No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 :: RP Abandonnés
Je n'aurai jamais dû m'endormir - Feat. Lucy C. Brown
Invité
Anonymous
Invité
Lun 29 Juin 2015 - 18:13
Je n'aurai jamais dû m'endormir
Lucy & Ondine
Je venais de faire une erreur. Je m'étais endormie. J'étais tellement épuisée et désespérée que je m'étais endormie, ce qui était vraiment la pire chose à faire. Le résultat étant qu'à mon réveil, il y a de cela une dizaine de minutes, je m'étais retrouvée dans un état pire qu'auparavant. Un, j'avais grandi. Deux, et c'était abominable... Je n'avais plus mes ailes. Mais comme j'avais déjà vidé toutes mes réserves de larmes, je ne me mis pas à pleurer. Au lieu de ça, je m'installai le dos contre un arbre, mon regard vide fixé vers mes pieds. Mon visage n'exprimait aucune émotion. Je ne savais que penser. Je savais où j'étais. Pas vraiment exactement tout de même, mais un peu tout du moins.

Je ne sais pas si je restai ainsi longtemps, mais j'avais l'impression que ça faisait des siècles. Cependant, lorsque je regardai le ciel, les nuages et le soleil avaient à peine bougés. Je ne comprenai pas ce qui s'était passé. D'ailleurs, en me rendant compte de ça, je me relevai d'un bonc, prise de panique. J'avais grandi ! J'étais géante, toutes les fées auront peur de moi. Je tendai mes bras devant moi, les observant sous toutes les coutures. Je n'étais plus triste du tout ! La curiosité me rongeait. M'avançant maladroitement vers l'étang, j'observai avec de grands yeux brillants mon reflet. C'était certain, j'étais la même. Sans les ailes, un peu plus grandes... Et je portai encore ma robe bleue ! Ma chère robe bleue, qui me suivait partout. C'était désormais ma source sûre, mon assurance qu'il me restait quelque chose. Je m'agenouillai lentement au bord de l'étang, avec un petit sourire amusé. Incroyable, j'avais été assez déprimée et déprimante ces derniers temps, mais là, au moment où je devrai stresser comme une malade, je souriai enfin, sincèrement.

Curieuse, je glissai doucement mes mains dans l'eau, perturbant la surface claire de l'étang. Tendue, je les retirai avec beaucoup de lenteur du petit lac. Et poussai un petit cri de surprise. L'eau glissait comme si elle n'existait pas entre mes doigts blancs. Je... N'avais... Plus... De... Pouvoirs... Noooooooooooon, quel cauchemar ! Désespérée, je me pinçai de nombreuses fois. Ce n'était pas possible, j'allais forcément me réveiller. Je regardai autour de moi. Il n'y avait personne, il était tôt le matin, mais c'était tout de même étrange qu'il n'y est personne ! Nan, c'était forcément un rêve, j'en étais certaine ! Sans cesser de me pincer, je poussai un profond soupir.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 2 Juil 2015 - 14:18


Je n'aurai jamais dû m'endormir

Ça y est ! En cette matinée ensoleillée, Lucy était enfin arrivée en Angleterre. Elle avait dormi durant le trajet et maintenant, bien réveillée, elle était impatiente de retrouver son amie Clochette. Pour cela, elle devait se rendre à Londres. Ainsi, elle prit différentes correspondances par bus. Une fois arrivée à Londres, Lucy n'avait plus qu'à marcher jusqu'à l'appartement de son amie.

La dernière fois qu'elle avait vu Clochette, c'était pendant une croisière. Elles s'étaient promis de se revoir. Lucy avait pris trois jours de congés en ce début de semaine. Elle travaillait dans un cabaret et sa présence était surtout requise en fin de semaine. Et puis, elle avait remplacé une de ses collègues quelques soirs. Louise lui renvoyait l'ascenseur.

