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Le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal. ⊱ PV Hans ♥
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Anonymous
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Lun 12 Mai 2014 - 23:13
Anna&Hans
Le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal

C'était avec une profonde concentration que je fixais le plafond de notre chambre depuis plusieurs minutes, bien que je ne discernais pas grand-chose dans l'obscurité de la pièce. Il faisait noir, rien de plus normal étant donné l'heure tardive. Oui, il était tard, et pour une raison inconnue j'étais incapable de m'endormir. J'avais l'impression d'être couché depuis une éternité sans parvenir à fermer l’œil. C'était... Agaçant. Alors, j'attendais, me tournant et me retournant dans l'espoir de trouver une position confortable et propice au sommeil, tout en essayant de ne surtout pas penser à dormir justement. Si je me mettais en tête qu'il fallait absolument que je m'endorme, j'étais persuadée que j'allais rester éveillée encore longtemps. Pourtant il le fallait, je ne tenais pas à me réveiller en retard demain, ni à ressembler à un zombi toute la journée et pour la sécurité de tous, j'étais interdite de café. Je finis par me rapprocher de mon fiancé pour me blottir contre lui, prenant attention à ne pas le réveiller et laissant divaguer mes pensées vers les derniers événements de la journée.

La vie n'avait jamais été plus calme. Enfin, calme n'était peut-être pas le meilleur adjectif pour décrire notre quotidien, surtout depuis qu'Ariel vivait sous notre toit. Son arrivé semblait avoir marqué la fin de ma petite période de déprime après mes retrouvailles à Central Park et le moins que je puisse dire c'est que nos activités étaient loin d'être calme... Disons qu'une routine s'était installée. Je travaillais, Hans et Ariel aussi, je rendais visite à Elsa, j'évitais Kristoff... Je n'avais pas encore osé demander de ses nouvelles à ma sœur, mais j'espérais de tout cœur que lui aussi allait mieux. Je chassais ces pensées de mon esprit, ce n'était pas le moment de recommencer à me torturer avec ça. Là, j'avais juste envie de dormir...

Mes yeux commençaient doucement à se fermer quand la voix de Hans m'extirpa de ma torpeur. Oh non, est-ce que je l'avais réveillé ? Je levais mon regard vers lui pour constater que non, il était toujours endormi. Pourtant je n'avais pas halluciné, je l'avais bien entendu parler, car quelques secondes après, la même scène recommença. Amusée, je souris. D'habitude, c'était plutôt mon genre à moi de parler dans mon sommeil, même si mes rêves et mes paroles tournaient un peu autour de tout et n'importe quoi. Elsa était néanmoins une figure assez récurrente de mes rêves. D'ailleurs elle semblait aussi être dans celui de Hans vu que ce dernier venait tout juste de parler d'elle. Attendez, quoi ? Je m'écartais pour légèrement m'asseoir dans le lit et mieux l'observer. Je n'avais pas rêvé, il venait bien de mentionner ma sœur. J'avançais ma main, prête à le réveiller, mais je finis par le laisser parler un peu plus. Chose que j'aurai mieux fait de ne pas faire. Bien que parfaitement audible, ses paroles restaient flous, mais je pouvais clairement en comprendre le sens.

Et elles parlaient sans aucun doute de tuer ma sœur. Je restais plusieurs minutes, la main suspendue au-dessus de son épaule que je ne me décidais pas à secouer, encore incertaine de ce que je venais d'entendre. Je voulais me tromper, je voulais me persuader que ce n'était pas ces mots-là que je venais d'entendre, et pourtant, j'avais parfaitement compris. Je savais qu'Hans était très loin de porter Elsa dans son cœur, c'était réciproque de son côté, mais... De là à rêver de la tuer... Car c'était précisément ce qui devait se passer, j'en étais sûre, on ne se mettait pas à parler de meurtre et de plans tout d'un coup, au beau milieu d'un rêve ordinaire. Il rêvait de la tuer... Je n'avais pas envie d'y croire. Ce n'était qu'un rêve après tout, je pouvais très bien me recoucher et de fermer les yeux sur cette histoire. Mais j'avais le désagréable sentiment que c'était ce que je faisais depuis le début, et qu'à présent, tout me retombait dessus et me forçait à ouvrir les yeux. Il m'avait dit qu'il avait changé...

Mon cœur se serra alors que l'idée qu'il ait pu me mentir sur ses intentions me traversa l'esprit. Et si je m'étais trompé ? Pendant tout ce temps ? Pendant tout ce temps... Pendant tout ce temps, je m'étais persuadée que le pouvoir ne l'intéressait plus, qu'il n'était avec moi que par amour, j'y avais cru, j'étais réellement tombé amoureuse, au point de faire souffrir Kristoff et de me disputer avec Elsa, et maintenant... Voilà que la vérité semblait m'arriver en pleine face. Je ne voulais pas risquer de commettre les mêmes erreurs qu'à Arendelle, et c'était exactement ce que j'avais fait. Sauf que cette fois-ci, les choses n'iraient pas aussi loin. Non. Je ne voulais plus rester là. Je chassais les couvertures et me levais d'un coup, pour s'en réfléchir une seconde, enfiler une paire de ballerine, une veste, saisir mon sac et courir vers la porte d'entrée que je claquais derrière moi.

Pourquoi je partais ? Qu'est-ce que je faisais ? Où est-ce que j'allais ? Je n'en avais aucune idée... J'agissais par automatisme, sans réelle réflexion, encore trop perturbé par ce que je venais d'entendre. Et trop blessée. Tout ce que je savais, c'était que j'avais tout gâché... Encore. Comment, comment avais-je pu être aussi stupide ? Mon premier mois dans ce monde avait été horrible, l'arrivée de Hans m'avait redonné l'espoir de revoir un jour les autres, mais en l'acceptant chez moi, j'étais retombé dans le même piège qu'à Arendelle. Les larmes me montèrent aux yeux. J'étais tellement... Idiote ! Pire qu'idiote. Je m'étais acharné à croire que c'était le grand amour, je m'étais forcée à oublier ce qu'il avait pu faire pour ne pas me sentir coupable de l'aimer... Pour ne pas me sentir coupable d'avoir oubliée si rapidement Kristoff et d'être tombé dans ses bras. Et lui, avait largement profité de la situation. Elsa avait eu raison, depuis le début... Elle avait toujours eu raison.

