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« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. » Solo
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Dim 18 Mai 2014 - 1:16

« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. »


Rosélia G. Fairy / Solo
« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. » Solo Tumblr_inline_n3msotci1G1rh3uk7
Le Soleil n'était pas encore tout à fait levé. Tranquillement, il dorait la ville de Paris de ses rayons encore endormis. Pâles et frais, ils chatouillaient les arbres et les fleurs, leur sommant de se réveiller aussi. L'air n'était pas aussi pur que celui de la Vallée des Fées, Rosélia, le nez dans la boue, s'en aperçut tout de suite. Encore sonnée de la chute et de la migraine qui lui avait pris la veille, la demoiselle restait là, immobile ou presque, le seul mouvement de sa respiration lente et rythmée encore détectée, étendue dans une flaque d'eau putride longeant le fleuve de la Seine. Il n'y avait de cela que quelques heures, elle était toujours dans son lit, dans son doux lit, chez elle, dans la Vallée des fées. Parce qu'en fait, la jolie rousse venait d'un tout autre monde.

Je reniflai discrètement. De l'eau, en fait non, c'était beaucoup plus épais que de l'eau, disons donc une matière visqueuse et épaisse s'infiltra dans mon nez, mon pauvre petit nez fin et sensible à la moindre odeur, les bonnes autant que les mauvaises malheureusement. Je voulus éternuer, mais tout ce qui en résultat fut que j'avalai de la même substance, pour la cracher et tousser vivement, chassant de mon organisme toute trace de ce dans quoi j'étais couchée. Mais attendez... Je me suis couchée dans mon lit, hier. J'avais la migraine. À présent, j'avais mal au crâne certes, mais plutôt du à un choc quelconque non pas à un mal de tête. Pourquoi est-ce que j'étais couchée dans de la... Oh non. Non non non non non ! « GADOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE. Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih. Oh mon dieu. Oh mon dieu.... ! » Je frottai mes yeux, comme si ce simple geste pouvait me sortir de ce cauchemar, me ramener chez moi. Je portais bien ma robe de nuit plus légère, pour les nuits d'été que nous traversions dans la Vallée, elle m'apparaissait différemment désormais, mais je m'occuperai de cela plus tard. Je devais trouver Ondine. Ondine, elle était toujours là quand il le fallait d'habitude. Je regardai autour. Je ne suis pas chez moi ? C'est donc pour ça. Je sais ! J'ai été kidnappée ! Puis abandonnée ! Ce monde... il me disait quelque chose... Au loin, je vis une silhouette. Fronçant mes sourcils, mais pas trop pour ne pas causer de rides prématurées, je sursautai. DES HUMAINS ! Oh mon dieu, je suis dans l'autre monde ? Oh lala ! Il ne faut pas qu'ils me voient !

Elle mettait du temps à comprendre, peut-être était-ce la désorientation qui lui montait à la tête ou peut-être la panique de trop de boue ingérée. La rouquine se ventila l'espace de quelques secondes, comme pour se redonner vie ou du courage, se leva prestement et courut se cacher derrière un arbre. Les voix se rapprochaient. Elle attendit que le couple de jeunes gens fussent passés sans la voir, malgré sa cachette de fortune, avant de se remettre à respirer. Elle passa sa tête du tronc d'arbre et regarda de droite à gauche. La voie était libre. Elle tenta de s'envoler. Peine perdue. Son premier réflexe fut de penser que ses ailes étaient mouillées. Elle jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule. Ses ailes. Où étaient-elles passées ?

