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 :: RP Abandonnés
La folie ne s'explique pas, elle se ressent [PV Cello]
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Anonymous
Invité
Mer 19 Aoû 2015 - 3:25
La folie ne s'explique pas, elle se ressent


Les disputes et les accrochages, je ne les comptais plus. Quelle idée stupide j’avais eu de tomber amoureux de Timon.  Une idée stupide qui m’a resté en tête pendant plus d’un an jusqu’à ce qu’il finisse par craquer et accepter mon amour. Je ne sais pas pourquoi je voulais à tout prix être avec lui alors qu’il m’avait fait plus de mal que de bien… J’étais masochiste.

Nos problèmes étaient toujours liés à la même chose : Mes soucis mentaux. J’étais sous médications depuis des mois, mais  il m’arrivait parfois d’oublier de prendre mon petit cocktail de pilules. En fait, je me demandais si ces oublis n’étaient pas volontaires. Je n’aimais pas être différent, je voulais être moi. J’étais conscient que si je voulais garder Mary et Charlie dans ma vie, il fallait que je sois un père irréprochable. Mon chéri m’avait parlé d’aller voir un psychiatre pour mettre à jour mes prescriptions et c’est avec l’idée de garder ma famille unie que j’y allai sans trop ronchonner.

J’ai descendu les marches armé de mon sac contenant mes nombreux médicaments et défilant avec l’un de mes fidèles t-shirt rose. J’adorais le rose. C’était une obsession et si j’avais pu, j’aurais habillé chaque jour mon garçon de cette couleur.

Je sifflai un taxi dans la rue et je donnai au chauffeur l’adresse du cabinet  de psychiatrie et psychothérapie auquel je faisais affaire depuis près de deux ans. Je n’avais pas pris de rendez-vous, mais renouveler de simples prescriptions ne devaient pas être long et le psychiatre Gilmore pouvait bien prendre 2 minutes pour griffonner sur un bout de papier.

Arrivé au cabinet, j’allai voir directement la réceptionniste qui discutait au téléphone et qui me fit signe d’aller m’asseoir en attendant. Sans dire un mot, je me dirigeai vers un fauteuil et j’attendis patiemment pendant une vingtaine de minutes jusqu’à ce que je me rende compte que la femme discutait avec sa sœur depuis tout ce temps. Je me levai et tentant de garder mon calme je pris une grande respiration et j’allai voir la réceptionniste.

Pardon, je voulais connaître les disponi... -

La femme me pointa à nouveau la salle d’attente, comme si elle avait oublié qu’elle m’avait déjà vu plus tôt. Agacé par son comportement, je déposai mon index sur le bouton permettant de raccrocher la ligne en souriant à la femme.

Maintenant que vous êtes libre, j’aimerais connaître les disponibilités du psychiatre Gilmore.

Elle me regarda froidement puis déposa le combiné sur son socle.

Monsieur Gilmore est en vacance pour deux semaines. Vous auriez dû téléphoner avant de venir ici.

Vous pouvez me donner un autre psychiatre ? C’est seulement pour un renouvellement.

Désolé, mais ça ne fonctionne pas comme cela. Et puis aucun de nos psychiatres n’a le temps de vous voir aujourd’hui.

Je poussai un long soupire de mécontentement et je tournai les talons pour retourner bredouille à l’appartement, mais mon regard tomba sur un homme que je n’avais jamais vu dans ces couloirs avec un badge à son vêtement. Un nouveau psychiatre ?

Vous ! Hurlais-je Vous avez sans doute du temps à m’accorder si vous êtes nouveaux ? Vous ne devez pas avoir une tonne de patients, non? C’est seulement pour un renouvellement.

© GASMASK
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Invité
Anonymous
Invité
Mer 19 Aoû 2015 - 21:14

La folie ne s'explique pas, elle se ressent


- Docteur, vous savez, je vois aussi des papillons dans mes rêves. Un essaim de papillons qui s’envolent vers le ciel.
- Oui, mais je suis psychiatre, pas psychanalyste. Vos rêves ne m’intéressent pas.

A vrai dire, je pouvais très bien interpréter son rêve, lui dire que m’est avis que ces papillons représentait son désir de fuir, mais franchement, ces trucs à la noix de pacotille je n’y croyais pas du tout. On n’était pas dans un show surnaturel où les rêves symbolisent quelque chose. On était dans un cabinet sérieux de psychiatres.
Je voyais mon patient qui se crispait, je le voyais qui ne semblait pas très content de ma réponse, et je tentais de cacher mon agacement. Je savais que je devais calmer mes pulsions quand je faisais face à un patient, mais sur le coup…Je détestais tellement quand ils me parlaient de leurs rêves. J’avais envie de les secouer, de leur dire que ces rêves ne représentaient que leur journée. Que ça n’avait rien à voir avec un quelconque symbole mystérieux et tout le baratin qui va avec.

