No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
« Run this town » Hayley
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Anonymous
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Ven 6 Juin 2014 - 6:37


« Run this town » Rosélia G. Fairy & Hayley A. Summers
Il y a des matins comme ça où j'imagine, on regrette de s'être levé. On se dit : « J'aurais du rester sous la couette. J'aurais du refermer les yeux et poursuivre ce rêve délicieux plutôt que de me lever et d'être obligée de suivre ce bizarre de Florian qui n'arrête pas de me traîner partout. ». Ce matin, en faisait partie. Je battis des cils, accoutument mes prunelles clairs aux vifs rayons de soleil qui pénétraient dans ma chambre malgré le drap, maladroitement certe, suspendu. Je venais de débarquer à Paris sans poussière de fée, sans mes ailes, sans mes amies et sans le moindre repère de l'autre monde sur lequel me reposer. Géographiquement, je savais où j'étais, c'était facile avec la tour Eiffel, mais niveau planétaire, par rapport au pays imaginaire ? Je voulais rentrer chez moi. J'en avais déjà marre de cette peau, bien qu'elle soit parfaite, en santé et immaculée, je voulais retrouver mes ailes, pour voler loin d'ici, loin de ce collant de Florian. À peine eus-je ouvert les yeux, le temps me manqua pour m'étirer puisqu'il déposa un petit plateau garni d'un classique français qu'il disait. Le croissant était à l'honneur ce matin. Je poussai un petit soupir discret. Je ne voulais pas le froisser, mais ses attentions ne m'allaient pas droit au coeur, au contraire, elles commençaient à me donner le tournis. Je me devais cependant de rester polie étant donné qu'il m'hébergeait encore malgré que je sois toujours sans emploi.

D'un petit rire nerveux, je le remerciai et pris entre mon index et mon pouce le morceau de croissant dégoulinant de beurre. Oh Dame Nature. Cela se dirigera tout droit sur mes hanches. Ce n'est pas bon pour la ligne ça. Mais c'est encore pire de ne rien manger pendant des semaines. Aller Rosélia, une petite bouchée, il sera content, il s'en ira... Pourquoi est-ce qu'il reste là, à me dévisager celui-là ? « Je peux faire quelque chose pour toi ? »Jamais je ne reposerai cette question. Qu'est-ce qui m'a pris ? Bien sûr qu'il attendait quelque chose. Maintenant, j'étais prise pour passer la journée avec lui. Il a décrété qu'il me trouverait un petit boulot. J'en suis bien capable toute seule, mais il insista. Hochant lentement la tête, geste pénible, je secouai la main dans sa direction pour qu'il sorte que je puisse m'habiller. Il était déjà prêt et m'attendrait à la porte.

Je ne voulais pas sortir en public. Voilà pourquoi je ne pouvais pas me trouver un travail. La raison est simple : Je n'ai rien de convenable à me mettre ! Et cette fois, je vous jure, ce n'est pas un caprice. Comme je n'avais que ma robe de nuit avec moi, Florian a bien voulu me payer des vêtements. Mais comme c'est lui qui paye, c'est lui qui choisit. Chantage d'homme que je soupçonais de ne pas avoir que de bonnes intentions. Je glissai sur mes cuisses les petites shorts en jeans qui ne couvraient même pas la moitié de mes cuisses. Je passai par-dessus ma tête le petit chandail bien serré et bien décolleté qui laissait voir bien plus que la décence n'autorisait. Même la débauche trouvait limite ce genre d'accoutrement. Et moi, qui était une fervente de grâce et d'élégance, dans ce monde ou dans un autre, je voyais bien que cela était effronté de s'habiller de la sorte. J'avais honte. Mais avais-je le choix ? On a toujours le choix. Mes choix se résumaient à me promener nue ou avec ce peu de tissu pour cacher l'essentiel. L'option numéro deux était plus... était moins... choquante. Du haut de mes talons, avec lesquels il m'était difficile de marcher correctement vu leur hauteur étonnante, je me rendis à la porte, et accompagnée de Florian, nous sortîmes dans les rues de Paris, lui louchant, et moi, rouge comme une pivoine.

Il m'en mena directement à une boutique. Je vis bien qu'il avait une idée en tête. Nous entrâmes et aussitôt, je cessai de respirer. Je regardai autour de moi, sans mot, devant les objets, affiches et autres produits qui se vendaient. Je me retournai et regardai l'enceinte qui clignotait au fond du magasin, comme si elle aussi avait honte de ce qu'elle disait : « Sex Shop ». Dame Nature aidez-moi. Je me sentis défaillir. La chaleur me monta aux joues et mes jambes se mirent soudainement à trembler. Pourquoi me pointait-il avec ce regard si déshabilleur et ce sourire beaucoup trop heureux ? Pourquoi cette femme hochait la tête comme si elle approuvait le choix de son mari devant le choix du restaurant ? Je n'allais toujours pas travailler ici ? C'était hors de question. J'attendis qu'ils aient le dos tourné, je me déchaussai, parce qu'après deux pas de reculons je faillis renverser un étalage de petits portes-clés en forme de parties censurées, et sortis en trombe de la boutique sans même me soucier de l'état dans lequel mes pieds seront après avoir couru dans les rues. Je devais me trouver un emploi avant qu'il ne m'en trouve un. Je devais me trouver des vêtements à mon image. Je devais regarder où je vais pour ne pas foncer dans un passant.

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Ven 27 Juin 2014 - 22:59








Run this town








~ Hayley & Rosélia

Moi qui étais parti dans l'espoir d'avoir un peu de tranquillité et de passer un week end sympa entre amie... J'avais eu faux sur toute la ligne. Oui, m'éloigner un peu de la capitale française pour Londres m'avais vraiment semblé être une bonne idée sur le coup, Hanity et moi avions prévu cela depuis Noël déjà, et j'avais plus que besoin de prendre des vacances. Pas seulement vis-à-vis de mon travail, mais plutôt par rapport à la population qui avait élu domicile chez moi. D'accord, j'exagère un peu. En fait, seulement deux personnes s'étaient ajoutés à mon foyer, mais ces deux personnes en question suffisait à mettre l'anarchie dans mon appartement. Sauf que bien sûre, il fallait que mon séjour à Londres soit tous sauf reposant ! Un meurtre dans un club, un enterrement, une demi-transformation étrange et un bal... C'était presque comme si ma vie était soudainement devenue le scénario d'une série télé en l'espace de quelques jours ! Sauf que c'était bien mieux à la télévision... Ils n'en parlaient pas dans leur série du traumatisme de la meilleure amie de l'héroïne après qu'elle ait vu son patron se faire descendre devant elle !

Pauvre Hanity, j'espérais qu'elle allait bien en ce moment, qu'elle n'allait pas noyer son chagrin dans de la crème glacée et que son colocataire suspect aller savoir la consoler étant donné que j'avais dû partir. Je pourrais toujours lui envoyer des crèmes pour ses yeux bouffis, pleurer, ça rend moche en général.

C'est sur ces pensées que je me réveillais ce matin, sans vraiment savoir ce que j'allais faire de ma journée. J'étais en congé, autrement dit, j'allais très certainement passer ma journée soit au centre commercial, soit devant ma télévision, à critiquer les candidats d'une des télés réalités que je suivais. Rien de très passionnant... Enfin si, c'était beaucoup plus divertissant que cela en avait l'air. Juger et critiquer des personnes moins jolies, moins intelligentes et surtout plus désespéré que toi au point de s'inscrire à des émissions ridicules, c'était le moyen idéal pour te remonter le moral et, dans mon cas, te sentir chanceuse d'être parfaite. D'ailleurs, c'était encore mieux de pratiquer cette activité dehors, avec des personnes ô combien trop ordinaire... Je me levais afin d'ouvrir mes volets et découvrir un temps radieux à l'extérieur. Fantastique ! J'allais pouvoir m'adonner à mon activité préférée après magasiner, parader tout en critiquant les gens autour de moi !

Il n'y avait pas à dire, j'adorais l'été. J'avais cru vivre un enfer durant ces deux dernières saisons, obligé de me cacher sous des tonnes de vêtement. Non seulement ça m'étouffais, mais en plus je me sentais coupable de recouvrir mon physique avantageux de tissus, et d'ainsi priver le monde de ma beauté. Bon, plus sérieusement, je me sentais beaucoup plus à mon avantage dans des robes, shorts et jupe. Voilà comment, ce matin-là, après m'être revêtus d'une robe et de talon compensé, coiffé et parfaitement maquillé, je descendis de mon appartement pour partir me balader un peu dans Paris.

Bon sang, que le beau temps m'avait manqué ! Le VRAI beau temps, comme celui que j'avais constamment lorsque je vivais encore à Neverland, pas celui où il ventait, pleuvait, celui qui te donne des allergies et qui te force quand même à mettre une veste... Le Printemps quoi. Non, pas de foulard ou d'éternuement, juste moi, mes lunettes de soleils sur le nez, mon sac à main et les regards jaloux des filles autour. J'adorais ça, marché dans la rue en sentant l'envie dans les yeux des autres filles et la gente masculine se retourner sur mon passage.

Tout allait parfaitement bien, jusqu'à ce que je manque de m'étaler de tout mon long après avoir trébuché. Pourquoi ? Parce qu'une rouquine venait tout juste de me percuter ! Non, ce n'était pas parce que j'avais surestimé ma capacité à marcher en talon haut ! Non mais c'était qui celle là, elle ne pouvait pas faire attention où elle allait ? Bon, j'étais peut-être aussi en faute vue qu'à ce moment-là mon regard venait d'être distrait par une jolie vitrine...

Hey, faites attention quand même j'ai failli... Wow.

Je m'étais interrompu en découvrant la tenue vestimentaire de la jeune femme. Je dévisageais la rousse que je... non, qui venait de me rentrer dedans. C'était quoi ça... Elle s'était échappée d'un bar de strip teaseuse d'une maison close ou quoi ? Je voulais dire, d'accord, j'étais la première à bien aimer dévoiler ma chair pour attirer les regards, mais là, c'était carrément autre chose. À cette heure de la journée il y avait des enfants dans la rue, qu'est-ce qu'il lui prenait de se balader comme ça ?

Euh... Vous vous êtes perdue ou quoi ? Le Bois de Boulogne c'est par là, si c'est l'endroit que vous cherchez...

Quoi ? J'essayais juste d'être utile à ma communauté en évitant aux âmes sensible de voir sa tenue... Heureusement qu'elle était jolie, ça rattrapait un peu le mauvais gout. Je la jugeais une dernière fois des pieds à la tête, lorsque je réalisais qui j'avais peut-être en face de moi. Ses cheveux roux, ses yeux verts, la forme de son visage... Tout chez elle me rappelait Rosélia. J'avais beau ne jamais l'avoir vu en vrai, je veux dire, rencontré en personne à Neverland, j'en avais suffisamment vu dans ses films qui mettaient cette idiote de Clochette en vedette pour la reconnaître. Sans parler de la poupée que j'avais achetée pour faire plaisir à Thomas... Thomas, Thomas... Merde, maintenant que j'avais sa « mère » devant les yeux, ils allaient pouvoir se retrouver et partir vivre ensemble je ne savais où, et tout ça grâce à ma générosité ... Merde ? Non ! Qu'est-ce qui n'allait pas avec moi, c'était génial au contraire ! Ma maison allait redevenir vivable ! Non, en fait je n'en savais rien... Mais étrangement l'idée de laisser partir Crocky avec elle ne me plaisait pas. Oui, le pauvre, ça risquait de le traumatiser de changer de foyer comme ça ! J'avais vu ça à la télé, un truc sur les déménagements et sur les troubles psychologique que ça causait aux enfants... Ou aux chats.

Et puis même, ce n'était pas sain de le jeter dans ses bras si à côté elle vendait son corps à des fins douteux ! Oh, qu'est-ce qu'il me disait qu'elle voulait le revoir en plus ? Je savais que c'était le cas de Thomas, mais rien ne m'indiquait qu'elle serait heureuse de le revoir aussi. Et si Rosélia n'était pas heureuse de revoir Thomas, alors Thomas serait triste. Et je n'avais pas envie que cela arrive. Bref, j'avais toutes les raisons pour ne rien dire, pour l'instant... J'espérais juste que de son côté, elle ne m'avait pas reconnue.

T'es pas du coin, je me trompe ? Je t'aurai bien prêté un mentaux pour cacher un peu tout ça mais il fait un peu chaud pour se couvrir en ce moment... C'est quoi ton prénom ? Je peux t'aider peut-être ?

Où, comment demander de manière subtile si j'avais bien Rosélia en face de moi et non une rousse lambda. Je ne savais pas encore si j'allais vraiment l'aider ou pas à vrai dire. Après tout, si les amis de mes amis sont mes amis et que les ennemis de mes amis sont mes ennemis, en revanche les amis de mes ennemies sont mes ennemis ! Comme plus et plus ça fait plus, plus et moins ça fait moins, et moins et moins ça fait plus ! -J'aurai presque pu passer un Baccalauréat scientifique moi.- Hors, Clochette était plutôt numéro un en ce qui concernait mes ennemis...


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Mer 30 Juil 2014 - 21:42


« Run this town » Rosélia G. Fairy & Hayley A. Summers
Je ne savais pas quoi faire. Il est rare que je m'emporte, que je me laisse aller vers la panique, mais là, c'était un cas de crise. Mes pieds me faisaient atrocement mal, les petits cailloux parfois pointus me blessant, mais je ne m'arrêtai pas pour autant. J'aurais tellement voulu avoir mes ailes. Me cacher si haut, ou encore, me faire une cachette de ronces, bien que ces horribles plantes soient épineuses et sans grâce et peu raffinées, elles seraient une excellente protection. Mais non. J'étais coincée dans ce corps, sans aile et sans poussière de fée. À Paris, loin de pouvoir m'envoler vers le pays imaginaire. La seule petite pensée d'être coincée ici, dans une peau qui n'était pas la mienne avec un pervers obsédé à mes trousses ne me faisait que prendre de la vitesse. J'étais aveuglée par les larmes qui ruisselaient sur mes joues lisses colorées de rouge alors que je me savais le teint livide. Je ne suis décidément pas faite pour le sport physique, encore moins la course. Bref. Elles coulaient toutes seules, tout comme le sang de mes pieds. Oh seigneur. Je n’ose pas regarder l’étendue des dégâts. Ce soir, j’établie mes quartiers dans la salle de bain. Au moins, il y a un verrou. Et il me faudra des provisions, en plus de m’assurer d’arriver plus tôt que lui. Il me faudrait aussi transférer mes vêtements. Aïlle. Mon nez. Mon pauuuuuuuvre petit nez. J’espère qu’il n’a rien.

Je fis la grimace et portai mes doigts à mon nez. Je venais de me frapper contre le crâne d’une blonde. UNE BLONDE ? Aussitôt, j’oubliai mon nez, et voulu secouer la jeune femme par les épaules tellement elle prenait du temps avant de se retourner. C’était de la torture ou quoi ? J’avais envie de lui crier de me montrer son visage, mais je ne voulais pas l’apeurer et encore moins me trouver devant l’erreur en publique. Je secouai mes mains, impatiente. « Hey, faites attention quand même j'ai failli... Wow.» J’haussai un sourcil. Pardon ? Non mais c’était quoi ça ? Personne ne me prend de haut comme ça. Je pinçai les lèvres et rejetai une mèche de cheveux derrière mon épaule. Je baissai les yeux et me voyant ainsi accoutrée, je ramenai toute ma chevelure sur ma poitrine. Oh seigneur. Il était dédié à ça ce « Wow ». «
Euh... Vous vous êtes perdue ou quoi ? Le Bois de Boulogne c'est par là, si c'est l'endroit que vous cherchez....»


« Pardon ? Le Bois de quoi ? Je … non je ne cherche pas de bois à moins de pouvoir m’y cacher, mais ohlala, c’est humiliant. » J’aurai préféré porter du orange plutôt que de me faire dévisager par cette blondinette. J’avais envie de la gifler pour son dédain, mais en même temps je la comprenais, j’aurais fait pareil. Bien que je sois une beauté naturelle, il va s’en dire que vêtue ainsi je suis un cas de trahison à la mode et à la classe. Mais je n’y peux rien. Pas de vêtements horriblement trop courts et vulgaires, pas de Florian. Pas de Florian, pas de maison. Pas de maison, pas de vie adéquate. Pas de vie adéquate, pas de Rosélia. Pas de Rosélia, catastrophe. « T'es pas du coin, je me trompe ? Je t'aurai bien prêté un mentaux pour cacher un peu tout ça mais il fait un peu chaud pour se couvrir en ce moment... C'est quoi ton prénom ? Je peux t'aider peut-être ?» Seigneur, ça se voit tant que ça ? J’entourloupai quelques cheveux roux sur mon doigt, me tortillant dans tous les sens, comme si je pouvais par ce moyen cacher ce que je portais.

« Je ne viens pas d’ici effectivement… Et peu m’importe, je préfèrerais dix manteaux à çaaaaa.» Je désignai mes habits, si on pouvait appeler ces maigres bouts de tissus ainsi d'un grand geste de la main. Le dernier pan de sa phrase m’attira plus que le début. M’aider. Ça c’était une idée. Elle avait l’air gentille, ou du moins, capable de s’habiller, vu ce qu’elle portait, elle m’arrivait presque à la cheville, niveau goût, je pouvais donc accepter cette offre plus qu’alléchante. « En fait, si, si ! Tu pourrais m’aider. Je fais court : je dois trouver des vêtements décents et un job. Parce que … mon honneur en dépend. Et ma santé mentale aussi. » Je m’efforçai de rester calme.  Bien que tout ce que j’avais envie de faire était de me mettre à genoux et de la supplier de me sortir de là. Je glissai ma main dans ma poche. Je sentis les quelques petits bouts de papier que m’avait donné le jeune homme il y avait quelques jours. J’avais bien fait de les conserver. « Oh mais, quelle tête en l’air je fais ! Je m’appelle Rosélia. Et toi ?» Je la regardai, un instant, attendant sa réponse. Elle était mignonne, voir belle. Elle ressemblait à un bouton d’or à peine éclot. Avec ses talons, ses jambes avaient l’air de cette grande tige qui ne portait qu’une toute petite fleur. En réalité, je n’avais pas envie que cela soit Clochette. Voilà pourquoi j’ai tu mes interrogations à ce sujet. Je ne veux pas qu’elle me voit dans cet état. « J’ai un peu d’argent… Tu as des endroits à suggérer ? »  

( c'est nul je m'en excuse, je m'y remets tranquillement :3 mais je me rattrape ♥ )

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Lun 26 Jan 2015 - 0:13








Run this town








~ Hayley & Rosélia

Je ne m'étais donc pas trompé au sujet de cette fille. C'était bel et bien Rosélia qui me faisait face. Et vu l'était pitoyable dans lequel était la fée, celle-ci ne devait avoir mis les pieds dans ce monde que depuis peu de temps. Je laissais un petit sourire se dessiner sur mon visage. Etais-je heureuse de la voir ? Clairement pas. En toute honnêteté, je me fichais pas mal qu'elle ainsi que toute sa clique de mouches soient dans ce monde ou pas. Non, c'était plutôt l'idée d'avoir une petite longueur d'avance sur cette blondasse de Clochette qui m'arrachait un sourire. Et aussi la pensée d'avoir descellé sa véritable identité sans qu'elle ne devine pour autant la mienne. Il fallait dire que j'avais un avantage qu'elle n'avait pas le luxe d'avoir. Si les fées de la vallée n'avaient pas dû entendre parler des sirènes de la lagune, j'avais en revanche suffisamment côtoyé Thomas pour pouvoir reconnaitre celle qu'il prenait pour sa mère. Finalement, tout cet argent dépensé en produit dérivé sur cette bande d'insecte n'avait pas été si vain.

Moi c'est Hayley.

Je souris, peu effrayé de lui avoir dévoilé mon prénom. Elle pouvait toujours avoir connaissance de la présence de sirène au pays imaginaire, mais il était en revanche peu probable qu'elle connaisse mon prénom ou celui des autres. Quoi qu'il en soit, Rosélia était en pleins dans une crise vestimentaire, de niveau rouge à en voir les vêtements qu'elle portait. Enfin, vêtement... Disons que « amoncèlement de bouts de tissus tous plus horribles les uns que les autres » aurait mieux convenu pour décrire sa tenue. Le tout surmonté de chaussure à talon démesurément haut... Oui, ce look était parfait. Pour une prostituée. Une chance qu'elle ne se balade pas ainsi vêtu en pleine nuit.

Si je connaissais une boutique ? À vrai dire, j'en connaissais bien plus qu'une, s'il y avait bien une chose que je connaissais dans ce monde et dans cette ville, c'était bien tout ce qui touchait aux vêtements et aux maquillages... Je n'étais pas sûre de vouloir partager mon expérience de la ville avec cette fille en revanche. En fait je me demandais pourquoi je ne la plantait tout simplement pas là, habillé comme elle était. Ah oui. Parce que j'avais beau ne pas la porter dans mon cœur, Thomas en revanche, tenait à elle. Or s'il lui arrivait quelques choses alors que j'aurai pu l'aider... Oh moi j'aurai parfaitement pu vivre avec ça, mais Thomas voulait tellement retrouver sa mère que... J'avoue que je me serais senti mal pour lui si jamais ce genre de choses arrivait. Voilà pourquoi je pris les devants en répondant :

Ça tombe bien, je connais plusieurs rues commerçantes, je suis sûre que tu pourras trouver quelques choses ! Par contre pour le travail je garantie rien, malheureusement je ne suis pas une usine à exaucer les vœux.

Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. J'étais déjà assez généreuse de lui proposer de l'aider à s'habiller convenablement. Ce qui n'était pas vraiment dans mes habitudes. Je lui fis signe de me suivre avant de continuer ma route, direction la rue commerçante.

Alors, ça fait longtemps que tu es arrivé à Paris ? Tu venais d'où avant ?

Je n'avais rien trouvé de mieux pour engager une conversation. J'étais également assez curieuse de voir comment elle allait camoufler sa véritable identité. Avec Ange, nous avions optés pour deux sœurs issues d'un réseau de mineur... Plutôt pas mal comme mensonge, j'étais assez fière. Et puis, je ne perdais pas de vu le but de tous ces efforts, à savoir, pouvoir faire chanter Clochette... Ou juste la rendre frustré au moins. Si je me ramenais tout en disant avoir retrouvé une de ses meilleures amies, la blonde allait certainement me manger dans la main pour que je l'aide à la retrouver... C'était une bonne idée. Décidément, je n'avais que de bonnes idées en ce moment.


Paris est génial une fois qu'on connait bien la ville, j'ai mis pas mal de temps à me repérer parce que, manque de voiture oblige, je dois souvent utiliser mes pieds et les transports en commun... D'ailleurs je te déconseille d'aller dans le métro avec cette tenue.En fait, comment ça se fait que... Que tu en sois arrivé à ça ? Je veux dire, tu n'as pas l'air d'être le genre de fille à s'habiller comme un sac de patate alors... Oh, c'est juste à droite. Bon, ce n'est pas les champs Elysées mais c'est pas mal !

La rue n'était en effet pas connu pour ses marques et ses produits haut de gamme, on trouvait plutôt ici les grandes enseignes de prêt à porter. Ce qui conviendrait amplement à Rosélia, du moins pour la sortir de sa crise vestimentaire de niveau rouge. Je l'entraînais dans la première boutique, qui proposait aussi bien des vêtements que des bijoux. Il fallait voir le bon côté des choses, au moins, moi aussi j'aurai le droit à une séance shopping grâce à tout ça.


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