No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: RP Abandonnés
Nouvel enfer ou nouvelle chance? That's a good question. [Tyrand T. S.]
Invité
Anonymous
Invité
Ven 14 Aoû 2015 - 12:28
Comment étais-ce possible de posséder un lit aussi inconfortable lorsqu’on est aussi riche? Je devrais m’en plaindre à Hercule quand je déciderais de me lever. J’étais encore fatiguée de la veille, et non sans raison : nous avions fait la fête jusque tard dans la nuit. Rien de surprenant en voyant le nombre de choses que nous avions à fêter : il avait été accepté dans l’Olympe (même s’il avait refusé, cela méritait bien des célébrations) après l’avoir sauvée. D’ailleurs, il avait également sauvé Thèbes, et peut-être bien le monde entier, par la même occasion. Phil avait enfin un de ses petits protégés dessiné dans les étoiles. Et puis... Nous nous étions officiellement mis ensemble. Les sentiments c’est bien joli, surtout quand c’est partagé, mais cela ne signifiait pas automatiquement la mise en couple des personnes concernées.

Et évidemment, qui dit fête... dit alcool. Comment voulez-vous faire autrement avec un satyre dans les parages? Nous avons donc porté des toasts. Beaucoup de toasts. Trop de toasts. Un à Hercule. Un à Zeus et Héra. Un à Phil. A Pégase. A ses parents mortels. A moi. A son entraînement enfin fini. A sa célébrité. A la paix. Et encore beaucoup d’autres dont j’étais incapable de me souvenir. Autant l’avouer tout de suite : j’étais dans un état lamentable à la fin de la soirée, Ma seule consolation étant dans l’état des autres qui n’était guère mieux. A peine capable de marcher droit, Hercule m’avait portée jusqu’à un lit où je m’étais endormie comme une masse. Et, si je me souvenais bien, Pégase était venu ronfler la tête sur mes jambes.

Dans ce cas, pourquoi ne l’entendais-je plus? Un peu plus réveillée, je plissais le nez et tournais la tête pour soulager ma nuque douloureuse. Ca n’était pas l’idée du siècle : un éclair de douleur remonta jusque dans ma tête et acheva de me réveiller. Ainsi, je pus me rendre compte du nombre impressionnant de choses... bizarres.

Je n’étais pas allongée, mais assise. Sur un banc. En... Bois? Non, trop froid, mais ce n’était pas de la pierre non plus. Ensuite, je ne me trouvais pas chez Hercule, comme j’aurais dû, mais dans un parc. Un parc! Étais-ce une mauvaise blague? Je serrais les dents, furieuse à l’idée d’être la victime d’une blague. Mais ma colère retomba bien vite quand je m’aperçus que je ne reconnaissais pas le parc en question. La végétation me paraissait étrange et je ne voyais pas de statues. Hors, il y en avait toujours partout. Au point de devoir faire attention en reculant.

Un peu inquiète, je me levais et époussetais ma robe. Si c’était une blague, elle était de mauvais goût et je ferais payer l’imbécile qui avait osé la faire. D’un pas décidé, j’empruntais le chemin de terre qui se profilait devant moi. J’allais trouver quelqu’un, me faire ramener et botter les fesses d’Hercule. Il y était forcément pour quelque chose.

« Mais qu’est-ce que... »

Après une dizaine de minutes de marche, j’apercevais enfin quelqu’un. J’abandonnais néanmoins mon idée de demander de l’aide à cause de l’habillement de la personne en question. Elle était vêtue de manière très étrange. Bien trop étrange pour une simple blague. Je ne reconnaissais même pas les matières de ses vêtements.

J’étais donc perdue dans un lieu inconnu. J’étais seule, sans aucune indication d’où je pouvais être. Avais-je été enlevée? Dans ce cas, je n’avais aucune idée de la date non plus.