Une fois arrivée à l'arrêt voulue, Lucy descendit du bus. Elle commença à marcher à travers les rues de Londres. Après quelques minutes de marche, l'ancienne chienne se rendit compte qu'elle s'était perdue. Elle ne se souvenait plus quelle route prendre pour aller chez son amie. Elle sortit son portable, qu'elle maîtrisait maintenant entièrement, et rentra l'adresse. Aussitôt, la direction à suivre apparue sur son écran. L'ancienne chienne n'avait plus qu'à la suivre. Lucy s'étonnait toujours des progrès technologiques de ce siècle. Elle en arrivait même à se demander comment Darling et Jim faisaient sans. Surtout sans appareil photo numérique ! Pour Lucy s'était impensable. Elle se souvenait de leur appareil photo. Une espèce de grande boîte montée sur un trépied que Jim ne maîtrisait pas totalement. S'il savait la facilité du numérique ! Lucy avait eu son premier et unique appareil photo ici. Elle l'avait acheté avec Clochette, lors de leur première visite à Londres. Son amie lui avait alors expliqué comment mettre les photos sur un ordinateur, et surtout, comment fonctionnait un ordinateur. Que de bons souvenirs. Lucy était d'ailleurs prête à en immortaliser d'autres, comme le témoignait son appareil photo suspendu à son cou. A son cou, se trouvait également un pendentif bleu en forme d'os. Cela lui rappelait qui elle était, une façon pour elle de ne pas s'oublier. En effet, Lucy, anciennement Clémence, avait choisi son nouveau prénom pour marqué sa nouvelle vie et se fondre dans le paysage, et surtout parce qu'Ange l'avait fait. Elle avait trouvé ça judicieux. Ainsi, son collier bleu lui rappelait une part d'elle-même qu'elle n'était plus, celle où elle était une jeune chienne nommée Clémence en Nouvelle Angleterre.

Son ancienne vie, l'impatience de retrouver Clochette, tout ceci, Lucy y pensait en marchant. Elle ne se souciait pas vraiment des lieux, bien qu'elle se souvenait de quelques uns. Elle suivait les indications de son portable. C'est ainsi que Lucy se retrouva dans un parc. Une fois à l'intérieur, au bord d'un étang, Lucy vit une jeune femme, qui ne cessait de se pincer. De nature curieuse, elle s'interrogea. Etait-elle folle ? Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir. Et puis, à part elles, il n'y avait encore personne dans ce parc. Lucy était donc la seule à pouvoir lui venir en aide. La brave Lucy s'approcha doucement et lui parla en anglais, puisqu'elle était en Angleterre et plus à Paris.

« Bonjour ! Est-ce que tout va bien ? »

Codage par Libella
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 2 Juil 2015 - 18:17
Je n'aurai jamais dû m'endormir
Lucy & Ondine
En voyant les plaques rouges apparaître à une grande partie des endroits où je m'étais pincée, je paniquai davantage. Je m'en rendais compte désormais, jamais, malgré les nombreuses aventures plus ou moins dangereuses que nous avions vécu, moi et mes amies fées, je ne m'étais vraiment blessée. Jamais je n'avais saigné. Et je n'avais presque jamais vraiment souffert. Donc là, en voyant ces plaques d'un rouge éclatant, contrastant étonnemment bien avec ma peau très pâle, je me rendis compte que ce monde était différent. Que j'étais différente. Autrement que physiquement. Alors j'arrêtai. Mes mains retombèrent dans l'herbe, je baissai la tête.

En entendant du bruit derrière mon dos, je me redressai, le regard brillant. Heureusement que cette personne, même si je ne la connaissai pas, s'était approchée car, sans elle, je me serai probablement remise à pleurer. Et je n'aurai pas bougé. Je n'aurai rien fait. Je serai restée comme une flemmarde, une larve, à me lamenter jusqu'à la fin de mes jours, ce qui, en y réfléchissant, n'était pas un futur de rêve. De mes rêves. Alors, avant de me retourner et de croiser son regard, je me composai un visage plus rassurant, m'essuyai les yeux et essayai de sourire. Finalement satisfaite, je relevai les yeux, et l'observai.