- Mais docteur je…
- Néanmoins, si on considère que vous avez rêvez de ça, et que cela représente vos pensées actuelles, j’ai peur que vous ne m’écoutiez guère en ce moment. Vous avez encore envie de fuir votre femme hum ?

Vu sa réaction, je sus que j’avais touché juste.
Ce type était chez nous parce qu’à chaque fois qu’il se trouvait quelqu’un, il finissait par disparaître de sa vie, sans prévenir, et sans trop savoir les raisons qui le poussaient à faire cela. Je ne le voyais pas depuis longtemps, mais je le voyais suffisamment souvent pour savoir que je n’avais cessé de lui répéter les mêmes choses. Il était coriace.

Au bout de quelques minutes, notre séance touchait à sa fin, et je pus enfin sortir, avec une seule idée en tête : me prendre un bon café, vérifier l’heure, et me préparer pour mon prochain patient que je pouvais aller cueillir à n’importe quel moment dans la salle d’attente.
Sauf que non, quelqu’un en avait décidé autrement. A peine sortais-je de mon bureau, fixant certainement la machine à café au loin avec avidité, qu’un homme s’adressa à moi.
Enfin non, il ne s’adressait pas à moi.
Il me hurlait dessus. Je savais que notre cabinet n’accueillait que des personnes en somme dérangées dans leur tête, au moins un minimum, mais je détestais qu’on me hurle dessus.
En plus, au vu de sa façon de parler, mon agacement n’en fut que plus fort. Soi-disant parce que j’étais nouveau, je devais m’occuper de Monsieur Tout Rose – on va l’appeler comme ça vu comment il semble adorer cette couleur – parce que Môsieur exigeait qu’on fasse son renouvellement.
Je haussais un sourcil, lui fit signe de se taire du doigt, me décalait de sa présence, et observa la femme qui s’occupait de l’accueil et de l’attente de chaque patient. Celle-ci paraissait aussi agacée que moi. Bien, au moins ce type avait-il réussi à bousiller un morceau de journée de deux personnes aujourd’hui, je me demandais s’il en était fier.
Je regardais à nouveau ce type, toujours aussi perplexe face à sa façon de faire et d’être. Puis, comme j’avais du me retenir pendant ma merveilleuse séance de Monsieur Aux Papillons, je lui fis, d’un ton le plus acerbe possible :

- Déjà, c’est pas parce que je suis nouveau que j’ai personne, ensuite, vous n’êtes pas mon patient, donc, je ne peux pas m’occuper de vous.

Gardons le plus « sympathique » pour le début. Histoire qu’il puisse se mettre en tête que je ne pouvais de toute façon rien faire pour lui, et que j’étais occupé.
Mon café m’attendait.

- Et enfin… Quand on hurle comme ça sur les gens, il ne faut pas s’attendre à ce qu’on vous aide. Alors vous allez faire demi-tour, vous et votre petite tenue rose hideuse et vous allez poser votre postérieur sur les chaises de la salle d’attente pour attendre sagement qu’on s’occupe de vous.

Je savais que ma façon de faire n’avait rien de correct, mais cela faisait des années que l’on me rabattait les oreilles avec mon soi-disant mauvais correctement, et de toute façon cet idiot m’avait vrillé les tympans, et je détestais cela.
J’entendis l’hôtesse d’accueil dire quelque chose et l’écoutait un instant :

- C’est Gilmore qui se charge de lui.

Oh. Et Gilmore était en vacances, joie. Ce type allait donc nous coller aux basques, jusqu’à ce qu’on daigne le prendre en charge.
Je regardais à droite, à gauche. Bon sang, j’étais le seul psychiatre à ne plus être en séance a cet instant présent. Je me retrouvais obliger d’être « gentil » et de venir en aide avec ce fou.
Je roulais des yeux, et tournais à nouveau mon regard vers Monsieur Tout Rose.

- Ok. Finalement, vu votre situation, vous risquez de nous brailler dessus pendant les deux semaines qui suivent, donc je vais être clément pour mes oreilles, je vais m’occuper de vous. Attendez-moi dans mon bureau, j’en ai pour une minute.

Ou deux. Juste le temps d’avoir mon café, de prendre son dossier, et de savoir de quoi il en retourne.
Néanmoins, il allait devoir être vraiment plus sympathique qu’à l’instant, autrement, je risquais de continuer de lui cracher mon poison dessus.
Je lui désignais mon bureau, puis allait me chercher mon café et son dossier que l’hôtesse d’accueil me confia. Avant de prendre mon courage – ou mon envie – à deux mains, et de re-rentrer dans l’endroit où je m’occupais de mes séances.

- Bien. Où en étions nous, monsieur…..Legay…

Sérieusement. C’était ça son nom ? A force d’emmener Liffol en vacances en France chaque fois que je le pouvais, j’avais une certaine aisance en français malgré moi. Et de ce que je savais, son nom était…Particulier.
Etrange énergumène que voilà. J’espérais que mon café serait assez bon pour me calmer.

[Alooors je sais que je fais vraiment avancer le truc mais c’est vraiment pour rentrer dans le vif du sujet ^^’ Si cela te déplait, je peux m’arranger pour enlever une partie n_n !!! en tout cas je sens déjà venir le rp très…dynamique.]

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Invité
Anonymous
Invité
Mer 2 Sep 2015 - 19:21
La folie ne s'explique pas, elle se ressent


Je n’avais pas été très délicat en criant comme un écervelé lorsque j’avais vu le psychiatre, mais j’avais attendu sagement dans la salle d’attente depuis beaucoup trop longtemps. Oui, avoir deux gamins à la maison chaque jour demandait de la patience, mais ce n’était le même genre. Disons que s’occuper d’enfants était plus divertissant… Et puis j’aimais de tout mon être ces petites choses qui couraient partout quand j’avais le dos tourné.

L’homme en question se montra dur, sec, ce qui fit pour effet de me rendre encore plus grognon. Je détestais prendre mes médicaments, me lever tôt, être prit en pitié, mais ce que je détestais le plus c’était les gens qui se permettaient d’être rude avec moi alors que je ne l’avais pas été. L’entendre parler de mes tenues roses d’un ton si supérieur comme s’il était dieu me donnais une forte envie de lui cracher au visage ou bien de lui arranger le portrait avec l’un de mes poings. Moi qui étais en général plutôt calme, là, j’étais hors de moi.

Certes, je n’aurais jamais dû lui hurler dessus pour avoir son attention, mais j’avais peur qu’il ne m’entende pas. Alors qu’il me fit comprendre que je devais attendre pour qu’on s’occupe de moi, je me dirigeai vers la porte de sortie, réalisant que ce n’était pas aujourd’hui que j’allais pouvoir avoir une consultation.

Magnifique, une dispute prévue ce soir.

La secrétaire mit une virgule à notre conversation que je croyais terminée en disant au jeune homme que monsieur Gilmore était en vacance et que je ne pouvais donc pas avoir de consultation jusqu’à son retour. Je m’arrêtai de marcher pour attendre la suite de la conversation et un sourire apparu sur mon visage lorsque j’entendis que le nouveau psychiatre allait me prendre en charge. Bien sûr, il n’avait pas été très gentil et sa frustration se faisait bien ressentir dans le ton de sa voix, mais je m’en fichais. Si timon pouvait être heureux, je l’étais aussi.

Je me dirigeai donc vers son bureau rapidement et je m’installai en l’attendant quelques minutes. L’attente avait été un peu plus longue que d’habitude, mais c’était surement à cause de mon dossier… C’était évident qu’il allait lire les grandes lignes avant de me voir… Ça ferait probablement amateur de ne pas connaitre moindrement un patient qui a déjà un dossier au cabinet.

Il entra en nommant mon nom de famille et je me levai aussitôt en lui tendant la main pour la lui serrer poliment. Ça ne servait à rien de rendre ce rendez-vous plus tendu qu’il ne pouvait déjà l’être.

Bonjour monsiiiieur… Je regardai le badge Minesota… Ça me fait penser à l’État du Midwest.

Je lui souris sincèrement en montrant mes dents blanches, puis je me réinstallai sur mon siège. J’attendis patiemment qu’il s’installe et je repris la parole.

Je viens pour un renouvèlement de mes médicaments… Je n’ai jamais pris de rendez-vous pour cela avec monsieur Gilmore, mais je crois que j’aurais quand même dû appeler avant de venir cette fois-ci. Je le ferai la prochaine fois.

J’attendis de voir la réaction de mon nouveau psychiatre. Il parlait. Je ne sais pas de quoi il parlait. J’étais hypnotisé par ses lèvres. Ses yeux. Son visage.  Il était plutôt mignon. Il devait avoir mon âge. Il voyageait souvent? Il avait eut de la facilité à prononcer mon nom de famille alors qu’il était français. J’aimais voyager moi aussi... Je devais constamment voyager pour mon travail et j’infligeais mes enfants à mon chéri, comme s’il n’avait pas un mot à dire à ce sujet. Je ne sais pas pourquoi je pris pour acquis que la présence de Mary et Charlie n’allait pas le déranger.

Je sortis soudainement de mon nuage de pensés.

Je suis suivi par Gilmore depuis deux ans… Avant ma …  Bref. Avant ça ne dérangeait personne que je sois moi. Ici il faut se conformer aux gens. Plutôt ennuyant si vous voulez mon avis.
© GASMASK
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Invité
Anonymous
Invité
Sam 5 Sep 2015 - 22:20

La folie ne s'explique pas, elle se ressent


Bien évidemment, si moi je pouvais me moquer de son nom, il pouvait faire de même. Minesota. Comme le Minnesota, hahaha, quelle bonne blague. On me l’avait déjà faites quand j’étais très jeune, et vu ce que j’avais répliqué après, il m’avait semblé que plus personne ne m’avais ennuyé avec.
Enfin, moi j’enchainais. J’étais un violoncelle de l’état du Minnesota. Hum. A croire que j’avais un don pour hériter de noms stupides.
Mais ce type ne se moquait pas, il faisait juste remarquer cela. Peut-être qu’il essayait de m’amadouer comme ça. Je me retins de répliquer quelque chose, qui n’aurait pas été très gentil – en tout cas généralement les gens le prennent plutôt mal -, et qui n’aurait pas aidé à continuer la séance.
Enfin « la séance ». Avec des gros guillemets.

Je devais juste lui refiler des médicaments pour qu’il puisse éviter de faire une scène encore une fois dans le cabinet. Même si je savais que j’allais devoir faire une mini séance pour voir ça avec lui.
Et preuve en est, qu’il avait conscience de sa scène, c’est qu’il m’expliqua donc bien que la prochaine fois il serait sage et prendrait rendez-vous. Hum. Il était plus sain que je ne le pensais. Je goûtais à mon café, avec un léger soupir de soulagement, et après avoir lâché ma tasse, et l’avoir posé à mes côtés je fis :

- Il faudrait oui. Cela éviterait le genre de situation désagréable que vous avez provoqué.

Après avoir dit ce que je pensais, je commençais donc à lui expliquer la procédure, et ce que nous allions faire. Mais alors que je relevais la tête pour voir ce qu’il en pensait, s’il approuvait, ou quoi, je constatais qu’il n’était pas du tout attentif. Je ne savais pas trop ce qu’il regardait mais ce type paraissait avoir du mal avec la concentration.
De toute façon, il se mit à me préciser depuis combien de temps Gilmore le suivait. Deux ans. Et bien, cela faisait un bout de temps qu’il était là. Il avait sûrement du faire des progrès depuis son arrivée ici. Restait à savoir lesquels.
Après, tout ça ne me regardait pas, vu que j’avais juste pour but de lui redonner des médicaments.
Mais j’étais obligé de faire une petite séance quand même pour savoir. A sa dernière phrase, je songeais à moi-même. Se conformer aux gens, dire ce qu’ils veulent entendre, ne pas dire ce qu’on pense réellement. Tout cela, c’était ce que j’étais censé faire.

- Je suis bien d’accord.

Je savais que si quelqu’un m’avais entendu, il m’aurait immédiatement réprimandé. On ne disait pas ce genre de chose à un patient, mais sur ce point, j’étais plus que d’accord avec lui. Notre société, et cette façon de devoir se conformer à ses principes, m’ennuyait souvent.
Bref. Je consultais son dossier, et y percevais donc… Des choses plutôt intrigantes. Je me demandais un instant comme cela se faisait que ce type était en liberté tranquillement, avec son haut rose et son nom de famille aussi bizarre que le mien.
Vu toutes les « maladies » qu’on lui donnait, j’avais plus la vague impression qu’il avait sa place dans un hôpital. Mais bon, peut-être que la médication suffisait à le calmer.

- Alors….Vous paraissez avoir un joli panel pour une seule personne.

Je décidais de m’asseoir en face de lui, reprenant mon café.

- Avant de vous accorder votre médication, je vais faire un rapide suivi pour que mon collègue, qui vous suit normalement, sache où vous en êtes.

Je répétais ma procédure, parce que je ne savais pas qu’il n’avait peut-être pas écouté au début.
Je savais qu’à présent je devais l’interroger. Ca sonnait un peu comme une enquête policière, mais du coup pas franchement. Je devais juste savoir comment il se sentait, et voir s’il y avait des rapides progrès, tout simplement.

- Alors, comment vous sentez vous en ce moment ?

J’espérais qu’il m’avait écouté pour qu’il puisse me répondre, vu qu’il semblait assez distrait. S’il voulait sa médication, il était dans son intérêt de coopérer.

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