« Et je fais quoi, moi, maintenant? »

Soupirais-je, un peu désespérée, en jetant des regards autour de moi dans l’espoir de reconnaître quelque chose ou quelqu’un.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 14 Aoû 2015 - 14:22
Son ventre cri famine, gargouille et clame des bons mets. Sitôt, la machine de l'imagination se met en route, son esprit fabule des bons petits plats: Une viande saignante, une corbeille à fruits rouges, un plat de termites - Il en mangeait souvent avec sa grande soeur- , des bananes, tout ceci aurait suffit à calmer sa faim. La main collée sur son ventre, l'enfant de la nature désespère, n'arrête guère les soupires. Il avance, il traîne, il regarde autour de lui, à gauche, à droit avec l'espoir de trouver de la nourriture. Au détroit d'une ruelle, son odorat détecte de délicieuses senteurs de.. Etrange, il est incapable de mettre le nom dessus, toutefois son instinct le pousse à y jeter un coup d'oeil. Il découvre ainsi; une petite brasserie, qui vend des crêpes, des boissons, des gâteaux, des hot-dogs... Hot-dogs ? D'après les cours de jane, Hot veut dire chaud et dog... Manger des chiens chauds ? Interloqué, Tarzan a un mouvement de recule, fronce les sourcils. Il prend néanmoins le temps de se poser, de réfléchir.

Son regard se pose sur les fameux mets, dont ils ne reconnaissent guère le chien habituel. A la place, il y a des drôles de ... Doigts ? Ca y ressemble, en plus gros et en plus lisses. Il veut les toucher, lève son gros doigt en leur direction.. Celui ci est stoppé net par une matière invisible, froide et dure. Il essaie de passer à travers, sans succès. Son attitude finit par attirer l'attention d'un des serveurs, qui l'a observé avant de venir à sa rencontre. Malgré son jeune âge, il n'hésite guère à faire une réprimande à l'ancien seigneur de la jungle :

«  Mais qu'est ce que vous faites ? Ce n'est pas un jouet ! Soit vous commandez soit vous aller voir ailleurs »

Commander ? L'homme singe comprend le sens de ce mot et il le veut bien sure, or il n'a pas un rond, un centime dans sa poche. En voyant tout le monde autour de lui -baston inutile-, le malheureux se voit obligé de se détourner de cette brasserie. Une mauvaise rencontre, le ventre dans les talons, fatigué, la malchance est au rendez vous en ce jour la. Le pire ? Les nuages qui annoncent une pluie dans une ou deux heures. En plus de manger, il doit se dépêcher de se trouver un abri. Central park ? Il se souvient de cet endroit, semblable a sa jungle perdue. La bas, il s'y sent chez lui. La bas, il retrouve ses repaires.

«  Faim... Manger »


Désespoir quand tu nous tiens. Tarzan est a bout de forces, il marche au ralenti, manque de tomber à plusieurs reprises. Sur le sentier, il tente de se ressaisir, de se ''réveiller''... En vain, il manque cruellement d'énergie, de sommeil. Il finit par réclamer de l'aide à la personne qu'il a croisé : Une jeune femme, brune, qui semble être tout aussi perdu que lui.. Ironie, quelle douce ironie.

«  Aides … Gloups .. »

Le corps de l'ancien seigneur de la jungle se fait trop lourd pour son esprit, ses forces, il finit par s'effondrer au sol.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 16 Aoû 2015 - 20:39
Evidemment, malgré de longues minutes à marcher et scruter les alentours, je n’avais strictement rien reconnu. Personne non plus, d’ailleurs, et les quelques personnes que j’avais croisées étaient restées loin de moi et m’avaient lancé des regards courroucés. Une petite fille avant même lancé à sa mère quelque chose comme « Regarde maman, la dame a une drôle de robe! ».

Zeus n’aurait pas été plus foudroyant que mon regard, et elles ont passé leur chemin. Comme si ce n’était pas EUX qui étaient habillés bizarrement! Agacée, j’allais continuer mon chemin lorsque je me retrouvais nez-à-nez avec un homme qui semblait me réclamer de l’aide.