Elle avait un air rassurant, un peu inquiet. Je lui faisai peut-être un peu peur, elle me prenait probablement pour une fille dérangée. Mon regard fut attirée par une lueur bleue dans son cou. J'adorai le bleu, comme en témoignait ma robe. Je me relevai lentement, et lui souris un peu plus, sincèrement cette fois. Tout ça pour finalement lui répondre, la voix tremblante :

- Ou-oui, tout va bi-ien, ne vous inquiétez pas... Je... Savez-vous où nous sommes, mademoiselle ?

Gênée, j'attrapai mes cheveux d'une main et les triturai, rebaissant le regard. Contrairement à cette fille, je n'étais pas du tout rassurante. Auparavant, dans la Vallée des Fées, c'était moi qui arrivait à redonner le sourire en quelques mots. Il était clair désormais que je n'y arrivai plus. J'étais trop perdue pour ça..
FICHE PAR DITA | EPICODE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 3 Juil 2015 - 9:29


Je n'aurai jamais dû m'endormir

Lucy s'approcha doucement de la jeune inconnue. Elle ignorait à qui elle avait affaire. Enfin, ça ne l'empêcha pas de l'aborder, puisqu'elle lui demanda si elle avait besoin d'aide. Tout en lui posant la question, Lucy la détailla. Elle n'avait pas l'air si cinglé que ça. Peut-être simplement perturbée. L'ancienne chienne ne put dire par quoi. Tout ce qu'elle remarqua c'est qu'elle semblait déboussolée et elle portait du bleu ! Immédiatement, Lucy éprouva un élan de sympathie pour la jeune inconnue. Le bleu était sa couleur préférée et elle ne voyait pas une folle ni quelqu'un de nuisible la portait. Et puis, elle lui souriait. Cela ne pouvait être que quelqu'un de bien ! C'était un jugement un peu hâtif et superflu, mais les jugements, qu'Hayley lui apprenait, n'étaient guère mieux. Heureusement qu'il y avait Ange pour faire la part des choses, mais passons. L'inconnue à la chevelure noire lui répondit la voix tremblante. Elle semblait bien préoccupée et inquiète, mais pas du tout folle, bien que sa réponse lui parut curieuse. Après tout, qui poserait la question d'où elle se trouvait dans un parc ? Peut-être avait-t-elle été droguée et amenée ici ? Peut-être s'était-elle sauvée ? Aussitôt, Lucy imagina les pires scénarios. Il faut dire qu'un de ses collègues au cabaret avait le don pour se mettre dans les pires situations. Il lui arrivait de passer une sacrée soirée et de ne plus se souvenir où il était en se réveillant. Lucy pensa également à ce scénario. Aussitôt, elle lui répondit d'une voix calme et posée, une tentative de rassurer son interlocutrice.

« Nous sommes à Londres, en juillet 2015. »


Lucy jugea utile de mentionner la date pour clarifier les choses. Cela permettrait peut-être à la jeune inconnue de reprendre ses esprits. En effet, elle semblait perdue. Lucy le remarqua, car tout en la renseignant, elle l'avait observée triturer ses cheveux. L'ancienne chienne espérait qu'elle le serait moins avec l'information spatio-temporelle. Peut-être qu'elle le serait encore moins en se souvenant des événements l'ayant conduit dans cette situation. Rien de mieux que de les exprimer à voix haute. C'est ce que pensa Lucy et elle s'empressa de lui faire faire cette exercice.

« Vous vous souvenez comment vous avez atterri dans ce parc ? »


Lucy la regarda de ses yeux noisette, tandis que la jeune inconnue fouillait sa mémoire ou cogitait pour une réponse à présenter. L'ancienne chienne ignorait quel scénario était le bon.

