No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: RP terminés
Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞ | Pv. Randy
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 10 Juil 2014 - 5:21

 Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞
name feat. Randall Boggs ♥



Quelle journée.. Je me trouvais dans le taxi direction ma maison et je songeais à la journée que je venais de passer. Moi qui pensais qu’avec mon changement de monde plus rien ne pouvait me surprendre, je ne m’attendais pas à retrouver mon ancienne apparence dans ce monde.. Je n’avais rien vu venir, je pensais me lever de mon lit comme tous les matins mais j’avais trébuché et je mettais rendu compte que j’avais une queue de poisson à la place de mes jambes.
Il y a un an, j’aurais trouvé cela normal puisque j’étais une sirène, mais aujourd’hui j’étais une humaine.
J’étais une humaine avec une bonne situation, un toit, des amis, certes je n’étais pas sûre d’avoir mon travail encore très longtemps, mais je ne voulais pas redevenir une sirène. En voyant mes écailles bleus, ma première peur fut d’être renvoyé chez moi et de ne plus jamais pouvoir retourner ici. Je perdrais énormément de monde qui comptaient pour moi et je n’en avais pas envie.

Le taxi s’arrêta devant le hall d’entrée de l’immeuble dans lequel j’habitais. Je descendis après avoir payé la course et regarda la fenêtre de mon appartement. Il y avait de la lumière dans la cuisine ainsi que dans le salon. J’espérais que Randy soit en train de préparer quelque chose à manger.. Pourtant il était assez tard, j’étais allé au bal durant la soirée et reconduire Hayley au train qui partait à 1h. Il devait sans doute être plus de 1h30 maintenant. Pour qu’il soit encore debout à cette heure, Randy devait rentrer du travail.

Machinalement je me dirigeais vers les escaliers en soupirant. J'étais en robe de soirée avec de grands talons et je n'avais pas envie de monter toutes les marches, j'avais déjà des douleurs dans les jambes pour avoir pas mal dansé et des cloques aux pieds. C'est alors que je me souvenais de Randy qui avait dit que l'ascenseur n'était plus en panne. Je changeais de direction et appuya de l'index sur la flèche pour appeler l'ascenseur. Il arriva au bout de quelques secondes et les grandes portes en métal s'ouvrirent accompagné d'un magnifique Ti-Ding ! C'était la deuxième ou troisième fois que je montais dedans. Les portes se refermèrent et j'attendis qu'il se mette à bouger. Seulement, il ne semblait rien se passer.. Le compteur n'indiquait pas de changement d'étage. Il débloquait peut-être encore quelques peu et il lui fallait du temps. Ce n'était pas très grave, je pouvais m'occuper en me regardant dans la glace et en me remaquillant. Oui je rentrais chez moi, oui j'allais retrouver une colocataire qui m'avait déjà vu en pyjama sortant du lit, mais j'avais envie d'être belle ce soir. J'avais envie d'être belle et de lui plaire. Depuis quelques temps, je ne jouerais plus que par les beaux yeux verts de mon ami ? Je ne savais plus vraiment qualifié notre relation.
Depuis que je lui avais fait du bouche à bouche pour le sauver et que tout cela c'était transformé en un baiser, je ne savais plus où me mettre dès que je croisais son regard. Je sentais mes joues devenir rouges, je frissonnais à chaque fois qu'il me frôlait et quand il me touchait c'était comme si je recevais une petite décharge électrique dans tout le corps.

Bon cet ascenseur... Il décollait quand du sol ? Les lumières de la grosse boite en métal finirent par s'éteindre. Prise de panique, je me mis à cogner du poing sur les murs ainsi que les portes. Je voyais seulement une légère fissure de lumière entre les deux portes. Il devait s'agir de la lumière du hall. A force de taper partout, je finis par appuyer sur un bouton 2 qui s'éclaira aussitôt. Les lumières se rallumèrent presque instantanément et je sentis l'ascenseur bouger. Appuyer sur le bouton ! Voilà ce que j'avais oublié et voilà pourquoi il ne bougeait pas. J'appuyais alors deux doigts sur le 8 et les portes s'ouvrirent d'abord au deuxième pallié puis au mien. Rien qu'en sortant de l'ascenseur, je pus remarquer que la porte d'entrée de mon appartement n'était pas fermée. Il m'arrive souvent d'oublier de la fermer à clé je dois l'admettre, mais de la laisser entre-ouverte, ça jamais.. Je la poussais doucement. J'allais appeler Randy mais j'entendis des voix. Il y avait celle de Randy qui venait de la cuisine, je pouvais clairement la distinguer, mais il y avait une autre voix masculine que je ne reconnaissais pas

Sans faire trop de bruit, pour ne pas les déranger je déposais mon sac et mon manteau sur le petit guéridon de l'entrée. Je marchais ensuite vers la cuisine. Le son des voix semblait venir de là. Le bruit de mes talons sur le sol était presque imperceptible à cause de l'inconnu qui parlait vraiment très fort. Il semblait être en train de crier avec Randy qui parlait fort, mais qui cherchait plutôt à se défendre. J'arrivais finalement à l'angle du mur pour voir un homme de dos. Il était grand et semblait avoir quelques muscles même si ses épaules n'étaient pas si larges que cela. Il avait les cheveux d'un brun presque noir. De dos, sa carrure ne me disait rien. Il portait une veste en cuir noir et un jean foncé. J'allais avancer pour me présenter ou annoncer ma présence, mais me retiens, prise de panique au moment où il leva les bras et que je pus discerner un objet attaché à sa ceinture. Sa veste s'était soulevée et j'avais clairement pu apercevoir qu'il avait un revolver sur lui. Cet homme qui avait l'air de quelqu'un tout à fait ordinaire venait de passer dans la catégorie des hommes qui me faisaient peur. Il faisait peut-être partie de la police et je n'avais aucune raison de m'inquiétais, mais je préférais tout de même faire demi-tour.
Je fis quelques pas en arrière pour me rendre dans ma chambre, mais mes jambes cognèrent dans une petite table de décoration sur laquelle se trouvait une lampe. La lampe bascula, tomba et s'éclata sur le carrelage. Seul l'abat-jour semblait être intact. Je relevais alors la tête en direction des deux hommes en me mordant la lèvre. Pour la sortie en toute discrétion, c'était loupé.. Je fis alors un petit geste de la main pour les saluer de loin.

- Je ne savais pas qu’il y avait du monde.. Je vais vous laisser je vais dans ma chambre.

Oui c’était bien ça ! J’allais pouvoir m’éclipser et les laisser continuer de régler leurs comptes en espérant que tout cela ne dégénère pas.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 10 Juil 2014 - 8:06


Les masques finissent toujours par tomber un jour

Feat Hanity M. Swan & Randall Boggs

J
ournée difficile. Très difficile. Déjà, Randy se réveilla tôt pour aller rejoindre Helga qui l’avait appelé pour une mission, puis il suivit les indications donnés malgré le fait qu’il était encore en mauvaise état à cause de sa soirée qui avait mal tournée à New-York. Certains de ses collègues doutaient même qu’il travaille pour la concurrence et l’avait menacé de tout aller balancer à leur patronne. Évidemment, Randy fit semblant de ne pas savoir de quoi il parlait et il cacha du mieux qu’il le pouvait ses blessures de guerre. Il avait même prit la peine de mettre des verres de contact pour ne pas lui montrer ses lunettes en mauvaises état que Jessie avait essayé de réparer du mieux qu’elle le pouvait. Lorsque la mission fut enfin terminée, ils retournèrent au QG qui se situait sur une petite île déserte tout prêt de New-York pour aller sous la douche et pour décompressé avant la prochaine mission. Évidemment, pour Randy cela se limitait à une douche et à une séance d’entraînement rigoureuse dans le bois qui entourait le QG, mais cette fois-ci il n’eut pas la chance de faire plus qu’ouvrir le robinet de la douche puisqu’il qu’il découvrit quelques écailles violettes qui commençaient à lui transpercer la peau. Il alla évidement voir la seule personne dont il avait confiance qui était sa chef pour tenter de comprendre ce qu’il se passait… Malheureusement, les écailles et sa langue qui sifflait entre ses dents telles un serpent restèrent jusqu’au douzième coup de minuit alors qu’il était devant la télévision avec un sac de chips sel et vinaire.

Lorsqu’il remarqua que sa peau reptilienne avait complètement disparu, il souffla bruyamment de soulagement, mais n’eut aucunement la chance de se poser de question puisqu’on cognait à la porte de l’appartement. Ce devait être Hanity, elle oubliait toujours de verrouiller la porte d’entrée, elle devait donc ne jamais apporter de clefs et voilà qu’elle était bien mal prise puisque l’ancien monstre avait l’automatisme de la verrouiller dès qu’il la fermait. Il eut envie de la laisser dans le couloir et l’observer par le judas et la forcer à lui dire qu’il est le meilleur, mais alors qu’il colla son œil contre la porte, son sourire disparut ; c’était Nicholas.