« Pardon? »

Fis-je en haussant un sourcil, juste avant qu’il ne s’écroule à mes pieds. Posant mes mains sur mes hanches, je me penchais légèrement en avant, décidant d’attendre quelques instants pour voir s’il se relevait. Et... ce n’était pas le cas. Soupirant, je secouais la tête avant de m’éloigner. Pourquoi irais-je aider un inconnu que je ne reverrais jamais? J’étais suffisamment perdue moi-même que pour pouvoir me préoccuper des autres. Je m’arrêtais néanmoins quelques pas plus loin, tenaillée par les remords. Et, avec un grognement, j’étais retournée vers l’étranger que j’avais péniblement placé sur le dos.

« Bon. Lui trouver à manger. Ca va être facile, ça, tiens. »

Allez Meg’, ce n’est pas la première fois que tu joues la comédie, tu peux le faire!
...
Les encouragements intérieurs, ça ne marche pas bien.
Néanmoins, il faudrait bien que ça fonctionne parce que je n’avais pas vraiment d’autre choix... Je jetais donc un coup d’oeil autour de moi, avant de repérer ce qui me semblait être la proie idéale : un homme au physique avantageux, probablement avec un ego surdimensionné, et qui semblait lancer des oeillades à toutes les jeunes femmes qui passaient. Après avoir pris une grande inspiration, je m’élançais donc en courant vers ma victime.

« Je vous en prie! Aidez-moi! Il y a eut un terrible accident! »

Je fis évidemment mine de m’adresser à la population du parc. Il ne fallait pas effrayer le grand costaud tout de suite. On me jeta des regards, bien sûr, mais personne ne se sentait concerné. Il me regardait aussi, et c’était le moment de passer à l’attaque. Je me dirigeais donc droit vers le jeune homme et lui pris le bras.

« Un homme, juste à l’instant! Il s’est effondré devant moi, et je ne sais pas quoi faire! »

« Allons, allons ma jolie. Et où se trouve ce malotru qui vous a fait une telle peur? »

Je le conduisit donc jusqu’à l’inconnu, qu’il souleva jusqu’au banc le plus proche. Je lui racontais plus en détail la façon dont il s’était écroulé et mon bienfaiteur décida de me donner un peu d’argent pour que je puisse lui acheter à manger quand il se réveillerait puisqu’apparemment son malaise n’avait rien de grave. Et il m’avait également laissé son numéro pour que je puisse l’appeler si j’étais libre un soir. Je n’avais évidemment pas la moindre idée de ce que j’étais censée faire de ce numéro, mais je l’avais chaleureusement remercié.
J’avais une touche, et je ne comptais pas le laisser filer tant qu’il pourrait me servir.

« Allez, monsieur l’affamé. Si tu veux manger, il va falloir te réveiller. »

Grognais-je, un peu agacée d’être coincée à côté d’un évanoui alors que j’avais tant de choses à découvrir. A commencer par où j’étais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 16 Aoû 2015 - 22:16
Le noir enveloppe ses yeux, le calme piège ses oreilles, le silence empêche le son de sortir de sa bouche et les ténèbres emprisonnent son esprit. Endormi, dans une torpeur ou évanouie ? Quelle importance, le résultat est le même : Un corps allongé sur le sol, dans l'incapacité de se mouvoir. La vie semble être s'arrêter pour cet être. Pourtant son inconscient, ses instincts sont en éveille, l'extérieur ne leur échappe guère : Ils ont senti la jeune femme s'en aller, les deux ou trois passants qui se sont arrêter pour voir l'état du corps de l'ancien seigneur de la jungle et.. Plus rien à présent, dès lors, un terrible abandon se fait sentir, est ce la fin ? Déjà ? Il vient à peine d'arriver dans ce monde. Du moins.. Peut être, est ce mieux ainsi ? Après tout, sa place a éternellement été dans la jungle, près de sa famille et de jane.. Jane, la femme qui a su conquérir son cœur. La femme aimée de Tarzan. JANE !? Est ce qu'elle va bien ? Ou est-t-elle ? Que devient elle ? La puissance de ces questions angoissantes le font sortir de sa torpeur, en sueur. Il doit vivre, il doit retrouver jane, tokina, tantor et sa famille. C'est son devoir de veiller sur eux, il en avait fait la promesse..

Toutefois, comment le pourrait il, s'il n'est même pas capable de prendre soin de lui-même ? A cet instant précis, l'enfant de la nature comprend son nouveau but. Il se force à rouvrir les yeux, a se redresser devant la jeune femme-revenue sous peu-, se concentre pour lui redemander à manger.

«  Ou ? Aides moi.. Pas mangé.. Faim »


Il a beau la regarder plusieurs fois de la tête aux pieds, il ne voit pas la différence par rapport a tout à l'heure.  Rien à changer, inquiétant, lui pensait avoir trouvé la bonne personne pour le nourrir. Effectivement, il cru la voir revenir avec de la nourriture.. Une viande ou juste des fruits l'auraient aidé à surmonter sa faim. Grande déception, grand désespoir,c'est de pire en pire.. Il finit par soupirer, par se tenir le ventre avec une sale mine.

«  dis moi comment je dois faire.. »


Les poings fermés, le cœur sauvage a la ferme intention de se nourrir, d'en finir avec ce problème qui lui empêche de retrouver les siens. Un bruit non loin d'eux, des pas qui se rapprochent, mauvais pressentiment. Ou pas, une petite humaine, vêtue d'une robe orange, vient les voir. Elle sourit, elle rigole, elle sourit en les montrant du doigt.

«  t'es moche et toi tu es grosse »


l'homme aux cheveux d'or écarquille les yeux, cherche la signification des mots, sans succès.. Le manque de vocabulaire ''humain'' empêche tarzan de comprendre les dits de l'enfant, en revanche il a comme une mauvaise appréhension pour la suite des événements. Cette histoire est entrain de tourner à l'eau de vinaigre, ca va mal se  finir …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 16 Aoû 2015 - 23:51
« Oui, oui. J’ai entendu la première fois! »

Répliquais-je aussitôt, la voix presque aussi claquante qu’un fouet. Comment un homme pouvait-il être incapable de s’occuper de lui-même à ce point? Etais-je tombée sur un simple d’esprit? Sur une de ces nombreuses âmes sans le sou et sans la volonté suffisante pour s’en sortir tout de même?
Parce que mine de rien, quelques minutes auparavant, je n’avais pas la moindre idée d’à quoi pouvait ressembler la monnaie d’ici. Et maintenant, j’avais assez pour nous payer un repas à tout les deux d’après le jeune homme a qui j’avais fait les yeux doux.

« Essaye de te lever. Et si tu y arrives, on va sortir de ce parc et t’acheter quelque chose. »

Je venais de me lever lorsqu’une petite fille arriva en trottinant et se planta devant nous. Qu’elle traite l’inconnu de moche, je m’en moquais. Mais qu’elle me dise que j’étais moche! Serrant les dents un instant, je plissais le nez et m’avançais vers elle.

« Et toi tu es la petite fille la plus mal élevée que je connaisse! »

Assénais-je, avant de la saisir par les épaules pour la faire pivoter. Puis, je lui donnais une petite poussée pour la faire avancer. Pas de quoi la faire tomber, néanmoins : je ne voulais pas d’ennuis avec les parents qui ne devaient pas être loin.

« Et maintenant fiche le camp! »

Je n’étais pas d’humeur à supporter une petite peste.

« Allez monsieur l’affamé, debout, j’ai cru voir quelqu’un vendre de la nourriture un peu plus loin. Tu as un nom, je suppose? Ce surnom ne va pas tarder à m’agacer. »

Expliquais-je, tandis que je marchais devant lui. Je me tournais fréquemment, pour m’assurer qu’il me suivait bien et qu’il ne retombait pas inconscient. Je parvins à nous mener jusqu’à un vendeur de... hot dogs. J’en demandais trois, en songeant que ça ne devait pas être moins commestible que ce qu’on trouvait dans les rues de Thèbes, et payais avec l’argent laissé par le costaud. Ca m’en avait bien pris un bon quart, mais tant pis. Je pourrais toujours me servir de mes charmes plus tard. Notamment pour trouver un endroit où dormir.

Je plaçais deux des pains fourrés d’une saucisse dans les mains de mon compagnon d’infortune et me dirigeais vers un banc. Il fallait toujours manger assis, ou en tout cas c’était ce qu’on m’avait appris.

« Alors... Tu n’as pas vraiment l’air de savoir te débrouiller tout seul. Comment tu en es arrivé à t’effondrer à mes pieds? Tu n’as pas de maison? De famille? »

C’étaient des questions indiscrètes, je m’en rendais bien compte. Mais il avait vraiment l’air simplet. Pas seulement naïf comme Hercule l’était, mais... bête. Un peu comme Pégase, la parole en plus.

En attendant d'éventuelles réponses, je mordis dans cette chose inconnue qu'étais un hot dog... et je décidais aussitôt que c'était franchement pas mal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 17 Aoû 2015 - 10:47
L'enfant casse pied les observe droit dans les yeux, tire une mauvaise mine quant elle voit l'impassibilité du seigneur de la jungle. Face à cette réflexion, ce dernier reste de marbre, se contente de la regarder. Toutefois, il trouve son comportement étrange, essaie de savoir la véritable raison de sa présence. Il réfléchit, il cherche dans son esprit. La faim ? Cette supposition lui traverse l'esprit un instant, se fait contre carré par la réaction de la femme: Elle part au quart de tour, enguele sans pitié et la fait déguerpir. C'était du rapide, l'enfant de la nature n'a eut le temps d'en placer une. Pas un mal, il aurait eut la mauvaise idée de prendre la défense de la fillette. Il n'aime pas qu'on s'en prenne au plus faible, cela depuis sa plus tendre enfance. Il aurait aimé le faire comprendre à son interlocutrice, placer une petite remarque, si ce n'est.. Il en est incapable et il a encore besoin d'elle pour se nourrir. Lassé de cette histoire, il penche la tête sur le coté, regarde tristement l'enfant repartir vers ses parents.

De nouveau seul avec elle, il peut espérer obtenir sa convoitise : Un bon repas pour calmer ces affreux maux de ventre. Il l'encourage avec ce petit regard de supplice, comme un fameux chaton roux. Ca fonctionne, bingo, la femme lui fait comprendre de la suivre, l'entraîne à.. A l'endroit où il s'était fait viré tout à l'heure ? A cette idée, il devient blanc de honte, ravale sa salive et décide de rester bien sagement derrière elle. Elle semble connaître, laissons la faire. Se raisonne-t-il à deux doigts de prendre la clé des champs. Certes son attitude laisse a désirer, est totalement différente de celle dans la jungle, or n'oublions pas son grand problème : Il est perdu dans ce monde, ne sait de quel pied danser et en prime ne connait pas la «  force » de ces humains. Le dernier point est le plus important, imaginez le rentrer dans une bagarre à main nu, ne sachant guère que son éventuel adversaire possède une arme beaucoup plus puissante.. genre un pistolet,

«  Merci, tu es .. Gen-t-ille »


Aussitôt dans les mains, aussitôt avalé. Ce malheureux Hot dog n'a pas fait long feu.. Il était super bon, délicieux même ! Hélas, ce n'est pas suffisant pour l'homme singe, il a toujours faim. L'enfer, allait-t il en redemander un autre ? Pas tout de suite, attends un peu, le freine sa bonne conscience, tu devrais faire un peu plus connaissance avec elle avant.. Tu lui dois bien ça après tout.. Il n'a aucune notion de la poubelle ni de l'idée de la propreté, donc oui il a jeter l'emballage par terre.

«  Avoir très faim.. Rien mangé depuis... »

Le temps aussi semble être une chose abstraite pour le cœur sauvage, il lui échappe, lui glisse entre les mains. Tant de lacunes ici, c'est frustrant, c'est énervant.. Tarzan se sent comme un nouveau né, un mioche sans accroche. Il se gratte le front, reprend un grand bol d'air et décide d'aller savoir près d'elle.

«  Pas de maison. Toi ? Vivre avec moi ? »


Doucement, il lui fait comprendre sa gratitude à l'aider ainsi que son manque de nourriture.. La faim, c'est un cauchemar.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: