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 :: RP Abandonnés
Le temps passe, mais les liens fraternels perdurent ♥ Jessie
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Jeu 18 Juin 2015 - 23:36


Le temps passe, mais les liens fraternels perdurent

Helga était assise avec sa sœur, au sommet de la montagne. Elles avaient les pieds dans le vide et devant elle, s'étendait un splendide paysage. La lumière du soleil couchant embrasait l'horizon. La température avait baissé, si bien qu'une couverture recouvrait les deux sœurs. Elles regardaient le panorama. La vue était quasi irréelle. Elles ne verront pas souvent une vue pareil dans leur vie. Un sentiment de liberté les enveloppait. C'est d'ailleurs, le premier sentiment qu'Helga avait retrouvé en prenant la route avec sa sœur, un peu plus tôt dans la journée, aux aurores.

***

Ça y est, Logan était né. Helga avait accouché. Enfin, c'était un bien grand mot. Elle avait simplement failli mourir, suite à une mission à son septième mois de grossesse, presque huit. Doc' avait dû le faire naître au QG. Depuis, il était à l'hôpital en couveuse. Iago veillait sur lui. Helga avait du mal à supporter la situation. Elle doutait des chances de survie de son fils et n'était pas encore prête à assumer son rôle de mère. La mercenaire n'arrivait toujours pas à croire qu'elle était mère. Enfin, elle l'était déjà avec Théana. Cela ne lui posait aucun problème. Elle aimait son rôle de mère vis-à-vis de Théana. C'était vis-à-vis de Logan que son rôle de mère était plus compliqué.  Helga essayait de fuir. Elle s'était d'ailleurs prise une cuite avec sa fille peu de temps après la naissance. Helga perdait pieds. Son nouveau statut, sa nouvelle responsabilité, elle avait du mal à l'assumer. Elle avait l'impression de se perdre. Elle, la mercenaire que rien ne pouvait atteindre, devait maintenant s'occuper d'un être, qui réclamait son attention. Bien qu'elle était déjà mère, Helga n'arrivait pas à l'être pour Logan. Ce n'était pas la même chose être mère d'un bébé et d'une adolescente. La trentenaire avait besoin de prendre du recul. Elle avait besoin d'un break, d'une échappatoire. Et cela, tant d'un point de vue professionnel que privé. En effet, après la naissance de Logan, Helga était partie en mission. Elle en avait enchaîné plusieurs. Son corps et son esprit demandaient un peu de répit.

Helga avait téléphoné à sa sœur et elle avait laissé Logan à Iago, enfin façon de parler. Il était en couveuse à l'hôpital et Iago veillait sur lui. La mercenaire était passé le voir avant de partir. Elle avait prévenu Iago et Théana, puis elle était partie. Après avoir fait son sac, Helga partit prendre Jessie, tôt le matin. Les deux soeurs prirent la route sur la moto d'Helga, sans destination précise. Elles étaient simplement heureuses d'être toutes les deux et de se retrouver. Elles avaient toutes les deux des choses à confesser et des tensions à évacuer. Elles apprécièrent ainsi ce cross road à travers le pays entre soeurs. La seule chose de prévu, c'était le camping. Elles s'étaient planifiées ça. C'était un voyage dont elles ignoraient la durée. Elles avaient chacune pris un sac avec de quoi camper et étaient parties.

Le vrombissement de la moto sur le bitume avait un goût de liberté. Ce sentiment qu'Helga avait cherché si désespéramment à retrouver. Le paysage ne faisait qu'augmenter ce sentiment. Il était splendide. Les kilomètres défilèrent à travers ces vastes étendues. Et puis, elles s'éloignaient de plus en plus des villes et la nature sauvage les envahissait. Cela s'accentua tout au long de la journée. La journée s'acheva par l'établissement de leur campement. Elles ne s'étaient arrêtées qu'à deux reprises. Une fois pour la pause du midi et une fois pour soulager leur vessie. La mercenaire avait senti sa sœur gesticuler à plusieurs reprises derrières elle. Sa cow girl favorite n'était pas habituée, comme elle, à de longues balades en moto. A la fin de la journée, même Helga fut heureuse de stopper la moto. Une fois fait, elle commença à aider sa sœur à dresser leur tente et établir leur campement du soir. Quand elles eurent fini, elles s'attardèrent davantage sur le paysage les entourant. Elles virent le panorama et décidèrent de prendre du temps pour le contempler. Elles se posèrent sur la corniche, avec une couverture et admirèrent le paysage.

***

Les deux sœurs n'avaient pas vraiment eu l'occasion de bavarder durant le voyage. En montant les tentes, elles s'étaient taquinées. Maintenant que le calme les enveloppait et qu'elles n'avaient plus de tâches à effectuer, les langues se délirent. Helga ouvrit la danse.

