No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
New York, New York ♫ PV Ashley
Invité
Anonymous
Invité
Mer 29 Oct 2014 - 15:37
Broadway. Ce mot sonnait toujours aussi bien à mes oreilles, et je savais que c'était parti pour durer. En revoyant ce majestueux théâtre, je savais que j'avais fait le bon choix, j'y étais à ma place. Et ce sentiment merveilleux était fondé, puisque suite à l'audition que j'avais passée quelques mois plus tôt, j'avais droit à un rappel. Pour une première audition et avec une expérience dans le monde des humains si limitée, cela relevait de l'exploit. Mais j'avais "ce truc en plus" comme ils disent. En tout cas, c'est ce que l'on m'avait annoncé au téléphone. J'étais aux anges, mon talent allait enfin être reconnu, fini pour moi les bars des bas-fonds de Londres et les ivrognes au regard lubrique, j'allais enfin pouvoir exprimer pleinement mon talent, et pas simplement par des jeux de jambes et des paroles grivoises ! Je m'y voyais déjà, je n'avais qu'une hâte, démarrer ma nouvelle vie. Plus le temps passait et plus mon impression que cette transformation en humain, cette arrivée dans ce nouveau monde, c'était un cadeau du destin. Un merveilleux cadeau, et une chance que je ne comptais certainement pas laisser filer. Même si mes amis du Semi Londres me manquaient, j'étais plus heureuse que jamais, et mon rêve ne faisait que commencer.

Partagée entre le petit nuage sur lequel je rêvais de me laisser flotter et mon pragmatisme, je poussais la porte de l'entrée des artistes et me présentai devant le jury. Je laissais échapper un soupir. Non pas d'appréhension comme on aurait pu le penser, mais d'aise. C'était ça mon monde, ces projecteurs, ces visages concentrés, ces sièges moelleux de velours rouge, et surtout cet immense piano. Je ne pouvais rêver mieux. Comme le veut l'usage, je me présentai et annonçait le titre que je comptais chanter. Bien que légèrement stressée, j'étais décider à tirer partie au maximum de ce rappel, d'utiliser mon anxiété comme un moteur pour donner le meilleur de moi-même, pour chanter comme jamais je ne l'avais fait. Et je crois que ça avait marché. Dès que les premières notes avaient retenti, mes yeux s'étaient fermés d'eux-même et je m'étais tout simplement laissée porter. Je vivais avec une intensité incroyable chaque vibration chaque émotion, chaque seconde. J'avais le sentiment d'avoir montré ce dont j'étais capable, et j'en tirais une certaine fierté personnelle. Et je savourai encore ce moment installée dans la salle d'attente pendant que le jury délibérait.

La raison commençait à revenir vers moi, mais je n'en étais pas plus inquiète. Même si j'avais échoué - car il reste toujours cette possibilité - j'aurais au moins eu la satisfaction d'avoir fait de mon mieux. Et c'était déjà beaucoup. J'observais en silence les autres artistes dans la salle. J'en avais entendu certains, ils étaient très doués, sans l'ombre d'un doute, et la concurrence était rude. J'avais été bonne, mais était-ce réellement suffisant ? Et surtout, était-ce ce que le jury recherchait ? A voir les regards que certains me lançaient, j'avais mes chances, du moins je continuais de l'espérer. Je retins un instant mon souffle en voyant la poignée de la porte bouger, et j'écoutai, tous sens en alerte, le discours du metteur en scène. J'avais le rôle ! Certes, ce n'était pas le premier rôle - puisque le premier rôle était une fillette de 12 ans, mais il s'agissait d'un rôle important, et je l'avais décroché !

J'avais l'impression que des ailes poussaient dans mon dos, que d'un instant à l'autre j'allais m'envoler tant le bonheur était grand. Bien sûr, ce rôle ne ferait pas tout, il faudrait travailler dur et dépasser mes limites pour mériter ma place, et surtout il fallait que la comédie marche, mais avec de la chance, ma carrière venait de prendre un nouveau tournant. Sans attendre, j'appelais mon agent, pour lui annoncer la bonne nouvelle. Et c'est là qu'il me soumit une idée qui ne m'avait jamais traversé l'esprit... Mon style.

J'avais toujours été élégante, mais il semblerait que le charme victorien ne passait pas inaperçu et qu'en tant qu'artiste fraîchement débarquée à New York, j'étais encore dans une position fragile, et le moindre détail comptait. Autant dire donc que mon image de marque était particulièrement importante, et que changer ma garde-robe devenait une priorité. Surtout que je ne connaissais rien de ce New York moderne. J'allais avoir besoin d'aide, et vite. J'allais en parler à Eddie - c'est le nom de mon agent - quand je fus interrompue, on venait de m’interpeller je crois. Je levais les yeux vers l'inconnue, un peu intriguée. Il s'agissait d'une grande brune très élégante et à l'air un peu sévère. Ce qui me frappa tout de suite, c'est le mètre ruban qu'elle portait autour du cou. Travaillait-elle dans la mode ? Oh je vous en prie faites que ce soit ça, faites que ma bonne étoile brille encore quelques heures !
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Invité
Anonymous
Invité
Ven 6 Mar 2015 - 23:02
Depuis mon arrivée dans ce monde, la seule chose qui m'intéressait plus que moi était de savoir où est passé cette idiote de Blanche Neige afin de réduire sa vie à néant mais j'avais chercher dans tout New York, je ne l'avais pas trouvée alors j'avais simplement finie par ne plus chercher et puis si jamais elle revenais, ce serait de son propre gré non ? Je m'étais rapidement fait une place dans le monde de la mode en tant que styliste et j'avais d'ailleurs rapidement ouvert ma propre boutique de vêtements qui se voyait d'ailleurs être immense et pour ne pas changer, je l'avais appeler le Red Apple's Mall.

Que voulez-vous, j'ai toujours eu un faible pour les pommes rouges, on ne me changeras pas, je suis comme ça. Bref, c'est donc vêtue d'un chemisier crème et d'une jupe crayon noire, perchée sur une bonne dizaines de centimètres de talons que je marche dans les rues de Broadway en direction du Grand Théâtre. Oui, j'ai toujours les bonnes adresses lorsque l'on a besoin de mes services vous savez, j'ai toujours eu ce don de me trouver aux bons endroits aux bons moments. Mon mètre ruban autour du cou, j'entre à l'intérieur du Grand Théâtre et entends une conversation qui m'a l'air très intéressante d'ailleurs.

Quand on a besoin de moi, je suis toujours là. Un léger sourire aux lèvres, je me dirige vers la jeune femme qui vient de raccrocher avec son agent apparemment et plonge mon regard chocolat dans le sien avant de comprendre qu'elle espérais que je sois là pour elle. Je réajuste le haut de mon chemisier et souris à la jeune femme avant de réfléchir à quoi lui dire, histoire de ne pas passer pour une impolie mais apparemment, elle a l'air impressionnée de ma présence.

Excusez moi Mademoiselle mais je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter votre conversation et j'ai cru comprendre que vous cherchiez une styliste et par chance, vous en avez une juste devant vous.
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