Anna... Je me souviens encore des circonstances dans lesquels nous nous étions rencontré. C'était à l'hôpital afin de s'occuper de mes blessures faites par le borgne et l'un de ses sbires ; Panpan. Dès que l'on me vit dans cet état, on ne perdit pas de temps pour m'y emmener, ce qui me soulagea qu'en-t-a mes premières impressions sur les habitants de cette ville, ils n'étaient point d'affreux voyou, mais des personnes bien sympathiques. Aussi, je fis la rencontre de tonnes de personnes par la suite. Aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'hôpital. Même avec certain de mes médecins et des infirmiers qui s'occupèrent de moi je m'entendait bien. Au début, l'approche avec eux furent particulièrement difficile, préférant m'éviter en croyant que j'étais fou lorsque j'eus annoncé que je m'étais fait battre par des sauterelles, d'où mes blessures. Mais quand j'eus la sensation que cela ne pouvait être vu comme probable, et qu'après de tels affirmations, je risquais de finir avec une camisole dans un endroit encore moins bien sympathique, j'ai préféré leur faire croire que j'étais tombé dans les escaliers et que j'avais pris un coup sur la tête pour évoquer de tels bêtises... Je suis un génie je vous dis...!
Puis les jours passèrent et à la vue de l'amélioration de mon état, je quittais de plus en plus ma chambre pour aller rendre visite à d'autres patients voir même le personnel même de l'hôpital. Ainsi, tout le monde finit par plus ou moins me connaître, malade ou proches des patients... N'importe qui ! Dont aussi les petits enfants malades, et c'est en finissant par connaître l'un d'eux que je fis la rencontre d'Anna, en plus d'être elle-même enceinte d'un petit, elle venait constamment voir le gamin pour lui rendre visite puisqu'elle le connaissait en étant animatrice. Notre amitié commença alors par une discussion toute bête pour que l'on finisse par s'apprécier et se retrouver après mon hospitalisation. Aujourd'hui même d'ailleurs, nous nous dirigions vers les grands magasins de la grande pomme afin d'acheter des meubles pour moi, tout ce que j'avais besoin pour emménager... Sautillant, joyeux et impatient de rentrer dans l'un de ces bâtiments pour découvrir tout ce qu'un humain utilise dans sa vie de tout les jours. Aussi, lorsque l'on pénétra tout les deux à l'intérieur de l'un des magasins, je me tournais vers Anna pour lui demander, souriant...
- Alors, on commence par quoi ?
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Jeu 14 Aoû 2014 - 0:20
Can't touch this.
AVEC LYSANDER F. BLUEBUG
L'hôpital avait beau être un lieu synonyme de maladie et de malheur dans la plupart des cas, il était également le théâtre de nombreuse rencontre. Bien sûre, il y avait d'abord eu Hadès, mais vu les circonstances de notre rencontre, je n'étais toujours pas sûre de l'attitude que je devais adopter avec lui. Malgré son amitié avec Hans, ces actes envers Kristoff restait toujours présent dans ma mémoire, tout comme notre altercation en ces lieux. Par la suite, c'était ici que j'avais rencontré Kevin il y a quelques mois, et depuis que je venais en tant qu'animatrice bénévole de temps en temps, ce nombre de rencontre n'avait fait qu'augmenter entre le personnel et les patients. Voilà comment j'avais fini par tomber sur Lysander, lui-même hospitalisé ici. Partie à la base d'une simple conversation, nous avions rapidement fini par nous entendre jusqu'à devenir amis et c'était avec joie que je le retrouvais dès que je le pouvais, entre deux rendez-vous et préparatifs de mariage.
Un mariage qui arrivait à grands pas. Malgré l'excitation et le stress, j'avais plus que hâte même si je devais avouer que pour une fois, je regrettais de ne pas bénéficier d'une organisation toute faite comme ça aurait pu être le cas à Arendelle. Mais royal ou pas, ce mariage promettait d'être un des plus beaux jours de ma vie, je le savais ! À condition que je parvienne à enfiler ma robe correctement le jour J et ceux même avec mes trois mois de grossesse au compteur.
Trois mois... Trois mois que je n'avais toujours rien dit à Elsa. Si mes amis de leurs côtés étaient tous au courant, ce n'était pas le cas de ma seule famille... J'aurai surement dû revoir l'ordre de mes priorités, surtout quand je savais que même Hadès et Randy le savaient. D'autant plus que j'allais bientôt finir par tomber à cours d'excuse pour justifier la couche de vêtement que j'enfilais en pleins mois d'Aout pour aller chez elle afin de dissimuler les formes que prenait mon ventre. Beaucoup trop rapidement d'ailleurs ! J'avais mes raisons de m'inquiéter vis-à-vis de ma robe ! Moi qui pensais avoir de la marge jusqu'en Septembre pour lui annoncer, je m'étais trompé... J'étais peu rassurée face à ma prise poids évidente, ce n'était pourtant pas comme si je me goinfrais à longueur de journée, surtout avec mes nausées encore présentes.
En train de me questionner sur la possibilité que les doses de chocolat que j'engloutissais n'ai rendu mon bébé obèse, je me dirigeais accompagné de Lysander vers l'une des plus grande zone commerciale de la ville. Objectif : lui trouver de quoi meubler son appartement. Vu la taille de l'édifice, il trouverait certainement son bonheur à l'intérieur. Son enthousiasme était communicatif. Avec un temps radieux dehors, je m'apprêtais à passer l'après-midi enfermé entre quatre murs, et pourtant c'est toute joyeux que je pénétrais dans la bâtisse à ses côtés.
Hum... Bonne question. Par où commencer en effet ? Ce magasin avait l'air tellement immense, au point d'avoir un sens de visite... Mais ce n'était pas moi qui allait m'en plaindre, pas avec mon sens de l'orientation plus que douteux. Des flèches, j'aurais bien été heureuse d'en trouver lorsque je cherchais Elsa seule dans la forêt ! Enfin. On a qu'à suivre les flèches, on finira forcément par faire le tour du magasin ! Du moins c'est ce qui me semblait le plus logique. Ok, c'est par là ! m'écriais-je en l'entrainant dans les allées du magasin.
Le sens de la visite nous faisait commencer par tout ce qui touchait au salon. Mais ce n'est pas les canapés qui attirèrent mon attention en premier, mais bien les petits crayons à papier mis à la disposition des clients. Bien que je ne sois pas sûre d'en avoir besoin de mon côté, je décidais d'en garder un avec moi plus pour m'amuser qu'autre chose.
Il faudrait que je trouve un canapé lit pour Raiponce... Ou un nouveau canapé tout court en fait vu l'état du mien... Enfin, un canapé assez grand pour Raiponce et ses cheveux dans ce cas... J'avais été obligé de loger la pauvre Raiponce sur mon canapé, faute de place. Mon appartement tout juste grand pour deux personnes me semblais encore plus exigus à présent que Raiponce nous avait rejoint, moi, Hans, Ariel et son chien. Sauf que si je déménage bientôt, autant attendre pour lui acheter un vrai lit, non ?
Je continuais de réfléchir à haute voix sur la nécessité ou non d'un nouveau lit pour mon amie, quand le crayon que je m'amusais à secouer dans ma main depuis un moment m'échappa pour aller s'écraser contre Lysander. Ouille.
Oups, pardon, est-ce que ça va ? Je crois que je ferai mieux de laisser les minis crayons, pour la sécurité du monde... Alors, tu as vu quelque chose ?