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Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or [PV Honey]
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Mar 17 Fév 2015 - 20:38
Bouton d'Or & Honey Lemon
❥ Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or

Bonnie était une enfant adorable aux yeux pétillants et remplis de bontés. Elle prenait soin de ses jouets et ne vivait que pour eux… Et c’est bien pour cela que la disparaissons  de Jessie avait inquiéter les habitants de son coffre à jouets. Tout le monde avait été ébranlé et craignait que cela ne se reproduise donc chaque jouet avait un partenaire lorsqu’il y avait un grand déplacement à faire. Bouton d’Or avait été jumelé avec Pile-Poil et pour l’instant tout fonctionnait à merveille puisqu’aucun autre jouet n’avait disparu sans laisser de trace. Peu à peu, on oublia la peur et l'incertitude, sans pour autant oublier la cowgirl qui comptait beaucoup pour chacun des jouets.

De son côté, Bonnie ne semblait pas démordre de la disparaissions puisqu’elle aimait ses jouets d’une façon égale et qu’elle se sentait responsable de ce qu’il lui avait arrivé. Elle joua avec sa licorne à la dinette et lui fit dire que c’était de sa faute si Jessie n’était plus là. Bouton d’Or se sentit alors triste en voyant la détresse de sa propriétaire. Il avait envie de la serrer fort dans ses pattes et c’est ce qu’il fit à l’heure du dodo. Certains jouets ne restèrent pas dans le lit de Bonnie et préférèrent trouver un plan pour recommencer les recherches, mais Bouton d’Or ne voulut pas, son rôle était de consoler sa propriétaire et il comptait bien la réussir.

Il dormi jusqu’au petit matin. Ce fut le bruit d’assiettes cassées qui le dérangea dans son rêve plutôt étrange. Dans celui-ci, il avait été aspiré par un gros trou noir pour en être propulser et se retrouver au beau milieu d’une ville  bruyante. Bouton d’Or ouvrit les yeux d’un coup en sursautant. Tout le brouhaha autour lui avait fait peur. Il se frotta vigoureusement les yeux et observa ce qui l’entourait. Rien du décor ne lui était familier. Le lit, le bac à jouets, l’ordinateur ou même le tapis de jeu avaient disparu et avaient été remplacé par des gens qui se promenaient dans de très jolies tenues. Il s’assit et continua d’observer la scène sans trop comprendre. Avait-il dormi jusqu’à l’anniversaire de madame Anderson ? Mais pourquoi se retrouvait-il au sol? Bonnie ne l’aurait jamais laissé là. Et s’il lui avait arrivé la même chose qu’à Rictus ? Et si Bonnie s’était endormie et que madame Anderson l’avait oublié là? Oh, bien sûr que non! Elle n’aurait jamais pu faire cela! … Mais une chose était sûr, c’était que sa propriétaire n’était plus dans les parages.

Il prit une grande respiration pour se donner un peu de courage et commença son aventure à quatre pattes entre les tables du restaurant pour rejoindre la sortie, en espérant bien sûr que ce restaurant ne se retrouvait pas à l’autre bout de la ville. Il se faufila sous les tables qu’il fit soulever de temps à autre avec ses fesses sans comprendre ce qu’il venait de faire. Certaines personnes le dévisageaient, mais il ne le réalisa pas. Un homme d’affaire se leva et alla voir le propriétaire du restaurant, puis pointa la fougère qui se trouvait tout près de Bouton d’Or… Enfin, c’est ce que ce dernier avait cru, mais le propriétaire se dirigea rapidement vers lui et la licorne paniquée devint alors inanimée. Le propriétaire ne fut aucunement impressionné et commença à tirer le bras de Bouton d’Or qui était devenu aussi dur qu’un mort.

« Monsieur! Vous devez quitter mon établissement, vous déranger les clients et vous n’êtes pas habillé adéquatement pour ce restaurant. »

Bouton d’Or resta immobile et simplement ses iris bleu clairs qui réagirent aux paroles de l’homme. Il était véritablement en train de lui parler ? Comment pouvait-il lui parler comme cela alors qu’il n’était qu’un jouet et qu’habituellement, les adultes ne s’en occupaient pas vraiment. Peut-être avait-il gardé son cœur d’enfant et qu’il ne pouvait pas s’empêcher de jouer lorsqu’il en voyait un ? C’était la seule explication possible.

« Monsieur? Vous m’entendez? Il faut que vous sortiez de ce restaurant. Carl! Viens m’aider à le faire sortir, il est trop lourd pour que je le traîne jusqu’à la sortie tout seul. »

Un second homme, beaucoup plus baraqué que le premier, vint près de lui et souleva la peluche comme s’il était un gros bloc de béton… Et c’est à ce moment que celui-ci réalisa que quelque chose clochait. Une peluche c’est léger, comment deux hommes de cette carrure ne pouvaient pas le soulever aisément..? Puis il se remémora les premières paroles de l’homme à propos de ses habits. Mais une peluche ne devrait pas avoir  à porter des vêtements pour aller dans un restaurant, c’était qu’une simple peluche ! Il se retrouva sur ses deux jambes et comprit qu’il n’était plus qu’une petite peluche puisqu’il était devenu plus grand que le propriétaire. Il se regarda et réalisa finalement qu’il n’en était plus du tout une. Non, il était devenu un humain! Un humain comme Bonnie ! Il poussa un cri en réalisant qu’il était alors complètement nu dans un restaurant complet, mais il fut soulagé alors qu’il sentit le tissu d’un short sous ses mains. S’il revoyait un jour madame Anderson, il n’allait pas oublier de la remercier pour les vêtements de poupée qu’elle avait achetée à Bonnie et qui lui faisaient parfaitement.

Le colosse poussa brutalement le nouvel humain pour qu’il sorte du restaurant. Bouton d’Or continua à résister, car Bonnie allait clairement revenir le chercher, elle devait revenir le chercher…

« Non! Je dois attendre Bonnie! Bonnie va revenir! »

« Un autre fou amoureux qui veut avoir une seconde chance, mais qui n’est même pas fichu de s’habiller correctement. »

« Mais lâchez moi! » Cria-t-il en se débattant de toutes ses forces.

Et c’est alors qu’il croisa le regard d’une jeune femme blonde. Il n’y avait pas de doutes, il n’était pas le seul à avoir été victime de ce mauvais sort parmi les jouets! Il avait finalement résolu le mystère de la disparaissions de Jessie!

« Barbie! Aide-moi! Explique leur ce qu’il s’est passé! »

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Mer 18 Fév 2015 - 1:05
Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or
J'avais la désagréable sensation de flotter au-dessus du néant, coincé entre rêve et réalité. La tête lourde, mes pensées se mélangeaient dans un esprit encore à demi inconscient. Est-ce que je dormais ? Non, je me sentais bel et bien éveillé, pourtant mes paupières lourdes se résignaient à rester close. Fatigué, je me sentais si fatigué... L'espace d'un instant, je crus bien replonger dans les ténèbres, lorsque quelque chose mobilisa mon peu d'attention restant. Je fronçais le nez, les odeurs qui me parvenaient ne ressemblaient en rien à celles que j'avais l'habitude de sentir au laboratoire. Ca sentait... La nourriture. Rassemblant beaucoup plus d'effort qu'il ne m'aurait fallu pour un simple réveil, je finis par me redresser et ouvrir doucement les paupières. Action plutôt veine étant donné que mes lunettes ne se trouvaient plus sur mon nez. Là, assise, tâtonnant les alentours à leur recherches, je ne pus constater qu'une chose : je ne me trouvais décidément pas au labo de SFI Tech. À vrai dire, du peu que j'en savais, je n'avais aucune idée de l'endroit où je me trouvais. Gagner petit à petit par l'inquiétude, je continuais mes recherches tandis que les événements de la veille me revenaient peu à peu à l'esprit. J'étais à l'université... J'étais sur le point de rentrer chez moi lorsque je m'étais réinstallé à mon bureau pour faire un calcule de dernière minute. Oui... La variante de... Impossible de m'en rappeler, mes souvenirs n'étaient plus qu'un amas flou d'actions dénouées de détail. J'avais surement dû m'endormir à même mon bureau, ce ne serait pas une première. Seulement comment expliqué mon réveil ici, dans ce qu'il m'avait tout l'air d'être... Un restaurant ?

À présent entièrement sorti de ma torpeur, mes lunettes à nouveau sur le visage, c'est avec stupeur que j'observais ce qui m'entourait. Des tables. Des chaises. Le tout joliment décoré. À moins que mon labo ne se soit métamorphosé en cantine chic en l'espace d'une nuit, je me trouvais bien dans un restaurant. Comment est-ce que j'avais pu arriver ici ? Il devait bien y avoir une explication logique derrière tout ça, je n'avais tout simplement pas pu apparaitre loin de chez moi ou de l'université comme ça. La simple idée que quelqu'un ai pu me conduit jusqu'ici sans que je m'en souvienne suffit à me mettre sur pied. Quoi qu'il se passe, il fallait que je sorte d'ici, le plus vite serait le mieux. Vu les tables non dressé et l'absence de personnel ou de client, j'en conclus que je devais me trouver dans une partie du restaurant non ouverte au public en mâtiné. Du moins, si c'était bien le matin... Qui sait combien de temps j'étais resté ainsi endormi. Je pris quelque seconde pour tenter de ralentir ma respiration. La sortie ne devait pas être bien loin. Guidé par des bruits de conversation, je m'apprêtais à m'engager dans les escaliers quand une jeune femme, les bras chargés d'assiette, manqua de me rentrer dedans, visiblement surprise de me trouver ici.

"Mademoiselle, cet étage n'est disponible qu'en soirée, je vous prierai de bien vouloir rejoindre le rez-de... Vous allez bien ?"
"Je... Je ne sais pas, je viens de me réveiller ici et..." Son regard interloqué mon coupa dans mon élan. Pour elle je n'étais pas censé être ici, mais apparemment pas pour les raisons auxquelles je pensais. Excusez-moi, je cherchais simplement les... les toilettes, c'est ça."

Ne souhaitant pas m'attarder dans des explications sans queue ni tête qui ne ferait que nous faire perdre du temps, je la laissais à son travail, pressé de sortir d'ici. Loin d'être au bout de mes peines, je dévalais les escaliers pour me retrouver dans une salle remplie de personnes richement vêtu. Plus de conversation ou de musique, seulement des éclats de voix venant d'un groupe d'hommes. Deux d'entre semblaient vouloir trainer le troisième vers la sortie malgré les réticences de ce dernier.

Bien que trop préoccupé par les derniers événements pour m'occuper des problèmes de cet homme, je ne pus que lui lancer un regard rempli d'incompréhension lorsque celui-ci sembla s'époumoner à me demander mon aide en me surnommant... Barbie ? Cet homme me connaissait ? C'était bien possible qu'il étudie à SFI Tech, mais j'avais beau le dévisager, son visage ne me renvoyait aucun souvenir. Et puis, ce surnom ? Je n'étais pas sûre de savoir s'il s'agissait d'une plaisanterie ou d'une technique de drague douteuse. Dans tous les cas, il était maintenant légitime pour les deux autres de me croire proche de cet homme...

"Il est avec vous ?"
"Quoi ? Je..." Celui qui semblait être le gérant ne me laissa pas terminer ma phrase et enchaîna directement.
"Écoutez, je ne veux pas être rude ou quoi que ce soit, mais comprenez bien que nous sommes un établissement respectable et que nous ne pouvons pas nous permettre de troubler la tranquillité de nos clients pour une quelconque histoire personnelle, je vous prie donc d'aller régler vos problèmes de cœur à l'extérieur."
"Vous ne comprenez pas, je n'ai aucune idée de-Ouch!" Je me stoppais net, manquant de m'écrouler sous le poids de l'homme qu'on venait de pousser vers moi. Comprenant qu'il me serait impossible de communiquer avec eux, je préférais une fois encore privilégier la fuite à la discussion, entrainant avec moi celui qui, de toute manière, était parti pour finir dehors de toute façon.

Je fus soulagé de sentir l'air frais de l'extérieur caresser mon visage. Encore perturbé par ce qui venait de se passer, j'entrepris de réajuster mon bandeau afin d'éviter que des mèches blondes rebelles n'atterrissent devant les yeux. J'avais besoin de réfléchir. Très bien. Bon point, j'étais à l'extérieur. Mauvais points... Je ne reconnaissais absolument pas ce que je voyais."Ce n'est pas possible..."

Et pourtant si. Je n'étais plus à San Fransokyo. C'était à n'en rien comprendre, qu'est-ce que j'avais bien pu faire hier soir pour me retrouver dans un restaurant, dans une autre ville ? Si j'avais été du genre à boire j'aurai pu mettre ça sur, je ne sais pas, une fête arrosé qui se serait mal terminé ou autre, or, ce n'était pas le cas. Je me souvenais avoir eu toute ma tête hier, et jusqu'à preuve du contraire, c'était encore le cas aujourd'hui. Les circonstances avaient beau y être propice, je ne remettais pas en question ma santé mentale. Il avait forcément du se passer quelques choses, pour que je me retrouve seule ici. Seule ? Pas tant que ça en fait. L'homme qui m'avait surnommé Barbie quelques minutes plutôt était toujours là. Je l'observais à nouveau, lui et sa... Tenue vestimentaire. Enfin, si on pouvait appeler un simple short une tenue. À croire que lui aussi venait de débarquer dans ce restaurant sans raison valable."Excusez-moi, est-ce qu'on se connait ?" Il avait l'air de me connaitre, c'était peut-être lui qui avait l'explication à toute cette histoire, décidément folle.




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Dim 22 Fév 2015 - 21:08
Bouton d'Or & Honey Lemon
❥ Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or

Les choses s’accélérèrent pour l’ancienne licorne qui ne comprit pas pourquoi les hommes du restaurant étaient persuadés qu’ils se connaissaient et surtout pourquoi on l’avait poussé sur elle. Ils ne devaient pas jouer souvent avec des peluches pour ne pas connaître la délicatesse. La blonde ne voulut pas s’attarder et elle l’entraîna avec elle à l’extérieur du restaurant. Bouton d’Or eu un petit geste de recul lorsqu’elle lui tira le bras pour l’amener avec elle, mais si Barbie avait une idée qui consistait à aller dehors, il devait la suivre et l’écouter. Sinon, il pourrait revenir à l’intérieur à fermeture… Ou tout simplement attendre dehors jusqu’à ce que Bonnie revienne avec ses parents.

Finalement à l’extérieur, le jeune homme frissonna pour la toute première fois de sa vie. Étant une peluche, il n’avait jamais eu conscience que l’hiver était froide pour les humains habillés légèrement… Et c’était son cas pour l’instant. Il s’enveloppa son torse nu à l’aide de ses bras et frotta vigoureusement ses omoplates à l’aide de ses mains. Il regrettait à ce moment de ne pas avoir apparue sous cette forme avec quelques vêtements de plus. Il jeta un coup d’œil à l’inconnue qui semblait ne plus rien comprendre. Ils n’étaient plus dans leur ville respective, mais cela, Bouton d’Or ne le comprit pas… Une ville c’est tellement immense pour un jouet qu’il est impossible pour lui de reconnaître ou non l’endroit où il se trouve.

« Oh, tu n’es pas Barbie de Sunnyside alors… » Répondit-il simplement d’une moue légèrement déçue. « Tu es peut-être Barbie vétérinaire ? Ou alors Barbie docteur? » Il continua à l’observer pour deviner de quelle collection cette Barbie venait, mais il y avait tellement de possibilités avec son sarrau qu’il ne pouvait pas. « Oh ça y est! J’ai trouvé! Tu es Barbie scientifique! La société ne sait plus quoi inventer pour donner aux jeunes filles le sentiment d’être égale aux hommes… Sauf qu’avec ta jupe, j’ai l’impression qu’ils ont gardé le côté un peu nunuche des autres Barbie. » Ses yeux bleus s’arrondirent et plaça ses mains vers l’avant pour les secouer de gauche à droite. « Non, non, non! Ce n’est pas ce que je voulais dire! C’est juste que vous avez toujours des vêtements de base un peu trop vulgaire. Je suis sûr que les humains pourraient te prendre pour une prostituée avec cette jupe… Mais je te trouve vraiment très jolie par contre! Tu as un très joli visage, très différent des autres Barbie! »

Bouton d’Or frissonna à nouveau et replaça ses bras autour de son corps pour tenter de se réchauffer. Il regarda autour de lui, dévisageant les passants qui ne se privaient pas de faire la même chose et il observa les nombreuses voitures qui lui semblaient si petites soudainement. Tout ce qui l’entourait était différent alors qu’il connaissait tout cela depuis des années.

« Je sais que je ne devrais pas faire cela vu les récents événements, mais entre jouets, je crois que je peux me le permettre… Je suis Bouton d’Or, jouet ayant déjà une propriétaire de 4 ans nommée Bonnie… Et toi, tu viens d’où? D’une garderie? D’une maison ? Ou alors tu es fraîchement emballée ? »

L’ancienne peluche se remit à trembler malgré qu’il ait gardé ses bras autour de son torse. Il sautilla légèrement sur place pour tenter de se réchauffer, mais il n’en pouvait plus, il se sentait plus les extrémités de son corps.

« Ça ne te dérangerait pas si on continuerait notre conversation dans un café ou quelque chose comme ça pour que je me réchauffe un peu? J’aurais bien voulu que Bonnie me mette autre chose qu’un short la nuit dernière. »

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Lun 23 Fév 2015 - 23:59
Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or
Complètement perdue face à cette situation qui m'échappait, j'essayais du mieux que je le pouvais de ne pas céder à la panique. Il en fallait plus que ça pour m'impressionner habituellement, le risque ne m'avait jamais effrayé, au contraire, j'appréciais sentir l'adrénaline prendre petit à petit possession de mon corps lors d'une situation dangereusement. Seulement là, ce n'était pas le risque qui rendait ma respiration hésitante et les battements de mon cœur plus rapide à chaque seconde, mais l'inconnu. J'étais là, dans une ville étrangère sans pouvoir me l'expliquer et ce même en me torturant l'esprit en espérant en vain raviver quelques souvenirs. Au fond, c'était ce manque d'explication plausible qui me rendait aussi inquiète, et visiblement l'homme qui se tenait à mes côtés ne me serait d'aucune aide. J'avais naïvement espéré qu'il puisse me donner une quelconque information pouvant justifier ma présence ici, puisqu'il semblait me connaitre, mais mes espoirs avaient vite été déchus. Du moins, c'était ce que me laisser penser ses propos... Au lieu de m'éclaircir sur la situation, il ne fit que me perdre plus que je ne l'étais déjà en commençant à me parler de poupée Barbie. Je ne comprenais pas. Est-ce que cet homme était fou ? Peut-être, difficile d'en juger, ce que je vivais en ce moment même me semblait déjà fou et irréel.

Il avait l'air déçu que je ne sois pas celle qu'il pensait. Moi aussi j'étais déçu dans un sens, j'aurai préféré que cet homme m'annonce qu'il me connaissait et qu'il m'avait volontairement amené ici après une soirée arrosé plutôt que de l'entendre me comparer à une Barbie. Je le dévisageais, ne sachant comment réagir. Il avait l'air tellement sérieux qu'il m'était difficile de croire à une plaisanterie. Je l'écoutais donc, les yeux grands ouverts, me dépeindre comme une Barbie vétérinaire, docteur, puis scientifique, avant de souligner le côté nunuche que me donnait apparemment ma jupe. Ma jupe ? Instinctivement, je baissais les yeux vers celle-ci. Je devais reconnaitre que ce n'était pas ma préféré, mais je l'aimais bien, c'était même celle que j'avais le jour où nous avions trouvé Hiro et Baymax en pleine vadrouille sur le port de San Fransokyo. Personne n'avait encore qualifié mes choix vestimentaires comme étant nunuche ou encore... Vulgaire. Je relevais mon regard vers lui, est-ce qu'il venait de me qualifier de prostitué ? Ma gorge se serra. J'avais toujours accordé une grande importance à mes vêtements, au point de créer moi-même certaine pièce de ma garde robe, aussi simple que cela puisse paraître, je me sentais tout bonnement jolie et à l'aise dans mes choix vestimentaires...

J'aurai pu m'énerver, ou pleurer, même le laisser en plan aurait pu être une option envisageable. Cela aurait été une réaction complètement légitime après ces insultes gratuites et ces dires insensés, pourtant je restais là, me contentant de pousser un soupir, seule réponse me venant à l'esprit pour l'instant. Je ne voulais pas me laisser submerger par l'émotion par cette histoire, j'avais actuellement des soucis plus important, bien que je devais avouer que ces propos m'avait blessé. D'autant plus que malgré cela... Il n'avait pas l'air méchant. Il avait même tenté de se rattraper après ses remarques offensantes. Mine de rien, il était également le seul à sembler aussi perdu que moi, j'entretenais en moi l'espoir que sa mésaventure dans le restaurant soit liée directement ou indirectement à la mienne. Pour cela encore fallait il que je comprenne un mot de ce qu'il disait.

"Entre jouet ?" Décidément, je me posais de plus en plus de questions sur cet homme... Bouton d'Or. Appartenant apparemment à une petite fille. Et qui désormais s'interrogeait sur mon identité, ou plus précisément sur mes origines. Alors il était toujours convaincu que j'étais une Barbie ? Il était temps de mettre ce, ce délire au clair, si c'était une plaisanterie elle avait assez durée. "Fraichement emba... Quoi ? Non, je... Écoute, je ne sais pas à quel jeu tu essayes de jouer, mais je ne veux pas en faire partie, je viens de me réveiller loin de chez moi et j'aimerai bien comprendre pourquoi, donc si tu as fini avec tes... insultes gratuites, j'aimerai aussi essayer de mettre tout ça au clair." Je parlais rapidement, les mots avaient l'air de s'entremêler dans ma bouche sous l'effet du froid, de la surprise et de la panique.

Pitié, dites moi que les caméras ne vont pas tarder à sortir et que tout ceci n'était en fait qu'un canular télévisé... Malheureusement j'avais beau regarder autour de moi, tout me prêter à croire que ceci était bien réel. Réel et inconnu. Je jetais un coup d’œil vers Bouton d'Or, si peu vêtue comme il était ce n'était pas surprenant de le voir frissonner ainsi.

"Tient, enfile ça." Dis-je en retirant ma blouse de chimiste. "Ce n'est pas très chaud mais ça sera toujours mieux que de ne rien avoir sur le dos. Et puis, peut-être qu'on ne se fera pas jeter du café cette fois."

De mon côté, je portais un pull, avec ou sans ma blouse je n'aurai pas plus froid. Il y avait un café de l'autre côté de la rue, je fis un rapide signe de tête en souriant à Bouton d'Or. Même avec ce qu'il m'avait dit plus tôt, je continuais de penser qu'il n'était pas méchant dans le fond. Et ce n'était pas en me montrant rude que je risquais de le découvrir.

"Je m'appelle Aiko Miyazaki, mais tu peux m'appeler Honey Lemon, tout le monde m'appelle comme ça. Toi aussi tu as un ami qui affuble tout le monde de surnom improbable ?" Riais-je.

Fred avait toujours eu le chic pour trouver des surnoms, j'imaginais qu'il ne devait pas être le seul. Alors que nous approchions du café, un kiosque à journaux attira mon attention. Ou plutôt les noms de ces journaux.

"Londres... Londres ?" J'étais complètement estomaqué par cette découverte, si bien que je crus que mes jambes seraient incapable d'encaisser le poids de cette découverte. "Comment est-ce que c'est possible ? Je n'ai pas pu passer de San Fransokyo à Londres en une nuit ! Ça n'a pas de sens !"

Rien n’avait de sens en effet, me retrouver là, à Londres, loin de mes amis… Mes amis ! Bien sûre, mes amis pourraient certainement m'aider ! Je sortis immédiatement mon téléphone de mon sac à main, pleine d'espoir quant à la future résolution de cette affaire, lorsque je réalisais que toutes mes données avaient disparu. Mes contacts, mes photos, mes messages... Tout. Même la connexion à Internet ainsi que les numéros automatiques vers mon opérateur ne fonctionnait plus. À croire qu'en une nuit mon téléphone avait été vidé de toute donner pour m'être inutile.

"Ce n'est pas normal... Est-ce que tu as une idée de ce qui a pu se produire ? Je veux dire, toi aussi tu t'es retrouvé ici du jour au lendemain, c'est ça ?

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Mar 24 Fév 2015 - 22:23
Bouton d'Or & Honey Lemon
❥ Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or

La demoiselle semblait offusquée suite à ce que Bouton d’Or lui avait dit. C’était totalement normal, il l’aurait été lui aussi si on lui avait dit qu’il faisait efféminé parce qu’il était une licorne. Il ne faut pas croire aux stéréotypes… Même  si certains étaient vrais par moment. Elle semblait être très intelligente pour une Barbie… Sans doute parce qu’elle n’en était pas une. L’ancienne peluche plaça doucement l’une de ses mains sur sa bouche lorsqu’il le réalisa. Il venait de dire leur secret à une humaine! Mais qu’est-ce qui ne tournait pas rond dans sa tête pour avoir fait cela ? Il aurait dû lui demander son prénom avant toute chose! C’était une erreur de débutant, mais il faut dire qu’il se sentait tellement perdu dans ce corps. Sauf que… Est-ce qu’elle le croyait ou le prenait pour un fou..? Elle semblait hésiter… C’était une bonne chose? Oui, sans doute puisqu’elle lui tendit son sarrau pour qu’il l’enfile.

Il ne se fit pas prier pour accepter le cadeau et le mit rapidement en la remerciant. Ses gestes ne pouvaient plus être aussi fluides qu’avant à cause des manches qui étaient trop courtes et beaucoup trop ajustées, mais là au moins il ne sentait plus les bourrasques de vent lui geler le dos. Il lui proposa d’aller à un café pour continuer leur conversation et elle accepta, chose que Bouton d’Or n’aurait pas cru possible vu ses précédant discours.  

Elle se présenta finalement. Il sourit, mais fronça les sourcils à peine quelques secondes plus tard puisqu’il avait déjà oublié son nom qui lui avait semblé plutôt étrange. La blonde continua et lui proposa de l’appeler Honey Lemon s’il le voulait bien puisque c’était son surnom… Cela allait être plus facile pour lui de pouvoir s’en souvenir, Honey et Lemon pouvaient être traduit en miel et citron qui étaient tous les deux des choses que l’on pouvait mettre dans le thé.

« Euh… Oui, non, je n’ai pas d’ami qui fait ça… C’est Bonnie qui m’a affublé de ce nom… »

Ils traversèrent la rue pour se diriger à un café, mais Honey Lemon s’arrêta soudainement face à un présentoir à journaux. L’ancienne licorne s’arrêta elle aussi et lu le nom d’un journal en même temps que la blonde le prononça à voix haute. Il resta immobile en fixant le titre du journal, le lisant à répétition dans sa tête dans l’espoir qu’il change par magie. Il finit par détourner son regard vers la blonde qui ne comprenait pas ce qu’il s’était passé la nuit précédente… Ce qui soulageait légèrement Bouton d’Or. D’accord, il n’était pas le seul à avoir vécu ce truc de dingue, mais elle, elle venait tout juste de comprendre… Alors? C’était une humaine depuis toujours? Alors qu’il avait présumé qu’il y avait que des êtres magiques ayant vécus une transformation humaine la nuit passée, il réalisa qu’il s’était totalement trompé.

« Londres… » Finit-il par souffler « ...Mais comment..? »

Ils étaient tous les deux loin de leur chez eux, c’était le moment de s’allier pour trouver un moyen pour y retourner… D’autant plus que cette chère Honey avait plus de chance d’avoir un téléphone portable dans ses poches qu’une ancienne peluche! Elle en sortit un, mais elle se rendit rapidement compte que toutes les données avaient mystérieusement disparues.

« Laisse-moi voir. » Dit  Bouton d’Or en lui arrachant le téléphone des mains. « Tu es sûr d’avoir bien regardé ? » Et voilà qu’il se mit à fouiller dans le téléphone d’une façon de plus en plus énervée et paniquée, puis il le lui redonna lorsqu’il réalisa qu’elle avait raison. « Ton portable s’est réinitialisé durant la nuit… C’est très bizarre... »

Il poussa un énorme soupir et commença à s’avouer vaincu jusqu’au moment où une idée lui traversa l’esprit. Aux grands maux les grands remèdes.

« Je vais appeler sur le portable de madame Anderson! » Il composa alors le numéro de mémoire, mais le numéro était indisponible. Il recommença, mais le même message enregistré se fit entendre. Il recommença à mainte reprises, mais personne n’était de l’autre côté du fil. « Mais je sais que je ne me suis pas trompé de numéro! Je le vois chaque matin sur le frigo! Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond ?! »

Bouton d’Or commençait sérieusement à angoisser et à perdre le contrôle. Il n’aimait pas prendre des risques, il n’était ni Woody ni Buzz. Il préférait rester dans la chambre de Bonnie ou toujours près d’elle pour être sûr de ne pas être oublier quelque part, mais voilà que sa peur s’était réalisée.

« Barbie, je vais pas bien. Je ne veux pas être coincé à Londres! Je veux retourner chez moi! Je veux être avec Bonnie et mes amis! Je veux jouer avec elle et avoir comme grand souci un dessin de moi mal réussi. »

Il se remit à marcher sans véritablement s’en rendre compte et il se dirigea vers leur destination pour s’écraser sur une chaise à une table tout près de l’entrée. Il regarda la porte et attendit que sa nouvelle connaissance entre à son tour pour lui poser la fameuse question qu’elle devait elle aussi se poser.

« Alors, on fait quoi? Aussi longtemps qu’on ne découvre pas ce qu’il s’est passé la nuit dernière on ne peut pas retourner chez nous, d’autant plus que je n’ai pas d’argent pour retourner dans le Montana. »

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Ven 27 Fév 2015 - 19:50
Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or
Anxieuse, je ne parvenais plus à détacher mon regard du journal, mes yeux refusant de croire à ce qu'ils étaient en train de voir. Pourtant, j'avais beau souhaiter me réveiller de ce cauchemar à chaque battement de cils, c'était bien la même réalité qui se dévoilait encore et encore. Ne pas céder à la panique, ne pas céder à la panique... C'était ce que je me répétais mentalement depuis plusieurs secondes, sauf que jusqu'ici c'était plutôt l'effet inverse qui ressortait de ce raisonnement. À quoi bon me mentir en me persuadant que tout allait bien quand tout allait manifestement mal ? Je portais mes deux mains contre mon front, laissant mes pieds me guider dans un cercle sans fin pendant que Bouton d'Or constatait de lui-même l'inutilité de mon téléphone. J'espérais pouvoir me vider l'esprit de mon anxiété pour penser correctement. Or plus je pensais, plus je réalisais à quel point la situation était inquiétante. Frustré de voir que mes réflexions ne menaient nulle part, je me retournais vers Bouton d'Or qui, toujours sur mon téléphone, avait visiblement lui aussi laissé l'inquiétude le ronger.

"Je ne comprends pas, c'est la première fois qu'il me fait ça. J'ai tout perdu..."

Hormis le fait que mon portable ne nous soit plus d'aucune utilité, tout ça n'était pas bien grave en soi. Ce n'était que des données dont la plupart avait déjà été soigneusement rangées dans mon ordinateur, mais cela ne changeait rien au fait qu'en plus de me retrouver ici, l'une des seules choses familière auxquelles j'aurai pu me raccrocher s'était également trouvé altéré... Les bras enroulés autour de ma poitrine dans un geste auto protecteur, je continuais d'observer Bouton d'Or qui n'en avait pas fini avec mon téléphone en fin de compte. Si je n'avais aucune idée de comment nous sortir de cette situation, la sienne était apparemment d'appeler une certaine Madame Anderson. Cette idée me laissait plutôt septique. J'avais été incapable de me localiser ou de me connecter à Internet, impossible de joindre mon opérateur, et bien que j'espérais le voir fonctionner, je doutais qu'il puisse passer un appel.

"Hum, je ne suis pas sûre que tu y arrives, c'est comme si mon portable s'était bloqué, il est inutilisable." Tentais-je d'expliquer. En vain, Bouton d'Or avait déjà porté l'appareil à son oreille, attendant une réponse. Qui ne vint jamais. Je me mordillais les lèvres, impuissante face à son angoisse. J'aurai voulu trouver les mots pour le calmer, le réconforter, mais comment faire lorsque j'étais moi-même incapable de me rassurer ? Faute de trouver les bons mots, je me contentais de poser une main sur son épaule, un sourire consolateur sur les lèvres. Rentrer chez moi, c'était ce que je souhaitais aussi. L'entendre mentionner ce que je présumais être sa famille me fit immédiatement penser à la mienne ainsi qu'à mes amis. Ne serait-ce qu'à l'université, ils allaient forcément remarquer mon absence, il me fallait juste trouver un moyen de les contacter pour qu'ils puissent venir me chercher ici. Une fois rentrée il me serait plus simple de découvrir ce qu'il s'était vraiment passé la nuit dernière. Une cabine téléphonique, voilà ce qu'il me fallait ! Je souris, heureuse de savoir que les choses n'étaient pas aussi catastrophique qu'elles en avaient l'air. J'allais suggérer à Bouton d'Or de partir à la recherche d'une cabine, sauf que celui-ci ne se tenait plus à mes côtés et était déjà parti se réfugier dans le café. Je pressais le pas pour le rejoindre. Je ne tardais pas à entrer à mon tour dans le café. Je pris place face à Bouton d'Or qui s'était affalé sur sa chaise et qui m'interrogeait maintenant sur la suite.

"Puisque mon portable est hors d'usage, j'avais pensée qu'on pourrait trouver une cabine téléphonique pour joindre nos familles, qu'ils puissent venir nous chercher ici. J'ai un peu d'argent sur moi mais pas de quoi me payer un voyage jusqu'à San Fransokyo..."

Je doutais que le contenue de ma carte bancaire serait suffisant pour un billet d'avion, même ajouté au quelques dollars américains et à la monnaie de San Fransokyo qui traînaient au fond de mon sac et dans mon porte monnaie. De toute manière, je me serai mal vu repartir en abandonnant Bouton d'Or ici, surtout maintenant que je savais qu'il ne vivait pas si loin de chez moi. Sa présence à mes côtés me rassurait, au moins nous n'étions pas seul face à cet épisode étrange et imprévu. Assise, au calme, j'essayais de retracer les derniers événements. Je m'étais endormies au laboratoire, puis je m'étais réveillé dans ce restaurant, à Londres. Et puis, il y avait eu Bouton d'Or, dans le même situation que moi. La théorie d'un enlèvement me semblait peu envisageable. À quoi bon abandonné ses victimes au milieu d'un restaurant, sans surveillance ? D'autant plus que j'avais encore toutes mes affaires sur moi, y compris mon argent. Non, il s'agissait forcément d'autre chose.

"Il y a forcément une explication logique derrière tout ça, on n'a pas pu tout simplement passer de l'ouest des États Unis à Londres comme ça en une nui- La téléportation de la matière " Je levais des yeux écarquillés vers Bouton d'Or. Cette pensée venait de me traverser l'esprit, mais en y réfléchissant bien, ce n'était peut-être pas si improbable que ça. "Oui, ça doit forcément être ça, une expérience à du mal tourner, éventuellement une brèche dans le confinement magnétique comme ça a déjà été le cas, je ne vois pas d'autre explication plausible. Sauf qu'à ma connaissance personne ne travaillait sur le transfert de la matière à l'université, et puis, même si c'était vrai, le Montana n'aurait pas pu être touché..." Ou alors ce ne serait plus un simple accident mais une catastrophe majeure... Dans un cas pareil, ce n'était pas un bâtiment mais tout une ville qui serait alors endommagé, on en entendrait certainement parler dans les médias, or je n'avais rien lu de tel sur la couverture des journaux londoniens. Je continuais de réfléchir à haute voix, marquant des temps de pauses entre mes phrases au cas où Bouton d'Or aurait quelques choses à ajouter.

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Anonymous
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Ven 20 Mar 2015 - 2:39
Bouton d'Or & Honey Lemon
❥ Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or

Les pensées de l’ancienne peluche étaient confuses. Celles-ci se répétaient dans sa tête comme un disque de musique qui faisait jouer en boucle la même chanson, encore et encore. Allait-il revoir Bonnie un jour? Et qu’advenait-il de Woody, Pile-Poil ou de Trixie ? Jessie se trouvait-elle elle aussi dans ce monde qui l’avait transformé en humain ? Comment allaient-ils se reconnaître si jamais leur chemin devait se croiser ?

Il fixa d’un regard sans vie la  blonde qui avait fait son entrée dans le café. Elle lui proposa d’utiliser une cabine téléphonique à la place. Cela semblait plutôt une bonne idée et après quelques secondes d’hésitation il secoua la tête et se leva pour se diriger vers la porte de sortie. Honey réfléchissait à voix haute ce qui finit par attirer l’attention de Bouton d’Or qui n’était pas vraiment sûr de comprendre de ce qu’elle pouvait parler. À la base, il était une peluche et même s’il connaissait le téléphone, l’internet et les jeux vidéo, cela ne voulait pas dire pour autant qu’il fût un crac en technologie comme la jeune femme. Il se contenta de froncer les sourcils suite au raisonnement de cette dernière pour finalement ajouter son grain de sel.

« Et si les gens ne s’étaient pas encore aperçu de ce problème ? Il doit bien avoir quelques heures de décalages avec les États-Unis, là-bas ils doivent encore dormir… »

Il poussa finalement la porte et sortie pour se retrouver à nouveau dans la rue bondée de gens et de voitures bruyantes. Il jeta un coup d’œil derrière lui pour vérifier que la blonde le suivait puis lorsqu’il fut certain de ce fait, il se dirigea vers la gauche où il avait vu une cabine téléphonique rouge plus tôt.

« Veux-tu téléphoner en premier? » lui demanda-t-il en lui tendant le téléphone.

Ce n’était pas vraiment une question puisqu’il s’éloigna pour lui laisse plus d’espace. L’ancienne peluche avait peur d’entendre quelqu’un lui répondre et lui demander qui il était. Plus tôt il n’y avait pas songé, mais il ne pouvait tout de même pas dire à madame Anderson : Bonjour je suis Bouton d’Or la peluche de votre fille, je suis perdu à Londres pouvez-vous venir me chercher ?

Il regarda avec attention la prénommé Honey composer les numéros tout en se mordant les lèvres. C’était super qu’elle appelle sa famille et ses amis, mais si elle réussissait à partir, qu’est-ce qu’il deviendrait? Un itinérant sans aucun doute. Combien avait-il de chance de trouver comme par magie un bon samaritain qui l’habillerait et  l’hébergerait le temps qu’il trouve une solution ? … Si solution excitait. Est-ce qu’une formule magique pouvait exciter qui pourrait lui permettre de retrouver sa forme d’origine ? Il en doutait… Mais il ne pouvait pas s’empêcher de penser à cette possibilité. Il était bien devenu humain sans comprendre pourquoi, il pouvait sans doute pouvoir revenir peluche sans trop comprendre pourquoi.

Il s’accota contre la vitre de la cabine téléphonique et poussa un long soupire mélancolique. Il devait se calmer, il trouverait une solution… Ils trouveraient. L’ancienne licorne qui se trouvait désormais dos à la blonde regarda autour de lui pour passer le temps et après quelques secondes ses yeux s’arrêtèrent sur une affiche de dessin animé qui se trouvait en face d’un cinéma. Six personnages y étaient présentés, mais l’un d‘entre eux attira davantage son attention. Une jolie blonde aux cheveux blonds et portant des lunettes roses… Elle lui faisait drôlement penser à sa nouvelle amie. C’était plutôt drôle comme coïncidence. Il revint finalement voir sa nouvelle connaissance.

« Et puis? Tu as réussis à contacter des gens ? »

Il écouta attentivement la réponse d’Honey, mais n’eut aucune réaction. Il avait déjà accepté au fond de lui cette situation et qu’une mauvaise nouvelle de plus s’ajoute à la liste n’allait plus l’affecter. Il  resta silencieux pendant un bon moment, ne sachant pas quoi dire de plus que ce que la blonde avait pu dire après son appel. Il détourna le regard en soufflant, mal à l’aise de cette situation tendue, puis son regard tomba à nouveau sur l’affiche. Quoi de mieux pour détendre l'atmosphère que de la faire rigoler un peu en lui disant qu'elle ressemblait à une personne inventé ?

« Hey regarde Barbie! » Avait-il dit soudainement en pointant du doigt la cinéma qui se trouvait un peu plus loin dans la rue « Elle ne te fait pas penser à quelqu'un cette blonde? »

©clever love.
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Anonymous
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Sam 25 Avr 2015 - 18:21
Salut Barbie, moi c'est Bouton d'Or
Le décalage horaire, c'était une idée plausible, mais je doutais qu'une simple différence de créneau horaire suffisent à laisser dans l'ignorance un continent entier alors qu'une catastrophe avait lieu de l'autre côté de l'Atlantique. Le monde était connecté après tout. Du moins, c'était ce que je pensais... Je jetais un coup d’œil autour de moi. Mon regard parcourut le café et ses différents clients avant de se perdre à l'extérieur. Jusqu'ici j'avais été tellement secoué par les événements du restaurant que j'avais à peine étudié ce qui m'entourait. Certes, je n'étais jamais venue à Londres, mais... La télévision accrochée dans le coin du café, les téléphones qu'utilisaient les clients, l'allure générale des lieux... Maintenant que j'y prêtais un peu plus attention, j'avais l'étrange impression d'avoir, en plus de changer de pays, changé d'époque. Toujours concentrée sur ce point, je quittais le café qui, finalement n'avait servi que d'escale, pour suivre Bouton jusqu'à la cabine téléphonique. Ce n'était peut-être que moi. Après tout si San Fransokyo était connu pour être une technopole et une ville peu ancienne comparée à Londres. Je soupirais. Je devais me faire trop d'idées. Joindre nos proches allait certainement nous éclairer sur tout ça.

"Hum, si ça ne te gène pas je veux bien."

Je saisis le téléphone. Qui appeler en premier ? Ma famille ? S'ils s'étaient rendu compte de mon absence, ils devaient être tellement inquiet... Seulement comment leur expliquer que je me retrouve aussi loin de la maison ? Au fond, j'étais persuadée que ce qui m'arrivait était plus ou moins lié avec mes activités d'héroïne. Activités dont mes parents n'étaient pas encore au courant. Qu'importe. Si j'avais préféré garder ce secret pour moi, c'était avant tout pour ne pas les inquiéter. Chose qui devait être désormais fait. Je composais le numéro du téléphone familial, mais au lieu d'entendre les sonneries habituelles m'indiquant que mon appel était en attente, une voix m'annonça que le numéro que je souhaitais joindre n'existait tout simplement pas. Mon sang se glaça. Sans me laisser décourager, je retentais l'expérience une seconde fois, puis une troisième fois. Sans succès. Ce n'était pas possible. J'avais vérifié maintes fois le numéro que j'avais composé, il s'agissait bien de celui de mes parents. Quant au numéro d'accès international, je n'avais aucun doute sur celui de San Fransokyo. Se pouvait il que l'on soit tombé sur une cabine défaillante ? Quoi qu'il en soit, mes parents étaient injoignables. Peut-être aurai-je plus de chance avec mes amis ? Un espoir qui fut de courte duré, aucun de leurs numéros ne fonctionnaient.

"Et puis? Tu as réussis à contacter des gens ?"

Je me retournais vers Bouton d'Or, secouant doucement la tête de manière négative avant d'ajouter.

"Impossible de les joindre, apparemment, leurs numéros n'existent pas... Pourtant je ne me suis pas trompée, j'en suis sûre, le numéro, les numéros d'accès, tout était juste, je ne comprends pas..."

Ma gorge se serra. C'était comme si toutes nos tentatives pour comprendre la situation et joindre nos proche était voué à l'échec. D'abord mon smart phone inutilisable, maintenant ça... Il allait me falloir une nouvelle carte pour mon téléphone, ou n'importe quoi qui puisse le faire fonctionner de nouveau. Ou alors un accès à un ordinateur... Je pourrais très certainement envoyer un e-mail ou une vidéo à Hiro et le reste du groupe, puisque le téléphone ne semblait pas vouloir fonctionner. La situation n'était pas totalement désespérée. Dans le pire des cas, je pourrais toujours m'en remettre aux forces de l'ordre, même si mon histoire semblait complètement tirés par les cheveux, j'avais ma carte d'identité dans mon sac, et une possible affaire d'enlèvement ne serait certainement pas prise à la légère, du moins je l'espérais.

C'est la voix de Bouton qui me fit sortir de ma réflexion. Il voulait attirer mon attention sur une affiche, soi-disant qu'un personnage me ressemblait. Curieuse, je tournais la tête vers l'affiche en question. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'un des personnages représentés me ressemblait bel et bien... C'était même mon portrait, trait pour trait.

"No me lo creo...*"

J'hallucinais. Je ne voyais pas d'autre explication. Voir une parfaite photo sur une affiche de cinéma était déjà suffisamment perturbant, mais le plus étrange était que tous mes amis soient eux aussi représenté sur cette affiche. Hiro, Gogo, Baymax, Fred, Wasabi... Comment était-ce possible ? Je fus bien contente de trouver un banc sur lequel m'asseoir, car mes jambes tremblantes n'auraient surement pas pu me maintenir debout plus longtemps. Big Hero 6... Je nageais en pleins cauchemars. Pourtant c'était bien réel. Quelqu'un semblait avoir fait un film s'inspirant de nos aventures de super héros... Mais comment ? Jusqu'ici nous avions toujours veillé à rester anonyme, et d'aussi loin que je ne me souvienne, jamais nous n'avions donné l'autorisation à qui que ce soit de faire de notre histoire une... une franchise. Ou je ne savais quoi. Ce qui était en train de se passer dépassait la logique. Est-ce que les autres étaient au courant ? Je n'avais jamais entendu parler de cela à San Fransokyo...

Je levais un regard complètement paniqué vers Bouton d'Or, prête à lui partager mes inquiétudes, quand un doute me saisis. Je ne pouvais pas lui balancer comme ça que, cette fameuse fille qui me ressemblait autant, c'était bel et bien, et ce sans passer pour une folle. Est-ce qu'il me croirait au moins ? Rien ne pouvais me l'assurer. Et puis, je repensais aux événements de la journée... S'il voulait me prendre pour une folle, ce n'était pas les occasions qui avaient manqué. Je devais d'ailleurs avouer que c'était réciproque, car s'il se retrouvait loin de chez lui, comme moi, il avait néanmoins ajouté à ses propos une histoire de jouet dont je n'avais pas très bien saisi le sens... Qu'est-ce que j'avais à y perdre ?

"Cette fille... C'est moi. Je ne sais pas comment, n'y pourquoi, mais quelqu'un nous a représenté sur cette affiche... Quand je dis nous, je parle de moi, et, et de mes amis !" Mon cœur battait tellement vite depuis plusieurs minutes que je m'attendais à ce qu'il me lâche d'une minute à l'autre. "C'est fou, c'est complètement fou... Il se passe vraiment quelque chose d'étrange, ça me dépasse..."

J'étais complètement bouleversée, tout m'échappait et je détestais ça. Une formule échoue, on en essaye une autre... non ?

"A... allez, ce n'est pas le moment de se laisser abattre hein ? On débarque ici, mon téléphone est hors d'usage, nos numéros ne semblent pas fonctionner, maintenant ça... "récapitulais-je en comptant sur mes doigts. "Il faut qu'on trouve une connexion internet, et un ordinateur, ce sera le meilleur moyen pour contacter nos proches et pour trouver ce qu'il se passe ici... tu connais leurs adresse-mail ?"

*(Si j'ai pas écrit de connerie, ça veut dire, "J'y crois pas". J'ai fait mes recherches, ouais ouais. XD )

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