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Cherche sous-fifre pour petits méfaits [pv Oliver]
Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
Lord of the Dead
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Sam 30 Jan 2016 - 19:41



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Janvier, un des pire mois de l’année. Enfin, dans cet hémisphère… J’aurai du demander une réaffectation en Australie, il fait chaud là bas, non? Au moins dans les 25 degrés si je ne m’abuse. Je serais bien sur la plage à siroter un pina colada en regardant les jolie demoiselles se faire bronzer… avec un peu de chance ce serait une plage où le monokini est permis. C’est beau de rêver… car je sais pertinemment que jamais Helga ne me laisserait aller paresser sur une plage en mission… par contre j’ai plein de temps libre quand il est question de me les geler… la vie est injuste! Bon, peut-être qu’il n’y a juste pas beaucoup de mission en Océanie ces temps-ci… En fait il ne se passe jamais grand-chose là-bas, excepté le trafic de sacs en peau de crocodile.

Donc me voilà à Paris, alors que de gros flocons paresseux tombent du ciel… J’imagine que ça pourrait être pire… genre être en Russie ou au Canada, deux endroits froids, enneigés, où vous avez plus de chance de croiser un ours qu’un humain… Ici, il n’y avait même pas de quoi couvrir le sol. Les flocons fondaient aussitôt qu’ils s’écrasaient sur le béton. Par contre, il y avait certains endroits qui semblaient glissants, un peu d’eau échappée? Qu’importe la raison, l’important était d’être prudent afin de ne pas avoir l’air d’un imbécile en se retrouvant les quatre fers en l’air. La glace… je détestais la glace… et ne parlons pas de patinoires, ça me rappelait de mauvais souvenirs! Me battre sur une belle glace new-yorkaise avec les patineurs qui passent tout près des oreilles… une grave erreur si vous voulez savoir… Bon j’avais pu au passage tripoter une jolie petite blonde, mais la douleur qui en avait suivis rendait ce souvenir moins agréable du coup.

Les maisons de ce quartier se ressemblaient toutes à mon avis. Oui, les couleurs variaient, mais pour moi ça faisait à peine une différence. Toutes ces petites propriétés proprettes avaient de quoi me donner la nausée… pas parce que j’ai quelque chose contre la propreté, bien au contraire, mais c’est plutôt que l’endroit avait quelque chose de tellement artificiel… Un peu comme si ce n’était pas de vrais gens qui vivaient là. Ces personnes portaient des masques, tous souriant, feignant le bonheur alors qu’ils se sont endetté comme des malades pour habité dans ce quartier qui est soit disant mieux que les autres… À quoi bon avoir une grande maison si elle est vide? Pas que ce soit le cas de tous, mais je sais que pour plusieurs, c’est bien leur réalité. Mais ce n’était certainement pas la situation du couple résidant au numéro dix.

J’étais déjà venu ici à de multiples occasions dans la dernière semaine, question de faire du repérage, voir les horaires, regarder par les fenêtres, ce genre de trucs. Ils n’étaient pas là de 7 heure jusqu’à passé 17 heure, tout comme la plupart des voisins, ce qui me laissait une bonne marge de manœuvre pour arriver à mes fins.  Pas que ça serait bien long, il ne fallait qu’entrer par infraction, de préférence sans laisser de traces et aller placer quelques petits micros. Pourquoi? Et bien je ne savais pas pourquoi des gens voulaient les espionner, et pour être franc je m’en foutais! Tant que j’étais payé, c’était ce qui m’importait. Quoi? Je vais pas me casser le cul à travailler bénévolement! Surtout que mine de rien, ça peut être dangereux comme emploi.

C’est dans ce genre de situation que Peine et Panique me manquaient presque… Presque parce que soyons franc, ils n’étaient pas toujours très efficace… Et un peu menteur avec ça… ça aurait été quoi de me le dire immédiatement qu’ils n’avaient pas éliminé le marmot? Oui, je leur aurai piqué une colère mortelle, mais au moins j’aurais pu comploter autre chose dans l’instant plutôt que de tomber face à un fantôme dix-huit ans plus tard! Un homme averti en vaut deux.
Donc ouais, un sous-fifre serait bien pour faire le sale travail, ou du moins m’aider un peu. Il faudrait juste qu’il soit honnête avec moi, avec les autres, on s’en fou! Non, si vous vous le demandez, moi je ne lui dirais pas toujours la vérité. Il n’aurait pas à tout savoir… En fait ça vaudra mieux pour sa santé mentale je suppose.

J’allai jusqu’au bout de la rue, qui semblait déserte. Personne en vu, parfait pour travailler en paix. En paix? Pas très longtemps parce que j’entendis des pas. Je crus que je devrais encore reporter l’entrée par infraction, jusqu’à ce que je voie à qui ils appartenaient… Un jeune gamin qui se promenait. Il n’était visiblement pas du coin, puisqu’il avait l’air pauvre… très pauvre. Je le hélai alors qu’une idée me passait par la tête :

- Hey gamin! Tu voudrais pas travailler pour moi? Je te donnerai de l’argent ou ce que tu voudras.

Bah quoi? C’est une entré en matière comme une autre! Je me disais que peu fortuné comme il l’était, ça serait intéressant d’avoir un peu d’argent de poche… ou de nourriture, je sais pas moi.




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Mer 3 Fév 2016 - 0:07

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

Du froid, du froid, encore et toujours du froid. Oliver se rendait compte avec amertume que l'insistance que mettaient généralement les adultes à lui faire enfiler un manteau lorsqu'il sortait était, contre toute attente, fondé. C'était nouveau. La fraicheur hivernale, en cette matinée, semblait vouloir s'immiscer absolument partout pour détruire la moindre parcelle de chaleur que ses vêtements étaient parvenus à conserver. Son ancien pelage l'aurait certainement beaucoup mieux protégé que ses habits. Seulement, il n'avait que ça pour se couvrir. Alors, il accélérait le pas en soufflant de temps en temps sur ses doigts gelés, persuadé que s'il ne le faisait pas, ceux-là finiraient par tomber. Exactement comme les flocons en ce moment. La neige aussi, c'était nouveau. L'enfant avait ouvert de grands yeux émerveillés à la vue de cette pluie immaculée. Les flocons s'accrochaient et fondaient dans ses cheveux, mais qu'importe, il les trouvait jolis et s'amusait à marcher le nez en l'air pour les regarder tomber.

Oliver avait fui. Une seconde fois. Sac sur le dos, il s'improvisait aventurier depuis bientôt deux journées entières. Un seul moment d'inattention avait suffi. Profitant du manque de vigilance des adultes, l'ancien chaton avait quitté le foyer social, porté par la certitude qu'il serait capable de rejoindre son ancienne maison seul. Il avait couru aussi vite que ses jambes le lui permettaient, guidé aux hasards par ses pas. Une chose était sûre : chaque enjambé l'éloignait un peu plus du foyer pour le rapprocher de New York. Du moins, il l'espérait. Car Oliver n'avait que son instinct pour se guider, ainsi que le souvenir très clair d'une carte du monde pour enfants affiché dans une salle de classe. Ce n'était pas la distance entre la capitale française et sa ville natale qui l'avait le plus marqué, mais bien la présence d'un océan qui le séparait de sa destination. Si, d'un côté, Oliver se disait qu'il n'avait qu'à marcher jusqu'à tomber sur une grande étendue d'eau, cet océan représentait un sacré problème dans l'esprit de l'enfant. Non seulement il n'aurait jamais assez d'argent pour espérer prendre l'avion ou le bateau, mais même si, par miracle, ce serait le cas, aucun adulte ne le laisserait monter à bord non accompagné. Et puis, il ne savait pas nager.

Pensif, Oliver s'était assis sur le bord du trottoir, la tête entre ses mains. Décidément, sa petite escapade s'avérait beaucoup plus compliquée qu'il ne se l'était imaginé. Petit à petit, ses moyens de parvenir jusqu'à New York lui paraissaient bien maigres. Comme le contenu de son sac. Vu la taille de ce dernier, Oliver avait préféré se limiter au plus important, à savoir son ancien collier où était inscrite sa précieuse adresse, une paire de chaussettes de rechange, un pull qu'il avait ensuite enfilé à l'envers pour compenser l'absence de manteau, trois oursons au chocolat et une peluche. Seulement, les petits oursons avaient rapidement été engloutis la veille et Oliver se retrouvait sans ressource ce qui, après réflexion, était bien plus embêtant qu'une grosse flaque. Il avait faim. Sa longue marche lui avait creusé l'appétit et il n'avait aucune idée de comment le combler. Les marchands de hot dog ambulant se faisaient plutôt rares dans cette ville, en particulier dans ce genre de quartier. Voyant qu'il était incapable de trouver une solution à ses problèmes, il haussa les épaules et se remit en route.

Les rues de ce quartier étaient toutes bordées de belles maisons aux jardins bien entretenus. Exactement comme chez Jenny. Oliver s’approcha discrètement d’une propriété qu’il trouvait particulièrement jolie et glissa ses mains autour des barreaux de la clôture. Monsieur et Madame Maylie possédaient un pavillon semblable, il le savait, on lui avait montré des photos. Surement aurait-il été heureux, placé dans cette famille d’accueil. Mais, malgré leurs gentillesses, ils étaient comme tous les autres adultes : tous l’écoutaient et le questionnaient sans arrêt pour prendre soin de lui, mais aucun ne semblait entendre ce qu’il avait vraiment à dire. L’enfant s’était tué à leur expliquer la vérité, mais personne ne comprenait ce qu’il voulait dire. Ce n’était certainement pas eux qui l’amèneraient à New York. Il ne pouvait compter que sur lui-même. Et pourtant… Il mourrait d’envie de franchir le petit portillon pour aller quémander de l’aide et de la nourriture à la porte de cette maison. On l’aiderait bien sûr, contrairement à un chaton, un enfant seul ne manquait jamais d’attirer l’attention sur lui. C'était bien pour cette raison qu'il passait la plus grande partie de son temps à se cacher sous les voitures garées et à éviter de croiser des adultes. S'il était certain qu'on lui viendrait en aide au moment où on poserait les yeux sur lui, il était également certain qu'on le renverrait d'où il venait. Ou pire. Il en était à sa deuxième fugue, les éducateurs ne seraient peut-être plus aussi cléments avec lui. Il s'imaginait déjà être enfermé derrière les murs d'un autre foyer réservé aux enfants désobéissants où il serait condamné à rester seul et à mourir de faim. C'est cette image effrayante qu'il s'était créé lui-même de toutes pièces qui le dissuada de s'approcher plus près de la maison.

Il reprit sa route, l'estomac toujours aussi vide. Il débouchait dans une nouvelle rue, similaire à celle qu'il venait de quitter, lorsqu'un adulte l'interpella. Mince. Sur le qui vive, Oliver s'apprêtait à prendre la fuite lorsque les mots de l'homme qui venait de le héler captèrent toute son intention. Du travail. Il lui proposait du travail. Et surtout, une récompense. Tout ce qu'il voulait ! Aussitôt, il se précipita vers cet inconnu qui, en l'espace d'une phrase, semblait avoir réglé tous les problèmes du garçon.

« Oh oui, je veux bien travailler pour vous ! » s'écria-t-il, enthousiaste, en levant la tête vers l'inconnu. « Je peux vous aider à traverser la rue si vous voulez monsieur ! Ou porter vos affaires ! » D'après ce qu'il avait appris de son séjour chez Jenny, c'était des pratiques courantes et bien élevées que de proposer ce genre d'aide aux personnes âgées. Ce qui était curieux, c'était que cette personne-là n'avait pas beaucoup d'affaire à porter et surtout, la circulation était si inexistante qu'il pourrait parfaitement traverser la route lui-même.« En échange, j'aimerai bien à manger ou à boire s'il vous plaît. » Malheureusement, et à sa grande déception, cet homme n'avait pas l'air d'avoir grand-chose sur lui. Seulement une malette, qu'Oliver fixait avec curiosité en espérant y voir jaillir des gâteaux ou un trésor. L'argent n'était encore qu'une notion assez abstraite dans son esprit, mais l'enfant avait parfaitement compris l'importance et la valeur que possédaient ces pièces et ces bouts de papier. « Et un peu d'argent aussi, et si vous savez, la direction qu'il faut prendre pour aller à New York... S'il vous plaît. » Finit-il par ajouter.

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Hadès D. Alexander
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Jeu 4 Fév 2016 - 20:37



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Je crus qu’il allait s’enfuir, mais mon offre avait été assez alléchante pour qu’il reste. Son enthousiasme avait quelque chose de touchant et de tellement innocent. En même temps, vu son âge, il n’était pas étonnant qu’il soit en quelque sorte pure. Je sais, vous allez encore me traiter de monstre parce que je voulais le faire travailler un peu… mais vous n’avez aucune notion de la réalité ou quoi? Il faut travailler pour avoir ce qu’on veut, que ce soit manger, des vêtements ou un toit. Arrêtez vos chichis, plus jeune on sait cela, plus on devient fort. Et puis arrêtez de me juger, vous oubliez que mon propre père, Chronos, a voulu me manger, alors pour les enfances malheureuses, personne n’a de leçons à me donner.

Par contre, je tiquai légèrement à sa proposition de m’aider à traverser la rue… il me prenait pour un vieillard ou quoi? Mais pour ce qui était de porter mes affaires, j’étais presque déçu de ne pas avoir plus que ma mallette. Elle n’était pas bien lourde, elle ne contenait que quelques outils pour crocheter des serrures, un paquet de craquelins et des papiers pour avoir l’air de travailler… et les fameux micros que je devais installer. Donc du matériel un peu trop important pour que je le confie à un gamin que je venais de rencontrer. J’étais satisfait de ses demandes, je n’aurais pas à me casser la tête pour qu’il soit content de sa récompense. Oui, j’ai bien l’intention de lui donner ce qu’il veut, si bien évidement l’enfant accomplissait bien ses tâches. Je ne paie que pour du travail bien fait, faut encourager la compétence, car soyons franc, ce n’est pas aider  un incompétent de lui dire qu’il fait bien cela alors que c’est faux.

- Non je n’ai pas à traverser la rue, merci. C’est pour autre chose que j’ai besoin d’aide. Je te donnerai tout ce que tu demande sans problème. Je suis Hadès, et toi, quel est ton prénom petit? Et quel est ton âge?

Je le laissai répondre, lui faisant ensuite signe de me suivre. J’observai les alentours, enchanté de voir que le coin était toujours aussi désert. Je l’emmenais devant le fameux numéro dix. Un dernier coup d’œil autour et je remontai la courte allé jusqu’à la porte du jardin, que j’ouvris sans difficulté. Il faut dire que le loquet était facilement accessible en passant le bras par-dessus la clôture.

Tout en avançant dans le jardin, je questionnai de nouveau l’enfant :

- Pourquoi tu veux aller à New-York petit? Tu sais que si tu essai d’y aller seul, tu auras besoin d’un kayak et d’une certaine dose de courage? Et tes parents vont pas s’inquiéter?

Je m’approchai d’une petite fenêtre extérieure donnant sur le sous sol. Tâtonnant, je la fis coulisser sans problème. Ce qui était bien avec ce genre de fenêtre, c’était que la plupart ne se verrouillaient pas très bien et le plus magnifique, c’était que les propriétaires ne les vérifiaient pas. Bon, maintenant, il fallait que je trouve une bonne explication à mes agissements et aussi lui faire comprendre ce que je veux de lui :

- Bon, voilà, je suis en quelque sorte un agent secret et j’ai pour mission d’aller installer des micros dans cette maison. Ce que je veux que tu fasses, c’est passer par cette fenêtre et monter au rez-de-chaussée pour m’ouvrir la porte arrière. N’ai pas peur, l’alarme n’est pas en fonction.


J’aurai pu crocheter la serrure, mais je ne suis pas le plus doué dans le domaine et je ne veux surtout pas laisser de traces. Après un regard au gamin, je lui fis mes dernières recommandations :

- Tu ferais mieux de laisser tes chaussures ici pour ne pas tout salir… Ne touche à rien et fais vite.






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Sam 6 Fév 2016 - 23:13

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

Stranger Danger. Si Oliver avait passé un peu plus de temps en compagnie des adultes, surement lui aurait-on inculqué ce principe simple que de nombreux parents s’efforcent de faire comprendre à leur progéniture. Seulement, ce n’était pas le cas et, dans son innocence et sa maigre expérience de la vie, il n’avait jamais appris à se méfier des inconnus. D’autant plus que, jusqu’ici, toutes les rencontres qu’il avait pu faire l’avaient conforté dans l’idée qu’un visage étranger pouvait rapidement se transformer en figure bienfaitrice. Roublard, Elizabeth, Clawd… Hadès. L’enfant se sentait déjà riche de la récompense qu’on allait lui donner. C’était presque trop beau pour être vrai. Une fois en possession de vivre, d’argent et avec un itinéraire en tête, il serait à New York en moins de deux ! « Je m’appelle Oliver monsieur et j’ai… Six ans. » Oui, ça devait être ça.

Oliver marchait dans les pas d’Hadès, impatient de savoir comment il pourrait se rendre utile. Ils remontèrent un peu la rue avant de s’arrêter devant un joli pavillon, semblable à tous ceux qu’il avait déjà pu observer dans le quartier voisin. Surement la maison du monsieur. Peut-être allait-on lui demander de nettoyer une voiture, ou bien d’arroser les fleurs ? Tandis qu’ils évoluaient dans le jardin, la seconde option lui apparut comme plus probable, jusqu’à ce qu’il réalise que la saison ne se prêtait pas vraiment à une séance de jardinage. Oliver accélérait le rythme pour rester aux côtés de l’adulte lorsque celui-ci l’interrogea sur ses intentions. Bizarrement, les grandes personnes avaient toujours des questions à lui poser, ses motivations pour aller à New York lui paraissaient pourtant évidentes à lui.

« Bah, parce que c’est là-bas que j’habite ! Je veux rentrer chez moi pour retrouver mes amis. » Une vérité pourtant si simple qu’aucun adulte ne semblait vouloir prendre au sérieux. « Tu sais que si tu essaies d’y aller seul, tu auras besoin d’un kayak et d’une certaine dose de courage? » « C’est vrai ? » Oliver écarquilla les yeux de surprise. Quoi ? Un kayak ? Il se souvenait en avoir vu à Central Park lors de sa balade avec Jenny, mais personne ne l’avait jamais prévenu qu’un kayak serait nécessaire pour rejoindre New York ! Du courage, ça, il était persuadé d’en avoir assez, mais il n’avait aucun kayak sur lui et surtout, il ne savait même pas où il pourrait en trouver un ! Et puis, il n’était pas non plus certain de pouvoir en porter un jusqu’à l’océan. Mais comment allait-il bien pouvoir faire ? Il n’aurait pas d’autre choix que de demander à monsieur Hadès où il pourrait s’en procurer. « Oh, mes parents, je pense que ça va. Ils sont encore là-bas je crois, par contre je sais pas où. » Se contenta-t-il de répondre en haussant les épaules, encore préoccupé par cette histoire de kayak. « Mais c’est pas grave, je pense pas qu’ils me cherchent. »

Ils étaient maintenant derrière la maison, face à une petite fenêtre donnant sur un sous-sol. Oh, il comprenait maintenant ! On allait lui demander de laver les vitres ! Ou pas. « Bon, voilà, je suis en quelque sorte un agent secret et j’ai pour mission d’aller installer des micros dans cette maison. » Un agent secret ? Wahou ! L’enfant leva des yeux ébahis vers Hadès. C’était la première fois qu’il rencontrait un véritable agent secret ! Cet homme ne correspondait pas forcément avec l’image des espions qu’ils s’étaient forgé en compagnie des autres enfants du foyer, mais il n’en était pas moins impressionné. Quand il racontera sa aux autres ! De toute évidence, la mission secrète dont il était question n’était pas laver une voiture… Passer par la fenêtre, monter l’escalier, ouvrir. Dit comme ça, cela lui semblait plutôt simple. Rien qu’il ne sente pas capable d’accomplir. Il hocha la tête avec énergie pour montrer qu’il avait compris, ôta ses chaussures comme on le lui demandait et se débarrassa de son sac à dos avant de se glisser, hésitant, par la petite fenêtre.

Il se laissa lourdement tomber sur le sol. Ouch. C’était dans ces moments-là que son agilité de félin lui manquait encore plus. L’ancien chaton eut à peine le temps de jeter un coup d’œil incertain vers la fenêtre qu’une créature se précipita sur lui en aboyant. Il retient un cri, soudainement effrayé que les propriétaires de la maison soient présents. Faute de griffe, son premier réflexe de défense fut de recroqueviller sur lui-même en attendant l’impact. Ce chien allait le dévorer, le déchiqueter en morceaux, il en était persuadé. Mais contre toute attente, le berger allemand se contenta de le sentir en grognant. Pendant plusieurs secondes, Oliver n’osa plus bouger, convaincu que se rouler en boule sur le sol constituait la meilleure protection possible contre l’animal. Voyant que le monstre, bien qu’avec ses allures menaçantes, ne semblait pas vouloir l’attaquer, il se leva tremblant et grimpa quatre à quatre les escaliers pour ouvrir la fameuse porte, le chien sur les talons. « Vous m’aviez pas dit pour le chien… » Couina-t-il essoufflé une fois sa mission effectuée. Oliver avait beau se montrer moins méfiant avec les chiens depuis qu’il avait rencontré Roublard et le gang, il ne pouvait s’empêcher d’être tendu près des canidés. Alors, il décida de rester un moment dans l’ombre d’Hadès en espérant que l’animal finirait par ne plus grogner et retournerait se coucher.

L’intérieur de la résidence était à l’image de l’extérieur : beau et bien entretenu. Oliver avait laissé trainer un regard envieux sur la coupelle de fruit qui trônait dans la cuisine. Des pommes, un ananas… Les placards devaient certainement regorger de gâteaux. Mais il se résigna et passa dans la pièce voisine. Après tout, on lui avait bien spécifié de ne toucher à rien et il tenait à sa récompense.

« Ils ont pleins de jolis trucs ces gens. Ils ont presque le même piano que chez moi. » Commenta t’il en observant la nouvelle pièce. Tout en faisant bien attention à ne toucher à rien, il s’approcha d’un meuble et se mit sur la pointe des pieds pour essayer d’apercevoir des photos. « Est-ce que c’est des espions eux aussi ? Ou des méchants ? Parce qu’ils n’ont pas l’air de savoir désosser des phalanges. » Il n’avait aucune idée de ce cela signifiait vraiment, mais comme il avait entendu ces mots de la bouche de Bill Sykes, il en avait conclu que c’était une activité à laquelle s’adonnait régulièrement les méchants. « Mes amis ils sont doués pour rentrer dans les maisons aussi, mais eux, ils sont pas agents secrets, c’est des financier, ils cherchent de l’argent. » Curieux, il fit le tour du mobilier et finit par courir rejoindre Hadès car le chien persistait à le suivre en grognant. Il l’observa installer les micros. Agent secret devait être un métier rudement bien. « Dites, monsieur, quand ce sera fini, vous pourrez éviter de dire que vous m’avez vu ? Je suis recherché mais j’ai pas envie qu’on me trouve… »

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Lun 8 Fév 2016 - 20:48



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Plusieurs des révélations du petit me laissèrent perplexe… Par contre, ce n’était peut-être pas le moment d’aborder ces sujets alors qu’il était en train de descendre par la fenêtre. Ça pouvait être légèrement déconcentrant de se faire demander pourquoi ses parents ne s’en faisaient pas pour lui… Je ne voulais pas saboter les efforts du petit, déjà qu’il en avait pas mal sur les épaules. Il obéit sagement, enlevant ses souliers… Il n’opposa aucune objection. Peut-être était-il impressionné par ce que je venais de lui dire? Excité de m’aider? C’est que j’avais bien choisi la façon d’expliquer mon travail j’imagine. Cela prouvait comment il était important de bien choisir les mots.  

Alors qu’il était là-dedans, je crus entendre des aboiements… Il y avait un chien? Ce n’était pas dans le dossier et je ne l’avais pas vu lors de mes observations… oups. Si ça se terminait mal à cause de cela, mon informateur allait s’en prendre plein la gueule… Non mais! Ce n’est pas si difficile de tenir les foutus dossiers à jour! Si le cabot mangeait le petit, ça mettrait vraiment à mal ma mission… J’étais vraiment en train de me demander si je devais nettoyer les dégâts ou juste m’en aller si jamais il y avait un mort… Aucun cri de douleur ou de pleurs? Ça devait aller, en quelque sorte… Pourvu que personne ne passe et entende les jappements du chien.

J’allai attendre à la porte, en  espérant que le gamin ne foute pas le Marshmallow ou que le chien ne change pas d’idée et le dévore… Ce fut long, mais il finit par ouvrir la porte, en faisant une remarque à propos du chien. Il semblait particulièrement terrorisé par la bête. Bon je comprends qu’un animal qui vous grogne dessus, ce n’est certes pas rassurant, mais c’était un peu comme si le petit avait une peur viscéral des chiens. Je ne m’attardais pas plus là-dessus, puisque des tas de gens avaient peur des chiens, en particulier ceux de cette taille. Étant le maitre de Cerbere, le chien à trois têtes, les petits toutous de ce monde ne m’impressionnait pas… sauf quand ils courraient après moi en bavant. Celui-ci ne voulait que protéger son territoire, il ne devait pas être dressé pour l’attaque.

- Je ne savais pas, j’ai été mal enformé.

Le petit semblait vouloir se tenir tranquille, bien, je n’avais pas envie de faire du babysitting. Il restait à installer les fameux micros. J’ouvris donc ma mallette, prenant un premier micro que je logeais sous une table avec des plantes décoratives. Je passai à un grand salon avec un piano. Et hop, un micro sous une chaise. Je ne répondis pas à la remarque sur le piano, parce que je ne trouvais rien à dire, sauf que l’histoire du gamin était de plus en plus intéressante… Pour avoir un piano comme ça, il fallait de l’argent, peut-être que je pourrais demander une rançon? Quoiqu’en même temps, il avait dit que ses parents ne se souciaient pas de lui… Par contre, Je ne pouvais passer tout le reste sous silence… là, il allait devoir m’expliquer quelques trucs…

- Je crois qu’ils sont méchants, mais ce ne sont pas tout les méchants qui fond ce genre de trucs tu sais… chacun a ses spécialité et ses façons de fonctionner. Dis-moi petit… mais quel genre de fréquentation as-tu? Tes financiers, ils pourraient avoir de sacrés problèmes avec la police.

Je continuai de passer de pièce en pièce, déposant un micro à chaque endroit demandé. Démonter le téléphone fixe pour y mettre une puce, afin qu’il soit sur écoute, même si je ne pensais pas qu’ils passeraient un appel important de là… mais bon, je n’avais pas à dire mon avis là-dessus, je devais simplement obéir aux ordres. La demande du jeune me laissa perplexe, il était en fugue? Je posais le dernier micro et vit ce stupide chien qui collait encore. Je montai le ton, lui ordonnant d’aller se coucher, ce qu’il fit… Bon débarras, maintenant je pouvais questionner le gamin pour éclaircir l’histoire:

- Tu me dis que tu habites New-York et que tes parents sont là-bas… Alors comment es-tu arrivé ici à Paris? Si tu veux retourner là bas, tu ne devrais pas justement demander à un service de la protection de la jeunesse, je sais pas? À moins qu’ils ne veulent pas t’écouter? Pourquoi tu fuis au juste? Tu as quelque chose à te reprocher?

Pas que je pensais qu’il avait fait quelque chose de grave, mais ce petit m’intriguait vraiment. Il y avait des mystères autour de lui et s’il voulait que je l’aide, il valait mieux qu’il me dise la vérité… Il faut dire que pour l’instant, il s’était montré utile, alors je me disais que peut-être que je pourrais l’employé pour autre chose… si tout continuait de bien aller.
Tout en l’écoutant, je terminai ma tâche, vérifiant que tout était fait et qu’il n’y avait pas de traces de notre passage, quoique le chien aurait pu prendre le blâme… Ma mallette en mains, je regardai la porte un moment avant de réaliser :

- On ne peut pas verrouiller et sortir, tu vas devoir verrouiller derrière moi et ressortir par la fenêtre, question que tout soit dans le même état que quand nous sommes arrivés. Je vais t’attendre à la fenêtre pour t’aider à sortir.




