussis à comprendre certaines choses et objets qui se trouvait dans l'appartement de la rouquine, ce qui était pour moi une belle réussite puisque au départ j'étais incapable de faire fonctionner le micro-onde ou la télévision... Télévision que j'avais brisée à peine arrivé chez elle.

J'ouvris les yeux et je jetai un coup d’œil à l'horloge qui se trouvait tout près du divan qui me servait de lit depuis mon arrivé; 8h33. Je me frottai les yeux et m'assis sur le rebord  du divan en poussant les couvertures de sur mon corps pour m’étirer un maximum. Anna semblait déjà réveilée puisque j'entendais du bruit provenant de sa chambre dans laquelle je n'osais plus entrer vu son état. En fait, l'appartement était un véritable bordel, mais sa chambre battait tous les records. Si je cherchais quelque chose en particulier, je savais très bien qu'il devait se trouver dans cette pièce et je demandais alors à la rousse d'aller le chercher pour moi puisque j'avais peur de m'y perdre. Je me levai finalement et je pris une des couvertures avec moi que je déposai sur mes épaules pour me réchauffer puisque j'avais encore bien du mal avec l'hiver. Je venais des îles-du-sud et je ne vous cacherai donc pas que dans mon pays il n'y avait pas de neige même durant les mois d'hiver. J'allai dans la cuisine pour prendre un verre de jus d'orange et alors que j'y entrai, j'entendis Anna passer en trombe en chantant qu'elle voulait du chocolat dans son visage ou un truc dans ce genre, je ne l'avais écouté que d'une oreille distraite. Elle pouvait raconter tellement de choses bizarres en une journée que j'avais finis par ne plus me poser de questions lorsqu'elle ouvrait la bouche.

Je finis de boire mon jus d'orange et je déposai mon verre en vitre dans l'évier qui était plein à craqué de vaisselle à laver puis j'allais retourner dans le salon pour regarder la télévision, mais j'entendis Anna chanter dans la salle de bain une chanson que je connaissais bien. Une chanson que j'avais déjà chanté avec elle. Que faisait-elle à la chanter ce matin? Était-elle nostalgique? Je ne pu m'empêcher de sourire. Un sourire dont je ne pouvais pas moi-même expliquer la provenance. l'entendre chanter note duo m'avais rendu instantanément de bonne humeur. Je décidai donc d'aller vers la salle de bain. J'eus envie de tourner la poignée de la porte pour aller chanter avec elle, mais alors que je portais ma main sur elle, la porte s'ouvrit violemment et je me retrouvai coincé entre elle et le mur du couloir.

« With you... » répondais-je le nez applati et la machoire déplacée.

Anna referma la porte et je pus finalement glisser le long du mur pour me retrouver assis contre le parquet en me tenant le nez avec l'une de mes mains. La jeune femme se dirigea rapidement vers la cuisine en me disant qu'elle allait me donner de la glace, mais je ne croyais pas que cela allait être réellement bénéfique pour mon nez où du sang coulait abondamment. Je n'avais pas eu le temps de lui dire, mais lorsqu'elle revint avec les glaçons elle comprit que ça ne servirait à rien.

« Pardonnez-moi? Aller où? »

Je n'avais pas compris ce qu'elle avait dit. Hôpital? C'était quoi cette endroit? J'avais peut-être compris le fonctionnement de certains objets, je n'avais jamais véritablement quitté l'appartement et donc je n'avais pas la moindre idée de la moitié des choses que ce monde pouvait encore me cacher.

« Ah et puis ce n'est pas grave, nous y allons... Vous m'avez bien faite mal cette fois-ci, princesse. »

Oui, cette fois-ci, car ce n'était pas la première fois que je vivais une chose de la sorte. Elle passait son temps à me marcher sur les pieds, me faire glisser sur la parquet trempé lorsqu'elle sortait de la douche, me frapper par accident, me lancer de la nourriture lorsque nous étions entrain de manger et elle m'avait déjà lancé une fourchette en gesticulant trop. Heureusement que j'avais pu l'éviter! Si je n'avais pas eu autant besoin d'elle, je serais partit de cet endroit rapidement, je peux vous le promettre!

Je me levai péniblement et j'allai m'habiller convenablement après avoir enfoncé des mouchoirs dans les narines et m'être nettoyé les mains puis je suivis docilement Anna jusqu'à le soit disant hôpital qui se trouvait être un grand bâtiment où les murs étaient blancs et ternes, sans parler des gens qui y étaient et qui semblaient être entrain de mourir. Nous dûmes aller voir une femme pour m'inscrire et je m'installai sur une chaise dans la salle d'attente en espérant ne pas attendre bien longtemps puisque mon teint rosée palissait à vu d'oeil que je perdais mon sang.

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Dim 26 Jan 2014 - 20:39
Anna&Hans
Love is an open door


C’est la première fois que je viens ici… confiais-je.

Ça n'avait pas grande importance, mais c'était la seule chose que j'avais trouvée à dire pour briser le silence. Enfin, le silence... Si on pouvait appeler ça un silence vu le bruit constant des différents patients de la salle d'attente. Assise aux côtés de Hans sur une des chaises de la salle d'attente depuis plusieurs minutes déjà, j'attendais. Oui, je n'étais jamais venue ici auparavant, et j'aurais d'ailleurs préféré ne jamais avoir l'occasion d'y mettre les pieds. Après tout, ce lieu était surtout associé aux maladies et aux mauvaises nouvelles. Et dire que nous étions ici à cause moi... Ce n'était pas la première fois que je le frappais, mais c'était la première fois qu'on en venait à atterrir à l'hôpital. Je maudissais intérieurement ma maladresse et mon manque de réflexion avant d'agir, j'avais vraiment été stupide d'ouvrir cette porte. En fait, toute cette histoire me rendait étrangement mal, je ne savais pas si je devais mettre ce sentiment sur le compte de l'ambiance de l'hôpital ou bien sûr l'idée qu'Hans soit vraiment blessé et par ma faute en plus. Surement les deux à la fois. Je soupirais en commençant à taper du pied. Combien de temps allions-nous devoir encore attendre ? Après avoir fixée l'horloge pendant plusieurs minutes, mon regard balaya la salle pour finalement s'attarder sur deux petites filles. L'une d'entre elle pleurait sur les genoux d'une femme lui compressant un gant imprégné de sang sur la tête, tandis que l'autre faisait danser des poupées devant la petite en larme. Un petit sourire se dessina sur mon visage pendant quelques secondes. Je finis par baisser les yeux sur mes mains jointes posé sur mes genoux.

Elsa me manque... dis-je soudain. Je me dis souvent qu'elle est quelque part ici, mais plus le temps passe plus je commence à croire que je ne la reverrai jamais... Tout comme Kristoff. Et... et si c'est vrai, si nous sommes vraiment les seuls à nous retrouver ici, alors ça signifie que je n'aurais... Je n'ai plus que vous... murmurais-je. Je n'ai presque plus personne et voilà que je commence à envoyer celle auquel je tiens à l'hôpital. Terminais-je en lâchant un petit rire.

Même si je me le répétais depuis plusieurs semaines déjà, dire ces paroles à haute voix me brisait le coeur et me fessait réaliser à quel point je tenais à Hans à présent. Je relevais les yeux vers lui. Moi qui l'avais éjecté d'un bateau rien qu'avec la force de mon poing et qui n'aurais pas hésité à l'assommer à coup de chandelier le jour de notre rencontre, voilà que je me surprenais à réellement m'inquiéter pour lui, voir même à souhaiter qu'il ne me laisse jamais seule... Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que je ne réalise que depuis tout ce temps, j'affichais un sourire niais tout en ayant les yeux rivé sur lui. Je clignais plusieurs fois des paupières  avant de me lever d'un coup en me sentant rougir.

Hum… Je… Je vais aller grignoter quelque chose à acheter. Annonçais-je en montrant le distributeur à quelques mètres. Euh... Je veux dire, acheter quelque chose à grignoter… Oui… Je vais faire ça… Je reviens !

Je replaçais une mèche derrière mon oreille, plus par réflexe qu'autre chose, avant de me diriger vers le distributeur. Génial, s'il n'avait pas remarqué mon embarras jusque là, à présent c'était chose faite. Pourquoi fallait il toujours que je raconte n'importe quoi lorsque j'étais gênée ? Aligner des mots dans une phrase ce n'était pourtant pas si compliqué... Pourtant il fallait que je trouve le moyen de les inverser, d'en inventer de nouveau ou bien de complètement répondre à côté de la plaque. Le cœur battant à la chamade, j'insérais quelque pièces dans la machine pour récupérer deux barres chocolaté. Emportée dans mon pseudo ménage, je n'avais pas pris le temps de déjeuner ce matin, et je ne tenais pas à ce que mon ventre commence à nous faire la conversation au beau milieu de la salle d'attente. Avec tout ce bruit on ne m'aurait certainement pas remarqué, mais dans tous les cas, j'avais un petit creux. Je reviens tout sourire m’asseoir à ma place pour secouer l’une des deux barres devant Hans :

Je vous ai pris ça, vous aimez le chocolat non ? Vous êtes tout blanc, je pense qu'un encas vous ferez du bien ! Dis-je en lui tendant la barre chocolatée. Et... Je suis désolée d'avoir étalé mes problèmes, enfin mes problèmes... mes pensées plutôt, tout à l'heure. Ce n'était ni le moment ni l'endroit, je ne sais pas à quoi j'étais en train de penser à ce moment-là.

C'était vrai, nous étions au beau milieu d'une salle d'attente et moi, je m'étais tout d'un coup mise à parler de quelque chose qui n'avait aucun rapport avec la situation actuelle... Je n'étais d'ailleurs pas sûr que mes états d'âme l'intéressent beaucoup. J'arrachais silencieusement le papier de ma barre chocolatée quand le nom de Hans se fit soudain entendre dans la salle. Sans réfléchir, je me bondis sur mes pieds en prenant la main de Hans :

C’est nous ! M’écriais-je.

Plusieurs regards se tournèrent vers moi, notamment celui du docteur qui venait d'appeler Hans. Je me mordis les lèvres avant de me rasseoir et de lui lâcher rapidement la main, réalisant ma bourde.

Enfin… C’est lui… ajoutais-je.

Qu’est ce qui m’avait pris de faire ça, à ce que je sache je ne m’appelais pas Anna des Îles-Du-Sud et ce n’était pas moi qui avais le nez surement cassé! Je pris une bouché de mon encas, au moins avec la bouche pleine, je ne risquerais plus de crier n’importe quoi. Maintenant, je n’avais plus qu’à attendre en espérant que je ne l’avais pas trop amoché…
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Sam 1 Fév 2014 - 17:55

Love is an open door.
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Anna me confia rapidement qu'elle n'avait jamais mit les pieds dans un hôpital. Je haussai un sourcil, n'étant pas sûr de la réaction que je devais avoir. Devais-je être rassuré du fait qu'elle ne soit pas si dangereuse que ça pour envoyer quelqu'un à l'hôpital ou bien devais-je m'en inquiété de son manque d’expérience? Bon en même temps la secrétaire avait dit que j'allais bientôt voir un médecin, ce qui devait sans doute équivaloir à un soigneur que nous avions dans mon royaume. Habituellement, ils savaient ce qu'ils faisaient, je ne devais pas m'en inquiéter. Je pris la boîte de mouchoir que la secrétaire me tendit puis j'allai m'asseoir sur un siège pendant plusieurs minutes où j'interchangeai régulièrement de mouchoir qui devenait trop rapidement humide. Je regardai les images qu'une télévision projetait puisqu'il y avait beaucoup de bruit pour que je suis entendre les voix, mais Anna finit par attirer mon attention sur une gamine qui pleurait et que je m’efforçais à ne pas entendre. Je la regardai puis jetai un coup d’œil à la rousse du coin de l’œil lorsqu'elle dit qu'elle s'ennuyait d'Elsa.. Et de Kristoff. Mon cœur de serra en entendant le second nom. Kristoff... Il était si important pour elle? Pour quelles raisons?  Elle ne le connaissait encore moins que moi! Ils se connaissait depuis à peine trois jours alors que voilà que nous étions en colocation depuis déjà plusieurs semaines! Je me mordis la lèvre inférieur pour ne pas hurler et je me calmai rapidement lorsqu'elle souligna qu'elle envoyait ceux qu'elle tenait à l'hôpital. Elle parlait donc de moi..!

« Oh vous savez, ce n'est pas bien grave pour mon nez, il reviendra sans doute rapidement fonctionnel » dis-je avec une voix de canard et en lui dévoilant mes dents.

Anna me répondit par un grand sourire. Un trop grand sourire. Je finis par fuir son regard qui se voulait beaucoup trop insistant et je reculai ma main que j'avais avancer pour lui prendre une des siennes et toussotai doucement pour rompre le malaise et je me retournai pour fixer à nouveau la télévision. Je ne sais pas si elle remarqua mon malaise ou qu'elle en ressentait un, mais elle décida d'aller acheter quelque chose à manger, enfin... C'est ce qu'elle tentait désespérément de me dire. Je levai à peine le regard pour la voir s'éloigner. Je ne sais pas si c'était parce que j'étais absorbé par l'imagine de l'écran ou bien parce que je sentais mon corps tremblé dans tout les sens comme si j'avais froid alors que ce n'était pas réellement le cas. Elle finit par revenir et elle me tendit une barre de chocolat. Je la lui pris doucement et faillis l'échapper tellement je me sentais faible.

« Merci, vous êtes... Adorable... » je la regardai avec un sourire niais pendant quelques secondes puis j'enchaînai rapidement. « de faire cela pour moi..! Et ne vous en faites pas... Nous avons tous nos problèmes. Vous savez, ces temps-ci je me demande aussi où sont les autres. » Pour ne pas dire que je craignais de voir Elsa ou Kristoff débarquer dans notre vie. « Par exemple Sitron... C'est triste, mais elle est ma seule amie et voilà que je ne l'ai pas revu depuis près d'un mois... »

J'entendis alors mon nom dans la pièce et Anna se leva immédiatement pour gueuler que c'était nous, mais se reprit rapidement pour dire ce que c'était moi. Un inième sourire s'afficha sur mon visage dont la couleur avait disparue. Étrangement l'entendre dire nous m'avait fait réaliser que je n'étais plus seul dans ce monde et que je pouvais désormais compter sur elle en cas de besoin. Je me levai donc et me dirigeai vers la porte indiquée et je la refermai aussitôt pour aller m'asseoir sur une autre chaise et je patientai pendant une dizaine de minute avant que quelqu'un arrive pour me demander ce qu'il se passait alors que mon problème semblait pourtant évident!

« Je crois avoir le nez cassé.

Et comment vous croyez vous avoir fait cela?

Une porte s'est ouverte rapidement sur mon nez... Anna l'a ouverte sans savoir que je me trouvais derrière elle. »

L'homme m'observa longuement et je sentis son regard dévier jusqu'à les bras couverts de bleus puis il plaça ses doigts sur mon nez et le fit craquer, ce qui me fit hurler de douleur comme jamais auparavant je n'avais pu le faire. Il me dit alors qu'elle m'avait cassé le nez et qu'il était en fait très étonné qu'une porte ait pu faire cela. Il sous-entendait quoi..? Cela ne prit pas beaucoup de temps que je compris.

« … Vous frappe-t-elle régulièrement?

Eeeuh... Je ne sais pas... peut-être 3 fois par semaine en moyenne, mais il faut dire qu'elle est très maladroite.

En êtes vous sûr? Ne croyez-vous pas qu'elle vous frappe volontairement? Vous savez il n'est pas rare à notre époque de retrouver dans un couple un homme battu. »

Je restai perplexe. Un couple? Je ne pensais pas que le mot couple convienne dans cette situation, mais je gardai cette réflexion pour moi, je ne pensais pas que cela était nécessaire d'en faire part.

« Ne vous est-il pas arrivé au moins une fois de recevoir un coup d'elle d'une façon clairement volontaire? »

Je repensai soudainement au coup de poing que j'avais reçu lorsque nous étions encore à Arendelle et qui m'avait fait valsé en dehors du bateau où nous nous trouvions.

« Eeeuh... Non, je ne crois pas. Mentais-je

D'accord.., mais laissez moi vous donner cette carte. Vous pouvez appeler à tout heure du jour ou de la nuit, c'est un centre pour hommes battus qui se trouve justement à New-York et qui vous aidera à surmonter cet obstacle de votre vie. »

Je pris alors la carte et je sortis de la salle avec le drôle de bandage que le médecin avait fait sur mon nez qui avait finit par arrêter de saigner. J'allai rejoindre Anna qui se trouvait toujours dans la salle d'attente et à peine en face d'elle je lui demandai d'un ton un peu craintif une question qui avait germée dans ma tête.