Pourtant je n'avais pas retenue la leçon. Je suppose que c'était pour cela que j'étais une proie aussi facile. Penser qu'Hans avait vraiment pu tomber amoureux de moi avait été tellement naïf de ma part... Il ne m'avait jamais aimé. Je n'avais été qu'un second choix, une roue de secours pour accéder au pouvoir. J'étais jute la petite sœur naïve, stupide et aveugle. Je pensais... Que mes maladresses et mon côté un peu décalé avait fini par plaire à quelqu'un, je pensais qu'enfin quelqu'un ne me rejetterait jamais. Mais finalement, je m'étais trompée depuis le début, au fond peut-être que je plaçais trop d'espoir en amour, et que personne ne pouvait m'aimer vraiment... Sauf Kristoff peut-être... Sur le coup, je voulus juste, rester là, me laisser glisser contre le mur et pleurer. Mais du bruit venant de mon appartement me fit rapidement changer d'avis. Je ne voulais plus le voir. Je voulais juste, partir, loin, je ne sais où. Pas chez Elsa, pas tout de suite, je n'avais pas envie de l'embêter en pleine nuit avec des problèmes qu'elle avait vu venir de loin. Elle allait certainement essayer de me consoler en disant que j'aurai dû l'écouter. C'était vrai, mais je n'avais pas envie de me l'entendre dire. Et puis... Kristoff était là-bas.

Alors je me mis à courir, à descendre les escaliers à toute vitesses. Je ne réfléchissais plus, seule la distance que je mettais entre moi et Hans m'importait. Je savais parfaitement que s'il m'arrêtait, il allait à nouveau m'avoir avec des belles paroles et des mensonges que je croirais forcément. Car malgré tout je l'aimais. Mais seulement toute seule. Les larmes brouillèrent ma vision, le pire était que j'avais le sentiment que c'était ma faute. Et c'était le cas, je n'aurai jamais dû m'embarquer dans tout ça et préférer des mensonges à la réalité. Une fois dans le hall de mon immeuble, je me jetais sans hésiter à l'extérieur. Tant pis si j'étais en chemise de nuit sous ma veste, en larme et à moitié décoiffée. Peut-être que si je courais assez vite je pourrais me poser pour réfléchir dans un coin, seule, avant d'aller voir Elsa. La suite se déroula bien trop rapidement alors que je m'engageais sans prévenir sur la route sans daigner faire attention. Qui pouvait bien être dehors à une heure pareille ? Moi... Et je n'étais visiblement pas aussi seule que je le pensais, puisque je me retrouvais soudainement ébloui par les phares d'une voiture. Mon dernier réflexe fut de lever les bras devant mon visage avant que tout ne devienne noir.

Je ne distinguais plus rien autour de moi, seulement la douleur qui semblait me paralyser tout le côté gauche, le sol dur de la route sous mon corps, ainsi que des voix, lointaines, mais présente. J'aurai voulu ouvrir les yeux, sourire et assurer que tout aller bien et que j'allais m'en remettre, mais tout ce don je fus capable c'est plonger un peu plus dans les ténèbres.

Lorsque je retrouvais peu à peu connaissance, je n'étais plus sur la route, mais couché dans ce que je devinais être un lit. J'ouvris doucement les yeux, que je refermais aussitôt, éblouie par l'éclairage. Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? Est-ce que j'étais à l'hôpital ? Mon cœur s'accéléra, me savoir seule dans cet endroit me terrifiais. Ma main glissa, à la recherche de quelque chose, d'une présence familière, pour finalement rencontrer une autre main que j'agrippais sans hésitation. Je pressais aussi fort que ma faiblesse me le permettait cette main, pour prouver que j'étais bien là, à la fois à cette personne, mais aussi à moi-même. Après quelques secondes, j'ouvris une nouvelle fois les yeux, les laissant cette fois ci s'acclimater à la lumière. L'hôpital. J'étais belle et bien à l'hôpital.

Petit à petit, mon corps tout entier se réveillait, tout comme la douleur. Une douleur, d'abord à la tête, puis... à peut près partout. J'avais l'impression d'avoir été broyée de toute part et d'être incapable de bouger. Tellement de question se bousculaient dans ma tête, j'étais complètement perdue. Je jetais un regard inquiet autour de moi, m'attardant sur mes bras qui présentaient plusieurs marques de coupure ainsi que des points de sutures. A priori, je n'avais rien de cassé, mais je n'osais pas voir l'état de mon visage ou du reste de mon corps. Mon regard termina par s'arrêter sur la main que je tenais toujours aussi fort. Ma respiration se calma, tout allait bien, je n'étais pas seule ici, et je découvrais rapidement Hans à mes côtés. Un sourire commença à se dessiner sur mon visage avant de disparaitre aussi vite qu'il était apparu alors que tout ce qui s'était passé avant l'impact ne me revienne à l'esprit. La gorge serrée, je dégageais immédiatement ma main et la ramenait contre ma poitrine.

Que… Qu’est-ce que vous faites ici ?

J'avais murmuré ces mots difficilement, assailli par la tristesse. Il était venu. Pourquoi ? Pour me mentir à nouveau ? Il n'avait donc aucun scrupule ? Ma poitrine se remplit de colère. Je ne voulais plus le voir, je ne voulais plus entendre ses mensonges.

Non. Laissez-moi deviner. Vous êtes venus vous assurer de mon sort avant d'aller essayer de tuer ma sœur ? C'est ça ?

Je détournais mon visage. Malgré mon ton sarcastique, je me faisais souffrir toute seule en disant ces mots, car c'était peut-être bien ces intentions. Ce n'était pas ce qui s'était passé à Arendelle ? Je croyais que son amour me sauverai, mais tout s'était avéré être faux. Comme notre histoire apparemment. Je ne savais pas contre qui diriger ma colère, contre moi, qui avait été assez aveugle pour y croire une seconde fois, ou contre lui, qui m'avait laissé espérer et qui m'avait trompé. J'aurai dû faire attention, j'aurai dû le deviner... Mais, tout avait semblé si vrai, il avait été tellement loin dans son mensonge... Beaucoup trop.

