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Se faire élever à la dure [PV Randy]
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Anonymous
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Lun 26 Jan 2015 - 1:21


❝ Se faire élever à la dure
• feat. Randall Boggs •


J’étais chez tati Hanity à Londres depuis quelques jours parce que tati Hayley voulait des vacances… Ou alors elle voulait que j’aille des vacances? Les versions commençaient à se mélanger dans ma tête, j’avais beaucoup de mal à savoir ce qu’était la vraie version. Je n’étais pas un si méchant croco-humain, je faisais caca dans les toilettes et si on oubliait mes tentatives de manger Bouboule le chien de tata Ange, j’étais très sage. Ouais, je ne savais pas m’occuper de moi-même, mais je ne crois pas que cela faisait de moi un croco pas aimé! La preuve : Lucy voulait bien dormir avec moi tous les soirs, j’étais son doudou qu’elle me répétait et moi j’aimais l’être, car j’ai peur seul dans le noir.

Lorsque je n’étais pas à l’extérieur en train de découvrir la culture anglaise, je me retrouvais à l’intérieur de l’appartement de tati Hanity et de tonton Randy parce que la blonde ne voulait pas que je sorte seul dans la ville. Trop dangereux. Peur de me perdre. En fait, je ne me souviens pas si c’est elle qui ne voulait pas ou alors si c’était moi qui ne voulais pas. Le monde est trop grand pour moi, je suis qu’une petite poussière parmi un grand désert de saleté. Pas que j’étais sale, oh non! Je pouvais passer une journée entière dans le bain à jouer dans les bulles de savon et à mordiller le canard en plastique lorsque je ne m’amusais pas à retenir mon souffle dans l’eau pour renouer avec ma vie de croco. Mon record est une minute vingt-et-une secondes. Ce soir je vais essayer de faire une minute vingt-deux secondes.

Aujourd’hui faisait partit d’une des journées ennuyantes où je restais à l’intérieur malgré qu’il faisait soleil l’autre côté des fenêtres. Je sais, j’avais passé ma tête dans une des fenêtres ouvertes pour mieux voir le soleil et je m’étais même fait bobo aux yeux..! J’avais finalement décidé de demander à tati Hanity de me mettre un film parce que je ne sais pas encore comment le magnétoscope fonctionne, puis je me suis installé sur le canapé pour regarder pendant que tout le monde quittait l’appartement pour aller travailler. Enfin, je ne le remarquai pas, j’étais beaucoup trop absorbé par le film qui était projeté à la télévision.  

Je n’étais pas particulièrement sûr de comprendre le principe de l’histoire, mais il semblerait que c’était un film à propos d’une grande famille qui partait en voyage pour les vacances de Noël, mais que le plus jeune des enfants avait resté à la maison et il avait des problèmes avec des méchantes personnes. Je ne les aimais vraiment pas! Je leur lançai même mon bol de céréales à la figure, mais ils ne semblaient même pas s’en rendre compte, car ils continuaient tout de même à causer des ennuis à l’enfant! Au moins il était très intelligent et il réussissait toujours à déjouer leurs plans! Wow, j’aimerais pouvoir être aussi intelligent que lui..! Le lait que j’avais jeté sur l’écran de la télévision commença à sécher et je vis de moins en moins bien l’action qui se déroulait. Déjà que la télévision était super trop loin, je n’avais pas besoin de ça! Je ne comprends pas les adultes qui mettent les canapés aussi loin de la télé! On voit rien tellement c’est loin! Je me levai donc du canapé et je me collai le nez contre l’écran pour mieux la nettoyer avec ma langue et c’est à ce moment que je réalisai que ce n’était pas tout le monde qui avait quitté l’appartement.


• • •

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Lun 26 Jan 2015 - 1:30



Se faire élever à la dure
Ç
a va te faire connaître une nouvelle personne qu’elle disait. Ça sera amusant qu’elle disait. C’est pour Hayley qu’elle disait. Maintenant Randy comprenait bien pourquoi Hayley leur avait refilé ce Thomas. Ce n’est pas du tout amusant et il aurait très bien pu s’en passer de cette nouvelle connaissance..! Il n’était là que depuis quelques jours et déjà Randy s’était rapidement mit en tête qu’il se serait jamais ami avec un tel demeuré. C’était comme un Sullivan junior, mais en plus con et en moins performant. Il ne savait pas vraiment quelle âge ce jeune homme pouvait avoir, mais une chose était clair, c’était qu’il était beaucoup plus vieux que « tati Hanity » et « tati Hayley ». Il devait être retardé pour ne pas savoir se faire manger seul ou pour ne pas savoir lire ou écrire son propre prénom. C’était un boulet pour la société et c’était ce genre de personne qu’il liquidait. Des gens que personne ne voulait dans leur vie. Et Thomas faisait bien partit d’une des choses qu’il ne voulait pas dans sa propre vie. Dire que ce con avait le droit de vote durant les élections dans son pays.

L’ancien caméléon tentait tant bien que mal de faire comme si rien n’était et ignorait le plus qu’il pouvait cet invité aussi désirable qu’une infestation d’araignées dans un appartement. Lorsqu’il préparait à souper, il ne cuisinait que pour trois faisant mine qu’il avait oublié de calculer le brun et qu’ils devaient se séparer leurs repas pour lui en donner un peu… Mais évidemment, la part de Randall restait toujours intacte. Lorsqu’il nettoyait l’appartement, il laissait tous les choses du visiteur à l’endroit où ils étaient, Hanity allait s’en charger si sa façon de faire  ne faisait pas son affaire, il n’avait pas que ça à faire de nettoyer derrière son protégé.

Justement, parlant de la relation qu’Hanity et Randall entretenaient depuis l’arrivée de Thomas dans leur appartement. Depuis peu, les deux s’étaient trouvé et formaient un couple légèrement dysfonctionnel puisque la blonde souhaitait un couple rose bonbon et fleurs bleu alors que le trentenaire n’avait pas réussi à lui dire les simples mots : « Je t’aime. ». L’arrivée de l’ancien crocodile ne faisait qu’empirer cette relation, car rapidement Randy se mit à être à nouveau irritable, une partie de son caractère qui avait disparue au commencement de leur couple. Peut-être parce qu’ils étaient en lune de miel sentimentale, mais l’homme n’avait pas eu envie de péter un câble. Il s’était sentit reposé. Mais voilà qu’à peine l’invité avait mis les pieds dans leur appartement que l’ancien mercenaire retrouva son arrogance et son air désagréable.

C’est pour cela que celui-ci décida de paresser au lit jusqu’en après-midi… Mais aussi parce qu’il se trouvait nouvellement sans emploi et il n’avait aucune envie de reprendre les services pour l’instant. Cela devait sans doute faire plaisir à sa petite amie qui n’avait pas digérée qu’il avait pu tuer des dizaines de personnes en quelques mois… Heureusement qu’elle n’était toujours pas au courant que le tueur de son patron était lui. Il se ferait sans doute tuer… Non, tout de même pas, elle n’était pas assez forte, mais il allait sans doute s’en tirer avec plusieurs ecchymoses et peut-être quelques doigts cassés.

L’ancien caméléon sortit lentement de son lit, traîna les pieds le long du couloir pour se diriger vers la cuisine et il glissa une tasse à café sous la cafetière à infusion et se dirigea d’un pas lourd et robotique vers le salon pour allumer la télévision. Il fut étonné de voir la télévision ouverte et il conclut alors que le dernier avait oublié de la fermer puisqu’il n’y avait personne sur le divan… Jusqu’à ce que son regard émeraude encore endormit et embrouillé se posa sur la masse qui se trouvait presque collé au coin en bas à droite du téléviseur.

« Recules-toi, tu vas t’abîmer les yeux. »

L’ancien crocodile ne semblait pas vouloir bouger ou alors sa réaction était trop lente pour Randall qui grogna et s’avança rapidement vers lui pour le prendre par les aisselles et le traîna jusqu’au pied du canapé.

« Tu fais ce que je te dis, ok? À ce que je sache, je suis seul avec toi aujourd’hui et c’est moi qui a ta charge alors tu fermes ta gueule et tu m’écoute. »

Ce manque de délicatesse était typiquement Randall et si Thomas n’était toujours pas au courant de son caractère dur et sans émotion, il allait le rencontrer très prochainement.



© charney

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Lun 26 Jan 2015 - 1:33


❝ Se faire élever à la dure
• feat. Randall Boggs •


Mon nez était remonté contre la vitre comme celui d’un cochon tellement j’étais collé à elle pour nettoyer le lait de mes céréales qui avait décidé de rester. J’étais tellement concentré à cette tâche que je n’entendis pas Randy me dire de m’éloigner de la télévision. En fait, peut-être que je l’avais entendu, mais mon cerveau n’avait pas traité correctement les informations et je me fis tirer plus loin. Ne m’attendant pas du tout à cela, je paniquai et j’essayai d’enfoncer mes ongles dans le plancher, mais étant un plancher en bois, ma tentative ne servis à rien et je me mis alors à hurler comme un agresseur! ... Agressé.

▬ À L’AAAAAAAAAAAAIIIIIIIDE! À MOOOOOOOOOOOOOOIIII! MAMAAAAAAAN !

Mes cris semblèrent porter fruit, car j’arrêtai de glisser et lorsque je me retournai je vis alors tonton Randy me fixer de son regard de méchant habituel et il hurla de l’écouter et de rien dire. Je hochai alors la tête d’une façon soumise et je jetai un coup d’œil à la porte d’entrée dans l’espoir que tati Hanity arrive, car j’avais très envie de me mettre à pleurer tous les larmes de mon corps, il me faisait très peur et je ne voulais pas être seul avec lui.

Je finis par m’installer sur le canapé, dans un des coins, celui à l’extrémité, celui qui se trouvait à être le plus loin du méchant monsieur autoritaire, puis je pris un coussin que je plaçai entre mes jambes comme bouclier. Je ne sais pas pourquoi, mais avec le regard qu’il me lançait j’avais l’impression qu’il prévoyait un plan comme dans le film que je regardais pour m’exterminer et me voler..! Me voler quoi? Bah je ne sais pas, une dent peut-être! J’avais bien entendu dire que c’était la mode de vendre les dents de crocodiles! Je le fixai longuement regarder la télévision, les ongles bien entrés dans le coussin, prêt à toute éventualité. J’étais même prêt à lui donner un coup de coussin s’il me touchait..! Mais comme à mon habitude, après quelques minutes mon regard se tourna vers le téléviseur et je recommençai à suivre l’histoire jusqu’à ce que je vis pour la première fois une petite boule de poils se glisser entre les jambes de Randy pour finalement s’avancer vers moi d’un pas lent et gracieux. Elle était en train de me draguer?

Je ne savais pas trop comment réagir, mais après quelques instants, je m’étirai les bras pour prendre l’animal dans mes bras et je plaçai mon visage directement dans son poil pour prendre une grande respiration. C’était ma façon de lui dire bonjour et je crois qu’elle me répondit positivement, car son corps se mit à trembler très fort et à faire un drôle de bruit régulier qui ressemblait à «  ronron ».

▬ Awwwwwh! Tonton Randy! Tu me donne une fiancée?! Je t’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime!

Toujours avec la boule de poils dans les bras, je m’avançai vers le petit ami de tati Hanity pour lui donner un gros câlin et un bisou pour le remercier d’être aussi gentil avec moi, mais j’eus une réaction de sa part bien différente de celle que j’avais imaginé.


• • •

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Lun 26 Jan 2015 - 1:36



Se faire élever à la dure
L
e ton autoritaire de l’homme s’était fait ressentir et celui-ci ne put s’empêcher de pousser un rire satisfait. Randall avait toujours aimé être autoritaire et terrifiant, venant d’un ancien monstre le contraire aurait été bien étonnant.  Thomas s’installa alors sur le canapé dans le coin le plus éloigné. Il fixa le brun et le brun le fixait.  Le regard émeraude de l’homme trahissait ses pensées qui étaient tous lié à une façon pour faire fuir l’ancien crocodile de leur appartement pour qu’ils puissent à nouveau recommencé à vivre normalement. Évidemment, Randy ne pouvait pas faire une chose pareille, il allait surement recevoir les foudres de sa petite-amie. Bien sûr, il n’en avait pas peur, il surmontait des choses beaucoup plus terrible au quotidien d’une simple dispute de couple, mais il n’en avait pas vraiment envie pour le moment, de toute façon il avait l’impression que leur couple était fragile et que si quelque chose tournait mal, il allait se retrouver encore une fois à la rue… Ou du moins sur le canapé.

Calypso comme à son habitude alla voir Randy, mais celui-ci l’ignora pour une fois tellement il se sentait en colère d’être prit avec cet imbécile pour toute la journée. N’étant pas contente de l’indifférence de Randy, la chatte se déplaça jusqu’à l’invité qui la prit et qui la serra fort dans ses bras en demandant au trentenaire s’il lui avait trouvé une fiancée. Il ne comprit pas ce que l’autre essayait de lui dire et c’est avec un regard rempli d’incompréhension qu’il regarda Thomas qui s’était avancé vers lui et qui était désormais à quelques centimètres de lui, prêt à l’embrasser. Paniqué, Randall eut comme première réaction de le gifler tellement fort que le jeune homme tomba du divan.

« MAIS QU’EST-CE QUI TOURNE PAS ROND CHEZ TOI?! ON EMBRASSE PAS N’IMPORTE QUI! ET ON EMBRASSE ENCORE MOINS UN HOMME SI ON EN EST UN! »

Il se leva et commença à faire les cents pas autour du canapé. Il devait faire quelque chose pour modifier le comportement stupide et enfantine de cet homme, ce n’était pas normal qu’il aille la mentalité d’un enfant de 4 ans. Randall allait l’élevé à la dure étant donné que personne n’avait semblé croire qu’il était important de le faire. Il tira l’ancien crocodile d’une façon brusque par le bras pour le relever et il garda sa poigne ferme.

« Tu fais n’importe quoi, tu n’auras jamais d’amis de ton âge si tu joues les retardés comme ça. Tu viens avec moi tout de suite et je t’apprends à être un homme. »

Aucune discussion possible, Randall l’entraîna jusqu’à la porte d’entrée et le força à sortir dans Londres pour apprendre les vraies choses de la vie. C’est ainsi que Randy changea ses manières de manger à la table et qu’il lui apprit à marcher correctement grâce à une manière correctionnelle cruelle et stricte.


♦ ♦ ♦


Randy frappa le Neverlandien derrière la tête pour le faire arrêter de faire des bulles dans son café. C’était désagréable et c’était même gênant à regarder. Il lui arracha son verre en carton et le lança dans la rue sans remords.

« Tu vois quelqu’un boire son café comme ça?! Avec une paille?! Non! Arrêtes de faire le con, les gens te regarde comme si tu serais un extra-terrestre. »

Il ne savait pas si le jeune homme allait pleurer comme à son habitude, mais s’il le faisait, cela voulait donc dire qu’il n’avait toujours pas compris le message que Randall essayait de lui faire passer depuis le début de l’après-midi. Évidemment, le lézard savait qu’il ne pourrait pas le changer du jour au lendemain, mais s’il pouvait simplement agir normalement en sa compagnie ça serait déjà une victoire en soi.

« Aucune femme voudra t’aimer si tu joues aux petites voitures et que tu ne sais pas lasser tes souliers. »



© charney

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Lun 26 Jan 2015 - 2:14


❝ Se faire élever à la dure
• feat. Randall Boggs •


Le coup qu’il me donna me surprit tellement que je tombai à la renverse et que je me cognai la tête contre la table basse. Le derrière de ma tête me faisait souffrir, au point où je n’avais pas envie de bouger de là. C’était comme si quelque chose d’énorme était coincé dans mon crâne et que je ne pouvais plus bouger à cause de cela. Les larmes montèrent lentement dans mes yeux, mais aucun son ne voulut sortir de ma bouche. Il faut dire que j’avais tellement peur de tonton Randy sur le coup que je ne voulais pas risquer de l’énerver. Il me tira finalement par le bras et il me força à le suivre dans les rues de Londres. Il m’avait hurlé dessus, mais je n’avais pas compris pourquoi il ne fallait pas embrasser ceux qu’on aimait. J’avais cru que c’était normal de montrer son affection aux gens qui nous étaient chers, c’était pour cela que j’adorais dormir avec Lucy.

Je marchai en zigzaguant entre les personnes qui remplissaient les trottoirs et je fis attention pour ne pas marcher sur les craques de trottoirs. Tout allait bien jusqu’au moment où mon jeu fus si important pour moi que je ne regardais plus où j’allais et que je fonçai sur des inconnus qui ne semblaient pas très heureux d’avoir été bousculés.  Leurs yeux fâchés étaient cent fois plus terrifiants que ceux de tonton Randy, simplement que lui je le connaissais et que je savais qu’il m’aimait bien. À ce moment, quand j’étais en train de me dire que tonton ne me ferai jamais mal volontairement si je ne le méritais pas, je reçu de sa part un grand coup derrière la tête et je me mis aussitôt à pleurer tellement fort que certaines personnes s’arrêtaient de marcher pour me regarder faire, sans même me demander ce qui n’allait pas. À croire que les gens dans ce monde sont tous égocentriques…. Joli mot que j’avais découvert en regardant la télévision.

Je pleurais à chaudes larmes tout en essayant de demander au brun pourquoi il m’avait fait cela, mais il se contenta de me frapper à nouveau comme réponse et il continua d’être méchant comme cela avec moi jusqu’à ce que j’arrête de pleurnicher ‘’pour rien’’ pour il le disait si bien. J’avais bien envie de lui hurler que ce n’était pas pour rien, car j’avais vraiment très mal et qu’il me blessait aussi intérieurement en faisant ça. Ses paroles n’étaient en rien douces et chaque mot qu’il pouvait sortir de sa bouche me donnait envie de pleurer à nouveau.

Je suivais ses pas jusqu’à un café où il commanda deux moyens cafés noirs. Juste à la couleur, je trouvais cela dégoûtant, mais quand j’y gouttai c’était encore pire que ce dont j’avais imaginé. Je décidai alors de prendre une paille dans le présentoir près des caisses et le mit dans mon verre en carton avant de rejoindre tonton Randy en courant puisqu’il était déjà sorti.

Je le regardai boire son café et à chacune de ses gorgées, je grimaçai pour lui. Je ne comprenais pas comment il pouvait trouver ce truc bon. De mon côté, je me contentais de souffler dans la paille pour créer des bulles, mais mon plaisir ne dura pas bien longtemps, car je finis par en renverser et Randy me frappa à nouveau et il m’arracha le verre des mains pour le balancer au beau milieu de la rue.

▬ Mon verre! Hurlais-je simplement au lieu de pleurer. Pourquoi t’es méchant comme ça?!

Et il me répondit d’une phrase qui n’avait aucun lien avec ma question, mais je compris tout de même ce qu’il voulait dire. Je regardai mes pieds, sentis mes lèvres trembler, mais je pris une grande respiration pour m’empêcher de pleurer. Je ne voulais lui donner la chance de me faire mal à nouveau. J’avais en fait très envie de partir, mais je ne connaissais pas la ville et je n’allais jamais me retrouver. Je me contentai de hocher la tête et de m’asseoir dans un petit escalier en lui tendant un de mes pieds.

▬ Montres-moi à attacher mes souliers.

Et il m’apprit. Ce fut long, mais après plusieurs minutes, je savais comment faire les fameuses oreilles de lapins que tout le monde avait sur leurs chaussures. J’en étais super fière, mais je commençais à avoir mal à la tête… Et j’avais très faim, mais ça, ça n’avait aucun lien avec mon cours de nœuds, c’était juste le temps de manger. Tonton devait lui aussi avoir faim parce que nous retournâmes à l’appartement.

Je proposai de la pizza et tout le monde fut d’accord avec mon idée. De toute façon, qui n’aime pas la pizza ? Même Bouboule aimait ça quand j’en échappais par terre. La Pizza enfin arrivé, je m’installai à la table et tout heureux, je racontai ma journée d’apprentissage avec tonton à tata Hanity, mais j’évitai tout de même de dire qu’il m’avait frappé parce que je dois l’avouer, ses gros yeux pendant de racontait me faisaient assez peur.


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