No more happy endings...
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« L'amour du méchant est plus dangereux que sa haine » [Ma poupée sucrée... <3]
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Ven 14 Fév 2014 - 21:27






La Saint Valentin...

Encore une fête que Boogey méprisait d'une manière inégalable. Pour d'éventuelles raisons, les mêmes qu'Halloween, Noël, et sa récente retouche de tatouage aux phalanges qui avait changé le "Halloween" en "Bugs Day", avec une mite sur le dernier doigt. Mais ça, ce n'était pas ce qui préoccupait les pensées du boogeyman. Aujourd'hui était un jour comme les autres, dans les faits. Mais en réalité, la tradition imposait aux amoureux de fêter cette journée ensemble. Et si ça semblait être une belle intention et un bon prétexte pour passer la journée avec Sally, Boogey ne parvenait pas à penser à autre chose que le 14 février dernier, soit ce pique nique nocturne passé avec Sally et qui avait complètement chamboulé le boogeyman.

Je crois que je t'aime bien...

Il avait lâché ça sur le coup, parce qu'il se croyait amoureux d'elle sur le moment. Tout ça sans savoir que c'était surtout de vieux sentiments qui remontaient à la surface et lui rappelaient tout ce qu'il avait laissé s'échapper. Tout ce qu'il avait rêvassé après ça, depuis les mots doux qu'il aurait pu lui susurrer jusqu'à les nuits qu'ils auraient pu partager. Le tout enfouit bien loin dans sa psyché avec le reste de ses regrets et de ses rêves perdus.
Aujourd'hui c'était différent. Il était à Paris, sa main ornée d'une alliance tenant sa poupée par la taille, et devant l'entrée de Disneyland Resort Paris. Une décision un peu rapide mais le boogeyman avait largement les moyens de rater un jour de boulot ou deux pour passer un week-end avec sa femme depuis deux mois exactement. Chaque jour avait été difficile depuis ce mariage, mais c'est ce qui poussait Boogey à tenir sa poupée plus près encore de lui. C'est vrai, l'année avait été compliquée, leur mariage aussi, et il s'était passé des milliers de choses en très peu de temps. Mais pour rien au monde il ne voudrait être ailleurs qu'ici aujourd'hui. D'autant plus que dans la précipitation et les problèmes s'entassant, le petit couple n'avait pas encore envisagé de Lune de Miel. Alors ce voyage loin de leur quotidien New Yorkais était un bon prétexte à démarrer correctement leur vie à deux.

Juste eux deux.

Sans rien ni personne pour les déranger. Juste Boogey et Sally, ensemble, faisant ce qu'ils rêvaient de faire depuis... impossible à dire. Juste eux deux qui voyageaient loin de tout mais près l'un de l'autre en rêvant de toujours se donner plus pour entretenir cette petite flamme qui expliquait les bagues à leurs annulaires. Et pour une fois, cette sensation de chaleur qui le consumait peu à peu de déplaisait pas à Boogey. C'était le sentiment inverse en vérité. Et ce genre de petit brasier, il le laissait volontiers ronger chaque fragment rafistolé du boogeyman, pourvu que Sally reste avec lui jusqu'à ce qu'il s'éteigne. Et même une fois qu'il se rallumerait.

Et tout ça, à Disneyland!

Soit le pire endroit du monde pour un croque-mitaine, mais également un endroit ironiquement méconnu du personnage Disney qu'il était. C'est pour cette raison qu'il leva un sourcil interrogateur en entrant dans le parc et en voyant un peu plus loin un immense château... rose. C'était pour la Saint Valentin? Car si tel était le cas, on peut dire que ce Mickey avait de sacrés financements.
Quoiqu'il en soit, Boogey ne comptait pas lâcher Sally dans une telle foule. D'abord parce qu'il craignait qu'elle se perde seule ici et qu'il lui arrive malheur, mais aussi parce que lui-même ne voulait pas se retrouver isolé dans un endroit pareil et préférait donc ne pas s'éloigner de sa poupée.

"Et bah c'est... original... Un château rose... Même à ValentineTown ils ont pas ça..."

Et pourtant, le croque-mitaine savait de source sûre qu'ils étaient de grands amateurs de rose dans cette ville. Mais ce qui étonna ensuite le boogeyman furent les enfants qui courraient... un peu partout. Alors c'était une fête foraine pour enfants? Et pour enfant excentriques vu les robes et les costumes de certains d'entre eux. Ce n'était pas sans rappeler Halloween, c'est vrai. Mais Boogey préférait de loin les costumes de ses sales mioches préférés qui eux savaient faire preuve de goût au moins autant que leur mentor.
Il n'avait jamais parlé d'enfants avec Sally... Enfin c'était peut-être un peu tôt deux mois seulement après leur mariage. Même si le boogeyman se demandait soudainement si elle finirait par vouloir ce genre de truc pour pimenter leur vie de couple. Lui, il n'en voudrait bien évidemment jamais. Alors il espèrait juste que Sally serait suffisamment intelligente pour savoir que les morveux, c'est chiant. Et à Disneyland plus qu'ailleurs.

Non. Pas aujourd'hui, Boogey. Aujourd'hui, tout n'est qu'amour... Et p'tet sexe ce soir. Parce que faut bien que cette fête imposée serve à quelque chose...



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Dim 23 Fév 2014 - 16:59

Un an... Il s'était écoulé un an depuis leur premier rendez vous... Rendez vous qui était loin d'être galant puisqu'elle était encore avec Jack à l'époque. Et puis elle ne savait même pas que c'était sur lui qu'elle allait tomber en arrivant. À vrai dire, elle était même persuadée que ce serait sur Jack, si seulement elle avait su... Avec le recul elle ne le regrettait pas. Si ça avait être Jack ce soir là jamais elle ne se serait douté que Boogey pouvait être plus que ce que tout le monde pensait qu'il était, elle ne se serait jamais douté qu'au fond, c'est un homme merveilleux, qui la faisait rire et la rendait heureuse... Parce qu'il faut dire ce qu'il est, la petite poupée rousse n'avait jamais été si heureuse qu'avec son croque mitaine. D'accord, ils avaient mal démarré. D'accord tout n'avait pas été rose entre eux. Mais ça ne change rien au fait qu'elle l'aime et que sans cette soirée... Elle ne se serait pas intéressé à lui, tout simplement. Elle avait découvert un autre homme, séduisant soyons clair, peut être un peu maladroit mais... C'était loin de lui déplaire.

Et c'était il y à un an.... Mais au fond, un an c'est quoi ? C'est 4 saisons, 12 mois, 52 semaines, 365 jours, 8760 heures, 525 600 minutes où encore 31 536 000 secondes... Mais pour Sally c'était plus que ça, un an c'était une remise en question, un accord accepté sur un coup de tête, une première fois sur un bureau, beaucoup de larmes, un voyage à Londres, un premier tatouage une rupture dans une station de métro, un sweat et un taxi, un main qui en prend un autre, une porte qui se ferme, encore des larmes, la porte qui se rouvre, un nouveau départ, des milkshakes et des frites, de la lingerie fine sur un billard, du curry au poulet, un week end à un vegas, un nouveau tatouage, un mariage loin d'être sobre, une nuit de noce oublié, des rêves étranges pleins de poètes et de loups, un deuxième mariage, une engueulade, encore et toujours des larmes, une salle de bain fermée, un lavabo qui casse et une réconciliation sur l'oreiller, un arrêt cardiaque et une promesse...

