J'étais à nouveau seul, Laurence était parti en me laissant une chose étrange... Un papier pleins de nombres... Je savais que c'était des nombres, j'en avais vu pleins auparavant, et en écoutant les humains les lirent je les avais mémorisé. Je ne voyais vraiment pas à quoi servait ce papier. Il disait que c'était un numéro de téléphone. Je savais très bien ce qu'était un téléphone mais je ne voyais pas le rapport entre les nombres et le téléphone. J'entrais dans un bâtiment : il était gigantesque ! Il y avait beaucoup d'humain et des milliers d'objets, un grand choix de nourriture... J'étais surement dans un magasin. Une musique entrainante arriva dans mes oreilles : cela me donna envie de danser ! Je commencais alors à bouger la tête sur le rythme, je marchais en tournant sur moi même, je frappais des mains quand tout à coup je perdis l'équilibre... Les gens qui marchaient paisiblement éclatairent de rire et une voix sortit de nul part :

<< L'homme qui est affalé sur le sol est prié de se lever, ce n'est pas l'heure de dormir et notre centre commercial n'est pas un lit >>

Un fou rire éclata à nouveau. Devant moi se trouvais une pièce, je me levais en la prenant. Puis je repartis vers le milieu du magasin. Qu'allais-je m'acheter avec cette pièce ? Des bonbons ! Je n'en avais jamais mangé de ma vie et ça avait l'air super bon, comme l'indique son nom. Je me dirigeais alors vers le rayon bonbon, ils avaient l'air tous plus bon les uns les autres avec leurs couleurs. Il fallait que je choisisse un paquet : c'était quasiment impossible ! Après longue reflexion je pris le paquet de couleur rose. Je courrais vers la caisse : j'avais tellement hâte de goûter des bonbons ! Mon tour passa enfin, je donnais alors ma pièce à la caissière. Celle-ci me regarda avec un air blasé :

<< Vous croyez vraiment que vous pouvez acheter un paquet de bonbon entier avec un centime, monsieur ? >>

Puis elle me sourit en rajoutant :

<< Et c'est pas parce que vous êtes mignon... et débile que je vais vous céder le paquet. Par contre, j'irais le réposer à votre place. >>

J'étais énormément deçu de ne pas avoir de bonbons. Je décidais alors de mettre toute l'argent que je trouve de côté pour m'en acheter.

Je m'approchais de la sortie du magasin peu à peu, quand tout à coup je vis un magasin de téléphone. Mais pas n'importe quel téléphone ! Un magasin de téléphone portable ! J'en voulais un. Mais le prix devait être vraiment cher. Qu'allais-je faire ? J'eus tout à coup une idée : j'allais le voler ! J'étais sûr de ne pas me faire remarquer, je savais si bien le faire avant. J'entrais dans la boutique et je pris un portable : je sortis sans me faire remarquer, tout marchait bien. Soudain, je remarquais que le portable ne pouvait pas fonctionner sans une carte ''Sim''. Je rentrais à nouveau dans la boutique et pris la carte ''Sim'' quand tout à coup une alarme retentit, je pris mes jambes à mon cou.

Après quelques longues minute de course-poursuite je semais le vendeur.

Je tapa les nombres de Laurence sur le clavier du téléphone, et j'écrivis quelques mots. Cela marchait ! J'étais si heureux ! J'allais pouvoir contacter les humains que je croisais !