Codage par Libella
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 3 Juil 2015 - 15:47
Je n'aurai jamais dû m'endormir
Lucy & Ondine
Glissant à nouveau mes doigts entre mes mèches noires, je laissai mon regard dériver sur mes pieds. Expliquer ma situation n'était pas une tâche facile. Je savais comment j'étais arrivée, bien que je ne comprenne toujours pas pourquoi je n'avais pas pu repartir. Peut-être était-ce parce que j'étais restée bien trop longtemps ici, avant d'essayer de repartir. Le fait de me retrouver trempée après avoir stagnée dans l'eau pendant pas mal de temps, suivi d'une sieste, de pleurs pouvaient avoir joué un rôle plus qu'important dans mon problème. Mais, malgré tout, ça n'expliquait pas la disparition de mes pouvoirs et de mes ailes. Instinctivement, je caressai de ma main libre l'endroit où ces magnifiques ailes se trouvaient auparavant. Elle me manquait. Mais je ne pouvais pas pleurer. Je risquais de paraitre encore plus étrange, et je ne désirai pas ça. Cette fille était ma seule chance, actuellement, de m'en sortir. Laissant mes mains retomber le long de mon corps, je relevai avec hésitation le regard et murmurai :

- Oui, je m'en souviens très bien, mais si j'essayai de vous raconter, vous me prendrez assurément pour une folle...

J'hésitai franchement. Si je ne lui racontais pas, elle ne saurait pas quoi faire pour m'aider. Mais je lui expliquais, il y avait des risques évidents de finir avec les fous. Et j'étais au moins certaine de ne pas être folle. Je savais que la Vallée des Fées était réelle, que mes amis l'étaient tout autant. J'étais certaine d'être une fée, bien que je n'avais plus vraiment l'impression de l'être à cet instant précis. Prenant une grande inspiration, je décidais finalement de me jeter à l'eau.

- Ce que je vais vous raconter va probablement me faire passer pour une fille complètement dérangée à vos yeux.

Je n'étais plus vraiment sûre de vouloir lui raconter. J'avais peur. Qui pourrait me croire après avoir entendu mon histoire. C'était tout simplement invraisemblable. Trop extraordinaire pour être crû. C'était dangereux pour moi d'en parler, mais aussi dangereux de ne pas en parler. Il fallait que je fasse un choix. La date ne me disait rien, mais je n'étais jamais très douée pour les dates. Par contre, Londres me disait vaguement quelque chose, mais je n'en étais pas certaine. Il me semblait que c'était une... ville. Une grande ville même. Mais je n'arrivai pas à remettre le doigt sur le nom du pays. Pas grave, ce n'était pas une urgence.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sam 4 Juil 2015 - 15:44


Je n'aurai jamais dû m'endormir

Lucy, voulant aider, posa une question à la charmante jeune femme vêtue de bleu. Oui, comme elle portait du bleu, elle semblait quelqu'un d'agréable aux yeux de la brune. La jeune humaine, anciennement une chienne, devait encore revoir ses jugements. Bref, elle lui demanda si elle se souvenait comment elle avait pu se retrouver dans ce parc londonien. Son interlocutrice sembla gênée. Elle reprit de nouveau quelques unes de ses mèches dans ses mains, tout en fuyant son regard. Lucy s'interrogea. Que voulait-elle lui cacher ? Est-ce que c'était gênant ou choquant ? Ou simplement, elle ne voulait pas déballer sa vie à une inconnue. La jeune femme au collier bleu s'interrogeait. Cette jeune inconnue était mystérieuse. Cela tombait bien, Lucy était curieuse et elle aimait décrypter les mystères. Et comme elle était brave, elle n'avait pas peur de se lancer. Bon, il faut dire qu'elle n'était pas tellement en danger et ce n'était pas une grande prouesse que de poser une question. Pourtant, c'était une sorte de petite victoire. Pour la première fois, Lucy se sentait l'âme d'un héros. C'était la première fois qu'elle pouvait apporter réellement une aide à quelqu'un. En effet, à son arrivée dans ce monde, c'était Ange qui l'avait aidée. Heureusement, qu'elle était tombée sur sa sœur lors de son arrivée. Puis ce fut Hayley qui l'aida, en commençant à lui expliquer comment s'habiller. Lucy partit ensuite en Angleterre grâce à Ange (qui connaissait Archimède) et Hayley (qui lui finança le voyage) pour aller chez un vieil homme, qui pouvait lui apprendre à lire et à écrire. C'est ainsi qu'elle avait connu Clochette, qui avait été sa colocataire jusqu'à la mort d'Archimède. Et enfin, Natacha et Louise, qui travaillaient au cabaret avec Lucy, l'avaient aidée à être embauchée. Maintenant, Lucy pouvait à son tour aider quelqu'un.