C'était une année à laquelle Sally était loin de s'attendre oui. À vrai dire, elle pensait même au début qu'ils seraient déjà retourné à Halloween Town avant d'en arriver la.... Est ce que c'était ce qu'elle voulait ? Certainement pas. Enfin, au début, si, bien sur... Elle voulait rentrer chez elle, retrouver Jack, ses repères, sa ville. Même si elle n'avait pas vraiment d'amis ça ne lui importait que peu. Mais... Disons que depuis la petite poupée plus si suturée à bien évolué... Sa vie est ici maintenant, à New York, aux côtes de son mari. Bien sur si elle devait retourner à Halloween Town il y serait renvoyé aussi mais... Mais ce n'était plus chez elle. Elle vivait à New York maintenant, c'était sa ville, qui n'était pas sans cesse en train de se préoccuper de la même fête, et puis, elle savait que Boogey ne voudrait clairement pas y retourner non plus, leur vie était dans le monde des humains désormais, et pour rien au monde Sally ne voudrait changer ça.

Et aujourd'hui c'était la St Valentin... Beaucoup de gens n'aiment pas la St Valentin, ils trouvent que c'est une fête commerciale, qu'offrir un cadeau ou quoi que ce soit d'autre à son cher et tendre ce n'est que jetter l'argent par les fenêtres et faire comme tout le monde. Ils n'ont peut être pas tord, surement pas même, mais pour Sally c'était... C'était différent, c'était symbolique pour les raisons que j'expliquais plus haut. Alors oui, elle aimait la St Valentin pour des raisons bien personnelles alors forcément, ça ne la dérangeait pas de voir les rues se couvrir de décorations aux couleurs de la fête. À vrai dire, elle ne comprenait même pas pourquoi les gens se prenaient la tête à pester sur des choses aussi futiles qu'une vitrine rose.

Aussi rose que le château devant lequel ils se trouvaient d'ailleurs. C'était... Original. Clairement pas celui dont elle reverait si elle était destinée à vivre dans un château mais bon. Enfin, il faut dire que vivre dans un château tout court ne la fait pas spécialement rêver... Madame à peut être des goûts légèrement aux dessus de la moyenne, ses sous vêtements et ses chaussures de marques en sont la preuve, mais elle préfère tout de même se la jouer princesse de penthouse que de château, même si elle ne sait pas trop pourquoi. Un manoir à la limite mais pas un château, un château c'est trop grand. Même si celui la... Il faut dire ce qu'il en est, il n'est pas bien grand. Bon c'est logique puisqu'il n'est pas fait pour y vivre mais tout de même, ils auraient pu faire un effort.

Mais assez parler se château, rose ou pas, petit ou grand, ce n'est pas l'important. Parlons plutôt du pourquoi du comment les deux amoureux se retrouvaient ici un 14 février. Oui parce que, qu'on se le dise, ça ne serait jamais venus à l'esprit de Sally de venir dans un tel endroit, surtout pour la St Valentin, et elle doutait que Boogey en ai eu l'idée. Mais ils avaient reçu une espèce d'invitation, des entrées gratuites en fait, comprenant même le transport pour n'importe quel parc Disney du monde du moment qu'ils étaient deux à y aller... Et le croque mitaine et sa poupée avaient choisit Paris. Après tout, ils avaient largement les moyens de rester quelques jours de plus alors les quelques 9 heures d'avions n'étaient qu'un détail pour eux. Et puis, ils n'avaient même pas encore eu de lune de miel...

C'était une des choses que regrettait Sally d'ailleurs. Partir, juste eux deux, à l'improviste, sur un coup de tête, comme ça, avec juste une valise et des affaires jetées sur la banquette arrière, sans prévenir personne, sans téléphone, sans même savoir où aller ni combien de temps, sauter dans le premier avion sans se préoccuper d'où il va du moment qu"ils restent ensemble lui faisait toujours envie... C'est un de ses petits rêves fous qui ne se réalisent jamais vous voyez, un fantasme que l'on sait impossible mais que l'on se plait tout de même à imaginer, sans pour autant avoir l'espoir qu'il se réalise un jours. Parce qu'on ne part pas comme ça, du jours au lendemain, les gens ont trop de responsabilités pour ça. Et puis ils avaient des proches qui s'inquiéterait et ce serait vraiment affreux de leur faire ça.

Alors elle se contentait de ce petit week end à Paris, et c'était loin de lui déplaire. Elle se fichait bien de toute façon d'ou ils pouvaient bien être, même si ils étaient en Antarctique avec des pinguins, en Australie avec des kangouroux, perdus au beau milieux dans la jungle, dans un bateau au milieux de l'océan, elle s'en fichait, l'important c'était qu'ils soient ensemble. Et des fois elle voudrait juste... Arrêter le temps, pour passer un peu plus de temps avec lui. Parce que même avec toute une vie elle ne serait pas rassasié, c'était loin d'être suffisant pour qu'il sache combien elle l'aimait. Parce que même si elle ne.le disait surement pas assez souvent et qu'elle n'était pas douée avec les mots, elle espérait vraiment que ses regards, ses attentions, ses gestes, ses étreintes, sa façon de lui tenir la main, de se jetter dans ses bras et de s'y abandonner totalement parlaient pour elle et pouvaient exprimer tout l'amour qu'elle ressentait pour lui.

Et ça peut importe leur passé, peut importe ce qui avait pu se passer avant, peut importe s'ils avaient mal démarré, s'ils n'étaient pas destinés à être heureux ensemble, peut importe leurs emgueulades, elle s'en fichait. Elle voulait tirer un trait dessus, faire comme si rien ne s'était passé parce qu'elle n'en avait rien à faire. Ce qui compte pour elle c'est l'instant présent. Et c'est bien pour cette raison laquelle elle lâcha un « On s'en fiche de Valentin Town, ça peut que être mieux ici, vu qu'on y est tout les deux. » avec un sourire. Parce que c'était réellement ce que pensait la poupée rousse, si ils étaient ensemble à un endroit c'était forcément mieux que tout les autres. Et ça même si c'était plein de mondes et d'enfants qui crient. Et pourtant Sally n'aime pas la foule, loin de là c'est beaucoup trop... Oppressant. Quand au enfants... Disons qu'elle n'était pas du genre à avoir l'esprit maternel et à s'emerveiller sur un morveux aussi mignon soit il.

Mais peux importe les gamins qui hurlent et les gens qui se pressent puisqu'ils étaient ensemble. Ils avaient toute la journée pour eux, juste tout les deux et sans personne pour les déranger et cette idée était juste... Merveilleuse. La rouquine sortit un dépliant de son sac, se demandant vaguement par quoi ils pourraient commencer.... Pinnochio m'bof, Blanche neige peut être, on lui avait dit qu'il y avait une lumière noire dans celle ci, le carousselle m'nan... Le train de la mine, peut être. OH UNE MAISON HANTE ! Mais c'était parfait ça ! Même si elle risquait de ne vraiment pas leur faire peur, ils venaient d'Halloween Town après tout ça pouvait toujours être marrant.