La tragédie du siècle. Je n'avais plus d'ailes ! Que pouvait faire une fée sans aile ? D'accord, j'aurais du remarquer leur disparition bien avant étend donné que je ne les sens pas dans mon dos, mais j'avais un autre problème sur les bras, et sur ma robe de surcroît, mais maintenant je m'en apercevais ! Je suis... j'ai perdu... Je suis devenue... une... « Humaine, oh seigneur ! » Qu'allais-je bien pouvoir faire ? Et puis... Mon talent ? Ma vie ? Mes copines ? Qu'est-ce que tout ça était devenu ? Comment est-ce que j'avais perdu tout ça ? Sans aile, sans pouvoir magique, sans poussière de fée, sans idée... Ma première idée fut de me lancer dans ce fleuve. Mais j'avais eu ma dose de boue et d'eau sale pour la journée. Même toute ma vie, si ce n'était pas trop demandé.

Elle leva les mains et tâta avec précaution ses cheveux. Une autre catastrophe. Il fallait qu'elle se lave et au plus vite ! Et pas question de croiser un miroir en chemin, elle ne voulait pas mourir trois fois dans la même journée, c'était trop pour ses principes et son petit coeur.
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Dim 18 Mai 2014 - 2:48

« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. »


Rosélia G. Fairy / Solo
« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. » Solo Tumblr_inline_n4ctgvrhUi1rh3uk7
Rester calme. Il fallait avant tout que je reste calme. Plus facile à dire qu'à faire, lorsqu'on est couvert de boue, et qu'on déteste particulièrement cette matière, même si on est une fée des Jardins, oui c'est ironique, qu'on est loin de chez soi et qu'on ne sait même où on est et que rien ne nous indique... Oh ! Je suis à Paris ? Vraiment ? Si, je sais, il y a pas trois cent tour Eiffel, mais je n'aurais jamais imaginé tomber dans ce coin de pays. Bien qu'il y a des étoiles au-dessus de la ville ici aussi. Ah, ma maison me manque. Mes ailes me manquent. Mes copines aussi. Mes pauvres pâquerettes que vont-elles faire après ma disparition ? Pourvu qu'elles ne fassent pas de bêtises. Quoique Clochette n'était pas dans les environs... Hihi Clochette. Mon petit bouton d'or... Mon petit bouton d'or qui était disparue... Est-ce qu'elle aussi avait été kidnappée ? Cette hypothèse était si plausible que je me félicitai de cette illumination soudaine. Malgré tout était-ce réellement un kidnapping ? Je n'avais plus d'ailes et me retrouvai à Paris. Peut-être étais-je bronzée et avec des cheveux noirs ?

Elle tira un bout de ses cheveux. Non, ils étaient toujours roux et bouclés et sa peau était d'ivoire colorée. Cet instant de panique dissipé, elle desserra son étreinte au niveau de sa poitrine, et respira un bon coup. Elle était dans l'autre monde dans un autre monde.

« Voilà la migraine qui rapplique ... » Je glissai dans mes doigts dans ma chevelure en bataille, me prenant la tête comme si cela pouvait m'aider à me sentir mieux. Ce qui pouvait me rendre heureuse à cet instant précis était l'espoir de me laver, de me débarrasser de cette gadoue visqueuse et désagréable qui me démangeait. Il y eut aussi cette agréable vision qui me passa sous le nez. En effet, un jeune homme d'apparence pas du tout répugnante croisa mon chemin. Malgré tous ces changements subis et horribles qui se passaient dans ma vie, je ne devais pas avoir si mauvaise mine puis qu'il me regarda. Ou alors c'est que j'avais une mine atroce et repoussante. Mais il ne le montra pas. C'était plutôt bon signe ? Quoi qu'il en soit, je devais l'aborder. Je n'allais certainement pas dormir dehors et me doucher dans le fleuve. C'était hors de question. Affichant mon air le plus coquet, je rebroussai chemin, le rattrapa malgré mes pieds nus qui souffraient de la dureté du sol et de son insalubrité, et finalement lui tapotai l'épaule pour le sommer d'arrêter. « Pardonnez-moi, sauriez-vous, où je pourrai trouver quelqu'un prêt à m'aider ? » Je battis discrètement des cils. Il ne m'en fallut pas plus pour lui faire comprendre que je désirais que ce soit lui. Il me demanda un service en échange. Comment refuser alors que mon bain était à portée de main. J'acceptai, prenant son bras qu'il m'offrait.

La jolie rousse se laissa entraîner dans les rues de Paris par l'inconnu, avec qui elle bavarda un peu. Il n'était pas aussi parfait que Sled, mais il était tout de même charmant avec elle, ce qui la mis tout de suite en confiance. Elle n'avait aucun repère dans ce monde qui n'était pas tout à fait comme l'autre monde qu'elle connaissait et dont elle faisait les saisons. Difficile de faire autrement que de se jeter dans la gueule du loup.

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Ven 6 Juin 2014 - 5:51

« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. »


Rosélia G. Fairy / Solo
« La vie c'est comme une fleur, elle a besoin de soleil et de pluie pour s'épanouir. » Solo 11738J'avais du mal à me contenir. C'était trop long. Beaucoup trop d'attente avant que le bain ne soit à parfait niveau, à parfaite température avec juste assez de mousse. Mon gentil hôte avait insisté pour m'aider avec la préparation, il avait même offert de me laver les cheveux. Je ne sais que penser de tous ces gestes si généreux. En même temps, je ne suis pas si naïve. Un bain, ça se prend seule, dans l'intimité et la détente. En tous les cas, je n’eus pas à argumenter longtemps, il sortit et ferma bien la porte derrière lui. Je sautillai sur place, totalement émoustillée à l'idée de me laver. Enfin j'allais pouvoir sentir aussi bon qu'une rose qui venait à peine d'éclore. Pour ce qui était de mes vêtements, eh bien, il m’avait dit de les laisser dans un panier tout près d’une laveuse. Qu’est-ce que c’est qu’une laveuse ? Clochette pourrait sûrement me répondre, si je savais où elle était ce serait plus simple. Comment devais-je savoir ce que c’était moi ! Je ne suis pas une fée bricoleuse, les objets inconnus et leur fonctionnement, très peu pour moi merci ! Néanmoins, la notion de panier ne m’était pas étrangère, et j’en trouvai un dans une petite pièce attenante à la salle de bain spacieuse. C'était facile, il était tout près de deux grosses boîtes blanches. Une avait une porte sur le dessus et l'autre devant. Je ne m'attardai pas à savoir ce qu'elles contenaient, cela ne m'intéressait pas. Ce qui m'importait pour le moment était mon bain et ma coiffure qui devait être désatreuse. Déposant avec précaution ma robe de nuit faite de pétales de rose, du moins, dans mon monde, dans le panier osier je retournai à mon bain.

Je fermai les valves. C’était des travaux dignes de nos fées bricoleuses tout ça. Même moi j’étais capable de reconnaître du travail bien fait naturellement. Apportant moi-même la beauté au monde, il était tout à fait dans mes capacités innées de déceler du bon travail. Complètement déshabillée, je levai la jambe, passant par-dessus le bord du bain avec précaution. Je frissonnai au contact de l’eau, non pas en raison de la température, elle était parfaite, mais justement parce que c’était un pur délice. L’eau chaude parfumée enveloppa mon corps glissant dans la baignoire. L’épaisse couche de mousse crépitait à mes oreilles. C’était agréable. J’avais l’habitude de parfumer mes séances de lavage corporelle avec un pétale d’une fleur choisie selon mon humeur. Et voilà que ce simple produit créait de la mousse, parfumait en plus d’exfolier et d’hydrater ma peau. C’est complètement fou ! Je reposai la bouteille dont je venais de lire l’étiquette sur la petite étagère juste au-dessus du bain. Il y avait plusieurs bouteilles. De toutes les couleurs. J’avais naturellement choisi celle de couleur rose. Son parfum était la fleur portant le même nom que la couleur. Cela pouvait suffire à m’apaiser le temps d’un soir. Le temps de comprendre ce qui m’arrivait. C’était horrible de me retrouver dans cette peau qui n’était pas la mienne loin des miens et de mon chez-moi. Je donnerais n’importe quoi pour y retourner.

Oups. Je me suis endormie je crois, puisqu’il n’y a plus de mousse. Je battis des cils et poussa un bâillement, portant ma main devant ma bouche. Je passai ma main dans mes cheveux. Ils étaient encore humides de leur lavage. Lavage qui ne leur avait pas fait de tort. Cette fois-ci, aussitôt je bougeai un peu, l’eau devenue froide me fit frissonner. Prenant mon courage à deux mains, il fallait bien que je sorte un jour, je me levai rapidement. Aussitôt, je me mis à greloter. Vite, j’empoignai une serviette qu’avait sortie mon gentil et craquant hôte. J’étais vraiment bien tombée. Une fois enveloppée, on cogna à la porte. Je sursautai. Impressionnant comme timing. Je le pris comme étant prévoyant. Il venait me dire que le dîner était bientôt prêt, que je pouvais descendre quand je serais prête. Le problème était que je n’avais pas de vêtements étant donné que les miens étaient sales. Je le lui fis remarquer. Il me demanda s'il pouvait ouvrir la porte. Bien sûr je refusai. Jamais je ne me montrerai devant quelqu'un ainsi accoutré non mais pour qui se prenait-il !? Je n'étais vêtue que d'une petite serviette de bain déjà toute mouillée. Malgré que je n'avais pas le choix. Je déverrouillai et tournai la poignée, le laissant entrer. C'était à peine s'il ne tomba pas le nez contre le carrelage. Depuis combien de temps était-il là, accroupi devant la porte ? Me reculant vivement dans un petit cri surpris, je levai une main vers le ciel, tandis que de l'autre, je serrai encore plus le morceau de tissu frivole qui ne couvrait guère plus que mon tronc et le bas de mes hanches. C'était limite et le jeune homme étendu par terre s'en était rendu compte. Louchant sous ma jupe, je fronçai les sourcils et le bouscula négligement du bout du pied. Et mes vêtements ? Il fallait bien que je m'habille s'il voulait que je lui tienne compagnie pour le dîner. Il hocha la tête, visiblement loin d'être gêné, au contraire, il semblait ravi, et se levant, se dirigea vers ce qui semblait être sa chambre pour en revenir avec un long t-shirt et une paire de boxer, pendant un instant je crus qu'il allait me ramener un duo d'hommes barraqués qui allaient se taper dessus devant moi. Je pris du bout des doigts les vêtements fades et sans couleur, referma la porte au nez de mon voyeur d'hôte, et j'enfilai ce qu'il voulait me prêter.

Oh mon dieu. Pauvre Dame Nature. Elle a du démissionner en me voyant ainsi habillée. Le long chandail ne s'ajustait nullement à mon corps, je ressemblais à un sac de graines informe. Honteuse, je m'appliquai cependant sur ma coiffure pour rattraper le tout. Pendant dix minutes, ce qui fut un record tout en étant un exploit vu les outils peu adéquats que j'avais à ma disposition, je travaillai à remonter mes cheveux en une tresse roulée en un chignon serré. Au moins, ma coiffure avait du style et je pouvais me montrer au jeune homme dont je ne savais toujours pas le prénom.

Florian. Il s'appelait Florian et malgré son jeune âge, 19 ans, il n'allait pas à l'école. Il travaillait au petit dépanneur du coin. Il n'avait pas de voiture mais un vélo. Je le sais parce qu'il m'a raconté sa vie pendant tout le temps que nous mangions. Je grignotai sans trop d'appétit. C'était mangeable, mais je n'avais pas la tête à ça. Il me proposa de rester ici jusqu'à ce que je trouve un emploi. Oh oui, un travail me changerait les idées. Peut-être rencontrerais-je quelqu'un qui sait ce qui m'arrive ? Je ne voulais pas m'imposer mais comme il insista, décrètant que la petite chambre n'attendait que ça, je me dis qu'il y avait pire.

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