Crazy Roomies !
Everyone who live at the pineaple

Une autre journée dans cet appartement venait de commencer… Hans se leva et se dirigea vers la salle de bain, mais elle était occupée. Il alla dans le salon pour regarder la télévision pour passer le temps, mais quelqu’un était en train de mourir sur le canapé avec la télécommande entre les mains… Il opta pour un café et un petit déjeuné, mais la cuisine était sans dessus-dessous avec une pile de vaisselle sale, les armoires dépourvues de tasses propres et les tonnes de boîtes en cartons du déménagement qui n’étaient toujours pas vidés.

Ils avaient en effet récemment déménagés, car le prince ne se voyait pas élever deux jeunes enfants dans un appartement bondé de gens et où il n’y avait même pas suffisamment de place pour y mettre un berceau. Leur maison était suffisamment grande pour les quatre habitants actuels, mais le jeune homme ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour son intimité toujours compromise à cause d’une princesse.

Déterminé à faire un peu d’espace dans les pièces, Hans se mit à ouvrir les boîtes et à vider leurs contenus. Il demanda de l’aide à Raiponce, la seule qui pouvait l’aider à faire cette tâche ingrate puisqu’Ariel avait disparu mystérieusement durant la matinée. Le roux avait certaines réserves envers la muette qui lui semblait trop énervée et trop indisciplinée. Bien sûr, Anna et Raiponce n’étaient pas plus calmes qu’elle, mais elles savaient faire quelque chose de leurs dix doigts lorsque c’était le temps… Et puis, qui de censé se peignait les cheveux à l’aide d’une fourchette ?!

À deux, les boîtes se vidèrent d'un bon rythme, mais cela aurait été plus rapide si tout le monde avait participé... Sauf qu'Hans ne pouvait pas vraiment blâmer sa fiancée qui avait du mal à supporter son ventre. La cuisine fut la seule pièce complètement aménagée cette après-midi là et ce fut Hans qui se pencha sur la toute dernière boîte qui n'avait en fait pas sa place là. Il alla la porter près de la porte arrière qui s'ouvrit au même moment et il cru se faire pousser par celle-ci, ce qui lui fit presque échapper le carton.

« Woah! » S'exclama-t-il surpris par le coup de porte

Il se tourna alors rapidement vers la pour comprendre ce qu'il s'était passé réellement et tomba face à face avec sa fameuse colocataire qui avait disparue toute la journée. Elle le regardait avec un énorme sourire alors que le prince la fusillait du regard. Il ne savait pas ce qu'elle mijotait, mais quelque chose était sûr, il savait très bien qu'il n'allait pas apprécier.

« Tu étais disparue où? Raiponce et moi avons passés la journée à vider des boîtes alors tu aurais dû y participer toi aussi. »

... Puis son regard se déplaça derrière la rouquine. Ses yeux s'arrondirent et resta sans mots pendant quelques secondes. Il y avait un ours polaire ou quelque de semblable derrière Ariel. Ce truc bavait et se mit à aboyer à plusieurs reprises, comme s'il voulait protéger sa nouvelle maîtresse. Hans ouvrit la bouche et prit une grande respiration pour se calmer.

« C'est quoi ce truc ? Un chien? Pourquoi tu l'as amener ici ? Je ne veux pas de chien ici ! Tu te rappelle pourquoi on a déménagé? Pour avoir plus d'espace et voilà que tu nous apporte un chien aussi grand qu'un cheval. Tu me vois toi débarquer ici avec un de mes chevaux ?! Anna! Anna viens ici tout de suite! Il faut qu'on parle! »

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Anna se leva et alla rejoindre son fiancé qui commençait à fumer de l’intérieur à cause de la présence de plus en plus désagréable de la princesse d’Atlantica. Par chance, Anna se rangea de son côté ce qui fit en sorte de le calmer légèrement. Alors qu’il allait dire que cette histoire était classée puisque les deux occupants dominants de la maison étaient contre l’idée d’avoir un chien aussi gros qu’un cheval, Raiponce arriva dans leur discussion et avoua le trouver adorable. Ça ? Adorable? Vraiment? Comment un chien qui bave partout et qui a des nœuds dans ses poils  pouvait être adorable ? Si ce truc n’avait pas été un chien, le prince l’aurait jeté à la poubelle sans hésitation.

Hans poussa un soupir bruyant, exaspéré par la situation qui ne tournait pas à sa faveur. Peut-être qu’Ariel prit cela pour un abandon de sa part puisqu’elle courra jusqu’à la salle de bain pour couler un bain et nettoyer le chien avec l’aide de Raiponce. Le jeune homme grinça des dents et jeta un regard rempli d’incompréhension et de frustration à sa fiancée.

« Anna! Il faut lui dire que c’est hors de question! On ne sait même pas si nos enfants seront allergiques aux chiens! Tu imagines les complications que nous aurons quand ils auront de la difficulté à respirer ? Et puis, tu as vu sa grosseur ? Il va tout casser et faire d’énormes trous dans le jardin! Dans un château j’aurais très bien pu accepter, mais là…! Non, je ne peux pas.»

Hans avait eu des tonnes d’animaux durant son enfance, mais jamais de chien. Il faut dire qu’il en avait toujours eu peur lorsqu’il était aussi haut que trois pommes et cela ne c’était jamais réglé même s’il était désormais beaucoup plus grand qu’eux. À l’époque, les gens utilisaient les chiens pour chasser ou pour garder leur maison et Damien et Derek, les deux jumeaux, n’avaient pas raté l’occasion de lui faire peur en lui disant qu’un chien pouvait facilement se retourner contre leur maître et que c’était comme cela que le Marquis Gozon avait perdu son œil.

« Anna, je me sens juste… inconfortable avec cela. » Finit-il par avouer sans pour autant expliquer ses raisons.

Il se dirigea vers les assiettes que Raiponce avait échappées dans son élan d’excitation et qui étaient désormais cassées et il ramassa les gros morceaux pour les jeter à la poubelle, puis il balaya le reste. L’appartement était redevenu calme, malgré les petits rires discrets et les clapotis  que l’on pouvait entendre provenant de la salle de bain.

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