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 :: RP terminés
Quand le miracle naît ▬ Iago & Théana
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Anonymous
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Lun 30 Mar 2015 - 20:33
Quand le miracle naît

Helga ouvrit doucement les yeux. Une lumière artificielle vint l'éblouir, la faisant cligner des yeux. Où diable était-elle ? Elle essaya de rassembler ses souvenirs tout en essayant de se lever, mais un vertige l'a pris et elle retomba sur le lit. Un homme s'approcha alors.

« Doucement, Chef. »

Helga vit alors médecin du QG, en qui elle avait confiance, bien qu'elle ne lui ai jamais parlé d'Iago. Pourtant lui, lui avait parlé de sa fille et de ses trois petits-enfants. Seule Helga le savait, pourtant ça ne l'avait pas amené à parler de Iago. La mercenaire regarda ce visage familier, celui du vieil homme doux, attentionné et professionnel, qui savait se montrer ferme avec ses patients au tempérament de feu, dont Helga était la première en liste. Elle comprit où elle était. Elle était au QG, dans la section médicale. Si elle avait atterri ici, c'est qu'il était arrivé quelque chose de grave.

« Je vous conseille de vous reposer encore un peu, avant d'aller le voir.
-Voir qui ?
-Votre fils...je suis désolé, Chef, je n'ai pas eu le choix, je devais le faire, sinon vous l'auriez perdu ou vous seriez morts tous les deux...la situation se présentait mal.. je .. »

Helga n'écoutait déjà plus les explications du médecin. Elle regarda alors son ventre et remarqua qu'il avait perdu sa rondeur. Alors Logan était né. Pourtant, elle n'était pas à terme, elle n'en était qu'à sept mois, presque huit. La mercenaire essaya de se rappeler ce qui s'était passé, ce qui avait obligé leur médecin à faire naître prématurément son fils, le sauvant avec elle.

***

Les gouttes glissèrent sur la vitre du train, Helga regardait avec nonchalance le paysage pluvieux sans vraiment le voir, perdue dans ses pensées. C'était sa dernière mission, du moins jusqu'à la naissance de son fils. Helga avait finalement cédé à Iago, elle allait arrêter son travail de mercenaire. Il faut dire qu'Helga était bien enceinte et son corps n'était plus fait pour les missions qu'elle effectuait. Iago le lui faisait d'ailleurs grandement remarqué depuis plusieurs mois. C'était trop physique, trop intense. La mercenaire songeait à ce qu'elle ferait jusqu'à la naissance. Elle n'était définitivement pas faite pour une vie dans un bureau. Pourtant, elle s'apprêtait à s'y résigner, pour Iago et surtout pour leur fils, elle se le devait.

Helga sortit de ses pensées, par une explosion, suivie par l'arrivée d'un de ses employés. Il était affolé et en sueur.

« Chef, le chargement ! »

Immédiatement, Helga se leva et courut aussi vite qu'elle le pouvait au compartiment. Le combat avait déjà commencé. Ils étaient là pour le chargement. Des pièces de musée inestimables, qu'un milliardaire donnait gracieusement à un musée, sous couvert du prestige. Helga était censée protéger ces pièces des pillards. Elle et son équipe. D'ailleurs beaucoup de ses employés postés dans ce wagon étaient déjà en train de se battre avec les voleurs. Ces derniers avaient fait sauté le toit et avait harnaché un câble à la cargaison, relié à un hélicoptère. Enfin, ce n'était plus le cas, quand Helga arriva. Ses employés avaient fait du bon boulot en sectionnant le câble et en éloignant l'hélicoptère. En effet, certains avaient réussi à se hisser sur le toit et à faire capituler l'hélicoptère, qui s'était écrasé quelques mètres plus loin. Maintenant, ils tentaient repousser l'ennemi par le combat. Combat auquel Helga se joignit. La mercenaire sortit son arme et tira. Elle en toucha plusieurs et évita plusieurs tirs. A cours de munition, elle chercha la recharge, quand un homme se jeta sur elle. Helga para, mais de son autre main, l'homme lui enfonça son couteau dans le flanc. Helga hurla de douleur et lui envoya un coup de pied. Cela eut pour effet de faire reculer son assaillant, mais elle perdit par la même occasion son équilibre. Son ventre la gênait dans ses mouvements. Son adversaire en profita. Il la releva et l'expulsa contre le mur. Avec son dos, Helga frappa de plein fouet le mur et s'écroula lourdement au sol. Elle cracha du sang. Le train roulait à toute vitesse sur les rails et dans un tournant, les passagers du wagon debout furent projetés contre les murs. La mercenaire en profita pour recharger et tira. Elle fit mouche. Difficilement, mais sûrement elle se releva et continua à défendre les restes inestimables d'une humanité passée. C'est alors qu'un homme la prit par derrière, Helga lutta et son arme tomba au sol. Un corps-à-corps s'engagea, lui causant de nombreux bleus, dont un à l'oeil. C'est alors que du sang jaillit sur son visage, tandis que son assaillant s'écrouler au sol. Une de ses recrues venait de toucher sa cible, sauvant sa patronne. Après un signe de tête à son sauveur, ils retournèrent dans la bataille. Bientôt, l'équipe d'Helga acheva le carnage et remporta la bataille, au prix de nombreuses vies des deux côtés. La mercenaire le souleva, après avoir félicité ses recrues, elle mentionna les pertes. Un enterrement leur serait offert au QG, pour ceux qui n'avaient pas de famille, comme le témoignait le cimetière sur l'île. Helga mettait un point d'honneur à honorer le courage et la vaillance des disparus, tout en récompensant les survivants. C'était toujours un déchirement de perdre des hommes sous son commandement, mais la vie continuait pour les survivants. Cependant, tout n'était pas fini. Un adversaire sentant la mort le prendre lança une grenade. Aussitôt, tout le monde courut le plus loin possible, mais la déflagration en eut certains, dont Helga. Le souffle l'avait projetée contre un fauteuil. La mercenaire n'eut pas le temps de le réaliser que tout devint noir autour d'elle.

***

Quand ses souvenirs revinrent, elle pensa alors à Iago. Etait-il au courant ? Théana l'avait-il appelé ? Et elle, savait-elle ce qu'il s'était passé ? Trop de questions que l'état d'Helga ne permettait pas de chercher la solution. Ses questions disparurent pour se focaliser uniquement sur Logan.

« Où est-il ? Est-ce que le QG sait ?
-Non, il n'y a que moi et deux infirmières. Et Théana, bien sûr. Elle est d'ailleurs avec lui. Il est dans votre bureau, dans une couveuse que je lui ai faite. Il faudra néanmoins le transporter à l'hôpital.
-Est-ce que...Helga voulut savoir si Iago savait, s'il était là, mais comment aurait-il pu être là ? Personne ne savait qui était le père, ni ne le connaissait, à l'exception de Randy et Helga était toujours en froid avec le caméléon. Et puis, pour le protéger Helga lui avait interdit l'accès au QG, néanmoins, les derniers événements enlevaient les interdits.
-Oui ?
-Théana, est-elle seule ?
-Non. Elle est avec son père...Calmez-vous Chef, restez assise...ne gaspillez pas votre énergie... Chef, détendez-vous ou je vous administre un sédatif ! Chef, personne ne l'a vu. Quand j'ai prévenu Théana, je lui ai demandé de l'appeler. Nous l'avons fait entrer sans que personne ne le voit, je vous le promets, Chef. Théana a été brillante, enfin, vous connaissez votre fille, notre future petite Chef tient bien de sa mère. Doc' se permit cette familiarité, car lui seul avait l'information que Théana était le successeur d'Helga. Et puis, il voulait que sa patronne se détende. Théana a même verrouillé votre bureau de l'intérieur et elle est armée. Il ne risque rien, tout comme votre fils. Ils sont en sécurité avec elle. Je lui ai demandé de m'appeler si un problème survenait. »

Helga ignorait si c'était une bonne chose ou non. Elle se calma doucement.

« Bien, merci Doc'. »

Le médecin sourit à son surnom et sortit, preuve qu'Helga était bien calmée et recouvrait doucement quelques forces. Enfin, physiquement. La mercenaire déglutit face à la situation.

« Logan.. »

Helga venait de prendre une décision, elle devait aller voir son fils. Elle se leva doucement et alla jusqu'à l'évier en titubant et remarqua qu'elle boitait. Etant donné qu'elle n'avait qu'un bandage à sa cheville, elle en déduisit qu'elle avait une entorse. Pour le reste, elle commença par le visage, ses mains étant occupées à prendre appui sur l'évier pour ne pas tomber. Elle faisait grise mine avec ses cheveux en bataille et son teint blafard. Elle remarqua également un bleu sous son œil droit. Elle souffla doucement et retira sa chemise. Ce geste anodin lui demanda des efforts. Elle remarqua alors les bandages, répartit sur son abdomen, certains au niveau de la poitrine. Helga ignorait ce qu'elle avait, en dehors du fait que c'était douloureux. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle devait avoir une cicatrice pour la césarienne. Le reste, elle l'ignorait pour l'instant. Helga alla alors à la chaise et enfila un pantalon et T-shirt que Doc' lui avait gentiment préparés. Il avait également pensé à des tennis confortables. La mercenaire n'aurait rien pu mettre d'autre. Elle finit sa préparation en attachant ses cheveux en une queue de cheval. Ces gestes simples lui demandèrent beaucoup d'efforts et de temps, elle trembla même en enfilant sa veste. Tout ceci était futile, mais nécessaire. La mercenaire devait paraître en bon état devant ses employés, surtout dans son monde de mercenaires. De la section médicale à son bureau, elle rencontrerait nécessairement du monde et elle voulait éviter au maximum les questions. Elle n'était pas en état pour ça.
La blessée sortit avec précaution et se dirigea vers son bureau qu'elle atteignit péniblement. Elle maugréa en chemin, se demandant pourquoi il était si haut. Heureusement, que les ascenseurs existaient. Elle toqua avec le reste d'énergie qu'elle avait.