La jeune femme semblait de plus en plus hésitante, même en répondant à Lucy. Cela l'intrigua. Qu'est-ce qu'il lui était bien arrivé pour qu'on la prenne pour une folle ? Là, Lucy était en manque de scénario pour imaginer les aventures ou mésaventures de la jeune femme.
Finalement, la jeune femme se lança, en la mettant en garde du jugement qu'elle ferait à la fin du récit. Cela piqua à vif la curiosité de Lucy, déjà aux aguets. Surtout que l'inconnue s'arrêta dans sa lancée. Mais que lui était-il donc arrivé ?

« Vous pouvez toujours tenter, vous n'avez rien à perdre. Au pire, je vous prends pour une folle et je vais retrouver mon amie, Clochette, au mieux, je peux vous aider. »


Lucy réalisa qu'elle avait mentionné le prénom de son amie. Déjà, elle avait seulement pour intention de lui dire qu'elle partirait, pas ce qu'elle voulait faire. Cela n'avait pas été volontaire. Et puis, elle voulait simplement dire le mot « amie », sans mentionner l'identité de ladite amie. C'était sorti comme ça, sans qu'elle y réfléchisse. Elle était tellement impatiente de retrouver son amie, que son nom lui était venu sans y penser.

Codage par Libella
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 5 Juil 2015 - 13:29
Je n'aurai jamais dû m'endormir
Lucy & Ondine
J'hésitais encore. Je sentais que je pouvais lui faire confiance, bien que je ne connaisse rien d'elle. Et je n'avais pas du tout le choix. Et, j'en avais eu la preuve, les inconnus n'étaient pas tous des dangers. Dire que mon attitude était en totale contradiction avec mon caractère habituelle. J'étais toujours la fille qui était un peu maladroite, qui ne réfléchissait pas vraiment aux conséquences, qui agissait trop vite sans réfléchir. Et surtout, j'accordai ma confiance bien trop facilement. Mais mon instinc et ma logique semblaient s'être développés au fil du temps. Et je sentais qu'elle était digne de confiance.

Au fil de ses paroles, je me sentais mieux, et je souris un peu plus, lâchant lentement mes cheveux, puis relevant finalement le regard sans plus jamais le laisser dériver vers mes pieds. Je regardai rapidement dans mon dos, et croisai mon regard de mon reflet sur la surface de l'étang. Et je remarquai quelque chose. Un truc noir, comme un dessin, dans le bas de mon cou. Je me retenai de le toucher. Le reflet se clarifia, et je pus enfin voir clairement ce que c'était. Des ailes. Le seul reste de mes ailes. On pouvait dire que c'était mieux que rien. Je regardai à nouveau l'inconnue, mais une partie de mes pensées étaient encore concentrées sur ces ailes.

Je regardai la jeune femme avec reconnaissance, elle semblait vraiment vouloir m'apporter son aide. Une part de moi hésitait encore, mais elle était presque inexistante désormais. C'est alors que j'entendis ce que je cru ensuite avoir rêvé. Son amie Clochette... Ce n'était peut-être qu'une coïncidence, mais ce n'était clairement pas un prénom très portée. Comme le mien d'ailleurs. Un sourire d'espoir éclaira mon visage, et je décidai finalement de lui expliquer. Inspirant profondément, je répondis finalement dans un souffle :

- Avant, je n'étais pas comme ça. Pas cette taille, et j'ai perdu mes ailes. J'étais très petite avant.

Instinctivement, je lui montrai ma taille précédente avec mes mains, avant de finalement poursuivre.

- J'étais une fée. Une fée des eaux, pour être plus précise. Quelques fées et moi sommes venues ici pour très peu de temps. Sauf qu'elles sont parties sans moi. J'étais tombée dans l'eau, et disons que j'étais découragée à l'idée de sortir. Puis j'ai fini par m'endormir au pied d'un arbre. Pour me réveiller dans cet état. Le résultat, je n'ai plus d'ailes, je suis perdue, sans aucun repère, et je veux rentrer chez moi...

