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[Event Anniversaire]« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien ! » Dug Simmons
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Dim 27 Avr 2014 - 4:10


« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien » Jessie A. Davis & Dug Simmons

Elle avait connu des jours plus excitants. La jeune femme poussa un long soupir avant de prendre son panier à linge et de se diriger à l'étage. Alors qu'elle leva un pied pour le poser sur la marche de bois de l'escalier. Cependant, elle glissa sur un des jouets qui traînaient tout près et qu'elle n'avait pas encore eu le temps de ramasser. Par chance, la rouquine se rattrapa de justesse et put atterrir sur ses coudes. « Ah non, j'en ai marre. C'est fini pour aujourd'hui. » Elle se releva, furibonde, se frottant les coudes vigoureusement pour chasser la douleur qui lui picotait les bras en entier. Le panier tombé et le linge épars sur le sol ne l'embêtaient pas. Au contraire, elle aurait bien voulu y mettre le feu. Au lieu de s'énerver, la demoiselle se contenta de faire mine de rien et de l'effacer du décor. Elle agrippa un manteau léger et sortit prendre l'air. Peut-être cela l'aiderait-il à décompresser. Et comme Aladdin était sorti, et qu'Amani était chez la voisine, Jessie voulait prendre le temps de bien ranger la maison sans être distraite et la vieille femme à la retraite avait tellement insisté pour l'aider et la garder un avant-midi qu'elle n'avait pu refuser, rien ne la retenait pour une balade impromptue.

Ce fut bien sa chance. Il se mit à pleuvoir à peine cinquante mètres parcourus de sa maison à sa position. Grognant, trempée jusqu'aux os, elle ne s'arrêta pas. Autant faire en sorte que cette balade vaille la peine. La rouquine décida donc d'aller se chercher un café. Comme sa malchance se prolongeait, trois ou quatre voitures l'aspergèrent de boue alors qu'elles passaient tout près de la piétonne qui ne fit qu'agiter les bras en tout sens et hurler des jurons. Son répertoire épuisé arrivée à la dernière voiture à insulter, la jeune femme suivit une impulsion, se lançant à la suite du véhicule. Fort heureusement pour le chauffeur, il la sema. Fort heureusement pour elle, elle ne put s'attirer de graves ennuis. De la chance dans son infortune probablement. Un café. Deux. Ou dix. Peu importe. Il lui fallait en boire d'ici les cinq prochaines minutes sinon elle allait péter un câble. Elle entra dans une boutique. Arrivée au comptoir, elle demanda un café. Lorsque ce fut le temps de payer, la demoiselle fouilla dans sa poche. Elle éclata de rire. À l'apogée de sa journée de malheur, elle s'apercevait tout juste qu'elle avait oublié son porte-monnaie avec tout son argent. Lançant un geste de la main désintéressée à la caissière éberluée face à une telle réaction, elle sortit. À nouveau, elle se sentit saisie par le froid et la pluie. Soupirant, elle regretta de ne pas avoir pris sa voiture. Elle fourra ses poings serrés dans ses poches et rebroussa chemin jusque chez elle. Comme la pluie lui piquait le visage et que le vent s'infiltrait par son col, la jeune femme gardait la tête baissée alors qu'elle progressait sur le trottoir désert. Pourtant, il ne l'était pas tant que ça, puisqu'elle entra en collision avec quelque chose. Un lampadaire ? Non un lampadaire n'a pas de pied. Tombée à la renverse, la poupée en profita pour regarder de bas en haut sa victime. Un homme se tenait devant elle, et elle, ne disait pas un mot, le regardant bêtement. Cela prit quelques secondes avant qu'une réaction ne survienne. « Oh mon dieu, je suis désolée !! Ce n'est pas ma journée et je partage mon malheur avec vous ! C'est presque égoïste ! »lâcha-t-elle, époussetant le manteau, même si de telles simagrées étaient carrément inutiles.


( Ce n'est pas mon meilleur rp mais je suis nulle en ouverture T^T )

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Dim 27 Avr 2014 - 13:43
    Porter des cv était déprimant... Surtout quand il pleuvait... Et qu'il avait oublié son parapluie... Et que toutes les feuilles étaient imbibées et inutiles à présent, l'encre ayant coulé partout. Il devait définitivement toujours un travail au plus vite, pour Kevin et... Regardant ses pieds, il se cogna contre quelque chose. Surprit, il releva un peu les yeux pour voir une jeune femme au sol. Celle-ci était trempée jusqu'aux os avec plusieurs traces de boues sur ses pantalons et son manteau et le regardait comme s'il était une créature venue de mars. D'un coup elle se releva et se confondit en excuse, le troublant encore plus.

    -Ne... Ne vous en faites pas, je ne regardais pas ou j'allais. Êtes-vous blessée?

    Il attrapa une des mains qui le tapotaient et tenta de la regarder malgré ses lunettes embrouillées par la pluie. L'ancien toutou cru voir quelques petits points rouge et secoua la tête.

    -Je crois que vous saignez, je suis tellement désolé!

    Le châtain tourna la tête et vit une enseigne décrépie annonçant un petit restaurant familial.

    -Attendez, rentrons dans ce petit resto, il faut voir si ce n'est pas grave.

    Ne laissant même pas le temps à la jeune femme de dire un mot, il l'entraina à l'intérieur du bâtiment sous les regards éberlués de deux vieux bonhommes discutant avec un café et une vieille serveuse avec l'uniforme le plus horriblement criard qu'il n'avait jamais vu. Dégoutant sur le plancher, il demanda poliment à la serveuse si ils pouvaient avoir deux cafés. D'une main tenant toujours celle de la jeune femme, il prit quelques serviettes en papier et enleva le plus gros de l'eau de ses lunettes. Une fois qu'il se mit à voir plus clair, il en attrapa d'autres et commença à sécher la main qu'il croyait blessée. Pendant tout ce temps il marmonnait des excuses en boucle, complètement concentré à vérifier si la jeune femme allait bien malgré leur rencontre fracassante. La serveuse revint avec deux cafés et un linge à sécher la vaisselle. Il la remercia et laissa tomber la main qui semblait être simplement éraflée. La grande échalote prit alors le linge et le tendit à la personne devant lui réalisant soudain qu'il ne s'était pas présenté.

