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 :: RP Abandonnés
« L'amour d'une mère est bien plus profond que l'océan » Léonard Tramp
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Mar 29 Avr 2014 - 2:04


« L'amour d'une mère est plus profond que l'océan » Jessie A. Davis & Léonard Tramp

Paris. Jusqu'où pouvait-on aller de nos jours pour prendre de simples vacances ? Jessie avait accouché très récemment, il y avait quelques mois de cela, et la voilà déjà partie faire découvrir le monde à sa petite fille chérie. Elle ne voulait pas qu'elle soit restreinte à une chambre ou pire encore, à une boîte, comme elle le fut jadis. Le monde s'offrait à elle, et elle voulait le lui donner elle-même sur un plateau. Ce fut donc sur un coup de tête qu'elle mit le cap sur la ville parisienne, coin du monde qu'elle avait toujours été désireuse de visiter. Quelques bagages furent préparés. Aladdin, étant occupé de son côté, restait en garde de la maison. Et puis, cela ne durerait que quelques jours comme escapade. Jessie en avait mal au coeur de se séparer de lui ne serait-ce que pour quelques minutes, mais la décision était sienne et elle la respectait. Très peu de personnes avaient droit à ce respect de la part de la rouquine qui admirait son fiancé. Ce fut donc pour la poupée et le poupon, un départ le surlendemain. Excitée, la rouquine n'avait cessé de parler d'une petite voix aiguë à Amani. Elle avait l'air d'une vraie dingue, mais est-ce qu'une mère s'aperçoit de ces détails ? Non. En public, il n'y a personne d'autre qu'elle-même et son bébé. Jessie ne faisait pas exception à la règle.

La France. Les Français. Paris. Les parisiens et leur accent qui savaient charmer la rouquine. Elle comprenait la langue, et se sentait particulièrement à l'aise à converser avec ceux qu'elle croisait dans la rue. De purs inconnus pouvaient faire les meilleurs amis. Et puis, ils ne cessaient de l'arrêter pour voir le bébé qu'elle promenait dans une charmante petite poussette. « Quel joli bébé » ne cessait-on de lui répéter. La demoiselle souriait de plus bel, et glissait un doigt le long de la joue de sa fille. « Elle a vos yeux » n'arrêtait-on pas de lui mentionner. La poupée fixait son regard émeraude sur Amani. Elle devait bien avoir un peu d'elle. Elle ressemblait beaucoup plus à son père, avec ses cheveux noirs et sa peau basanée. Jessie arborait une tignasse rousse et une peau ivoire. Néanmoins, elle avait ses yeux. Et que peut-on refuser à un regard comme celui-là ? La jeune femme avait bien vit appris qu'on ne peut malheureusement presque jamais dire non à des yeux verts. Alors qu'une dame se penchait au-dessus de sa poussette, la demoiselle sortit de ses pensées, passant une mèche derrière son oreille. C'était fou ce qu'un enfant pouvait vous rendre fière. Après avoir lancé un aimable « Merci » à la dame qui lui tournait dos à présent, la rouquine continua sa route. À sa droite, un bruit de rire retint son attention. Des rires d'enfants. Jessie fut alors emplit de joie. Un parc ! Il fallait croire qu'elle était dotée d'un radar à gamins, puisqu'elle en trouvait partout où elle allait. L'ancien jouet poussa de plus bel la poussette, poussa également plus fort, étant donné le chemin fait de sable tapé. La poupée repéra un banc en bordure des jeux. Elle s'y installa, à l'ombre d'un gros arbre.

Le printemps avait amené la douceur de la brise et la légèreté des rayons du Soleil. Bien vite, la jeune femme sombra dans un sommeil plutôt léger. Le décalage horaire n'aidait pas la demoiselle à rester éveillée. Elle s'offrit donc malgré elle, un moment de repos qui serait vite suivit d'un moment de crise. En effet, la poussette venait de prendre le large sans qu'elle ne s'en aperçoive. La tornade rousse allait ravager tout sur son passage à son réveil...

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Invité
Anonymous
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Jeu 1 Mai 2014 - 17:18
Léonard, c'était le nom qu'il se donnait en tant qu'humain, ne s'était pas lavé depuis assez longtemps... C'était comme le bon vieux temps, celui où il n'avait pas encore rencontré Lady, ce bon vieux temps dont Léonard n'arrivait pas à savoir si c'était un rêve, ou bien la réalité, il ne se lavait pas pendant plusieurs jours. Bon, en tant que chien errant ca pouvait aller, mais maintenant en temps qu'être humain mi-clochard, n'ayant pas de maison, mi-personne aisé, il portait des habits de marque et il avait un portable, cela faisait un peu bizarre. Et l'odeur de l'être humain sale était d'un répugnant !

Léonard s'approcha d'un parc, il entendit des enfants rire et jouer. Il entra alors dans le parc, il y'avait beaucoup de monde ! Léonard avancait tranquilement quand, tout à coup, il vit une fontaîne ! Léonard sourit, une fontaîne c'était cool pour se laver ! Il s'approcha de la fontaîne mais il fut soudain arrêté par une pousette qui fonçait sur lui.

La pousette heurta une rocher et la petite humaine qui était couchée dedans se retrouva projeté sur Léonard. Léonard la rattrapa. Mais où était la mère ? Léonard ne savait pas quoi faire de cet enfant qui se mit soudain à pleurer... Léonard chercha alors quelquechose dans ses poches pour calmer le bébé. Il ne trouva, malheureusement, que son portable... Comment amuser un bébé humain avec un portable ? Léonard n'en avait aucune idée. Il décida alors de danser, et de sauter.  Et cela avait l'air de marcher, le bébé hurla de rire. Ou de peur, ça Léonard ne savait pas trop.

Quelques minutes après, il déposa l'enfant dans sa pousette. L'enfant avait l'air traumatisé mais pas aux yeux de Léonard qui le trouvait tellement mignon ! Il faisait des bruitages bizarres, faisait parler ses mains... Mais le bébé avait toujours l'air traumatisé.

Peut-être que c'était Prudence ou Constance ou bien alors Clemence ? Mais non, ce n'était pas possible, le bébé était bien trop jeune... D'ailleurs, où était la mère de ce bébé ? Elle n'était quand même pas partie sans sa fille ? Léonard regardait autour de lui, en éspèrant voir la mère de l'enfant qui devait être inquiète... Il ne voyait pas de mère inquiète. Il regarda à nouveau l'enfant qui avait toujours l'air apeuré. Le bébé aussi le regarda, et il se mit enfin à sourire. Léonard le chatouillait pour réussir à le faire rire. Mais il s'inquiètait de plus en plus... :


«  Où elle est ta maman ? Demanda t-il au bébé, comme s'il allait répondre  »
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Anonymous
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Ven 9 Mai 2014 - 13:43


«  L'amour d'une mère est plus profond que l'océan » Jessie A. Davis & Léonard Tramp

Le Soleil dorait doucement sa peau. L'ombre se dissipait lentement, laissant le corps allongé de la jeune femme sous les rayons ardents du printemps tardif. La chaleur l'enveloppa tranquillement, et elle émergea au même rythme de son sommeil improvisé. La poupée s'étira allègrement, baillant discrètement derrière sa main rapprochée. Elle cligna des yeux quelques fois rapidement, habituant progressivement ses prunelles émeraude aux rayons lumineux. Elle se redressa lentement, s'aidant avec le dossier du banc qu'elle tenait d'une main, poussant de son autre paume sur le siège de bois. Elle se rassit, jetant ses jambes sur le côté, et elle frotta de ses poings fermés ses yeux encore à demi fermés. Jessie regarda à droite puis à gauche. Soudain, une grande peur la saisit au cœur. Son bébé. Sa poussette. Sa précieuse fille. Où était-elle donc passée ? Avait-elle été emportée par quelqu’un d’autre ? Qui oserait faire une chose pareille! Se levant d’un bond, elle se tira les cheveux de panique.

Comme une poule sans tête, la demoiselle se mit à courir dans un sens et dans un autre, cherchant la poussette disparue. S’arrêtant de temps à autre pour interroger un parent, ou encore un enfant assez vieux pour être capable de la comprendre malgré la panique qui l’envahissait de plus en plus, à la suite de chacune des réponses négatives obtenues. Tous la regardaient, éberlués, confus. La pauvre n’avait pas même une direction. Ni même une trace ! Une trace! Bien sûr ! Prise d’un regain d’espoir, la jeune femme retourna au banc qu’elle avait pris pour un lit de fortune et regarda du côté où elle se souvenait avoir placé la poussette. La poupée se pencha, reniflant presque le sol. Il y avait bien les traces des roues de la poussette. Chanceuse dans son malheur, la jeune mère s’élança, suivant les marques laissées dans le sable du parc. Elles la menèrent jusqu’à une fontaine. Il n’y avait personne autour. Elle entendit soudainement rire. Un petit rire cristallin de bébé. Son bébé. Puis une voix d’homme. Furibonde, elle marcha d’un pas pressé et lourd, prête à l’attaque, longeant le muret de la fontaine. Jessie s’apprêtait à lui en faire voir de toutes les couleurs lorsqu’elle l’entendit poser une question à la fillette. La rouquine pencha la tête sur le côté. S’attendait-il à ce qu’Amani réponde ? Ce fut sa mère qui lâcha un petit « Ici » en guise de réponse. Elle allait lui laisser le bénéfice du doute. Il n’avait pas l’air d’un voleur de bébés.


Jessie s’avança, et posa une main sur la poussette, la tenant fermement, puis de l’autre passa sa main sur la tête déjà noircie de cheveux de sa fille. « Je ne sais pas comment elle est arrivée ici, mais merci de l’avoir intercepté. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si… » Non, pas de si. Incapable de poursuivre sa phrase, elle s’arrêta net et fixa de ses yeux brillants d’émotions la petite qui gigotait, étendue sur le dos, les bras tendus. Alors qu’elle le remerciait une nouvelle fois, pour se détourner, un coup de vent lui amena au nez ce qui semblait être l’odeur de l’inconnu. « Écoutez, pour vous remercier, je vous offre de passer à mon hôtel pour un repas et une douche si ce n’est pas trop impoli. Il me semble que vous ne vous êtes pas lavé depuis une semaine minimum je me trompe ? » lâcha-t-elle, un doux sourire pendu aux lèvres, et son pouce et son index pinçant doucement son nez.

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