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Mar 9 Fév 2016 - 23:08

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

Cet homme avait de drôle d’idée. Oliver ne s’était jamais posé de questions sur ses fréquentations. Il n’en voyait surtout pas l’intérêt. « Le genre… gentil ? » Ses amis étaient ses amis, c’était tout. Ils étaient ceux qui l’avaient aidé lorsqu’il en avait eu le plus besoin, ceux qui avaient promis d’être toujours à ses côtés, ceux qu’il était déterminé à retrouver. Le petit vouait à la bande une confiance aveugle et une admiration sans failles : imaginer que ses amis s’adonnaient en réalité à de mauvaises actions n’était pas envisageable. Le bien et le mal avaient beau être des notions particulièrement distinctes dans son esprit, son jugement n’en était pas moins confus et ce n’était pas l’éducation que lui avait donnée Roublard qui avait arrangé les choses. Mais ses amis, faire le mal ? Non. « Ils sont trop forts pour la police. » Ajouta-t-il. L’enfant jeta un rapide coup d’œil autour de lui. À son grand malheur, le chien était toujours derrière lui et persistait à vouloir s’approcher encore plus, si bien qu’Oliver ne cessait de bouger pour éviter de se faire approcher de trop près par l’animal. Les mots d’Hadès le travaillaient, il vint à s’en demander si eux-mêmes, ne risquait pas d’avoir des problèmes avec la police. Les humains tenaient à leurs maisons, ils empêchaient leurs enfants d’en sortir et surtout, ils empêchaient les adultes d’y rentrer. Tout d’un coup, ce petit travail ne lui semblait plus aussi excitant. Monsieur Hadès était peut-être immunisé contre les autorités grâce à son travail, mais lui, si on venait à le trouver ici, il aurait droit à un aller simple pour le foyer. Ou la prison pour enfant.

« Je sais pas monsieur. » Son réveil dans cette ville remontait déjà à plusieurs mois, mais il n’avait toujours pas la moindre idée de comment ou pourquoi il avait atterri là en l’espace d’une nuit. Il soupira. Les adultes avaient tous les mêmes questions à la bouche. Alors, Oliver récita les mêmes paroles qu’il avait déjà répétées maintes et maintes fois aux agents des services sociaux. « Je me souviens que j’étais dans la poche, et Fagin m’avait amené au port parce qu’il devait m’échanger contre de l’argent pour rembourser ses dettes, parce qu’il était menacé par deux gros chiens et par Bill, un grand monsieur un peu chauve, sauf que Jenny elle arrivait pas, alors je crois que je me suis endormis parce qu’on m’avait trimballé dans cette poche toute la journée... » Il avait volontairement omis les détails de son ancienne apparence, il avait décidé de faire silence sur ce point-là. Les rares fois où il s’était risqué à le spécifier, on avait rit, redoublé de question, pour finalement ne pas le prendre complètement au sérieux.

« Quand je me suis réveillé, y avait plus de poche, j’étais à Paris, tout seul. » La suite n’était pas très intéressante. Sa rencontre avec Elizabeth, son installation au foyer, l’incompréhension de tous en découvrant qu’il n’était pas reconnu des services français ou américains… « J’ai déjà demandé au foyer. Ils m’aideront pas. Je le sais, c’est de là que je viens, même qu’ils m’ont forcé à revenir la première fois que je suis parti. » Les gens du foyer n’étaient pas méchant, au contraire, Oliver n’avait pas été malheureux à leurs côtés. Mais ces personnes, aussi gentils soit elles, ne lui avaient été d’aucune aide et l’enfant, à force de se heurter à une incompréhension totale venant des adultes, avait bien compris que lui seul serait capable de s’en sortir. Il ne mentait pas, il n’avait jamais menti. « Je pense qu’ils me croient pas tout à fait… Ils ont cherché mes proches mais ils n'ont trouvé personne, sauf que c’est normal, ils cherchent pas où il faut ! Mais moi j’ai rien fait de mal, je vous jure monsieur ! » Mis à part fuguer, jamais il n’avait désobéi à qui que ce soit, aussi s'était il senti obligé de se justifier.

La mission semblait toucher à sa fin. Tant mieux, il avait hâte de sortir d’ici. Sa dernière tâche ne lui paraissait pas plus compliquée que la première. Verrouiller une porte, puis sortir. « D’accord, d’accord. » La porte se referma sur Hadès, laissant une fois encore Oliver seul en compagnie du Berger Allemand. Aussitôt, l’ancien chaton courut jusqu’au sous-sol, tellement apeuré à l’idée de rester enfermer avec cet énorme chien qu’il ne pensa pas à s’attarder devant la nourriture de la cuisine. Ce n’est qu’en haut des escaliers menant aux sous-sols, et donc à la sortie, que le garçon réalisa qu’il n’avait pas verrouillé la fameuse porte. Il grimaça et fit demi-tour. Sa récompense, il y tenait. Il courut une nouvelle fois jusqu’à la porte d’entrée qu’il prit bien soin de verrouiller avant de revenir au sous-sol. Le chien n’avait pas perdu son temps, visiblement, il ne s’était toujours pas lassé de le suivre. Soudain, une horrible pensée lui traversa l’esprit. Et si l’homme décidait de le laisser ici et de partir sans lui donner son prix ? Le souvenir de sa première rencontre avec Roublard était encore frais dans sa mémoire. Si, ce jour-là, Oliver ne s’était pas acharné pour récupérer ce qui lui revenait, surement n’aurait-il jamais revu la couleur de ces saucisses. Peut-être aurait il du tirer une leçon de cette mésaventure et demander ce qu’il voulait avant d’entrer dans cette maison.

Mais, Hadès était bien à la fenêtre. Soulagé, il s’accrocha à ses bras et parvint à sortir par là où il était entré grâce à son aide. Pas mécontent de sortir enfin et surtout, de s’éloigner du chien. Ses chaussures à nouveau au pied, il resta un moment à fixer silencieusement l’adulte dans l’attente de la récompense tant attendu. « J’ai bien travaillé ? J’ai le droit d’avoir ce que je veux maintenant ? Vous m’aviez promis. » Dit-il en tendant les mains comme si de la nourriture allait miraculeusement apparaitre à l’intérieur de ses paumes. La réussite de sa petite expédition reposait sur la bonne volonté de cet homme. Mais si son estomac le poussait à réclamer de quoi manger, il n’en avait pas oublié le reste. « Est-ce que vous savez le chemin le plus rapide qu’il faut prendre pour aller aux 1125 de la 5ème avenue ? » Il marqua une pause, réfléchit un instant avant de sortir sa petite médaille de son sac pour illustrer son propos. « C’est là que j’habite… Oh et aussi, c’est où que je peux m’acheter un kayak ? »
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Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Ven 12 Fév 2016 - 2:03



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Je ne me faisais pas d’idées sur ses financiers, car s’ils cherchaient de l’argent dans les maisons des gens, on parlait bien de voleurs…  Il me semblait que ces gens avaient un peu fait comme moi en choisissant des mots plus acceptables pour décrire leur travail… Trop fort pour la police, hein? Ça m’intriguait vraiment, je voulais connaître leurs trucs pour échapper aux autorités… Peut-être si je continuai d’interroger le gamin, il m’en dirait plus? Pas tout de suite, là je devais l’écouter alors qu’il racontait son histoire. Trimballer un gamin toute une journée dans une poche pour avoir une rançon?! Et bien, je n’étais pas le seul à avoir eu l’idée d’échanger Oliver contre de l’argent… Mais toute une journée… Il n’était certes pas très grand ou gros, mais à la longue, il devait finir par être lourd à trainer, non? Quoiqu’il en soit c’était le côté « Je me suis endormi pour me réveiller ici » qui m’intéressait… Pourquoi? Et bien peut-être parce que c’était ce qui m’était aussi arrivé?

Les gens ne le croyaient pas, ce qui était normal… Seul un adulte ayant vécu le même phénomène pouvait le croire sans le prendre pour en enfant avec beaucoup trop d’imagination. Je ne fis rien d’autre que hocher la tête, il fallait sortir d’ici, puis je lui en dirais un peu plus. Pour l’instant, ça ne valait pas le risque de rester ici pour rien.

Je l’attendis à la fenêtre, me demandant pour quoi c’était si long? Avait-il du retourner sur ses pas? Qu’importe puisqu’il finit par arriver. Je l’aidai à sortir, refermant la fenêtre derrière lui. À peine ses souliers remis, qu’il demandait déjà son du… Il ne me faisait pas confiance? Bon, en même temps il n’avait pas totalement tord… j’avais tout de même songé à le laisser là et partir. Ce qui lui valait ma présence, c’était qu’il ait réussit à m’intéresser avec son histoire. J’étais sur le point d’amorcer une réponse que je restai stupéfait de voir la petite médaille. Ce garçon me semblait de plus en plus étrange, il avait dit des choses, mais j’avais l’impression qu’il me cachait le point le plus important…

Je sorti le paquet de craquelins de la mallette que je lui donnai en le trainant hors du jardin. Une fois dans la rue, je regardai l’heure, presque midi avec tout ça!

- Viens avec moi, on va aller déjeuner, tu mérite bien cela avec ton bon travail. Puis on aussi va parler. Premièrement, tu n’as pas assez d’argent pour un kayak, ensuite ce n’était qu’une façon de parler, tu ferais mieux de prendre soit un bateau, soit un avion, c’est moins dangereux et plus rapide que de pagayer. Dis-moi… Cette médaille ce ne serait pas pour les animaux de compagnie?

Je marchai d’un bon pas, tentant de m’éloigner le plus rapidement possible du lieu du crime… quoique ce n’était pas si criminel d’ajouter quelque chose… Quelques rues plus loin, j’avais vu une petite sandwicherie, c’était donc ma destination, car il n’y avait pas de restaurants près, et puis je n’étais pas certain qu’ils auraient laissé le gamin entré avec son apparence de vagabond… Je choisi un sandwich jambon-fromage ainsi qu’une bouteille d’eau :

- Prends ce que tu veux gamin, je te l’offre.

Je payais, donnant ensuite la monnaie au môme, que qui devait donner cinq ou six euro. Je n’avais pas trop compté et puis il reste que je lui fournissais le repas mine de rien. De sa demande, il ne manquait que les indications pour New-York. Il y avait quelques petites tables, j’allai prendre place à celle qui semblait la plus isolé, dans le but d’être un peu tranquille pour discuter.

- Je ne sais pas exactement où se trouve cette adresse, mais ça ne devrait pas être difficile à trouver avec une carte ou en donnant simplement l’adresse à un conducteur de taxi, mais pour prendre le taxi, il faut de l’argent, tout comme il te faudra beaucoup d’argent pour te rendre de l’autre côté de l’Atlantique. Le meilleur moyen c’est l’avion, ça prend huit heures et c’est sans effort, mais c’est pas donné.

Je pris une gorgée d’eau, puis une bouché du sandwich. Pas mal, ça allait bien me remplir l’estomac.

- Tu sais petit, j’ai l’impression qu’on a quelques points communs… Moi aussi il m’est arrivé quelque chose d’étrange. Je faisais mes petites affaires chez moi, en Grèce, puis je me suis réveillé dans une ville différente, dans une époque différente avec un corps différent. Il y a longtemps que je ne suis plus chez moi et je n’ai toujours pas trouvé d’explications.




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Lun 15 Fév 2016 - 23:59

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Nourriture, glorieuse nourriture. Oliver s’empressa d’ouvrir le paquet de gâteaux qu’on lui tendait, trop heureux d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Son petit sac à nouveau sur le dos, il se laissa sans broncher trainer par Hadès hors du jardin, beaucoup trop occupé à essayer de sortir les biscuits de leurs emballages pour les engloutir. Une fois dans la rue, il profita de l’instant pour secouer un coup le paquet afin de faire tomber les craquelins coincé à l’intérieur. Peut-être que s’il les sortait tous, il pourrait essayer de les compter pour s’en garder un peu pour la route. Ces biscuits ne tiendraient surement pas tout le trajet, mais cela lui semblait déjà mieux que rien. Il s’estimait même chanceux d’être tombé sur ce monsieur. Jusqu’ici, personne ne l’avait vraiment aidé dans ses péripéties de voyageur improvisé, du moins, pas de la manière dont Oliver aurait souhaité. « Viens avec moi, on va aller déjeuner, tu mérites bien cela avec ton bon travail. » « Chouette ! J’ai trop faim ! » Si tout ce qu’il fallait faire pour avoir un déjeuner, c’était parler, alors l’enfant était prêt à raconter tout ce que cet homme voulait entendre ! Même répondre à toutes ses questions. La bouche pleine, Oliver se contenta de hocher la tête à l’affirmative à la dernière question de l’adulte. Après tout, il n’avait aucune raison de mentir. Les humains ne donnaient pas ce genre de plaque d’identité à leurs enfants, il le savait. Pourtant, c’était bien pratique pour retrouver son chemin lorsque l’on était perdu, comme lui.

Il hâta le pas puis finit par trottiner à un bon rythme pour s’adapter aux enjambés rapides d’Hadès qui, décidément, semblait bien pressé pour marcher aussi vite. Une main resserrée sur son précieux paquet de biscuits, l’autre sur sa médaille, il réfléchit un instant à cette histoire de kayak. Un bateau serait mieux pour traverser l’Atlantique, mais un kayak, ce n’était pas de la famille des bateaux ça aussi ? Surement que ce genre d’embarcation était trop petit pour une si grande étendue d’eau. Mais si chaque bateau devait être proportionnel à la mer qu’il traversait, alors se payer une place pour un navire aussi grand que l’océan allait être compliqué. Il souffla, non seulement parce qu’il commençait à fatiguer à force de gambader partout, mais également car il réalisait avec frustration qu’il était beaucoup plus doué pour trouver les problèmes que pour les résoudre.

Ils gardèrent cette allure jusqu’à entrer dans une petite sandwicherie. Là, Oliver glissa le paquet de biscuits dans son sac avant de s’approcher de la vitrine. Pendant un instant, il resta, les yeux rivés sur les différents sandwiches exposés, à essayer de décrypter les étiquettes. Faute de parvenir à lire ce qu’il y avait écrit, il pointa le même sandwich qu’avait choisi Hadès. De toute manière, il aurait avalé tout ce qu’on aurait bien voulu lui donner. Sauf la monnaie qu’on lui tendait bien sûr. « Wow, merci ! » Il déplia le billet entre ses mains. Cinq euros. C’était une somme bien dérisoire pour se payer un voyage à New York, mais Oliver voyait en ce billet le début d’une grande richesse. L’enfant le glissa avec beaucoup de précautions dans une des poches de son sac, là où il gardait également son ancienne médaille. C’était son petit trésor à lui. Son déjeuner dans les mains, il courut s’installer face à Hadès, dans un coin isolé du restaurant. Une fois assit, il commença sans plus de cérémonie à dévorer son repas avec tellement de hâte qu’il manqua de s’étouffer en avalant de travers à plusieurs reprises.

« Moi je voudrais bien prendre l'avion, mais il me faudrait beaucoup de billet pour ça… Et puis, ils me laisseront jamais monter tout seul. » Déclara-t-il après s'être jeté sur sa bouteille d'eau pour faire passer sa toux. « Et pour les bateaux c'est pareil. Faudra que je me cache j'imagine. » Ça ne devrait pas être bien compliqué. Il lui suffirait de trouver un petit coin où se faufiler, inaccessible des adultes. Vu le peu d'argent qu'il avait sur lui, il commençait sérieusement à envisager cette possibilité lorsque les paroles d'Hadès le firent presque bondir de sa chaise. « C'est vrai ? C'est vraiment vrai que vous me croyez ? » Lui, avait du mal à croire ce qu'il venait d'entendre. De tous les adultes, très peu avaient vraiment pris son histoire au sérieux. Au fond, il savait que les assistants du foyer considéraient certains points de son récit comme purement issu de son imagination. Tous ces adultes, ils ne l'avaient pas vécu, voilà pourquoi ils ne le croyaient qu'à moitié ! Depuis sa rencontre avec Elizabeth, il n'était pas retombé sur des gens ayant la même expérience que lui : la confession que venait de lui faire Hadès le faisait presque sautiller de joie sur sa chaise. « Alors vous aussi vous étiez un chat ? » Puisque l’adulte disait partager des points communs avec lui, il en était directement venu à cette conclusion en l’entendant mentionner un changement de corps. C’était presque trop beau pour être vrai.

Seulement, un détail échappait encore à l'enfant. « Mais si ça fait longtemps, pourquoi vous êtes pas retourné chez vous ? Vous savez plus où c'est que vous habitez ? » C'était la seule raison qu'il pouvait envisager. Après tout, il avait beau n'avoir aucune idée d'où la Grèce pouvait se trouver, pour lui, rien n'aurait pu empêcher Hadès d'y rentrer, sous cette forme ou sous une autre. Longtemps. Ce seul mot représentait une éternité pour Oliver. Lui, n'avait pas envie d'attendre autant avant de retrouver sa maison. « J'ai pas envie d'attendre longtemps avant de rentrer moi ! Si je suis trop vieux, on va pas me reconnaitre ! Ou même m'oublier, et j'ai pas envie qu'on m'oublie ! » Le petit se souciait peu de comprendre le pourquoi du comment de cette situation. Il s'était adapté avec plus ou moins de facilité à cette nouvelle apparence, tout ce qui lui importait, c'était de rejoindre New York, retrouver son chez lui et ses proches. Être oublié, c'était ça, qui le préoccupait. Tellement, qu’il commençait à réaliser le temps qui était en train de lui filer entre les doigts. «  Du coup monsieur, si vous avez plus besoin de moi, je crois qu’il va falloir que je reparte bientôt, avant qu’on vienne me chercher ici...  »

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Mar 16 Fév 2016 - 2:40



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Oliver & Hadès



J’eus l’impression qu’il ne savait pas très bien lire… mais je ne savais pas si c’était normal pour un gamin de cet âge ou si c’était lié au fait qu’il n’était pas d’ici…  Je l’observais discrètement manger comme un petit goinfre… Il était en pleine croissance ou on ne le nourrissait pas assez? C’était possible avec les orphelinats. Peut-être se faisait-il voler par les plus vieux aussi? Si c’était le cas, il avait bien fait de partir. Il avait du cran le petit de partir comme ça à l’aventure pour retrouver son foyer… courageux, mais aussi très téméraire. Il n’avait pas de plan ni rien, ça risquait de foirer. D’ailleurs, même lui commençait à saisir qu’ils ne le laisseront pas embarquer seul. Se cacher, ce n’était pas mal, mais encore fallait-il qu’il embarque sans être vu.

Il devient tout excité que je le crois. Personnellement je m’en foutais de ne pas être cru, mais en même temps, j’avais affaire souvent à des gens qui venait aussi d’un autre monde. Il faut dire qu’en tant qu’adulte, que les autres croient ou pas n’influençait pas ce que je pouvais ou non faire, mais pour un enfant comme lui, ça devait faire une grande différence. Il devait passer pour un orphelin qui s’était inventé une histoire pour oublier un traumatisme… Ils ont des termes pour ça, mais n’étant pas psychologue, je m’en balançais un peu. L’important est qu’il me révéla enfin ce qu’il était vraiment… un chat. Ça expliquait la médaille. Je n’avais rien  contre les chats, exceptés que j’y état allergique maintenant que j’étais humain… Comme le gamin était humain aussi, ça ne me posait donc pas de problèmes.

- Minute! Minute! Moi je n’étais pas un chat, mais un dieu…  Gamin, Je n’ai pas essayé d’y retourner parce que je viens d’un autre monde. D’où je viens, il y a des créatures comme des satyres, des nymphes, des centaures… mon chien avait trois têtes… Il n’y a rien de cela dans ce monde. Les humains écrivent des histoires avec tout ça, mais ils ne vivent pas avec ce genre de créatures. J’ai préféré refaire ma vie plutôt que de m’apitoyer sur le passé.


En fait, je ne voulais pas y retourner et risquer de redevenir le perdant, car maintenant il m’arrive de gagner. Je peux enfin prendre mon destin en main plutôt que de me retrouver dans une histoire toute écrite d’où je ne peux pas m’échapper. Je m’abstins de parler de Disney et du fait que quelqu’un quelque part nous a inventés, dessinés, puis donnés une personnalité. Je crois que ça aurait été trop pour lui, déjà que c’était un gros morceau à digérer et à comprendre… D’ailleurs, avait-il enfin compris? Parce qu’en même temps, je ne savais pas trop comment expliquer la situation autrement…

- heum… tu sais que sans avoir à vieillir, il se peut qu’entre un chat et un  môme, ils aient de la difficulté à faire le lien? Je te dis pas de ne pas aller voir là-bas. Il vaut mieux que tu en ais le cœur net. S’ils sont à New-York, ils iront sans doute voir à cette adresse, au cas où tu y serais.

Je terminai mon sandwich et ma bouteille d’eau. C’était bien l’eau en bouteille, parce qu’il y avait rarement de la glace à l’intérieur, alors que parfois on vous servait des verres d’eau pleins d’horribles glaçons tout froids qui prenaient un malin plaisir à se cogner sur vos dents! Je me  levai, il semblait que c’était la fin de notre collaboration. Dommage, je l’appréciai ce petit. Il était obéissant et surtout, il ne demandait pas grand-chose en échange de ses services. Mais je n’avais plus de raisons de le retenir. Sauf si…

- Je ne te retiens plus si tu veux t’en aller, mais tu risque plus de te faire remarquer si tu te balade seul.  Je dois retourner à New-York maintenant que mon travail est finit, ça t’intéresse de venir avec moi ou tu te débrouilles seul?

Bon, en fait je n’étais pas certain qu’il me restait assez d’argent sur la carte de crédit pour mes dépenses de mission pour acheter un billet de plus… Ils sont chers les billets Paris-New-York… Quoiqu’il en soit, il ne valait pas la peine de me casser la tête en ne sachant même pas s’il voulait que je l’aide. Une chose était certaine, il fallait que je passe à l’hôtel pour chercher ma valise. Ensuite, un moment d’attente à l’aéroport. Je me levai, allant jeter les emballages et les bouteilles vides.

- Fais comme tu veux, moi je dois faire un saut à l’hôtel. Je prends un vol ce soir.  

Je m’éloignai, passant la porte. À lui de voir ce qu’il voulait. Il pouvait me suivre ou rester là. Il est certain que j’espérai qu’il veule venir avec moi, ainsi, je pourrai requérir à nouveau son aide pour d’autres missions.




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Jeu 18 Fév 2016 - 23:09

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

Les déclarations d’Hadès avaient éveillé chez Oliver de si grandes espérances, que l’enfant se sentait désormais capable d’affronter toutes les difficultés qui se présenteraient à lui. Il avait bien conscience de ne pas être seul dans cette étrange situation, la jeune femme qu’il avait rencontré à son arrivée avait elle aussi mentionné ne pas être de Paris, mais jusqu’à aujourd’hui, il n’avait encore jamais croisé quelqu’un ayant également changé de forme. Puisque cet adulte avait connu une autre apparence et une autre vie, alors il y avait de forte chance pour que Roublard, Jenny, ainsi que toute la bande se retrouve aussi à errer là, quelque part. Ses espoirs se trouvèrent bien rapidement déçus. Hadès n’était, malheureusement, pas un chat. L’enfant fronça les sourcils. Un dieu ? Il n’en avait jamais entendu parler. Satyres, nymphes, centaures, tous ces noms ne lui évoquaient absolument rien. Dans les histoires qu’on lui lisait, il n’était jamais question de ce genre de créature. Des animaux, des fées, des dragons et des souverains oui, mais aucun dieu. Naïvement, il assuma qu’il s’agissait d’une espèce qu’il ne connaissait pas encore.

À vrai dire, les explications d'Hadès laissaient supposer beaucoup de choses à son imagination. Des choses qu'il n'était pas sûr de saisir. Un autre monde ? Qu'est-ce que cela était censé signifier ? Qu'il venait d'une autre planète ? Bien qu'attentif aux propos de l'homme, Oliver n'avait retenu et surtout compris qu'une chose : le chien à trois têtes. Ce genre d'animal, dans l'imaginaire du garçon, ne pouvait être qu'immense et surtout, méchant. Exactement comme Roscoe et Desoto. Il était certes loin d'avoir intégré les notions qu'avait tenté de développer Hadès, mais s'il y avait quelque part, un endroit où de tels monstres existaient, il était certain de ne pas vouloir s'y rendre. Un chien à trois têtes, c'était bien pire que toutes les créatures qu'il pouvait imaginer tapis dans son placard ou sous son lit la nuit. La Grèce devait être un pays terrifiant. C'était peut-être pour cela qu'Hadès ne souhaitait pas y retourner.

Presque aussi terrifiant que la possibilité que ses amis ne le reconnaissent pas sous sa nouvelle forme. Cette pensée lui avait déjà traversé l’esprit. Il y avait réfléchi intensément les premiers temps de son arrivée à Paris, se demandant si, comme lui, la bande avait elle aussi subi une transformation inexpliquée, ou bien s’il parviendrait à les comprendre une fois qu’il rentrerait. En tant que chat, il pouvait facilement communiquer avec ses camarades canins, mais maintenant qu’il était humain, le langage animal résonnait à ses oreilles comme de simples bruits incompréhensibles. Jamais il n’arriverait à entendre leurs voix. Mais ça, il ne pourrait en être sûr qu’une fois sur place. Il termina son repas aussi vite qu’il l’avait commencé, heureux de sentir son estomac plein après ces deux journées de marche. Oliver sauta de sa chaise, prêt à remercier cet homme pour sa générosité et son aide. Avec ce déjeuner, il se sentait d’attaque à reprendre la route, plus déterminé que jamais à poursuivre son but.

« Je dois retourner à New-York maintenant que mon travail est finit, ça t’intéresse de venir avec moi ou tu te débrouilles seul? »

Ces mots coupèrent net l’enfant dans son élan. New York. Cela faisait maintenant des mois qu’il n’avait que ce mot à la bouche, que ce but en tête, et voilà que soudainement on lui proposait de l’y conduire. Cette proposition le laissait sans voix. S’il voulait l’accompagner ? La question ne se posait même pas. Comme Hadès l’avait si bien spécifié, continuer son voyage tout seul allait sans aucun doute attirer l’attention sur lui. Si Oliver sentait en lui une détermination de fer, il avait également compris que sa petite aventure, avec tous les problèmes qu’elle engendrait, s’avérait de plus en plus compliqué. À présent, la solution à tous ses dilemmes lui semblait évidente. Ce dont il avait besoin, ce n’était pas d’un kayak, mais bien d’un adulte capable de passer pour son accompagnateur le temps d’un voyage.

« Hé, attendez ! Je veux venir avec vous ! »  S’écria-t-il en courant hors du restaurant. « Je veux bien venir avec vous ! Si on prend l’avion ce soir ça veut dire qu’on sera rendu demain hein ? »  La perceptive de se réveiller dès le lendemain dans sa ville natale avait rendu Oliver fou d’impatience. Il était là, à sautiller aux côtés d’Hadès, particulièrement bavard alors que le curieux duo s’éloignait en direction de l’hôtel. « Quand on arrivera, j’irai tout de suite chez Jenny ! Et puis après, j’irai au port voir pour retrouver les autres. Surtout qu’avec mon argent, je pourrai les aider à rembourser la dette de Fagin, ça sera plus facile que de faire mon marché. »  Une expression qu’il tenait de Rita et qu’il avait interprété comme un synonyme de travailler. Tout ce qu’il espérait désormais, c’était arriver à temps. La dernière fois qu’il avait vu la bande, les courts délais de remboursement avait rendu la situation délicate et Oliver était incapable de savoir ce qui avait pu se passer durant ces mois d’absence. Mais pour le moment, l’ancien chaton n’avait envie de croire qu’à de futures joyeuses retrouvailles et passa outre ces pensées négatives qui le hantaient depuis qu’il était ici. Il continua de suivre Hadès en silence pendant un petit temps, avant de reprendre : « Dites monsieur, c’est quoi un dieu en fait ? Parce que moi, un dieu, ça me fait penser à un vieux un petit peu. Est-ce que c’est de là que ça vient le mot odieux ? »

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Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Dim 21 Fév 2016 - 22:17



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Il n’avait sans doute pas tout compris, mais bon, il n’était pas très vieux. Tout ce que je venais de lui raconter le dépassait sans doute. Ou peut-être ne disait-il rien parce qu’il avait au final compris? J’avais un doute vu son air, mais je ne voulais pas non plus le brusquer. S’il avait des questions, il n’avait qu’à me les poser, c’est tout. De toute façon, la ligne était lancée, il ne restait qu’à voir s’il allait mordre et venir avec moi… Ou si je devais me trouver un autre « employé ». Ça ne pris que quelques pas à l’extérieur avant de connaitre la réponse du gamin. Il semblait qu’il resterait un moment avec moi. La perspective du voyage semblait exciter le petit au plus haut point, le rendant de plus en plus bavard.

- S’il n’y a pas de retard, demain on se réveillera juste avant d’atterrir à New-York. Parce que je te le dis, on nous réveille juste avant en nous obligeant à redresser les sièges, boucler sa ceinture et tout ça…

Je marchai d’un bon pas, tout en essayant de ralentir afin de ne pas le perdre en chemin. Il continuait de babiller des trucs sur son ancienne vie… Je ne savais pas trop si je devais lui dire que cinq euros, ce n’était surement rien comparé au montant de la rançon qui devait être demandé contre lui… en même temps, une rançon pour un chat, ça devait être moins élevé que celle pour un enfant? Quoiqu’il en soit, je n’étais pas un spécialiste sur les montants à demander. Moi je kidnappai pour les autres et c’était à eux de fixer la somme. Si c’était un cas personnel, il n’était jamais question d’argent, mais de vengeance ou d’un marché à conclure.

Je ne voulais pas le décourager, mais il y avait peu de chances que Jenny soit à cette adresse ou que ses amis soient au port. J’avais déjà essayé de lui expliquer, mais il ne comprenait pas ou ne voulait pas comprendre. C’était difficile à dire en fait, parce que je n’avais jamais côtoyé d’enfants. J’avais vu mon neveu quand il était bébé, quoi? Cinq minutes? Ce qui avait suffit pour que je le déteste… Et encore, il n’avait pas la même âge qu’oliver. Je crois que les bébés, ce n’était pas trop mon truc. C’est mieux quand ils savent parler, manger seuls et qu’ils sont propre, comme mon jeune employé… Enfin, je parle de propreté dans le sens qu’il ne porte plus de couche, parce que sinon, je crois qu’une douche ne lui aurait pas fait de tord… Pas qu’il sentait fort, mais il était un peu sale.

Sinon… faire son marché? Et bien, le petit utilisait d’étranges expressions pour son âge… Ce qui voulait dire que je devais peut-être surveiller ce que je disais… Si je décide d’être un peu responsable pour une fois… Bon, pour l’instant je n’avais pas eu à m’énerver contre qui ou quoi que ce soit, donc j’imagine que ça allait… Parce que vous savez, l’intérêt d’avoir un gamin comme sous-fifre, c’est qu’il soit innocent, parce que c’est ce qui le sortira des ennuis, mais s’il jure comme un charretier il va se faire embarquer par la police ou les services sociaux et ça me mettrait dans la mer… enfin, vous voyez ce que je veux dire?
J’étais dans ce genre de pensées quand sa question vint, confirmant qu’il n’avait pas tout compris… Ça expliquait son manque de réaction lorsque je lui avais dis ce que j’étais…

-  Non, dieu n’est pas un synonyme de vieux ou d’odieux. Même si un dieu peut-être âgé ou méchant. Un dieu ou divinité, c’est un être puissant qui veille sur les créatures vivantes, même après leur mort… En Grèce, chaque dieu à son travail et ses responsabilités : les récoltes, la température, la mer, le ciel… ou le garder les âmes des morts en ce qui me concerne. Nous sommes adorés et crains par les motels et c’est ce qui nous donne notre force. Dans leur monde d’origine, les dieux ont de grands pouvoirs, mais une fois ici, il ne reste plus grand-chose de leurs grandes capacités.

Mais surement juste assez pour impressionner les gens. Je claquai des doigts, faisant apparaitre une flamme dans ma main, question de lui montrer à quel point je suis extraordinaire. Chut! Je sais que ce n’est pas votre avis à mon sujet, mais vous n’êtes pas obligés de gâcher mes maigres moments de gloire! Peut-être que cette fois, le dévoilement de mon identité ferait un peu plus d’effet? Parce que franchement, c’était tombé à plat quelques instants plus tôt… Quoi? J’aime quand ça produit son petit effet!

Je refermai la main, éteignant ainsi la flamme. Je n'était pas temps d’attirer l’attention des autres passants! Quoiqu’il n’y avait pas beaucoup de gens, alors ça allait. Sinon j’imagine qu’ils auraient pris cela pour des tours d’un amuseur de rue. Les humains ne portaient pas beaucoup d’attention à ce qui les entourait. Ils faisaient leurs petites affaires sans se préoccuper des autres, sans voir les anomalies… et s’il en voyait une par hasard, ils niaient ou trouvaient une explication pour que tout leur semble logique… Tout cela était évidement à l’avantage des gens comme moi et tous ceux qui se retrouvaient dans ce monde par accident. Sinon, il y aurait débordement en psychiatrie j’imagine!

Une fois sur une artère plus importante, je hélai un taxi, parce que je n’avais pas envie que ça prenne une journée avant de nous rendre à l’hôtel. Je ne dis rien pendant le cours trajet, réfléchissant à comment organiser notre départ. Mine de rien, j’avais beaucoup à faire avant se soir… Tellement, que j’avais des doutes si j’y arriverai. Il me fallait aller voir un contact, mais ça ne me semblait pas être une bonne idée d’amener le petit.

Une fois à l’hôtel je l’emmenai dans la chambre. Ce n’étais pas la plus luxueuse, mais c’était confortable, avec le minimum requis pour un séjour « d’affaire ». Je regardai Oliver, lui expliquant ce que j’avais de prévu pour l’après-midi :

- Écoute-moi bien petit. Pour que tu puisses sortir de ce pays sans problèmes, il va te falloir certains papiers… passeport et tout ça. Je vais aller voir quelqu’un qui s’y connait pour qu’il nous fasse les papiers. Je dois aussi obtenir un billet d’avion. Et tout ça ira plus vite si j’y vais seul. Ce que je te demande, c’est de rester dans la chambre, il ne t’arrivera rien ici. Tu devrais en profiter pour te laver un peu. Si tu as faim, appelle à la réception et commande ce que tu veux, le numéro est à côté du combiné. Je fais au plus vite… Avant de partir, je vais juste te photographier et sinon faut que je sache ton nom complet si t’en a un.


Je pris quelques notes, je pris un petit appareil photo pour avoir une photo de son visage à coller sur le passeport et je quittai la chambre sans perdre de temps. Il fallait que je fasse vite pour plusieurs raisons… dont revenir avant que le gamin ne fasse de bêtises.





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Mer 24 Fév 2016 - 23:52

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

Oliver pouvait sentir son cœur tambouriner à toute vitesse dans sa poitrine. Son futur voyage jusqu’à New York le mettait dans un tel état d’impatience qu’il n’en tenait plus en place. Malgré les précisions d’Hadès et les huit heures qui le séparaient des États-Unis, le petit s’imaginait déjà de retour chez lui, parmi les immeubles et les fameux taxis New-Yorkais et surtout, bien loin de ce pays au langage étrange. Oh, se plier au règlement imposé par le personnel aérien était loin de le déranger. Il n’était encore jamais monté dans un avion, et cette idée ne faisait que renforcer sa hâte. Est-ce qu’il pourrait observer les nuages de près, depuis là-haut ? Et sa maison, est-ce qu’il pourrait la voir depuis le hublot ? Oliver espérait bien que oui. Mais en attendant, celui-ci avait toujours les pieds sur terre. Des pieds qui commençaient à fatiguer à force de marcher autant. L’enfant espérait secrètement qu’Hadès n’allait pas le faire trottiner jusqu’à cet hôtel qui lui semblait bien loin. Ses jambes lui semblaient de plus en plus faibles à force de crapahuter dans le froid depuis bientôt deux jours, et ça, même l’euphorie de son voyage à venir ne parvenait pas à le lui faire oublier.

Il fixait ses chaussures, essayant de caler son rythme de marche sur celui d’Hadès, lorsque l’adulte vint éclairer ses doutes sur la question des divinités. Oliver se demandait bien pourquoi les gens en Grèce avaient besoin que d’autres personnes viennent s’occuper de leur mer ou de leur température, il avait toujours cru que c’était le soleil qui gérait ça. Est-ce que les dieux vivaient dans le soleil ? Surement. Ils devaient être sacrément puissants pour pouvoir vivre là-haut. Et ne pas craindre la chaleur aussi. Comme pour venir valider cette curieuse hypothèse, une flamme jaillit soudain de la paume de l’agent secret. « Wahou ! »  s’écria-t-il en fixant, impressionné, cette flamme qui venait d’apparaitre comme par magie. C’était génial ! Il tendit doucement une main pour sentir la chaleur du feu avant qu’Hadès ne fasse disparaitre le tout en un mouvement. Lui aussi aurait bien aimé savoir faire la même chose, il n’aurait plus jamais froid aux mains comme ça. Seulement, Oliver ne savait pas claquer des doigts. Ni faire de clin d’œil d’ailleurs. En revanche, il pouvait faire des highs five, mais cela n’avait jamais suffi à faire naitre une flamme. Peut-être que s’il était assez gentil, Hadès voudrait bien lui apprendre. Mais pour le moment, un autre point éveillait sa curiosité. « Et… Ça veut dire quoi synonyme ? »

Au plus grand bonheur d'Oliver, ils finirent par déboucher sur un axe principal pour ensuite monter dans un taxi. Le nez à la vitre, il passa le trajet à observer le paysage défiler, méditant sur le fait que les voitures pouvaient facilement effectuer en quelques minutes ce qui lui avait pris une journée entière de marche. Bercé par les mouvements du véhicule, fatigué par ses récentes aventures, il n'eut pas le temps de sentir ses paupières s'alourdir. À peine avait-il commencé à piquer du nez sur son siège que la voiture freina, arrivé à destination. Il suivit docilement Hadès jusqu'à la chambre, mais contrairement à ce qu'il pensait, le voyage s'arrêtait là pour lui. Du moins, pour le moment. Le petit se contenta de hocher la tête aux instructions d'Hadès, intrigué par les alentours. Lui, aurait bien aimé accompagner l'adulte si cela pouvait lui éviter de rester tout seul dans cet endroit inconnu, mais on ne lui laissait de toute évidence pas le choix. « Oliver Foxworth. »  C'était le nom qu'il avait donné à chaque fois qu'on lui avait réclamé un nom de famille : c'était le seul qu'il connaissait, et surtout, c'était celui de Jenny. Un gribouillis, une photo, et Hadès était parti, laissant l'enfant seul.

Il resta planté au milieu de la chambre un moment, les yeux rivés sur la porte qui venait de se refermer. De toute évidence, Hadès n'allait pas revenir avant un moment. Alors, il laissa son sac choir sur le sol et commença à explorer la chambre. Explorer était un bien grand mot étant donnée la taille de la pièce, mais cela n'empêcha pas Oliver d'ouvrir absolument tous les tiroirs et placard pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur, après avoir vérifié qu'aucun chien à trois têtes ne se cachait sous le lit ou dans l'armoire. Malheureusement, il ne trouva pas de quoi s'occuper, si ce n'est du papier et des stylos. Déçu, il décida que la meilleure chose à faire était certainement d'écouter son ainé en faisant un passage par la salle de bain.

Les choses étaient décidément bien plus simples lorsqu'il n'était encore qu'un chaton, surtout en ce qui concernait sa toilette. En tant qu'humain, il était obligé de se noyer sous l'eau pour pouvoir se laver. Il détestait ça, si bien que l'envoyer à la douche était devenue un véritable combat pour les assistants sociaux du foyer. Une fois dans la salle d'eau, Oliver jeta un coup d'œil suspicieux à la baignoire. Se faire couler un bain n'était pas une option envisageable. Prendre une douche non plus. Néanmoins, désireux de se sentir un peu plus propre après son escapade et ses journées à se trainer dans les jardins et sous les voitures, il sortit de la pièce afin de pousser une chaise de la chambre jusqu'au lavabo et grimper dessus. S'il se débarbouillait bien le visage à l'aide d'un gant et d'un peu d'eau, il obtiendrait surement la même propreté que s'il prenait un vrai bain. Une fois fait, il traîna la chaise jusqu'à sa place d'origine, faisant au passage tomber un flacon de parfum qui explosa sur le carrelage de la salle d'eau. « Oups. » Faute d'avoir un balai a porté de main, il jeta une serviette sur les débris pour cacher sa bêtise. Il rangerait ça plus tard. En attendant, Hadès n'était toujours pas rentré. Le temps lui semblait long. Il se demandait bien ce qui lui prenait autant de temps à l'adulte, lui qui marchait pourtant si vite.

L'ennui, c'était une chose terrible. Seul dans cette grande pièce, Oliver ne savait plus quoi faire de sa peau. Posté à la fenêtre, il passa quelques minutes à observer les voitures défiler au pied de l'hôtel, en espérant que les gens au foyer ne s'en fassent pas trop pour lui. Maintenant qu'il était sur le point de décoller pour New York, l'enfant s'en voulait d'être parti comme un voleur après tout ce que ces gens avaient fait pour lui. Certes, aucun ne l'avaient vraiment compris et personne n'avait su quoi faire pour vraiment l'aider, mais à l'heure qu'il était ces mêmes personnes devaient très certainement s'inquiéter pour lui. Soudain, il eut une idée. Puisqu'il n'avait pas pu leurs dires au revoir, peut-être pourrait-il leur faire parvenir une lettre avant de partir ! Fier de son plan, il se précipita aussitôt vers le bureau et saisit un stylo et du papier. Devant lui, il plaça la carte sur qui étaient inscrites les différentes activités de l'hôtel, pour se reporter aux lettres inscrites dessus. Suite à une bonne demi-heure d'efforts, il parvint à tracer un début plus ou moins prometteur :

ChAiR ClOd jE V a NoU YoRk é jE sUi tRé CoNTan JaIse PaIR kE ToA OsI é nE tINkIAitE pA jE V BiEn JaI mAiMe…
[Cher Clawd, je vais à New York et je suis très content, j’espère que toi aussi et ne t’inquiète pas, je vais bien. J’ai même…]

Il était intensément concentré sur son travail lorsque la porte s'ouvrit à nouveau sur Hadès. Oliver bondit de sa chaise, impatient de voir ces fameux papiers avec sa photo dessus. « Alors, ils sont où les papiers ? Je peux voir ? On s'en va maintenant ? »  L'enfant avait d'ores et déjà remis son sac à dos, prêt à repartir. Puis il songea à nouveau à sa lettre qui patientait, inachevé sur le bureau et courut la chercher. « J'aimerai bien envoyer une lettre au foyer, mais je sais pas comment ça s'écrit ‘rencontrer'… On pourra aller la poster avant d'aller à l'aéroport ? »

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Hadès D. Alexander
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Jeu 25 Fév 2016 - 22:28



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Ce gamin me semblait de moins en moins instruit… savait-il lire et écrire au moins? J’avais un peu peur de la réponse… mais en même temps pouvais-je lui reprocher? Il était un chat après tout. Déjà il parlait bien, de façon à être compréhensible, par contre pour ce qui était de comprendre, il fallait s’en tenir à la base… Il me semblait que parce qu’il n’était qu’un chaton, il lui manquait beaucoup de connaissances à propos des humains… que ce soit sur les dieux, la mythologie et les croyances des humains ou sur certains mots… Il avait un sérieux rattrapage à faire, ça c’était certain! J’imagine qu’il était plus facile d’être un chaton qu’un enfant, mais d’un autre côté, être un humain offrait plus de possibilités. Un animal aurait eu du mal à monter dans un avion, alors que nous, nous n’avions qu’à acheter des billets et voilà!

Pour info, oui j’ai répondu à la question du petit à un moment du trajet, avant de monter dans le taxi. Je ne vais quand même pas le laisser inculte! Je lui ai dit un truc comme quoi : Des synonymes, ce sont des mots qui signifient la même chose. Voilà, il en aura appris des choses aujourd’hui! Il n’avait sans doute pas tout compris, mais il ne fallait pas trop espérer. Il faudra que je me rappelle d’utiliser des mots simples et des explications à porté d’un enfant. Ça n’allait vraiment pas être facile, moi qui avais toujours côtoyé des adultes, j’étais habitué aux trucs d’adultes! Autant pour les sujets que pour la façon d’en parler… là il faudrait que je fasse même attention à ce qui pouvait être abordé! Hors de question de parler de mes conquêtes ou de trucs du genre… de toute façon il ne comprendrait pas. Savait-il seulement comment on faisait les bébés? Je n’avais pas envie d’aborder la question, ça serait à lui quand il serait prêt… Une minute! Pourquoi je parle de ça moi?! Pourquoi ça serait à moi de lui expliquer toutes les choses de la vie?! Je dérape complètement! Il était temps que je sorte de la chambre pour prendre un peu d’air.

Aussitôt la porte refermée derrière moi, je descendis rapidement. Une fois à l’extérieur, je montai dans un taxi qui attendait devant l’hôtel. Ils savaient qu’à attendre à des endroits achalandés, ils avaient plus de chance d’avoir des clients rapidement et sans efforts. Je lui donnai le nom d’une intersection, je ne voulais pas débarquer directement devant la maison mon contact. Non, je ne pensais pas être suivie, mais je voulais être discret. En fait c’était lui qui voulait cela pour ne pas attirer l’attention sur lui. En même temps, faire des faux papiers était un peu illégal, c’était normal qu’il fasse profil bas…

Je frappai à la porte et il vint m’ouvrir après un moment d’attente. Il avait du prendre le temps de constater que ce n’était que moi et qu’il n’y avait personne d’autre à proximité. Aussitôt à l’intérieur, il m’interrogea sur la raison de ma venue. Il n’était pas content que je débarque comme ça. Il pensait que j’avais de gros ennuis. Je dus donc le calmer un peu en lui expliquant vaguement la situation. Il n’y avait rien de grave, j’avais juste besoin de faux papiers et d’un billet d’avion pour un enfant. J’étais content de ne pas avoir emmené le gamin, il aurait pu avoir peur de l’homme… Il était pâle comme quelqu’un qui ne voit pas souvent le soleil, avec les cheveux trop long et trop gras… Et des yeux de fous quand il s’énerve, comme à ce moment-là. Pas que ça me dérangeais, mais je n’avais pas envie de traumatiser le môme.

Je réussis finalement à le convaincre, en échange, je devais lui faire quelques courses pour qu’il n’ait pas à sortir… Et puis ça lui laisserait un peu de solitude pour faire ce qu’il avait à faire. Je crois qu’il ne voulait pas trop que je sache comment il faisait. Je lui donnai les informations et la photo, ainsi que le numéro d’un compte, au cas où il manquerait de fonds sur la carte de crédit… et aussi pour le payer, parce qu’il ne travail pas gratuitement le graisseux… Bon, ça ne me dérange pas d’y mettre de l’argent si le travail est bien fait et je n’avais pas de doutes quant aux capacités de cet homme.

Je me dépêchai donc d’aller faire des achats, qui étaient en fait surtout de la nourriture et de l’alcool.  Malgré les apparences, il y avait des choses bonnes pour la santé, comme des ananas et d’autres fruits. Cet homme n’était donc pas entièrement un cliché. Je fis un saut dans une boutique de vêtements, prenant quelques affaires pour Oliver… je ne voulais pas qu’il ait l’air d’un clodo! Rien de très chic, juste un pantalon, un chandail, un manteau, chaussette et sous vêtements… Le but était qu’il n’ait pas l’air d’un souillon à l’aéroport, je ferais laver ses affaires dès que j’en aurais le temps, c'est-à-dire pas aujourd’hui. Je dus demander de l’aide à une vendeuse, parce que je n’y connaissais rien en tailles pour enfant! Ça serait peut-être un peu grand au pire, mais ça allait, il grandirait après tout. Je mis le tout dans une petite valise et je retournais chez mon contact… Bien sûr qu’il avait un nom, mais je ne vais pas vous le dire, pas question que vous le dénonciez!

Mon contact n’avait pas tout à fait terminé quand je revins, mais je n’eus pas à patienter bien longtemps. Je vérifiai que tout était en ordre pendant que lui vérifiait que je lui avais bien amené tout ce qu’il avait sur sa liste. J’étais satisfait qu’il nous ait eu deux places voisines en bidouillant des trucs et les papiers semblaient vrais. Après une poigné de main, je quittai cet endroit qui sentait un peu trop le renfermé. L’air frais me fit du bien… avoir eut plus de temps, je serais rentré à pied, mais comme le temps pressait, je pris à nouveau un taxi…

Lorsque j’ouvris la porte de la chambre, le rouquin se précipita sur moi… Il s’était ennuyé ou quoi? Je n’avais pas été absent si longtemps… deux heures trente… voir trente-six minutes tout au plus… Ça avait été rapide pour obtenir une identité quand on y pense!
Je sorti le passeport de ma poche ainsi que d’autres papiers comme un certificat de naissance. J’entrepris d’expliquer rapidement :

- Ça c’est un passeport américain. Je crois que c’était plus simple de dire une partie de la vérité, soit que tu es né à New-York. Aux douanes ça passe mieux quand c’est un retour au pays. Sur le certificat de naissance, j’ai fait mettre de parents inconnus, adopté par Jenny Foxworth. Comme ça c’est plus facile à retenir et on ne s’emmêlera pas dans des mensonges. Pour facilité notre passage, j’ai du faire un papier comme quoi je suis ton tuteur, ton gardien si tu préfère, parce qu’il faut une raison pourquoi on voyage ensemble. Les gens ne comprendront pas que je t’aide à retourner chez toi. Comme je n’ai pas envie d’aller en prison et que toi tu ne veux pas retourner à l’orphelinat et bien on va raconter ça quand on nous interrogera.


Je regardai la lettre, m’arrachant les yeux pour réussir à la déchiffrer. Ce devait être ça écrire au son… Bon, maintenant c’était certain, il fallait envoyer le gamin à l’école… car sinon j’allais vouloir mourir à chaque fois que je lirais ce qu’il écrirait… J’avais une forte envie de lui faire corriger toute les fautes, mais en même temps je me disais que ainsi, celui qui recevrait la lettre saurait que c’était bien Oliver qui l’avait écrit.

- Oui, si tu as l’adresse, on la postera avant d’aller à l’aéroport. Rencontré : r-e-n-c-o-n-t-r-é. Je ferais mieux de te l’écrire je crois. Et New-York aussi…

Je pris une autre feuille où j’écrivis le mot, ainsi que New-York, parce qu’il fallait au moins que les noms de lieux soient sans fautes. Je le laissais finir son petit mot, puis je lui montrai les vêtements dans la petite valise :

- C’est pour que tu aies quelque chose de propre à te mettre en attendant qu’on lave le reste. Il faut avoir l’air normal à l’aéroport, car sinon la sécurité appellera la police et les services sociaux et on sera dans le pétrin…


J’espérai avoir pensé à tout, parce que là, je commençais à en avoir plein le c… vous voyez quoi. C’était bien la dernière fois que j’aidai un gamin à se rendre de Paris à New-York! Il fallait que je me passe un peu d’eau sur le visage, ça me ferait du bien. Une fois dans la salle de bain, mes narines furent attirés par une odeur forte… qui provenait de sous une serviette qui avait été déposée là pour camoufler un crime… le meurtre abominable d’une bouteille de parfum. Bon en fait ça ne me dérangeais pas vraiment, c’est surtout que du verre sur le sol ça aurait pu être dangereux :

- Oliver? Viens ici. Ce n’était pas une mauvaise idée de mettre une serviette dessus, mais tu sais ce qui aurait été encore meilleur? Ramasser ce dégât… va voir dans la penderie, il y a une balayette. Merci. Ensuite tu te changeras, on part bientôt. Mets les trucs qui te seront inutile pendant le vol dans la valise. Les valises vont dans la soute, mais tu peux garder ton sac en cabine.


Je m’arrosai un peu le visage, puis je ramassai ce qui m’appartenait dans la salle de bain, lui laissant la place pour ramasser son gâchis et aussi se changer. Je remis mes affaires dans ma valise. Il n’y avait pas grand-chose, mais c’était bien de pas avoir à se racheter une brosse à dent à chaque déplacement. Je fis un petit tour pour être certain de tout avoir. Ça semblait bon, aucune chaussette égarée. Je me tournai vers le petit :

- Tu as fini? N’oublie pas ta lettre. On va la mettre dans une enveloppe.

Je lui en donnai une, puis je pris ma valise et ma mallette avant de sortir de la chambre tout en m’assurant que nous ne laissions rien derrière. Je passai à la réception redonner la clef et régler tout ça avant de sortir prendre un taxi. Je demandai à arrêter au bureau de poste. Je donnai quelques euros au gamin :

- Va poster ta lettre, ça te prendra un timbre et demande à l’employé si l’adresse est bien écrite. Je t’attends ici… ensuite on va à l’aéroport.







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Sam 27 Fév 2016 - 19:45

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

C’était étrange, la valeur que pouvaient accorder les humains à des bouts de papier à l’apparence pourtant si anodine. Oliver avait beau observer les documents qu’Hadès lui mettait sous les yeux, il ne parvenait pas à leur trouver quoi que ce soit d’extraordinaire. Sa plaque d’identité en or lui semblait beaucoup plus précieuse que ces simples feuilles. Cependant, ces fameuses feuilles, en plus de porter son nom et sa photo, officialisaient son lien avec Jenny tout en lui assurant un aller simple pour New York. Et cela suffisait à le rendre heureux. Le petit resta un moment à observer les documents sous toutes leurs coutures bien qu’il ne réussit à repérer que son nom et quelques sons au milieu de toutes ces lettres. La lecture et l’écriture n’étaient décidément pas de l’ordre de l’acquis et ce malgré les cours particuliers qu’il avait suivis au foyer. Ce n’était pas faute de volonté. Il avait redoublé d’efforts pour apprendre son alphabet ainsi que ces neuf maudits chiffre qui lui arrivait encore de confondre, mais Oliver venait de loin, et le retard qu’il avait pris ne serait pas facile à rattraper. Il avait attentivement observé Hadès écrire avant de lui-même recopier les mots qui lui avaient posé problème pour terminer sa lettre :

ChAiR ClOd jE V a NoU YoRk NeW YoRk é jE sUi tRé CoNTan JaIse PaIR kE ToA OsI é nE tINkIAitE pA jE V BiEn JaI mAiMe ReNcOnTré iN aJAnT SekRé a biunTo OLIVER.

L'enfant aurait aimé en dire beaucoup plus, coucher sur papier toutes ses aventures de la journée, mais il était forcé de constater que ce genre de récit lui prendrait plus d'une heure et que le vocabulaire lui manquait. Il marqua son point final, pressé par le l'horloge, avec la pensée rassurante qu'il aurait tout le temps d'en écrire une plus longue avec le complet résumé de sa journée lorsqu'il serait dans l'avion, ou arrivé à New York. Seule l'adresse risquait de poser problème et pour cause, il ne la connaissait pas.

Pendant ce temps, Hadès s’agitait autour de lui. Beaucoup. À force de le voir toujours en mouvement, Oliver en venait à se demander s’il se posait de temps en temps pour se reposer, ou s’il faisait partie de ces adultes sans cesse occupés qui ne prenait que très rarement le temps de faire une pause. Madame Maylie entrait dans cette catégorie. Elle avait toujours l’air d’avoir quelques choses à faire ou dire et l’hyperactivité de cette femme avait marqué Oliver. Le pull qu’il portait en tant que première couche, c’était elle qui lui avait offert. Il l’aimait bien ce haut, de plus, le petit était presque sûr que, dissimulé sous son second pull, il n’avait que très peu souffert de son escapade dans la rue. Mais face à l’agitation d’Hadès et par peur de se faire recaler à l’aéroport, il déplia ses nouveaux vêtements sans broncher et attendit son tour dans la salle de bain. Il en aurait presque oublié sa bêtise si on ne l’avait pas rappelé à l’ordre.

« J'ai pas fait exprès… » Dit-il pour sa défense lorsqu'on l'appela. Bien sûr, la serviette n'avait pas suffi à faire disparaitre les débris du flacon, et encore moins l'odeur qui venait agresser les narines de n'importe qui s'aventurant dans la pièce. Heureusement pour lui, Hadès ne semblait pas fâché et se contenta de l'envoyer nettoyer son crime. « D'accord… » Il revint dans la pièce armé d'une pelle et d'une balayette trouvée dans la penderie et commença son nettoyage. À vrai dire, il étalait plus la flaque de parfum qu'autre chose et plusieurs morceaux de verre lui échappèrent sur le chemin jusqu'à la poubelle, mais lui estimait avoir bien réparé ses dégâts.

Une fois cela fait, il enfila les vêtements qu'Hadès lui avait ramenés. Si le pantalon était à sa taille, l'enfant nageait presque dans son pull qu'il avait maladroitement enfilé devant derrière. Il ne sembla pas s'en apercevoir puisqu'il déclara être prêt et sorti de la salle de bain pour poser ses vêtements sales en boule dans la valise. Il ne lui restait plus qu'à inscrire l'adresse. Après un temps de réflexion, il finit par inscrire Foié SoSIAl au dos de l'enveloppe. Puis, réalisant que cette indication était assez vague, il ajouta : Pa LoIN dU MaGazIN. Tout était fin prêt. Ils quittèrent l'hôtel pour remonter dans un taxi. « J'aime bien prendre la voiture, ça va plus vite que de marcher et ça fait pas mal aux pieds. » Commenta-t-il en s'installant à l'arrière. Le trajet jusqu'à la poste ne dura que quelques minutes.

Ces pièces à la main, il courut jusqu'au bureau et patienta dans la file déjà formée, entre une vieille dame en train de fouiller dans son sac qu'il observa avec curiosité et un homme au téléphone. Lorsque son tour arriva, il se mit sur la pointe des pieds pour faire glisser ses pièces sur le comptoir beaucoup trop haut pour lui. « Bonjour, j'aimerais bien un timbre s'il vous plaît. » Oliver leva la tête vers le visage souriant qui venait de se pencher vers lui, par-dessus le bureau. « Tu es tout seul ? » « Non, on m'attend dans la voiture. » Dit-il en indiquant le taxi garé à l'extérieur. Plusieurs visages se retournèrent pour observer ce que le petit pointait du doigt par la fenêtre mais il ni eut aucun commentaire. « D'accord, je vois. Est-ce que tu veux que je t'aide à coller le timbre sur ton enveloppe ? »  « J'aimerais mieux le faire tout seul je crois. »

L'employée lui tendit une petite plaquette de timbre avant de lui rendre sa monnaie, accompagnée d'un bonbon aux couleurs du bureau de poste. Génial ! Il aimait bien cet endroit. L'enfant se décala pour laisser sa place et aller coller son timbre un peu à l'écart. Comme les tables mises à disposition des clients pour finaliser leurs courriers étaient à l'image des comptoirs, trop hautes, il colla du mieux qu'il le pouvait son timbre en prenant un pilier comme support. Puis, il sortit du bâtiment pour glisser son enveloppe dans la boîte aux lettres situées à l'extérieur. Une bonne chose de fait !

Il s’apprêtait à retourner auprès d’Hadès lorsque la vieille dame qui patientait derrière lui quelques minutes plus tôt sorties à son tour du bâtiment, le nez encore dans son sac. Elle n’avait visiblement toujours pas trouvé ce qu’elle cherchait, puisqu’elle resta un moment à farfouiller ses affaires, sans se rendre compte qu’elle en faisait échapper la moitié à côté. Oliver s’arrêta pour ramasser ce qui venait de tomber : un étui à lunettes, un paquet de mouchoirs ainsi que ce qui ressemblait beaucoup à un portefeuille. Il jeta un coup d’œil à la voiture garé à quelque mètre, rassuré qu’elle soit toujours là, il tira la manche de la femme pour lui tendre ce qu’elle venait de perdre. La grand-mère semblait très contente de son geste, car elle le remercia en lui offrant même une pièce. « Merci ! » Décidément, il allait finir riche avant même d’arriver à New York !

Le petit courut jusqu'au véhicule pour reprendre sa place, tout content d'avoir gagné à la fois une sucrerie et une pièce de deux euros. « Ça y est, j'ai posté ! » dit-il en tendant la monnaie qui lui restait à Hadès. « Je crois que la dame avait perdu ses lunettes, elle m'a même donné ça ! » Oliver rangea sa piécette dans sa trésorerie personnelle, à savoir son sac, puis déballa le bonbon pour le manger pendant le trajet. « Pourquoi on y va aussi à l'avance à l'aéroport en fait ? L'avion va pas nous oublier, pas vrai ? J'pourrai m'asseoir à côté de la fenêtre aussi ? » Demanda-t-il en descendant de la voiture une fois arrivée à destination.
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Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Dim 28 Fév 2016 - 22:18



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès



Je me contentai d’un mince sourire lorsqu’Oliver me dit bien aimer le taxi. Il avait bien raison que c’était plus vite que de marcher et vu la longueur de ses petites jambes, c’était normal qu’il finisse par éprouver des difficultés à marcher vite et longtemps. Je ne niais pas que la voiture pouvait nous faire gagner du temps, mais parfois ça me rendait nostalgique de quand j’étais encore un dieu et que je pouvais me téléporter en une fraction de seconde. C’était le bon vieux temps, où je pouvais faire à peu près n’importe quoi… J’aurais aimé garder plus de pouvoirs en atterrissant dans ce monde, parce que c’était ce qui me manquait le plus de mon ancienne vie. J’étais content de ne plus être là-bas avec cette famille dans laquelle je ne me retrouvais pas. J’avais cette impression d’être enfermé dans une vie que je n’avais pas choisie, mais maintenant j’étais maitre de mon destin.

Pendant que le gamin allait à la poste, le chauffeur sembla vouloir faire la conversation… Il comprit bien vite par mes réponses grognées que c’était à sens unique et que donc il faisait mieux de se taire. Je sais que vous pensez que le rouquin était peut-être un peu jeune pour y aller seul? Je ne suis pas de cet avis. Il sait s’exprimer et demander ce qu’il veut, il marche seul et surtout il me faisait l’impression d’avoir souvent été laissé à lui-même, alors il était tout à fait qualifié pour aller à la poste seul… Et puis je ne faisais pas confiance au chauffeur de taxi, je ne voulais pas qu’il parte alors que nous aurions été tout les deux à l’intérieur. Par contre, si ça avait pris trop de temps au petit, je serais allé voir pour l’aider, parce que mine de rien, de un le compteur du taxi tournait et que de deux, on avait un avion à prendre.

Je regardai distraitement le gamin redonner ses affaires à une vieille qui semblait distraite. Si ça avait été moi, soit j’aurais gardé le portefeuille, soit je n’aurais rien fait… Quoi?! Elle n’avait qu’à surveiller ses affaires cette vieille folle! Je fus surpris qu’elle le récompense… et bien ça me donnais des idées… sans être tout à fait légal, ça ne m’apparut pas illégal non plus… Ce n’est pas voler si on redonne ensuite? Et tellement de gens sont contents de retrouver leurs affaires qu’ils donneront une petite récompense, non? Ce serait à étudier pour plus tard, là on avait d’autres occupations.

Je rangeais la monnaie dans ma poche, ça pourrais toujours servir plus tard pour s’acheter un truc à boire dans une distributrice. Il semblait bien fier de sa pièce… si seulement il savait que ça ne valait pas grande chose… et que ce n’est pas la même devise à New-York… C’est un peu stupide ça d’ailleurs… pourquoi les humains ne prennent-ils pas tous la même monnaie? À cause de cela, j’avais des pièces d’un peu partout sans pouvoir nécessairement les réutilisé… les euros et l’argent américain ça peut aller, c’est ce que j’utilise souvent, mais des yens? Je ne savais même pas c’est quand la prochaine fois que je retourne à Tokyo…  

- Bravo, tu va devenir un vrai businessman… On doit arriver à l’avance parce que les employés dans les aéroports ne sont pas les plus vite… On doit s’enregistrer, puis ils prennent les bagages qui irons dans la soute et les mettent tous ensemble pour les charger dans l’avions. Pendant ce temps, on doit passer à la douane et montrer qu’on n’a rien de dangereux sur nous. Ensuite on devra patienter pour embarquer. Et oui, je crois que si on se présente pas, ou trop tard, l’avion décolle sans nous… Si nous sommes chanceux et que les places sous à côté du hublot, tu pourras t’y asseoir.


Je ne savais pas où se trouvaient os places et j’espérais que ce soir sur un hublot et non dans l’allée centrale… Je descendis à mon tour du taxi après avoir payé. Les bagages en mains, j’entrainais le petit vers la première étape, soit l’enregistrement des bagages. Au moins, la file d’attente n’était pas trop longue et nous passâmes rapidement. Je montrai les billets et les passeports, ils mirent les étiquettes et voilà la première étape était terminée. C’est un peu plus léger, c’est-à-dire avec seulement les bagages à main que nous poursuivîmes. J’avais un petit creux et je vis un McDonald… Je n’étais pas leur plus grand fan, mais ça pouvait boucher un coin en attendant. Je me pris un burger au poulet des frites un une boisson gazeuse, je me tournai ensuite vers le gamin :

- Tu veux quoi? Si  tu veux y’a le repas pour enfant avec un jouet, ça pourra t’occuper pendant le vol…

Je payais et je pris le plateau, question d’être certain que rien ne terminera par terre. Nous nous installâmes à une petite table. Il n’était pas tout à fait temps de passer la douane. Il fallait être là à l’avance, mais je finissais toujours par attendre… Mieux valait cela que de rater son avion… Certains critiquerons le fait de manger un repas alors qu’ils en servent un dans l’avion… vous avez déjà gouté ce qu’ils nous servent?! Je préfère autant ne pas prendre de chance et manger quelque chose que je ne déteste pas avant d’embarquer plutôt que de mourir de faim plus tard. Je lus rapidement le journal en diagonale … rien d’intéressant. Une fois le petit repas terminé, je décidai qu’il était temps de passer aux douanes.

Je déposais ma mallette, qui ne contenait plus que des papiers, sur le tapis roulant du scanner. Je vidais mes poches dans un bac. Il n’y avait pas grand-chose, monnaie téléphone… Je passai sans problème, car je n’avais rien à me reprocher. Je connaissais les lois, donc je faisais toujours attention afin qu’ils n’aient rien à me reprocher. S’il y avait bien un endroit où il ne fallait pas déconner, c’était bien les aéroports!

Peut-être qu’il faudrait que j’apprenne à piloter un avion, comme Helga, comme ça, je n’aurais plus à perdre autant de temps dans ce genre d’endroit… Quoiqu’il en soit, j’entrainais le petit jusqu’à notre porte, mais il n’était pas encore temps d’embarquer… mais nous n’en avions plus pour longtemps.





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Lun 29 Fév 2016 - 23:26

CHERCHE SOUS-FIFRE POUR PETITS MÉFAITS

Oliver ne possédait pas grand-chose. Le peu qu'il avait, l'enfant le devait à la charité des gens qui s'étaient occupé de lui. Et encore. Au foyer, il n'avait jamais pu considérer sa chambre et les objets qu'elle contenait comme les siens. Parce qu'il avait parfaitement conscience que d'autres enfants avaient dormi dans ce lit, que d'autres y dormiraient après lui. Si certains de ses camarades avaient en leurs possessions des vêtements ou des jouets achetés par leurs parents ou leurs familles avant qu'ils ne perdent le droit de garde, lui n'avait jamais eu que sa médaille, puis la peluche qu'il avait choisi avec Monsieur et Madame Maylie. Alors, ces petites pièces représentaient une véritable richesse pour lui. Non seulement il les avait gagnés, mais en plus, il pourrait les dépenser comme bon lui semblait, s'offrir quelque chose qui serait à lui de tout point de vue. Cette idée suffit à lui coller un grand sourire sur le visage tout le long du trajet. Business man ? Oui, il s'y voyait bien. « Moi j'aimerais bien devenir capitaine d'industrie pour passer dans les journaux Wall Street, comme Dodger. » Il n'était pas certains de ce qu'était réellement Wall Street, mais d'après ce qu'il avait compris, ces gens-là s'occupaient de l'argent. Et c'était bien ce que faisait la bande, non ? Le petit ne s'attarda pas plus sur ses projets de futur homme d'affaires. Dès qu'il fut sorti de la voiture, toute son attention se concentra sur ce qui l'entourait.