On dit de ne pas juger les gens par leur apparence comme l’ont juge les livres avec leur couverture, cependant, dans certains cas, l’image projeté par la personne n’est pas du tout fausse et Nicholas faisait bien partit de cette catégorie. L’homme qui avait engagé l’ancien caméléon avait un visage dur, avec une mâchoire carrée et avec de larges sourcils aux airs autoritaires. Son regard aussi clair qu’il pouvait l’être pouvait donner froid dans le dos à celui qui l’observait trop longtemps et son sourire charmeur auprès des plus jolies demoiselles était rempli de malices obscures. Randy observa longuement son patron qui commençait à s’impatienté à l’extérieur et sursauta lorsque celui-ci cogna plus vivement sur la porte. Il devait répondre… Ou alors faire semblant de ne pas être là?
Boggs, je sais que tu es là, y’a de la lumière dans ton appartement.

Eh merde, il n’avait pas le choix, il devait ouvrir. Pourquoi Randall hésitait tant ? Tout simplement parce que son patron avait eu le culot de le laisser pour mort dans un parc de New-York et lorsqu’il avait découvert qu’il avait réussi à s’enfuir de cet endroit, il le prit en chasse et causa de nombreuses péripéties étranges et dangereuses. Randy s’éloigna à reculons de la porte en lâcha la poignée de la porte puisqu’il conclut que cette visite ne devait sans doute pas être bonne.

Malheureusement pour lui, quelques secondes plus tard la porte d’entrée claqua et Nicholas fit son entrée bruyamment pour attirer l’attention de sa recrue qui s’était réinstaller devant la télévision qu’il avait mis sur mute. Il avait voulu être le plus silencieux possible pour entendre si l’homme ne quittait pas, mais malheureusement son caractère têtu le fit utiliser la force pour entrer.

« Boggs! Tu ouvres quand je frappe à la porte! »

« Oh Nicholas?! Je ne vous ai pas entendu cogner! »

« Ferme-la Boggs! Tu me prends pour qui pour me mentir comme ça? Je ne suis pas seul ici, j’ai des hommes sur le toit de l’immeuble en face qui t’espionne présentement. »

Randy détourna le regard vers la fenêtre du salon quelques secondes et le reposa sur son patron qui observait la décoration de l’appartement avec une certaine attention. Il faisait quoi là? Il voulait savoir le nom de son décorateur intérieur ? Eh bien c’était Hanity Swan. Hanity! Il eut envie de se frapper le visage en réalisant que la demoiselle allait sans doute revenir d’une minute à l’autre et qu’elle ne devait en aucun cas tomber sur Nicholas, car lui, contrairement à Helga, il ne se gênait aucunement pour dire sa véritable profession et ses plans puisqu’il se savait vainqueur au bout de la ligne.

« Vous êtes ici pour me tuer ? Allez-y tout de suite pour qu’on en finisse. »

Un rire gras retentit de la gorge du mercenaire qui plongea son regard froid dans celui que l’ancien caméléon. Si Randy n’avait pas déjà été un frousseur, celui-ci aurait sans doute eux la chair de poule tellement que Nicholas était imposant malgré sa carrure moins impressionnante que celle de son employé.

« Te tuer ? Bien sûr que non. »

« Vous m’avez abandonné! Comment pourrais-je ne pas me poser la question!? »

« C’était…. Un sourire amusé apparut sur son visage dur. C’était pour t’apprendre à bien faire ton boulot. »

Randy resta longuement silencieux alors qu’il hurlait intérieurement. Nicholas lui mentait, il était sûr de cela, car sinon il ne l’aurait pas traqué pendant des heures. Peut-être voulait-il simplement lui expliquer et qu’effrayer Randy ne lui avait pas permis de le faire..? Il secoua doucement la tête. Mais non! Il était en train d’inventer une fausse excuse pour pardonner, c’était tout à fait lui, il l’avait bien fait à Johnny le président de Roar Oméga Roar quand il lui avait demandé de revenir dans leur fraternité quelques semaines après sa piètre performance au simulateur durant la compétition de frousseurs.

« En fait, je suis ici parce que j’aurais besoin de toi pour un petit meurtre de rien du tout. »

Randall avait envie de lui demander pourquoi il s’était déplacé pour cela au lieu d’appeler comme à son habitude, mais la réponse était évidente : Randy n’aurait jamais répondu à son téléphone. Le jeune homme se contenta de faire les gros yeux à son patron et le poussa doucement vers la cuisine après d’avoir poussé rapidement la porte de l’entrée qui resta entre-fermée. À peine arrivé dans la cuisine, Nicholas déposa un dossier beige sur le comptoir et le poussa en direction du caméléon pour qu’il lise les informations. Hésitant quelques secondes, Randy finit par étirer son bras vers le dossier et l’ouvrit pour faire un arrêt cardiaque de quelques millièmes de secondes.

Helga Sinclair
À liquider
◮ NOM ET PRÉNOM : Helga Katrina Sinclair
◮ NATIONNALITÉ: Allemande, nationalisée Américaine
◮ ÂGE 31 ans
◮ MÉTIER : Mercenaire, garde du corps, chauffeur, formatrice, agent de renseignements
◮ STATUT : Célibataire
◮ COULEUR DE CHEVEUX :  Blonds
◮ COULEUR DES YEUX : Bleus
◮ TAILLE : 1m70
◮ POIDS: 77 kg

◮ AUTRES INFORMATIONS : Elle est douée au combat corps à corps, elle est le chef d'une équipe de mercenaires et elle a été régulièrement vu avec notre recrue Randall Boggs.



Comment pouvait-il simplement imaginer tuer Helga ? Elle était sa chef, mais surtout sa meilleure amie et il ne se voyait pas sans elle. Il secoua la tête et poussa le dossier dans la direction de son second patron.

« Non. Non je ne peux pas. »

« Oh que oui, tu le feras. »

« Pourquoi moi?! »

« Tu veux qu’on commence avec les questions..? D’accord alors : QU’EST-CE QUE TU FAIS AVEC CETTE FEMME QUI MET SON NEZ OÙ ÇA NE LA REGARDE PAS ?! »

« Helga ne… - »

« FERME-LA BOGGS! » À ces mots l’homme frappa vivement le plan en marbre ce qui fit sursauter le plus jeune. « TU T’ES ASSOCIER À LA MAUVAISE PERSONNE EN DÉCIDANT DE TE LIER À ELLE! TU M’APPARTIENS! TU DOIS TE SOUMETTRE À MOI ET À MES DÉCISIONS QUEL QU’ELLE SOIT ! »

« Non! Je choisis les dossiers que je veux! »

« TU CHOISIS ?! TU TE CROIS OÙ ?! EN VACANCE AU BAHAMAS ?! JE NE SAIS PAS COMMENT ÇA FONCTIONNE AVEC CETTE PETITE PUTE BLONDE, MAIS AVEC MOI ÇA NE FONCTIONNE PAS COMME ÇA! »

Nicholas parlait vivement tout en gesticulant beaucoup avec ses mains. Il reprochait plusieurs choses à l’ancien caméléon qui ne pouvait s’empêcher de fixer une grosse veine qui était en train de se dessiner sur le front de son employeur tout en se demandant si elle pouvait exploser.  Entre temps, le corps de Londonien se déplaçait vers le coin du comptoir où était disposé le support à couteaux, craignant de se faire attaquer par son patron qui commençait à avoir le teint cramoisi à force de hurler. Alors qu’il était finalement qu’à quelques centimètres des couteaux, un visage connu apparut dans la pièce et le regard émeraude du trentenaire s’arrondit. Il se voyait déjà hurler à sa colocataire de partir et de planter un couteau derrière la clavicule de Nicholas pour lui perforer le cœur, mais la blonde quitta d’elle-même la pièce. Randy soupira doucement et espéra qu’elle quitte l’appartement tout simplement, mais le bruit du verre cassé attira l’attention du plus vieux qui s’arrêta finalement de hurler pour aller voir ce qu’il se passait. Alors que Randy allait les rejoindre, il décida de revenir sur ses pas et de voler un petit couteau dont la lame ne mesurait pas plus de 8 cm qu’il glissa dans la poche arrière de son jean puisqu’il n’avait pas ses souliers.

« Hey blondinette... Mais non reste ici, j’aurais plusieurs questions à te poser…  Commençons par te demander ton joli nom? »

Randall apparut finalement devant les morceaux de verres cassés.

« Mais non, il faut la laisser aller dans sa chambre, elle doit être fatiguée. »

Nicholas fixa d’un air sévère son employé.

« Je ne me souviens pas de t’avoir demandé ton avis, vas donc nettoyer la vitre casser au lieu de nous embêter. »

Contrairement à son habitude avec Hanity, le jeune homme se montra soumis et se dirigea vers le placard à balais tout en gardant un œil sur son patron qui devait sans doute avoir une mauvaise idée en tête.


codage par Jyne sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 11 Juil 2014 - 11:00


❝ Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞
• feat. Randall Boggs ♥



Je pensais que j'allais pouvoir aller m'enfermer dans ma chambre et laisser leur discussion se finir, mais étrangement l'inconnu vint vers moi en me disant de rester. Rien que le fait qu'il est utilisé le mot « blondinette » me mettais en doute sur ses intentions. Et il voulait me poser des questions ? Quel genre de questions ? Je lançais un regard inquiet à Randy la bouche entre ouverte ne sachant quoi répondre. Le grand brun vint alors derrière moi. Il posa sa main dans mon dos. Au contact de ses longs doigts mon corps se raidit. Je ne voulais pas qu'il me touche, mais je ne trouvais pas non plus les mots pour lui dire. Il me poussa alors doucement pour m'amener dans la cuisine en me demandant mon nom.

- Heu.. Je..

Randy apparu alors qu'aucun son ne sortait de ma bouche. J'étais terrifiée. Mon colocataire préférait, lui, que je retourne dans ma chambre. Je me retournais rapidement pour ne plus sentir cette main dans mon dos et fis oui de la tête pour appuyer ses paroles. Randy avait raison, j'étais fatiguée, j'avais eu une journée très bizarre je n'avais qu'une envie, c'était de retrouver mon lit ! Mais l'inconnu n'était pas du même avis. Il fit rapidement comprendre au brun aux yeux verts qu'il n'avait rien à dire et qu'il devait nettoyer ce que je venais de faire tomber.

- Oh non je vais m'en occuper !

Dis-je en retournant dans le salon, mais un bras me coupa la route. Le grand brun inconnu ne semblait pas vouloir me laisser partir. Ça devenait de plus en plus flippant. Il me regardait cependant avec un sourire en coin inquiétant. Il semblait vouloir quelque chose.

- Ton prénom ma jolie ?

Ses yeux d'un bleu si clair étaient presque troublants. Encore une fois ma mâchoire bougeait, mais aucun mot ne parvenait à sortir de ma gorge. Sans doute parce que j'avais peur et le regard en coin que semblait lancé Randy inquiet en notre direction n'était guère plus rassurant.

- Hanity.

Après avoir pris une grande inspiration et avoir essayé de ralentir les battements de mon coeur qui s'emballait, j'eus enfin réussi à sortir quelque chose. C'était bon ? Je pouvais m'en aller maintenant ? J'espérais qu'il lève son bras et qu'il me laisser passer, mais il vint au contraire se placer sur mon épaule. Mon regard inquiet se posa sur sa main sur mon épaule puis sur cet homme.

- Et vous êtes ?
- Nicholas

Je n'avais pas particulière envie de lui faire la conversation. Cet homme n'inspirait rien d'autre que la crainte. Mais le plus étonnant dans tout cela était l'attitude de Randy. Il s'était exécuté dans la seconde ou Nicholas lui avait donné des ordres. Je ne comprenais pas, cela ne lui ressemblait pas vraiment. Le grand brun m'appuya ensuite sur l'épaule pour m'asseoir dans la cuisine sur une des chaises du bar. Je n'avais peut-être aucune raison de m'inquiéter.. Je commençais à me dire que je me faisais des films pour rien. Ce que j'avais vu accroché à sa ceinture était peut-être juste une pochette dans laquelle se trouvait son téléphone. Il s'agissait peut-être juste d'un ami à Randy tout simplement. Ces pensées me détendirent quelque peu.. Enfin je crois..

- Je peux vous laisser maintenant ?.. Vous n'avez plus besoin de moi.

J'avais besoin de demander l'autorisation pour faire ce que je voulais chez moi maintenant ? C'était absurde. Je regardais trop de films qui faisaient peur.. C'était à cause de Randy et de ses films policiers ça.. Je le savais ! J'aurais dû rester à My Little Pony ou à des dessins animés. Au moins j'étais sûre de ne pas me faire des films horribles comme je m'en faisais en ce moment. C'est sûr que si j'avais continué à regarder du MLP, à moins qu'il se passe un truc extraordinaire, je n'allais pas voir débarquer dans mon appartement des petits poneys avec des marques sur l'arrière-train... Où alors quelqu'un avait mis quelque chose dans mon verre durant la soirée !

- Mais non voyons, tu peux rester un peu avec nous.

Je crois que j'avais compris le message. Ce n'était plus la peine d'insister plus que ça, je n'allais pas pouvoir m'éclipser dans ma chambre. Mais pourquoi d'ailleurs ? Quel intérêt Nicholas voyait-il au fait que je reste ici. Il avait l'air de se disputer avec Randy, je pouvais tout à fait les laisser continuer. J'aurais fait mine de ne rien entendre et je ne les aurais pas embêté. Anxieuse, je mis ma main dans mon cou pour me gratter la nuque. C'était un genre de tic. Quand ils sont inquiets, certaines personnes se tordent les doigts, morde leur lèvre.. Tout le monde a ces tics. Je jetais un regard à Randy pour voir s'il avait fini de ramasser les morceaux de verres. Je me sentirais sans doute beaucoup plus rassuré s'il n'était pas loin.
Nicholas me conduisit plus dans la cuisine et m'invita à prendre place sur un tabouret à côté de lui au niveau du plan de travail central de la cuisine. Il posa alors ses deux mains sur mes épaules en se penchant et me regarda droit dans les yeux.

- Dis-moi ce que tu as entendu de notre discussion à.. Ran..dall et moi !

Là il me refaisait extrêmement peur.. Et lui aussi l’appelait Randall ?!

- J'ai … rien..

Je faisais des petits mouvements de la tête pour trouver mes mots et enlever cette peur qui me paralysait. Je le sentais, j’avais les mains qui tremblaient et ma bouche devenait sèche. Je ne savais pas qu’il ne fallait pas que j’écoute leur conversation.. Et je ne l’avais pas écouté d’ailleurs. J’avais tellement fait attention à ne pas faire de bruit que je n’avais pas pu me concentrer sur ce qu’ils disaient. Et oui.. Je ne savais pas vraiment faire deux choses à la fois moi..

- Je.. Tu.. Vous me faites mal !

Je poussais alors ses mains de mes épaules. Il commençait à les serrer tellement fort que j’étais sûre de sentir ses ongles presque rentrer dans ma peau.

-Je n’ai rien entendu de ce que vous avez dit, je.. J’étais en train d’écrire un SMS et si vous ne voulez pas que j’entende ce que vous vous dites, laissez-moi aller dans ma chambre.


Dis-je en sautant du tabouret et en me dirigeant vers la porte de ma chambre.

•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 23 Juil 2014 - 23:32


Les masques finissent toujours par tomber un jour

Feat Hanity M. Swan & Randall Boggs

C
omplètement soumit à son patron, Randall s’exécuta en se dirigeant vers le placard où prendre le balais et le porte-poussière. Il commença à balayer les morceaux teintés en vitre qu’il entreposait dans une petite montagne pour mieux les ramasser. L’ancien caméléon ne pouvait s’empêcher de fixer son patron et ses mains qui semblaient devenir de plus en plus baladeuses sur les épaules fragiles de sa colocataire. Il ne pouvait supporter l’idée que quelqu’un lui fasse du mal… Il lui en avait déjà fais ? Oh, mais s’il vous plaît ce n’était que par auto-défense et puis quelque chose de plus s’ajoutait dans son esprit… Il l’aimait désormais. Oui, il l’a trouvait toujours chiante par moment, il était toujours très heureux de partir travailler, car cela lui faisait des vacances et le rendait de bonne humeur. Oh arrêtez de vous dire que ce n’est pas gentil, on parle bien de Randall présentement, ne lui en demandé pas trop tout de même.

Alors que le jeune homme avait pratiquement terminé de tout nettoyer ce qui traînait au sol, son patron décida de se déplacer avec Hanity jusqu’à la cuisine où ils furent hors de la vision de l’Ancien caméléon qui n’aimait pas du tout cette idée. Il mit les plus gros morceaux de vitre dans le porte-poussière et se dépêcha pour se diriger vers la poubelle de la cuisine pour pouvoir jeter un coup d’œil. Nicholas utilisa le véritable prénom de son employé ce qui le choqua puisqu’il avait l’habitude de simplement l’appeler Boggs. Randy n’était même pas sûr qu’il sache son nom entier, mais voilà qu’il venait de le dire, surement pour faire plus  intime avec sa colocataire. Mauvaise idée, car de toute façon à demoiselle n’avait rien entendue de leur discussion… De toute façon, lui aurait-elle dit qu’elle avait tout entendue ? Sans doute pas si elle se savait moindrement intelligente, malheureusement, Randy était dans le même bateau que Nicholas, il était persuadé que la blonde avait tout entendu de leur conversation.

Randy voulut ouvrir la bouche pour dire à son patron qu’il allait s’en occuper, car il y avait plus de chance qu’Hanity soit franche avec lui qu’un simple inconnu, mais Nicholas se fit de plus en plus insistant, au point de faire mal à la jeune femme qui me se priva pas de lui faire savoir. Aussitôt que l’ancien monstre l’entendit se plaindre, il sentit tout son corps se raidir et il eut envie de bondir sur son patron, mais Hanity fut capable de s’éloigner jusqu’à la porte de sa chambre. Ah parfait! Randy soupira de soulagement, jusqu’à ce qu’il voit son patron réagir à la fuite.

« Tu penses aller où ?! »

Nicholas fonça directement vers Hanity qui n’avait toujours pas eu la chance de tourner la poignée de la porte de sa chambre. La main de l’homme au regard clair s’éleva dans le but de prendre un élan pour frapper violement la blonde, mais sa main frappa le vide, car son corps fut soudainement tiré vers l’arrière par nul autre que Randy qui ne tolérait pas de voir son patron frapper une innocente. Bon d’accord, il ne tolérait pas de voir son patron frapper celle qu’il aimait parce que bon, Randall avait tout de même torturé Boo quelques mois plus tôt alors sa compassion pour les innocents, faut oublier. Toujours en tenant fermement son patron par le collet de son t-shirt, Randy le poussa dans le mur dans l’espoir de le sonner un peu et qu’il se calme, amis malheureusement sa tentative fut infructueuse et ce fut à son tour de se faire projeter sur le mur où se trouvait la porte de la blonde. Aussitôt que le jeune homme retrouva ses esprits, il poussa d’un coup l’épaule d’Hanity pour l’éloigner d’eux et donna un coup dans les parties de son patron, qui essayait de l’étrangler, pour l’éloigné. Oui, c’était un coup très lâche, mais Randy n’avait eu aucun choix puisque le mercenaire savait très bien se défendre et lui avait bloqué tous ses membres.

Dès que Randy exécuta son coup, Nicholas se plia en deux et insulta son employé avec tous les jurons possibles et imaginables. N’étant aucunement impressionné et ayant une concentration à toute épreuve grâce à son entraînement rigoureux, il ne perdit pas un instant avant de lui faire une clef de bras et lui donner un coup de pied dans le dos pour le faire basculer vers l’avant. Le plus vieux se retrouva alors la tête au sol, mais il se retourna rapidement sur le dos pour agripper l’ancien caméléon par la cheville et l’amena dans une roulade de coups de poings et de promesses obscures.

« Boggs, j’espère que tu me tueras, car sinon ce sera moi qui te tuera… Toi et tous les gens que tu aimes! Je les tuerai avant toi, juste pour que tu souffre bien avant. »

« T’en fais pas pour ça, je ne manquerai pas! » Il prit une pause et fixa au loin Hanity alors qu’il se trouvait sous son patron « Hanity, vas-t-en! Sors d’ici! »

Le jeune homme venait de réaliser que tout ceci était en train de détruire sa couverture d’ancien S.D.F crado et nouvellement strip-teaseur dans un club sadomaso… Il s’en voulait, Hanity n’était pas si conne, elle allait comprendre. Nicholas, se rappelant qu’ils n’étaient pas que tous les deux se leva d’un bon et fonça directement sur la jeune femme et lui agrippa les cheveux pour la tirer quelques pas vers la porte d’entrée.

« LÂCHES-LA! »

« Oh… Mais c’est que tu l’aime cette blondasse..! » Il poussa un rire de triomphe. « Prends-en soins pendant que tu l’as encore prêt de toi! » Il tira violement la poignée de cheveux de la demoiselle vers lui juste avant de la pousser dans les bras de son colocataire qui était sur le point de bondir à nouveau sur Nicholas.

Le londonien intercepta la blonde qu’il serra dans ses bras comme signe de protection et il fixa d’un regard malveillant son patron qui ne pouvait s’empêcher de rire en quittant l’appartement. La guerre n’était malheureusement pas finie, elle venait que commencer, il le savait trop bien. Malheureusement pour lui,  Randy n’avait encore aucune idée de comment Nicholas allait prendre sa revanche.


codage par Jyne sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 25 Juil 2014 - 3:11


❝ Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞
• feat. Randall Boggs ♥



La voix de Nicholas s'éleva dans l'appartement

"Tu penses aller où ?"

Ses paroles me glacèrent le sang. J'avais bien compris que Nicholas n'était un homme très commode mais la, il se trouvait être de plus en plus menaçant. A ce moment même j'aurais aimé que le train d'HAyley ait du retard et que je ne sois pas dans mon appartement. Je m'attendais au pire et je ne savais pas vraiment ce que je pouvais lui répondre. Lui tenir tête encore une fois en risquant de le mettre en colère encore plus ou juste attendre devant la porte sans dire aucun mot.. Reppliquez !
Voila ce qui me venait à l'idée. Je n'avais pas tenu tête à une stupide fée pendant des années pour aujourd'ui me faire donner des ordres sous mon propre toit ! Je me retournais donc pour lui dire que je pouvais faire ce que je voulais chez moi mais fut surprise en voyant l'homme au regard clair foncer vers moi le bras levé.
Il voulait me frapper ?
Mon reflexe fut de me protéger le visage à l'aide de mes bras et de me recroqueviller sur moi même. Alors que je me préparais à me prendre un coup dans les secondes qui suivait, au contraire j'entendis le bruit d'une respiration qui venait de se couper violement. En réouvrant le yeux, je m’aperçus que Randy avait arrêté mon agresseur. En les voyant commencer à se battre je fus d'abord pétrifiée. J'avais peur qu'il arrive malheur à Randy, qu'il soit blessé ou pire encore. Les deux adversaires n'y allait pas de main morte. Ils allaient sans aucun doute être tous les deux défigurés.
J'avais les yeux rivés sur la bagarre espérant voir Randy sortir victorieux. Les deux hommes ayant une carrure et des cheveux différents, il était assez facile de savoir lequel prenait l'avantage. Le problème était sans doute que les deux hommes semblaient de force égale. Une fois c'était Randy qui avait le dessus, une autre fois, Nicholas.

Après les mains, ils passèrent aux mots. Après les insultes, aux menaces de morts. C'est à ce moment là que je me dis que je devais faire autre chose. Je devais aider Randy qui était la à se battre. Je ne pouvais pas rester simple spectatrice ! Encore moins alors qu'ils roulaient sur mon tapis de salon et qu'ils mettaient du sang partout.. Ils savaient au moins qu'on ne trouvait pas facilement une laverie capable de nettoyer quelque chose de cette taille ?!

Je sortis de mes pensées lorsque Randy cria mon prénom. Je relevai la tête vers lui pour constater qu'il n'avait malheureusement pas l'avantage à ce moment. Il me criait de sortir et quitter cet endroit. Il avait raison. Je ne me trouvais pas la ou je le devais et même si j'avais envie d'aider Randy dans sa bataille je ne voyais pas l'utilité que je pouvais avoir alors qu'ils continuaient a s'échanger des coups de points. Je me dirigeais alors en courant vers la porte d'entrée.

Je pris la poignet froide entre mes mains mais au moment de l'abaisser pour ouvrir le loquet je sentis quelque chose m'agripper les cheveux. Il me fit reculer de la porte et me tourna vers Randy. Il me faisait mal.. Terriblement mal.. Mes cheveux que j'avais coiffé en chignon relevé avec quelques boucle ne ressemblait sans doute plus a rien et cela me fit entrer dans une rage noire. Mes cheveux étaient quelque chose de très précieux ! Je détestais qu'on les touche de peur de finir décoiffée. La seule chose que j'acceptais était les petites caresses que m'avait fait une fois Randy alors que je m'étais endormis près de lui. Sur lui même mais ce n'était pas le moment de penser a ça. Je me débattais comme je le pouvais mais a l'évidence, il était beaucoup plus fort que moi. J'essayais de lui donner des coups dans le ventre mais j'avais l'impression de me faire plus mal aux mains que lui n'avait mal...

Je me stoppais net en entendant crier Randy. Il me défendais et cela me faisait chaud au corps. Il aurait très bien pu se sauver en remarquant que Nicholas avait changer de cible cependant il semblait être près a continuer a ce battre. C'est alors qu'il se produisit comme un déclic dans mon esprit. Randy se battait a la perfection. Il avait de très bons réflexes et savait esquiver des attaques. Il ne pouvait pas me faire croire qu'il avait appris tout cela lorsqu'il vivait dans la rue. Non c'était impossible. Il avait forcément eu un entraînement pour se défendre comme cela. Je n'eus pas plus de temps pour réfléchir car Nicholas ouvrir la bouche.

Je sentis un frisson parcourir tout mon corps. Les mots de Nicholas résonnèrent dans la tête "tu l'aimes". Je relevais la tête vers Randy lui adressant un regard interrogateur et suppliant a la fois. Je le suppliais de me sortir de la. J'avais mal et aucune force pour me débattre. Je me sentais faible et j'avais peut. Ce genre de scène n'arrivait que dans les films normalement. Si tout ce qui était en train de se passer dans mon salon venait de Dieu qui n'était pas contente de mon comportement a l'égard du TDP je promettais alors de bien et me comportait avec elle maintenant. J'étais même prête a dire que je regrettais ce qui avait pût se passer avec clochette a Noël. Tout ce que je voulais était que Nicholas quitte cette appartement et que je puisse reprendre ma vie tout a fait normale !


Mais bien au contraire, le cauchemars continua.. Le grand brun au regard clair me dit frissonner de peur cette fois. Il parlait comme s'il s'agissait de la fin.. La fin pour moi et pour Randy. Ce n'étais pas possible, je ne pouvais pas y croire. Nicholas utilisa la poignet de cheveux qu'il avait pour me propulser vers l'avant. Je manquais de trébucher mais atterrie contre le torse de Randy. Il referma ses bras autour de moi. Le contact de sa peau me dis l'effet d'une décharge électrique. J'aurais tellement aimer qu'il me sert dans ses bras comme cela mais dans une autre situation. Sans doute a cause du stresse et de mes nerfs qui étaient mis a rude épreuve, je me mis a pleurer en me blottissant dans le creux de son bras.

J'entendis alors le rire de Nicholas s'élever. Qu'est ce qu'il pouvait bien trouver de si drôle ? Martyriser des pauvres gens qui n'avait rien demandé avec des menaces ? Sans doute.. Le rire semblait s'éloigner, je relevais alors la tête pour voir Nicholas quitter l'appartement et claquer fortement la porte en sortant.

C'était fini ?

Je reposa ma tête sur le torse de Randy pour le serrer très fort. Il fallait que j'évacues toute la peur que je venais d'avoir. Pour cela je ne trouvais rien de mieux que de pleurer et de le tenir contre moi. Rien que sa présence même s'il décidait de ne dire aucun mot me réconfortait. Je finis tout de même par des verrier l'étreinte pour faire quelque pas en arrière. Je séchais les perles salées qui coulait sur mes joues a l'aide de mes mains avant de l'affaler sur le canapé.

"Je.. Enfin.. Qu'est ce que.. "

J'étais troublée. Je ne savais pas quel mot je pouvais mettre a la situation. Tout ceci me semblait si peu réel.

"Tu.. Tu saignes !"

Dis-je en me relevant. En effet, Randy avait la lèvre un peu coupé et du sang coulait dans ses commissures. Je mis alors mes doigts sur son visage pour voir si le sang venait de l’intérieur de sa bouche ou de sa peau. Il avait en effet une entaille. Je me dirigeais alors vers la cuisine pour prendre la trousse à pharmacie et trouver quelque chose pour soigner Randy, mais c'est le dossier brun qui trônait sur un plan de travail qui m'intriguait. Je m'approchais et fut surprise en voyant écrit dessus " à liquider". De quoi est-ce que cela pouvait bien parler ? Il s'agissait peut-être de la cause de la dispute entre Randy et Nicholas ? Curieuse de nature, j'ouvris le dossier pour voir une photo d'Helga et plein d'information sur l'amie de Randy. Je frissonnais en voyant écrit dessus "mercenaire" mais aussi qu'elle était souvent vu en compagnie de Randy. Cela ce n'était pas si grave... Mais le faite que Randy soit décri comme une "recrue" me fis reculer de quelques pas comme si ce dossier était diabolique. Je ne comprenais plus rien et retourna dans le salon ou se trouvait Randy sans compresses ni pansements mais avec le dossier entre les mains.

"C'est quoi ça ?!"

•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 11 Aoû 2014 - 21:39


Les masques finissent toujours par tomber un jour

Feat Hanity M. Swan & Randall Boggs

L
es derniers mots de Nicholas résonnaient encore dans l’esprit confus de l’ancien caméléon qui tenait toujours sa colocataire dans ses bras pour la réconforter et lui montrer qu’il allait la protéger s’il revenait. Celle-ci pleurait à chaudes larmes, cela devait être éprouvant pour elle d’autant plus qu’elle n’avait pas l’habitude de voir de telles choses. Même Randall avait été secoué par cette confrontation. Bien sûr, il avait déjà été puni dans le passé, mais c’était bien la première fois qu’il se faisait menacer de mort par un de ses patrons. Hanity finit par se calmer et leva la tête pour regarder son protecteur pour se rendre compte qu’il saignait. Celui-ci fronça les sourcils et posa ses doigts sur ses lèvres pour s’imprimer les doigts d’un liquide rouge. Oh eh bien, oui, il saignait. Il ne s’en était même pas rendu compte. Elle se dirigea alors vers la cuisine pour chercher la trousse le premier soin.

« Oh tu sais, ce n’est pas grave! J’ai déjà eu bien pire! »

Effectivement, le jeune homme était couvert de cicatrices causé par des balles de fusils ou de larges coupures causé par une mauvaise défense durant un combat corps-à-corps. Il y avait aussi une grande plaie ouverte sur l’une de ses cuisses qui n’allait pas cicatriser avant un bon nombre de semaines, gracieuseté de Nicholas durant une soirée à New-York qui avait mal tournée. Il faut dire que sa blessure fut grandement pire grâce aux idées suicidaires d’une jeune mère New-Yorkaise nommée Jessie. Elle avait eu la brillante idée de lui enlever elle-même la balle logée entre deux muscles et elle avait dû élargir la plaie pour y parvenir. Bien que Randall ne veuille pas l’avouer, il lui devait bien quelque chose puisqu’elle lui avait sauvé la vie en faisant preuve d’autant de sang-froid.

Le brun s’installa finalement sur le canapé du salon en attendant Hanity, mais l’attente était plus longue qu’elle devait et un grand silence plombait sur l’appartement, comme si le temps avait arrêté, mais le tic-tac de l’horloge démentait cette possibilité. Finalement la chevelure dorée de sa colocataire apparue à nouveau, mais contrairement à plus tôt, les traits de son visage avaient complètement changés, la crainte avait laissé place à l’incompréhension. Rien de ce qu’elle était partie cherché n’était dans ses mains, seul un dossier brun s’y trouvait. Aussitôt, Randy se leva d’un bon et l’arracha des mains de la blonde d’un air furieux.

« C’est rien ! Ça ne te regarde pas! On t’a jamais dit de ne pas toucher les choses qui ne t’appartiennent pas ?! » Son teint était rouge et une veine dans son cou était presque sur le point d’exploser. Il prit une grande respiration et expira pour prendre un ton plus calme. « Tu as lu ? »

Il observa le regard d’Hanity et finit par comprendre qu’elle l’avait bien lu. Avec le temps, Randall avait fini par comprendre le comportement humain et surtout celui d’Hanity qui était si prévisible et facile à décrypter étant donné le nombre d’heures qu’ils pouvaient passer ensemble, par choix ou par contrainte.  

« Si tu l’as lu, pourquoi me demandes-tu ce que c’est ? Je crois que c’est plutôt clair, non? D’accord, je vais t’expliquer… Ça, c’est un dossier de tueur à gage. En gros, un tueur à gage ça tue n’importe qui pour de l’argent, ce qui inclut la reine, un clochard ou même une amie qui met son nez à quelque part où elle n’aurait pas dû… » Il prit une pause, il parlait bien évidemment d’Helga. « Maintenant, tu dis vouloir savoir pourquoi j’ai ça dans les mains et pas quelqu’un d’autre, pas vrai ? Alors… Par où commencer? Oh tiens… Je ne me nomme pas Randy, mais bien Randall. En fait, Randy est un surnom ridicule que les gens me donnaient à l’université. Ce que j’étudiais à l’université? Rien de bien important, mais disons que je sais faire peur aux gens. Tu veux savoir pourquoi j’ai pris Randy comme prénom en me présentant à toi? Simplement que Randall c’est agressif comme prénom et que Randy était si attachant et parfait pour un pauvre S.D.F, tu ne trouves pas ? » Randy sourit « Ma carrure imposante et ma forte musculature ne t’as jamais fait te questionner? Comment un Strip-teaseur pourrait être en si grande forme? Franchement Hanity, je t’avais cru plus intelligente que cela. Nicholas est en fait mon patron et ce dossier m’appartient. » Il secoua le dossier devant les yeux de la blonde « Il m’a chargé de ça, mais si ça peut te rassurer, je ne veux pas le faire. » Le jeune homme lança le dossier au loin ce qui fit disperser les papiers dans les airs et sur le sol de l’appartement.

Il sourit et ria doucement d’une façon désagréable puis croisa les bras pour observer quelques instants la blonde qui devait sans doute assimiler toutes les informations plus choquantes les unes que les autres, puis il sentit nécessaire de lui expliquer pourquoi il ne ferait pas une chose du genre.

« Contrairement aux autres, je ne tue pas mes amis ni même les gens qui compte pour mes amis. J’ai bien eu envie de tuer ton cher Ryan quand Hadès me l’a demandé, mais quand j’ai réalisé qui il était j’ai abandonné le projet. »

Il détourna le regard. Oh oui, pour ça, il aurait bien aimé tuer ce Pégase qui l’énervait au plus haut point lorsqu’il était de passage à l’appartement, mais il savait bien que la seule chose que cela allait rapporter était de voir sa colocataire triste de sa perte et elle l’aurait sans doute détesté en apprenant que c’était lui le responsable.


codage par Jyne sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 13 Aoû 2014 - 19:15


❝ Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞
• feat. Randall Boggs ♥



Je voulais des réponses parce que je m'inquiétais. Je me demandais ce que faisait ce dossier dans ma cuisine. Je me persuadais intérieurement que Randy n'en savait rien que Nicholas n'était qu'un psychopathe et qu'il bluffait, mais je savais que c'était faux.. J'essayais de me persuader d'une réalité impossible. Mon colocataire s'approcha rapidement pour m'arracher le dossier des mains. Il me fit peur sur le coup et je reculai de quelques pas. Il se mit ensuite à me parler méchamment. Il semblait tellement en colère que je ne sus quoi lui répondre. J'allais lui dire de se calmer lorsque brusquement il me demanda si j'avais lu le dossier. Je lui fis alors oui de la tête en me mordant la lèvre.
Je mourrais d'envie d'ajouter qu'il n'y aurait pas de problème s'il ne laissait pas ses affaires trainer, mais les mots avaient du mal à sortir de la bouche. Surtout qu'il me posait des questions comme si j'étais une véritable demeurée. L'avoir vu se battre quelques minutes plus tôt me pétrifiait. Je n'avais pas l'impression qu'il s'agisse du même Randy devant moi que le Randy que je connaissais. Doucement, j'allais m'asseoir dans le canapé, repliant une jambe sous moi. Je ne lui adressais même pas un regard.. M'expliquer ce que tout cela signifiait semblait vraiment l'embêter pourtant j'avais envie de savoir de quoi cela pouvait bien s'agir et pourquoi est-ce qu'il se mettait dans un état pareil.

Dès que Randy commença ses explications et dit le mot : tueur à gage, je sentis un énorme frisson parcourir tous mon corps. Je relevais la tête vers lui. Il donna même une définition. Sauf que je savais exactement ce que cela voulait signifier. J'aurai tellement aimé lui dire d'arrêter de me parler comme si j'étais une gamine de quatre ans, mais ce n'était pas le moment.. Il reprit encore une fois son système de questions/réponses. Seulement il faisait toutes les réponses si rapidement que je n'avais pas le temps de répondre ou même de réfléchir à tout ce qui arrivait. Je soupirais d'agacement avant d'être choquée. J'appris en quelques secondes qu'il ne s'appelait pas Randy, mais Randall. Et même pourquoi il m'avait menti. Il sembla même s'amuser du fait que j'ai pu croire à son faux nom. Mes yeux fixaient alors les siens d'un regard assassin. Il jouait à quoi là ?

Sa carrure ? A vrai dire oui je l'avais remarqué. J'avais bien vu qu'il était en parfaite forme physique et même très bien fait mais je ne m'y connaissais pas en striptease et non, je ne m'étais jamais posé de questions parce qu'à aucun moment je m'étais dit qu'il me mentait. Je n'avais jamais rien soupçonné et maintenant je me sentais bête. Mais lorsqu'il me dit que l'homme avec qui il venait de se battre était son patron, j'eus l'impression de me prendre un mur en pleine figure ou de faire une chute de dix-huit étages. QUOI ? Ca allait beaucoup trop vite pour moi.. Trop de choses d'un coup je commençais à ne plus rien comprendre.. Je me sentais obligé de tout récapituler pendant qu'il décidait de faire une pause et de rire. Un rire insupportable au passage.

« Heu.. »

Je réussis finalement à ouvrir la bouche mais juste pour sortir une malheureuse syllabe. J'étais là sur mon canapé et je venais d'apprendre que j'avais hébergé un meurtrier. Je faisais un cauchemar, je ne voyais pas d'autres explications.. Seulement le cauchemar continua..
Je sentis un léger soulagement lorsqu'il dit qu'il n'allait pas tuer Helga parce qu'il ne tuait pas ses amis. C'était censé l'excuser ça ? Il expliqua ensuite qu'il n'avait pas tué Pégase lorsque Hadès lui avait demandé..

« ARRETES ! » Je pris une grande respiration pour essayer de faire le vide dans ma tête. « J't'en pris tais toi.. »

Je mis mes mains sur mes oreilles pour ne plus rien entendre. Je refoulais quelques larmes dans un long soupir avant de crisper mes doigts et de me lever. J'évitais de trop m'approcher de cet inconnu et m'arrêta dos à un mur.

« Dis-moi que c'est une blague.. Ou alors c'est au cauchemar.. Je vais me réveiller.. »

Alors Randy, enfin Randall n'était pas un S.D.F. mais un mercenaire qui avait pour prochaine mission de tuer Helga.
J'essayais de m'en persuader en faisait de grands mouvements avec ma tête et en arrangeant mes cheveux mais rien ne changeait. Je descendis, le dos coller contre le mur pour entourer mes genoux avec mes bras. Les larmes se mirent alors à couler le long de mes joues.

« A quoi tu joues ?.. » Mon regard se perdait dans le vide avant de recroiser les prunelles émeraudes de Randall. « Je comprends plus rien. C'est pas possible. Non c'est impossible ! Tu es ... » Je pris une pause avant de me relever. « Enfaite je sais pas, je sais plus. Qu'est-ce que je suis censé croire dans toute cette histoire moi ? Je comprends pas.. J'ai toujours été gentille. Tu me fais passer pour la dernière des demeurées mais j'ai toujours essayé de tout faire pour que tu te sentes bien. Je.. Je pensais que t'avais vie était dure alors je voulais t'aider.. »

J'essuyais mes larmes d'un revers de main, je sentais que mon maquillage coulait avec.

« Si tu dis vrai ça veut dire que j'héberge un meurtrier depuis des mois et ton histoire de ne pas tuer les amis des autres, c'est très loin d'être une bonne excuse.. Comment.. Comment tu peux vivre avec ça ? Oh mon dieu.. »

Je mis ma main devant ma bouche et je sentis les larmes se remettre à couler le long de mes joues.

« Sors de chez moi ! »

Je ne pris même pas le temps d'attendre une réponse à ma question précédente. La tristesse avait fait place en une demi-seconde à la colère. La colère parce qu'il m'avait menti, parce qu'il m'avait pris pour un pigeon, il s'était moqué de moi et parce qu'il était un tueur. Mais si je devais croire à ce qu'il venait de me dire, il n'allait pas me faire de mal.. Si j'avais bien compris j'étais son amie...

« Sors immédiatement ! »

Pour l'aider à aller plus vite je pris une pile d'affaire à lui qui se tenait dans le salon sur la table juste devant moi pour aller les lancer dans la cage de l'escalier. Nicholas n'avait pas pris la peine de la refermer et moi j'avais oublié ensuite, Randall n'eut pas le temps de m'arrêter lorsque je lançai la pile de vêtement dans les escaliers. Mais il restait encore des affaires lui appartenant, je ne voulais plus rien voir à lui...


•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sam 16 Aoû 2014 - 1:00


Les masques finissent toujours par tomber un jour

Feat Hanity M. Swan & Randall Boggs

R
andall avait tout expliqué d’un ton si détaché et même presque amusé. Bien sûr, le Randall qu’il mettait finalement à jour était le véritable et non un simple personnage. C’était la toute première fois qu’il montrait son vrai jour à Hanity, car Helga et Hadès l’avait toujours connu comme cela, mais ce n’était pas pareil. Il n’avait jamais eu à leur mentir à propos de sa vraie nature, il savait qu’avec eux il pouvait être lui-même, car ils avaient l’esprit aussi tordu que lui, sinon plus. Sa véritablement personnalité semblait ne pas plaire à sa colocataire si naïve et prude. Elle était là, silencieuse, à l’écouter jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable et le supplia d’arrêter. L’ancien monstre ferma alors sa bouche, comme s’il écoutait un ordre provenant de sa patronne. Il réalisa alors que ce qu’il avait osé dire avait largement dépassé ce qu’Hanity pouvait être capable d’accepter. Il lui avait parlé comme à l’une de ses victimes quelques minutes avant son exécution. Elle refoula des larmes qui blessèrent intérieurement Randy, puis elle se leva du divan et le contourna largement sans doute terrorisé à l’idée d’être près d’un meurtrier. Il se contenta de la suivre du regard, sans bouger un membre, on aurait presque pu le confondre avec une statue de cire. Il finit cependant par se tourner en direction de la blonde qui s’était laissé glisser contre le mur.

Ce à quoi il jouait? Cela le rendit longuement songeur. Pour dire vrai, il ne savait pas quoi répondre à cela. Il n’avait pas fait exprès d’être ce qu’il était. C’était lui, tout simplement. Il avait besoin de cet emploi pour se détendre, pour être de bonne humeur, pour se sentir vivant, en quelque sorte. Il ouvrit la bouche, mais rien ne sortit, même pas un faible son. Il ne pouvait pas lui répondre qu’il adorait tuer les gens, non malheureusement. Pourquoi marchait-elle sur une ligne si droite et sans erreur alors que lui, marchait dans le sens contraire. Elle continua son monologue pour rompre un silence très tendu. La blonde se disait gentille et compatissante pour qu’il se sente bien. C’est à ce moment que Randy réalisa qu’il n’avait pas été juste avec elle. Il aurait dû changer lorsqu’il avait commencé à ressentir quelque chose pour elle, mais il ne voulait pas se l’avouer. Aimer une gamine et puis quoi encore? Elle était trop jeune et il n’avait pas cru que sa décision d’être méchant avec elle pouvait avoir de si mauvaises répercutions… Il finit par tenter de s’expliquer d’une voix qui se volait calme et douce.

« Attend Hanity, c’est compliqué… C’est vrai que j’étais en difficulté quand on s’est connu… Je peux pas te dire pourquoi, mais disons que j’étais perdu. Oui, je t’ai pris un pigeon, mais j’ai finis par changer d’idée, mais c’est devenu compliqué dans ma tête. »

Tous ces sentiments si contradictoires auraient pu faire perdre la tête à plus d’un. Peut-être était-il devenu lui-même fou à jouer la comédie avec ses nombreuses personnalités et mentir chaque fois qu’il ouvrait la bouche à qui que ce soit. Il fit quelques pas vers Hanity, voulant la toucher et la réconforter, mais il s’arrêta à un mètre d’elle lorsqu’elle lui annonça qu’il n’était pas excusé même s’il ne voulait pas tuer ses amis. Oui, c’était normal. La blonde se mit alors à pleurer comme une fontaine et Randall resta toujours face à elle, la bouche légèrement ouverte, ne sachant pas quoi lui dire. Elle hurla finalement ce qui fit sursauter l’ancien monstre qui réfléchissait à une réponse en la fixant de ses iris émeraude qui commençaient à se noyer. Il resta cependant toujours planté au beau milieu de la pièce, comme paralysé, ne réalisant pas, espérant qu’elle se calme toute seule. Elle beugla une seconde fois de partir et elle se leva pour chercher les affaires de Randy qui se trouvait sur la table basse du salon. Il eut quelques secondes entre les mouvements de la blonde et la réaction du jeune homme qui bondit sur elle au moment où elle allait lancer ses vêtements dans la cage d’escaliers. Malheureusement, ils tombèrent, mais Randy réussit à lui attraper le poignet pour l’empêcher de faire un autre aller-retour.

Il sera très fort le poignet de la blonde pour qu’elle ne s’échappe pas de sa prise et la tourna brusquement vers lui pour qu’elle le regarde droit dans les yeux.

« Je ne sais pas comment je fais pour vivre Hanity! Je sens une colère continue à l’intérieur de moi qui grandit chaque jour et que je n’arrive pas à la contrôler! » Hurla-t-il en laissant couler des perles salées sur le long de son visage « Tu n’imagines même pas ce que ça fait d’être prit entre deux mondes! Je ne sais plus où donner de la tête, y’a que mon emploi qui me donne une stabilité émotionnel! Pardonnes-moi, je t’en supplie! »

Les trois derniers mots se brisèrent au fond de sa gorge. Jamais Randall n’avait été dans cet état. Le jeune homme avait toujours resté positif malgré ses échecs, mais cette fois-ci, voir Hanity, la femme qu’il aimait, lui glisser entre les doigts, c’était trop. Il préférait mourir que de se la voir refuser.


codage par Jyne sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 17 Aoû 2014 - 2:04


❝ Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞
• feat. Randall Boggs ♥



C'était trop. Beaucoup trop. Je ne pouvais pas en supporter autant. Si pour lui c'était compliqué alors pour moi c'était quoi ? J'étais tombé amoureuse d'une personne qui n'existait pas mais d'un acteur.

Tout ce qu'il avait pu me dire se mélanger dans ma tête. Je n'arrivais plus à mettre bout à bout ce qu'il m'avait dit. C'était l'incompréhension la plus totale. Et en même temps j'étais énervée. Très énervé contre lui. Sans doute parce que c'était une déception amoureuse de plus. Moi qui pensais un jour que, peut-être, il pourrait y avoir plus que de l'amitié entre nous deux je me rendais compte maintenant que ce n'était de toute évidence pas possible. Il était incapable d'aimer. Quelqu'un qui tue pour le plaisir ne peut pas éprouver de sentiments. Non pour moi les deux ne pouvaient pas aller ensemble. Je dramatisais sans doute au vu de la situation, mais personne n'aurait pus me faire changer d'avis à cet instant précis.
Au moment où j'allais lancer les vêtements de Randy dans les escaliers pour lui faire comprendre que je voulais plus que tout qu'il parte et vite il m'attrapa le poignet. Sur le coup, je sentis un frisson parcourir tout mon corps. Je fis un pas pour m'éloigner de lui et baissa violemment mon bras pour qu'il me lâche.

« Me tou.. »

J'avais peur. Peur qu'il me frappe pour ce que je venais de faire.. Peur de lui tout simplement, mais mes mots se coincèrent au fond de ma gorge et ne purent sortir. Il me tenait le poignet très fermement et je ne pus me reculer plus de lui. De plus il me fit tourner pour que je le regarde en face. Cela aurait pu ressembler à un pas de danse à un autre endroit, dans un autre moment.. Je regardais ses iris émeraudes qui étaient de plus en plus humides. Il... Il pleurait ?.. Je sentis à mon tour une vague d'émotion envahir m'envahir. Je me forçais à le fixer dans les yeux sans baisser le regard. Je devais lui montrer que j'étais forte même si je me trouvais en larme. Ce n'était pas parce que quelques larmes coulaient le long de ses joues que j'allais tout oublier. Non !

A chaque fois qu'il ouvrait la bouche, j'avais l'impression que c'était de plus en plus le néant dans ma tête. Il me parlait de sa colère et j'avais l'impression d'entendre un de ses super-héros qui devient ou boule géante, verte de muscle en pleine colère. Il essayait de m'expliquer qu'il était Hulk maintenant ou quoi ?

« Détrompe toi la-dessus ! Je sais parfaitement ce que ça fait ! »

Lui crachais-je à la figure alors qu'il prétendait vivre entre deux mondes. J'allais peut-être me vendre mais sur le coup je n'avais pas réfléchie.

« Comment... Comment tu peux dire que ton métier t'aide à avoir une stabilité ! C'est l'inverse ! C'est le genre de choses qui te détruit complètement ! Comment tu peux encore te regarder devant un miroir ?!? »

« C'est pas bientôt fini ?! Il y en a qui voudraient dormir ! »

Je foudroyai Randy des yeux. Je n'y avais pas encore pensée, mais on était en train de se donner en spectacle en pleine nuit dans la cage d'escalier de l'immeuble. Je baissai une nouvelle fois mon bras et je sentis l'étau de Randy se desserrer. Une fois qu'il m'avait complètement lâché, je retournais dans l'appartement. J'avais envie qu'il parte, maintenant et en même temps je voulais lui poser pleins d'autres questions.

« Ok.. Je veux juste comprendre ! » Je remis mes cheveux en place d'un mouvement de la main tout en lui posant les questions suivantes. Je m'appuyais sur le dos du canapé et attendis qu'il ait fermé la porte. Les voisins n'allaient normalement plus rien entendre. « Pourquoi mercenaire ?! Si t'es si en colère que ça, tu ne peux pas faire.. Je sais pas moi de la boxe ou crier un bon coup ? Et pourquoi tu m'as jamais rien dit ? C'était quoi ce mensonge complètement ridicule ! Oui pour toi je suis passée pour une conne à croire ça, mais est-ce que je pouvais le savoir que tu mentirais ! Je pensais qu'on était ami moi... Pas que tu passais ta journée à me raconter des bobards ! Est-ce qu'au moins je connais une chose de vrai sur toi ? »

Je ne savais plus à quoi m'attendre comme réponse. Je crois que mon coeur voulait entendre que c'était fini, mais mon cerveau était obligé de me dire que ce n'était pas fini.. Qu'il y allait sans doute avoir encore une catastrophe après ça.. J'étais nerveuse à l'idée de sa réponse et je ne pouvais m'empêcher de jouer avec une mèche de mes cheveux. Je prenais un grand risque en lui posant des questions.. Et s'il s'énervait et me frappait ?.. Non... Hani' calme toi..

« Et me mens pas cette fois... »

Lui dis-je les yeux gonflés à cause des larmes. Ce n'était peut-être pas la peine de le certifier, mais au moins les choses étaient claires.


•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 9 Sep 2014 - 3:40


Les masques finissent toujours par tomber un jour

Feat Hanity M. Swan & Randall Boggs

E
lle savait ce qu’était de vivre entre deux mondes ? Sans doute qu’elle ne comprenait pas ce que Randy voulait dire par-là, elle ne pouvait pas comprendre qu’il lui mentait et qu’il continuerait à le faire même s’il lui parlait de son emploi de mercenaire. Il n’allait jamais pouvoir être sincère avec elle, car sinon il aurait rapidement le droit à une visite dans un asile. Franchement, qui serait assez dingue pour accepter qu’il soit un Disney sans même broncher une seconde? Personne. Il avait bien eu Helga, mais ce n’était pas pareil, elle aussi venait d’un autre univers et c’était elle qui lui en avait touché deux mots, il ne l’aurait jamais fait de lui-même, même si Helga se trouvait à être sa meilleure amie. Il eut envie de lui hurler que non, elle ne pouvait pas comprendre que sa vie était loin d’être aussi simple, mais il se pinça les lèvres pour ne pas augmenter le ton de la discussion qui dérangea rapidement les voisins qui essayait pour la plupart de dormir.

« C'est pas bientôt fini ?! Il y en a qui voudraient dormir ! »

Il détourna le regard de la blonde pour fixer une porte d’appartement où la voix s’était élevé puis il lâcha doucement sa prise pour laisser Hanity s’éloigner de lui. Il prit une grande respiration et se contenta de rester un moment silencieux pour penser à la situation qui dérapait. Comment faisait-il pour se regarder dans le miroir ? Jamais il ne s’était posé la question. Les choses qu’il faisait n’étaient pas toujours mauvaises et il avait même sauvé des vies en tant que mercenaire, elle devait en prendre compte… Mais était-elle simplement au courant que les mercenaires ne faisaient pas que des meurtres ?

Elle sembla se calmer et elle se dirigea vers l’appartement. Randall la suivit, il n’avait pas l’impression que leur discussion était terminée et même si elle pensait qu’elle l’était, il avait encore beaucoup de choses à mettre au clair et peut-être qu’au final elle allait lui permettre de rester et il ne se retrouverait pas à la rue. Il entra finalement dans l’appartement et ferma complètement la porte derrière lui pour étouffer un maximum leurs voix.

« D’accord, je vais t’expliquer. » Commença-t-il d’un ton calme, mais toutefois légèrement agacé. « J’ai pas décidé d’être mercenaire. Ça m’est un peu arrivé par hasard… Non en fait c’est carrément arrivé par hasard. J’étais là, sans rien demandé et j’ai rencontré Helga qui m’a rapidement adopté. J’ai … Disons un grand talent pour le camouflage et elle a jugé ce talent utile pour son équipe de mercenaire. Pourquoi j’ai accepté cet emploi? »

Il s’arrêta un moment, ria doucement parce qu’il trouvait étrange sa raison, puis s’installa sur la table basse du salon pour être en face de sa colocataire.

« Je n’ai jamais eu de très bonnes intentions dans ma vie d’adulte. Plus jeune j’étais si crédule, un peu comme toi, et cet emploi me permet de faire de bonnes actions tout en canalisant mes frustrations… Tu sais, être mercenaire c’est beaucoup plus que des meurtres et des vols… C’est souvent sauver des vies et empêcher que le gouvernement actuel s’effondre. Je risque ma vie pas simplement pour le plaisir, mais aussi pour en sauver d’autres en retour… Et je ne t’en ai jamais parlé pour te protéger. J’ai toujours cru que tu savais que je te mentais, mais que t’étais assez intelligente pour ne pas le dire. Tu sais, bien même que je sois un super agent double, j’ai des ennemis et Nicholas semble en faire partit désormais… Je t’ai toujours tenue loin de ces choses pour ta propre sécurité. J’ai du mal à me protéger moi-même, je ne pouvais pas t’embarquer là-dedans en plus. »

Malheureusement pour lui, désormais il devrait veiller sur elle pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre d’autant plus que Nicholas savait son existence et avait promis de s’en prendre à ceux qu’il aimait.  

« Oui. Oui, bien sûr que tu sais de vrais trucs à mon sujet..! Par exemple… euh… Rex! Je t’ai parlé de Rex et de ma sœur ! T’es la seule à qui j’en ai parlé! Et puis j’aime vraiment les séries policières!.. Je suis véritablement grognon, malheureusement, ça, ce n’est pas un mensonge, mais je peux te dire que cet appartement est une véritable porcherie et que j’ai bien du mal à jouer le crado! »

Il y avait suffisamment eu de révélation pour cette nuit, l’ancien caméléon n’avait jamais autant parlé de lui. Il faut dire qu’il n’aimait pas particulièrement être le centre d’attention, la preuve : c’était un agent double qui savait se fondre dans la foule. En croyant que tout était revenu à la normale et qu’Hanity s’était finalement calmée grâce à tout ce qu’il avait avoué, il ouvrit la porte de l’appartement et sortit la moitié de son corps pour annoncer à la blonde qu’il revenait.

« Je vais simplement chercher mes trucs que t’as balancé par les escaliers, je suis heureux de savoir que tout ça c’est bien terminé. »



codage par Jyne sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 22 Déc 2014 - 1:10


❝ Les masques finissent toujours par tomber un jour ∞
• feat. Randall Boggs ♥



Je l'écoutais, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que chaque mot qui pouvait sortir de sa bouche était faux. Faux comme tout ce qu'il m'avait dit avant, comme tout ce qu'il était au final. Juste un menteur, un moins que rien.. Mais je l'écoutais.. Par je ne sais quel miracle une petite chose en moi voulait que je l'écoute. Randy m'expliquait comment il était devenu un mercenaire. Sa rencontre avec Helga, mais aussi en quoi consistait son métier. J'ignorais qu'il ne consistait pas seulement qu'à tuer des gens. J'avais en tête ce cliché comme quoi un mercenaire avait un contrat pour tuer une personne et il le faisait sans l'ombre d'une hésitation, sans aucun remord, reproche.. Juste comme ça, pour l'argent... Seul les personnes sans coeur son capable de ça !

Mais ce qui me fit le plus mal dans tout cela, c'est qu'il mit du temps avant de trouver une chose vraie à son sujet. Comme si malgré tout cela, malgré l'horrible soirée que l'on venait de passer ce n'était pas assez. Son hésitation me faisait mal.. Lorsqu'il avoua qu'il n'était pas si crado que cela, je relevais la tête. Mes yeux se perdirent dans ses prunelles émeraude. J'étais étonnée qu'il avoua ne pas aimer la saleté.. Ce n'était pas possible. Je l'avais trouvé tellement de fois affalé dans le canapé, du gras de viande autour de la bouche, des miettes de chips partout dans sa barbe de deux semaines sans parler de ses vêtements sales.
Comment... Comment j'avais fait pour vivre avec ça ?! Comment pouvait-on être aussi conne ?!? Et Randy... Randall... Ou je ne sais trop qui prétendait que tout cela était terminé.

« Non... Je... hum... » Je pris une grande respiration et essayais de retenir mes larmes encore un peu « Je voudrais que tu partes. Je veux vraiment que tu quittes cet appartement. Ce n'est pas chez toi ! »

Pour retenir mes sentiments, j'étais vraiment très nulle... Une demi-seconde après avoir dit cela, mes larmes coulaient de nouveau à flot.

« Je ne rigolais pas en disant que je voulais te voir disparaitre ! Tu penses que parce que viens de me faire deux révélations sur toi tout va s'arranger ?! Que parce que tu as des beaux yeux je vais te pardonner ? Mais non ce n'est pas si simple... »

Je le regardais les yeux complètement embrumé, son image devenait même trouble à cause des perles salés qui coulaient sous mes joues.

« Je ne sais pas d'où tu viens, mais ici ça ne marche pas vraiment comme ça ! Ce n'est pas juste en faisait des confidences complètement absurdes que je vais pouvoir te pardonner. Donc j'aimerais que tu prennes tes affaires sur-le-champ et que tu quittes cet endroit ! »

J'avais beau avoir le regard aussi dur que possible pour qu'il comprenne que je ne rigolais pas, j'étais obligé de me retourner toutes les dix secondes pour essuyer les larmes sous mes yeux.

« Vas t'en ! Maintenant ! »



•••

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 12 Jan 2015 - 21:45


Les masques finissent toujours par tomber un jour

Feat Hanity M. Swan & Randall Boggs

U
n petit sourire discret, mais qui se voulait sincère apparut sur le visage de l’homme qui était soulagé que tout cela s’était bien terminé. C’est après qu’il aille descendu quelques marches de l’escalier pour chercher les trucs que sa colocataire avait balancé plus bas que ses pieds s’arrêtèrent puisqu’Hanity lui dit quelque chose qu’il aurait préféré ne pas entendre. Il leva la tête et son sourire disparu progressivement en la regardant dans les yeux. Toutes les révélations qu’il aurait pu faire n’auraient servi à rien pour s’excuser de ses mensonges et de ses actes qu’il avait fait depuis plusieurs mois déjà. Il sentit alors ses jambes devenir molles, prête à arrêter de soutenir son corps à tout moment. Il avait les oreilles qui bourdonnaient, son corps ne répondait plus lorsque qu’il lui demandait de bouger. La seule comparaison qu’il pouvait faire c’était qu’il se sentait aussi perdu que lorsqu’une bombe explose à quelques mètres de nous et que l’on perd tous nos sens pendant quelques secondes… Sauf que là, il avait l’impression d’avoir explosé en même temps que la bombe et que jamais il n’allait retrouver ses sens.

La blonde continua de parler et lui, il continuait à l’écouter sans être capable de répliquer, mais pourtant il aurait pu. Il avait l’impression que d’argumenter pourrait empirer les choses, que cette remise à l’ordre devienne une dispute musclée. Il ne voulait pas faire mal à Hanity, celle qu’il aimait, mais son sang chaud pourrait bien le forcer à le faire si les choses tournaient véritablement au vinaigre. Il leva finalement ses mains dans les airs en poussant l’air vers l’avant pour dire à Hanity de se calmer un peu, car il avait compris qu’il devait partir.

« Laisse-moi chercher ma valise qui est dans l’appartement, je ne peux pas transporter tout ça dans mes mains. »

Il contourna Hanity et alla chercher sa valise d’un pas rapide et assuré. Il sortit ensuite de l’appartement sans jeter un coup d’œil à sa colocataire, mais se ravisa lorsqu’il sentit en lui une colère monstre l’envahir. Il avait envie de tout détruire sur son passage, il n’en revenait pas que tout cela était véritablement en train de se passer. Il n’en revenait pas qu’elle était assez naïve pour le mettre à la rue alors qu’un homme l’avait menacé indirectement de la tuer. Il avait envie de tout casser dans le passage, de lancer sa valise contre le mur et d’hurler des insultes à l’ancienne sirène… Mais au lieu de cela, il resta physiquement calme et il la fixa de ses iris émeraude, puis il serra les dents pour finalement lui dire : « Tu fais une grave erreur. »

Lui qui était prêt à changer pour elle, pour une humaine, pour une femme, il avait apprit que cela ne servait à rien de s'attacher aux gens, car ils finissaient toujours par blesser. Il dévala ensuite les escaliers où ses vêtements étaient éparpillés partout. Il les mit rapidement dans sa  valise et quitta le bâtiment en claquant la porte d’entrée le plus fort qu’il le pouvait. Voilà, il était dans les rues de Londres, passé minuit sans aucun endroit pour passer le nuit. Il se dirigea alors vers  le bar à quelques mètres de là et il y passa la nuit à boire seul avec sa valise… Le lendemain il appellerait Hadès… Parce qu’il était désespéré.


codage par Jyne sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: