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Les ruelles sont des endroits dangereux ne l'oubliez pas! (pv Oogey)
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Anonymous
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Mar 11 Aoû 2015 - 1:38


Les ruelles sont des endroits dangereux ne l'oubliez pas! (pv Oogey)


*Comme le son est étrange.*

Ce fut sa première pensée. La deuxième fut:

*Mais qui m'a donc activé? Je n'ai pas entendu de cri de douleur.*

Doucement Baymax ouvrit les yeux. Oui des yeux, bien humides et paupières papillonnantes. Un râle lui échappa alors qu'il se redressait sur le bitume crasseux. Une toux creuse lui racla la gorge alors qu'il tentait désespérément de récupérer son souffle. Souffle? Depuis quand avait-il besoin de respirer? Incapable de comprendre, il regarda autour de lui, les murs de brique l'entourant, les voitures rétro passant au loin. Ou était-il?

Péniblement le robot se releva, incertain, sur ses pieds. Hiro lui avait-il créé un corps plus humanoïde pour qu'il se fonde mieux dans la masse, pour que les gens se sentent encore plus à l'aise? Il baissa les yeux sur ses mains, touchant délicatement la peau de celles-ci.

Non. Les sensations et le réalisme de la chose dépassaient de loin ce qui était à la portée du jeune garçon. Combien de temps avait-il été désactivé? Il ferma la main, une, deux, trois fois, observant la peau plisser, les sensations, la chaleur qu'il ressentait, diffuse. Les battements de cœur rapide. Un cœur? Pourquoi entendait-il des battements? Pourquoi accéléraient-ils alors qu'il réalisait qu'il les ressentait? Était-ce le sien? Pourquoi aurait-il un cœur? Ce n'était pas logique. Ça ne faisait pas de lui un meilleur robot de soin. S'il écoutait sa logique et son auto-diagnostique, il pourrait croire qu'il était humain. Mais c'était impossible. Non? Il leva une main vers son, oui son visage. C'était bien un visage. Deux yeux, un nez, des lèvres. Il pouvait sentir quelques petites rides près de ses yeux. Ses yeux... Une barbe naissante de, selon ses calculs et la texture rugueuse, deux, trois jours. Dix doigts. Bien qu'un peu sale. Une simple chemise bleue le couvrait, des pantalons noirs et chaussures assorties complétaient le tout.

Que s'était-il passé? Ou étaient les autres? Pourquoi n'avait-il pas accès à ses connexions?

Un bruit le fit sursauter et il releva brusquement le regard vers une forme plus loin, incapable de discerner ce qui était là, ses capteurs ne fonctionnant pas. Quelle étrange situation. Inquiétante même. Depuis quand pouvait-il être inquiet?

-Identifiez-vous.
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Mer 12 Aoû 2015 - 16:33






On frappe pas un homme à terre. Sauf Skellington.

Et parlons-en de cette enflure. C'était à cause de lui tout ça. Le croque-mitaine avait vu un homme tatoué comme un squelette, nouvelle tendance humaine peut-être, mais le boogeyman y avait vu un potentiel Jack. Malheureusement, il l'avait perdu dans la foule avant de pouvoir régler ses comptes avec lui. Il avait alors fait demi tour, se disant presque que l'avoir perdu de vue lui éviterait une dispute avec la rouquine qu'il avait épousé. Une chance donc. Dommage, les réconciliations sur l'oreiller étaient toujours appréciables.
Il avait finit son escapade tard cette nuit là, dans les bas fonds de la ville en retournant dans son bar préféré: le sien. Rien d'imprévu, rien de bien fou, jusqu'à ce qu'une bagarre se déclare à quelques rues de l'Electric Chapel. Judas, comme on l'appelait, était bien connu du quartier, et il n'avait pas fallu longtemps pour que la mésentente au détour d'une ruelle finisse en lynchage. Fier, Boogey l'avait d'abord abordé avec un sourire. Un coup de trop et ça avait finit en rictus puis en insultes pour garder un semblant de dignité face à la douleur qui l'accablait chaque seconde un peu plus. Infériorité numérique, il aurait pu trouver ça déloyal, mais quand on est le meilleur de tous les tricheurs, c'est difficile de penser que ça peut-être malhonnête.

Another one bites the dust.

Mauvaise nuit, en somme. Mais s'ils voulaient éviter des représailles, sans doute que ses assaillants auraient du le tuer. Demain serait un jour nouveau, de nouveaux noms à inscrire sur sa liste noire, et de nouveaux plans à imaginer pour faire souffrir un par un tous les gens qu'il détestait. Un passe-temps comme un autre, simplement un peu plus dangereux. Ils regretteraient d'avoir voulu jouer les durs avec la pire raclure de la ville.
Le croque-mitaine se releva après quelques secondes au sol, un bras en appui sur le mur de briques sali par des décennies de pollution dans l'air. Un crachat pourpre resta là tandis que le boogeyman reprenait son chemin. La chapelle n'était plus très loin, même si en boitant, les ruelles semblaient soudainement beaucoup plus longues. Jugé du regard par toute la merde de New York. Les junkies entre deux hallucinations, les clochards à moitié fous, les filles de joie facilement choquées - ironiquement -, et même les jeunes inconscients rentrant de soirée leurs bouteilles et talons aiguilles à la main, fiers d'avoir bravé les interdits parentaux. Ils mourront tous un jour après tout...

Ashes to ashes and dust to dust.

La porte de derrière semblait une entrée de choix en l'occurrence. Nul besoin d'alerter la clientèle fortunées en manque de sensations, ni ses amis autour du bar qui devaient se demander où le maître de cérémonie avait bien pu passer.
Mais à peine l'allée contourner, un homme se dressait entre le boogeyman et sa salutaire porte. Encore un qui cherchait les ennuis. Boogey entendait encore un sifflement en fond sonore, la tête lourde de douleur, et des courbatures difficiles à oublier entre deux os brisés. Une phrase lui parvint tout de même jusqu'au cerveau où son esprit embrumé tentait d'y trouver un sens. S'identifier? Il ne pouvait pas parler comme tout le monde ce fou furieux? Pas de temps à perdre, le croque-mitaine continua d'avancer, cherchant à le contourner sans même le regarder en face.

"Et ta soeur? Aller casse-toi de là, gringalet. C'est pas le soir pour me les briser." lâcha-t-il sans desserrer les dents sur sa cigarette fraîchement allumée pour tenter d'éloigner la sensation de mal


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Jeu 13 Aoû 2015 - 1:05


Les ruelles sont des endroits dangereux ne l'oubliez pas! (pv Oogey)


L’être humain devant lui était blessé, gravement même. Pourquoi ses capteurs ne fonctionnaient-ils pas? Au moins sa vision lui permettaient de faire un examen sommaire. Ses banques de données de médecine étaient toujours là, bien que obselete, incapable de télécharger les dernières informations disponible. Était-ce lui qui l’avait réveillé, pour se faire soigner? C’était la chose la plus logique, oui, en prenant ces données et déductions, il pouvait fonctionner avec ça. Il recula de quelques pas, marchant à l'envers, restant à la hauteur de l’être blessé. Il regarda brièvement son propre torse, fronçant les sourcils quand aucune indication lumineuse ne s’alluma puis décida d’ignorer cette panne, se concentrant sur l’état de l’homme.

-Bonjour, je suis Baymax, votre compagnon de soins de santé personnel. Vous êtes blessé. Une rapide vérification de vos blessures apparentes m’informent que vous avez : Contusions, lacérations, saignements,  possible fracture du Fibula ou plus communément appelé Péroné. Possibilité de déchirure d’un des muscles jumeau ou blessure au calcaneum. Possible commotion cérébrale et renflement des tissus internes dût à des impacts répétés. Vous êtes très blessé. Laissez-moi vous aider.

Son ton restait doux bien que neutre alors qu’il récitait les différentes blessures, tentant d’être rassurant. Mais lui, qui le rassurait? Avait-il besoin d'être rassuré? Avoir de l'inquiétude pour le patient. C’était nouveau. Mais cette capacité d’empathie pouvait être utile et il l’acceptait rapidement dans ses nouvelles fonctions, après tout, en faisant preuve d’empathie, il pouvait mieux comprendre les besoins mentaux de ses patients. Mais sans ses outils intégrés ou les produits contenu dans son corps synthétique, que pouvait-il faire? Voir l’humain marcher si difficilement lui faisait ressentir de nombreuses choses, négatives pour la plupart. Il cligna des yeux une fois puis décida de se placer aux côtés de l’homme, tendant un bras de façon non agressive, mesurée et lente.

-Laissez-moi vous aider à marcher, je vous en prie. Je ne souhaites pas vous briser quoi que ce soit, mais je ne peux pas laisser un être humain blessé, ma programmation me l'interdit. Je ne souhaite que vous aider et vous soigner. Je ne peux pas vous laisser comme cela.

Il plongea son regard dans celui de l'homme, tentant de lui montrer qu'il disait la vérité, ignorant sa propre précarité dans toute cette histoire.
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Anonymous
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Sam 22 Aoû 2015 - 16:16






Louche...

Il était définitivement louche aux yeux du croque-mitaine. Ses intonations étaient si robotiques, mécaniques, comme si sa conscience était dictée par une série de zéros et de uns plutôt que part le libre arbitre propre aux humains. Pourtant, il avait bien une tête de petit sac à viande sans différence notable avec les autres carcasses vivantes du coin. Boogey se répéta son prénom en tête quelques secondes, cherchant où il avait bien pu entendre parler d'un certain Baymax, en vain. Ce nom lui évoquait quelque chose mais rien de probant ne lui revenait en mémoire.
Malgré toutes ces questions, il lui sembla assez avenant. C'est avec des connaissances de véritable chirurgien qu'il détailla chaque fragment de corps brisé ou déchiré que le boogeyman lui-même n'avait pas encore su deviner avec autant d'exactitude. Il marmonna un juron, pestant contre lui-même et ses maudites fréquentations, en gardant une main sur ses cotes douloureuses qui devenaient plus pénibles encore à supporter à chaque syllabe prononcée. Il aurait pu se retenir de prononcer ces quelques mots, mais son caractère enflammé en avait décidé autrement. Il se retint toutefois de faire à nouveau preuve de sarcasme et de grossièretés à l'égard de l'inconnu et se contenta de se tourner dans sa direction, lentement, péniblement, avant de baisser les yeux loin de ceux de l'homme face à lui.

"Oogey. Mes amis amis m'appellent Oogey." souffla-t-il finalement, comme pour prouver qu'il lui faisait confiance

Ce dénommé Baymax ne pouvait décidément pas mentir. Même sérieusement amoché, Boogey aurait lu dans son regard le manque de vérité flagrant. Mais non. Rien. Ce type était juste naturellement gentil et prêt à aider un pauvre gars qui se traînait entre deux ruelles. La bonté incarnée, visiblement.
Boogey réfléchissait tant bien que mal tandis que sa vision devenait de plus en plus étroite, entendant un sifflement à l'intérieur même de son crâne. Il avait subit assez souvent des bagarres pour savoir qu'il était proche de perdre connaissance. C'était déjà un miracle qu'il ait pu arriver jusque là sans s'effondrer sur le bitume.

"Mon bar est juste là... Je peux pas aller à l'hôpital c'est... Compliqué."
expliqua-t-il entre deux soupirs de douleur

L'hôpital, c'était la prison assurée. Et avec ça, la peine capitale ne se rattrapait pas pendant son éventuel procès. Si tant est qu'on lui concède ça. Il ne faisait confiance à personne dans le domaine médical, mais il accepta assez volontairement que Baymax l'aide à marcher jusqu'à son bureau au premier étage de l'Electric Chapel. A cette heure, le bar était vide, ce qui n'était pas un mal.
Le croque-mitaine pris place à son bureau, comme toujours, l'habitude sans doute. S'sseoir était encore plus difficile à supporter que de rester debout, ce qui lui arracha un grognement étouffé. Garder son sang froid en toutes circonstances. Sa tête tournait de plus en plus, ça devenait difficile de garder ses esprits. Mais ce n'étaient que quelques os brisés et des coupures, pas la mort...

Pas tout de suite.


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Sam 22 Aoû 2015 - 19:23


Les ruelles sont des endroits dangereux ne l'oubliez pas! (pv Oogey)


Une fois l'accord donné par l'homme, du moins implicitement, l'ancien robot l'aida du mieux qu'il pouvait à marcher. Il pouvait sentir la chaleur de l'homme contre lui, le surprenant un peu, le changement de température étant bien différent de celle ambiante.

-Nous inquiétez pas Oogey. Vous n'êtes pas seul.

Pourquoi l'homme ne souhaitait-il pas aller à l’hôpital? Peut-être qu'il n'avait pas d'assurances. Tout ces gens qui n'avaient pas les moyens d'aller à l’hôpital, que faisaient-ils lorsqu'ils étaient blessés? Sur ces pensées, Baymax ouvrit la porte d'une main, appréciant leur flexibilité et leur capacité à ressentir les textures. Tout en soutenant le brun, il observa autour de lui, ses nouveaux sens agressés par les odeurs et les lumières de l'endroit. Il grimaça malgré lui et fut soulagé d'entrer dans un bureau, beaucoup plus calme que le reste. En quelques pas, l'homme était enfin assit mais le dernier son qu'il avait laissé échappé inquiétait grandement l'ancienne baudruche.

-Je vais vous faire un rapide examen. Mes capteurs sont hors d'usage pour le moment, je vais donc devoir vous toucher. J'aurai besoin de votre coopération durant l'examen, de façon vocale lorsque je vous poserai des questions.

La commotion cérébrale était la plus inquiétante. Si présente, elle était mineure. Mais les blessures à la tête étant toujours dangereuses, il commença par celle-là. Levant une main, il s'arrêta, réalisant qu'il avait chaud à présent. Regarda brièvement les vêtements qu'il portait, il enleva maladroitement la veste bleue et la laissa tomber au sol avant de se concentrer à nouveau sur l'homme devant lui. Il releva la main devant le visage d'Oogey et bougea lentement un doigt de droite à gauche.

-Veuillez suivre le doigt et répondez à mes questions.

Observant les pupilles du brun, il commença, laissant le temps à l'autre de répondre entre chaque questions.

-Votre nom? Ou sommes-nous? Pouvez-vous attraper mon doigt?

L'échelle de Glasgow se révéla être toujours utile. L'autre ne semblait pas trop confus et répondait au stimuli, le réconfortant. Il passa rapidement aux autres examens. Regardant autour de lui, il vit une salle de bain et y entra en coup de vent, ouvrant toutes les armoires, prenant dans ses bras des serviettes, des cotons tige, l’alcool à friction, bref tout ce qui pouvait être utile. Sans se gêner, il attrapa l'ouvre lettre et les ciseaux sur le bureau et se mit à déchirer de larges bandes de tissus dans les serviettes, déposant avec soin le résultat sur le bureau.  Une fois fait, il se baissa à genoux, il releva les yeux et se mit à parler, toujours aussi doucement:

-Je vais maintenant vérifier votre jambe. Je vais devoir couper le pantalon pour ne pas aggraver vos blessures.

Deux coups de ciseau et ce fut fait. Palpant en douceur la jambe, il put sentir que le muscle jumeau était étiré, mais non déchiré. Malheureusement le Péroné était brisé. Il prit une rapidement inspiration devant se constat.

-Votre Péroné est brisé et semble s'était déplacé vers la gauche. Je vais devoir le remettre à sa place. Ne pouvant pas vous opérer, je vais devoir le faire manuellement avec pressions et étirements.

Sa mâchoire devint dure.

-Ça sera... très douloureux. Avez-vous un analgésique de disponible? Je vois de nombreuses bouteilles d'alcool dans cette pièce, elles ne sont pas une option possible, car elles vont augmenter votre saignement et sans diagnostique précis pour une possible hémorragie interne, je ne peux donner mon accord.

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Sam 22 Aoû 2015 - 20:51






Jusque là, ça allait...

Malgré son esprit embrumé et ses réflexes fortement diminués, Boogey arrivait à suivre l'examen médical qu'avait improvisé Baymax. Bon, son pantalon et sa chemise estampillés de grandes marques coûteuses y étaient passé, mais par chance il avait pu garder son caleçon. Soirée docteur, comme c'était... Horrible. Mais nécessaire vu son état. Et puis c'était nettement plus discret que de finir à l'hôpital ou pire. Boogey ne manquerait pas de le remercier s'il sortait de cette situation en vie. Il déduirait simplement son jean hors de prix de ses frais de médecin. D'ailleurs, ce Baymax ne s'était pas une seule seconde présenté comme étant dans le domaine médical. Seules ses attitudes et son expérience présumée laissaient penser qu'il avait un don ou tout du moins des connaissances dans ce domaine.

Et puis il y avait eu la promesse que ça allait devenir pire...

Il avait eu la délicatesse de prévenir, assurant avec difficulté que la prochaine étape vers la guérison nécessitait de quoi "anesthésier" un peu le croque-mitaine. La première idée de Boogey fut de tendre la main vers la bouteille de whisky à moitié pleine trônant encore sur un coin du bureau. Baymax l'en avait très rapidement dissuadé, prétextant une hémorragie et blablabla... Vu son état actuel, Boogey avait résumé la phrase en un gros et énorme "non pour le whisky". L'idée d'une drogue quelconque masquée en pseudo médicament s'était dérobée également avant même que Boogey ne la suggère à son nouvel ami. Alors il s'était résigné.

"Vas-y, j'encaisse bien."

Le boogeyman avait lui aussi fait sa propre promesse. Une affirmation quand à une douleur seulement passagère qu'il pourrait tout à fait supporter. Il avait vécu sa propre mort ou presque, il avait déjà pris des balles, des coups, un tas d'autres choses. Il avait même manqué de peu une balle dans sa tempe. Il pouvait bien résister à un fichu os brisé.

C'était sans compter sur sa haine des squelettes.

Boogey avait hurlé, crispant les doigts sur le bureau sous sa main presque jusqu'à le briser. S'en suivit de nouvelles grossièretés qui auraient pu faire rougir la plus vulgaire de ses employées de bar. C'était pire que ce qu'il avait imaginé et même en serrant les dents, il n'aurait pas pu faire semblant d'ignorer la vive douleur qui signifiait que son os était revenu à sa place. Ironique de devoir faire un tel mal pour un semblant de bien. Pour le moment, aucune amélioration ne se laissait sentir, seul le regret d'avoir un corps remplis d'os en tout genre occupait encore l'esprit du croque-mitaine. Cela dit, le bon côté était que ses esprits lui étaient revenus. Il aurait pu tomber instantanément dans les pommes mais son instant de survie en avait, semble-t-il, décidé autrement.

"Si je m'en remets, je te jure que je vais faire la même chose aux enfoirés qui m'ont pété le péroné... Connerie d'os... Connerie de squelette... Tous des cons..." s'énerva-t-il de nouveau comme pour oublier l'horrible sensation dans tout son corps


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Invité
Anonymous
Invité
Sam 22 Aoû 2015 - 22:13


Les ruelles sont des endroits dangereux ne l'oubliez pas! (pv Oogey)


Redresser l'os fut relativement aisé. Le remettre à sa place par contre... Le hurlement de douleur lancé par l'homme blessé allait le suivre toute son existence. Les mots importaient peu. Seule la douleur exprimée lui collait à la peau. Non. L'empathie n'était une bonne chose au final. Comment supporter une telle souffrance, une telle horreur? Pourquoi ne pouvait-il pas retourner dans son ancien corps? De façon robotique, il se releva et alla a la table de billard qu'il avait vu plus tôt. Attrapant deux bâtons, il retourna auprès de l'homme, brisa le bois et prépara une attelle pour empêcher l'os de bouger. Il faudrait trouver du plâtre ou un autre moyen plus tard, mais pour le moment, ça allait être suffisant. Une fois la jambe bien sécurisée, il se releva à nouveau, s'aidant du bureau pour se relever cette fois-ci.

-Je suis terriblement désolé de la douleur que je viens de vous causer. Mais vous pourrez remarcher sous peu. Avec une bonne rééducation vous pourrez marcher d'ici un mois. Courir dans trois.

Sans arrêter, il prit la bouteille de désinfectant, imbibant une des serviettes et se mit à nettoyer les plaies couvrant le corps de l'humain devant lui. Avec toute la délicatesse possible, il enleva la saleté, le sang et la sueur des membres sous ses doigts.

-J'ai bientôt fini... Tout ira bien Oogey. Avez-vous des proches que je peux contacter? Des personnes en qui vous avez confiance et que vous voulez à vos côtés?

Il observa enfin l'abdomen de l'homme et commença un bandage pour les cotes fêlées, le serrant lentement pour les garder bien en place et réduire la douleur. La respiration commença à être moins erratique, ce qui était un bon signe. Il y avait une bosse près d'un rein, mais non inquiétant.

-Vous avez un léger saignement interne. Il devrait se résorber dans les prochains jours. Si vous voyez du sang dans vos urines, avisez-moi ou un professionnel dans la santé dans les plus brefs délais, votre vessie a peut-être été touchée par les chocs, mais je n'ai pas les instruments pour vérifier. Je vous conseille à présent de m'indiquer un endroit ou vous pourrez vous reposer. Un endroit confortable et sécuritaire.

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