    -Voilà, vous pouvez vous sécher un peu... Au fait, mon nom est Dug, Dug Simmons. Et désolé, j'ai un peu paniqué... Je suis un peu sur les nerfs ces temps-ci.
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Mar 29 Avr 2014 - 1:15


« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien » Jessie A. Davis & Dug Simmons
« Ne... Ne vous en faites pas, je ne regardais pas ou j'allais. Êtes-vous blessée? » Ne pas s'en faire. C'était une bonne idée. En serait-elle capable ? Bien sûr que si. Ou non. La jeune femme ne savait plus quoi penser alors qu'elle tenta d'enlever toute trace boueuse du manteau de l'inconnu dans lequel elle venait de rentrer de plein fouet. Tête en l'air va. Elle était incapable, ou du moins ne pensait pas à s'arrêter de frotter, si bien que ce fut lui-même qui intervint. S'immobilisant, neutralisée, Jessie leva ses grands yeux verts pour regarder l'homme. Elle renversa sa tête vers l'arrière tant il était grand. Blessée ? Bien sûr que non. Elle observa distraitement ses mains. Peut-être que oui en fin de compte. Mais cela ne lui faisait rien. « Je crois que vous saignez. Je suis tellement désolé ! » Jessie secoua la tête, souriant chaleureusement. Il n'y avait vraiment pas de quoi s'en faire, elle en avait l'habitude, des blessures. « Attendez, rentrons dans ce petit resto, il faut voir si ce n'est pas grave. » La rouquine pencha la tête sur le côté, levant les mains, paumes vers le ciel.« Même pas mal ... Ahh ! » Elle resta surprise, échappant un petit cri, suivant sans protestation l'inconnu qui prenait la situation en main. Bien que tout cela ne soit de mineure envergure, la jeune femme fut reconnaissante. Elle se faisait distraite ces derniers temps. Elle était heureuse que quelqu'un l'aide à s'en sortir. Momentanément du moins.

Malgré tout, l'idée n'était pas mauvaise. Se sécher, oui. Cela ferait le plus grand bien. Ensuite, elle pourrait attendre patiemment que la pluie s'arrête pour retourner chez elle. Elle regardait par la fenêtre, fixant les gouttes d'eau s'écraser contre la vite épaisse et crasseuse. Tenant toujours la main de l'étranger, elle l'entendit commander deux cafés. Comme c'était gentil de sa part ! La jeune femme se retourna, un large sourire sciant son visage en deux. « Oh, merci ! Comme c'est gentil de votre part. Vraiment. »souffla-t-elle, presque émue par ce geste de bonté. Générosité qui se faisait rare de nos jours. La demoiselle se laissa faire, alors que vigoureusement, l'homme lui frotta la main avec des serviettes en papier. Elle riait doucement, tentant de le convaincre que ce n'était rien de grave, que c'était sa faute à elle. Elle était frivole, elle payait de ses rêveries. « Puisque je vous dis que ce n'est rien... » Rien à faire. Il continua à se confondre en excuses jusqu'à ce que la serveuse ramène deux cafés et un linge. La poupée la remercia gaiement, ayant recouvré sa bonne humeur quotidienne. « À votre générosité mon cher... » La voilà qui s'interrompait, faute de connaître son nom. « Voilà, vous pouvez vous sécher un peu... Au fait, mon nom est Dug, Dug Simmons. Et désolé, j'ai un peu paniqué... Je suis un peu sur les nerfs ces temps-ci. » Erreur réparée. Dug. En voilà un joli prénom. « Moi, c'est Jessie ! Enchantée Dug ! »lança-t-elle, inclinant sa tête sur le côté, prenant une gorgée de café.

Sur les nerfs ? Ils pouvaient former un club. Jessie hocha la tête, compatissante. « Je sais ce que c'est, avec le bébé, ça chamboule tout... » En effet, un bébé, ça change une vie. La rouquine en connaissait un rayon sur le sujet. D'abord parce qu'à l'origine elle était un jouet, et parce que depuis tout récemment, elle était maman. Maman. Elle peinait toujours à y croire. Jamais cette idée ne lui avait effleuré l'esprit. C'était contre les lois de la nature d'avoir un enfant lorsque vous êtes fait de tissus et de mousse en guise de bourrure. Elle grandissait si vite, sa petite fille. Bientôt elle pourrait être seule à la maison... « Oh mon dieu ! Le bébé !! » Jessie se leva prestement, échappant le linge avec lequel elle s'épongeait les cheveux et tamponnait le visage tout en parlant. Elle regarda l'heure sur l'écran de son téléphone. La voisine devait l'avoir laissé à la maison il y avait deux minutes de cela. Il fallait qu'elle y retourne ! Elle regarda le dénommé Dug, ouvrant et fermant sa bouche plusieurs fois avant de balbutier « Je dois retourner chez moi ... Je ... le ... Ma fille ... Je ... vous ... Oh mais, argh, venez donc avec moi ! » Elle lui agrippa le poignet et le tira vivement vers la sortie. Tant pis pour le café, elle lui offrirait un chocolat chaud plus tard. Pourquoi elle l'emmenait avec elle ? Il avait l'air autant qu'elle dans une mauvaise journée et il l'avait aidé après qu'elle lui ait rentré dedans. Elle lui devait bien un café, un séchage, ce qu'il voulait ! Même s'ils étaient encore de parfaits étrangers bien qu'ils connaissent le nom de l'autre, Jessie  prenait à coeur le malheur des autres.

Elle sortit à nouveau sous la pluie, cette fois-ci plus paniquée que la dernière fois. Elle avait lâché le poignet de Dug et s'était élancée vers chez elle. Il avait le choix de la suivre, ou pas. Alors qu'elle courait, la jeune femme en éprouva de plus en plus de difficulté. Elle jeta un coup d'oeil derrière elle. Elle n'avait jamais remarqué ce gratte-ciel. Il ne semblait pourtant pas nouveau ? La rouquine se sentait de plus en plus lourde. La rouquine regardait ses mains. « SWEET MOTHER OF ABRAHAM LINCOLN !!! Qu'est-ce qui se passe ? » Elle avait retrouvé sa taille d'origine, tout en conservant son apparence, mais pas sa composition. Voilà pourquoi elle se sentait pesante. La pluie imbibait le tissu qui avait repris ses droits sur l'ancien jouet. Mais comment était-ce possible ? « C'est... Ça... Comment ? Dug ? » Pourquoi l'appelait-elle ? Elle allait se faire remarquer. Vivement, elle se lança dans un buisson tout près. Il ne fallait qu'on la voit comme ça.

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Sam 3 Mai 2014 - 13:42
    Alors qu'il buvait une gorgée de café, il la recracha immédiatement alors que la jeune femme parlait de bébé. Comment avait-elle su?! Est-ce que c'était écrit dans son visage, ''futur père qui va finir dans les larmes et le sang''?

    -V-Vous connaissez bien les bébés?

    Alors qu'il tentait de reprendre pied et de garder les battements de son cœur en contrôle, il vit l'expression de la jeune femme devenir paniqué alors qu'elle regardait son cellulaire qui semblait avoir survécu au ras-de-marée à l'extérieur. Il se laissa entrainer, trop surprit encore, retournant sous la pluie en clignant bêtement des yeux. Elle semblait si inquiète, comme lui quand Kevin n'allait pas bien. Est-ce que son bébé était malade? S'était-il passé un évènement tragique? Détournant la tête pour regarder une voiture passer, son attention lui échappait encore de temps à autre, il réalisa d'un coup que la main qu'il tenait lui semblait toute menue, puis plus rien. Avait-il échappé la main de la jeune femme paniquée? Il baissa les yeux vers ses propres main et laissa une exclamation lui échapper. Ses mains, elles étaient couvertes de poils châtains/blonds et il avait de petites griffes! Non, non, non. Son souffle se bloqua un instant. Il n'allait pas redevenir un chien, pas alors que Kevin était enceinte! Impossible, il ne pouvait pas! Sa mâchoire lui faisait mal à présent... Portant une main à son visage, il senti immédiatement que sa dentition avait poussé en crocs. Il devait avoir l'air d'un monstre, près à déchiqueter... Il avait vécu des choses étranges depuis son arrivée, mais celle-ci était particulièrement horrifiante.

    Il entendit son nom, et il chercha l'origine de la voix, tournant sur lui-même, les mains cachées sous les aisselles et les yeux paniqués, appelant la jeune femme. Ou était-elle passée? elle ne pouvait pas avoir disparut!

    -Jessie? N'ayez pas peur, je vous en supplie...

    Sa voix se brisa de peur. Il restait là, tremblant, sous la pluie, incapable de prendre une décision. Et si la transformation continuait? Et s'il redevenait un chien, il ne pourrait pas parler sans son collier! Il renifla, son odorat de nouveau décuplé. La pluie brouillait la piste mais celle-ci pointait clairement une buisson. Il se rapprocha de celui-ci, cachant toujours ses mains, les yeux tristes.

    -J-Jessie?
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Sam 10 Mai 2014 - 0:14


« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien » Jessie A. Davis & Dug Simmons
« V-Vous connaissez bien les bébés?» La demoiselle se contenta de le regarder plutôt que de répondre. Elle ouvrit la bouche, puis la referma, recommençant ce manège deux à trois fois. La réponse était plutôt ambiguë. La jeune mère connaissait particulièrement les enfants, mais les bébés... Moins. Étant depuis peu maman, elle n'avait aucune expérience en tant qu'humaine pour en élever un. En tant que jouet, elle savait pertinemment comment les faire rire. Cependant, étant désormais humaine, cela compliquait les donnes, puisqu'elle devait éduquer sa fille. Certes, la rouquine était d'un bon vivant, avec les valeurs à la bonne place, lui inculquer ne serait pas tâche ardue pour elle. C'était l'introduction au monde qui l'inquiétait. Devoir tout prévoir, l'école, la garderie, ne pas l'oublier chez sa voisine par exemple. Et oui. Jessie était jeune et distraite parfois, malgré ses tendances de mère poule. Cédant à l'angoisse, la panique et la culpabilité d'être une mauvaise mère et irresponsable, elle se leva en trombe emportant le pauvre Dug sur ses talons. Le pauvre ne semblait même pas la comprendre. Et il avait raison, Jessie était souvent difficile à suivre. Elle courrait, sous la pluie battante de cette journée des plus catastrophiques. Et voilà que son sort ne s'arrêtait pas de faire de cette journée des plus bizarres et horribles pour la poupée. Lentement, sa course ralentit. Elle perdit le rythme. Bientôt, elle n'arriva plus à bouger les jambes, ou presque. Elle se sentait lourde, gorgée de pluie. Ce qui était le cas. Elle baissa les yeux. Ses bottes. Elles étaient faites de plastique. Ses jambes avaient repris leur composante de tissus tout comme le reste de son corps. La différence avec son apparence d'origine était l'allure qu'elle avait. Elle était devenue une poupée avec ses traits d'humaine. Ses longs cheveux roux tombaient en boucle de laine dans son dos, sa tête était de plastique mais plus aussi grosse et ronde. Elle voulut que Dug la retrouve. Mais elle réfléchit aux conséquences trop tard. Sautant dans un buisson, elle se terra. Il lui faudrait attendre que la pluie cesse. Son corps imbibé d'eau rendait la progression jusqu'à sa demeure trop difficile et lente, et des passants risquaient de la voir.

Cachée derrière une feuille, se frottant avec une autre pour essayer de se sécher, Jessie entendit la voix de l'homme qu'elle avait perdu en route. Il était donc sur ses traces et l'avait entendu l'appeler ? Oh misère.« Jessie? N'ayez pas peur, je vous en supplie... » La demoiselle pencha la tête. Ne pas avoir peur ? Il l'avait donc vu. Elle ne dit rien cependant. Il y avait des chances qu'il abandonne et rentre chez lui. La rouquine préférait se tirer d'affaire seule, sur ce cas. La jeune femme savait comment cette histoire finirait. Il l'enfermerait, la vendrait à un gros marionnettiste qui fout la trouille, elle s'enfuirait, pour ensuite être emmenée sur une île piégée qui vous transforme en âne pour finir dans le ventre d'une baleine et elle finirait à la dérive après s'en être extirpée. Si elle avait été humaine, elle aurait frissonné. Au lieu de cela, elle sursauta, voyant les yeux de Dug au travers du feuillage, mais aussi ses dents découvertes lorsqu'il l'appela de nouveau. « J-Jessie ? » Le jouet leva les mains et se recula d'un pas. Un centimètre en fait.« Comme tu as de drôles de dents... » Elle baissa les bras, et le dévisagea, surprise. Il n'avait pas cette allure il y avait quelques instants de cela, lorsqu'ils étaient assis côte à côte, dans le petit restaurant. La poupée posa ses mains sur une feuille et la poussa de son passage, s'avança sans plus de prudence vers Dug. Il n'y avait qu'une explication à cela. La même qui s'appliquait à elle. Qu'elle ne connaissait pas.

Lentement, elle leva le bras, un doigt pointé vers le peu de visage qu'elle voyait au travers des branchages.« Toi aussi alors ! »souffla-t-elle, s'approchant de plus en plus de l'homme poilu qui se tenait près de sa cachette. De nouveau à portée de la lumière, du moins, du peu de clarté que l'on pouvait tirer hors du buisson, la poupée se laisse exposer, sans la moindre défense devant Dug. Elle n'avait pas peur. Les yeux tristes de sa nouvelle connaissance ne lui inspiraient rien de méchant. Au contraire, elle avait envie de lui faire un câlin. « Oh Dug, pourquoi cette tête ? Je ne voulais pas... Tu sais, je... Je ne pouvais pas vraiment te laisser me voir comme ça tu sais... » Elle posa ses mains sur son visage. Comme c'était bizarre de sentir quelque chose sous ses doigts sans en ressentir vraiment quelque chose. Jessie soupira. « Attends moi là, ne bouge pas. » Jessie retourna dans le buisson et se dirigea vers l'autre extrémité avant de lâcher son cri.« Yodelaiiiiiiiiihouuuuuuuuu »lança-t-elle, sa main en porte-voix pour prolonger son appel.

La demoiselle ne savait si cela serait efficace. Jamais elle n'avait essayé dans ce monde. Mais la chance, ou le hasard, lui sourit alors qu'un raton laveur se dirigea droit sur elle. Présentant ses paumes, elle attendit qu'il s'arrête pour lui tapoter la tête. S'agrippant au poil hirsute et mouillé de l'animal, elle se hissa sur sa nuque et le talonna doucement. C'était comme monter à cheval, mais sur un raton laveur. Peu commun. Elle traversa le buisson sur sa monture de fortune et alla se montrer à Dug. « Je crois que nous devons parler qu'en dis-tu ? Il faut surtout trouver un moyen de se sortir de cette galère, je ne peux pas rester comme ça ! » En effet, avec un bébé et un fiancé, ce n'était pas la situation idéale. Et puis, elle avait envie de parler et d'apprendre à connaître celui aux dents pointues. « Suis-moi, allons chez moi, nous serons tranquille. » Jessie se pencha, se camouflant du mieux qu'elle pouvait sous le poil gris du rongeur. Tirant sur une poignée de poil du côté droit, elle le lança en marche sur le trottoir. « Alors... T'es quoi en réalité ? Et tu viens d'où ? » Elle avait envie de tout savoir. Elle était curieuse, la poupée.

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Dim 18 Mai 2014 - 2:57
    Une feuille se poussa laissant apparaitre la jeune femme... minuscule. Elle lui fit une remarque sur sa bouche pleine de crocs. Mal à l'aise, il tenta de la cacher avec une main poilue. Il gémit doucement en la voyant sortir. Ohlalalala... Mais qu'avait-il encore fait? Au moins elle ne semblait paniquer, ce qui était un bon début. Pourquoi ne voulait-elle pas qu'il la voit ainsi à moins que... oh... Elle savait déjà? Ou, elle était comme ça? Comme lui était un chien? Il hocha la tête devant la demande de la petite chose et vit avec surprise un raton laveur arriver. Un réflexe qu'il pensait oublié voulu refaire surface, et il réprima avec toute sa volonté le jappement qui voulait s'échapper. La bête disparut dans le buisson puis en sorti avec Jessie sur le dos.

    -Pareil pour moi! Je ne peux pas rentrer chez moi dans cet état! Et si je redevenais... non... Tout ira bien, hein? On va retrouver nos formes d'ici...

    Il se mit à marcher lentement à côté de l'animal, jetant des coups d’œils fréquents au sol. Déglutissant, il prit un moment pour répondre à la question de la poupée. Ah, c'était pas super facile de parler avec des crocs... Comment les vampires faisaient-ils? Se concentrer... voilà ce qu'il fallait. Que pouvait-il dire? Quel genre de questions poser aussi? Était-elle comme lui, venant d'un autre monde ou une chose étrange d'ici?

    -Heummm... Un chien. Je suis un chien en fait. Je suis né aux chutes du paradis, en Amérique du Sud. Mais j'ai vécut un moment en Amérique du Nord avec deux personnes qui me sont chères. Maintenant, je suis ici avec celle que j'aime. Et pour New-York... depuis un peu plus d'une année et elle environ... six mois peut-être? Et toi? Viens-tu d'ici ou... d’ailleurs?

    L'emphase était un réflexe, malgré toutes les discussions et rencontres qu'il avait fait avec des êtres dans la même situation, il se sentait mal à l'aise de le dire clairement... Il évita un lampadaire de justesse avant de reporter son attention sur la boule de poil au sol, moyen de locomotion de la petite poupée... Il avait vraiiiiiiment envie de prendre la boule de poil et de la secouer... gros écureuil de poubelle qui... Mmmf. L'ancien chien cligna des yeux, surprit par son envie qui lui rappelait bien des souvenirs. Peut-être qu'il redevenait un chien... Même dans sa tête...? Il rebaissa le regard et quelque chose cliqua dans sa tête alors qu'il se rappelait une photo dans une maison qu'il avait visité il y a présent un bon moment.

    -Tu es la Jessie qui avait fait la grande fête avec les invitations et le buffet cet hiver!?
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Mar 27 Mai 2014 - 13:16


« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien » Jessie A. Davis & Dug Simmons
Il n'y avait absolument rien à comprendre. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce changement soudain ? Parce qu'elle était enfin heureuse dans ce monde, parce qu'elle s'était fait une place et qu'elle avait fondé une famille il lui fallait maintenant tout abandonner ? C'était injuste. Pourquoi devait-elle absolument vivre ce chamboulement ? Grognant faiblement, la jeune femme croisa les bras contre sa poitrine sans forme de poupée. Elle fronça les sourcils, cherchant, creusant dans son esprit pour trouver une solution. C'était de la magie tout ça, comment lutter quelque chose qu'on ne voit pas et qui n'existe pas, ou à peine, dans ce monde. « Pareil pour moi! Je ne peux pas rentrer chez moi dans cet état! Et si je redevenais... non... Tout ira bien, hein? On va retrouver nos formes d'ici... » La demoiselle leva les yeux, penchant à nouveau sa tête sur le côté, regardant Dug sans rien dire. Un faible sourire étira son visage de plastique et un voile couvrit son regard émeraude. Elle ne saurait dire. La jeune femme voulait bien le rassurer, lui dire que tout allait redevenir comme avant. Mais mentir, même si c'était pour donner espoir, la peur que cela ne soit pas la réalité qui les attendait la bloquait. Il n'y avait rien de pire que de se faire remonter le moral et de se frapper à un mur. La réalité était souvent, trop souvent, différente des idées que l'on pouvait se faire, des espoirs que l'on pouvait couver. Jessie était bien trop au courant. Et infliger une telle douleur à quelqu'un, elle en était incapable. « Commençons par trouver un coin tranquille. Allons chez moi, je me sécherai, toi aussi, tu pourras te raser si tu veux, et on cherchera un moyen de redevenir humain... À part entière je veux dire. » C'était étrange de souhaiter redevenir ce qu'elle n'était pas vraiment. C'était son mode de vie à présent. Elle avait goûté à trop d'aspects de cette vie qui lui étaient manquants dans celle d'un jouet, qu'elle ne pouvait, ne voulait plus faire marche arrière.
Il était normal que Jessie pose toutes sortes de questions. Elle avait envie de le connaître, la poupée adorait les gens, mais elle était surtout curieuse de savoir ce qu’il était en réalité. Des crocs et du poil n’aidaient en rien, sinon à lui indiquer qu’il était un animal. Un animal avec tout un instinct, à voir le seul regard qu’il lança à sa monture de fortune. « Tu es la Jessie qui avait fait la grande fête avec les invitations et le buffet cet hiver!?

»
La rouquine eut un doux sourire pour l’ancien chien. Il avait l’air si amoureux. Et elle le comprenait tellement. Elle aussi, était amoureuse. « Moi, je suis un jouet ! »Elle fit un signe de main balayant son corps pour souligner ses propos.  Comme si ce n’était pas déjà assez évident. « Je suis à New York depuis un bon moment déjà. Je ne saurais dire depuis combien de temps exactement. Disons assez pour m’y faire et avoir arrêté de vouloir retourner chez moi… J’ai une fille, c’est pour ça que je dois retourner en vitesse chez moi, la voisine devrait venir la mener à la maison d’une minute à l’autre. » Elle s’arrêta, soupirant. Elle avait envie de revoir ses amis, Woody, Buzz, Rex, Pile-Poil, et tous les autres, mais elle avait sa famille à présent. Et un vrai chez soi. Elle ne se contentait plus de la chambre d’un enfant. Elle avait sa maison et sa propre fille. Qu’est-ce qu’un jouet pouvait demander de plus ? Difficile à dire. La rouquine secoua vigoureusement son moyen de transport qui essayait de se diriger vers une poubelle.

« Tu es la Jessie qui avait fait la grande fête avec les invitations et le buffet cet hiver!?

»
Jessie sursauta en réaction à cette question qui remontait bien loin.« Euh oui, c’est bien moi. Tu y étais ? » La rouquine ne faisait jamais rien comme les autres. Elle devait mettre sa maison à terre et au lieu de payer pour des camions et machines destructrice appelées bulldozer, la demoiselle avait décidé de faire un rassemblement. Sans vraiment l’annoncer comme un rassemblement. Curieuse de voir combien de personnes étaient touchés par la même malédiction qu’elle, elle avait ainsi interpellé partout dans le monde des anciens personnages de Disney. Elle en avait vu de toutes les sortes. Cette soirée c’était cependant déroulé encore plus étrangement que prévu. Tous furent aux prises d’un pêché qu’on ne leur connaissait pas ou encore, un trait accentué de leur caractère. Malheureusement, Jessie avait très peu de souvenir de cette soirée. « On y est ! Oh non.. »lança-t-elle, pointant dans la direction d’une maison, devant laquelle se tenait une femme, un bébé dans les bras et un sac sur l’épaule.

Jessie tira sur le poil de l’animal pour le ralentir, restant en retrait à quelques pas derrière Dug. « Va la voir et dis-lui que tu prends le relai, je sais pas, arrange-toi pour que ça se fasse vite !! » Elle oubliait ses transformations, mais c’était moins pire que la sienne. La voisine ne verrait peut-être qu’un homme poilu aux drôles de dentiers. Pourquoi ce n’était pas Halloween, ça aurait été plus simple. Pourvu qu’elle ait oublié ses lunettes. « Allez Dug, tu es capable. » Murmura-t-elle en guise d’encouragement. Peut-être son chuchotement ne fut pas assez discret puisque la vieille dame s’aperçut de la présence du rongeur des rues. Dans un hurlement, elle sauta dans sa direction, laissant d’abord l’enfant dans les bras de Dug, avant d’hurler des ordres à l’animal pris d’une peur bleue. «  Wohh Oohhh !! » Tant bien que mal, elle tenta de s’accrocher à la fourrure hirsute du raton-laveur en panique. Se secouant dans tous les sens, courant sans but précis, le rongeur finit par expulser la poupée dans un buisson, avant de se sauver, pour aller se réfugier dans une poubelle trois maisons plus loin. Ce n’était pas comme se pratiquer au rodéo avec Pile-Poil. C’était moins contrôlé, moins rigolo. Se relevant, secouant son corps de la terre mouillée qui s’y était collé, la rouquine courut tant bien que mal vers la porte d’entrée. Escaladant les marches, elle se retrouva bien vite auprès de Dug. «  Entrons vite ! »

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Mar 27 Mai 2014 - 22:56


Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien !


À ça oui, il avait été présent durant cette fête. Il commença à résumer sa partie de la soirée, du moins, ce qu'il se souvenait. Dug s'excusa de nombreuses fois à cause du dégât malodorant qu'il avait fait mais s'arrêta alors que la petite voix de Jessie semblait un peu désemparée et que la boule de poil s'arrêtait.. Il tourna la tête vers elle et l'écouta, comprenant lentement. L'homme hocha la tête devant la demande de la petite chose, incapable de lui dire non malgré sa propre crainte. Qui sait, peut-être que la femme ne remarquerait pas ses mains poilues et ses ongles/griffes?

-Excusez-moi madame? Jessie m’envoie prendre le relais.

Que dire de plus? Il en avait aucune idée! Le pauvre châtain recula d'un pas alors que la femme devant lui se mettait à hurler. Sur le coup, il croyait que c'était à cause de lui, mais en suivant le regard de la femme, il vit qu'elle criait à cause du raton... Oui, c'était un animal moche, comme un écureuil, mais quand même, pas de là à crier comme ça... non? Celle-ci, complètement paniquée lui mit l'enfant dans les bras avant de partir à courir. Il figea de bloc, tenant le petit être dans ses bras, tentant de soutenir le dos correctement, se rappelant des mamans qui discutaient du temps qu'il travaillait encore à la boutique. Deux yeux émeraude le fixaient, inquisiteurs. Pleins d'intelligence déjà malgré le fait que le bébé était minuscule, oh si petit! Si petite... Les cils si long qu'ils semblaient prêts à s’emmêler et de jolis cheveux noirs qui recouvraient le crane. Sa petite main serrée contre sa veste, l'autre sur sa propre main. Un léger sourire et un gloussement lui échappa. Hé bien, en fait les bébés pouvaient être mignons. La voix de Jessie le sortit de ses pensées. S'assurant que le bébé était bien calé contre lui, il tendit une main pour ouvrir la porte, se réfugiant au sec. Il la laissa assez longtemps ouverte pour que Jessie entre puis la referma, heureux de laisser dehors l'animal. Il n'y avait rien à faire, il n'aimait pas les rongeurs, ou quoi que le raton est. Un gros rat. Intelligent en plus.... Capable d'ouvrir les portes à battant pour chien pour voler leur nourriture... Arg, il les détestait! Il secoua sa tête, éclaboussant ce qui l'entourait d'eau. Il baissa de nouveau les yeux vers le bébé qui semblait frissonner. Ah non, un bébé qui frissonne c'est pas bon signe... c'est jamais bon signe quand un bébé fait d'autre chose que sourire... Désemparé, il chercha du regard Jessie.

-Jessie, votre bébé à froid...
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Sam 7 Juin 2014 - 0:34


« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien » Jessie A. Davis & Dug Simmons
Si seulement elle n'était pas si petite... Cela faciliterait les choses. Elle avait presque oublié ce sentiment de grandeur réduite qui était omniprésent dans son ancienne vie. Toujours à chercher des moyens efficaces pour faire ce que les humains faisaient au quotidien sans se poser de question. Toujours à combler cette lacune du peu de centimètres de hauteur par des idées inimaginables et/ou impraticable selon les lois de la physique par les humains. Pour les poupées, jouets, petites voitures et autres trucs qu'on trouve dans un coffre à jouets d'enfant, c'était une toute autre réalité avec laquelle elle renouait en ce jour pour une raison qu'elle ne savait expliquer. « Excusez-moi madame? Jessie m’envoie prendre le relais. » La demoiselle leva la tête. La voix de Dug lui semblait si lointaine alors qu'il ne se trouvait qu'à quelques marches d'elle. Elle était soulagée que malgré son apparence peu orthodoxe, il lui rende ce service. Elle lui en devrait une.