« Théa...c'est moi.. »

Helga se tint au pan du mur, pour ne pas tomber le temps que la porte s'ouvre. Elle sentait que ses jambes ankylosées n'allaient pas tarder à lâcher.
Codage par Libella
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Mer 1 Avr 2015 - 16:49







Iago se tenait debout, droit dans ses chaussures avec le poids du monde sur ses épaules comme si désormais toute sa vie ne serait plus jamais la même. En ce jour si particulier tout venait à jamais de changer et de basculer pour donner une nouvelle vision du monde à l'ancien perroquet. Devant lui se tenait le plus petit-être qu'il n'avait jamais vu c'était meme a se demander comment un etre aussi minuscule pouvait arriver à survivre dans ce monde hostile et pourtant il etait bien la. Son fils, sa bataille se tenait devant lui dans sa couveuse avec ces quelques centaines de grammes. Iago etait entré dans la pièce sans avoir une idée precisede ce qui allait se passer ou de ce qu'il allait ressentir et désormais il savait. Il prenait conscience que ce petit bonhomme était la chose la plus précieuse que la vie lui ait donné et qu'il allait devoir le chérir et le protéger au péril de sa propre vie. Il était entré dans leur vie d'un seul coup ayant presque tout raflé sur son passage mais désormais il était là et c'est tout ce qui comptait. Bien sûr il voulait voir sa femme et savoir comment elle se sentait, il voulait serrer sa grande fille contre lui qui avait désormais un petit frère mais il voulait surtout rester là et l'observer, le regarder pour le reste de sa vie son fils : Logan.


* Quelques heures auparavant...*

Iago se tenait sur le canapé, tranquillement installé devant la télévision, son emission de sport préféré sur l'écran. Sa femme et sa fille étaient au QG et il était plus que satisfait de savoir que sa femme était sur sa dernière affaire. Elle le lui avait promis, ensuite elle s'arrêterait jusqu'à la naissance de leur fils et ne reprendrait que par la suite. Iago n'aimait pas la savoir en danger, son ventre imposant l'empêchant surement d'adapter ses mouvements dans des combats. Il avait peur à tout instant d'entendre le téléphone sonné et un agent lui annoncer une terrible nouvelle. Chaque jour il le redoutait mais étonnement quand le combiné sonna ce jour là il n'avait pas du tout anticipé les choses de cette manière comme si étrangement dans les situations réelles le cerveau se déconnectait de la douloureuse réalité. Ainsi il se leva et alla décrocher le téléphone quand la voix de sa fille résonna. Il n'avait pas besoin d'être devin pour savoir que quelque chose n'allait pas. Il sentit son coeur louper un mouvement alors que la voix fragile de sa fille tentait de garder contenance. Il était arrivé quelque chose à Helga et au bébé...Iago attendit tremblant que sa fille lui explique les choses. Une attaque, des blessures et la naissance prématuré de leur enfant alors qu'Helga nécessitait des soins constants. Elle était sauve et le bébé aussi c'est tout ce qui importait au jeune homme en cet instant. Il lacha le téléphone après avoir prévenu sa fille de son arrivée, attrapa une valise cabine pour y mettre quelques affaires à lui et à elle et des choses déjà prévu pour le bébé et sortit rapidement. Il attrapa le premier taxi et attendit qu'on lui envoit l'adresse sur son téléphone. Il bouillonait trouvant que les choses n'allaient pas assez vite à son goût. Il arriva au QG après un labs de temps beaucoup trop long selon lui. On le fit rentrer par une porte de service à l'arrière ou un homme se présenta à lui comme le médecin en chef du QG.

" Monsieur Piaf...Votre fille m'a prévenu de votre arrivée. Je suis le médecin de l'enceinte, je m'occupe de votre femme actuellement. Sachez tout d'abord qu'elle va bien et qu'elle se repose. Ses blessures ne mettaient pas en jeu son pronostic vital mais par contre les risques pour le bébé étaient plus importants. J'ai du prendre la décision de l'extraire malgré son âge précoce. Il va bien; il est actuellement en couveuse..."

Iago tentait d'assimiler le maximum d'informations mais son cerveau semblait avoir du mal à faire la part des choses. Sa femme était sauve même si mal en point mais son bébé lui semblait en bonne santé. Trop petit encore pour respirer à l'air libre et etre installé dans un berceau mais l'essentiel était qu'il aille bien. Iago savait que le plus important était que sa femme aille bien et surtout qu'elle soit en vie mais il était tellement chanceux que leur fils, leur miracle soit en vie. Elle n'aurait jamais accepté un autre enfant avec lui et c'était sa seule chance. D'avoir pu le perdre remettait les choses dans le contexte pour Iago. Sa femme était bien trop imprudente et il aurait tout le temps de la sermonner plus tard, quand ils seraient tous à la maison. Il suivit le médecin dans les dédales de couloirs vides et gagna le bureau de sa femme. Il n'était jamais venu ici et c'était aussi sombre et sans âme qu'il aurait cru. De plus tout était si impersonnel. Personne ne le connaissait ni devait le voir, Helga n'ayant jamais révéler son identité à qui que se soit. Il se souvenait encore du kidnapping bien trop douloureusement à son goût. Il pénétra donc dans la pièce et une paire de bras se saisit de lui en larmes. Il serra bien fort sa fille contre lui et lui caressa les cheveux.

- Je suis là Théa, je suis là...Puis il tourna la tête vers le médecin. Merci docteur pour prendre soin de ma femme, de ma fille et de mon fils...
L'homme ferma la porte et laissa le père, la fille et le fils ensemble. Iago voulait voir son petit être mais il devait d'abord s'occuper de rassurer sa fille. Il continua à la bercer en la guidant vers un siege pour qu'elle puisse s'asseoir. Il sortit de son sac un paquet de chips et un sandwich qu'il avait acheté sur la route pour elle. - Je me suis dit que tu n'avais surement pas mangé...Il déposa un tendre baiser sur sa tête et se dirigea d'un pas lent vers la couveuse au centre de la pièce. Il était donc là, son fils, son petit Logan, la chair de sa chair ainsi que celle de son Helga, l'amour de sa vie.


* Retour à l'instant présent...*


Il ne pouvait pas le toucher mais il ne se lassait pas de l'admirer à travers la vitre de la couveuse. Il était si petit mais si mignon, leur enfant. Il soupirait d'aise un sourire jusqu'aux oreilles que rien ne pourrait gâcher désormais. Il devait aller voir Helga et lui dire que leur enfant allait bien, qu'il était sauf. Cependant il n'avait à se résoudre à laisser leurs deux enfants seuls car il n'avait plus jamais envie de revivre ce qu'il avait vécu quelques heures auparavant, les perdre lui serait tout simplement insupportable. Un petit bruit vint troubler son attention, on venait de frapper à la porte. Théa alla ouvrir alors que Iago était encore debout devant leur petit ange. Il ne put qu'écouter la voix qui instantanément soulagea tout son être.

" Théa...c'est moi..."

Iago tourna la tête pour voir sa femme entrer dans la pièce. Elle était pale et semblait avoir du mal à se tenir. Instantanément il se dirigea vers elle et la soutint du mieux possible avant que sa fille ne referme la porte. Il l'amena contre lui et la serra sans lui faire mal pour autant puis l'aida à s'assoir sur le siège à côté de la couveuse sans qu'elle n'ait pu encore voir leur fils de ses propres yeux. Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres au bord des larmes - mon amour ne me refait plus jamais ça j'ai eu si pour vous...Si peur pour toi...Mas vous êtes là tous les deux, tous les trois et c'est la seule chose qui compte. Il ne voulait plus jamais les quitter, sa famille, son trésor.

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Mar 21 Avr 2015 - 18:32
Quand le miracle naît

Helga, Iago & Théana


Je me faisais beaucoup de soucis pour maman, elle était encore partie en mission malgré son petit ventre rond. J'avais beau lui faire la morale et me disputer avec elle à ce sujet, rien ne pouvait la faire changer d'avis. Elle continuait à faire son boulot. Bien sûr, c'était tout à son honneur, mais elle était enceinte ! J'avais peur pour elle et pour mon petit frère. Et mes peurs étaient fondées. Helga était partie depuis un moment sur une mission délicate ... Je l'attendais dans son bureau, j'en avais profité pour m'exercer au combat dans la salle d'entraînement. Seulement voilà, l'un des agents de garde fit irruption dans la pièce, haletant.

"Mademoiselle Théana, votre mère ... Elle a eu un accident, elle va être transférée ici avec son médecin."

Les yeux écarquillés, je restais interdite. La mission avait mal tournée, j'en étais sûre ! Les larmes commencèrent à monter et j'imaginais le pire ... Quelques minutes après, le médecin arriva et me pria de venir le rejoindre dans l'infirmerie, ce que je me suis empressée de faire. Une sirène se fit entendre dans l'enceinte du QG, puis deux infirmières entrèrent en vitesse, un brancard dans les bras. Evidemment, il s'agissait de maman. Mon coeur se serra, je ne l'avais jamais vu dans un tel état, et inconsciente avec ça.

"Je vais avoir besoin de ton courage ma petite Théana, je vais devoir lui faire une césarienne pour extraire le bébé, sinon nous les perdons tous les deux. Tu peux sortir le temps de l'opération, et ensuite tu prendras en charge ton petit frère, tu te sens capable de le faire ?"

"Oui monsieur, s'il le faut, je suis prête !"

En vérité, j'étais terrifiée. J'avais peur pour maman et pour mon frère, ils devaient s'en sortir ! J'ai profité de l'opération pour appeler papa. Il devait savoir ce qu'il venait de se passer. Je me suis isolée dans le couloir afin de ne déranger personne, j'ai composé son numéro sur mon téléphone.

"Papa ? C'est Théa, il est arrivé quelque chose à maman ... dis-je d'une voix tremblante. Sa mission a mal tourné, il y a eu une explosion et ... elle est là au QG, et ils doivent lui faire une césarienne pour le bébé, sinon ils y resteront tous les deux et ... Ah. Attends, ne raccroche pas."

Le médecin me fit signe de le rejoindre, il me confirma le bon état du bébé et de maman, tous les deux étaient sauf bien que maman soit toujours inconsciente et blessée. Mais elle allait s'en sortir. J'étais soulagée.

"Papa ! Ca y est, le bébé est sorti, et il va bien ! Maman aussi, il est hors de danger. Viens ! J'ai besoin de toi !"

J'ai raccroché et j'ai couru pour voir mon petit frère. Lorsque je suis rentrée dans l'infirmerie, maman était allongée sur le lit, et à côté dans un linge, le bébé. L'une des infirmières me le confia et me demanda d'aller retrouver sa collègue dans le bureau d'Helga. Nous devions mettre mon frère dans une couveuse afin de le garder au chaud. Mon coeur battait la chamade, c'était la première fois que je tenais un bébé dans mes bras, et en plus il s'agissait de mon petit frère. J'en avais les larmes aux yeux. J'étais en colère mais fière en même temps, de maman. La seconde infirmière ouvrit la couveuse pour que je puisse placer le bébé à l'intérieur. Il était si petit, je ne voulais pas le brusquer. J'ai refermé ensuite délicatement le couvercle et me suis assise à côté de lui, sur une chaise. L'infirmière m'expliqua le fonctionnement de la couveuse et me dit de ne surtout pas hésiter à l'appeler si j'avais besoin de quoi que ce soit.

Je n'eus pas le temps de souffler deux secondes que papa entra doucement dans la pièce, accompagné par le médecin. Je me suis précipitée dans ses bras, en pleures. Il caressa doucement mes cheveux et me rassura. J'étais tellement contente qu'il soit enfin arrivé, j'avais eu tellement peur. Il m'invita à m'asseoir et me tendit un sandwich ainsi qu'un paquet de chips. Il pensait à tout ce papa ! Il déposa un baiser sur mon front avant d'aller voir le bébé dans la couveuse. C'est vrai que toutes ces émotions m'avaient donné faim. Je savourais mon repas tout en regardant mon père.

Une bonne demi heure plus tard, ce fut maman qui entra dans son bureau. Elle m'appela d'une faible voix, mais je pus la reconnaître tout de suite. Elle était blanche et titubante, papa se depecha d'aller la rejoindre et de la soutenir. Je lui laissais ma chaise pour qu'elle puisse s'asseoir. Je ne voulais pas trop la brusquer elle non plus, elle était encore faible et je n'étais pas habituée à la voir comme, mais je fus soulagée de constater qu'elle allait bien, et qu'elle était contente.


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Sam 23 Mai 2015 - 20:48
Quand le miracle naît

Lorsque la porte s'ouvrit, Helga tenta de sourire, pour rassurer sa fille. Cependant, elle se déroba. Ses jambes ne pouvaient plus la soutenir. Ses muscles avaient besoin de repos, ils avaient été poussés à leur maximum. Helga apprécia qu'Iago vienne la soutenir. Elle n'arrivait plus à tenir debout. La mercenaire sentait que son perroquet aurait voulu lui exprimer le fond de sa pensée. Elle avait été imprudente d'avoir fait cette mission dans son état. Comme toujours, Helga aurait voulu lui rétorquer que c'était le risque du métier, dans ce monde comme dans l'ancien. A chaque mission, elle pouvait mourir et qu'il l'avait accepté, mais cette fois, ce n'avait pas été que sa vie qui avait été mise en jeu, mais aussi celle de leur fils. La mercenaire songea que peut-être, Iago ne lui aurait jamais pardonné, s'ils l'avaient perdu et elle, elle n'aurait probablement pas voulu en avoir un autre. La mercenaire songea que leur couple se serait peut-être irrévocablement effondré. Déjà qu'il avait été à mis à rude épreuve avec la découverte de l'existence de Logan. Mais il avait tenu bon et Helga en était heureuse. Il s'était même renforcé et ils s'étaient fiancés. Helga en était ravie. Jamais, elle n'aurait retrouvé quelqu'un comme Iago, elle n'aurait pas pu aimer de nouveau quelqu'un de la façon dont elle l'aimait, ni être aimé comme il l'aimait. Deux anciens méchants, qui ensemble donnait le meilleur d'eux-mêmes. Helga fut rassuré qu'il soit là, ainsi que leur fille.

La mercenaire apprécia de sentir le corps de son homme contre le sien, quand il la prit dans ses bras. Il la serra doucement contre lui. Helga ferma les yeux et le serra en retour. Le pire était passé. Elle était vivante et elle tenait à le lui montrer, malgré son état. La mercenaire ne se rappelait pas avoir été aussi faible de sa vie. Pourtant elle en avait connu des missions difficiles, dont celle du nouvel an avec Hadès. Perdue, en pleine caverne glaciale en Sibérie avec une balle dans l'épaule, grelottante et exténuée, avec des poursuivants aux trousses, elle avait eu meilleure mine. Néanmoins, elle n'avait jamais été aussi mal, jamais au point de donner naissance prématurément. La mercenaire se souvenait maintenant pourquoi elle n'avait jamais voulu d'enfant et surtout pas d'être enceinte. La maternité n'était pas compatible à sa nature de grise et surtout pas à son train de vie. Et pourtant, elle l'avait été. Elle avait même adopté une formidable fille et eut un petit garçon. Peut-être que ce n'était pas pour elle, que ça n'avait pas été écrit pour elle, mais il était là. Peut-être qu'ils avaient pris le pouvoir d'écrire leur propre histoire, que leur amour les avait libérés. Ils avaient adopté et eut un fils. Un vrai miracle.

Le couple déssera leur étreinte et Iago l'aida à s'asseoir sur un siège à côté de la couveuse. Théana venait de le libérer. Helga lui sourit. C'est alors qu'Iago déposa doucement un baiser sur les lèvres meurtris d'Helga. C'était à la fois agréable et douloureux. La douceur de ce baiser lui fit du bien. Malgré qu'elle soit une dure mercenaire, elle avait un cœur chaud. Seuls certains faisaient fondre la glace, dont Iago et Théana. Helga sentit une larme sur son visage. Elle appartenait à Iago. Son cœur se serra. Elle s'en voulait de le mettre dans cet état. Elle lui prit doucement sa main dans la sienne. Elle le regarda de toute la force et l'amour dont elle était capable.

« Je suis désolée, mon perroquet. »

Elle embrassa doucement sa main, puis se tourna vers Théana. Helga avait presque honte d'être aussi faible, surtout devant sa fille. Elle la regarda plus attentivement qu'avant. Son cœur se serra une nouvelle fois. Elle avait pleuré. Son visage le montrait pleinement. Helga lui tendit aussi la main pour que Théana la saisisse. Elle l'attira doucement à elle. Elle la serra dans ses bras et lui murmura doucement en utilisant le surnom qui les liait.

« Je suis désolée, mein Schatz. »

C'est à ce moment précis, qu'Helga comprit réellement qu'elle avait une véritable famille. Certes, elle le savait, mais voir la peine de ses proches, suite à la peur de sa mort, l'avait retournée. Elle sentait réellement ce que signifiait être aimé. En voulant fuir sa grossesse, qu'elle ne pouvait pas fuir physiquement, elle avait continué à effectuer ses missions. Elle avait l'impression que de cette façon, elle ne se perdrait pas elle-même, qu'elle restait Helga Sinclair, la dure mercenaire. Seulement, elle en avait oublié sa famille, elle s'en était éloignée. Maintenant, elle la retrouvait et elle ne voulait plus la quitter. Elle reporta son regard sur Iago. Puis, elle porta son attention sur Logan. Helga regarda alors pour la première fois son fils. Elle ne l'avait jamais désiré et elle n'avait pas totalement accepté sa venue. Pourtant, en le voyant, elle ne le regretta pas. Il était si petit et il avait l'air si fragile. La mercenaire voulu alors être son protecteur, le protéger de n'importe quel danger. Elle ne put s'empêcher d'éprouver de l'affection, un soupçon de sentiment maternel. Il était son miracle, à elle et Iago, ainsi qu'à Théana. Il était une preuve qu'ils pouvaient écrire leur propre histoire. Il était un rescapé de son monde sans pitié, presque sans sentiment.

« Il est si petit... »

Helga se retint de formuler à haute voix qu'elle le trouvait si fragil. Elle se retint d'émettre son point de vue. Elle se demandait s'il survivra. Doc' lui avait dit qu'il fallait qu'il soit transféré à l'hôpital. Cette couveuse n'était que provisoire. Helga se demanda s'il survivra au transport, ainsi qu'au soin à l'hôpital. La mercenaire détourna le regard et tomba sur la peluche sur son bureau. La seule chose personnelle qu'elle possédait. C'était une peluche Disney à l'effigie d'Iago, qu'Hayley lui avait offert. Évidement, au QG, seuls Théa et Randy savaient à quoi elle renvoyait. Helga se souvenait encore du choc quand Théana avait appris qui étaient réellement ses parents. Tant de choses avaient changé en si peu de temps. Ce miracle avait bouleversé leur vie et il n'était pas certain qu'il demeure. C'était en partie de sa faute, voir totalement. Helga voulu alors détendre l'atmosphère. Elle reprit son humour, mais légèrement différent de son sarcasme habituel. Elle n'était pas dans l'état d'esprit pour.

« Qui eut cru qu'un perroquet et une mercenaire aurait un jour un enfant ? »

Ce n'était pas très subtil, mais il renvoyait à quelque chose d'unique. Ils n'étaient pas de ce monde, encore moins de la même espèce, mais ils avaient conçu un être vivant. Ils avaient inclu Théana dans leur histoire. Une jeune orpheline qui n'avait rien à voir avec leur univers et pourtant. Elle en était irrévocablement incluse. D'ailleurs, Helga se tourna vers sa fille aînée.

« Et une magnifique fille si courageuse. Ton frère sera fière de t'avoir pour grande sœur. Comme Iago et moi sommes fiers de t'avoir pour fille. »
Codage par Libella
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Anonymous
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Jeu 11 Juin 2015 - 21:56







Iago se tenait la, fermement appuyé sur le sol, les talons presque enfoncé comme pour être sur d'être bien ancré. Il n'aurait jamais cru quelques heures auparavant qu'il serait dans la base privée de sa femme à attendre de savoir si elle et leur enfant allaient bien. Il avait eut sa fille qui prise de panique avait eut besoin de lui et ils se raccrochaient tant bien que mal l'un à l'autre. En voyant le bébé Iago avait été soulagé mais il voulait être sur que la mère allait bien aussi quand elle arriva un immense soulagement s'empara de lui tant et si bien qu'il ne pouvait plus lui en vouloir. Il voulait seulement rester la avec eux pour les protéger tous du reste du monde. " Je suis désolée, mon perroquet...Je suis désolée, mein Schatz. » Iago ne pût que la serrer plus fermement Hans ses bras tandis qu'elle entamait la première puis la seconde partie de sa tirade en le regardant de son regard empli d'amour qui fit presque monter les larmes aux yeux du perroquet. Tant d'amour entre eux malgré le temps et les épreuves tant et si bien qu'il était sur que rien ne pourrait venir briser leurs vies à deux, à trois et maintenant à quatre. Ils étaient une famille et jamais il n'aurait cru possible d'en avoir une à lui et encore moins dans ce monde quand il était arrivé ici deux ans auparavant. C'était si irréel qu'il se demandait encore s'il n'allait pas se réveiller tôt ou tard et se rendant compte que tout n'était qu'un rêve. Alors oui ça n'avait pas toujours été rose dans ce monde, avec ou sans elle mais maintenant il avait sa bulle de bonheur et même en temps que méchants ils avaient eut le droit à une seconde chance. Ils avaient pris le temps de construire brique par brique les murs de leurs nouvelles vies à deux. Il ne doutait pas que si Helga au premier abord n'avait pas voulu de cet enfant amenant à une rupture provisoire entre eux, aujourd'hui elle ne pouvait qu'admirer leur travail et qu'elle allait l'aimer autant que lui. - ne t'excuse pas mon amour, tu ne pouvais pas savoir et puis vous allez bien c'est tout ce qui compte. il la serra fort sans un mot alors qu'elle attachait son regard à ce petit être qui venait à jamais de changer leur vie.

" Il est si petit...Qui eut cru qu'un perroquet et une mercenaire aurait un jour un enfant ? » Iago se rapprocha alors encore un peu plus de sa compagne et vint lui aussi admirer leur chef d'œuvre. Il était certes petit et né bien trop tôt mais Iago était sur que comme sa mère c'était un battant et qu'il allait luter pour sa vie. Il tenait déjà à ce petit être comme à la prunelle de ses yeux et le perdre n'était pas une option envisageable. Il détailla ce minuscule petit être endormi dont le corps fragile aurait pu tenir dans une seule de ses grandes mains. Ses petits doigts aux ongles minuscules qu'il pouvait aisément deviner malgré les petits poings fermés de chaque côté du petit corps. Son visage quelque peu ridé encore mais si doux et apaisé comme s'il sentait que sa famille était la et que rien ne mal ne pouvait lui arriver. Il avait une mère merveilleuse, une sœur fantastique et un papa déjà gaga. Oui Iago avait du mal à croire en sa chance et il n'arrivait même plus à imaginer qu'une autre vie avait pu être la sienne par le passé. Avoir été un autre Iago lui paraissait insensé au vu de sa vie actuelle. Finit le côté méchant et avide de pouvoirs et d'argent, il était tombé amoureux et était l'heureux papa de deux enfants. Il n'aurait jamais cru cela possible et tout ceci il ne le devait qu'à elle, son amour. Son regard coula de leur enfant à elle avec une aisance et surtout un regard empli d'un amour sincère et profond. Il l'aimait à en crever et il savait que c'était réciproque même si elle cachait leur relation pour le bien de leurs enfants et de leurs vies. On la croyait seule alors qu'il était la auprès d'elle à chaque instant.

Il tourna son regard vers sa fille quand Helga reprit la parole et sembla vouloir rassurer leur aînée qu'elle n'avait pas de soucis à se faire et qu'ils n'allaient pas l'aimer moins ni la délaisser qu'elle soit adoptée ou non. Elle était leur fille et rien ne changera ça. « Et une magnifique fille si courageuse. Ton frère sera fière de t'avoir pour grande sœur. Comme Iago et moi sommes fiers de t'avoir pour fille. » il ne pût que sourire et rassurer à son tour leur premier enfant - ta mère et moi t'aimons énormément et rien ne pourra changer ça . il voulait qu'elle se rassure et qu'elle n'ai pas peur de l'avenir surtout maintenant. Il voulait qu'elle se sente en sécurité bien qu'il ne doutait pas qu'elle soit assez forte pour surmonter toutes les épreuves qui soient. Iago reporta après un dernier sourire à sa fille son attention sur Logan qui parut babiller quelque peu dans son sommeil. Il était comme hypnotisé par ce petit être et lança à sa femme sans même la regarder ne doutant pas qu'elle comprenne - merci...merci pour tout.

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Anonymous
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Dim 2 Aoû 2015 - 17:04
Quand le miracle naît

Helga, Iago & Théana


Jaman tenait à peine sur ses jambes, elle était à bout de forces. Normal, mettre un bébé au monde demandait beaucoup d'énergie, en y rajoutant l'accident, elle ne pouvait pas être en forme après tout ça. Mais j'étais contente de la voir debout et souriante. Papa vint à son secours pour l'aider à se déplacer, elle s'assit sur le fauteuil juste à côté de mon petit frère. C'était bon de voir mes parents serrés l'un contre l'autre. Dire qu'il y a quelques mois de tout ça, nous étions une famille presque brisée. Mais le passé c'est le passé, ça parasite le présent !

Toute cette scène ne me laissait pas sans émotions je devais l'avouer. Cependant, Helga  ne put s'empêche de s'excuser à papa ainsi qu'à moi. S'excuser de quoi ? De nous avoir peur, oui, d'accord. Je lui ai même voulu sur le moment, mais après tout, c'était les risques du métiers comme on disait. Mais après, pas besoin d'excuses. Le visage de maman était rempli d'émotions, je crois bien que c'était la première fois que je la voyais comme ça. Elle me tendit la main et m'attira à elle. Je l'ai serré fort dans mes bras, j'avais eu peur oui, mais j'étais heureuse qu'elle soit là.

"Ne t'excuses pas voyons. Je vais pas te mentir, oui, j'ai eu peur pour toi. Mais tu vas bien, tu es saine et sauve et en plus Logan aussi va bien. Je ne pouvais pas être plus heureuse. Et ne t'en fais pas, tu as aussi le droit d'être affaiblie de temps en temps."

Je lui fis un petit clin d'oeil et un bisou sur sa joue, encore un peu rouge. Elle regarda tendrement Logan, tranquille dans sa couveuse, et reprit la parole. Sa phrase m'amusa. Moi même je n'aurai jamais cru avoir des personnages de dessins animés comme parents, encore deux méchants. Je riais, si Lydia apprenait ça un jour, elle me prendrait surement pour une folle ... Quoi que, elle serait capable soit de me croire, soit de prendre cette histoire pour un jeu. Ca ne m'étonnerait pas d'elle.

"C'est sûr que ce n'est pas chose commune !" dis-je en rigolant.

Mais ils étaient différents du perroquet et de la mercenaire de chez Disney. Et cette différence leur allait à merveille. Maman me regarda et ajouta qu'elle et papa étaient fière d'avoir une fille comme moi, et que Logan serait fière de m'avoir pour soeur. Ce a quoi papa enchaîna sur le fait qu'il m'aimait tous les deux, et que jamais ca ne changera. Je les ai regardé un moment sans rien dire. Leurs mots me touchaient vraiment, et petit à petit je me mis à pleurer. J'ai enfoui ma tête dans les bras de maman et j'ai laissé couler mes quelques larmes. Mais ce n'était pas de la tristesse, bien au contraire. J'ai relevé légèrement la tête pour parler.

"Moi aussi je vous aime vous savez. C'est grâce à vous si je suis là aujourd'hui."

J'avais désormais une jolie famille, et bien unique avec ça. Sans oublier un petit ami avec qui je me sentais bien. Que pouvais-je demander de plus ?! Bien sûr, la seule personne qui me manquait réellement était sans doute mon père biologique, avec qui je partageais absolument tout. J'espérais qu'il veillait sur moi quelque part là haut, et qu'il était heureux pour moi.

HJ : Je clos non ? Je pense qu'il peut bien finir ce sujet comme ca :D


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