« Anna, me frappez vous volontairement? Ne m'avez-vous pas pardonné pour les gestes que j'ai commis dans le passé? »


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Mer 5 Fév 2014 - 23:59
Anna&Hans
Love is an open door

Assise sur l'une des chaises dures de la salle d'attente, j'attendais toujours. J'étais bien consciente que cela ne faisait que quelques minutes qu'Hans était parti avec le médecin, mais j'avais l'impression de l'attendre depuis une éternité maintenant. Mon regard ne cessait de valser entre la télévision qui diffusait les mauvaises nouvelles du jour, l'horloge et la porte derrière lequel Hans avait disparu. Après avoir froissé et re froissé l'emballage de la barre chocolaté entre mes mains, je me levais pour aller jusqu'à la poubelle, histoire de me dégourdir les jambes. Vu l'état dans lequel j'avais mis son nez, c'était peut-être normal que l'intervention du médecin prenne du temps, c'était stupide et égoïste de ma part d'avoir espérée qu'il ne me quitte que pendant un bref moment. À moins que ce ne soit que moi a qui le temps paraissait long ? Je n'arrivais d'ailleurs pas à m'expliquer pourquoi son absence m'affectait comme cela, d'un seul coup. C'était surement en lien avec la culpabilité que je ressentais depuis que je l'avais blessé avec cette fameuse porte... Du moins, c'est ce que je pensais. Plongé dans mes pensées, je rejoignis mon siège quand la porte que je surveillais quelques minutes plus tôt s'ouvrit enfin sur Hans. Saisis d'une joie inexplicable, je me relevais aussitôt, tout sourire. Sourire qui s'estompa à la vu de l'espèce de bandage qu'il avait à présent sur le nez et de l'expression qu'arborait son visage.

Non ! Non, bien sûre que non ! Je… les mots semblaient vouloir rester dans ma gorge. Je jetais un coup d’œil de chaque côté. Nous ferions peut-être mieux d’en parler à l’extérieur… dis-je en surprenant les regards de plusieurs curieux qui suivaient la scène.

Je me voyais mal parler d'histoire de prison, de cœur gelé et d'autre monde devant tout ces inconnus, non, en fait je ne me voyais pas en parler tout court. Depuis toutes ses semaines je m'étais efforcée d'oublier tous ces mauvais moments que j'avais pu vivre à Arendelle... que j'avais pu vivre par sa faute. J'avais tournée la page dès le jour où j'avais acceptée de l'héberger, parce que oui, je lui avais pardonné ses actes, tout le monde avait le droit à une seconde chance. Savoir qu'il pensait peut-être que je fessais exprès de lui faire mal pour me venger de tout ça me remplissait de tristesse, mais je ne lui en voulais pas d'avoir de telles idées. Avec tout ce que je lui faisais subir accidentellement à l'appartement il avait raison de se poser des questions. Sans réfléchir, je le pris pas la main pour me diriger vers la sortie. J'avais hâte de me libérer de l'atmosphère des urgences. Les portes s'ouvrirent sur la cours enneigé du bâtiment. Je me dirigeais vers un banc avant de lâcher légèrement à contre cœur sa main pour m'asseoir. Par où commencer ?

Je suis vraiment désolée pour votre nez, je n'ai jamais voulu vous faire du mal, c'est juste que... Je suis une véritable catastrophe ambulante... J’ai été une véritable idiote d’ouvrir cette porte comme ça, je m'en veux terriblement pour ce que je vous ai fait... Mais je vous promets que rien de tout ça n'était volontaire, je... Je sais que vous avez changé depuis Arendelle, et même si je ne suis pas sûre de pouvoir oublier ce qui s'est passé dans notre monde, je vous ai pardonnée le jour où vous m'avez sauvé. Tout le monde fait des erreurs, moi la première... Je n'avais aucune raison de ne pas vous offrir une seconde chance, et je suis heureuse de l'avoir fait. En fait, je n'ai jamais été autant heureuse dans ce nouveau monde que depuis que vous êtes là... confiais-je.

Je parlais beaucoup, mais me confier comme cela me faisais du bien finalement. À moins que ce soit le simple fait de lui parler qui me fessait me sentir aussi bien… Je levais mon regard pour le plonger dans le siens avant d’enchainer en soupirant :

Si cela peut vous rassurez, vous n'êtes pas le seul a qui cela arrive, j'ai déjà presque failli briser le nez de Kristoff en le trainant droit dans un poteau, sans parler de la fois où je lui ai lancée un sac de carotte en plein visage ou bien faillit le mettre en feu... Mon cerveau doit comploter contre moi pour me faire agir comme ça uniquement avec les personnes que j'aime. Enfin les hommes que j'aime plutôt... Enfin... Je...Quoi ? Est-ce que je viens juste de dire ça à haute voix ?

Oui, j'avais bien dit ça à haute voix... Je sentis mon cœur s'accélérer, cette phrase n'était pas censée sortir de ma bouche ! Voilà ce qui se passait quand je parlais trop ! D'ailleurs pourquoi est-ce que j'avais dit ça ? Non, la question c'était plutôt pourquoi est-ce que j'avais pensée ça à la base.

Pardon, je parle trop. Enfin je… je comprendrais parfaitement si jamais vous voudriez partir ou me rejeter après tout ça…

J'avais sorti cette phrase sans vraiment réfléchir, parce qu'il fallait absolument que je dise quelques choses après mon espèce de boulette quelques secondes plus tôt, mais je ne faisais que m'enfoncer un peu plus dans l'embarras. Oui, se serait tout à fait normal qu'il ne désire plus vivre avec moi suite à cette histoire, même si honnêtement... Je ne voulais pas qu'il parte. Je ne voulais pas qu'il me laisse seule comme je l'avais été avant sa venue, comme je l'avais été pendant 13 ans... J'enfouis mon visage entre mes mains en lâchant un long soupir. J'avais employée le mot « rejeter » malgré moi, bien que le pensais vraiment. En fait, je n'avais aucune idée de quoi penser à ce moment-là. Est-ce que je devais prendre la phrase que j'avais dite plus tôt comme un lapsus révélateur ? Cela expliquerait mon état et ces sensations que je ressentais en étant à ses côtés... Je ne savais pas comment interpréter ces sentiments, enfin, je le savais peut-être, mais je refusais de l'admettre... Du moins, je le croyais ?
©flawless
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Invité
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Invité
Ven 14 Fév 2014 - 17:51

Love is an open door.
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Alors que j'avais posé une question à la rouquine, celle-ci resta muette. Je courbai un sourcil, me montrant plus insistant, car je voulais une réponse rapide. Elle finit plutôt par dire qu'il serait mieux d'en parler à l'extérieur. Je détournai le regard vers les patients de la salle d'attente qui semblaient tous vouloir autant que moi savoir la réponse à ma question. Après quelques secondes d'hésitation, je finis par hocher la tête sans grande conviction puis elle m'entraîna vivement à l'extérieur, m'arrachant presque le bras par la même occasion. À l'extérieur, j'enlevai mon bras de sa prise et je fermai à fermeture éclair de mon manteau puis je la suivi jusqu'à un banc semi enneigé où elle décida de s'asseoir. Je fis pareil, même si j'avais très envie d'être à l'appartement, car je savais qu'elle ne me répondrait pas aussi longtemps que je ne m'installais pas près d'elle.

Elle s'excusa. C’était plutôt un bon départ. Elle affirma ensuite qu'elle était une catastrophe ambulante et moi, sans vraiment m'en rendre compte, je secouai doucement la tête de bas en haut, les yeux légèrement plus ronds qu'à l'habitude, car dire le contraire serait un énorme mensonge. J'arrêtai aussitôt que je me rendis compte du mouvement de ma tête. Finalement, elle répondit à ma question en me disant qu'elle m'avait véritablement pardonné et cela depuis que je l'avais sauvé d'une mort certaine à mon arrivée. Elle souligna alors que je n'étais pas le seul dans cette situation et qu'elle avait déjà failli faire du tord à Kristoff en lui cassant presque le nez ou en le mettant presque en feu. J'aimais bien le « presque »... Elle réfléchi alors à voix haute et je ne pu m'empêcher de sursauter en entendant sa réflexion. La princesse d'Arendelle se souciait vraiment de moi? Elle ne me prenait donc pas en pitié, car je ne savais pas où vivre ou quoi faire dans ce monde? Je restai sans mot, mais je crois qu'un sourire timide se dessina sur mon visage à ces mots. J'étais en fait très heureux de savoir que ces sentiments étaient réciproques. Bon d'accord, je sais que c'est complètement idiot venant de l'homme qui avait rejeté sa fiancée que pour avoir le trône de son royaume, mais voilà qu'aucun trône n'était mit en jeu et que je venais d'apprendre que ce sentiment futile qui est l'amour était étrangement partagé par nous deux... Enfin, c'est ce que je cru comprendre à ce moment.

« Oh non, vous ne parlez pas trop... J'ai apprécié que vous dites que je contais à vos yeux -Malgré que cela n'est pas convenable dans une pareille situation- et je ne vous rejetterai pas pour cela. Vous même l'avez dit : J'ai changé. »

Un sourire volontaire et doux apparu sur mon visage et j’étirai mes bras vers elle pour lui prendre délicatement les mains que je caressai lentement avec mes pouces. Je les fixai pendant quelques instants puis je levai mon regard clair vers le sien et je sentis alors soudainement une grande gêne m'envahir et mes joues reprirent une couleur rosée et mon sourire s'élargit davantage malgré le fait que je me forçais à l'arrêter. C'était la première fois que je me sentais comme cela et je dois l'avouer que je trouvais cette sensation plutôt agréable. Cependant, j'enlevai mes mains de sur les siennes et je cachai une partie de mon visage avec mon écharpe.

« Pardonnez-moi, je ne suis pas plus convenable que vous présentement. Je ne devrais pas dire autant de sottises en aussi peu de temps. »

Je ne pouvais dire si cela était véritablement des sottises, car j'avais l'impression de dire la pure vérité même si je m'en étonnais moi-même. Peut-être étais-je entrain de changer? Pouvais-je affirmer que j'aimais la rouquine qui se trouvait en face de moi?  Il fait dire que depuis un certain temps, je ne pensais plus qu'à elle et que les nombreuses blessures qu'elle pouvait me faire durant la semaine ne me fâchais pu et que j'avais même été blessé intérieurement à l'idée qu'elle le fasse volontairement. Est-ce que cela voulait vraiment dire que je tenait à elle? Est-ce que ma jalousie lorsque j’entendais le nom de Kristoff avait un rapport? Plus que je me posais ces questions et plus les réponses se tournaient vers la confirmation des sentiments étranges que je pouvais ressentir pour elle.

« Vous savez quoi..? Je m'en fiche si ce que je vous dis est complètement déplacé...»

Je lui repris les mains puis j'avançai tranquillement la tête vers la sienne tout en fermant les yeux peu à peu. Voilà que le moment de vérité allait bientôt arriver.

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Sam 15 Fév 2014 - 21:38
Anna&Hans
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Mais qu'est-ce qui me prenait de réagir comme ça ? J'avais l'impression qu'une vague de pensée contradictoire avaient prit possession de mon esprit ; avec d'une part celles qui refusaient d'oublier le passé, d'oublier Elsa, d'oublier Kristoff, qui refusaient d'accepter ses sentiments que je pouvais ressentir, et de l'autre part, celles qui ne demandaient qu'à vivre un renouveau dans ce monde, profiter de cette nouvelle vie qu'on m'avait imposée même si cela me demandait de dire adieu à certaines choses... Parce que je savais parfaitement ce qui était en train de m'arriver : j'étais en train de tomber amoureuse... Encore avais-je envie de dire. J'en voulais presque à mon cœur de basculer aussi facilement dans l'amour, d'être aussi... Indécis ? Hans avait été le premier, puis il y avait eu Kristoff, et voilà qu'à présent je retombais pour Hans... Bon, je n'étais pas sûre de pouvoir compter la première fois, après tout si je m'étais jeté de la sorte dans ses bras, c'était par peur de finir ma vie enfermé dans le château sans jamais connaitre l'amour, limite par désespoir. Mais n'avait-ce pas aussi été le cas pour Kristoff ? J'avais été trop stupide pour remarquer que ce dernier m'aimait pendant tout notre voyage, est-ce que je serai retournée vers lui si Hans m'avait sauvé ou s'il y avait eu une autre solution qu'un geste d'amour sincère pour le faire ? Je relevais la tête pour prendre une bouffée d'air frais, je n'étais plus sûre de rien en fait. Enfin si, je savais une chose, c'est que mes sentiments, eux, ne mentaient pas.

Je sentis mon coeur bondir dans ma poitrine alors qu'il prit mes mains entre les siennes. Je souris en plongeant une nouvelle fois mes yeux dans les siens, en proie à une sensation indescriptible au niveau du ventre, comme si une nuée de papillon venait de s'y envoler. C'était tellement étrange comme sensation, à la fois agréable et bizarre... Finalement, je savais une chose, c'est que mes sentiments, eux, ne mentaient pas, et que ce que je ressentais était totalement différent de ce que j'avais pu vivre la première fois que je l'avais vu. Il avait changé, et ce n'était pas de l'homme que j'avais connu à Arendelle que j'étais en train de tomber amoureuse, mais de celui que j'avais redécouvert à New York. Je ne pus m'empêcher de ressentir une pointe de déception lorsqu'il finit par libérer mes mains. Je baissais les yeux sur celle ci, un sourire figé sur le visage. Lui, être inconvenable ? C'était plutôt moi qui devrais tenir ses propos, c'était moi qui envoyait des gens à l'hôpital, qui racontait n'importe quoi dans n'importe quelle situation, qui me comportait de manière tout sauf convenable... Je n'avais jamais été vraiment douée dans ce domaine de toute façon, même lorsque je devais encore me plier à mes devoirs de princesse.

Vous savez quoi..? Je m'en fiche si ce que je vous dis est complètement déplacé...

Je tournais la tête vers lui, à la fois amusée et surprise par ce retournement, avant qu'il ne me reprenne les mains pour approcher son visage du mien. Mon cœur s'accéléra, et je me surpris à paniquer pendant l'espace d'une seconde. Une part de moi-même mourrait d'envie de coller mes lèvres sur les siennes, mais il y avait toujours cette autre part qui me renvoyait l'image d'Elsa et Kristoff... Elsa qui serait loin d'apprécier ça, Kristoff que je risquais de blesser... Elsa et Kristoff qui ne donnaient aucun signe de vie depuis des semaines. Et si je ne les retrouvais jamais, si je les avais perdus, est-ce que je voulais vraiment passer ma vie à les attendre ? Oh et puis... Tant pis. Réfléchir après avoir agi, j'étais plutôt douée pour ça, à quoi bon me torturer l'esprit dans un moment pareil ? Et sans réfléchir d'avantage, je fermais les yeux pour joindre mes lèvres aux siennes. Je n'avais envie de penser à rien, à rien sauf à lui, à nous, de profiter de ce moment. C'était si agréable comme sensation que je n'avais pas envie que cela prenne fin. Un frisson me parcourut tout le corps. Je détachais mes mains de son étreinte pour les passer autour de son cou, prolongeant ce baiser dont je ne voulais pas la fin. Je finis par rompre notre baiser, un immense sourire sur les lèvres.

Si c'est comme ça, je crois que j'aime l'inconvenabilité... Enfin, le non-convenable ! Avouais-je en riant.

Je me mordis la lèvre inférieure en me sentant rougir, mon cœur battait si fort que j'étais persuadée que toute la cour de l'hôpital pouvait l'entendre ! J'avais la sensation d'être sur un vrai nuage, ce baiser était finalement la preuve que oui, je l'aimais et que les sentiments que j'avais pour lui était réciproque : rien n'aurait su me rendre plus heureuse ! Je laissais glisser mes mains jusqu'à ses épaules, mon regard toujours rivé dans le sien. Jusqu'à présent je n'avais jamais vraiment fait attention à quel point j'étais petite à côté de lui... Je ne pus m'empêcher de rire, c'était complètement stupide de penser ça maintenant. Je détachais difficilement mon regard de son visage, même avec son bandage il restait parfait... Je me blottis contre lui en soupirant de bonheur.

... Je...Je vous aime. Malgré tous les bleus que j'ai pu vous faire, je vous aime.

J'aurais pu rester comme ça pendant longtemps en fait, faire durer ce moment si parfait à mes yeux, si des hurlements ne m'avait pas soudainement ramené sur terre. Je me redressais pour découvrir un homme... un homme totalement nu en train de courir dans la cour de l'hôpital... Et poursuivis par plusieurs infirmières et médecin. Je clignais plusieurs fois des yeux, totalement interloquée et surprise par ce qui se passait sous mes yeux... De toutes les choses qui auraient pu interrompre ce moment, un exhibitionniste tout droit échapper de l'hôpital était bien la dernière chose auquel j'aurai pensée.

Qu’est-ce que… Euh… commençais-je

Je détournais mon visage et mon regard de la scène qui se déroulait devant nous avant d'éclater de rire. C'était juste tellement fou comme situation ! Et comme pour rajouter une couche, mon estomac décida que c'était le meilleur moment pour commencer à gargouiller. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait bien être, mais vu le temps que nous avions pu passer dans la salle d'attente, j'en déduis que nous approchions de l'heure du déjeuner... Enfin dans tous les cas, j'avais faim. Je me tournais vers Hans, une main en visière histoire d'éviter la vision de l'homme nu qui courrait toujours à l'extérieur malgré les paroles des médecins.

Hum... Et si nous allions manger quelques choses ? Je ne sais pas vous, mais je meurs de faim, on pourrait peut-être aller s'acheter des sandwiches au Subway ! Il y en a un juste de l'autre côté de la rue ! dis-je en souriant.

J’accrochais mon bras au sien avant de l’entrainer en sautillant de l’autre côté de la rue.
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Mer 19 Fév 2014 - 19:02

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Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais une puissance surhumaine et indescriptible se faisait sentir dans tout mon corps, comme un aimant attiré par un autre. Vous savez, le plus attire le négatif et dans ce cas-ci, c'était sans doute moi le négatif, car je ne pouvais pas projeter de bonnes ondes. Non vraiment, vous le savez tous comme moi que j'étais bien loin d'être un homme chaleureux et dynamique comme Anna... J'étais plutôt beau, puissant, dangereux et froid.. La glace est magique et incontrôlable... Il y a de la beauté et il y a du danger, méfiez-vous du cœur gelé comme on dit. Tout être raisonnable aurait fuit le mien, d'autant plus Anna qui avait déjà eu le droit à un goût de mon insensibilité et à mes mensonges, mais pourtant voilà qu'elle se trouvait en face de moi, quelques mois après ma tentative de prise de contrôle d'Arendelle. Elle m'avait étrangement laissé une seconde chance et sur le moment, je cru pouvoir rejouer une deuxième fois le même jeu, mais cette fois-ci en agissant plus intelligemment, en ne reproduisant pas les mêmes erreurs, mais voilà que j'avais fait encore pire : J'avais finis par réellement tomber amoureux d'elle. Je ne sais pas où l'erreur fut, mais voilà que je n'étais pas capable d'ignorer mes sentiments que je refoulais déjà depuis quelques semaines.

Ce sentiment m'avait apparu un matin alors qu'elle sortait de la douche. J'étais toujours installé sur le canapé qui me servait de lit et je ne pu m'empêcher de la regarder passer. Lorsque je vis ses deux petites nattes se balancer, mon estomac se mit à se tordre et sur le coup, je cru que j'allais être malade. J'allai alors dans la salle de bain, mais tout semblait à nouveau normal... Puis le manège recommença jusqu'à ce que je réalise que ce n'était pas des nausées, mais plutôt de l'amour. Oui je sais, cela peut paraître plutôt stupide, mais je n'avais jamais ressentis cela auparavant et il m'étais donc impossible de comprendre ce qu'il m'arrivais... J'avais été rejeté pendant près de 23 ans par mes frères et par mes propres parents alors le mot Amour avec un grand A n'avait pas un sens réel pour moi.

Mes yeux se fermaient tranquillement puis ma tête finit par s'arrêter lorsque je me rendis compte que quelque chose d'humide venait de toucher mes lèvres. Je compris rapidement que c'était celles de la rousse et rapidement je sentis mon estomac faire un tour et mon corps légèrement tremblé de bonheur. Je senti ensuite ses petits doigts gelés effleurer ma nuque et je décidai par la même occasion de glisser délicatement l'une des miennes sur le long de sa mâchoire pour finir à son menton. Anna finit par s'éloigner, mais moi, je restai immobile encore sous le choc de ce que je venais de faire. Mes yeux finirent par s'ouvrirent lentement et je la regardai amoureusement. Mon premier baiser. Je venais de donner mon premier baiser à Anna, mon ex fiancée que j'avais presque tué... Ce n'était pas, disons-le, très commun aux habitudes des gens.

« Je... Je vous aimes aussi Anna. Je crois avoir fuis trop longtemps mes sentiments pour vous et j'aimerais vous dire que... »

Anna me coupa. J'en restai sans voix. Comment pouvait-elle faire cela alors que j'étais entrain de lui avouer la sincérité de mes sentiments pour elle..? Je remarquai alors qu'elle regardait derrière moi d'un air plutôt perturbé et j'eus alors envie de savoir ce qui pouvait la mettre dans un état pareil. Lorsque je me tournai pour observer à mon tour la sienne, mes yeux ne purent faire autrement que de s'agrandir, incertain de ce qu'ils étaient réellement entrain de voir. Il y avait bel et bien un homme complètement nu entrain de courir dans le stationnement en hurlant comme une bête et suivit par une dizaine de médecins et d’infirmières qui le suppliait de se calmer et d'enfiler quelque chose. J'en restai sans voix, paralysé et c'est après quelques secondes que je réalisai qu'Anna était toujours entrain de regarder cette scène grotesque.

« Mais voyons, ne regardez pas! »  finis-je par dire en voulant placer l'une de mes mains sur ses yeux, mais elle se tourna d'elle même en ma direction pour me proposer d'aller manger quelque chose. Je hochai la tête, j'étais de son avis: Il était temps de manger quelque chose, car je n'avais pas eu encore le temps de la faire puisque je n'avais pas prévu à mon programme de me faire casser le nez ce matin en me réveillant. « Oh oui, j'adore les sandwichs, vous me connaissez si bien..! » À peine avais-je eu le temps de me remettre entièrement en position verticale que la rousse  m'accrochait déjà le bras en sautillant pour se diriger de l'autre côté de la rue. Durant tout le trajet, Anna avait sa bonne humeur et continuait de sauter alors qu'elle tenait toujours mon bras ce qui faisait au finale que me faire courber le dos à répétition étant donné la différence de grandeur que nous avions.

Enfin arrivé au restaurant, je m'empressai de retirer mon bras d'autour du sien et je pu finalement retrouver ma grandeur normale. Nous allions à la file pour commander notre sandwich puis je décidai finalement de m'installer à la seule table libre qui se trouvait en plein centre de la salle. j'attendis impatiemment la princesse avant de manger et je lui souhaitais bon appétit. Je pris une bouchée que je n'osais pas avaler au final puisque je gouttai quelque chose de désagréable. Je sentais en fait une grande brûlure dans ma bouche. À contre cœur, je finis par avaler et j'ouvris mon sandwich pour me rendre compte qu'il y avait des piments forts à l'intérieur alors que je n'en avais pas demandé. Je les regardai un instant puis je finis par me dire qu'il valait mieux que je les enlève sauf que le résultat ne fus pas cela voulu...

En fait, la femme ayant fait mon sandwich avait mit tellement de mayonnaise à l'intérieur de celui-ci que j'en avais partout sur les doigts et les piments forts ne voulaient pas les quitter. Je finis par secouer vivement les doigts et je vis finalement deux piments partir au loin. Un s’étala sur le front de la rousse qui se trouvait en face de moi et le second tomba dans un verre en carton où le couvert avait été enlevé. Je voulus m'excuser aux deux, mais je n'eus pas le temps puisque l'homme prit une grande gorgée et s'étouffa net, sans doute en avalant le piment. Je fus pris de panique et ne me trouvai pas mieux que d'observer l'homme devenir rouge comme une tomate. Finalement un des employés vint à sa rescousse et lui fis recracher quelque chose de rouge. Voilà, ma première impression avait été juste, j'avais presque tué un inconnu en lui lançant un petit piment dans son verre de Coke. Celui-ci retentait désespérément de reprendre son souffle et demandait quelque chose à boire. Mon premier réflexe fut de lui balancer mon 7-Up au visage. Je ne sais pas si je lui offris mon aide en faisant cela, mais je le fis rire alors que j'avais fait ce geste en état de panique. Il me remercia puis décida de quitter le restaurant. Je l'avais presque tué et voilà qu'il me remerciait... Mais que les gens dans ce monde étaient étranges...

Je glissai lentement mes mains dans mon visage pour tenter de me ressaisir, mais juste au moment où je me mis mes doigts sur ma peau, je réalisai que j'avais encore de la mayonnaise sur les doigts et voilà que j'étais entrain de m'en étendre sur tout le long de mon front. J'allai prendre une serviette en papier pour me nettoyer, mais alors que je jetai un coup d’œil à celle qui faisait battre mon cœur, je me mis à éclater de rire en voyant le piment toujours collé. J'approchai doucement ma tête de la sienne et je lui enlevai en souriant avant de le déposer sur un de papier Subway. Je lui essuyai ensuite ce qui lui restait comme sauce blanche, mais alors que je la regardait sur mes doigts, j'eus alors envie de m'amuser, de me défouler un peu pour ce qu'Anna avait pu me faire subir depuis des jours. Je lui remis alors au visage, directement sur les joues et je me mis à les frotter vigoureusement puis je finis par lui faire une moustache italienne bien épaisse avec l'excédent.

« Voilà monsieur est prêt à sortir pour le bal! » Éclatais-je de rire à nouveau

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Mar 4 Mar 2014 - 21:07
Anna&Hans
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Mon amour pour les sandwiches avait beau ne pas être aussi grand que pour le chocolat, ça ne m'empêchait pas d'en manger dès que l'occasion se présentait et d'adorer ça. Je ne savais pas si c'était parce que je n'avais rien avalé ce matin, trop prise dans ma tentative de ménage, ou que la mâtiné avait été riche en émotion, mais je mourrais de faim. Une fois mes sandwichs commandé, c'est tout sourire que je rejoignis Hans à une table se trouvant au milieu du restaurant. Assise juste en face de lui, je dus me mordre les lèvres pour me retenir de glousser de bonheur. Pour rien au monde je n'aurais échangée ma place, j'étais tellement heureuse ! Oh, ce n'était pas le premier repas que je partageais avec lui, ce qui était plutôt normal après plusieurs semaines de collocation, mais c'était pour ainsi dire notre tout premier repas en tant que... Couple ? Je sentis à nouveau mon cœur s'accélérer dans ma poitrine, j'étais toute excitée à cette idée. Car c'était ce que nous étions maintenant, non ? Certes, nous étions loin des repas aux chandelles décrits dans les livres de romance que j'avais pu lire, mais c'était beaucoup mieux comme ça. C'était parfait. Je mordis à pleine dent dans mon sandwich tout en souriant à Hans, jusqu'à ce que je remarque que quelque chose n'allait visiblement pas avec son repas, vu qu'il était en train de «disséquer» son sandwich pour en extraire... Des piments ? Je savais qu'il avait un gout pour les sandwichs, mais pas pour la nourriture épicée... Enfin, vu la manière dont il essayait de s'en débarrasser, je doutais que ce soit le cas en fait. Je le regardais faire avant de tendre la main pour l'aider, quand les deux piments volèrent littéralement à travers le restaurant.

Mon sandwich toujours dans une main, je me retournais pour chercher du regard qui avait eu le malheur de se prendre un piment au visage, ou dans ce cas si, dans son verre. Un homme était carrément en train de s'étouffer devant nos yeux ! La bouche entrouverte par la surprise, je manquais de me lever pour apporter mon aide, quand mon sandwich que je ne tenais que distraitement se vida complètement sur moi. Je reculais d'un coup ma chaise de la table, ce qui entre nous ne fut pas une excellente idée puisqu'en me penchant pour attraper des serviettes, je renversais mon soda qui s'étala sur toute la table. Je ne savais plus où donner de la tête entre le verre qui roulait jusqu'au sol en déversant son contenue partout et Hans qui finalement se leva pour balancer le contenue de son propre verre au visage de l'homme qui avait manqué de s'étouffer. Parfois, il suffisait d'un simple événement pour qu'une chaine d'accident se produise, ça m'arrivait très souvent même, et une fois encore, c'était le cas. Cette fois-ci, c'était peut-être un peu moins important qu'une série d'armure ou de vase cassé, mais les choses auraient pu très vite dégénéré avec cet homme en train de s'étouffer... Homme qui venait d'ailleurs de quitter le restaurant, visiblement très amusé par la situation. Je ne pus m'empêcher de rire à mon tour, d'abord l'homme nu, ensuite ça... Sans parler de notre visite aux urgences... Cette journée avait véritablement été une catastrophe, et pourtant c'était dans ces circonstances que j'avais réalisées mes sentiments.

Mon regard croisa celui de Hans qui se mit à éclater de rire. Je me mis à rire de plus belle à mon tour, avant de réaliser que ce qui provoquait l'hilarité chez l'homme que j'aimais, c'était qu'un des piments qui avait décollé tout à l'heure s'était en réalité écrasé au beau milieu de mon front. Je louchais un peu pour essayer d'apercevoir l'épice, sans grand succès. Je devais être magnifique avec un piment collé au centre du front ! Le cœur battant à la chamade, je le laissais m'enlever les restes de nourriture sur mon visage en souriant, avant d'éclater de rire lorsqu'il se mit d'un coup à me barbouiller le visage de mayonnaise.

Je dois ressembler au duc de Weasel-, pardon, Weselton avec ça ! Dis-je en me tapotant doucement le visage pour deviner une moustache de mayonnaise.

Repenser au duc et à la danse ridicule qu'il m'avait offerte lors du couronnement d'Elsa ne fit que me faire rire un peu plus. Je me levais pour suivre son jeu et faire une révérence, sauf que toute la nourriture qui jusqu'ici était resté sur ma jupe termina par s'écraser par terre. Je me confondis en excuse devant un employé qui s'était précipité pour nettoyer ma catastrophe. Kristoff avait été choqué de savoir que j'avais acceptée de me marier sans même savoir si j'aimais la façon de manger de l'élu de mon cœur, sauf que ce n'était pas de sa manière de manger qu'il fallait que je m'inquiète, mais bien de la mienne ! Je tombais à genou pour apporter mon aide au serveur qui me dévisagea pendant un moment, surement à cause de mon «maquillage». Je finis par retourner à ma place, dans un état pas terrible je dois dire. Il valait mieux que j'enlève les tâches de mes vêtements maintenant, c'est pourquoi je fis un tour par les toilettes après avoir prévenu Hans que je revenais. Dans tous les cas, j'allais être bonne pour la douche et un changement de vêtement en rentrant, sauf si je voulais sentir la mayonnaise toute la soirée. Je me débarbouillais le visage et passais de l'eau sur mes vêtements. Le résultat n'était pas très concluant vu que maintenant j'avais le droit à une tâche mouillée sur ma jupe, mais ce n'était pas grave, tout ça ne m'avait pas empêché de bien m'amuser et de passer un bon moment. Ceci fait, je rejoignis Hans, le sourire toujours aux lèvres.

Et si nous rentrions maintenant, chez nous ? Je crois que j'ai besoin d'une douche vue mon état ! Et puis, vu tout ce qui s'est passé ce matin avec votre nez, il vaudrait peut-être mieux passer l'après-midi au calme je pense...

Jamais deux sans trois après tout, et, en cassant le nez de Hans et en faisant tomber mon sandwich et ma boisson, ça ne fessait que deux pour le moment... J'étais toujours capable de provoquer un accident à l'appartement oui, mais au moins les risques étaient plus réduit qu'à l'extérieur. Du moins, je croyais.

Ce n'est qu'une fois le seuil de mon appartement franchi que je retombais soudain sur terre en apercevant un dessin de bonhomme de neige que j'avais fait à la craie sur un petit tableau en ardoise que j'avais mis dans la cuisine. Elsa. Comment est-ce que ma sœur allait réagir en apprenant ça ? Elle n'allait certainement pas me laisser lui annoncer ça sans rien faire, et sa réaction n'allait surement pas être joyeuse... La pensée de provoquer une dispute avec ma sœur ou de lui faire perdre le contrôle de ses pouvoirs comme ça avait été le cas à Arendelle suffit à me faire soudainement paniquer.

Ooooh... Mais qu'est-ce je fais ? M'écriais-je en plaquant mes mains sur mes joues. Elsa va être furieuse quand elle va apprendre que, je...vous... nous deux ... La dernière fois elle a complètement provoqué un hiver éternel, et puis avec tout ce qui s'est passé depuis, elle risque de croire que vous m'avez manipulé ou je ne sais quoi... Et si elle se mettait tellement en colère au point de me rejeter ? Et si en rentrant à Arendelle elle décidait de vous renvoyer en prison ? Et puis il y a Kr-

Kristoff. Il y avait Kristoff. Il était peut-être toujours à Arendelle, mais et si nous nous retrouvions un jour ? Et si ce jour-là je découvrais qu'il été toujours amoureux de moi, comment expliquer que mes sentiments pour lui avaient changé sans le blesser ? Je me laissais tomber sur le canapé. C'était ridicule de paniquer tout d'un coup comme ça.