« Je suis heureuse de faire une pause avec toi, ma petite tornade. C'est bon de te retrouver. »

La mercenaire lui sourit, puis se pencha doucement contre elle, pour la faire basculer doucement sur le côté. Un geste d'affection de la mercenaire. Cette dernière avait tellement de questions à lui poser. Elle voulait savoir comment elle vivait la perte de son enfant et sa situation de célibataire. Helga ne savait même plus si sa sœur avait un ranch ou un appartement. La mercenaire n'avait plus vraiment eu le temps de prendre des nouvelles de sa sœur. Elle voulait réparer ça. Et le plus important, elle voulait savoir si elle allait bien. Seulement, elle ne savait plus comment aborder ça avec elle. Cela faisait longtemps qu'elles ne s'étaient plus retrouver que toutes les deux. Pour l'instant, la seule chose qu'elle avait réussi à lui dire, c'est qu'elle était heureuse de la retrouvées. Peut-être que la spontanéité de sa sœur les aiderait à se rapprocher à nouveau, à se retrouver toutes les deux.

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Anonymous
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Ven 17 Juil 2015 - 8:05


« Le temps passe, mais les liens fraternels perdurent » Jessie Davis & Helga K. Piaf-Sinclair
Y avait-il eu un commencement ? Y aura-t-il une fin ? Certaines choses commencent avant même que la conscience ne le comprenne. La jeune femme s'était liée d'amitié, d'un lien si fort que n'importe qui les jugerait sœurs, avec la copine de l'époque de son meilleur ami de toujours. Qui aurait cru après les crises de panique de la rouquine que la mercenaire se prendrait d'affection pour une personne totalement hors de contrôle comme l'était Jessie ? La jeune femme n'aimait pas particulièrement le changement et dans le contexte qui les a poussé à se trouver l'une et l'autre, cela ne faisait pas du tout son affaire de voir son meilleur ami avec une autre que celle avec qui elle l'avait connu entrain de flirter. Bien que la poupée ait eu de la peine à accepter cette relation qui dans ce temps avait fait de son ami un homme heureux, il était né de cette rencontre de quelque chose de formidable.

Elle avait eu mal. La demoiselle s'était retrouvée seule. Il y avait longtemps que les deux sœurs de cœur s'étaient adressées la parole. Elles avaient toutes les deux des vies personnelles distinctes. Elle ne pouvait cependant s'empêcher de regretter de ne pas avoir eu Helga à ses côtés. Sa force, sa rationalité, son amour et son soutient particulier l'auraient probablement maintenue à flots. Elle aurait évité l'affreux naufrage. Les choses ne s'étant pas passées comme elle l'aurait souhaité avec le recul, elle ne pouvait qu'accepter leur distance, son absence dans sa vie. Cela lui faisait d'autant plus mal que tout le reste. La famille, il n'y a rien de plus précieux au monde. Surtout pour Jessie. Derrière ses prunelles émeraudes vives et brillantes de malice, se cachait ce doux désir d'avoir enfin une famille à elle. Rêve brisé, dans ce regard quelque chose s'était dissipé.

Quand elles s'étaient parlé au téléphone, elle avait presque senti un malaise. Elle savait que ce n'était pas le cas, mais toutes les deux tendues et impatiences, elles ne s'étaient pas épanchées sur les détails. Le strict de minimum avait été dit. Il faudrait plus qu'un « comment tu vas ? » pour obtenir des détails. Jessie savait que le chemin serait houleux et pénible. Mais elle en ressortirait libérée. Légère et heureuse. C'était comme se retenir de quelque chose de naturel, de ne pas être en contact régulièrement avec la blonde qui partait dans ses voyages fréquents, qui avait un homme dans sa vie, qui était aussi un ami de la cowgirl, et une jeune adolescente sous sa charge. La voilà qui faisait presque tache dans ce tableau. La rouquine qui la retient dans un flou et lointain passé, qui lui rappelle autre chose que le présent qui l'emplit aujourd'hui de tellement d'éléments de bonheur. Voilà les pensées qui habitaient l'esprit tourmenté de la jeune femme.

Sa vie aussi était tourmentée. Elle avait été bouleversée et la voilà sans dessus dessous. Après le coup de fil d'Helga, elle avait balayé du regard son appartement encore parsemé des boîtes qu'elle n'avait pas encore ouvertes. Elle préférait d'autant plus les marteler de coups de poings et de coups de pieds pour se défouler dans ses moments de panique furieuse plutôt que de sortir ce qu'il y avait dedans. Et puis, elle n'en avait pas besoin. Jessie avait haussé les épaules et était sorti. Elle allait acheter le nécessaire et ce serait bien parfait comme cela. Du neuf. Elle avait besoin de neuf dans sa vie. Déjà, des projets se construisaient. Ne restait plus qu'à les concrétiser. Cela ne saurait tardé.

L'impatience et l'appréhension avaient tenu la demoiselle droite comme une barre à l'entrée du vestibule de son bloc devant lequel Helga venait la cueillir sur sa moto. Vêtue d'un veston de cuir, de jeans avec de longues chaps qu'elle affectionnait particulièrement, ses bottes de cowgirl aux pieds et une épaisse tresse rousse comme coiffure, elle tenait son sac dans ses mains. Elle avait été tellement distraite par toutes ses pensées qu'elle en avait oublié les étiquettes sur son équipement. La voyant, elle la héla, malgré le grondement de la bécane, et lui envoya frénétiquement la main, l'excitation prenant le dessus sur ses appréhensions. Chasser le naturel et il revient au galop. Du moins, Jessie reviendrait au galop. Jamais sur un monstre de moto. Ça, c'était le genre d'Helga. Jetant son sac sur ses épaules, mettant le casque tendu par la blonde, suivant ses instructions, elle enfourcha l'engin, se retrouvant derrière la blonde. C'était parti.

La route fut longue. Assise derrière, les vibrations du moteur lui chatouillant les pieds, la vitesse de l'engin lui collant son manteau contre sa poitrine, l'air s'engouffrant dans ses manches, il lui semblait que si elle laissait la taille d'Helga, elle s'envolerait. Il lui semblait qu'elles fendaient l'espace. La liberté les appelait. Loin, plus loin encore que les villes et les forêts, les jungles, les plaines. Les montagnes et leur sommet criaient leur nom. Jessie avait l'impression de savoir où elle allait. C'était l'instinct, l'appel de l'aventure puisque littéralement, elle en avait aucune idée. Elle bougeait d'un sens et de l'autre, impatiente. Ses fesses engourdies ne prendraient pas encore longtemps les kilomètres que la moto d'Helga semblait avaler. Bien vite, elle hurlerait son besoin de bouger. Si elles continuaient trop longtemps, elle serait si folle qu'elle demanderait à Helga de la laisser courir derrière.

Bien vite, son souhait fut exaucé. Elles s'arrêtèrent pour monter leur campement. L'ambiance était à la fatigue et la légèreté. Les deux sœurs se chamaillaient gentiment, montant la spacieuse tente que Jessie avait acheté. Bon, avant qu'Helga ne s'en mêle, elle n'avait pas l'air si spacieuse avec les capacités réduites de la rouquine pour monter un campement. Des deux, si elles vivaient dans la nature, elle serait celle qui survit simplement parce qu'elle ne reste pas en place. Jamais elle ne serait celle capable de s'établir raisonnablement et consciencieusement. Elle justifia les talents de la blonde en lançant à la rigolade que ce n'était simplement parce qu'elle avait toujours été humaine. Et qu'elle avait connu ce genre d'expérience vécu à l'extérieur d'un sac de voyage, contrairement à la rouquine.

Puis, sans dire un mot, elles se rendirent d'une même pensée sur un petit plateau, où elles admirèrent la vue. Longuement en silence. « Je suis heureuse de faire une pause avec toi, ma petite tornade. C'est bon de te retrouver. » Jessie répondit d'abord par un sourire vaguement et empreint d'une certaine tristesse. Elle n'avait pas bougé. Il était difficile d'entendre ses amis tous lui dirent la même chose. Pourtant, elle était restée cloîtrée, enfermée dans ce minuscule appartement à attendre que le temps passe. Il était sa seule compagnie alors. Elle haussa les épaules et soupira. Elle n'en tenait pas rigueur à Helga cependant. Chacune vivait des épreuves auxquelles elles ne savaient faire face adéquatement. Elle sentait la blonde tendue. La poupée posa sa tête rousse contre l'épaule d'Helga et ferma les yeux. Ses paroles n'étaient que murmures. « J'ai l'impression de renouer avec le passé. De retrouver comme ça, ce n'est pas une option pour moi. Plus jamais je veux que cela nous prenne si longtemps. » À nouveau, elle poussa un long soupir. Il était temps de parler. D'ouvrir cette boîte dans leur cœur qu'elles tiennent fermée à clé par précautions. « Plus jamais je veux me sentir aussi seule. »

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Dim 23 Aoû 2015 - 15:44


Le temps passe, mais les liens fraternels perdurent

Devant ce panorama grandiose, Helga se sentait bien, libre. Un sentiment indescriptible de bien être la submergeait. C'était fou comme la vue de ce paysage sauvage pouvait toucher la plus dure des deux. Cette ambiance particulière, qu'offrait le coucher de soleil, pouvait apaiser Helga. Les derniers rayons du soleil de la journée s'éteignaient dans de magnifiques couleurs orangées. Cette atmosphère était propice à la réflexion. C'était aussi un moment simple où on pouvait s'extasier devant la beauté de la nature. C'était une chose que faisait rarement la mercenaire. Peut-être parce qu'elle ne prenait que rarement le temps d'observer la nature autour d'elle dans sa vie au quotidien. Et puis, elle vivait en ville et quand elle effectuait des missions, elle n'était focalisée que sur son objectif. Elle ne tolérait, d'elle et de son équipe, aucune distraction. Elle ne prenait donc pas le temps d'observer le paysage, sauf si c'était pour connaître le terrain. Par exemple, pour un terrain montagneux, elles pouvaient connaître par cœur la topographie d'un terrain et ne pas s'extasier devant la beauté des roches, des cristaux et l'histoire du lieu, de son évolution et de sa formation.

Sereine et ravie de faire une pause dans sa vie, elle se tourna vers sa sœur et l'observa. Elle ouvrit la conversation. Sa sœur lui sourit et posa sa tête contre son épaule. Ce contact lui avait manqué. Elle sourit et regarda le paysage. C'est alors que la réponse de sa sœur lui serra le cœur. La culpabilité vint la prendre. Helga commençait à se sentir coupable de ne pas avoir été plus présente dans la vie de sa sœur. C'était ça de vivre à cent à l'heure, partir en mission et revenir quelques jours plus tard. Et puis, elle s'occupait de sa fille Théana. Certes, elle était en âge de se gérer. D'ailleurs, elle allait seule au lycée. Seulement Helga entraînait sa fille à la relève et ça lui prenait du temps. Et puis, c'était des rares moments mère/fille. Ainsi, sa sœur lui avait manqué. Elle n'avait même pas pu être là pour sa fausse couche et Jessie n'avait pas pu être là pour la naissance de Logan.

« Je te promets que tu ne le seras plus. »

Helga avait bien l'intention de tenir sa promesse. Elle était une femme d'honneur, elle tenait ses engagements. Et elle tiendrait particulièrement à respecter celui-ci. Elle était même prête à harceler sa sœur au téléphone ou à faire irruption chez elle, juste pour avoir de ses nouvelles, la voir et voir si elle allait bien. Parce qu'entre sœurs, on se soutient, peu importe les situations et le temps. Et  pour ça, Helga était prêtre. Elle était bien décidée à ne plus laisser aucun obstacle entre elle et sa sœur. Helga songea que pour commencer, elle pourrait parler de la naissance de son fils, pour aider sa sœur à se confier. La mercenaire ignorait par quoi sa sœur était passée et elle la connaissait. Elle ne se confierait pas comme ça. Elles se ressemblaient toutes les deux sur ce point. Aucune des deux n'aimait s'épandre sur leurs problèmes. Pour en revenir à Logan, Jessie avait dû comprendre qu'il était né, puisqu'Helga lui avait dit il y a plusieurs mois de ça qu'elle était enceinte. Helga songea alors qu'il était peut-être temps qu'elle lui parle davantage de son fils. Elle devait lui dire son nom et qu'elle n'était pas encore prête à l'accepter pleinement dans sa vie. C'était pourtant un sujet délicat et pas seulement pour Helga. Jessie avait perdu sa fille. La trentenaire appréhendait le sujet, ne voulant pas retourner le couteau dans la plaie. Helga se mordit les lèvres et commença en douceur.

« En fait, mon fils est né il y a quelques jours. Avec Iago, on a choisi Logan, pour son prénom. Enfin, c'était surtout le choix d'Iago, j'ai choisi Ludwig en second prénom. »

Les choix des prénoms étaient selon leur goût et origine. Iago avait choisi Logan, car il aimait bien le personnage des comics X-men, qu'il lisait et Helga avait choisi Ludwig, car c'était un prénom allemand. Or, elle et Théana avaient des origines allemandes.

« Et avec Iago, on avait pensé à toi pour être la marraine. Tu es déjà celle de Théana, mais on ne voit que toi pour ce rôle, ma petite tornade. »

D'ailleurs, qui mieux que la marraine pour rappeler à l'ordre la mère. En effet, Logan était à cette minute, en couveuse à l'hôpital veillé par Logan. Ce voyage leur permettrait donc de se dire leurs quatre vérités l'une à l'autre, de se motiver, de s'aider, de se consoler. Ce voyage était une aventure entre sœurs, pour resserrer leurs liens et panser les cœurs.

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