Je... Je... JE CROYAIS QUE VOUS AVIEZ CHANGE ! Explosais-je d'un coup. Vous disiez que le pouvoir ne vous intéressez plus, vous disiez que la prison avait fait de vous un autre homme, vous disiez que vous m'aimiez... Mais vous m'avez menti tout ce temps... Et j'y croyais, j'y croyais de tout mon cœur...Comment est-je pu être aussi aveugle et stupide ?!

J'enfouis mon visage dans mes mains, à la fois pour essayer de me calmer, mais aussi pour m'empêcher de fondre en larme. Pas maintenant, je n'avais pas envie de paraitre plus faible que je ne devais déjà l'être. Après quelques secondes de pause, je repris la parole en le fixant.

J'étais persuadée que l'amour guérissait tout, qu'il pouvait vraiment rendre les gens meilleurs, que tout ce que vous avez fait n'était que de mauvaises décisions à cause de la tristesse, mais peut-être que tout ça, c'est faux aussi, je, je pensais que l'amour pouvait faire fondre un cœur de glace, mais j'avais tort !

J'avais eu tord depuis le début. Si seulement j'avais écouté Elsa... Elsa ? D'ailleurs... Où était-elle ? Je balayais du regard la pièce sans trouver la moindre trace prouvant la présence de ma sœur. Il y avait juste moi et Hans, ce qui me donna de désagréables impressions de déjà-vu.

Est-ce qu'Elsa est ici ? Je veux voir ma sœur !

   
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Mar 13 Mai 2014 - 22:15

Le mensonge qui fait du bien
vaut mieux que la vérité qui fait du mal

Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Depuis le temps que je vivais avec Anna, j’avais compris certaines choses dont la première chose plutôt primordiale qui était de se coucher plus tôt qu’elle si je voulais fermer l’œil quelques heures durant la nuit, car il faut l’avouer que le sommeil se faisait rare dès qu’elle venait me rejoindre pour ronfler aussi fort qu’un tracteur et pour me donner des coups au visage puisqu’il semblerait qu’elle se prenait pour un boxer professionnel dans ses rêves. Cependant, me coucher tôt voulait aussi dire dormir le ventre remplit du dîner que je n’avais pas le temps de digérer correctement et il m’arrivait régulièrement de faire des rêves plutôt perturbants comme celui du kangourou qui faisait du jogging dans notre appartement parce qu’Anna avait eu la brillante idée de l’amener après avoir trop bu de café… Ou alors le rêve où elle avait amenée Kristoff chez sa sœur qui vivait en face de notre appartement… Ah non, ça ce n’était malheureusement pas un rêve. Alors, comme à l’habitude, je me couchai tôt après avoir mangé trois assiettes de notre dîner, il faut dire que j’avais vraiment très faim et que je n’avais pas eu la chance de manger durant la journée à cause de mon emploi qui ne me laissait pratiquement plus de temps pour moi… Il faudrait peut-être que je trouve un sous-fifre… Euh… Employé. J’eus du mal à dormir, comme à mon habitude, puis je me mis à faire un rêve étrange. Enfin, pas vraiment étrange, mais c’était bien la première fois que j’en rêvais depuis que j’étais en couple avec Anna.

Je me trouvais à Arendelle. J’avais retrouvé mon aspect d’antan avec mes nombreuses taches de rousseurs qui avaient presque toutes disparues à mon arrivé à New-York. J’étais avec deux collègues de mutinerie et nous étions dans la grande bibliothèque du château. Que quelques chandelles éclairaient nos visages et je donnais les directives pour tuer Elsa. C’était un plan stupide, je ne sais pas pourquoi je rêvais à un truc comme ça, mais bon, ce devait être à cause du rôti de porc brûlé qu’Anna m’avait servis. Puis, comme si mon cerveau avait réalisé que c’était un plan des plus minables que la Terre avait connue, Elsa entra dans la pièce et nous entendit. Elle gela tout sur son passage et hurlait qu’elle allait le dire à ses gardes pour nous envoyer tous à la potence pour trahison.

« Attrapez la… hmm… tuez Elsa… »

Je ne me rendis aucunement compte que je parlais dans mon sommeil, ma fiancée ne m’en avait jamais soufflé un mot, car sinon je m’aurais sans doute réveillé en sursaut, craignant qu’elle ne l’aille entendu. Je continuai donc à rêver de pourchasser Elsa et alors qu’elle venait de tourner dans un couloir, qui n’existait pas réellement et que ma propre imagination avait inventée, je sortis une dague et je le lui lançai et qui se planta au centre de son dos, la faisant ainsi s’écrouler au sol et je pu finalement la tuer. Certes, j’étais couvert de sang, mais personne ne semblait s’en apercevoir et on accusa mes collègues de mutinerie à ma place et alors qu’ils osèrent leur dire que c’était de ma faute, personne ne les cru, car ils avaient confiance en moi. C’était vrai, j’étais le prince Hans D’Arendelle, mari de la charmante princesse et héritière du trône, ainsi que le merveilleux père de trois magnifiques garçons : Henrick, Filip et Viktor. Je pris le trône aux côtés d’Anna qui était chagrinée de ne plus avoir de sœur… Et étrangement je sentais un grand sentiment de culpabilité. Comment avais-je simplement pu tuer la reine seulement pour le pouvoir alors que je ne faisais plus de mal que de bien..?  J’étais un véritable monstre! Pourquoi j’avais fait ça?! Qu’est-ce qui m’étais passé par la tête?! Comment avais-je osé faire souffrir celle que j’aimais de tous mon âme?!