La poupée sortit des buissons lorsque la voisine fut disparue dans sa propre demeure. Lorsque la voie fut libre elle rejoignit Dug sur le porche. Elle jeta un bref regard à Amani avant d'entrer chez elle. De cet angle de vue, sa demeure lui paraissait un palais. Elle eut un petit rire et laissa Dug refermer la porte derrière eux. « Enfin tranquilles ! Je commençais à être nerveuse. »Elle fit quelques pas qui n'en étaient même pas un pour l'homme-chien qui tenait toujours sa fille dans ses bras. « Jessie, votre bébé à froid... »La rouquine s'arrêta, et l'espace d'un instant, réfléchit à la remarque du jeune homme. Où avait-elle pu laisser la petite veste en polar que sa fille affectionnait particulièrement et qu'elle avait enlevé, plutôt jeter au bout de ses bras, parce qu'elle avait trop chaud... ? Si jeune et déjà si obstinée et certaine de ce qu'elle voulait... Bondissant, courant jusqu'au salon, la jeune femme chercha des yeux la petite doudou rose imprimée de fleurs et au tissu incroyablement doux. Elle l'empoigna, et de manière nonchalante, tenta de l'apporter à Dug. Mais elle ne bougea pas d'un milimètre. Elle était si lourde, tout à coup. S'y mettant à deux mains, le jouet tira de toutes ses forces et réussit à la bouger. Lentement, mais sûrement. Épuisée, elle s'arrêta aux pieds de Dug.« Je... Je ne peux pas... faire plus. » Elle esquissa un doux sourire, levant les yeux vers sa fille et son invité. Son regard émeraude s'attarda sur la petite fillette qui trônait fièrement dans les bras de l'homme. La jeune mère ne put s'empêcher de sourire et de tendre les bras.« Tu peux la mettre au sol s'il-te-plait ? »

C'était difficile de ne pouvoir la prendre dans ses bras, de devoir la regarder plutôt que d'y toucher alors que c'était son bébé. Non pas qu'elle était jalouse, mais elle aimait sa fille et être là, tel un jouet plutôt que d'être la figure maternelle, lui serrait le coeur. Elle s'approcha de la fillette, la main tendue vers elle, un large sourire sciant son visage de plastique. « Coucou chérie. »laissa-t-elle doucement tomber, d'une voix mieilleuse. Alors qu'elle se trouvait à portée de la petite, cette dernière tendit le bras et de ses petits doigts boudinés, entoura la taille de la poupée. Cette dernière ria doucement, jusqu'à ce que la petite Amani décide d'enfourner sa propre mère dans sa cavité buccale.« Oh mon dieu, DUG À L'AIDE !!! » Elle agita les jambes, secoua les bras, essayant de repousser l'instant fatidique où sa tête pénètrerait dans la bouche de la petite. « Oh seigneur ! Dug attention aux griffes !! » lui rappella-t-elle sur le coup. Ses mains velues et griffues n'étaient peut-être pas adéquates pour la sortir de ce pétrin après tout, un bébé, c'est fragile. «  Trouve lui un autre jouet pour faire diversion !! » La jeune femme voyait la bouche ouverte s'approcher encore et encore. Les longs filets de bave qui coulaient aux coins des lèvres de la gamine amusée ne lui étaient guère attirants. Amani referma ses petites mâchoires sur le corps rembourré de sa mère. Jessie n'y voyait plus rien. Il faisait noir. Elle essayait de ne pas bouger, malgré que la petite mâchouillait son corps. Il ne fallait pas lui donner envie de vomir, elle préférait de loin la bave. Mouillée de cette dernière, elle s'appuya avec légèreté contre les gencives encore vierges de sa fille. Sa main rencontra un petit obstacle vers le devant. « Oh, ma chérie tu as ta premiere dent ! »

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Dim 27 Juil 2014 - 20:55


Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien !


Il attrapa doucement la doudou et enveloppa la gamine devant, comme un cocon, laissant juste les bras dépasser. Puis hocha la tête à la demande.

-Pas de problème, allez hop petit avion, on descend!

Il promena la gamine dans les airs un instant avant de la déposer dans un bruit d'avion. Il observa avec un sourire la petite attraper sa mère... Sourire qui s'évanouit bien vite quand elle décida de rentrer celle-ci dans sa bouche un peu baveuse.

-Oh mon dieu! Elle mange Jessie! ELLE MANGE JESSIE!

Complètement paniqué, il se baissa pour attraper le petit bout de Jessie, mais le cri de celle-ci, l'avertissant pour les griffes le fit reculer d'un pas avant de se mettre à courir. Il déboucha dans la cuisine et chopa les mitaines de four avant de retourner dans l'autre pièce. Quoi? Un truc, un jouet? Tournant sur lui même, il vit une peluche qui trainait et la tendit à la gamine qui était bien trop occupée pour s’intéresser au truc blanc et mou. En désespoir de cause, il prit les dépliants de resto et les mit devant les yeux de petit bout d'humain dévoreur de parents. La couleur fonctionna et la trappe humide s'ouvrit pour laisser apparaitre une Jessie trempée. De ses mains enveloppées dans les mitaines, il déposa les papiers devant le bébé puis prit Jessie de façon maladroite. Un bébé avait tenté de la manger, oh seigneur, l'avait-il sorti de là à temps? Il révisait son jugement, les bébés étaient de terrible choses destructrices, près à manger leurs parents à la première occasion, la seule raison pour laquelle ils ne le faisaient pas habituellement c'était seulement parce que les parents étaient trop grands. En fait ils étaient comme les chats. Il avait entendu ces histoires d'horreur ou les chats mangeaient leurs maitres morts. Idée infâme! Créature monstrueuses! Hé bien les bébés étaient des chats à ce niveau. revenant à la réalité, il demanda:

-Ça va?

Ses mains tremblaient. Était-elle blessée? Ou déchirée. Ou elle avait peut-être manqué d'air! Pauvre petite Jessie!
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Mer 13 Aoû 2014 - 19:17


« Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien » Jessie A. Davis & Dug Simmons
« Oh mon dieu! Elle mange Jessie! ELLE MANGE JESSIE! »Il n'y avait vraiment qu'elle pour s'extasier devant la première dent de son poupon alors que ce dernier avait essayé de la manger, voir simplement mâchouiller ce qui aurait quand même pu entraîner des dégâts plus graves que d'être enduite de bave chaude et collante. Malgré tout, elle avait eu une peur bleue de finir déchiquetée ou encore se retrouver coincée dans la gorge de son bébé, entraînant ainsi sa perte et la mort de sa fille par étouffement. La rouquine espérait en plus que la magie qui l’avait ainsi réduite à sa taille d’origine ne se rompt pas à cet instant où elle se trouvait coincée entre les gencives d’Amani. S’il fallait qu’elle reprenne sa taille d’humaine… Elle préférait ne pas y penser. À cette pensée elle fut tirée vers l’arrière. Elle se retrouva assise, à l’écart de sa fille, dégoulinante de bave, grâce à Dug qui avait réussi à détourner l’attention de la petite. « Ça va?» Elle redressa la tête, cessant de fixer le vague entourant la fillette qui jouait à déchirer de ses petits doigts potelés les feuillets offerts par l’homme qui venait de lui poser une question à laquelle elle hésitait quoi répondre. « Oui, ça peut aller. J’ai eu peur de lui faire du mal par accident. Il y avait tant de possibilités et de probabilités de causer un accident grave… voir irréversible… » À ces mots, elle porta la main à sa gorge et grimaça avant de rire nerveusement, et de lever son regard émeraude brillant de reconnaissance vers son invité. « Mais tu étais là, c’est une chance ! » Elle lui décocha un sourire franc et chaleureux avant de se remettre sur ses deux pieds.

« Tu as faim ?  »lança-t-elle, comme si rien de tout cela ne s’était passé.« S’il-te-plait, Dug, un dernier petit service, mets la dans son berceau, juste là dans le salon, elle va être tranquille, et sécuritaire…  » Elle désigna du menton l’endroit où se trouvait le berceau avant de se rendre à la cuisine. Ce qui était bien chez elle, étaient toutes ces pièces à aire ouverte qui facilitaient la surveillance de sa fille ainsi que de pouvoir communiquer avec quiconque se trouvait au rez-de-chaussée sans avoir à hurler. « Avant, quand j’étais comme ça mais différente un peu, je ne ressentais pas la douleur, ni la faim, je ne respirais même pas ! C’est bizarre de retourner à cette sensation alors que j’avais goûté à la vie d’humaine. » Elle blablatait, pour faire partir l’émotion qui la tenait toujours à la gorge. La peur était tenace et ne la laissait pas tranquille. Parlant de tout et de rien, elle se hissa, comme elle seule savait le faire, sur le petit îlot central de sa cuisine. Poupée, elle n’en était pas moins agile et cascadeuse.  « J’ai toujours aimé les chiens… J’ai d’ailleurs adopté Molly, une petite husky qui se cache je ne sais où… Et puis, il y avait le chien d’Andy. C’était toujours très amusant de faire des tours sur son dos jusqu’au jardin.  » La cow girl se tourna vers Dug, la mine soucieuse. « Tu voudrais manger quoi… J’ai de la viande rouge dans le congélateur mais il faudrait la décongeler. Je ne sais pas si tu voudrais manger quelque chose d’un peu moins «basique», des pâtes ou autre… En fait je ne sais même pas si tu as faim… Je suis désolée je n’arrête pas de parler… » Elle s’interrompit, portant sa main à ses cheveux. Ils n’étaient plus de laine. Ils étaient vrais et elle parvenait même à les sentir. « Seigneur… enfin ? »

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Jeu 14 Aoû 2014 - 18:37


Quand la transformation arrête à mi-chemin, gare au chien !


Il observait le bébé d'un œil méfiant. Cette petite chose ne lui inspirait plus confiance... Il détourna le regard vers Jessie.

-Faim? Huh... Un peu mais... Ah, d'accord, d'accord.

De ses mains toujours emballées dans les mitaines de four, l'ancien toutou prit à bout de bras la gamine et tourna sur lui-même pour trouver le berceau. Une fois trouvé, il déposa l'enfant doucement mais rapidement à l'intérieur et recula vivement. Se dirigeant vers la cuisine, il acquiesça.

-Je crois que je te comprends. Mon odorat est redevenu celui d'avant. Pas que ça me dérange... Au contraire en fait... C'est une des choses que je regrettes...

Il regarda, hésitant, Jessie monter sur le meuble. Ses mains trainant près d'elle au-cas ou elle tomberait. Le châtain renifla l'air et sourit.

-Elle doit être dehors. Et ne t'en fait pas... Je suis pareil. J'aime beaucoup parler. Mais j'avoue que la c'est super facile avec toutes ces dents... J'aimerais avoir mon collier qui parlait pour moi...

Ses pensées se tournèrent vers la chienne de Kevin. Ahhh les husky... Elles étaient si sauvages! De vraies beautés et leurs yeux, ahhhh leurs yeux! Kevin était magnifique et il l'aimait de tout son cœur, mais quand il était un chien, les husky et les border collies étaient ses coups de cœur. Si intelligentes et courageuses! Il avait déjà eut une aventure avec une border collie dans sa jeunesse, un beau brin de chienne, ça oui. Jackie était partie... elle n'était jamais rentrée de la chasse au Dabou. Maintenant qu'il y réfléchissait, elle devait avoir été blessée par les pièges de son premier maitre.  Il secoua la tête, écoutant Jessie et se mit à sourire, préférant oublier.

-Ah, là on tombe dans ce que je connais bien. Je vais préparer un repas dont tu vas te souvenir!

Sans perdre un instant, la grande échalote se mit à fouiller le réfrigérateur et le congélateur, puis secouant la tête, enleva les mitaines puisqu'il avait des difficultés à fouiller avec celle-ci. Ses yeux se posèrent sur ses mains, redevenues normales. Il toucha son visage et soupira. Il avait toujours ses crocs... C'était un début mais c'était pas encore tout à fait ça... Il montra ses mains à Jessie et toucha du bout du doigt les cheveux de la poupée en souriant. Dans son élément, il attrapa quelques légumes et la viande. D'un mouvement il déposa le paquet congelé et scellé dans le lavabo, remplissant celui-ci d'eau chaude et d'un autre mouvement il se tourna vers Jessie.

-Ou sont les ustensile de cuisine?
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