Pardon, c'est stupide de penser à ça, Elsa ne ferait jamais une chose pareille, c'est ma sœur et elle ne veut que mon bonheur, comme moi je veux le sien. Ce n'est que moi qui raconte n'importe quoi, pour changer... Elsa me manque tellement et... Je ne veux pas que les choses se passent comme à Arendelle le jour où je la retrouverai, ou si jamais nous rentrons chez nous un jour...
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Jeu 6 Mar 2014 - 20:00

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Je ne sais pas ce qui m’aie pris, mais je devins complètement stupide en dessinant à Anna une moustache de mayonnaise. La débilité était-elle contagieuse? À vrai dire, à ce moment, je n'avais pas réalisé que ce n'était pas de la débilité, mais bien de la bonne humeur et que je me sentais si bien à ses côtés que je m'accordais de faire n'importe quoi. De toute façon je savais bien qu'Anna ne me prendrais jamais pour un fou, car sinon je ne peux vous dire ce qu'elle était en réalité. Elle se leva pour jouer à mon petit jeu, mais a garniture de son sandwich qui avait semblé restée sur sa jupe tomba au sol pendant qu'un des employé du restaurant s’efforçait à nettoyer le bordel que nous avions causé en si peu de temps. La rouquine voulut l'aider, mais l'homme se contenta de la dévisager. Je pouffai de rire, mais je plaquai rapidement ma main sur ma bouche pour l'arrêter. Ce n'était pas du tout convenable de s'exclamer de la sorte dans un lieu publique, mais est-ce que d'embrasser la femme que nous avions laissé pour morte plusieurs semaines plus tôt? Est-ce qu'il était convenable de prendre la femme d'un autre? Bon... Ceci était à vérifier, jamais Anna n'avait fait part du fait qu'elle était en couple avec ce vendeur de glace.

Anna quitta la pièce en me disant qu'elle allait simplement aux toilettes et qu'elle allait revenir d'ici peu. J’acquiesçai d'un hochement de tête et d'un sourire puis je la regardai partir. Lorsque je ne la vis plus, je pris une des serviettes en papier qui traînaient sur la table et qui n'avait pas été trempée puis je me frottai vigoureusement le visage pour essuyer la fine couche de mayo que j'avais moi aussi sur le visage. Cela avait passé inaperçue et j'étais bien heureux que ce soit le cas, alors je n'allais tout de même pas me débarbouiller en face d'elle pour qu'elle me fasse une mauvaise blague. Vous savez, j'avais tout de même ma fierté! Elle revint rapidement et elle me proposa de retourner à l'appartement. J'étais d'accord. Je n'avais aucunement prévu de me retrouver à l'urgence pour un nez cassé et j'avais mal au point de ne pas être capable de me supporter même si j'essayais tout de même de ne pas être désagréable avec la rousse. Nous sortîmes donc du restaurant et nous nous dirigeâmes vers notre logement qui se trouvait à plusieurs minutes de là. Heureusement, mes doigts se retrouvèrent tout de même entiers lorsque je franchis la porte pour se retrouver dans notre petit hall d'entrée, mais je dois l'avouer qu'avec la couleur qu'ils avaient j'étais sûr qu'il n'aurait pas manquer gros pour que ce soit le cas.

Alors que moi, j'étais tout à fait comblé d'être à l'intérieur, Anna n'en sembla pas vraiment ravie, ou du moins pas comme elle le devrait. Elle commença à baragouiner quelque chose à propos d'Elsa que je ne compris pas, déboussolé par son changement d'humeur si rapide.La seule chose que j'avais cru comprendre c'était le mot prison. Je l'avais compris parce que j'en étais terrorisé! Je ne voulais pas retourner en prison! Pas parce que j'avais décidé d'embrasser la princesse d'Arendelle! Je ne pensais pas que cela était interdit! En même temps, vu le manque de chaleur venant de la reine, il se pourrait bien que ce soit vraiment le cas... Elle vit sans doute mon angoisse se peindre sur mon visage, car elle s'excusa rapidement d'avoir dit une chose pareille et elle tentait tant bien que mal de me réconforter qu'Elsa ne ferait jamais cela. Je soupirai. Elle devait sans doute avoir raison, je me faisais peur pour rien! Elle était désormais sur le canapé et moi je me trouvais devant elle, aussi raide qu'un piquet. Je décidai de m'asseoir à ses côtés et je déposai doucement l'une de mes mains sur son épaule.

« Ne vous en faites pas, Elsa ne vous rejettera plus, j'en suis persuadé. » Je déposai un baiser sur son front puis je la regardai quelques instants avant de sourire. « Vous savez, malgré que vous sentez toujours la mayonnaise, je vous aime... Et ce que je veux c'est votre bonheur, quoi que cela coûte... Même un nez cassé. »

Je me levai et je m'étirai longuement avant de faire quelques pas vers le couloir, mais je me ravisai rapidement en réalisant que je n'avais pas a sortir de la pièce.

« Je voulais aller me reposer, mais vous êtes assise sur le canapé... »

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Dim 9 Mar 2014 - 22:33
Anna&Hans
Love is an open door


Le regard baissé sur mes mains, j'esquissais un sourire en sentant la main de Hans se poser sur mon épaule. Il avait raison, Elsa ne me rejetterait plus jamais, pas après tout ce que nous avions pu traverser l'une pour l'autre, penser une telle chose avait été stupide de ma part. La peur de perdre cette complicité que j'avais eue tant de mal à retrouver avec ma sœur et de subir une nouvelle fois son rejet me terrifiait tellement que je voyais le mal partout. Elsa comprendrait, j'en étais sûre. Lui annoncer sans qu'elle ne s'énerve ne serait peut-être pas évident, mais, si je lui expliquais à quel point il avait changé, il n'y avait aucune raison pour que nos retrouvailles se passent mal. Du moins, je l'espérais de tout cœur. Quant à Kristoff... C’était tellement confus…Je n'avais encore aucune idée de la réaction que j'adopterai lorsque que je le retrouverai, des mots que j'utiliserai pour lui expliquer... Mon cœur se serra. Je redoutais déjà ce moment. Mais... Je n'avais pas envie de me torturer l'esprit pour le moment. Je ne pourrais pas reporter tout ça éternellement, je le savais, mais ça ne m'empêcha néanmoins pas de refouler toutes ces pensées le plus loin possible pour sourire à Hans dont les paroles avaient réussi à me rassurer. Il m'aimait, et cette fois-i, c'était réel, je le savais, j'y croyais. J'avais entièrement confiance en lui désormais, je savais qu'il ne m'abandonnerait pas et ne ferait jamais rien qui puisse me blesser. Et je l'aimais aussi, bien que cela puisse paraitre totalement insensé. Un sourire rêveur sur le visage, je le regardais s'éloigner avant que sa voix ne me ramène sur terre.

Le canapé… Oh oui, pardon ! Je bondis sur mes deux pieds pour lui laisser la place. Et moi je… Vais aller prendre une douche. Une douche, c’était une bonne idée oui. Je reculais en souriant, les yeux toujours rivés sur lui, avant de me cogner contre la table.
Oups…

Il valait mieux que je m'éclipse avant de commettre une autre catastrophe et surtout pour laisser Hans se reposer en paix. C'est pourquoi je glissais rapidement jusqu'à ma chambre pour prendre une robe de rechange avant de me retirer dans la salle de bain. Une fois les odeurs de sandwiche et de mayonnaise disparue, je me sentis nettement plus à l'aise et sereine que tout à l'heure. Les émotions de ce matin avaient dû totalement me détraquer pour que mes humeurs changent aussi subitement aujourd'hui... J'enfilais ma robe avant de me frictionner rapidement les cheveux. Je prendrais le temps de les tresser et de les sécher correctement au sèche cheveux plus tard. Là, tout de suite, j'avais envie de chocolat. Glisser jusqu'au salon ne fut cependant pas une idée lumineuse puis qu'avec les pieds encore un peu mouillé je finis par m'étaler sur le plancher, faisant tomber un verre de la table à laquelle j'avais tenté de me rattraper. Je me redressais rapidement pour constater les dégâts : un verre en mile morceaux sur le sol et une flaque de jus d'ananas. Ce verre était là depuis ce matin ? Je n'avais pas dus finir de le boire, et voilà le résultat. Si ma chambre était un peu mieux rangé depuis ce matin, ce n'était toujours pas le cas du salon et du reste de l'appartement... La cuisine, la salle de bain... Et cette pièce aussi, presque en face de ma chambre... À mon arrivé elle avait servi à stocker les restes de carton ainsi que les outils de chantier que des ouvriers semblait avoir laissé là. C'était censé être une seconde chambre à la base, mais ayant à peine de quoi meubler ma chambre à l'époque, j'avais fini par entasser tout et n'importe quoi à l'intérieur si bien que je n'osais plus y mettre les pieds maintenant... D'un parce que je craignais de provoquer une réaction en chaine en faisant tomber quelque chose, de deux car j'étais persuadée que cette pièce devait grouiller d'insecte. Oh, j'étais loin d'avoir peur des insectes, ceux que je craignais, c'était plutôt ceux à huit pattes...

Tout en réparant ma maladresse, je me promis de vider cette pièce et d'en faire une vraie chambre dès que je le pourrai... Si je l'avais fait dès mon emménagement aux lieux de repousser sans arrêt, cela aurait évité à Hans de dormir sur le canapé... Canapé où il n'avait plus à dormir d'ailleurs maintenant que j'y pensais. Je me relevais, la balayette dans une main, la pelle remplie de bout de verre dans l'autre :

Hum... Hans ? Je me disais que, si jamais vous vous lassez du canapé, la porte de ma chambre est ouverte et que vous pouvez toujours me rejoindre ce soir. Dis-je en souriant. Mais mon sourire quitta rapidement mon visage et j'écarquillais les yeux lorsque je réalisais du sens que mes propos pouvaient prendre. Eeeeuh... Surtout ce n'est pas ce qu'on peut croire ! Repris-je Je veux dire, ce n'est pas une invitation, enfin, si s'en ai une en fait, mais pas dans ce sens-là ! C'est une invitation, pour... pour dormir ! Juste pour dormir, haha... Parce que, n'imaginez pas que je n'aimerai pas mais...Attendez quoi ?! Qu'est-ce que je viens de dire ?! Je m'étais rapidement plaqué les mains sur la bouche pour m'empêcher d'ajouter encore plus de bêtises à ce que je venais déjà de dire.
Je n'arrivais pas à croire ce que je venais de sortir. Sérieusement, il y avait certain moment où j'avais l'impression que mon cerveau déconnectait complètement pour me laisser dire des choses pareille... Je sentis mes joues virer au rouge, il fallait que je dise quelque chose, n'importe quoi, pour faire passer ça...
C'est bizarre, la situation je veux dire, et moi aussi je pense, vu que c'est moi qui raconte toujours n'importe et... Pourquoi est-ce que je dois toujours rendre tout embarrassant... Ce que je disais ne m'aidait en rien du tout bien sûrs. Et dire qu'à la base je voulais simplement lui dire qu'il n'avait plus besoin de dormir dans le salon à présent ! Enfin... Malgré tout ça je... pense que vous avez compris ?...

©flawless
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Dim 9 Mar 2014 - 23:58

Love is an open door.
Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud




Anna avait finit par me rendre le canapé pour que je puisse m'y reposé et presque aussitôt que la couverture que je prenais pour dormir la nuit m'engloba, je m'endormis pour plusieurs heures. Je ne sais pas combien de temps que j'avais pu dormir, mais j'avais la net impression de dormir profondément, un sommeil réparateur, car il fallait le dire, être coincé dans un hôpital pendant longtemps était véritablement plus fatiguant que de regarder la télévision, surtout que les bancs étaient durs et j'étais presque sûr que j'avais attrapé un virus vu les gamins qui éternuaient partout. Je fis un rêve. Un rêve dont je me souviendrais toute ma vie tant il me troubla.

J'étais dans mon château dans les îles-du-sud. Je marchais dans le long couloir menant aux chambres du pavillon ouest du château en pierres grises. Je ne sais pas pourquoi j'y étais, c'était les chambres des invités, c'était ce que mes parents s'étaient efforcés à me répéter pour m'empêcher d'y aller. Le tapis violet semblait s’effriter comme si cela faisait des siècles qu'il n'avait pas été entretenu alors que je me souviens très bien que mon frère l'avais fait commander d'un pays voisin il y avait seulement quelques années pour remplacé l'ancien presque identique. Je glissai lentement mes doigts qui n'étaient pas gantés sur les parois du murs et les pierres devenaient poussière à un simple souffle. Je continuai à marcher dans le corridor qui semblait interminable et je tombai face à une vieille porte en bois que je n'avais jamais vu. Je voulus l'ouvrir, mais j'étais trop petit pour attraper la poignée. Je me mis alors à sauter, mais mes efforts ne servaient à rien. Je jetai un coup d’œil autour de moi et je finis par trouver un tabouret tourné à l'envers dans le coin, tout près d'un tableau d'un de mes ancêtres. Je finis par le soulever avec difficulté, comme s'il pesait des dizaines de livres puis je le déposai à quelques centimètre de la porte et je montai dessus pour tourner la poignée en bronze.

Je sursautai. J'avais entendu un bruit de verre cassé. Je m'étais assis sur le divan d'un bout et j'observai en étirant mon cou vers la cuisine pour voir ce qu'il était entrain de se passer. Le silence revint et alors que j'allais me lever pour voir si la rousse allait bien, je l'entendis dire mon nom et elle apparut en face de moi. Je me frottai doucement les yeux, en faisant attention pour ne pas accrocher mon nez qui me faisait affreusement mal, puis je l'écoutai sans trop comprendre ce qu'elle tentait de me dire. Elle m'avait invité à dormir avec elle. D'accord, c'était très gentil de sa part de me permettre cela, je souris. Mais voilà qu'elle commença à se reprendre et à rendre l'invitation de plus en plus bizarre. Je finis par courber un sourcil, intrigué par ce qu'elle tentait de sous entendre par tout ses explications. Une sourire amusé se dessina sur mes lèvres. « Ne vous en faites pas, je comprend bien ce que vous voulez dire et je vous remercie pour l'invitation. » Ce ne fut pas bien long que je me recouchai sur le canapé et que je me rendormi pour étrangement continuer le rêve que je faisais plus tôt.

Je tournai finalement la poignée en bronze et la porte s'ouvrit lentement dans un grincement sourd. Je tournai la tête vers la gauche pour voir si un domestique ne passait pas par là. Le couloir est vide, je ne suis pas capable de voir jusqu'au bout. Je sautai à pied joint au sol et faisant claquer mes petites bottes à talonnettes. Je poussai le tabouret plus loin, mais je ne réussis à le faire renverser sur le côté, mais je ne m'inquiète pas, personne n'est là, je venais de regarder. J'escaladai le tabouret puis je finis par me frayer un passage dans l'étroite craque de la porte. J'entrai le ventre. Je me retrouvai face à l'obscurité la plus profonde. Aucune torche n'est ouverte et aucune fenêtre pour faire entrer les rayons de la pleine lune. Je traînai les pieds et je finis par toucher une marche d'un grand escalier. Je descendis lentement, jusqu'à ce que je fasse un faux pas et voilà que je déboulais toutes les marches jusqu'à ce que je m'écrase contre une poutrelle en bois. Il y avait une torche suspendue. Je grimpai sur une étagère en faisant tomber tout son contenu puis j'agrippai la torche et je me dirigeai vers les grilles argentés au fond de la pièce. Mon corps se mit à trembler. Mes yeux s'embrumèrent et j'eus envie de hurler, mais aucun son ne voulait sortir de ma gorge. Des corps. Des corps en décomposition et couverts de mouches se trouvaient à quelques centimètres de moi. Je plaquai ma main libre sur les petites lèvres rosés et malgré ma peur, j'avançai vers les cadavres pour mieux les examiner. L'odeur était nauséabonde, je ne pouvais plus respirer, je devais partir. Je marchai à reculons, ayant trop peur pour simplement leur tourner le dos, et je marchai sur un crâne poli par les insectes. Il craqua sous mon poids et je tombai à la reverse, échappant par la même occasion la torche qui brûla rapidement le foin étalé au sol. Je montai quatre à quatre les marches de l'escalier que j'avais emprunté plus tôt, mais la porte s'était refermée et n'était plus ouvrable. J'étais trop petit pour atteindre la poignée!

Je me réveillai couvert de sueur. Mon souffle était rapidement et mon cœur semblait vouloir sortir de ma poitrine. Je m'essuyai du revers de la main mon front trempé puis je jetai un coup d’œil à la pièce où je me trouvais. J'étais chez Anna. Chez moi. À New-York. Le soleil avait disparu et seul le son régulier de l'horloge du salon se faisait entendre. Je finis après quelques minutes par me lever et je me dirigeai vers la chambre d'Anna, en jetant à plusieurs reprises un coup d’œil derrière moi. Je me glissai sous ses couvertures et je tirai le corps de la princesse vers le mien pour sentir une présence.

Ce n'était pas réel. Ce n'était qu'un rêve. Je n'avais plus 8 ans. Ce n'était plus qu'un mauvais souvenir.

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