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Il n’est pas rare que des choses étranges se déroulent à New York. À dire vrai, vous pourriez être la créature la plus anormale de la ville, et ses habitants penseront probablement que vous êtes là pour le Comic Con. Il n’y a pas vraiment de limite à ce qu’un New Yorkais est prêt à accepter lorsqu’il est question d’étrangeté… Mais lorsque Giselle a débarqué en plein milieu de Times Square, cette notion a été mise à rude épreuve. Tout d’un coup, ce n’était plus seulement de la bizarrerie, mais une jeune femme qui agissait comme la dernière des écervelées. Et New York a fait ce que New York fait de mieux: le monde l’a ignorée et l’a laissée dans la réalité que Narissa lui avait imposée. Cette attitude désinvolte est la première chose que Giselle n’arrive pas à comprendre; elle essaie, mais elle a vraiment du mal.

Dès la première rencontre, vous réalisez qu’il y a quelque chose à propos d’elle qui n’est pas comme tout le monde. Giselle est pétillante, heureuse, insouciante des difficultés de ce monde et semble presque vous convaincre qu’une telle joie de vivre n’est pas possible dans une personne saine d’esprit. Même pour quelqu’un vivant à New York. Il y a une énergie entourant la rouquine qui vous laisse rêver, vous laisse vous demander “Et si…”, vous convainc curieusement que tout n’est pas aussi morose qu’il semble l'être. Robert l’a exprimé clairement, la belle a l’air d'être sortie tout droit d’une carte de vœux Hallmark. Vous essayez de le lui faire comprendre, qu' être si heureux dans le monde actuel tient quasiment du surnaturel, mais elle finit par vous regarder comme si c'était vous qui étiez dérangé. Vous détectez une note de tristesse dans le regard qu’elle pose sur vous, en plus d’une certaine incrédulité… et puis elle se met à chanter pour vous expliquer exactement pourquoi ça ne sert a rien de se morfondre.

Au moment du troisième couplet, vous commencez même à y croire.



Giselle est comme un rayon de soleil qui débarque dans l’environnement monotone du train-train quotidien: éternellement optimiste, irrévocablement romantique, elle donne envie de sourire au plus coriace des ronchons. Tenace, taquine, et dotée d’une intelligence qu’on ne lui accorderait pas à première vue, elle est en perpétuelle évolution entre le point de vue enchanté d’Andalasia et la maturité tri-dimensionnelle qu’elle développe depuis son arrivée en ville. Profondément bienveillante, et à de nombreux niveaux l’incarnation même de nombreuses qualités “de princesse”, elle a du mal à imaginer la malice des gens, et Robert doit fréquemment intervenir pour l'empêcher d'être abusée par sa propre bonté. Et même ça, elle a du mal a comprendre: si quelqu’un est en mesure d’aider ou de faire quelque chose de bien, pourquoi est-ce que cette personne s’en priverait-elle? Il y a une certaine innocence dans sa façon d'être, et même si parfois son incompréhension des normes peut mener à une insensibilité apparente de sa part, rien ne pourrait être plus loin de la réalité. A dire vrai, considérant qu’elle soit née de magie et d’enchantement, presque conçue dans l’imaginaire de quelqu’un comme un souhait exaucé, Giselle est profondément humaine. Peut-être plus que la moyenne New Yorkaise.

Elle s’est assagie au fil des années, laissant tomber ses concepts un peu trop innocents pour quelque chose de plus développé, moins cartoonisé. Elle éprouve énormément d’empathie pour les créatures exilées à New York et ailleurs et fait ce qu’elle peut pour assister, se doutant de plus en plus de l’implication de l’ancienne régente d’Andalasia. Et la Giselle des premiers jours aurait probablement craint l’évolution des faits, la menace qui plane au-dessus d’eux comme Robert semble le redouter, mais la belle refuse de se laisser aller. La confrontation initiale avec Narissa aura au moins eu l’avantage de lui ouvrir les yeux sur ce qu’elle désirait vraiment, et lui faire réaliser qu’elle était prête à tout pour protéger ce à quoi elle tient.

Il n’est pas rare que des choses étranges se déroulent à New York. À dire vrai, vous pourriez être la créature la plus anormale de la ville, et ses habitants penseront probablement que vous êtes là pour le Comic Con. Il n’y a pas vraiment de limite à ce qu’un New Yorkais est prêt à accepter lorsqu’il est question d’étrangeté… Mais lorsque Giselle a débarqué en plein milieu de Times Square, cette notion a été mise à rude épreuve. Tout d’un coup, ce n’était plus seulement de la bizarrerie, mais une jeune femme qui agissait comme la dernière des écervelées. Et New York a fait ce que New York fait de mieux: le monde l’a ignorée et l’a laissée dans la réalité que Narissa lui avait imposée. Cette attitude désinvolte est la première chose que Giselle n’arrive pas à comprendre; elle essaie, mais elle a vraiment du mal.

Dès la première rencontre, vous réalisez qu’il y a quelque chose à propos d’elle qui n’est pas comme tout le monde. Giselle est pétillante, heureuse, insouciante des difficultés de ce monde et semble presque vous convaincre qu’une telle joie de vivre n’est pas possible dans une personne saine d’esprit. Même pour quelqu’un vivant à New York. Il y a une énergie entourant la rouquine qui vous laisse rêver, vous laisse vous demander “Et si…”, vous convainc curieusement que tout n’est pas aussi morose qu’il semble l'être. Robert l’a exprimé clairement, la belle a l’air d'être sortie tout droit d’une carte de vœux Hallmark. Vous essayez de le lui faire comprendre, qu' être si heureux dans le monde actuel tient quasiment du surnaturel, mais elle finit par vous regarder comme si c'était vous qui étiez dérangé. Vous détectez une note de tristesse dans le regard qu’elle pose sur vous, en plus d’une certaine incrédulité… et puis elle se met à chanter pour vous expliquer exactement pourquoi ça ne sert a rien de se morfondre.

Au moment du troisième couplet, vous commencez même à y croire.



Giselle est comme un rayon de soleil qui débarque dans l’environnement monotone du train-train quotidien: éternellement optimiste, irrévocablement romantique, elle donne envie de sourire au plus coriace des ronchons. Tenace, taquine, et dotée d’une intelligence qu’on ne lui accorderait pas à première vue, elle est en perpétuelle évolution entre le point de vue enchanté d’Andalasia et la maturité tri-dimensionnelle qu’elle développe depuis son arrivée en ville. Profondément bienveillante, et à de nombreux niveaux l’incarnation même de nombreuses qualités “de princesse”, elle a du mal à imaginer la malice des gens, et Robert doit fréquemment intervenir pour l'empêcher d'être abusée par sa propre bonté. Et même ça, elle a du mal a comprendre: si quelqu’un est en mesure d’aider ou de faire quelque chose de bien, pourquoi est-ce que cette personne s’en priverait-elle? Il y a une certaine innocence dans sa façon d'être, et même si parfois son incompréhension des normes peut mener à une insensibilité apparente de sa part, rien ne pourrait être plus loin de la réalité. A dire vrai, considérant qu’elle soit née de magie et d’enchantement, presque conçue dans l’imaginaire de quelqu’un comme un souhait exaucé, Giselle est profondément humaine. Peut-être plus que la moyenne New Yorkaise.

Elle s’est assagie au fil des années, laissant tomber ses concepts un peu trop innocents pour quelque chose de plus développé, moins cartoonisé. Elle éprouve énormément d’empathie pour les créatures exilées à New York et ailleurs et fait ce qu’elle peut pour assister, se doutant de plus en plus de l’implication de l’ancienne régente d’Andalasia. Et la Giselle des premiers jours aurait probablement craint l’évolution des faits, la menace qui plane au-dessus d’eux comme Robert semble le redouter, mais la belle refuse de se laisser aller. La confrontation initiale avec Narissa aura au moins eu l’avantage de lui ouvrir les yeux sur ce qu’elle désirait vraiment, et lui faire réaliser qu’elle était prête à tout pour protéger ce à quoi elle tient.