Je me réveillai en sursaut. J’étais seul dans mon lit et le téléphone sonnait dans le salon.  J’attendis quelques secondes, Anna allait répondre, mais ce ne fut pas le cas. Je jetai un coup d’œil rapide sur le réveille matin : 2h43 A.M. Pourquoi quelqu’un appellerait à une heure pareille? Une copine d’Ariel? Sans doute pas, elle ne pouvait même pas prononcer un mot comment pourrait-elle discuter au téléphone? Je décidai alors de faire une course jusqu’au téléphone avant que l’appelant ne raccroche et j’entendis alors une voix féminine m’annonçant que ma fiancée se trouvait à l’hôpital après un accident de voiture. J’échappai le combiné et je fonçai directement vers la porte de sortie en prenant qu’avec moi un manteau qui contenait mon portefeuille et mes clefs. Je pris le premier taxi et je demandai au chauffeur d’aller à l’hôpital le plus proche, celui où la rousse aurait clairement été transportée. Enfin arrivé, je me dirigeai vers la secrétaire qui me donna le numéro de sa chambre, puis j’y allai d’un pas pressé pour voir l’état de ma fiancée. Arrivé, un médecin m’informa que son état n’était pas trop grave, mais qu’ils préféraient la garder pour le restant de la nuit. Je hochai la tête, puis je me dirigeai vers un fauteuil installé tout prêt du lit pour veiller sur elle, en espérant qu’elle se réveille rapidement, mais je terminai moi-même par m’endormir, la tête contre le matelas.

Ce fut Anna qui me réveilla en me serrant la main. Certes, ce n’était pas très fort, voir plutôt un chatouillis, mais sentir un mouvement de sa part était bon. Cela me faisait du bien de savoir que le médecin n’avait pas mentit. Il faut dire que j’avais légèrement douté en voyant son état. Je lui souris lorsqu’elle m’invita à le faire en me montrant ses jolies dents blanches, mais mes traits changèrent pour l’incompréhension lorsqu’elle m’accusa d’être là simplement pour vérifier qu’elle était toujours en vie avant de tuer sa sœur. Je restai sans voix quelques instants, surpris par sa déclaration. Comment pouvait-elle savoir? Je n’en avais jamais parlé à qui que ce soit pour ne pas m’attirer de malchance… Oh, mais… Je réalisai alors que j’avais sans doute parlé durant mon sommeil. Je me mordis immédiatement la lèvre inférieur puis je lançai une blague pour d’étendre l’atmosphère qui fut plutôt mal accueillit.

« Mais non, je ne tuerai pas votre sœur maintenant, vous êtes peut-être sur le point de mourir, comment pourrais-je prendre le pouvoir d’Arendelle ensuite sans aucune preuve de mariage? »

Je ris, mais il s’étouffa rapidement. Elle était folle de rage, je ne l’avais jamais vu de la sorte. Elle avait toujours été si craintive, si insécure, je n’avais jamais imaginé la voir ainsi un jour. J’aurais sans doute dû lui dire directement de ne pas s’inquiéter et qu’elle faisait fausse route, mais voilà que j’avais préféré accentuer ses doutes en faisant une mauvaise blague sur la mort de sa sœur aînée. Quelle idée idiote, j’étais trop souvent avec Anna, ça me faisait faire n’importe quoi.

« Mais si, vous avez dégelé mon cœur et j'en suis très reconnaissant, l'amour est un sentiment tellement extraordinaire! Je n’ai jamais su ce que c’était avant que vous entreriez dans ma vie..! J’ai toujours été seul dans ma vie, personne ne m’a appris ce qu’était l’amour, et vous, vous l’avez fait. S’il vous plaît, ne me rejetez pas… »

Je ne sais pas si Anna m’avait écouté ou qu’elle ne savait simplement pas quoi dire face à ce que je venais de lui dire, mais elle changea immédiatement de sujet en me parlant d’Elsa. Je haussai un sourcil. Elle voulait voir Elsa. Pourquoi voulait-elle la voir à ce point? Pour lui dire que je comptais toujours la tuer et qu’elle serait mieux de partir très loin toutes les deux pour ne plus jamais me revoir? Je sentais mon cœur se briser en deux, juste à l’idée que la princesse d’Arendelle décide de ne plus jamais vouloir me voir, que je n’étais qu’un chapitre terminé de sa vie.

« Elsa..? Pourquoi voulez-vous la voir? Il est… » Je jetai un coup d’œil à l’horloge dans le couloir « Il est 4h25, ne pensez-vous pas qu’Elsa doit dormir présentement et qu’elle serait mieux de dormir pour le moment..? Elle pourra bien venir vous voir plus tard, j’irai la voir pour l’avertir de votre état de santé, ne vous en faites pas. »

Je pris une pause puis je fronçai les sourcils en tournant mon regard vers ma fiancée. J’avais soudainement l’impression qu’elle voulait la voir pour une toute autre raison que simplement pour se faire rassurer… Doutait-elle vraiment de moi..? C’est à ce moment que je sentis une rage bouillir en moi.

« Ooooh je voiiis..! En fait, vous voulez simplement vérifier si elle est toujours en vie, n’es-ce pas? Vous êtes pas croyable… »

codage par langweilen sur apple-spring

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Invité
Anonymous
Invité
Mer 14 Mai 2014 - 22:39
Anna&Hans
Le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal

Il riait. Mais la situation était loin de m'amuser. Est-ce que j'étais vraiment sur le point de mourir ? Non, je refusais de croire que je lui avais facilité la tâche à ce point, pas une seconde fois. Je me sentais si déboussolé et faible, sans parler de la douleur, que j'aurai très bien pu y croire s'il n'avait pas ponctué sa phrase d'un rire. Après sa prétendu blague, je m'attendais presque à l'entendre monologuer sur ses futurs plans, pour que je sache tout ce qui allait se passer par ma faute et combien j'étais impuissante, et ce avant qu'il ne me laisse seule. Il n'en fut rien, je préférais donc ignorer ses propos le cœur serré. Tiraillée entre deux sentiments, j'en avais presque oublié la douleur qui assaillait mes membres encore engourdis. Mais rapidement, la tristesse qui semblait oppresser ma poitrine et me menacer de me faire éclater en sanglot à tout moment s'estompa pour laisser la colère me submerger. Contrairement à mes larmes, je ne la retenais pas. Je m'en fichais si tout le personnel médical m'entendais, je m'en fichais si je m'essoufflais toute seule à m'énerver comme ça.

Je lui voulais, je lui en voulais autant que je m'en voulais à moi-même. Oui, j'avais eu tort de croire que mon amour ait pu le faire changer. Finalement, l'amour ne rendait pas tout le monde meilleur, ce n'était peut-être qu'un mensonge de plus dans ma vie. Après tout, ma famille m'avait menti sur l'existence des pouvoirs d'Elsa pendant treize années, puis Hans m'avait menti sur son amour en faisant miroiter la vie dont je croyais avoir toujours rêvés, à Arendelle et maintenant ici, je ne serais même plus surprise de savoir que les paroles des trolls n'étaient elles aussi qu'un tissu de mensonge. Tout comme celles de Hans en ce moment. De belles paroles semblables à celles qu'il m'avait servies après ma chute dans le lac de Central Park. Je refusais de me laisser berner une fois encore, bien qu'au fond je mourrais d'envie d'y croire et de le pardonner, de ne pas le rejeter... Ma vie semblait avoir baigné dans le mensonge et pourtant, ces derniers mois, avant que je ne me mette moi aussi à cacher la vérité pendant un temps à Elsa et Kristoff, j'avais été tellement heureuse. Je pouvais toujours continuer cette vie, mais pas s'il était question de la vie de ma sœur. Si seulement je pouvais réussir à distinguer ce qui était vrai ou faux... Je supposais que je n'étais pas de ce genre.

Il pouvait bien dire ce qu'il voulait, j'avais rapidement détourné mon attention pour chercher Elsa du regard, sans la trouver. C'était elle que je voulais voir, était elle seulement au courant de l'accident ? Si oui, j'avais dû la mettre dans une angoisse pas possible... Comme lorsque je lui avais annoncé ma remise en couple avec Hans. Elle avait eu raison de me demander de le quitter, je n'avais fait que la mettre en danger en m'entêtant de la sorte. Ce n'était pas pour moi qu'elle aurait dû s'inquiéter, mais plutôt pour elle. Je voulais savoir où elle était. Ce à quoi Hans me répondit qu'elle devait certainement dormir et que s'était mieux pour le moment vu l'heure. Il n'avait pas tort sur ce point. À moins qu'il ne cherche qu'à m'éloigner d'elle pour s'en sortir. Ne pas m'en faire, c'était facile à dire, beaucoup plus dur à faire. Je ne savais plus quoi penser ou croire.

Non, vous n'irez pas ! M'écriais-je soudainement. Je... Je vais le faire moi-même.

Pour illustrer mes paroles, je tentais tant bien que mal de me redresser en grimaçant. Je me souvenais parfaitement avoir pris mon sac en quittant l'appartement, il devait être ici. Et il était bien là, posé sur une chaise dans un coin de la pièce. D'accord, finalement, je le ferais plus tard... Je n'étais pas sûre que mes jambes puissent me porter pour le moment. D'autant plus que mon attention était à présent focalisé sur Hans. Quoi, il s'énervait car je voulais voir Elsa ?

Pardon ? Je fais encore ce que je veux à ce que je sache ! Je ne suis pas croyable juste parce que j'ai envie de voir ma sœur ?! Oui, bien sûre, c'est toujours moi de toute manière. D'autant plus que j'ai toutes les raisons de m'inquiéter pour elle ! Mais si vous tenez tant à le savoir, non, ce n'est pas pour vérifier qu'elle est en vie, comme vous l'avez si bien dit plus tôt, ça ne vous aurez rien rapporté de la tuer tout de suite puisque nous ne sommes pas mariés. Et que nous ne le serons surement jamais maintenant... Ça ne sert à rien de continuer à jouer la comédie devant moi et de faire semblant de m'aimer, je sais que vous m'avez menti... Je vous ai entendus Hans ! Je vous ai entendus parler de la tuer!

Je m'arrêtais, fatiguée de crier comme je le faisais et essoufflée après ce flot de parole. Penser que mes rêves de mariage et de « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » était en train de s'effondrer en ce moment même me brisait le cœur. J'étais juste, tellement énervé de le voir là, en face de moi, en train de continuer de me mentir malgré mes accusations. Je voulais juste... Non, je ne savais pas ce que je voulais. Une partie de moi mourrait d'envie de lui hurler de partir et de ne jamais revenir, mais son plan avait bel et bien réussi, j'étais amoureuse, et je savais que malgré tout ce que je pouvais lui dire, c'était moi qui allais souffrir dans l'histoire, puisque lui ne m'avez jamais aimé...

Vous le savez pourtant, à quel point je tiens à elle, que depuis la mort de mes parents, c'est juste elle et moi, que c'est la seule famille qu'il me reste et que sa perte me dévasterai... Si vous m'aimez vraiment, jamais il ne vous serez venu à l'esprit de l'éliminer... Pourquoi... ? J'y ai tellement cru...

Mais il ne m'aimait pas, voilà. Tout ce qu'on avait vécu et fait ensemble, tout ça n'avait été qu'illusion et mensonge. Ses mots quand il disait qu'il ne voulait que mon bonheur, notre premier baiser, nos premières nuits ensemble, ses petites attentions alors que je désespérais de revoir Elsa un jour, sa demande en mariage, tous ces moments que nous avions partagé... Il m'avait rendu si heureuse... Me remémorer ses souvenirs ainsi que mentionner ma famille détruite sembla soudainement libérer toutes les larmes que la colère avait semblé dissipé pendant quelques instants. Finalement, je m'en fichais de pleurer devant lui, au point où j'en étais, je ne pouvais pas paraitre plus faible et misérable de toute manière.

En fait, je ne sais pas ce qui est pire, savoir que tout ce que nous avons fait ensemble était faux, ou savoir que j'ai fait souffrir d'autres personnes en me battant pour vous. J'ai acceptée de me disputer plusieurs fois avec Elsa, refusant de l'écouter, essayant de la convaincre que vous aviez changé et j'ai envoyée Kristoff à l'hôpital, peut-être qu'il ne pourra plus jamais être heureux à cause de moi... Je ne me suis senti tellement coupable de mes actes, mais en fait, c'était vous... Tout est à cause de vous ! Je n'aurai JAMAIS dû vous croire le jour où je vous ai retrouvé, tout comme je n'aurai JAMAIS dû vous donner une seconde chance et choisir de vous aimez ! Et dire que j'étais prête à me jeter dans votre piège en vous épousant ! Ha... Ça aurait évité tellement de malheur si je vous avais jeté dehors dès le début, et pas seulement pour moi ! Je... Prise entre un sanglot et la colère, je ne parvenais plus à continuer ma phrase. Je vous déteste ! Hurlais-je. Je le détestais presque autant que je l'aimais.

   
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Invité
Anonymous
Invité
Sam 17 Mai 2014 - 1:48

Le mensonge qui fait du bien
vaut mieux que la vérité qui fait du mal

Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Anna avait véritablement le don pour m’irriter. Elle faisait toujours quelque chose qui allait me faire sortir de mes gonds, mais chaque fois je prenais une grande respiration pour me calmer et je réussissais à ne pas hurler, sauf que là, elle poussait le bouchon véritablement trop loin. Ouais d’accord, j’avais bien dans l’idée de tuer Elsa, et puis ?! Elle pensait que j’étais assez con pour le faire à New-York? Quand même pas! Et encore moins si nous n’étions même pas mariés elle et moi! Et puis son entêtement sur l’idée que je ne l’aimais pas réellement..! Mais d’où elle me sortait cette stupidité?! Bien sûr que je l’aimais! Si je ne l’aimais pas j’aurais déjà depuis longtemps fait en sorte qu’elle m’obéisse au doigt et à l'oeil en la frappant chaque fois qu’elle ne le faisait pas, mais c’était bien l’inverse qui se produisait! Elle était une vraie écervelée et maladroite qui ne cessait pas de me blesser, mais pourtant je l’aimais et je n’avais pas envie de partir! J’étais prêt à recevoir des dizaines de coups par jour pour le restant de mes jours si cela signifiait que je pouvais rester à ses côtés!

« Mais vous racontez n’importe quoi ma parole!  Il est 4h30 pouvez-vous rester couchée s’il vous plaît et écouter le médecin qui souhaite vous garder en observation pour le restant de la nuit? Vous n’allez pas mourir si vous rester dans ce stupide lit pour encore quelques heures non de dieu! » Je pris une respiration pour me calmer, mais cela ne fonctionna pas et je continuai encore à me justifier d’un ton agacé par les accusations que ma fiancée était en train de faire. « Vous divaguez complètement! Est-ce que cette voiture vous a rendu folle? Si je ne vous aimerais pas, je ne serais pas en train d’essayer de vous convaincre du contraire à 4h30 du matin et encore en pyjama! J’étais tellement paniqué que je n’ai même pas pris la peine de me changer et j’ai foncé directement à l’hôpital et j’ai veillé sur vous jusqu’à ce que vous vous réveilliez! Et même si j’avais su que vous alliez me crier des absurdités pareils j’aurais tout de même resté parce que je vous aime, tout simplement! »

Bon d’accord, ce n’était pas vrai. Si j’avais su qu’elle m’aurait gueulé dessus de la sorte, je n’aurais pas sorti de mon lit et j’aurais sans doute attendu le lendemain pour m’expliquer avec elle. J’avais l’esprit embrouillé par la fatigue, je n’avais pas la tête à trouver de bons arguments pour la faire taire, j’avais simplement envie de m’écrouler dans le lit et de dormir. Je me frottai vivement les yeux avec mes poings pour rester éveiller et pour tenter de me ressaisir, j’avais envie de hurler.

« Mais arrêteeeeeeeeeeeeeez! Je vous ai dit que je ne compte pas tuer Elsa, je ne sais pas d’où vous avez pris cette idée et comment vous avez pu m’entendre dire cela alors que je n’ai jamais dit ces mots depuis mon arrivé dans cette ville, mais arrêtez, vous êtes en train de devenir parano! »

J’avais l’impression de parler pour rien. La rousse semblait tellement sûre de ce qu’elle avançait qu’elle ne faisait que répéter ce que j’étais en train de démentir. Elle me fit alors rappeler qu’elle avait fait souffrir de nombreuses personnes pour moi et que sans moi elle ne l’aurait pas fait. Mon regard lime se détourna de son visage, je poussai un long soupir pour ensuite fermer les yeux lorsque je sentis mon cœur se serrer. Elle n’était pas bien avec moi. Elle souffrait… Et moi je souffrais tellement de savoir que je la rendais malheureuse et que une seconde fois, j’avais jour avec ses sentiments simplement pour mon bien. Certes la première fois avait été pour avoir un royaume, mais la seconde était sans doute encore plus terrible ; pour ne pas souffrir de la solitude qui m’avait habitée depuis 23 ans.

« Pardon..? Vous me détestez? Si vous voulez mon avis, c’est moi qui devrais vous détester après tous les blessures physiques que j’ai eu depuis que je vous connais… Vous croyez que c’est la joie de vivre avec vous et la muette qui ne sait rien faire de ses dix doigts? J’ai été permissif avec vous, j’ai été aimant avec vous et j’ai été attentionné avec vous alors que vous pleuriez votre ex petit copain vendeur de glaces! Comment pensez-vous que je me sentais lorsque vous me disiez que vous étiez malheureuse de l’avoir largué pour moi?! Ne pensez-vous pas que cela ne m’a pas fait du mal de savoir que vous préféreriez être avec lui plutôt que moi, mais puisque nous étions fiancé vous me restiez fidèle?! Je me considère comme chanceux d’être aimé et encore plus par vous si vous voulez savoir et jamais je n’ai voulus vous faire du mal, soyez en sûr..! Vous vous êtes infligé tous ses malheurs seule, je n’ai été que le sujet principal de ceux-ci, mais jamais je ne vous ai dit de prendre ces décisions. Vous devriez en vouloir qu’à vous-même. »

Je n’avais jamais autant parlé de toute ma vie. J’avais toujours fais des phrase courtes et directes, mais voilà que j’étais en train de faire un roman à la jeune femme qui allait sans doute rester bouche-bée face à ma réflexion qui venait droit du cœur. Ça me faisait vraiment mal de l’entendre dire qu’elle me détestait alors que j’avais toujours tout fait pour la voir heureuse, que ce soit de lui dire que ses crêpes étaient bonnes, que ce n’était pas grave qu’elle me casse le nez ou encore porter de stupides oreilles en plastique de Mickey Mouse pour une journée entière.

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Mer 28 Mai 2014 - 23:59
Anna&Hans
Le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal

Je ne l'avais jamais autant entendu parler. Tant de paroles me laissèrent surprise. D'habitude, ce genre de longue tirade, c'était moi qui avais tendance à les faires, pour raconter de tout, mais surtout n'importe quoi. Je partais de rien pour divaguer jusqu'à me sentir stupide et peu écouté puisque personne ne m'arrêtait. Comme il y a quelques minutes. Je m'étais trop emporté, mes mots avaient dépassé ma pensée. Je savais parfaitement que j'étais incapable de le détester. Pas longtemps du moins. La preuve, je regrettais déjà mes paroles. Cette voiture m'avait peut-être vraiment rendu folle finalement, à moins que folle, je l'ai déjà été avant pour avoir accepté de lui offrir une seconde chance là où toute autre personne saine d'esprit aurait fuit. Je n'aurai jamais cru que l'amour pouvait aussi bien tout détruire sur son passage que l'embellir. J'enfouis mon visage entre mes mains tout en l'écoutant me parler de ma maladresse maladive, d'Ariel, puis de Kristoff...

Attendez, quoi ?

Je relevais la tête. Hans ne m'avait jamais vraiment parlé ou questionné au sujet de Kristoff, j'avais toujours moi-même évité le sujet jusqu'à ce que je le retrouve. Et même maintenant. Mais voilà qu'il se mettait à en parler en affirmant que si j'avais été aussi déprimé après l'avoir retrouvé, c'était car je regrettais de l'avoir quitté pour lui. Comment pouvait-il penser ça, alors que si je l'avais laissé justement, c'était pour lui ! S'il n'était pas réapparu dans ma vie, je n'aurai jamais eue à briser le cœur de Kristoff. Bien sûre, je savais que j'aurai à le faire à la minute où j'avais inexplicablement commencé à m'attacher à lui, mais ce n'était pas pour autant que j'avais regretté mes choix... J'avais fait ce que je pensais être le mieux, je ne m'étais juste jamais imaginé que mes actes auraient eu de telles conséquences sur la santé de Kristoff... Mes intentions n'avaient jamais été de faire du mal à qui que ce soit. J'ouvris la bouche pour protester mais je me ravisais. Il persistait à nier mes accusations avec ces jolies paroles. Je n'arrivais plus à dissocier le vrai du faux, pourquoi fallait il qu'il rende tout ça plus difficile que ça ne l'était déjà ? Voilà pourquoi je n'avais pas voulu le revoir.

Attendez, je n'ai jamais dit que j'étais malheureuse de l'avoir largué pour vous ! Oui, j'étais triste, car même si je ne l'aime plus, ce n'est pas pour autant que j'ai envie de le voir malheureux à cause de moi, surtout après tout ce qu'il a fait pour m'aider à Arendelle ! Il... Il a fait une crise cardiaque devant moi, par ma faute, comment vous vouliez que je réagisse après ça ? La culpabilité est peut-être un sentiment qui vous échappe, mais ce n'est pas mon cas ! Alors oui. J'étais malheureuse, malheureuse que mes choix aient de si mauvaises conséquences, pas d'être avec vous. Je ne pensais pas que vous en serriez blessé… Et puis… Si j'avais voulu retourner avec Kristoff, je l'aurai fait ! Et c'est peut-être ce que j'aurai dû faire d'ailleurs, lui ne m'aurait jamais menti. Lui au moins, m'aimait réellement pour ce que je suis et pas pour ma couronne !

Sauf que j'avais été assez idiote pour ne réaliser cela que maintenant. J'avais préférée me berner d'illusion en tombant amoureuse de Hans plutôt que de rester fidèle à Kristoff. Et après il pensait que j'étais restée avec lui uniquement par fidélité sous prétexte que nous étions fiancé... J'essuyais mes yeux tout en essayant de me calmer. Toutes ces émotions me fatiguaient, je laissais donc retomber ma tête sur l'oreiller, méditant sur les paroles de Hans.

Mais vous avez raison, c'est de ma faute si je suis qu'une idiote avec des rêves stupides, assez naïve pour croire et suivre n'importe qui juste pour se sentir aimé ! J'aurai dû écouter Elsa...J'étais tellement amoureuse de vous... J'ai envie de croire en vous Hans... Mais...Vous vous souvenez de notre première soirée lors du couronnement ? Vous disiez que vous ne me rejetteriez ou ne m'ignoreriez jamais...

Je me calmais un peu en me remémorant cette soirée, juste avant que les choses ne dégénèrent, encore une fois à cause de moi. Pour la première fois depuis longtemps, je m'étais senti importante, aimé et accepté malgré tous mes défauts aux yeux de quelqu'un. Elsa m'avait adressé la parole, j'étais persuadée d'avoir trouvé mon grand amour... Mais j'avais eu tord. Je soupirais en me tordant les mains, la gorge serrée.

Et c'est pourtant ce que vous avez fait lorsque j'avais le plus besoin de vous... Vous avez beau dire que vous ne tueriez jamais ma sœur, je n'ai pas rêvée et j'ai encore toute ma tête, je sais ce que j'ai entendu tout à l'heure... Et vous insinuez ensuite que vous n'avez jamais dit ça ? Que je mens ? Vous dites que vous ne me feriez jamais de mal mais je crois que c'est déjà fait... Comment je suis censé vous croire après ça ? Je veux juste qu'on arrête de me mentir pour une fois. Alors, dis le moi ! Dis le que depuis le début tu ne fais que profiter de moi et de mon hospitalité ! Puisque je compte tant que ça à tes yeux, pourquoi est-ce que c’est si compliqué pour toi d’être juste honnête avec moi ?!

J’avais lâché cette dernière phrase sur un ton sarcastique, j’étais fatiguée de tout ça, tout ce que je voulais, c’était connaitre la vérité, parler à Elsa et me reposer… Oublier peut-être… Même si je n’étais pas sûre d’en être capable. Ou de le vouloir.

   
©clever love.
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Dim 3 Aoû 2014 - 1:07

Le mensonge qui fait du bien
vaut mieux que la vérité qui fait du mal

Anna D'Arendelle & Hans Des-îles-du-sud



Ma réflexion face au malheur de la demoiselle n'était pas fausse, ou du moins c'est ce que j'avais l'impression puisqu'elle resta un moment sans me répondre. J'étais plutôt fier de lui avoir fait réfléchir sur son malheur dont je n'étais en aucun point responsable, cependant, elle ne tarda pas de me dire qu'elle n'était pas triste. Je fut bouche-bée. Comment ne pouvait-elle pas être triste d'avoir abandonné un amour si ''parfait'' avec Kristoff pour moi, un homme qui ne désirait que le trône d'Arendelle. Comment pouvait-elle n'avoir pas souffert? Culpabilité? Non, je ne connaissais pas cela. Enfin, oui, il m'avait déjà arrivé de me sentir coupable pour avoir commis certains actes, mais pour ce qui était de l'amour, jamais. Anna était tout de même la première à qui je laissais mon cœur, je ne sais toujours pas pourquoi. Anna ajouta qu'elle ne passait pas que cela allait me blessé. Mais comment pouvait-elle penser que cela n'allait pas m'affecter? Mais bien sûr que j'allais être blessé d'apprendre qu’elle s'en faisait pour son ex petit-ami! Ce devait être du passé, elle n'aurait jamais dû se soucier de lui! Elle n'aurait jamais dû dire au blond qu'elle était fiancée! Elle n'aurait tout simplement jamais dû le retrouver! Ça aurait dû être moi! Je le lui aurais dit! Il aurait fait une attaque ? Oh eh bien tant mieux! Il saurait mort et Anna n'aurait pas remit en question notre couple!

« Mais vous savez très bien que je ne convoite plus le trône! Que ferais-je avec vous si ce serait le cas? Nous n'avons aucune idée de comment revenir dans le royaume, ce ne serait qu'une perte de temps! Prenez-moi pour un dingue, mais je ne pourrai jamais vivre avec quelqu'un que je n'aime pas. Je en vous embrasserais pas si je ne vous aimais pas ! Je ne me permettrais pas de tels familiarités avec vous si je n'aurais aucun sentiment pour vous! Vous le savez que trop bien. »

J'observai Anna qui reposai sa tête sur l'oreiller qu'on lui avait donné pour son séjour à l'hôpital. Elle semblait songer à quelque chose. J'avais peur d'entendre ce qu'elle avait à dire. Elle semblait si en colère contre moi et contre elle-même. Elle devait s'en vouloir d'être tombé dans mes bras une seconde fois. Devrais-je me féliciter pour mon talent d'acteur? Je pinçai doucement les lèvres et je continuai à observer ma fiancée de mes iris lime qui se voulaient implorants et désolé pour tout ce que j'avais pu faire même si en réalité je ne savais pas réellement pourquoi je devais m'excuser. Elle m'avait entendu parler dans mon sommeil, oui, d'accord. Mais ce n'était qu'un rêve. Évidemment, je pensais vraiment à tuer Elsa, mais comment pouvait-elle savoir que c'était la réalité ? Pourquoi s'entêtait-elle autant sur ce fait si stupide?! J'étais venu`la voir à l'hôpital! Je me souciais d'elle! J'aurais simplement pu la laisser seule et attendre son retour! Je l'avais bien fait à Arendelle, pourquoi en pourrais-je pas l'abandonner une seconde fois?

Anna finit par exploser. J'ouvris la bouche d'étonnement, je ne l'avais jamais vu aussi fâchée qu'à ce moment. En fait, Anna avait toujours été souriante et remplie d'énergie... Si naïve. Qu'était-il en train de se passer avec elle? Pourquoi n'était-elle plus aussi docile qu'avant? Qu'est-ce qu'Elsa avait pu bien lui raconter pour qu'elle se transforme en femme à l'esprit si dur? Le 21ième siècle sans doute. Le siècle où les femmes travaillent, vote et portent des pantalons. C'est un siècles de fous. Alors qu'elle me reprochait de l'avoir abandonné au moment où elle avait le plus besoin de moi, mon regard glissa vers le sol. J'avais les traits du visage descendus, signifiant des remords. Des faux remords, bien sûr, mais elle n'avait pas besoin de savoir que je jouais la comédie. Les choses étaient faites, je ne pouvais plus retourner en arrière alors pourquoi me sentir coupable de ce que j'avais fais ? Si les choses n'étaient pas modifiables, il ne servait à rien d'y réfléchir pendant des mois.

Plus que son discours s'allongeait et plus elle semblait être désespérée. Et c'est à ce moment que je réalisai qu'elle me tutoyais. Comment osait-elle me tutoyer? Quelle inconvenance! Nous n'étions toujours pas marié à ce que je sache! Nous n'étions pas non plus frère et sœur pour se permettre une telle chose! J'étais vieux jeux? Oui et puis?

« Ne me tutoyez pas! » Je me levai de la chaise sur laquelle je m'étais assis puis je me dirigeai vers le pied du lit. « Vous comptez à mes yeux et c'est justement pour cela que je vous répète depuis tout à l'heure que ce que vous avez entendu n'est pas vrai! » Je pris une pause, regarda Anna puis détourna le regard. « J'en ai assez. Vous êtes complètement sourde et cette conversation ne mène à rien! ... Tout comme notre couple. »

Elle voulait une vraie preuve pour comprendre que je ne voulais pas de son trône? Annuler le mariage était sans doute la meilleure chose  pour le lui trouver. Je poussai un soupir accompagné d'un petit rire rempli de tristesse et je quittai alors la chambre d'Anna sans même me retourner. J'allais m'en mordre les doigts de cette décision...

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