C'était la première fois qu'il mettait les pieds dans un aéroport. L'endroit lui apparaissait comme immense, particulièrement imposant et surtout, grouillant d'activité. Des gens semblaient surgir de toute part, un chariot chargé de valise à la main. La file d'attente était presque aussi longue que celle de la poste, mais Oliver fit à peine attention au temps d'attente. Il était trop occupé à observer, fasciné, ce qui se passait autour de lui. Il y avait bien du monde qui travaillait ici. Est-ce que tous ces gens allaient à New York ? Il n'y aurait jamais assez de place dans l'avion ! C'était peut-être pour ça qu'ils devaient venir aussi tôt, pour parer la lenteur des employés mais aussi pour s'assurer d'avoir de la place à bord. « J'espère qu'on aura un hublot, ça serait trop cool ! » Il y tenait à son hublot. Une fois les valises enregistrées, l'enfant suivit Hadès à travers les méandres de l'aéroport. Une chance qu'il n'ait pas eu à prendre l'avion tout seul, comme il l'avait prévu à l'origine. Jamais il n'aurait pu retrouver son chemin sans l'aide d'un adulte dans un endroit aussi imposant. Oliver se laissa trainer jusqu'à un fast-food. Quoi, c'était déjà l'heure de manger ? D'accord. Il n'allait pas rechigner devant un repas, lui qui avait passé ses deux derniers jours à rêver éveillé de hot dog et de crème glacée.

Une fois encore, on lui offrait ce qu'il voulait. Une fois encore, il n'avait aucune idée de ce que ce restaurant rapide proposait. Le Mc do aussi, c'était une première, personne ne l'y avait encore jamais amené. Alors, il loucha sur les différentes images jusqu'à ce que le vendeur lui vienne en aide. Il acquiesça à tout ce qu'on lui proposait et finit avec des nuggets de poulet, des frites, une tranche d'ananas et de l'eau. Quant au jouet, peu tenté par les ustensiles de cuisine lapin crétin, il préféra demander un livre. Oliver ne savait peut-être pas lire correctement, mais ça ne l'empêchait pas d'aimer les histoires. Le repas se déroula dans le silence. Hadès lisait le journal, alors Oliver, par mimétisme, lut, ou plutôt regarda, ce qu'il y avait sur les quatre côtés de la boîte de son menu. Lorsqu'il eut fait le tour, il passa le reste de son dîner à observer deux enfants particulièrement bruyants s'amuser à l'autre bout de la pièce. Hadès ne s'attarda pas plus longtemps et c'est avec son livre sous le bras que le petit suivit l'adulte en dehors du restaurant.

Voir à quel point ce lieu était surveillé conforta Oliver dans son avis. Jamais il ne serait parvenu à se faufiler, pas quand la sécurité avait absolument l'œil sur tout ce qui franchissait ces étranges portiques. Il se sentait décidément bien chanceux d'être tombé sur quelqu'un d'aussi compréhensif et généreux que monsieur Hadès. Après l'avoir consciencieusement imité pour passer le contrôle de sécurité, Oliver le suivit jusqu'à la porte d'embarquement. Là, commença une attente qui lui sembla interminable. Assis sur sa chaise, les pieds battant l'air dans le vide, il fut rapidement pris d'ennui. Son livre, il le gardait pour l'avion et son sac ne contenait rien qui puisse l'occuper. Alors, il finit par se lever quelques minutes pour aller se coller à la baie vitrée et regarder les avions décoller. Puis, il retourna s'asseoir en voyant que la salle commençait à se remplir.

Parmi les différents passages qui, eux aussi, attendaient leurs vols, Oliver reconnu les mêmes enfants turbulents qu'il avait vus au Mac-Do. Assis en face, ceux-là avaient commencé à sauter de siège en poussant des cris, malgré les remontrances des parents. Il les suivit du regard alors qu'ils commençaient à courir partout. À vrai dire, il aurait bien aimé aller courir avec eux, mais il avait un peu de mal à s'adapter aux jeux des enfants de son âge. Eux, ne jouaient pas toujours à la bagarre comme Oliver avait l'habitude de faire avec ces frères et sœurs, mais plutôt à des jeux inspirés de ce qu'ils voyaient dans leurs dessins animés préférés, un sujet dans lequel Oliver n'excellait pas encore. Oh, ce n'était pas pour autant qu'il s'était retrouvé tout seul au foyer, au contraire, les autres enfants avaient été assez gentils pour l'intégrer et ce même lorsqu'il ne se débrouillait pas bien en français, du moins, avant sa première fugue. Après ça, on l'avait juste trouvé bizarre. « Quand est-ce qu'on y va ? » Finit-il par demander après plusieurs minutes.

Comme en écho à sa question, on annonça l'embarquement. Génial ! Oliver bondit sur ses pieds et suivit Hadès jusqu'à la porte. Tout d'un coup, lui aussi ne tenait plus en place. Après cette période creuse, passé à patienter sagement, toute l'excitation que provoquait son voyage remonta en bloc. Il courut jusqu'à la porte de l'avion, mais n'osa pas y entrer tant qu'Hadès n'était pas passé devant. Ce truc était immense, pas étonnant qu'un si grand bâtiment soit nécessaire pour abriter ce genre d'engin ! L'enfant marcha dans les pas d'Hadès jusqu'à leurs places. « Trop bien ! » Ils étaient bel et bien côté hublot. Le petit s'installa à sa place tout sourire, de là où il était, il pouvait même voir l'aile et le réacteur ! Contrairement à ce qu'il avait imaginé, l'avion ne décolla pas immédiatement. Pour passer le temps, il rangea son petit sac dans la pochette située devant lui, et étudia les images du manuel de sécurité. « Ça flotte pas les avions ? Mais pourquoi ils ont pas fabriqué un avion qui fait bateau quand il est sur l'eau ? » Oliver, futur ingénieur. Ce genre d'avion deux en un serait bien pratique en cas de long vol au-dessus de l'océan. « Y en a beaucoup des avions qui s'écrasent ? » demanda-t-il en glissant le manuel là où il l'avait trouvé pour écouter l'hôtesse. Il était loin d'être effrayé, mais il se demandait à quoi pouvait bien ressembler un accident d'avion.

Il était dans ce genre de réflexion quand une hôtesse s’arrêta pour vérifier que tout le monde était bien attaché. « Attention, ta ceinture est mal serrée bonhomme. » « Ah bon ? » Dit-il en tirant du mieux qu’il pouvait sur la lanière. « Attends, je vais t’aider. » S’excusant au passage auprès d’Hadès, elle se pencha vers lui pour lui venir en aide et vérifier que tout était bien en place. « Voilà, c’est mieux comme ça non ? » « Merci ! » Ils s’échangèrent un sourire, puis l'hôtesse disparue après leur avoir souhaité bon vol.

Ils ne tardèrent pas à décoller. C'était étrange de se savoir au-dessus des nuages, nuages qui n'avaient pas l'air plus différent vu de près. Oliver avait observé les maisons devenir de plus en plus petite, déçu de voir que, non, les nuages ne s'accrochaient pas sur les ailes comme du coton. L'enfant passa un quart d'heure à s'occuper avec un kit de coloriage que la gentille hôtesse était revenue lui distribuer, puis, il décida de sortir son livre. Les yeux rivés sur la couverture, il mit dix bonnes minutes avant d'articuler pour lui-même en suivant les lettres avec son doigt: « Le… Vi... La…ineuh… Pe… Ti…te… Sa… Na… » Impossible de déchiffrer le dernier mot, mais étant donné l'image qui illustrait la première de couverture, il en déduisit que le mystérieux mot était canard. Accablé par ce travail de lecture qui ne parvenait pas à accomplir, il se contenta de feuilleter le livre en regardant les images, avant de finalement le tendre à Hadès : « Vous pouvez m'le lire, s'vous plaît ? » Il ne sut pas si c'était à cause de son regard suppliant, ou de l'hôtesse qui leur souriait en les observant du coin de l'œil, mais l'adulte fut coopérant. L'enfant s'installa donc avec la couverture qu'on lui avait distribuée et sa peluche pour écouter le récit. Le petit canard venait tout juste de réaliser qu'il était en fait un cygne lorsque les paupières d'Oliver se fermèrent. Sa tête dodelina un moment, hésitant entre la droite et la gauche, pour finalement aller s'écraser contre le bras de l'adulte. FIN
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Hadès D. Alexander
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DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Jeu 3 Mar 2016 - 20:53



Cherche sous-fifre pour petits méfaits

Oliver & Hadès


Pour un petit qui voulait se retrouver dans les journaux de Wall Street et tout ça, il avait encore beaucoup de chemin à faire. C’est vrai quoi… Il avait de la difficulté à choisir ce qu’il voulait manger! Bon, en même temps, je n’étais pas plus un expert que lui, car je n’étais pas un habitué des fast food. Heureusement le caissier pu conseiller le rouquin, ce qui m’évita de devoir me casser la tête à lui lire le menu. Car en plus de ne pas être un connaisseur du McDonald, je n’étais pas plus en terrain connu avec les gouts des enfants. Je savais que la plupart aimaient les nuggets de poulet… les chats aussi aimaient le poulet… alors ça me semblait logique qu’il choisisse cela.

Je regardai les jouets avec dédain… comme ils étaient laids ces lapins crétins… Je fus satisfait qu’il prenne un livre, ça paraissait mieux et puis c’était bon pour apprendre à lire. Car la pratique était selon moi la meilleure façon d’apprendre. Je dois au moins donner au petit qu’il essayait de lire et de comprendre, mais il lui faudrait une meilleure aide, et je ne pensais pas avoir la patience de lui montrer à lire et écrire… L’inscrire à une école peut-être? À moins qu’il ne retrouve ses proches en arrivant à New-York, mais j’avais des doutes que ça soit aussi facile, car si je prenais exemple sur moi-même, je n’avais toujours pas croisé de mes anciennes connaissances… Un type que j’avais pris pour Pégase, mais en fait c’était juste un crétin comme un autre.

Pendant l’attente, je ne pus m’empêcher de trouver très désagréables les enfants qui couraient partout en criant… Non mais, leurs parents étaient débiles ou quoi? S’ils n’avaient pas l’autorité nécessaire pour les faire tenir tranquilles, ils n’avaient qu’à ne pas les emmener! Je souhaitais qu’ils ne soient pas sur le même vol que nous… parce que sinon ça risquait de mal se terminer… Non, je ne pensais pas faire de mal aux enfants, mais aux adultes en étant responsable… Leur montrer à être responsable justement! Quoi? Une claque en arrière de la tête, ça n’a jamais tué personne… Je crois.
Au moins Oliver n’alla pas les rejoindre, ce qui m’aurait un peu fait honte… Pas que je veule empêcher les enfants de jouer, mais je crois qu’il y a des endroits appropriés à chaque chose et courir partout dans un aéroport n’en faisait pas partie.

Je sentais par contre que le petit commençait à s’impatienter… Je le comprenais bien, car moi aussi je trouvais le temps long. Je n’eus pas à répondre à sa question, puisque l’embarquement fut annoncé. Ce n’était pas trop tôt! Je montrais les billets et passeports à l’hôtesse et nous empruntâmes l’espèce de tunnel pour se rendre à la porte de l’avion. Je ne dis rien alors qu’il courrait, car de toute façon il ne pouvait pas vraiment se perdre… le pire qui pouvait arriver c’était qu’il se fasse avertir par un employé de ne pas courir… Ou il pouvait trébucher et ça lui apprendrait à ne pas courir dans ce genre d’endroit. Quoi? J’étais pour l’apprentissage par l’expérience…

Nous entrâmes dans l’engin, nous rendant à nos places, près d’un hublot. Tant mieux, c’était plus agréable que de se retrouver au centre avec des inconnus de chaque côté. Ça permettait aussi de voir un peu le paysage… quoique le soleil allait bientôt commencer à se coucher, on n’y verrait plus rien pour une grande partie du vol. Mais bon, ce n’était pas un drame… Je rangeais ma mallette dans le porte bagage juste avant de prendre place à mon tour, m’amusant au passage de l’émerveillement du môme. Ce dernier me sortit de mes observations des autres passagers qui prenaient place pour parler de la flottabilité des avions. Je n’étais pas un expert, mais j’avais lu quelques articles sur ces oiseaux de fer.

- Un avion peut flotter un peu car c’est léger, mais quand l’eau commence à entrer, il devient lourd et coule. Un avion qui atterrit sur l’eau, ça s’appelle un hydravion… mais c’est trop petit pour voler aussi longtemps et avec autant de passagers… Un vrai hybride bateau-avion serait trop lourd pour décoller ou trop fragile pour naviguer… Pour les écrasements, il y en a peu. Il y a plus de chance d’avoir un accident en voiture qu’en avion.

Je me retins de lui dire que par contre il y avait peu de chance de survie si l’avion allait s’abimer dans l’atlantique… Moins d’accidents oui, mais plus de morts d’un coup. Il n’eut pas le temps de questionner à nouveau qu’une jolie hôtesse vint resserrer sa ceinture, ce qui me permit de mâter dans son décolleté… Quelle belle journée! Jamais je n’aurais pensé que trainer un gamin avec moi aurait attiré les jolies femmes à se frotter sur moi… bon par accident, mais ce n’est pas l’important! J’avoue que j’avais eu de la chance que ce ne soit pas une vieille… je la regardai s’éloigner en lui regardant bien le derrière… je me demandais si elle était farouche et si j’avais des chances…

Après le décollage, je passais le temps en regardant les hôtesses, écoutant distraitement le petit qui essayait de lire… jusqu’à ce qu’il me donne cette tâche… Je n’en avais pas très envie, mais ça passerait le temps et puis les demoiselles trouveraient cela mignon. Je commençais à lui lire cette histoire de vilain petit canard sans y trouver un réel intérêt… Tout le monde ce moque de lui et après trop de pages inutiles, il comprend qu’il est un cygne? C’était n’importe quoi… Une fable bien loin de la réalité! Il n’y avait bien que les histoires pour enfant pouvant se terminer ainsi. Les gentils gagnent et vivent heureux alors que les méchants perdent? Non, dans ce monde, même moi j’avais des chances de gagner…

Le chaton s’était endormit contre mon bras… ce qui le rendait inutilisable…. Mon bras bien sur! Quoique le petit aussi était hors fonction pour un moment. Alors aussi bien de ranger le livre et de me fermer les yeux aussi, comme ça le temps passerait plus vite. Je dois dire qu’en avion, le temps était long… tout ce que j’avais trouvé pour m’occuper, c’était soit jouer à des jeux sur mon portable, regarder des films, mâter les hôtesses, manger et dormir… la dernière option serait donc la bonne vu les circonstances. Pourvu que je dorme presque tout le vol…




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