« Il y a une maison hantée viens on y va ! »

Et Sally n'attendit pas vraiment sa réponse pour le tirer par la main, un immense sourire sur le visage. Elle respirait la joie de vivre et  à se voyait, que ce soit à son sourire, à la petite lueur ses yeux qui brillait et même au bas de sa robe qui virevoltait au rythme de son pas légèrement sautillant, telle une gamine. Elle était heureuse, tout simplement. Et même le quart d'heure d'attente qu'ils allaient devoir subir avec les fast past ne la faisait pas redescendre de son nuage. D'autant plus que si ils décidaient de passer par la file ils en avaient pour deux fois plus de temps alors... Et puis un quart d'heure c'était rien, d'autant plus qu'ils étaient ensemble...

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Lun 24 Fév 2014 - 10:23






C'était sûrement l'agoraphobie qui parlait, mais Boogey n'était pas vraiment à l'aise ici. Trop de monde, trop d'inconnus, trop de foules partout et de files d'attentes oppressantes dans lesquelles on est confinés entre toujours plus d'inconnus. Boogey ne lâcha pas la main de Sally une seule seconde, ni quand elle s'était mise à le tirer vers l'attraction, ni pendant l'attente pour celle-ci. Et c'est toujours avec un regard propre aux amoureux qu'il posait les yeux sur elle. Cet air rêveur qu'il laissait imprimer son visage quand il observait sa poupée souriante, ravie de cette journée pas tout à fait prévue. Ce regard que tous les princes ont pour leurs princesses mais que ces dernières ne voient jamais.

Parce que ça gâcherait la magie bien sûr.

Et dans un endroit pareil, ça aurait été bien trop dommage que gâcher le mystère de chaque attraction et ces étoiles que Boogey voyait se refléter dans les yeux de Sally. Ca ne venait pas seulement de la Saint Valentin, ou du lieu. C'était sa présence à lui qui la faisait autant sourire, et il ne voulait pas perdre ça. Ni aucun de ces petits détails qui avaient toujours fait succomber le croque-mitaine. Des ces sourires timides qu'elle esquissait en cachant sa tête contre lui jusqu'aux éclats de rire qu'il lui arrachait sans le vouloir à chacune de ses maladresses. Elle riait toujours à ses bêtises et ne refusait jamais un câlin dans la chambre. Ca peut paraître stupide, mais c'est tout ce que Boogey voulait. D'abord parce qu'il n'était pas du genre à vouloir une groupie qui ne le lâchait jamais. Mais surtout parce qu'il n'était pas doué avec les mots et qu'elle non plus. C'est pour ça qu'ils se comprenaient autrement qu'avec des "je t'aime" à tout va et des mots d'amour soigneusement rédigés. Bien sûr il y en avait, mais c'était des déclarations en trois mots qu'ils se lâchaient l'un à l'autre sur l'oreiller, après un moment d'hésitation, comme si c'était toujours la première fois qu'ils révélaient leurs sentiments réciproques. Il y avait aussi des petits post-its ridicules collés partout dans le penthouse quand l'un ou l'autre partait, et même des petits messages laissés sur leurs portables pour raconter une idiotie qu'ils avaient besoin de partager l'un avec l'autre.

Mais c'était une infime partie de ce qu'ils vivaient depuis des mois maintenant.

Ca c'était de la magie, de la vraie. Leur façon de se comprendre sans un mot parfois, juste avec quelques gestes qu'ils connaissaient bien. Il suffisait que Boogey rentre plus tôt, et c'est naturellement qu'il allait l'enlacer, l'embrasser, et que ça leur suffisait. Parfois. Souvent il fallait un peu plus que ça et ça continuait dans un baiser plus langoureux et une étreinte toujours plus serrée, avant de finir sous les draps, toujours plus proche l'un de l'autre et une fois encore avec des gestes qu'ils connaissaient et répétaient par coeur, mais chaque fois différemment, chaque fois un peu mieux.
Alors il pouvait être chez eux, dans leur lit conjugal, à se cajoler après un moment romantique, ou bien au bout du monde en enlaçant ses doigts avec les siens, c'était toujours aussi plaisant d'être avec elle, rien qu'eux deux. Bien sûr, ils n'étaient pas seuls ici contrairement au calme que leur offrait le penthouse, mais il y avait un lien suffisamment fort entre eux pour que même dans la foule, il ne voit qu'elle. C'était sans doute parce qu'il ne voulait voir qu'elle. Mais peu importe la raison, il était heureux de ça, tout comme de ce voyage avec elle.

"Tu te souviens de la dernière Saint Valentin qu'on a passé ensemble?..." lui demanda-t-il avec un sourire en coin alors qu'il s'appuyait sur la barrière en bois faussement vieux, une main toujours auprès de celle de Sally

Le croque-mitaine avait sortit ça sans trop y réfléchir, sans même chercher à se souvenir des désastreux événements qui avaient pu suivre cette soirée passée à pique niquer à Central Park, dans l'herbe humide. (Oui, c'est volontairement tendancieux comme phrase. Curry.) Boogey n'avait rien oublié de cette soirée, et même s'il n'expliquait pas comment il avait pu obtenir un rendez-vous avec Sally par hasard, il était heureux de ce hasard.

Pour une fois qu'il avait eu de la chance...

Et ce serait mentir s'il disait qu'il été ravi de la tournure des événements. C'est vrai, la soirée s'était bien passée. Très bien même, par rapport à tout ce qui aurait pu arriver vu leur relation tendue. Mais c'était une fois de retour dans son casino, le tête dans ses pots de peinture ultraviolette pour passer sa nuit, qu'il avait réalisé à quel point il aurait voulu qu'elle l'empêche de partir si tôt. Tout comme lui avait voulu la retenir avant qu'elle ne quitte la chapelle. Mais quand on aime quelqu'un, on le laisse libre. Et il n'avait pas pu se résoudre à séquestrer Sally après ce qu'il lui avait fait subir.
Son casino entier était repeint, parfois jusqu'au plafond, parfois même au sol, et personne ne le savait. Il ne faisait ça qu'avec de la peinture fluo, le genre de chose qu'on ne soupçonne pas en surface mais qui résiste et persiste malgré les agressions externes. Une belle représentation de l'esprit de Boogey chaque fois qu'il tenait un pinceau. Il faisait des poupées, des squelettes, des diablotins accompagnés de zombies et de sorcières, des dés, des cartes, des chauve-souris, et toutes sortes de choses auxquelles il pensait en les représentant. Tout comme il l'avait fait à HalloweenTown, dans sa prison personnelle. Il se souvenait encore avoir peint des sutures le long de sa roue un soir. Et à New York, il se rappelait très bien avoir agrémenté son billard de ce même genre de coutures, après avoir revu Sally à la Saint Valentin dernière. C'est vrai, il avait oublié à quoi il songeait à ce moment quand il avait peint ça, mais il se souvenait qu'il avait encore dédié une nuit entière à penser à Sally, à ce qu'elle faisait à l'instant même où il traçait des coutures sur un billard, après l'avoir vu parler de lui, de Juliette, de ce qu'il ressentait.

Et même après lui avoir discrètement avoué qu'il l'aimait.

Il s'en était voulu au point de claquer la porte une fois de retour chez lui, manquant même de casser un cendrier de plus à force de se demander s'il s'en voulait d'avoir montré ses faiblesses ou de ne pas être resté pour voir les siennes. Sally aussi était rafistolée, et pas seulement à HalloweenTown. Ils étaient deux à vivre de coutures et de sutures. Et c'est ça qui plaisait autant à Boogey. Elle souriait de force à cause de ses jolies coutures aux joues, mais elle avait toujours quelque chose dans le regard qui avait l'air brisé et que Boogey avait toujours voulu réparer, sans savoir pourquoi.
C'était une machinerie complexe qui se jouait dans les yeux de la poupée. Mais même ici, même dans l'endroit le plus heureux de la Terre, Boogey entrevoyait derrière ces étoiles dans son regard qu'elle avait encore une petite ombre qui l'habitait. Mais ça ne ressemblait plus tellement à celle d'un squelette l'abandonnant, plutôt à celle de Boogey qui voyait se refléter sa propre image dans les iris de sa poupée qui le regardait autant qu'il le faisait avec elle.

"Celle-là sera mieux. En plus, c'est carrément mieux une maison hantée qu'un pique-nique champêtre." plaisanta-t-il en laissant échapper un rire rauque

D'ailleurs, c'était enfin leur tour.

Boogey s'attarda davantage à regarder les réactions des gens autour de lui, piégés dans un ascenseur sombre aux tableaux sinistres. C'est vrai, il y avait une ambiance des plus macabres. Mais Boogey n'était pas de ceux qui ont peur pour si peu, bien que le squelette pendu au plafond ait laissé un spasme parcourir le corps du croque-mitaine jusqu'à la main agrippant celle de sa poupée.
Tout ça, c'était très bien mis en scène, c'est vrai. Mais pas assez bien pour effrayer un croque-mitaine ou une poupée venant d'HalloweenTown. Alors la visite se poursuivit sans trop de surprises, le boogeyman observant toujours davantage la peur lisible sur certains visages crédules plutôt que les décors superbement agencés.
Il y avait quelque chose ici de similaire à ce qu'il faisait autrefois. Les cauchemars, ce genre de choses. Tout n'était qu'un grand théâtre funeste où se jouaient les peurs les plus communes tout d'abord. Mort, douleur, souffrance, vieillesse. Le commun des phobies humaines. Puis plus on avançait, et plus on découvrait une histoire dans laquelle chacun retrouvait une partie de lui. Partie sur laquelle chacun se focalisait jusqu'à en avoir des frissons et un rythme cardiaque accéléré. La mariée fantôme, la promise abandonnée trop tôt. Un mythe classique bien qu'originalement rejoué. La peur de l'abandon, de la solitude, de vieillir seul, et même de rester toute sa vie au même endroit sans jamais pouvoir s'enfuir. Claustrophobie et problèmes familiaux, qui ne s'y retrouverait pas? Même la pauvre fiancée rappelait à tous une personne proche. Une amie, une petite-amie, une ex-fiancée. Sa fille, sa soeur, sa mère. N'importe qui. Tout le monde pouvait un jour ou l'autre se sentir aussi seul, demandant de l'aide sans en obtenir.

Même Sally.

En tout cas, cette image de victime rappelait à Boogey sa propre poupée. Séquestré par un homme faussement protecteur, abandonné par ce premier amour déchu, bientôt récupérée par un monstre. Il y avait des airs, oui. Et c'est sûrement pour ça qu'assis dans cette sorte de demi-sphère, Boogey cessa de se pencher comme un enfant vers des décors encore trop faux à son goût, pour repasser un bras autour de la rouquine. Il resta cependant toujours fasciné par ce décor, le regard fixe sur certains éléments pendant plusieurs secondes.
C'est arrivé devant un prétendu bal fantôme que Boogey se remémora la masquarade que lui-même avait connu au cours de l'année dernière. Encore un élément dans lequel tout le monde retrouve un bout de ses cauchemars. Car qui n'a jamais assisté à une fête? Minable ou géniale, on en a tous connu au moins une. Et on a tous vu passer ce fantôme du passé dans la foule, un dos, une chevelure, une taille familière. On y croit, on se rapproche, et elle tourne la tête pour se révéler n'être qu'une étrangère qu'on ne connaît pas. Ou plus. Alors on se recule et on devient soi-même un fantôme au milieu de la foule, cherchant l'intérêt de danser au milieu de ses spectres sur une musique cacophonique à nos oreilles.
Quelques salles plus loin, c'est le semblant de crypte, qui n'était pas sans rappeler les tableaux précédents à Boogey. Une autre belle allégorie de la mort. Tu es poussière et tu redeviendras poussières. Ashes to ashes and dust to dust. On rêverait de rester beaux, jeunes, plein de vie, mais on finira tous rongés par les verres au fond d'une tombe ou dans un pot de cendres encore chaudes. Les tableaux comme les cercueils affichaient un cadre en bois finement sculpté, un nom, une facture exceptionnelle, une belle image en somme. Mais soudainement, on ouvre le couvercle comme on fixe trop longtemps une toile et l'on voit alors le cadavre défraîchit, l'envers du décor, la merde joliment emballée dans du papier de soie.

Et ce qui nous attend tous au bout du tunnel.

Enfin la sortie. Enfin de l'air. Bogoey était loin d'être claustrophobe, mais quand on a passé autant de temps que lui enfermé, on rêve de rester dehors chaque fois qu'on est enfermé. Être enfermé n'est pas son cauchemar. Mais sortir est son rêve. Même si c'est pour tomber sur un cimetière, terminus de la cyrpte visitée un peu plus tôt.

"Oh trop cool! Y'a toi!"

Non, ce n'était pas une métaphore drôle pour signifier à Sally qu'elle ressemblait à un vieux cadavre odorant, traînant entre deux tombes. Ce n'était pas non plus de courtes retrouvailles après avoir cru la perdre. Il y avait véritablement une fausse Sally déguisée qui se baladait avec un Skellington factice lui aussi. Et si le squelette désintéressa totalement le croque-mitaine, la poupée, en revanche, attira son attention. Il adressa donc un sourire prêt au pire à sa rouquine avant d'aller réclamer de l'attention auprès de sa copie suturée et ne se garda pas de prendre dans ses bras la fausse Dollface en lançant un rictus triomphant à sa véritable femme.

Même à Disneyland on trouve de sacrée pinups suturées...



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Jeu 20 Mar 2014 - 11:52

 Heureuse. Elle était heureuse, tout simplement. Mais pas heureuse comme on peut prétendre l'être pour une quelconque raison, non, elle était profondément et sincèrement heureuse. Et rien ne semblait pouvoir changer cela, du moins, tant que ses doigts restaient entrelaces avec ceux de son mari. Son mari... Elle adorait dire, penser et écrire ça. Ça la rendait folle de joie même. Bien sur, se marier un jours elle en avait rêvé mais... Elle n'aurait pas tellement cru que c'était quelque chose qu'elle ferait avec Boogey. Pas qu'elle n'en avait pas envie ! Loin de là, elle en rêvait plus que jamais mais... Et bien disons que ça n'avait pas l'air d'être son genre de truc. Et pourtant ils s'étaient mariés... Deux fois. Et c'était les plus beaux jours de sa vie... Certes, elle ne se souvenait qu'à moitié du premier mais ça ne changeait rien.

Elle était sa femme... Est ce que ça ne sonne pas bien ça ? Sa femme... Elle était plus que sa poupée ou sa bitch comme certains le disaient, elle était sa femme. Elle s’appelait Madame Sally Boogeyman. Elle ne se contentait plus de porter une veste à son nom, elle portait son nom... Bon, il est vrai que ça, ça ne se voyait pas, ce n'était pas écrit sur son front et à part les deux bagues qu'elle portait à l'annulaire gauche rien ne montrait qu'elle était une femme mariée mais... Ça lui suffisait. Elle, elle le savait, et c'était tout ce qui l'importait. Elle était sa poupée, sa femme... Et elle aimait ça. Elle en avait besoin même... Même si elle ne voulait pas non plus être la poupée de n'importe qui.

Elle voulait être la sienne. Sa poupée à lui, et rien qu'à lui. Qu'il la serre dans ses bras ou simplement lui tienne la main elle sentait qu'il était là, qu'il l'aimait autant qu'elle l'aimait et qu'il ne la laisserait pas tomber... Leurs quotidiens tenait à des petits détails mais...Elle y tenait à ces détails. Elle tenait à lui tout simplement... A la façon dont il lui souriait, dont il la serrait dans ses bras, bras dans lesquels elle adorait s'endormir. Elle s'y sentait toujours à l'aise et en sécurité... Et se réveillait toujours lorsqu'elle ne les sentait plus autour d'elle. Pourtant il faisait toujours attention de ne pas la réveiller en se levant mais... Ca finissait toujours par arriver quand même. Et elle avait toujours la même petite moue boudeuse en voyant qu'il n'était plus là.

Alors elle se levait, enfilant un sweat à lui les rares matins ou elle en avait le courage ou attrapant simplement un des draps pour le mettre autour d'elle avant de le rejoindre, le plus souvent dans la cuisine, pendant qu'il fait du café et de l'enlacer tendrement par derrière en attendant un «  Salut Babydoll » qui montrait que non, il ne s'en fichait pas d'elle et ne faisait pas comme si elle n'était pas là. Et puis il ne partait jamais sans l'embrasser et rien que pour ça, ça valait la peine de se lever tout les matins. Et puis, avec le temps qu'elle passait dans la salle de bain , ce n'était pas si mal. Mais c'était un peu pour lui qu'elle le faisait...Je veux dire, c'était sa poupée, et une poupée qui n'est pas jolie on ne joue pas avec. Et elle savait très bien que si il l'aimait c'était en grande partie parce qu'elle était jolie. Mais de toute façon, elle aimait se pomponner, d'autant plus qu'avec la salle de bain qu'il y avait au penthouse, ce serait un crime que de ne pas en profiter.

Mais là n'est pas le sujet, Sally n'était pas dans sa salle de bain mais dans un ascenseur et plus précisément serrée contre Boogey. Pas vraiment parce qu'elle avait peur, loin de là, elle venait tout de même d'Halloween Town, ce n'était pas une jolie mise en scène qui allait l'effrayer, non, c'était surtout à cause du monde qu'elle se serrait contre lui, mais c'était loin de la déranger. D'autant plus qu'elle avait très bien sentit le spasme qui l'avait parcouru. Même si elle ne voyait pas spécialement pour quoi, les tableaux n'étaient pas très effrayants et... Oh. Un squelette... Oui, forcément, ça changeait la donne... L'attraction se passa sans tellement de surprise, lorsqu'on a vécu au milieu des tombes et des monstres, ce n'était pas très effrayants et ça paraissait surtout trop faux. Mais Sally appréciait tout de même le bras qu'il avait passé autour de sa taille une fois installés dans les espèces de sièges en demi sphère.

Bras qu'il ne tarda pas à enlever pour mieux aller enlacer une autre poupée. Poupée qui était...Elle ? Sally fronça les sourcils en observant la rouquine à la peau bleue et à la robe suturée. Pas de doutes possibles, elle était bien censée la représenter, surtout aux cotés de l'espèce de Jack Skellington... Qui s'approchait d'elle puisque sa poupée le délaissait pour Boogey. Sally lui lança un regard méfiant, m'nan, les squelettes c'était plus vraiment son truc, elle avait déjà donné. Et ne comptait pas recommencer, même si elle devait avouer qu'il prenait son rôle très au sérieux. La fausse Sally aussi d'ailleurs... C'était déroutant de voir que des acteurs pouvaient prendre si facilement leur place ... Peut être même qu'à fond c'était tout ce qu'ils étaient... C'est vrais après tout, qu'est ce qui leur prouvait qu'ils étaient plus que de simples jouets et que toute leur vie était autre chose qu'un film ? Peut être qu'ils avaient simplement atterrit la pour les besoins d'une nouveau film ? Peut être même qu'au final ils n"avaient aucun libre arbitre et que toute les émotions qu'ils éprouvaient étaient factices...

La poupée secoua doucement la tête, ce n'était pas le moment de penser à ça, elle préférait nettement se concentrer sur la troisième personne déguisée. Boogey avait peut être trouver une autre poupée mais elle, elle avait trouver un autre croque mitaine. Elle se précipita sur le sac à patate vert qui venait d'arriver, délaissant sans remords Jack pour lui faire un calin. À croire qu'elle était douée pour ça... C'est vrais, c'était ce qu'elle avait fait auparavant. Bien sur, elle ne le regrettait pas, elle était sincèrement amoureuse de Boogey alors qu'avec Jack... Ce n'était pas pareil. Et elle était loin d'être aussi heureuse, aussi égoïste que ça puisse paraître. Mais le sujet n'était pas la, elle calina donc l'espèce de peluche géante en souriant et tira la langue à son mari avant de sortir son téléphone pour prendre une photo. Mais des enfants débarquerent, et Sally s'accrocha donc au bras du vrais Boogey en lui souriant pour reprendre la ballade.

« T'en fait pas, je te préfère toujours toi. »

Et c'était vrai, rien ne battait l'original à ses yeux. Même si actuellement, ses yeux étaient plutôt intéressée par tout ce qui se trouvait autour d'elle. Elle ne voulait rien louper, c'était tellement joli... Bon, il y avait peut être un peu trop de monde et d'enfant mais ce n'était tout de même pas si mal. Et son regard fut très vite attiré par un mini Boogey en peluche dans une vitrine. Ses yeux s'ecarquillerent, c'était la peluche la plus mignonne du monde ! Bon, elle savait d'instinct que Boogey détestait qu'elle dise ça mais c'était ce qu'elle pensait. Et il lui en fallait une ! Elle lança un vague " Je reviens ! " à Boogey pour qu'il l'attende avant d'entrer dans la boutique à la recherche des peluche. Oh mais il y en avait d'elle aussi ! Oh il fallait qu'elle en achète une aussi ! Elle ne pouvait pas laisser un Boogey sans Sally... Oh mais il y en avait deux de Sally... Et si elle ne l'achetait pas quelqu'un d'autre le ferait... Et la mettrait avec Jack... Là où elle serait délaissée et malheureuse... Il n'en fallut pas plus à la poupée pour la convaincre d'en acheter deux.

Une fois ses peluche dans le panier elle continua de se balader dans la boutique... Et eu la grande surprise de tomber sur des tasses ! Il y avait leurs têtes sur des tasses ! Oh il lui en fallait une. Et quand elle disait une c'était bien entendu une à l'effigie de Boogey, une d'elle et une avec Lock, Shock et Barrel. Peut être qu'elle aurait du s'arrêter là, après tout, quatre peluche et trois tasses c'était pas mal... Mais il y avait un sweat ! Et des petites figurines trop choupinounettes ! Elle ne pouvait pas passer à côté. Et peu importe si elle passait pour une folle auprès de la vendeuse. Ça ne devait pas être très communs, en général les gens étaient à fond sur elle et Jack mais... Si seulement ils savaient qu'au final c'était celui auquel on ne se serait jamais attendu l'homme de sa vie... Homme de sa vie qui avait visiblement disparut. Elle était ressortie de la boutique et le cherchait des yeux, en vainc, mais où avait il bien pu passer ?...
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Lun 5 Mai 2014 - 0:51






French... What a shitty language...

Pour Boogey, les discussions en français c'était comme écouter deux chats miauler à tour de rôle. Un truc de chaton en chaleur, incompréhensible mais étrangement langoureux comme parler. Sauf que lui, il n'y comprenait pas un traître mot et ne connaissait du Français que "je t'aime", "merci", et "bonjour". Paris et la France était un bel endroit cela dit, même si ça ne semblait pas une coutume locale d'avoir un château rose en plein milieu d'un parc d'attractions.

Enfin le problème n'était pas tellement là...

Le problème c'est que Sally câlinait un prétendu Oogie Boogie tandis que ce dernier, le vrai, avait lâché une poupée faussement réelle elle aussi. Et bien que le croque-mitaine mourrait déjà d'envie de retrouver dans ses bras sa seule et unique femme, sa poupée suturée, il du se résoudre à attendre qu'elle ait finit avec cette pâle copie de lui-même. Un brin de jalousie remonta dans sa gorge où il contenait déjà une rage naissante. Même lui, avec du recul, aurait trouvé impensable de jalouser si maladivement un homme déguisé se laissant aller à une étreinte avec sa poupée comme il l'aurait fait pour tous les sales gosses ici présents dans cet unique but. Néanmoins un monstre de colère le dévorait de l'intérieur à chaque fois qu'il remarquait sa poupée s'adonnant à des familiarités avec un autre que lui.
C'était sans doute cette peur, datant de ce travail qu'il lui avait offert à la chapelle, qui lui faisait autant de mal à chaque fois. Il savait que c'était enfantin, une simple plaisanterie qu'il avait lui-même lancé en se jetant dans les bras d'une rouquine déguisée. Mais il ne pensait pas qu'une seconde plus tard, il aurait en tête tout ce qu'il regrettait d'avoir laissé faire à Sally. C'était peut-être un lieu magique, mais même un endroit pareil ne pouvait pas éloigner Boogey de ses cauchemars et de ses images horribles de Sally dans les bras d'un autre.

De gré ou de force.

Car au fond, qu'est-ce qui serait le pire? Qu'elle se jette à corps perdu dans les bras d'une autre? Comme elle l'avait fait sans doute des dizaines de fois à Londres avant qu'il ne la retrouve. Ou bien qu'elle se fasse utiliser comme un vulgaire chiffon par le premier venu à la libido incontrôlable? Comme ça aurait pu arriver chaque soir à la chapelle.
Boogey avait joué les garde-fous tout ce temps. Juste pour s'assurer que Sally ne risquait rien. Ca ne l'avait pas empêché de réfléchir à toutes les possibilités toutes les nuits, des hypothèses allant de fantasmes à cauchemar. Le croque-mitaine ne dormait peut-être pas, mais il avait finit par avoir tellement de temps pour lui seul qu'il se laissait aller dans ses pseudo-rêves au goût amer. Il ne pouvait bien sûr pas se l'avouer mais à force d'y réfléchir, il pouvait lui-même imaginer ses peurs et ses envies. La drogue et l'alcool aidant, ce n'était pas dur de revenir à la réalité parfois avec une pensée chaotique à deux faces. Le plus monstrueux, et sans doute le seul détail qui laissait Boogey persuadé qu'il était encore un boogeyman, était qu'il imaginait sensiblement la même chose autour de Sally avec deux types d'hommes qu'il croyait différents: ses clients, et lui. Il avait pensé si longtemps que s'il la touchait, lui, il saurait la respecter et la traiter avec la douceur qu'elle méritait. Au final ça avait été tout le contraire.

Comme s'il avait un jour, un seul, été différent de tous ces salauds.

Au fond, voir Sally dans les bras de... lui-même?... C'était un peu comme voir ce qu'il aurait du faire mais qu'il n'avait pas pu faire. Juste un câlin innocent, une petite preuve d'attention douce et sans arrière pensée. Une petite chose fragile qu'elle seule arrivait à faire en compagnie du boogeyman.
Sa poupée était d'ailleurs enfin revenue à son bras, se blottissant contre celui-ci. Boogey esquissa un sourire en baissant les yeux vers cette chevelure rousse qui le faisait fondre, sans raison explicable. Jusque là il avait préféré les blondes, classique, mais au final, les redheads c'étaient pas si mal. Sally avoua finalement, avec une certaine malice dans la voix, qu'elle le préférait lui et aucun autre, révélation qui arrache un rictus triomphant au croque-mitaine.

Elle restait sa poupée.

Le petit couple de recousus reprit tranquillement sa balade. Et tandis que Boogey évaluait les décors factices de cet endroit en écoutant le français parlé presque partout ici, Sally s'était éclipsée plus vite que la Lune aux aurores. Bien... Normal... On ne peut pas dire que ça ne lui ressemblait pas. La poupée était d'une nature aventureuse malgré tout et ne reculait pas devant l'idée d'aller explorer un endroit, même seule, et même en brisant les interdits. Il suffisait de voir ce qu'elle avait fait endurer à son supposé créateur à HalloweenTown. Par chance, le croque-mitaine ne souffrait pas de ce problème et la poupée était souvent la première à revenir se jeter dans ses bras après un temps d'absence. Et lui, de son côté, l'attendait avec du fil et une aiguille pour recoudre son coeur de poupée déchirée par cette absence trop longue au goût de la rouquine.
Boogey n'avait donc plus qu'à tendre les bras et à attendre qu'une poupée s'y jette d'ici peu. Même si ça ne l'empêcha pas de s'inquiéter et de regarder partout autour de lui en revenant un peu sur ses pas. Mais malgré ses efforts, la poupée restait introuvable. Alors se rappelant avoir entendu une phrase disait qu'elle revenait, le boogeyman continua con chemin et arriva finalement à l'intérieur même du château rose qui était visible depuis le moindre recoin du parc.

C'est grand...

Et comblé par deux boutiques surtout. Boogey, un peu comme un enfant, s'émerveilla devant les petits objets en verre proposés ici même à la vente. C'était... beau. Il resta discret sur cette fascination pour de la verroterie haut de gamme mais c'était encore une de ces choses qui le hanterait un moment par leur fragilité et leur beauté. Lui, il était incapable de faire de telles choses.

Mais il pouvait les payer.

Et une rose en verre, ça ferait sûrement sourire Sally qui avait l'habitude qu'il lui offre des fleurs, mais jamais impérissables. Pourtant c'est si triste une fleur qui fane...
Boogey allait se renseigner auprès du vendeur mais il aperçut avant cela des diadèmes ornés de - sans doutes fausses - pierres transparentes. Boogey sélectionna celle qui lui semblait la plus jolie et l'acheta également ainsi que la rose. Bien sûr à la caisse, le vendeur ne pu s'empêcher de s'essayer au jeu des devinettes et de supposer que le croque-mitaine achetait ça pour son éventuelle fille, progéniture pourrie gâte folle de ces histoires de princesses sauvées par des princes. Le boogeyman se contenta de sourire en avouant que non, la seule princesse de sa vie méritant tout ça, c'était sa femme, portée disparue depuis un petit moment.

Sa poupée, sa princesse.

Qu'il cherchait du regard avec son petit cadeau emballé dans un sac à l'effigie de Mickey Mouse. Boogey retourna sur ses pas, cherchant parmis la foule une silhouette, un regard, ou une chevelure familière. Et quand il la remarqua alors, détachée de toute cette masse d'inconnus pour lui, il alla la retrouver, discrètement, restant derrière elle jusqu'au dernier moment où il posa sur sa tête la tiare tout juste achetée un moment avant. Maintenant c'était véritablement sa princesse.
Le croque-mitaine repassa finalement devant sa poupée en jouant dans ses cheveux pour les remettre sur l'épaule de sa femme. C'est avec un sourire attendrie qu'il la regarda une seconde avec son diadème posé au milieu de ses mèches rousses rebelles et sublimé par ce port de tête altier. Il pouvait penser ce qu'il voulait, avoir peur qu'elle le quitte pour un autre, volontairement ou non, et même croire que Jack le surpassait encore. Mais aujourd'hui et chaque jour, chaque heure, chaque minute depuis leurs retrouvailles à Londres, et encore plus depuis leur mariage, et même leur second mariage, elle était sienne et avait promis sur cette alliance qu'elle portait à l'annulaire gauche qu'elle resterait près de lui quoiqu'il advienne.

"Ca te va plutôt bien, Dollface." avoua-t-il avant de l'embrasser sur la joue avant d'ajouter discrètement à son oreille "Princesse Mammouth." avec un sourire joueur

Il ne remarqua qu'ensuite que dans les bras de sa poupée si parfaite, elle tenait une autre imitation de lui-même faite de tissu et de rembourrage pour peluche.

"... C'est quoi ça?" demanda-t-il en troquant son sourire pour un air perplexe caractérisé d'un haussement de sourcil



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Lun 21 Juil 2014 - 7:35

Mais où est ce qu'il est ?...

Les yeux de la petite poupée rousse s'écarquillèrent, tandis que sa bouche s'entrouvrait, formant un très joli petit arrondi de surprise devant la soudaine disparition de son mari. Elle lui avait pourtant dis qu'elle revenait, et s'attendait, par conséquent à ce qu'il l'ai attendu devant la boutique, à défaut de l'avoir suivit... A vrais dire, ce n'était pas bien étonnant pour elle de partir seule à l'aventure quelques minutes parce qu'elle avait vu quelque chose qui l'intéressait mais... Mais d'habitude son cher et tendre l'attendait toujours lorsqu'elle revenait se jeter amoureusement dans ses bras. Sauf que là, il n'y était pas. Elle avait beau regarder un peu partout, quitte à se mettre sur la pointe des pieds, des fois qu'il se soit assis quelque part pour l'attendre, et que ce soit pour cela qu'elle ne le voit pas, malgré ses talons mais rien. Il n'était définitivement pas là...

Après la surprise, c'est une moue boudeuse qui vint s'installer sur le visage de Sally. Elle n'aimait pas ça. Mais alors pas du tout. Pourquoi est ce qu'il avait décidé de disparaître de la sorte ?... ce n'était pas qu'elle était incapable de rester seule mais... Elle n'en avait pas envie ! Bien sûr, elle aurait pu simplement passer le reste de la journée seule, en espérant le recroiser par hasard et, dans le pire des cas, le retrouver le soir même à l'hotel mais...Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle voulait le retrouver et rester avec lui...Et se blottir dans ses bras, là tout de suite. Il y avait beaucoup trop de monde autour d'elle alors qu'elle était seule, ce qui ne faisait qu'accentuer le manque qu'elle ressentait alors que l'homme qu'elle aimait n'était pas là.

Il faut dire aussi qu'il lui manquait très vite... Même ne serait ce que lorsqu'il partait travailler. C'était plus fort qu'elle, il avait à peine passé le pas de la porte qu'une moue boudeuse s'emparait de son visage. Oh, ça ne durait pas éternellement, encore heureux, mais dès qu'elle s'arrêtait de faire quelque chose, elle y repensait et c'était toujours la même chose, la moue revenait en même temps que sa contrariété. Mais bon, ses bains l'aidaient bien à ne pas y penser... Elle adorait les bains, avec des bubulles, des bougies parfumés, des sels qui pétillent ... Elle pouvait y passer des heures du moment qu'elle avait un bon bouquin et de la musique.

Mais là n'était pas le sujet, elle savait très bien qu'elle pourrait et devrait être avec lui, ce qui ne faisait qu'alimenter sa frustration. Bien... Elle devait le retrouver. Peu importe le pourquoi du comment il n'était plus là, elle allait le retrouver. Où pourrait il bien être ... Mh, il avait semblé plutôt surpris par le grand château rose et il était, en plus, visible de partout dans le parc.. Ca ne semblait pas être une mauvaise idée. De toute façon, il fallait bien commencer par quelque part... Elle s'avança donc un moment avant d'être bousculé par quelqu'un. Elle soupira après une protestation ignorée par l'inconnu. De toute façon il n'avait sûrement rien compris à son petit cris anglais lui demandant de faire attention. Même si de toute façon, même à New York personne ne prenait la peine de s'excuser lorsqu'elle se faisait bousculer... Elle serra un peu plus une des peluches qu'elle venait d'acheter, mh...

Mais si personne ne se préoccupait d'elle en la busculant, quelqu'un avait visiblement pris la peine de lui poser quelque chose sur la tête. La poupée fit brusquement volte face avec un joli mouvement de tissus et de mèches rousses juste avant qu'un sourire ne naisse sur ses lèvres, grandissant rapidement. Boogey ! Il l'avait retrouvé , comme toujours... Il ne l'avait pas abandonné, ou du moins pas intentionnellement. Et il était revenus la chercher, avec, en plus, un cadeau... Elle se fichait bien de savoir à quoi la couronne ressemblait d'ailleurs, ce qui l'importait c'était l'intention...Il avait pensé à elle et c'était ce qui lui faisait le plus plaisir... Et puis il avait bon goût pour ça, elle portait d'ailleurs, chaque jours un de ses cadeaux, même si c'était surprenant pour beaucoup de la voir allier le simple long cordon orné d'une crois renversé avec un collier beaucoup plus onéreux. Mais ce qui l'importait c'était surtout le fait qu'il vienne de lui, alors...

« Mammouth toi même ! » lâchât-elle dans un rire en le poussant doucement. « Et c'est une peluche ! Il y en avait plein dans le magasin... Alors j'en ai acheté ...Il y avait des tasses aussi ! Et des sweats...Et des figurines... Et j'ai peut être été un tout petit peu trop impulsive... »

Elle lâcha un nouveau rire avant de ranger la peluche dans le sac pour mieux le poser par terre et passer les bras autour du cou de son croque mitaine qui lui avait tant manqué en si peu de temps. ♥
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Lun 11 Aoû 2014 - 21:47






Original...

Un lui en peluche... Pourquoi pas? Il avait vu pire un peu partout dans ce parc. Etonnamment, il n'avait pas vu de poupée de Sally. Ca aurait pourtant été un comble, une poupée de poupée. Cela dit, si quelque chose dans ce style existait sans qu'il ne l'ait vu, Sally l'avait sans doute acheté. Boogey attrapa un sac pour l'aider à porter ses courses après l'avoir enlacée un instant.
Cette sensation de manque... C'était uniquement en l'absence de sa poupée qu'il l'a ressentait. Et même si ça lui avait semblé impossible de prime abord, c'était de pire en pire chaque jour. Ca s'intensifiait en fait. D'où cette ombre de bonheur qui se faisait sentir alors que le croque-mitaine étreignait sa poupée.

"Au moins t'as l'air de t'être amusée. J'ai cru un moment que tu t'étais juste perdue dans la foule."

Et Boogey n'ignorait pas à quel point Sally avait horreur des foules de cette taille. Lui aussi, mais c'était davantage du mépris qu'une réelle phobie. Le croque-mitaine glissa les doigts dans le cou de sa poupée pour la rassurer, s'occupant les phalanges en jouant avec le cordon noir qu'elle lui avait "emprunté" depuis des mois maintenant. Peu importe, il ne comptait pas le récupérer. Businessman qu'il était, il se voyait mal remettre des fioritures par dessus ses cravates signées par un tailleur new-yorkais. Ca aurait été ridicule. Ce qui l'était moins c'était de le voir pendre au cou de sa poupée que ce soit ici, planqué dans le décolleté de sa robe comme à chaque fois qu'elle le mettait pour sortir, ou emmêlé dans une mèche de cheveux qui cachait admirablement bien sa poitrine quand elle restait nue au lit avec lui à parler de tout et de rien pendant qu'il lui caressait le dos. Alors emprunt ou non, il était plus heureux de le voir sur elle que sur lui.
Boogey descendit sa main libre sur la taille de sa poupée avant de l'embrasser sur la tête, évitant soigneusement le diadème qu'il venait de lui mettre. En relevant les yeux, il en profita pour regarder autour d'eux et estimer, à quelques détails près, leur localisation. Un panneau bilingue eu tout de même la gentillesse d'indiquer qu'il s'agissait de Fantasyland. Charmant endroit. Un peu trop rose, trop... Magique. Mais c'était dans la thématisation générale. Un peu comme tous ces gamins qui gambadaient en robes de princesses pour la plupart, en costumes de pirates pour quelques rares d'entre eux.

Des poupées...

Voilà bien tout ce qui manquait dans ce festival de petits poupons vivants costumés par leurs géniteurs aimants. De véritables pantins articulés chantants, du moins c'est ce que Boogey avait cru comprendre face à cette attraction. Et comme Sally était une poupée, le croque-mitaine se permit la plaisanterie de la traîner de gré ou de force dans cette maison de poupées.
Pensant bien s'amuser, le boogeyman ne s'attendait pas à se retrouver dans un manoir des horreurs.

C'était pire que ChristmasTown...

Des petits monstres artificiels, souriants, le regard dans le vide ou posé sur vous, chantant dans un rythme malsain une chanson qui se voulait joyeuse, heureuse, et conviviale. Un théâtre funeste pour le croque-mitaine qui voyait sur les visages de ces enfants mécaniques les regards implorants de ceux qu'il avait effrayés ainsi que les rictus forcés des elfes du Perce Oreille. Un ersatz de son passé malheureux et de ses pires craintes.
Pour une fois ce fut lui qui se décala légèrement vers Sally en premier, et non l'inverse. Boogey était peu rassuré dans ce cadre qui se voulait joyeux mais qui faisait écho à des tragiques événements en ce qui concernait le boogeyman. Il ne s'éternisa pas à bord une fois à quai et descendit promptement de son embarcation en gardant la main de sa poupée dans la sienne. Plus jamais ça, plus jamais ces visages faussement souriants au regard vide qui rappelaient tellement Noël et toute sa...

Merde.

Voilà qu'une foule s'était formée non loin de l'attraction. Visiblement les gens attendaient avec une certaine impatience quelque chose qui ne devrait pas tarder à arriver. Boogey sortit un plan, tâchant d'oublier au plus vite ce qu'il venait de voir, et chercha du regard une indication papier sur ce qui devait se tramer dans les environs. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que c'était la parade quotidienne qui avait attiré autant de monde ici.

"Parade... Visiblement... Tu veux rester pour voir ça ou on retourne ailleurs?"

Boogey tentait au mieux de ne pas laisser paraître les palpitations de son coeur alors que l'horloge de cette maison des horreurs se faisait entendre encore d'où ils étaient. Décidément, il ne se débarasserait pas facilement de son maudit passé...



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Dim 11 Jan 2015 - 0:28

Awh... <3

Je souris en fermant les yeux, penchant légèrement la tête sur le coté tout en appréciant le contact de ses phalanges contre ma nuque. C'était tellement...Agréable de sentir qu'il était là, qu'il n'allait pas la lacher, ni s'éloigner...Et pourtant ce n'était qu'un tout petit contact, minime comparé à ceux qu'on à parfois mais c'était plus que suffisant, c'était parfait, comme souvent avec lui ou son baiser sur mes cheveux. On n'avait beau ne pas s'être séparés longtemps, il m'avait manqué...Ce qui expliquait probablement mes achats compulsifs, mais tant pis. Si par malheur un soir il rentrait tard, ça pourrait toujours être utile d'avoir un mini lui à caliner...

Mais en l’occurrence, ce n'était pas des peluches qui peuplaient cette attraction mais des poupées...

Qui chantent. Et qui avaient l'air...D'effrayer Boogey ?... Non, ça ne pouvait pas être ça, de ce que j'en sais, Dante n'a peur de rien... Enfin si mais... C'est compliqué. Et puis je m'en fiche de toute façon, je préfère le serrer doucement dans mes bras que de me prendre la tête avec ce genre de questions. Et le suivre sans lacher sa main, même si ça me mène jusqu'à un attroupement ...Oh, une parade.. Ca pouvait être intéressant. J'adore les spectacles, et ça a l'air tout ce qu'il y a de plus féerique ici mais... Il y avait aussi beaucoup de monde et même si quand Dante est là ça ne me dérange pas... Un coin à l'écart serait loin de me déplaire.

« J'ai un peu mal aux pieds... On va se s'asseoir, un peu ? »

Je lui souriais doucement avant de l’entraîner un peu plus loin, jusqu'à un banc vide. Ce qui n'était pas très compliqué à trouver, tout le monde s'était regroupé pour la parade. Je fouillais dans un de mes sacs à la recherche d'un sac plus petit, remplis de meringues. Recouvertes de chocolats, en formes de Mickey elles aussi...Mais on ne trouvait que ça ici, visiblement. Mais il n'empêche que je lui tendais le sachet en souriant, pour lui en proposer.
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