Je repris mon souffle, et regardai avec espoir l'inconnue. J'avais besoin de son aide. Et j'espérai qu'elle le comprendrait.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 5 Juil 2015 - 16:50


Je n'aurai jamais dû m'endormir

Lorsque l'inconnue la regarda de nouveau, Lucy lui proposa de tenter de narrer son histoire. Elle mentionna de cette façon par inadvertance Clochette. La jeune femme sembla s'arrêter sur le prénom et elle sourit avant de se lancer. Lucy arqua un sourcil. Elle ne voyait pas ce qu'elle entendait pas « très petite ». Enfin, pas jusqu'à ce que l'inconnue du parc lui montre sa taille avec ses mains.

« Oh, je vois. »


Lucy écouta la suite et son cœur s'accéléra. Elle venait de tomber sur quelqu'un comme elle ! C'était la première fois qu'elle tombait d'elle-même sur quelqu'un dans leur situation. Clochette ne comptait pas vraiment, car sans Ange et Hayley, elle ne l'aurait sûrement pas connue.

Ainsi, Lucy savait enfin ce qui tracassait la jeune femme ! Cette inconnue était une fée ! Comme Clochette ! Peut-être venait-elle aussi de son monde ? Du même monde que les sirènes ? Elle pensa immédiatement à Hayley et Hanity, les deux sirènes de Neverland, qui étaient toujours en froid avec Clochette. Depuis le temps qu'elle connaissait les trois jeunes femmes, Lucy n'avait jamais vraiment compris leur querelle. Seulement qu'un Peter Pan était impliqué. Un jour, il faudra qu'elle regarde le film, ainsi que ceux de Clochette. Elle avait déjà vu les siens avec Ange. Elle verrait peut-être les Peter Pan et les Clochette quand elle aura le temps. Oh mais pourquoi pas avec Clochette ! Elle venait d'avoir une idée d'activité. Après, peut-être que Clochette ne voudrait pas le voir. Enfin, il fallait arrêter de penser aux films et répondre à l'inconnue et surtout lui expliquer la situation.

« Je comprends que vous aviez l'air si perdu. C'est très déstabilisant. Et vous n'êtes pas folle. Le changement de décor produit cet effet. Il m'est arrivé la même chose. Enfin, vous avez de la chance, vous, d'avoir gardé votre robe ! Après vous deviez en porter une. Oui, c'est logique en fait. Les chiens n'en portent pas, bien sûr ! Du coup, je suis arrivée dans ce monde et cette époque, car c'est pas la même que là d'où je viens, bref, je suis arrivée complètement nue ! Enfin, j'avais juste mon collier bleu, mais.. »


Lucy réalisa qu'elle parlait trop et trop d'elle. Elle était légèrement hautaine, fière d'elle. Il fallait qu'elle s'arrête. C'était une partie d'elle, qu'elle n'aimait pas vraiment. Elle préférait son côté franche. C'est ce côté qui prit le pas par la suite. Et puis, elle s'emportait et commençait à se mélanger les pinceaux. La situation ne devait pas paraître si claire que ça pour la nouvelle venue. Lucy prit une inspiration avant de se lancer, en essayant d'être plus claire.

« En fait, ce que je veux dire c'est que je comprends votre situation. Je suis dans le même cas. Nous sommes dans une sorte de... je ne sais pas... monde.... peut-être, différent du nôtre. De ce que j'en sais et ce que j'ai compris depuis que je suis ici, c'est que nous venons tous de monde et d'époque différents. Je viens du XXième siècle de la Nouvelle Angleterre, aux Etats-Unis, si ça vous parle. Sinon, quand je dis tous, je parle de nous, de ceux qui avons un film de notre histoire. Enfin, par rapport à ici. En fait, ici, nos vies sont racontées sous forme de dessins animés. C'est une sorte de défilement d'image avec nos paroles (Lucy tenait à le préciser, car elle avait appris ce qu'était un film et elle tenait à montrer sa connaissance). Et les personnes de ces films débarquent ici, mais dans différents lieux. On n'a pas encore compris comment exactement. En fait, on s'endort et pouf ! on atterri ici. On ne sait pas comment on est kidnappé et ni comment rentrer. Je suis arrivée à Paris, au même endroit qu'Ange, ma sœur, et Hayley, je crois. C'est une sirène de Nerverland. Elle vient du même monde que Clochette, justement. Oh mais vous la connaissez peut-être ! C'était aussi une fée. Quant à moi, j'étais un chien. »


Lucy espérait avoir été plus clair cette fois-ci. L'ancienne chienne s'arrêta donc là et la laissa reprendre ses esprits. Et surtout lui laisser du temps pour encaisser la vérité. Ce devait être un choc ! Cela en avait était un pour Lucy. Cette dernière commença à se dire qu'il était temps de quitter le parc et retrouver Clochette. Avant que l'inconnue n'ait pu parler, Lucy reprit la parole.

« Je vais justement chez Clochette. Vous pouvez venir avec moi. Si vous avez des questions, je vous écoute et je vous expliquerai en chemin. En fait, je m'appelle Lucy. Enfin, Clémence, mais ici, c'est Lucy. »


Codage par Libella
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 5 Juil 2015 - 19:06
Je n'aurai jamais dû m'endormir
Lucy & Ondine
Je faillis pousser le plus long soupire de toute mon existence, tant j'étais soulagée. Les premiers mots qu'elle avait prononcé provoquèrent une véritable explosion de bonheur et soulagement à l'intérieur de mon être. Elle ne me prenait pas pour une folle ! Moi qui était presque sûre de l'être devenue. Elle semblait même me comprendre, comme si c'était une situation connue pour elle ! J'étais tellement soulagée, et heureuse que je ne pus plus m'arrêter de sourire. Je ressemblai, pour la première fois depuis bien longtemps, à la Ondine d'autrefois. L'incorrigible bavarde, excitée et trop joyeuse. Et je me sentais incroyablement bien dans ce rôle.

J'eus un peu de mal à comprendre le sens de son monologue, ce n'était pas très claire. A vrai dire, elle semblait presque aussi excitée que moi, qui étais rarement égalable. Je comprenai de moins en moins de choses sur ma situation. Bien que je sois heureuse qu'elle ne pense que je sois victime de folie, je trouvais cela étrange qu'elle connaisse l'existence des fées. En effet, y croire, c'est une chose, mais connaître, s'en était une autre, et relativement différent qui plus est. Mon esprit tilta sur le mot chien, et immédiatement, je commençai à la regarder de manière différente, peu sûre de ce que j'avais compris. Cette fille ne pouvait pas être un chien. Elle ne ressemblait pas un chien. Mais, en même temps, il était vrai que son collier ressemblait plus à celui d'un chien qu'à celui d'une jeune humaine. Et puis, elle me comprenait, me croyait, c'était amplement suffisant, à mes yeux, pour que je la croie à mon tour. Pour une fée telle que moi, ce n'était tout de même pas si étrange.

Quand elle se remit à parler, je pris la décision de me concentrer davantage sur ce qu'elle disait, c'était la bonne solution si je désirai comprendre. Et, en effet, cela s'avéra être une excellente idée. Quelques petits points m'échappaient encore, mais j'avais compris le plus gros de l'histoire. Et c'était déjà extraordinaire. Et puis, ses paroles dérivèrent de plus en plus vers un terrain connu pour moi. Je ne pensais pas pouvoir être plus heureuse, et pourtant elle y parvint. J'avais enfin mes réponses. Je savais enfin où elle était. Sauf que je ne pouvais pas le dire aux autres. De toute évidence, si Clochette n'était pas revenue, c'était que ce ne pouvait être possible. Donc, je me trouvais dans le même cas. Les autres ne sauraient rien. En tous cas, les mots Neverland, sirène, Clochette et fée suffirent à me convaincre que c'était réelle. Bien que je n'ai pas encore très bien compris ce qu'était un "film", tout semblait désormais plus clair. Lorsque Lucy me parla de Clochette comme si elle n'était pas loin du tout, mes pensées imaginèrent mille scénarios différents. Evidemment que je la suivrais. Ce serait idiot. Elle est mon unique chance de savoir où la jolie fée blonde se trouvait, sans Lucy, je serai perdue. Et bien qu'elle m'ait déjà éclairci les idées, je ne disais pas non à de l'aide supplémentaire. J'avais presque envie de la prendre dans mes bras pour la remercier. Ce qui voulait dire que ma bonne humeur et mon excitation refaisaient enfin surface. Au lieu de ça, les yeux pétillants de joie, je m'exclamai :

- Oh, merci ! Je vais vous suivre Lucy... Ah, et en fait, mon nom est Ondine.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 7 Juil 2015 - 14:14


Je n'aurai jamais dû m'endormir

Lucy, toute excitée, se lança dans toute une série d'explications, pas totalement compréhensives pour une oreille novice. Ainsi, elle ne remarqua pas que la jeune femme semblait perplexe quant à son ancienne nature canine. Quand elle eut fini, Lucy espérait avoir été claire. Elle sentait que ses explications pouvaient être confuses. Peut-être que l'inconnue avait tout de même compris. Elle lui laissa du temps pour encaisser. Pendant ce temps, elle observa sa réaction. Elle semblait cogiter sur ses paroles. La nouvelle venue semblait également s'être détendue et elle commençait à s'enthousiasmer. Cela transparaissait dans ses yeux. Lucy sourit, ravie d'avoir été utile. Et puis, l'enthousiasme de l'inconnue était contagieux. Lucy pouvait sentir sa bonne humeur. Elle lui proposa alors d'aller chez Clochette. Elle ajouta qu'elle restait à sa disposition pour des compléments d'information. La nouvelle venue en fut ravie. Tellement qu'elle fut emballée de l'accompagner. Elle se présenta même après que Lucy l'eut fait.

« Oh c'est joli, Ondine ! »


Lucy lui sourit et les deux quittèrent le parc, en direction du logement de Clochette. Pour cela, les deux jeunes femmes marchèrent à travers les rues londoniennes, en suivant les indications du portable de Lucy. Cette dernière était ravie d'être tombée sur une fée des eaux ! Bon, à part prendre un bon bain, Lucy n'était pas si fan que ça de l'eau. C'était surtout pour sa curiosité. Elle n'avait jamais rencontré de fée des eaux avant ce jour. Elle était curieuse de savoir ce qu'elles faisaient exactement. Lucy avait mille-et-une interrogations sur ces êtres féeriques.

« Si vous avez des questions, Ondine, je vous écoute. Sinon, moi, j'en ai plein sur vous. Clochette m'a un peu parlé des fées, mais avec Archimède, on en avait pas vraiment le temps. Et puis, sinon, on se préoccupait plus de passer du bon moment que de mentionner nos anciennes vies, donc, enfin je m'égare (Lucy était fière d'utiliser ce mot, qu'elle connaissait grâce à Archimède). J'ai plein de question à vous...te ? poser. C'est quoi exactement une fée des eaux ? C'est quoi leur rôle ? Vous pouvez voler sous l'eau ?Vous changiez de monde ? Comment ? Votre monde, c'est le même qu'Hayley ? La deuxième étoile à droite, non à gauche. Je ne sais plus, ce qu'elle m'avait dit. »


Lucy s'enflammait et énumérait ses questions au fur et à mesure qu'elle lui venait. Elle regarda ensuite Ondine, impatiente d'avoir des réponses à ses questions. La jeune humaine était tout excitée. Elle mourrait d'impatience de savoir exactement ce qu'était une fée des eaux. Ce n'était pas tous les jours qu'on en croisait une. Et puis, cela était un sujet discussion et ça lui permettait de mieux faire connaissance avec Ondine.  Elle avait l'air gentille et elle avait l'air de connaître Clochette, qui était une personne merveilleuse. Il n'en fallait pas plus pour que Lucy veuille connaître Ondine.

Codage par Libella
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: