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les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants [pv Helga & Théana]
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Ven 13 Juin 2014 - 17:40




















 ❝ Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants ❞
you're the only one ~





Iago était allongé sur le canapé de l'appartement qu'il partageait maintenant depuis quelques temps avec sa compagne. Un changement de vie qu'il était loin de regretter. Il n'avait jamais eut de vrai chez lui, aucun lieu qu'il pouvait appeler "maison" et ce dans cette vie comme dans l'ancienne et pour la première fois il se sentait à sa place quelque place. Il se sentait chez lui, à sa place ici avec elle et cela était une sensation nouvelle et agréable. Avant il avait vécu avec quelqu'un mais il avait eut l'impression de vivre chez la personne et non chez lui, dans un appartement en collocation il partageait aussi, chez des amis n'en parlons pas. Ici c'était sa maison avec sa compagne et rien ne pouvait être plus parfait que cela. Elle allait en mission sa dangereuse mercenaire et bien qu'inquiet il lui faisait suffisament confiance pour la laisser voler de ses propres ailes et faire ce qu'elle aimait par dessus tout. Lui avait quitté son job d'escort pour devenir serveur dans un restaurant de luxe grâce à une de ses anciennes clientes qui tenait justement l'établissement. Il lui avait fait part de sa nouvelle situation et étrangement au lieu de le rabrouer elle avait voulut l'aider à redémarer dans la vie avec sa nouvelle compagne. Il n'avait plus à montrer son corps et à en user pour ramener de l'argent. Il était bien payé et Helga aussi ainsi ils vivaient confortablement. Ils avaient un peu redécorer l'endroit au goût aussi du perroquet pour que chacun y trouve son compte. Un lieu moderne mais chaleureux et à leur image.

Devant la télévision qui diffusait un match de football américain, il tourna la tête durant la diffusion des publicités pour observer le petit buffet moderne sur lequel se trouvait des photos de leur vie à deux. Une photo datant de leur premier rendez-vous au cinéma avant la séance, de leur second au restaurant, une à la fête forraine et surtout celle qui comptait le plus pour Iago une prise après la visite du musée, leur première photo de couple. Il les avait fait encadré pour sa belle et les lui avait ensuite offerte pour leur premiers mois ensemble. Il détourna le regard quand le match reprit se concentrant de nouveau sur l'écran, bière en main. Il termina la canette et la jeta à la poubelle de la cuisine aprè s'être levé pour aller prendre des chips. Il grignota devant la fin du match puis éteignit la télévision avant de se diriger dans la salle de bain et de prendre une bonne douche bien chaude. Iago se saisit de son tahiti (dédicace :D) et se savonna le corps, laissant ensuite l'eau couler le long de sa colonne vertébrale avec délice. Il coupa l'eau, se sécha, enfila des vêtements propres avant de sortir de l'appartement pour aller faire un tour en ville. Il ignorait si sa compagne allait revenir aujourd'hui ou demain ne sachant jamais exactement quand elle sera là alors il continuait sa petite vie. Il ne travaillait pas ce jour aussi voulait-il en profiter. Il alla chez le bijoutier du coin pour récupérer un joli petit collier fantaisiste mais très beau représentant un I et un H entrelacé qu'il avait fait faire quelques jours auparavant. Il paya et récupéra son petit paquet avant de diriger dans une boutique de vêtements pour homme et de s'acheter un nouveau polo pour les beaux jours. Il retourna ensuite chez eux et put de suite se rendre compte en pénétrant dans l'appartement que sa compagne était rentrée entre temps, son doux parfum se diffusant dans tout l'appartement. Il ferma donc la porte, posa le paquet sur le meuble de l'entrée et se dirigea dans la chambre pour l'embrasser. Quelle ne fut pas sa surprise de la trouver ventre à l'air, en train de s'admirer de profil devant la glace. A quoi jouait-elle ? A quoi cela rimait tout ça ? Etait-elle malade ? Iago était à mille lieux de se douter de la vérité et lui qui aurait tout de suite compris dans d'autres circonstances n'avait même pas vu l'idée lui traverser l'esprit en la voyant ainsi devant lui.

- Helga ?





© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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Jeu 19 Juin 2014 - 0:59
Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants
Helga rentra à leur appartement. A la base, c'était le sien. Le perroquet avait emménagé quelques temps après leur premier baiser. Il avait même rapidement emménagé chez la mercenaire. Celle-ci s'en souvenait encore. Elle avait été surprise du peu d'affaires personnelles qu'il possédait. La mercenaire aussi en possédait peu mais elle, c'était pour une toute autre raison. Elle voyageait souvent avec Randy et son équipe de mercenaires. Il lui arrivait de partir plusieurs jours, de revenir chez elle quelques jours, puis de repartir de nouveau. Si bien que la mercenaire ne possédait pas beaucoup d'effets personnels, à part la peluche Iago peut-être. Cette dernière avait été offerte par Hayley, lorsqu'Helga avait été mandatée par son agence pour lui servir de garde du corps durant son voyage au Canada. La mercenaire avait également invitée Jessie. Durant le shopping pour la fête à laquelle était conviée Hayley, cette dernière avait fait le plein de peluches et en avait offert une à Helga. Quel était le pourcentage qu'elle lui offre une peluche et plus précisément la réplique de ce qu'était Iago dans leur monde ? Faible et pourtant..Etrangement, Helga l'avait conservée avec soin, même quand elle n'était pas encore en bon rapport avec son compagnon. Elle trônait sur la table de l'entrée où Helga déposait ses clefs et cachait son arme. L'appartement était grand, Helga cachait une de ses armes au cas où elle rentrerait et soupçonnerait un occupant clandestin chez elle. De ce fait, la mercenaire pourrait l'accueillir armée en récupérant l'arme en rentrant chez elle. La mercenaire était parée à toute éventualité. Elle possédait même une pièce d'entraînement aux combats. Elle avait cédé une pièce à Iago, qui était sa pièce personnelle. Il avait également redécoré certains espaces pour que l'appartement soit également plus à son goût. Pour en revenir à la peluche, elle n'était pas passée inaperçue, lorsqu'Iago était entré la première fois dans l'appartement. Helga n'avait pas pensé à l'enlever ou autre, sa présence faisait partie du décor. Iago n'y était pas resté indifférent et l'avait souligné, cela avait fait rire Helga, qui lui avait alors expliqué de qui elle lui venait et pourquoi Hayley la lui avait offerte. Depuis, elle avait changé de place. Elle était désormais sur son bureau, à son quartier général. Helga préférait être prudente et n'avait aucune photo de son homme à son QG. D'ailleurs, personne dans son équipe la savait en couple, à part Randy. Helga le savait également en couple avec Hanity. Ils étaient amis, très proches même et venaient du même monde, ils s'étaient naturellement confiés ce genre d'information, de façon implicite du moins. Aucun des deux n'étaient très doués avec ces choses-là. Ainsi, la peluche trônant sur son bureau lui rappelait son homme, même au travail.

Et c'est justement au travail, qu'Helga apprit une nouvelle, qui allait irrémédiablement changer une partie de sa vie. Helga était en mission de plusieurs jours. Elle n'était pas rentrée durant la période de la mission, Iago le savait, elle l'avait prévenu avant de partir. Il s'était habitué aux absences de sa mercenaire, surtout qu'il avait également ses horaires à cause de sa nouvelle profession. Il avait également sa vie, il ne dépendait pas d'elle. C'était ce qui plaisait également à Helga. Chacun pouvait vivre sans l'autre, mais aucun ne le voulait. C'était un choix. Ils avaient choisi de vivre ensemble, en couple, parce qu'ils s'aimaient, mais restaient indépendant. D'ailleurs, ils ne s'étaient pas appelés. Il faut dire quand Helga partait en mission, elle n'emmenait jamais son téléphone portable, c'est d'ailleurs comme ça qu'elle avait manqué l'appel d'Aladdin, il y a plusieurs mois pour lui annoncer que Jessie avait accouché d'Amani. C'est en rentrant de mission qu'elle avait découvert la naissance de sa nièce. C'est également en rentrant de mission qu'Helga apprit la nouvelle. En rentrant, elle se dirigea à son bureau pour régler certaines affaires, tandis que les blessés de la mission allèrent à l'aile médicale du QG. Les autres allèrent soit chez eux soit repartaient pour d'autres missions soit allaient à l'Electric Chapel. Helga, après avoir réglé quelques détails, prit une douche, durant laquelle une vive douleur la prit à certains mouvements, au niveau de l'abdomen. Après la douche, elle se dirigea dans vers l'aile médicale. Elle fut la dernière des rentrés à passer entre les mains du médecin de l'équipe. Il l'ausculta et remarqua deux choses, mais lui parla que d'une en début. Il lui diagnostiqua quelques côtes cassées. C'était le pire qu'elle ait eu à ce jour depuis qu'elle était dans ce monde. Elle avait également quelques bleus, mais cela était habituel comme les égratignures au visage. Ne pouvant rien faire que d'attendre que les fractures se résorbent, le médecin lui recommanda pour une durée de deux mois l'arrêt de certaines missions. Helga savait déjà qu'elle ne tiendrait pas les délais, elle se connaissait. Et puis, elle était la chef, elle faisait ce qu'elle voulait, quel que soit le prix à payer. Elle pensa à cela quand elle enfila à nouveau son débardeur. C'est alors que leur docteur dit une phrase qui allait chambouler Helga.

« Et rassurez-vous chef, votre bébé n'a rien.

-Quel bébé ?

-Vous...vous ne le saviez pas ? Vous êtes enceinte, chef, mes félicitations. »


Félicitations de quoi ! C'est ce qu'Helga aurait voulu lui répondre mais s'abstint. Au lieu de cela, elle remercia le docteur pour l'avoir auscultée et elle fit ce qu'elle avait eu l'intention de faire, elle quitta le QG. Ses affaires étaient déjà prêtes. Après avoir quitté l'île abritant le QG, elle enfourcha sa moto et se dirigea chez elle et Iago. Durant le trajet, elle fit le point de la situation. Non, ce n'était pas possible. Elle n'avait eu aucun symptôme. Comment cela avait-il pu arriver? Elle fit le calcul. Le médecin lui avait annoncé qu'elle était enceinte d'environ huit semaines, cela revenait à environ deux mois et demi. Cela correspondait à la période de Noël. Soudain Helga comprit quand avait eu lieu la conception. C'était chez Jessie, le jour où les invités s'étaient conduits bizarrement, comme si certains pêchés capitaux les avaient possédés. Helga avait réagi comme si l'avarice l'avait touchée, tandis qu'Iago s'était comporté comme si c'était la luxure, qui l'avait touchée. Helga se souvenait assez bien du déroulement de cette soirée et ce qu'elle avait fait avec Iago. La trentenaire n'arrivait pas à croire qu'elle soit enceinte, même en ayant compris comment elle l'était devenue. Jamais elle n'aurait cru que cette galère lui arriverait. Iago allait sûrement paniquer autant qu'elle. Enfin, c'est ce que croyait la mercenaire. Ils n'avaient jamais encore abordé ce point dans leur relation. Pour Helga, la solution était toute trouvée, elle voulait avorter.

Lorsqu'Helga arriva à leur appartement, Iago était absent. Cela rassura Helga. Elle avait besoin de réfléchir calmement à la situation. La mercenaire ne se voyait pas avec un enfant à charge, elle n'imaginait pas sa vie avec, elle ne se voyait pas mère, cela n'avait jamais été un désir. Elle angoissait. Comment c'était possible ? Cela ne pouvait pas être vrai, non, ce n'était pas possible. Finalement, elle alla dans leur salle de bain et se passa de l'eau sur le visage. C'est là qu'elle remarqua la buée sur le miroir, Iago avait été récemment dans les parages. Elle s'essuya le visage, mais ne pensa pas à retirer la buée. Elle se dirigea vers leur chambre à coucher et s'observa devant leur psyché. Helga se mit de profil et souleva son haut, elle passa une main sur son ventre et le caressa afin de sentir la rondeur. Oui, elle la sentait maintenant qu'elle y faisait attention. Elle l'était bien. Comment en douter ? Surtout avec leur médecin avec ses diagnostiques implacables ? C'est à ce moment-là qu'Iago rentra chez eux et la vit dans cet état. Helga sursauta et se retourna. Elle ne s'était pas attendue à voir Iago et elle ne l'avait pas vu arriver, même par le miroir. La mercenaire l'observa. Il devait se demander ce qu'elle faisait.

« Iago ! »


Elle baissa son débardeur et se jeta à son cou, pour deux raisons. Cela faisait plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vus et parce qu'elle avait besoin d'évacuer son stress. Helga l'embrassa pour leurs retrouvailles, puis se recula. Devant son air ahuri pour la scène qu'il venait de voir, Helga se jeta à l'eau.

« Tu te rappelles à Noël dans une des chambres de l'ancien ranch de Jessie, on a passé un bon moment, mais....il y a eu des conséquences. Je suis enceinte, Iago. »


Autant lui dire tout de suite et ne pas tourner autour du pot, chose qu'Helga n'avait pas l'habitude de faire. Puis, pensant qu'ils avaient le même point de vue, Helga ajouta.

« Enfin, ne t'en fais pas, je ne vais pas le garder. »


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Lun 28 Juil 2014 - 13:51
les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants [pv Helga & Théana] Tumblr_mv2y87Wubd1qb2t13o1_500

Iago devait bien avouer que sa nouvelle vie lui convenait bien plus que l'ancienne. Lui qui n'avait été qu'un petit perroquet, second d'un méchant vizir qui n'avait pas su saisir toutes les opportunités et lui avait valut un séjour dans une lampe de génie sans raison. Désormais il était humain, un rêve qu'il n'avait oser que toucher d'une doigt quand il était encore un volatile. Et comment imaginer ensuite qu'il rencontrerait l'amour en la personne d'une ancienne mercenaire d'un autre monde que le sien, impossible et pourtant. Désormais il avait une famille, sa femme adorée et aussi une fille adoptive, Théana qu'ils avaient adopté pour la plus grande joie de Iago a la demande de sa compagne. Il n'aurait pas cru qu'elle accepterait d'avoir une famille et pourtant ils en étaient la. Cependant Iago pouvait passer a l'étape supérieur : avoir leur propre enfant. Oui un bébé à eux deux mais il savait que sa compagne n'était pas prête aussi évitait-il le sujet sachant pertinemment qu'elle n'y répondrait pas positivement. Il faisait donc avec se contentant pour le moment d'une grande fille de seize ans même s'il avait du mal à être aussi proche d'elle qu'il aurait bien voulu. Et s'il y avait bien une situation dans laquelle il n'aurait pas cru se trouver était bien celle de trouver sa compagne ventre à l'air devant le miroir aussi le chemin ne se fut pas sûrement pour ne pas décevoir l'ancien perroquet. Il ne pût s'empêcher de l'interpeller et sa compagne en réponse fit la même chose.

« IAGO... TU TE RAPPELLES À NOËL DANS UNE DES CHAMBRES DE L'ANCIEN RANCH DE JESSIE, ON A PASSÉ UN BON MOMENT, MAIS....IL Y A EU DES CONSÉQUENCES. JE SUIS ENCEINTE, IAGO. »

..............arrêt sur image......stop.....plus de connexion au cerveau, Iago est au abonné absent. Enceinte ? Il avait bien entendu ENCEINTE ??? Elle attendait un bébé, ils attendaient un bébé ? Son rêve était-il en train de se réaliser ? Il voulait sauter de joie, bondir et crier au monde entier sa joie à cet te annonce mais qui ne fut que de courte durée alors qu'il s'apprêtait à lui dire combien il était heureux elle cru bon d'ajouter l'impardonnable pour son compagnon.


" ENFIN, NE T'EN FAIS PAS, JE NE VAIS PAS LE GARDER. »

Quoi ? Sans lui demander son avis ? Elle refusait de garder le bébé, leur bébé alors qu'ils étaient amoureux comme jamais avec de bonnes situations et un appartement de luxe. Pourquoi je pouvait-il pas le garder, pourquoi refusait-elle ce bébé de la providence qui rendait si heureux le jeune homme qui en avait le cœur brisé. Elle refusait donc d'avoir un bébé avec lui, d'avoir un petit mélange d'eux deux a élever. Il était brisé aussi son visage se ferma et sa dureté prit peu à peu le pas sur le reste aussi lui répondit-il sèchement.

" c'est ça, débarrasses t-en..."

Iago tourna immédiatement les talons et gagna le salon. Il attrapa le paquet de cigarette un où cachait derrière le pot de fleur, bien que sa femme connaissait sa petite cachette, c'était plus pour faire comme si et se dirigea vers le balcon. Il l'alluma et tira dessus avec force. Il était anéantit, elle avait su en moins de trente secondes le rendre le plus heureux puis le plus malheureux du monde. Son bébé....Iago ne pût retenir les larmes qui coulaient le long de ses joues qu'il tenta de sécher d'un revers de manches. Il avait envie de fuir, de partir loin d elle la tout de suite tellement il l'aimait autant qu'il la détestait en cet instant. Il voulait tout jeter, tout casser mais il était intérieurement vide, incapable du moindre mouvement en cet instant.
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Mar 29 Juil 2014 - 13:31


Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants.
Théana, Iago & Helga


Famille". Ce mot résonnait dans ma tête avec bonheur. Car, oui, j'avais désormais une nouvelle famille qui me convenait parfaitement. Un foyer agréable, des parents qui me paraissaient géniaux de jour en jour, une vraie vie quoi. Je n'avais plus de raison d'être malheureuse. Enfin, c'est ce que je pensais.
Maman n'était pas là aujourd'hui, je restais donc seule avec papa. Enfin, j'étais dans ma chambre plus exactement. Allongée sur mon lit, je ne pensais plus à rien. J'avais mis mon ancienne vie de côté, je faisais mon possible pour ne plus y revenir. Envolée, terminée. J'en avais assez de remuer ce passé douloureux qui ne rimait plus à rien. De nouveau je pouvais profiter de la vie, de ma vie de jeune fille de 16 ans. J'avais intégré un nouveau lycée à quelques pas de la maison, cela ne faisait pas longtemps mais je m'y sentais bien. En tout cas, personne ne connaissait mon passé pour pouvoir s'en servir contre moi, je me sentais libérée d'un lourd fardeau.

Le temps filait et je ne faisais toujours rien dans mon cocon. Papa était tout seul, je l'avais pour rien, je devais en profiter un peu. Je passais plus de temps avec ma mère qu'avec mon père ces temps-ci je devais l'avouer. Pourtant je les aimais autant tous les deux. Je me suis redressée sur mon lit et pris de quoi m'habiller. J'étais restée en pyjama une bonne partie de la journée ... Mais quelques minutes après, j'entendis du bruit à l'extérieur de ma chambre, maman était rentrée ? Probablement. J'ai collé mon oreille contre la porte pour pouvoir entendre ce qu'ils disaient ...

Maman, enceinte ?! Voilà le seul mot que j'avais retenu. Ce simple mot me terrifiait. Ils allaient avoir leur propre enfant, et moi alors ?! Qu'allais-je devenir après ca ? J'étais peut être égoïste de penser ca, mais je suis arrivée avant, je ne voulais pas revivre un abandon, j'en avais trop souffert. Je sortis violemment de ma chambre et me précipitait dans la salle d'à côté. Je vis maman, assise sur le canapé. Papa quant à lui, fumait une cigarette sur le balcon, je devinais sa silhouette à travers les rideaux transparents. Je me suis tournée vers maman et l'ai regardé d'un air inquiet, faisant mine de ne pas savoir.

"Maman, qu'est c'qui se passe ? Je vous ai entendu parler fort avec papa."

•••

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Mar 29 Juil 2014 - 22:16
Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants
Après l'annonce de sa grossesse, Helga sembla bon d'ajouter qu'elle souhaitait avorter. Théana lui suffisait, déjà qu'elle n'avait jamais éprouvé le désir d'être mère, elle ne tenait pas à avoir un autre enfant, encore moins un bébé. Ce n'était pas du tout l'avis d'Iago, comme la mercenaire le remarqua. Le visage de son perroquet se ferma et devint plus dur. Il lui répondit alors sèchement qu'elle pouvait le faire. Le ton employé laissait clairement comprendre, que de tout évidence il voulait le garder. Alors qu'Helga allait rétorquer, Iago quitta leur chambre et se dirigea vers le salon. Helga savait très bien pourquoi. Il y dissimulait son paquet de cigarettes et vu la situation, il comptait bien fumer. Elle sortit à sa suite.

« Eh bien c'est ce que je comptais faire et ce que je ferrais ! Avec ou sans ton accord, le perroquet ! Je n'ai jamais voulu d'enfant, encore moins d'un bébé ! »

Helga s'était également énervée. Elle surnommait toujours Iago de perroquet. Seulement, il y avait différents degrés, qui trahissaient son état d'esprit. Lorsqu'elle l'appelait « mein Papagei », donc mon perroquet en allemand, c'était qu'elle était de bonne humeur, apaisée. Elle l'utilisait souvent, c'était son surnom affectif pour parler à son homme. Seulement, lorsqu'elle le surnommait « le perroquet », c'est qu'elle n'était pas sur la même longueur d'onde que son perroquet, elle était énervée et lui en voulait. Lors de leurs disputes, c'était souvent de cette façon qu'elle traitait Iago. Elle ne l'appelait que rarement autrement. Ainsi, le fait de l'avoir traité de perroquet montrait bien qu'elle était en colère. Colère venue par le fait qu'elle venait d'être blessée par la fuite de son homme, qui avait préféré partir plutôt que d'en discuter. Enfin, la discussion aurait tourné à l'orage. Helga aurait donc voulu poursuivre et s'engager dans une dispute pour mettre les choses au clair, mais du bruit se fit entendre à l'étage. Théana était là. Malgré ce qu'elle venait de dire à Iago, ce qui était vrai, elle avait une fille. Elle n'en avait jamais voulu, mais elle ne voudrait plus jamais se séparer de sa fille, maintenant qu'elle était entrée dans sa vie. Helga abandonna alors Iago à son sort, sur leur balcon et se dirigea vers son sac. Elle en sortit un dossier. Elle le prit et se dirigea vers leur canapé et s' y assit. Elle commença à le feuilleter sans réellement s'intéresser aux données, pourtant c'était un dossier important. La mercenaire était trop blessée pour se concentrer. Elle était triste, mais surtout en colère. Si bien qu'elle ne versa aucune larme. D'ailleurs, si quelqu'un demandait à Helga quand elle avait pleuré pour la dernière fois, elle serait incapable de répondre. Cela faisait des années que ça ne lui était pas arrivé. Dans le cas présent, la colère avait pris le pas sur la tristesse. Elle en voulait à cet être innocent, qu'elle portait, de détruire son couple.

Helga ne rumina pas longtemps ses sombres pensées. Théana fit rapidement irruption dans le salon. La trentenaire leva les yeux de son dossier et vit que Théana avait l'air inquiète. Cette dernière interrogea sa mère sur la situation. La mercenaire ne cachait rien ni à Iago ni à sa fille. Elle entreprit de lui révéler la vérité et de ne pas minimiser non plus la réalité.

« Rien de bien méchant. Ton père et moi n'avons pas le même avis sur un sujet. »

De son point de vue, ce n'était pas grave. Chaque problème avait sa solution, bien que la solution n'était pas toujours quelque chose de plaisant. C'était ce qu'il leur arrivait. Helga dévisagea sa fille. Elle s'interrogea si Théa avait entendu. La mercenaire songea que ça devait être le cas. Après tout, elle l'avait bien entraînée et puis, elle et Iago n'y allaient jamais de mains mortes lorsqu'ils se disputaient. Ils étaient tous les deux caractériels. Avant que Théana entre dans leur vie, ils avaient dû racheter certaines parties de leur vaisselle. Il faut dire que jamais ils ne se frappaient, même en étant très énervés envers l'autre, ils se respectaient beaucoup trop pour cela. Ainsi, c'était la vaisselle qui faisait les frais. Elle volait souvent pour venir s'écraser sur un mur. Leurs disputes finissaient souvent par des réconciliations sur les meubles lorsqu'ils n’atteignaient pas leur chambre, trop heureux de s'être réconciliés. Helga sentait que cette fois-ci, ce n'était pas aussi facilement qu'ils allaient enterrer la hache de guerre. Peut-être aussi parce que cette fois-ci, le sujet était beaucoup plus important pour régler le problème tout de suite après la dispute. Cela les concernait tous, tous les trois. C'est pourquoi Helga songea qu'elle devait le dire à Théana, même si elle se doutait qu'elle l'avait entendue. Elle referma son dossier et tapota le canapé pour que sa fille la rejoigne.

« Ton père et moi n'avons pas franchement le même avis sur le fait d'avoir un enfant, enfin d'avoir un bébé... Disons plutôt sur le fait d'avoir un deuxième enfant. »

Helga sentit sa fille s'inquiéter. La mercenaire se tourna alors vers celle qui lui ressemblait et la dévisagea. Elle n'était pas rentrée depuis plusieurs jours à cause d'une mission. Iago et Théana y étaient habitués. Helga  regarda alors sa fille plus attentivement. C'est là qu'elle mesura l'inquiétude de Théana. De tout évidence, elle avait entendu. Il ne fallu pas longtemps pour qu'Helga comprenne que Théana avait peur que leur enfant biologique prenne sa place. Cependant, Helga n'était pas sûre à cent pour cent que Théana avait tout entendu, elle l'était à quatre-vingt-dix-neuf pour cent. En effet, elle lui avait appris à bien camoufler certains secrets, cependant son inquiétude la trahissait.

« Ton père et moi avons abordé le sujet, car comme tu as dû l'entendre, je suis enceinte. Je viens juste de l'apprendre. C'est notre médecin au QG, qui me l'a diagnostiqué en rentrant de mission. Iago voudrait le garder, moi non. »

Helga regarda sa fille et se rapprocha d'elle. Elle lui prit la main de sa main gantée. Un jour, comme elle l'avait fait pour Iago, elle lui expliquerait pourquoi elle portait ses gants, qui camouflaient ses cicatrices. En prenant la main de sa fille, elle sentit que Théana devait avoir peur qu'elle décide de l'abandonner, comme elle avait l'air d'avoir pris la décision de se débarrasser du bébé. Et puis, si elle avait tout entendu, elle avait dû entendre la partie où Helga disait qu'elle n'avait jamais voulu d'enfant.

« Une fille merveilleuse comme toi me suffit. »

Elle lui sourit, puis regarda le cœur serré en direction du balcon.

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Mar 29 Juil 2014 - 22:55
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    Aussi loin que Iago se souvienne, dans sa vie de volatile jamais l'idée d'avoir une famille bien à lui ne lui avait traverser l'esprit. Avoir une femelle à ses heures et encore, trop occupé à penser à devenir le second du plus grand maitre du monde. Puis, tout avait basculé et il était devenu humain avec tout ce que cela implique. Un corps d'humain avec des envies et des besoins d'homme. Cela avait commencé en regardant les filles, en papillonant et en découvrant les joies de l'utilisation d'un corps à des fins de jeu et de comble d'un besoin. Cependant tout avait été différent quand il l'avait rencontré. C'était donc cela l'amour avait-il penser à force de la cotoyer. Ce sentiment de plénitude à ses côtés, ce sentiment de bien être en sa présence. Elle était exceptionnelle, unique et elle était à lui. Ils s'étaient fait une promesse et le vilain petit perroquet était devenu un vrai homme avec une vraie femme. Et forcément d'autres envies venant de paire avaient prit possession du jeune homme. Les mots maison et bébé ayant évidement fait leur bonhomme de chemin. Toutefois c'était bien là un sujet à ne pas aborder car ils n'étaient pas du tout en accord. Le fait qu'Helga veuille adopter Théana avait déjà permit à Iago d'assouvir en partit son désir d'être père bien qu'il n'en avait pas fait part à sa compagne. Toutefois, ce n'était pas pareil, ce n'était pas comparable bien qu'il l'aimait énormément à celui d'avoir un enfant à eux, leurs chairs et leurs sangs. Seulement Helga ne le voulant pas le perroquet avait bien été obliger de l'accepter persuadé un jour ou l'autre de pouvoir être capable de la faire changer d'avis.

    Aussi, quand sa femme lui annonça être enceinte il y vit une chance inespérée de garder cet enfant tant attendu. Enfin le destin lui donnait ce qu'il espérait le plus, devenir papa d'un bébé qui serait autant le sien à lui que le sien à elle, un parfait mélange d'eux deux. Il était si content, avec leur fille Théana et ce bébé à venir tout serait parfait et pourtant...Elle brisa ses espoirs, son rêve, sa vie aussi...Elle voulait avorter, Théana suffisait et bien pas pour lui. Il avait beau aimer sa fille il ne pouvait pas faire l'impasse sur un enfant à eux et ce sujet semait la zizanie entre eux. Il voulait cet enfant et finalement peut-être que c'était un obstacle trop insurmontable pour eux malgré tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Iago préféra fuir de peur de dire des choses qu'il pourrait regreter, voulant réfléchir au calme. Il prit le refuge de son paquet de cigarettes et gagna le balcon espérant qu'elle ne le suive pas. Il la vit à travers les rideaux, sur le canapé dans un dossier. Aussi facile que ça pour elle de passer à autre chose, de mettre le problème de côté. Iago pleura en silence, tirant silencieusement sur sa cigarette entre deux reniflements. Il la trouvait si vil, si cruelle en cet instant que son amour semblait s'ébranler. Il voulait partir loin de tout et surtout loin d'elle. Il entendit alors leur fille entrer dans la pièce et converser avec sa mère.


    « Rien de bien méchant. Ton père et moi n'avons pas le même avis sur un sujet... Ton père et moi n'avons pas franchement le même avis sur le fait d'avoir un enfant, enfin d'avoir un bébé... Disons plutôt sur le fait d'avoir un deuxième enfant...Ton père et moi avons abordé le sujet, car comme tu as dû l'entendre, je suis enceinte. Je viens juste de l'apprendre. C'est notre médecin au QG, qui me l'a diagnostiqué en rentrant de mission. Iago voudrait le garder, moi non... Une fille merveilleuse comme toi me suffit. »

    Elle se voulait rassurante envers Théana et il la remerçiait pour ça, leur fille avait du avoir peur de ne pas être suffisante, de ne plus être la seule et l'unique dans leur coeur. Toutefois si le problème n'avait été que là il aurait pu comprendre mais c'était différent. Elle refusait les enfants avant Théana et Helga n'arrivait à accepter les choses que devant le fait accomplit, avec le temps. Il faudrait donc que le bébé arrive pour qu'elle apprenne à l'aimer et qu'elle se rende compte de ce qu'elle aurait pu manquer mais c'était bien trop loin et elle ne se laisserait pas le temps. Il savait qu'elle aurait avorté avant de réfléchir à ce qu'impliquait le bébé. Elle savait à quel point cela comptait à ses yeux et elle passait au dessus, elle faisait comme si sa décision à elle était plus importante. Et bien non, pour une fois, Iago estimait qu'il avait raison et entièrement même et qu'il refusait de céder. Se serait le bébé et lui ou personne voilà ce qu'il venait de décider. Il voulait cet enfant et il était sur qu'elle le voudrait aussi si elle pouvait l'avoir devant elle. Ne comprenait-elle pas toute l'importance que cela pouvait avoir pour lui. Il voulait prendre l'air, il devait réfléchir aussi il retourna à l'intérieur se saisir d'une feuille de papier et d'un stylo. Il ne pouvait lui dire en face, pas maintenant, pas comme ça avec leur fille dans la pièce, il ne pouvait dire cela sans pleurer ou sans crier dans l'écrire parraissait le plus judicieux des choix cependant cela était peut-être lâche oui, indigne de lui de ne pas lui dire en face et poutant il ne s'en sentait pas la force en cet instant. Aussi il ouvrit le stylo et nota sur une feuille vierge de son écriture bancale et maladroite

    " Je sais que tu ne veux pas d'enfants à nous, d'enfant biologique parce que tu as peur, bien que tu le nie fortement cependant Helga moi j'en ai besoin, simplement besoin comme tu as besoin de respirer. Avoir un enfant c'est ce que j'ai toujours rêver d'avoir sans jamais l'espérer. Je n'ai eu ni famille ni ami durant ma vie avant de venir ici et de te connaitre. J'ai la chance immense et j'en remercie le ciel chaque jour de t'avoir mais cela ne fait pas tout, cela ne me suffit plus hélas. Je sais que ce point là est innaceptable pour toi aussi je préfère prendre mes distances quelques temps, j'ai besoin de calme et de réfléchir loin de tout ça pour pardonner, pour accepter aussi...Pardonnes moi parce que moi je n'y arrive pas..."

    Il plia son mot et retourna dans la pièce à vivre, le paquetde ciagrette dans la poche arrière de son jean. Il en aurait besoin. Il se dirigea vers le canapé ou se tenait ses deux femmes et tendit sans une parole le petit mot à sa compagne. Il attendit qu'elle s'en saisisse pour se glisser dans leur chambre à coucher. Il attrapa le sac de voyage qui se trouvait au dessus de leur armoire puis l'ouvrit pour récupérer ses affaires. Quelques tshirts, quelques pantalons et des sous vetements le temps de savoir exactement ce qu'ils allaient faire, comment les choses allaient finir entre eux. Il n'arrivait pas à croire que la situation actuelle pouvait remettre en cause son couple et pourtant. Iago était prêt à de nombreuses choses pour elle, beaucoup de sacrifice mais là c'était bien trop. Le fait qu'elle prenne une telle décision sans lui le prouvait, elle n'avait pas tant besoin que ça de lui dans sa vie. Il pensa méchament qu'elle n'avait qu'à retourner avec son jouet ridicule qui lui ne lui ferait certainement pas de mouflets ! Il se dirigea ensuite dans la salle de bain et plaça toutes ses affaires de toilettes dans sa valise quand Théana pénétra dans la pièce.



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Lun 4 Aoû 2014 - 16:36


Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants.
Théana, Iago & Helga


Maman releva la tête de son dossier et m'expliqua qu'elle et papa n'étaient pas d'accord sur un même sujet. Autrement dit, le bébé. Enfin, c'est ce que j'en ai déduis. Helga referma son dossier et me fit signe de venir près d'elle, ce que je me suis empressée de faire. J'ai pris place sur le canapé et l'ai attentivement écouté, toujours avec inquiétude. Elle me révéla alors le problème. Papa et elle étaient en désaccord sur le fait d'avoir un bébé, leur propre bébé qui plus est. Puis, elle m'appris qu'elle sortait tout juste de chez le médecin et qu'elle était donc enceinte. J'avais donc bien entendu. A ces mots, mon coeur se serra un peu plus. Maman a dû le sentir puisqu'elle se rapprocha de moi et me prit la main tendrement. La sienne était gantée, je ne comprenais pas pourquoi elle gardait toujours des gants à l'intérieur, surement pour des raisons d'hygiène. Nos regards se croisèrent, et tout en souriant elle m'avoua qu'une fille merveilleuse comme moi lui suffisait. Je lui souris également, mais j'étais incapable de sortir le moindre mot.

Papa revint quelques minutes après dans la pièce, l'air triste puis il tendit un bout de papier plié en deux à maman avant d'entrer dans leur chambre. Mon sang ne fit qu'un tour, je me suis précipitée dans la chambre, espérant me tromper. Malheureusement, j'avais vu juste. Une valise était posée sur le lit avec quelques affaires dedans. L'angoisse et la peur montèrent rapidement en moi, j'ai regardé mon père puis la valise, la valise puis mon père. Je ne pus me retenir, les larmes commencèrent à couler peu à peu le long de mes joues roses. J'ai couru vers lui et me suis littéralement jetée dans ses bras.

"Ne t'en vas pas ! Ne me laisses pas, je t'en supplie !""

Je l'ai serré de toutes mes forces, je voulais restée dans ses bras et ne plus en sortir. Il était mon nouveau papa et je l'aimais vraiment. Pour rien au monde je ne voulais revivre le cauchemar d'il y a quelques années. J'en avais beaucoup trop souffert, et je ne trouvais pas assez suffisante la raison pour laquelle il partait aujourd'hui. J'étais là moi, il y pensait ? J'ai essuyé mes yeux tout mouillés et j'ai relevé la tête vers lui.

"Je ne veux pas que tu partes, je t'aime papa tu sais ! Ne m'abandonnes pas, s'il te plait."

J'ai fermé la valise violemment et me suis plantée devant. Je ne savais pas trop quoi faire d'autre à vrai dire. Je n'étais qu'une jeune fille de seize ans et je ne comprenais pas bien ce qu'il se passait. Enfin si, mais je ne voulais pas que ca se passe. Maintenant que j'avais une véritable nouvelle famille, voilà qu'elle partait en éclats. Je refusais catégoriquement cette situation ! Ma mère biologique n'avait même pas pris la peine de me dire qu'elle partait, elle a profité de mon sommeil pour s'en aller comme une voleuse. Je ne la reverrai jamais, et je ne lui pardonnerai jamais non plus. Abandonner sa propre fille de seize ans, la laisser toute seule livrée à elle, je trouvais cela impardonnable. Bien sûr que la mort de mon père m'avait aussi anéantie qu'elle, mais de là à m'abandonner ... En repensant à ce douloureux souvenir, les larmes reprirent de plus belle. J'ai enfouie ma tête dans mes mains tout en restant debout et j'ai évacué tout ce que je pouvais.


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Sam 9 Aoû 2014 - 16:43
Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants
Helga vit son homme revenir à l'intérieur et se diriger vers une des pièces de l'appartement, sans un regard vers elle ou leur fille. La mercenaire se demandait ce qu'avait en tête son compagnon. Elle regarda sa fille et son regard croisa le sien. Les deux étaient intriguées du comportement de l'ancien perroquet. Elles ne tardèrent pas à le savoir. Il revint rapidement un bout de papier à la main qu'il tendit à la plus âgée des deux blondes. Lorsqu'elle le saisit, il s'éclipsa en direction de leur chambre, suivi de Théana qui s'était levée pour le rejoindre. Helga le trouva lâche sur le moment. Comment pouvait-il lui dire tout ce qu'il avait envie de lui dire sur un vulgaire bout de papier et s'éclipser de la sorte ! Ne comptait-elle pas assez pour des mots, pour un regard ?

Helga ouvrit la missive et lut la lettre. La mercenaire ne put s'empêcher de répondre mentalement à la lettre. Il valait mieux qu'Helga réponde mentalement au fur et à mesure qu'elle lisait la lettre, plutôt que d'attendre qu'Iago revienne dans la pièce. Autrement, un ouragan aurait éclaté dans leur appartement. « Non, je n'ai pas peur ! C'est faux ! Je ne veux juste pas d'enfants ! C'est si dur à comprendre ! » Helga leva les yeux de la lettre, dans l'espoir de voir revenir Iago et de lui dire directement, de vive voix ce qu'elle avait sur le coeur, mais Iago n'était toujours pas revenu. Elle replongea dans la lettre et entama la partie mentionnant le besoin d'Iago d'avoir un enfant. « Tu ne peux pas comparer ça à respirer ! Tu ne peux pas vivre sans respirer, tu peux vivre sans enfants ! C'est pas vital d'avoir des enfants, merde ! » Helga commençait à s'énerver. Elle n'arrivait pas à comprendre le raisonnement et surtout pas le désir d'Iago d'avoir à tout prix un enfant. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire s'ils n'avaient pas d'enfant à eux? Théana était leur fille, même s'il n'existait aucun lien du sang. Helga ne comprenait pas qu'il veuille à tout prix un enfant biologique, au détriment de leur couple. Ils étaient déjà une famille, qu'est-ce qu'il lui fallait de plus ? Plus Helga avançait dans la lecture, moins elle le comprenait. Alors comme ça ni elle ni Théana ne lui suffisait. La colère d'Helga s'accrut lorsqu'elle tomba sur ce passage :

"Je sais que ce point là est inacceptable pour toi"

« Et comment, mon perroquet ! »

Elle lut la suite et sa colère ne désemplit pas. « Comment tu peux penser ça ! Quoi ?! Tu fuis ! Iago ! Comment oses-tu, espèce de lâche ! Pardonner de quoi ! Il n'y a rien à pardonner ! Je n'ai aucun tort ! C'est moi qui le porterais, c'est moi qui ai la décision à prendre, que ça te plaise ou non ! Toi, par contre, comment peux-tu fuir ! »

A la fin de sa lecture, Helga resta silencieuse, bien qu'en colère, devant la lettre de son homme et se leva. Elle chiffonna le morceau de papier et l'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Elle se dirigea vers leur chambre à coucher. La mercenaire ne comprenait pas et était en colère. Elle n'aurait jamais cru en arriver là. Il voulait partir, et bien qu'il parte ! Elle ne voulait pas de lâche dans sa vie ! Elle tenait à le lui dire, à lui hurler dessus même. Elle tenait à lui dire le fond de sa pensée sur sa lâcheté. Cependant, elle ne le fit pas. En s'approchant, elle entendit les pleurs de Théana émanant de leur chambre, elle comprit le réalisme de la situation. Elle s'arrêta net, réalisant pleinement la situation, la colère s'étant instantanément dissipée. Cette fois, elle avait le recul. Il les quittait réellement. Son cœur se serra. Elle l'aimait sincèrement. Dieu savait comment elle l'aimait. Elle n'avait jamais aimé autant un homme et voilà qu'il voulait partir. L'amour ne faisait pas tout. Ce n'était pas juste un simple désaccord dans leur couple, Helga en prenait pleinement conscience avec les pleurs de Théana, qu'elle entendait. C'était une vision de leur couple, de leur famille qu'ils ne partageaient pas. Et comment être une famille soudée, un couple uni, si les membres ne partageaient pas le même point de vue sur le sujet ? Helga sentit ses mains devenir moites sous ses gants. C'était fini, pour de bon. Du moins, ça en avait l'air. Cependant, la mercenaire n'était pas décidée à laisser éclater sa famille en morceau, pas sans s'être battue avant. La mercenaire savait également choisir ses batailles et le moment n'était pas propice pour livrer bataille. Elle fit donc demi tour et se dirigea vers le salon et plus exactement à leur bar, en sortit un verre et se servit un Whiksy. Elle avait besoin d'un remontant avant la bataille qu'elle était décidée à livrer jusqu'au bout. Elle n'en était qu'aux premiers mois et de toute façon, elle ne tenait pas à le garder, alors où était le mal ? Il lui fallait bien son remontant, sinon elle sentait qu'elle allait laisser la colère l'emportait à nouveau et n'aurait pas la force de reporter la bataille et la livrerait sur l'heure. Avec les pleurs de Théana, elle comprit que ce serait elle qui en souffrirait le plus. Elle se devait d'être là pour sa famille, pour sa fille. Le départ hypothétique d'Iago, elle pouvait le gérer, mais pour Théana, elle en doutait, pas sans aide.

Ce fut lorsqu'Helga ingurgita une gorgée de son breuvage de soutien qu'Iago et Théana revinrent dans le salon. Devant les pleurs de Théana et son abattement, Helga décida qu'elle avait pris la bonne décision : laisser partir Iago et reporter la bataille. La boisson l'avait calmé et l'aidait à choisir cette décision. La mercenaire laissait passer sa fille avant le reste. Elle posa son verre et se dirigea vers la jeune blonde qu'elle prit dans ses bras, chose exceptionnelle pour la mercenaire. D'ordinaire c'était Théana qui venait dans ses bras, Helga ayant toujours du mal avec les câlins et les marques d'affection spontanée. Seulement Helga sentit que sa fille aurait besoin de réconfort, de soutien, d'une présence, d'un parent. Oui, Helga commençait à développer une sorte d'instinct maternel. Lorsqu'elle eut pris Théa dans ses bras, elle regarda alors Iago et chercha son regard. Elle le tenait pour responsable de la détresse de leur fille et accessoirement de tous les événements des dix dernières minutes. Il pouvait partir, elle ne le retiendrait pas. La mercenaire savait choisir ses batailles et ce n'était pas le bon moment de la livrer, il fallait se retirer pour mieux attaquer. La trentenaire avait l'intention de le voir le lendemain au restaurant.

« La fuite est ton choix. L'avortement le mien. »

Ce fut tout ce qu'Helga put lui dire. Chacun faisait ses choix, des choix lourds de conséquences. Rien n'était acquis, comme le départ d'Iago venait de le montrer. Parce que oui, Iago venait de faire le choix de partir. Helga serra sa fille contre elle. Elle songea qu'elle dormirait pour la première fois avec elle. La trentenaire sentait la détresse de sa fille et qu'elle aurait besoin d'elle. Helga serait là.

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Sam 3 Jan 2015 - 14:29
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    Iago ne savait pas trop comment ils en étaient arrivés la mais les choses étaient bien réels, lui et Helga étaient en train de vivre leur première véritable dispute de celle dont on ne peut pas se remettre aussi facilement. Il ignorait si cela était définitif ou seulement provisoire mais en attendant il en était la, dans leur chambre à préparer sa valise pour quitter le domicile familial. Lui qui si longtemps avait voulu une famille tout cela en valait-il la peine ? Honnêtement si Helga n'avait jamais été enceinte il se serait contente de vouloir la convaincre ne perdant pas espoirs mais la se ne tait trop, elle était enceinte de lui et préférait avorter que de porter son enfant pour lui c'était la preuve qu'elle n'était pas prête à assumer leur relation. Comment heureuse en amour pouvait-elle songer à tuer leur enfant car c'est ainsi que lui voyait les choses. Aussi pensait-il qu'il fallait lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas et que si il avait tout accepter jusqu'à present il fallait maintenant qu'elle voit, qu'elle comprenne.

    Il avait écrit une lettre car il ne se sentait pas de lui dire les mots en face pas sur d'être capable de garder la face devant elle et son flegme légendaire. Puis il était partit dans la chambre pour remplir son sac et prendre de quoi tenir quelques jours, il ignorait encore ou il allait aller mais il avait quelques amis malgré tout. Il ne voulait pas laisser tomber il fallait qu'elle voit, qu'elle sache qu'elle venait de lui briser le cœur littéralement. Seulement les choses étaient difficiles parce qu'ils n'étaient pas que deux, il y avait Théana leur fille adoptive. Alors oui ils étaient déjà parents mais ce n'était pas ou plus suffisant pour Iago maintenant qu'il savait qu'ils pouvaient être quatre. Mais la voir dans la chambre le suppliant de ses grands yeux ne facilitait pas son départ. Il ne voulait pas blesser sa fille mais sa décision était prise. Puis elle se jeta dans ses bras pleurant à chaudes larmes ne souhaitant pas le voir partir de leur appartement car il était évident qu'elle tenait à leur famille maintenant qu'il en était une.

    Theana :"Ne t'en vas pas ! Ne me laisses pas, je t'en supplie ! Je ne veux pas que tu partes, je t'aime papa tu sais ! Ne m'abandonnes pas, s'il te plait."

    Puis elle a relevé la tête avant de fermer violemment la valise comme pour signifier son désaccord alors qu'il tentait de lui faire comprendre sa décision bien qu'à son age elle ne pouvait pas tout comprendre de plus il lui manquait des éléments essentiels à la compression. Il soupira avant de se planter devant elle avec un ton abattu mais empli de sincérité.

    - je suis désolé chérie mais je crois que ta mère et moi avons besoin de temps pour nous décider sur ce que nous allons faire. Cela fait un moment que nous n'avons pas envie de la même chose, je suis désolé ma puce...mais je te promet que je serai toujours la pour toi quoi qu'il arrive.

    Puis ensemble ils sortirent dans le salon ou Helga n'avait toujours pas bougé se tenant fermement campé sur le sofa. Elle avait visiblement lu sa lettre mais ne souhaitait pas s'en entretenir avec lui. Elle était aussi remontée que lui et les choses ne semblaient pas prêtes de s'arranger. Elle termina même de l'achever avec cette phrase qui mettait fin à des mois de relations fusionnelles.

    Helga : - La fuite est ton choix. L'avortement le mien. »

    - Dans de ce cas la je crois que nous n'avons plus rien à nous dire...au revoir Helga...au revoir Théa... Il s'approcha de sa fille et captura son visage entre ses mains et la regarda dans les yeux en lui disant d'une voix douce et empli d'affection ...j'appellerais des que je serai installé...

    Puis il se dirigea dans le couloir, attrapa sa veste et enfila ses chaussures avant d'ouvrir la porte jetant un dernier regard sur leur fille avant de sortir tête baissée de leur appartement. Il était partit de la maison aussi vite que la conversation avait commencé. Plus que des traces de sa présence mais une penderie presque vide. La fin d'un tout.



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Jeu 12 Fév 2015 - 11:50


Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants.
Helga, Iago & Théana


Les larmes coulaient le long de mes joues, je ne pouvais pas me retenir, surtout dans un pareil moment. Papa était sur le point de quitter la maison, de nous quitter maman et moi. Tout ça à cause d'un désaccord entre eux. Je ne voulais pas l'accepter. Ma nouvelle famille, c'était tous les deux, ensemble. Pas seulement maman ou papa, non. Juste tous les deux et moi. Ni plus, ni moins. Et aujourd'hui nous allions nous retrouver seules avec Helga. Je ne pouvais pas le croire, je refusais catégoriquement de le croire ! C'était trop facile ! J'en voulais à papa pour nous abandonner, j'en voulais à maman pour être inflexible et j'en voulais à moi-même pour être une pleurnicharde incapable de faire quoi que ce soit. Mes parents se déchiraient devant mon nez et je n'avais rien de mieux à faire que de chouiner.

Papa se planta devant moi et m'expliqua qu'ils avaient besoin de temps pour se décider puis me fit la promesse d'être toujours là pour moi. Je serrais les points, partagée entre colère et tristesse. Après quoi, je me suis littéralement jetée dans ses bras, les larmes aux yeux une fois de plus. Il ferma sa valise et ensemble nous avons rejoint maman dans le salon, elle n'avait pas bougé du canapé. Son regard était froid et m'en donna des frissons dans tout le corps. Elle maintint son choix de l'avortement et papa fit ses adieux, à l'entendre, définitifs. Ma vie venait de se briser sous mes yeux, les êtres que je chérissais le plus, ceux qui m'avaient redonné le goût de vivre se séparaient pour de bon, et j'étais impuissante. Je serrais la main de papa dans la mienne, en pleurant de plus belle. Il se tourna face à moi et prit mon visage entre ses paumes.

"J'appellerai dès que je serai installé." dit-il d'une voix douce.

Ces six mots furent comme un coup de marteau dans le coeur. Je restais là, inerte, incapable de faire ni de dire quoi que ce soit. Je devais être réaliste, papa n'allait pas revenir. C'était fini. Je le regardais prendre ses dernières affaires avant de passer le sas de l'entrée en me regardant tendrement une dernière fois, ce qui m'acheva sur place. Le claquement de la porte  fut bref et marqua la fin de ma famille. Je poussais un cri déchirant qui résonna dans toute la maison en me précipitant devant la porte.

"Nooooooooooooooooooooooon !!!! PAAPAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! Revieeeeeeeeeeeeens !" hurlais-je de toute mon âme.

J'ai ouvrit la porte avec une violence que je ne me connaissais pas avant de dévaler les escaliers de l'entrée, mais j'arrivais trop tard. Mon père venait de monter dans un taxi et s'éloignait peu à peu de moi, de ma vie. Je pleurais toutes les larmes de mon corps en hurlant de désespoir, je ne voulais pas !

"Ne m'abandonne paaaaaaas, je t'en prieeeeeee !" lâchais-je en tombant à genoux sur le bitume.

Les passants me regardaient comme une bête de foire, mais je m'en fichais. Une partie de ma vie venait de foutre le camp, et pour l'instant, je n'y croyais pas. Je suis restais un moment assise sur le trottoir à regarder l'horizon, les joues rouges et les yeux irrités par mes larmes incessantes. Je priais pour le voir revenir, mais en vain. Je me retrouvais avec maman, que malgré tout j'adorais, là n'était pas la question mais pour l'heure, je lui en voulais.

Le froid commençait à venir me piquer le nez, je devais rentrer avant d'attraper mal. Je me suis relevée avec une mollesse sans nom, j'ai monté les marches avant de rester bloquée devant la porte entre-ouverte. Je posais ma main sur la poignée en lâchant un dernier flot de larmes. Je reniflais, je m'essuyais les yeux avec les manches de mon pull puis je me suis décidée à rentrer. Tout en fermant la porte lentement, je regardais une dernière fois l'horizon ...

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Sam 14 Mar 2015 - 23:35
Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants
Lorsque Iago et Théana revinrent dans le salon, Helga se tenait debout à leur bar, son verre de Whisky vide en main. Iago et elle échangèrent leurs dernières paroles, avant que Théana n'éclate davantage en sanglot. En voyant les pleurs de Théana et sa supplication, Helga sentait qu'elle avait fait le bon choix en reportant la bataille. Une lutte supplémentaire n'aurait fait qu'empirer les choses.

Quand Théana hurla après qu'Iago fut définitivement parti, le cœur d'Helga se serra. Une seule et unique larme coula le long de sa joue. Helga ne pleura pas, chose qu'elle n'avait pas fait depuis des années. Seulement, la mercenaire pouvait bien se montrer froide et impassible, elle était un être humain avec des sentiments. Bien qu'elle les enfouissait, cette unique larme avait réussi à s'échapper et montrer que son rempart d'émotions avait une brèche. D'ailleurs, une seconde l'accompagna, lorsqu'elle vit Théana sortir de l'appartement et qu'elle l'entendit dévaler les marches de l'immeuble. Helga ne trouva rien de mieux à faire que de se servir un second verre. Que pouvait-elle faire d'autre ? La bataille, elle l'avait reportée en choisissant de ne pas poursuivre le débat. Son choix était fait, tout comme celui d'Iago. Théana se retrouvait entre ses deux parents, qui avaient deux avis radicalement différents. Sa famille venait de se déchirer et elle n'y pouvait rien. Simple témoin d'un désaccord qui semait le chaos.

Jamais Helga n'avait pensé avoir une famille dans ce monde. Elle n'avait pensé qu'à se faire une place digne de son nom et adviendra que pourra avant de rentrer, bien qu'elle n'y tenait pas. La famille n'avait pas fait parti de son plan. Elle ne l'avait pas recherchée, mais voilà qu'elle en avait eu une. Maintenant sa famille se déchirait, c'était la fin. Et cela l'affecta bien plus qu'elle ne l'aurait pensé. Helga n'avait jamais été aussi triste de sa vie. Si c'était le cas, elle ne s'en rappelait plus. Des ruptures, elle en avait connu. Des pertes, également. Mais une rupture et perdre sa famille en une seule soirée, même pour la mercenaire au coeur de glace, c'était un anéantissement. Pourtant, elle se devait d'être forte, d'être la mercenaire qu'elle était pour sa fille. Elle se devait d'être là pour elle. Bien qu'elle ne souhaitait pas être une mère, qu'elle ne voulait pas l'enfant qu'elle portait, elle demeurait la mère de Théana. Elle ne l'avait jamais rêvé ni espéré, mais c'est ce qu'elle était. Aujourd'hui, elle se devait et voulait honorer ce rôle. Elle venait de perdre Iago, mais elle se devait de passer outre, laisser son chagrin de côté pour Théana. A présent, sa fille, c'est tout ce qu'il lui restait dans sa famille, avec Jessie.

Lorsqu'Helga vit sa fille rentrer, elle inspira un grand coup et posa son verre. Elle alla à sa rencontre, sans un mot. Elle posa une main sur l'épaule de sa fille et la laissa se blottir contre elle. Elle la serra alors fort contre elle. Puis, les deux en silence allèrent se coucher et s'endormirent l'une contre l'autre, dans le lit de Théana.

***

Le lendemain, Helga passa au restaurant pour une discussion avec Iago, sans la présence de Théana. La mercenaire avait repoussé la bataille pour aujourd'hui. Elle était prête à la livrer. Ainsi, en rentrant dans le restaurant, encore vide à cette heure-ci, elle fit demander Iago. Lorsqu'il arriva, Helga amorça le combat.

« Iago, tu ne peux pas te sauver comme ça, juste pour une simple divergence d'opinion. Je ne vois pas en quoi le fait que j'avorte change notre famille. Nous sommes trois et ça restera trois. Il n'y aura rien de changé. Je ne vois pas ce qui te dérange. Tu ne sais pas te contenter de ce que tu as !  Tu étais heureux avant que je te parle du bébé ! »

Helga ne comprenait pas encore l'importance de l'enfant dans la vie d'Iago, ni dans la sienne et dans celle de Théana.

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Sam 13 Juin 2015 - 0:24




















 ❝ Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants ❞
you're the only one ~





Iago avait claqué la porte de l'appartement qu'il partageait avec sa compagne est sa fille et c'était dirigé d'un pas décidé avec sa valise dans un taxi pour se rendre chez un de ses amis proches. Ils avaient eu une horrible dispute concernant la grossesse non désiré de sa belle et il avait finit par partir en claquant la porte sans un regard en arrière ignorant les pleurs de leur fille qui avait tenu à l'accompagner en bas et le regarder partir. Il s'en voulait de la laisser mais il ne pouvait plus rester, pas comme ça. Il avait fait ce qui lui semblait juste pour que sa compagne comprenne qu'elle avait dépassé les limites, ses limites mais visiblement comme à son habitude elle n'était pas prête de faire une concession et ce qui allait se passer le lendemain au restaurant ne l'étonna pas plus que ça. quand on le fit demander car une belle blonde souhaitait avoir une conversation avec lui. Il arriva d'un pas non décidé persuadé que ça allait une fois de plus mal finir étant donné qu'ils ne seraient jamais en accord sur le sujet aussi arrivait-il déjà avec un visage fermé et une humeur massacrante. Et il ne fut pas déçu comme elle ne le serait pas non plus.
-Iago, tu ne peux pas te sauver comme ça, juste pour une simple divergence d'opinion. Je ne vois pas en quoi le fait que j'avorte change notre famille. Nous sommes trois et ça restera trois. Il n'y aura rien de changé. Je ne vois pas ce qui te dérange. Tu ne sais pas te contenter de ce que tu as !  Tu étais heureux avant que je te parle du bébé ! » Iago n'était pas sur d'avoir envie d'en entendre plus. Quand son collègue l'avait fait demandé parce qu'une jolie blonde voulait lui parler il avait espéré mais si elle venait pour continuer leur dispute et lui faire la moral il n'était pas d'humeur. Il n'avait aucune envie de remettre ça sur le tapis ou de parler une nouvelle fois de leur conception si différente de la famille et du bonheur d'être ensemble. Insurmontable était leur différent aujourd'hui malgré l'immense amour qu'ils se portaient car jamais elle ne pourrait ou voudrait lui donner ce qu'il désirait plus que tout au monde. Il avala difficilement sa salive et serra les poings avant de donner brusquement un coup sur le comptoir avec violence. Elle ne le connaissait pas comme ça et elle avait tendance à oublier que lui aussi avait été un méchant autrefois et qu'il pouvait se montrer froid et cruel. Il tourna sa tête sur le côté en soupirant fortement avant de poser ses deux mains à plat sur le comptoir à nouveau sans la regarder.
- divergence d'opinion ? C'est comme ça que tu vois les choses ? Moi j'appelle ça une impasse et tu sais quoi Helga j'ai plus envie de faire des efforts. J'ai suffisamment donné, parce que je ferais n'importe quoi pour toi ! Il tapa une nouvelle fois. Mais toi tu t'en fou. Il ricana en se relevant, tu t'en balance pas mal que j'ai besoin de ça tu vois, que ça me donne l'impression d'être humain. Être trois ne me suffit plus non et je ne peux pas oublier que tu es prêt à sacrifier cet enfant par egoisme. Alors avant que je ne me relève pas....barres toi...je ne veux plus te voir...Puis il retourna en cuisine sans lui laisser le temps de répliquer il n'avait même pas envie d'entendre le son de sa voix. Pour être sur qu'elle ne l'appelle pas il jeta même au passage son téléphone dans sa poche directement dans l'eau bouillante sous l'œil horrifié de son collègue. Il ne voulait plus avoir à faire à elle sous peine d'en souffrir.

Il s'installa que chez son ami Fred, un collègue et ami et envoya par sms son nouveau numéro à sa fille dont il connaissait le numéro par cœur en lui demandant de le garder pour elle pour le moment, il se doutait bien que ça ne plairait pas à sa mère mais qu'importe. Il voulait quand même voir sa fille même s'il n'était plus avec sa mère. Il voulait qu'elle garde de bons liens avec les deux sans se sentir rejeter ou mal aimer. Il n'était plus que l'ombre de lui même, buvant et fumant à longueur de journée ce qui mettait mal à l'aise son collègue qui lui demandait de se reprendre, Iago n'en avait pas envie et ne s'en sentait pas capable. Il voulait mourir à petit feu dans son coin voilà tout. Limite s'il n'en venait pas à se dire qu'en prison au moins il avait eut la paix et la tranquillité avant de rencontrer celle qui avait brisé son cœur à jamais. Puis les jours passèrent et devinrent des semaines qui devinrent un mois. Un long mois bien tassé que Iago faisait la larve sur le canapé miteux de son ami qui recevait des filles de passage qui n'auraient pas été contre inclure le perroquet dans leur plan qu'il ne se montrait pas intéressé du tout. Il était célibataire certes mais il ne voulait pas passer à autre chose. Non, il avait bien essayé de se plonger dans le travail ou de boire pour oublier mais impossible de plus penser à elle et à leur famille. Il n'arrivait pas à vivre sans elle et même s'il savait qu'elle était en tord, qu'elle n'aurait jamais du avorter de cet enfant, de leur enfant il avait envie de la retrouver. Il était finalement prêt à pardonner. Oui, il avait bien réfléchit et vivre sans elle c'était comme cesser de respirer, impossible. Elle était son oxygène et il ne pouvait plus luter. Elle séquestrait son cœur et refusait tout bonnement de le lui rendre. Il était son esclave à jamais. Ainsi il avait pris sa décision. Il allait revenir vers elle et même s'il ne reconnaîtrait pas qu'elle avait bien fait et qu'il n'aurait pas voulu de ce rôle de père, il voulait passer à autre chose et lui prouver son amour.

Ainsi donc il avançait d'un pas décidé vers son ancien appartement, celui qu'occupait toujours son eux compagne et leur fille. Il serrait le poing droit dans sa poche contre le petit écrin bien à l'abri des regards. Oui, il avait prit une décision importante. Il connaissait l'aversion de sa belle pour le mariage mais c'était un quitte ou double en quelque sorte. Pas d'enfants à eux d'accord mais en échange il voulait qu'elle soit sienne à jamais et qu'elle devienne officiellement sienne. Il espérait qu'elle dise oui sinon cette fois il pourrait lui dire adieu définitivement et il n'aurait plus qu'à se jeter dans l'océan. Il ne voulait pas vivre sans elle mais il voulait l'avoir à lui officiellement. Aussi en ce début de soirée, à la fin de son service il avait enfilé un pantalon propre et bien habillé et se dirigeait vers l'amour de sa vie. Il monta les marches et arrivé en haut il glissa la clé dans la serrure et pénétra dans l'appartement qu'il avait quitté un mois auparavant. Rien n'avait changé et le silence régnait dans l'habitation. Il se dirigea doucement vers le salon et déposa ses clés sur le buffet avant de gagner la chambre à coucher et de pousser la porte doucement dans un silence étouffant. Il pénétra dans la pièce et pût admirer son ange allongé la respiration paisible. Il s'approcha d'elle et passa doucement sa main dans ses cheveux et laissa glisser ses doigts sur son visage. Elle bougea légèrement dans son sommeil et sa respiration se fit plus saccadé. Il la vit papillonner des yeux alors qu'il commençait ce qu'il était venu dire persuadé qu'elle entendait ses mots. Il recula quelque peu et l'admira de toute sa hauteur en prenant une profonde respiration.
- je n'y arrive pas. J'ai essayé Helga de passer à autre chose, de t'oublier mais c'est impossible. Être loin de toi c'est comme ne plus respirer, être incapable de prendre une bouffée d'air sans que cela soit douloureux et ne brûle à petit feu mes poumons. Ne pas se réveiller à tes côtés le matin c'est comme traverser le désert sans eau et sous un soleil de plomb. Je ne suis plus que l'ombre de moi même et plus rien n'a d'importance. Cette famille...notre famille est la chose la plus précieuse à mes yeux et j'ai bien essayé de me dire que je ne pouvais pas te pardonner mais je n'y arrive pas. Chaque jour loin de toi est une torture et je n'arrive plus à en supporter la douleur. Il serra le petit écrin dans sa poche et s'approcha du lit et se mît à genou alors qu'elle l'observait silencieusement. Je sais que je ne suis pas parfait et que j'ai fais de mauvaises choses mais avant toi je n'avais aucun espoir. Je pensais que l'amour m'était à jamais interdit et tu es arrivé. Quand tout était perdu et qu'il ne me restait plus rien tu m'es apparu tel un ange et tu m'as sauvé. Tu es mon ange...mon ange gardien...je veux rester auprès de toi a jamais même si ça veut dire ne pas avoir d'enfants en dehors de notre merveilleuse fille. Même si ça veut dire attendre que tu reviennes de tes missions dangereuses et que je t'attende à me ronger les sangs. Je t'aime plus que les mots ne peuvent le dire alors même si je sais que c'est irréel et que c'est effrayant à la fois je t'en prie, je t'en supplie libère moi. Il ouvrit le petit écrin et présenta le solitaire délicatement posé sur son coussin de velour...Épouse moi. Helga...    



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Mar 16 Juin 2015 - 15:29
Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants
Helga avait reporté la bataille. Elle l'avait arrêtée hier pour la poursuivre aujourd'hui au restaurant. En effet, les deux étaient tellement énervés qu'Helga avait préféré couper court. Cependant, ça n'avait pas calmé la tempête. Helga sortit encore plus en colère du restaurant qu'elle ne l'était en rentrant. Les deux méchants ne se contrôlaient plus et laissaient éclater leur désaccord. Elle ne comprenait pas la réaction de son homme, tout comme il ne comprenait pas ses paroles. Helga n'avait pas apprécié sa façon de réagir. Elle n'était pas habituée à ce qu'il lui demande de partir et qu'il ne veuille plus la voir. Cela l'avait blessée, mais elle refusait de le lui montrer et de se l'avouer. S'il ne voulait plus la voir, elle non plus. Elle le lui avait d'ailleurs crié tout en le traitant de minable volatile. Alors, ça y est, c'était fini. Ils ne se comprenaient plus. Ils ne partageaient plus les mêmes désires. Et leur dispute n'en était pas une petite, comme ils en avaient parfois, non. C'était bien plus que ça. C'était une fin inévitable. Chacun de leur côté s'y résigna.

En rentrant à l'appartement, Helga annonça la nouvelle à sa fille. Elle tenta de la rassurer en lui disant qu'elle restait leur fille. Etant une fille adoptive, Helga sentait qu'avec leur séparation et l'avortement, Théana penserait peut-être qu'elle aussi serait exclue de la famille qu'ils avaient été. Il n'en était rien. Ils demeuraient ses parents, d'ailleurs elle la laissa aller voir son père, pendant qu'elle se préparait pour le QG. La mercenaire était devenue une boule de nerfs et elle avait besoin d'une bonne séance d'entraînement pour évacuer. Il ne fallait pas la chercher. Certaines recrues en firent les frais, lorsqu'elle arriva un peu plus tard dans la journée au QG avec sa fille. La chef était en entraînement de boxe et criait sur ses recrues, comme quoi leur garde n'était pas bonne, qu'ils ne frappaient pas correctement, etc. Même Théana ne réussit pas à calmer sa mère, si bien que plus personne ne voulut faire un combat ou se faire coacher par la Chef pour le restant de la journée.

Le reste du mois fut plus calme pour Helga. Enfin, tout est relatif. Le lendemain de la rupture, Helga s'était calmée. Elle était redevenue la chef juste et autoritaire qu'elle était. Elle évacuait d'une autre manière. La mercenaire courait le matin dans la forêt du QG et boxait contre un punching-ball en soirée. Dans la journée, elle entraînait sa fille. Elle tenait toujours à ce qu'elle prenne sa relève. Elle continuait de l'entraîner. Seulement avec le départ d'Iago, Helga avait augmenté la difficulté de l'entraînement et avait poussé à bout sa fille, qui avait fini par s'évanouir. Helga oubliait de temps en temps que sa fille n'avait pas sa force physique et qu'elle n'était encore qu'une adolescente. Cet incident les avait rapprochées. Helga se focalisait donc sur sa fille et essayait d'être une mère pour elle. Elle essayait de la réconforter quand son père lui manquait. Être une figure maternelle lui permettait de mettre Iago de côté. Cependant, ce fut pas si facile, surtout pas avec Jessie. Helga avait appelé sa sœur une semaine après la rupture, pour lui annoncer la nouvelle. Elle lui parla également du bébé. Autant le dire tout de suite, Jessie était contre l'avortement. D'ailleurs, elle était aussi enceinte. Helga ignorait à cet instant que sa sœur le perdrait et lui ferait la morale plus tard lorsqu'elle fuira ses responsabilités après la naissance. Bien qu'Helga put déplacer sa colère sur Jessie, qui ne voulait pas qu'elle avorte, Iago ne pouvait être oublié. Jessie lui fit comprendre à quel point Iago était son âme sœur. Helga l'avait bien compris, mais le fait que sa sœur insiste sur ce point, lui fit prendre conscience de sa perte.

Après quelques semaines la colère passa. Helga régla ses différents avec sa sœur, lui faisant comprendre que c'était son choix, point. C'est à ce moment-là, quand Helga devint plus sereine et après avoir pris rendez-vous pour l'avortement que Iago commença réellement à lui manquer. Sa présence lui manquait, tout comme sa façon d'être, ses sourires, sa voix, son parfum, sa patience, son soutient, sa façon de la reprendre, sa façon d'être d'accord avec elle, bref, tout son être entier lui manquait. D'ailleurs, le soir avant de s'endormir, des souvenirs de leur vie à deux lui revenaient en mémoire. Certains la faisaient même sourire. Finalement, Helga fit son choix. La vie continuait. Iago avait été une formidable aventure, sa meilleure histoire d'amour. Et comme toute chose, elle avait une fin. Qu'est-ce que c'était une perte de plus ? Elle en avait eu d'autre. Les gens allaient et venaient dans sa vie. C'était comme ça. La mercenaire s'y était résignée depuis longtemps. La vie se poursuivait, mais son cœur souffrait. La mercenaire était passée à autre autre chose laissant un vide dans son cœur. Il s'était durci. Helga savait qu'elle n'aimerait jamais autant qu'elle n'avait aimé Iago, qu'elle ne se sentirait jamais autant aimée comme Iago l'aimait. Jamais elle n'avait cru qu'un ancien perroquet aurait pu la rendre si heureuse, si forte, meilleure, complète. Et pourtant, il était parti de sa vie et la mercenaire vivait avec. Sa vie était ainsi faite. Elle était dure et sa douceur s'était envolée. La mercenaire allait de l'avant, comme elle l'avait toujours fait. S'il avait fallu qu'elle déprime pour toutes les pertes, comme celle de sa famille, celle de son ancien mari ou de ses recrues, il y a longtemps qu'elle se serait suicidée. Elle faisait donc avec, s'endurcissant davantage le cœur. Il y a que comme ça qu'elle pouvait tenir dans son monde de mercenaire, froid et dur. La dépression n'était pas dans ses habitudes, bien qu'elle avait eu une période pendant une semaine. C'était peut-être cette phase qui avait été décisive pour Logan. En pleine dépression, elle n'avait pu résoudre à se rendre au rendez-vous pour avorter. Quand sa dépression s'était finie, elle n'avait pas été capable d'en prendre un nouveau. Trop de vies perdues jalonnaient sa vie. Le garder était une façon de rééquilibrer la balance. Et puis, Iago le voulait. Ah Iago ! Si seulement il savait. Après avoir pris la décision de le garder, Helga fut incapable de prendre contact avec lui pour le lui annoncer. Pour elle, c'était fini. Elle avait été trop loin, tout comme lui. Elle le lui dirait à la naissance, il avait le droit de savoir. Seulement, eux deux, c'était fini. Ils se partageraient la garde, comme celle de Théana. C'était du moins ce qu'Helga s'était imaginée. Elle ne croyait plus à une deuxième chance.

***

Un mois après la rupture, Helga eut une surprise à laquelle elle ne s'attendait pas. Tout se passa un soir. La trentenaire dormait paisiblement. Il était très tard ou très tôt, au choix. Elle sentit des caresses sur sa joue. Cela eut pour effet de la réveiller doucement. Si doucement que la situation lui parut irréelle. En ouvrant doucement les yeux et en voyant Iago, Helga fut incapable de savoir si elle rêvait ou non. Ses yeux papillonnant pour s'habituer à la luminosité lui donnèrent la réponse. Elle ne rêvait pas ! Iago était réellement là ! Elle se redressa doucement, pas encore tout à fait réveillée, tout en se frottant les yeux.

« Hum... Iago .. qu'est-ce... »

Helga n'eut pas le temps de lui demander ce qu'il faisait là. Il s'était déjà redressé et il commençait sa tirade. Elle l'écouta attentivement. Ses paroles eurent un effet sur le cœur de la mercenaire. Le cœur endurcit qu'elle s'était forgée durant ce mois commença à se ramollir pour devenir un cœur palpitant d'amour. Soudain, Iago s'arrêta pour sortir un écrin. Helga ouvrit grand les yeux de surprise. Il la demandait en mariage ! Pourtant, il savait qu'elle n'était pas pour. Il savait qu'elle avait déjà été mariée et que son mari était mort. Il savait qu'elle ne voulait pas retenter le mariage. Et pourtant, il se lançait. Helga admira son courage. Son perroquet n'était pas du genre à abandonner si facilement et il n'avait pas peur de prendre des risques, de relever des défis. Il savait en effet que si elle refusait, c'était définitivement fini.

Durant la demande, elle avait le cœur qui gonflait de bonheur, d'émotion, de joie. Jamais, elle n'aurait cru ressentir tout ceci en même temps. Surtout qu'il croyait qu'elle avait avorté et il faisait quand même sa demande. Il était quand même revenu ! Il était revenu pour elle ! Cela toucha profondément la mercenaire. Helga avait le cœur qui s'emballait au fur et à mesure de la déclaration de sa moitié. Qu'est-ce qu'il avait pu lui manquer ! Quand il posa la question, totalement réveillée, Helga se jeta à son cou.

« Oui ! Oui, je veux t'épouser, mon perroquet ! »

Elle se recula ensuite et l'embrassa d'abord avec tendresse, puis avec passion. Puis, elle se détacha et elle lui sourit. Tandis qu'il lui enfilait la bague à son doigt, elle rectifia un fait.

« J'apprécie sincèrement que tu respectes le fait que je parte pour mes missions et accepte mon choix d'avortement, mon Perroquet...mais... »

Elle lui sourit et prit la main de son homme. Elle la posa doucement sur son ventre et le regarda en souriant.

« ...je l'ai gardé. »

Elle lui sourit encore, pour différentes raisons. Elle était heureuse de le retrouver dans sa vie, d'être maintenant fiancée à son perroquet et de voir le bonheur de cette annonce sur son homme. Après avoir vu l'illumination sur le visage de son fiancé, Helga l'attira à elle et ils roulèrent sur le lit. Helga l'embrassa avec passion, tellement heureuse du retour de son homme et de leur famille retrouvée. Finalement, cette séparation les avait rapprochés. Leur famille s'agrandissait et leur couple se renforçait.
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Ven 31 Juil 2015 - 19:58


Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants.
Helga, Iago & Théana


LJe n'arrivais toujours pas à réaliser ce qu'il venait de se passer. En un éclair papa était parti de la maison. Tout était fini. Je n'arrêtais pas de me répéter ces mots dans ma tête. Lorsque je revins dans le salon, maman vint vers moi pour me réconforter, je me suis blottie contre elle tout en finissant de pleurer. Il ne me restait plus qu'elle a "temps plein" si je puis dire. Ce moment de tendresse me calma et fit beaucoup de bien. Et sans un bruits, nous sommes allées nous coucher ensembles, j'ai posé ma tête son son épaule et je me suis endormie contre elle. Moment rare avec maman, mais tellement bien.

***

Le lendemain je savais que maman était allée voir papa à son restaurant pour tenter une discussion raisonnée et un retour à la maison. J'espérais un retour positif mais lorsque maman rentra, je compris la situation rien qu'en regardant son visage. Elle m'annonça clairement la fin de leur relation ... Je sentais la colère et la tristesse monter en moi, mais je sus me contenir, ou presque. On ne pouvait pas en dire autant de maman. Les jours suivant elle allait se défouler sur ses nouvelles recrues mais surtout dans la salle de gym. J'essayais tant bien que mal de lui faire entendre raison, j'ai engueulé ma propre mère sur sa santé et celle du bébé ... Mais rien n'y faisait, elle ne m'écoutait pas.

Les semaines suivantes furent difficiles, Helga et moi nous entraînions et maman montait la barre de plus en plus haute, je finissais les semaines littéralement épuisée. Mais à côté de ça, nous avions nos petits moments tendres, et c'était ceux-là que je préférais. Toutefois, papa me manquait cruellement. Je pensais souvent à lui lorsque je me retrouvée toute seule dans mon lit, j'en allais même jusqu'à en pleurer.

Et une nuit, alors que je ne dormais pas, pour changer. J'entendis du bruit dans la chambre de maman. Je fus étonnée, elle qui avait un sommeil lourd habituellement. Peut être faisait-elle un cauchemar ? Ou alors c'était le bébé ? Déjà ? Mon sang ne fit qu'un tour, je me suis levée brusquement et ai couru jusqu'à la chambre.

"Maman, tu vas ... bien ..?" je m'interrompis.

Je restais interdite, je n'en revenais pas. Mon coeur s'emballa. Papa était là, avec maman, dans le lit. Hein ? Pourquoi ? Je m'en fichais. Après avoir repris mes epsrits je sautais dans le lit avec eux deux.

"Papaaaaaaa !! Tu es revenu ?! Tu repars plus dis ?!"

Je me suis jetée sur lui pour me blottir tout contre lui. J'étais tellement heureuse qu'il soit de retour, et surtout que la relation entre eux allait mieux. Nous pouvions reformer une famille, comme avant. J'en avais les larmes aux yeux ... J'ai fait un bisou sur la joue de maman puis je me suis mise bien au milieu du lit, entre les deux. Je souriais comme une imbécile.

"Je vous aime tous les deux."

•••

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Mer 19 Aoû 2015 - 15:08




















 ❝ Les enfants dans le noir font des bêtises et les bêtises dans le noir font des enfants ❞
you're the only one ~





Iago avait du faire de nombreux efforts pour oser revenir chez lui, dans son ancien appartement pour faire face à la femme de sa vie. Ils seraient disputés, séparés aussi mais au fond il l'aimait encore d'un amour ardent et passionnel. Elle était l'amour de sa vie et il n'avait aucun doute la dessus mais il lui avait fallut du temps pour accepter qu'elle préférait se séparer de le enfant qu'ils avaient conçus avec leur amour. Iago n'avait pas été un humain auparavant aussi c'était quelque chose d'inexplicable que d'avoir un petit être à lui, une moitié de leur deux êtres qui prouvaient que c'était possible et qu'ils pouvaient créer la vie. Avant il n aurait jamais cru ni voulu d'une famille et aujourd'hui pour rien au monde il voulait s'en séparer même si ça voulait dire qu'il ne pourrait pas être père biologique d'un enfant. Oui il avait Théa et il l'aimait comme sa propre fille mais il ne l'avait pas vu bébé, ni ses rires ni ses pleures dans la nuit. Ses premiers pas, ses premiers sourires et ses premiers mots avaient été pour un autre. Il voulait tout ça, égoïstement il voulait assister à tous ses moments de la vie. Ses premiers pas, sa première dent sous l'oreiller et son premier jour à l'école doublé de la magie d'entendre un jour "papa" pour la première fois dans la bouche d'un enfant. Oui tout ça il n'y aurait pas droit mais il avait apprit ces dernières semaines à l'accepter malgré tout. Ainsi il avait prit la décision de demander sa mercenaire en mariage envers et contre tout. C'était leur dernière chance car il connaissait aussi la position de sa belle sur le mariage mais il voulait passer par la et pourquoi pas reparler enfant dans quelques années. Il voulait qu'elle soit sienne pour toujours officiellement. Ainsi il arriva dans la chambre et sous le regard endormie de sa belle, il lui demanda sa main attendant qu'elle lui donne repose à la fin de sa tirade ce qu'elle ne tarda pas à faire en se jetant à son cou. « Oui ! Oui, je veux t'épouser, mon perroquet ! »


Iago ne pouvait plus heureux qu'en cet instant malgré tout ce qui s'était passé entre eux auparavant. Elle venait d'accepter de l'épouser et d'être sienne pour toujours. Il n'en revenait pas de sa chance. Elle n'avait pas un caractère facile c'était sur mais lui non plus et ils arrivaient à se canaliser l'un l'autre. Il lui passa la bague au doigt en se disent qu'elle avait accepter de vaincre sa peur de se remarier par amour pour lui et parce qu'elle avait confiance en lui. Il ne voulait plus parler du bébé pour le moment et de la perte de cet être. Pour lui ils avaient perdus un enfant il devrait juste accepter que c'était contre son gré. Cependant il ne s'attendait pas à ce qui allait suivre. En effet sa belle mercenaire reprit la parole pour lui annoncer quelque chose qui allait changer sa vie à jamais.« J'apprécie sincèrement que tu respectes le fait que je parte pour mes missions et accepte mon choix d'avortement, mon Perroquet...je l'ai gardé. » quoi ? Que venait-elle de dire. Il avait la main sur le ventre de sa belle blonde légèrement rebondit par la présence du petit être qui grandissait à l'intérieur. Ils allaient être parents ? Quand allait-elle lui avouer ça s'il n'était pas revenu ? Il préféra ne pas y penser ne pipant mot, ce qui était fort rare, la main toujours poser sur elle. Il se décala et vint se placer sur le lit à ses côtés et s'empara aussi de ses lèvres avec passion la main toujours positionner comme pour espérer saisir un mouvement de leur bébé. Il allait être papa, papa d'un bébé avec Helga et c'était le plus beau sentiment du monde. Une larme coula sur sa joue alors qu'il fixait sa future femme avec tout l'amour du monde dans le regard. - je t'aime...je vous aime tellement toi et...nos enfants...c'est le plus cadeau qu'on m'ai jamais fait...

Il se plaça à sa place dans leur lit et berça sa mercenaire en essayant d'analyser ce qui venait de se passer. Enne venait d'accepter de l'épouser et de lui annoncer qu'ils allaient bien être parents. Comment tant de bonheur était possible pour quelqu'un comme lui. Un ancien méchant, perroquet voleur et adepte de l'or, papa de deux enfants et marié à une femme merveilleuse. Pour lui la malédiction du départ avait en fait été une bénédiction divine. Il était le plus heureux des hommes en cet instant. Et son bonheur fut complet quand une jolie tête blonde se fit remarquer dans l'entrebâillement de la porte pour s'assurer que tout allait bien." Maman, tu vas...bien ?...Papaaaaaaa !! Tu es revenu ?! Tu repars plus dis ?!" Elle semblait plus que ravie de le voir et se jeta même dans ses bras ce qui surprit l'ancien perroquet qui se mît à rire à se geste. Comme elle lui avait manqué sa grande et merveilleuse fille. Il ne pouvait se retenir de sourire à ce bonheur parfait. - non je ne repartirai plus jamais je te le promet..."Je vous aime tous les deux." - nous t'aimons aussi...Théa... - Ta mère et moi allons nous marier  



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