ew-York. C’était une ville que Randall aimait bien. Il ne connaissait personne sauf les quelques personnes travaillant au QG d’Helga, il n’avait donc pas à discuter avec des gens qu’il ne pouvait pas supporter. C’était l’endroit parfait selon lui, après une mission, pour se changer les idées et profiter de la solitude qu’il aimait tant. Il lui arrivait même d’y rester pendant plusieurs jours, question de ne pas revoir sa voisine qu’il trouvait plus qu’agaçante.
Comme la plupart des journées qu’il passait dans la grande pomme, Randy s’arrêta dans un Starbucks pour s’acheter un café et s’installa pour lire les nouvelles du pays. Un prénommé Trump avait prit le contrôle et semblait déjà créer un certain chaos dans la société américaine. L’ancien monstre ne souhaitait pas se mêler de cette politique puisqu’elle n’était pas celle de son pays d’accueil, mais il craignait tout de même quelque chose de catastrophique venant de ce présidant.
Feuilletant son journal calmement, Randy détourna le regard quelques instants en direction du comptoir caisse. Il avait quelqu’un qu’il connaissait, il en était persuadé. Il poussa ses lunettes sur son nez et scruta attentivement la grande pièce. Mais où était-il ? Était-il devenu parano ? D’un air perplexe, Randall retourna à son journal, mais à peine quelques secondes furent écoulés qu’il se fit agripper par le collet par un homme qu’il connaissait trop bien.
« Thompson… » Siffla-t-il amèrement « Ça fait longtemps. »
L’autre ricana et déposa un fusil contre la colonne vertébrale du mercenaire.
« Nicholas nous à souffler mot qu’il voulait ta mort.
C’est trop gentil que tu te sois déplacé pour moi, mais tu vois, j’étais en train de lire mon journal. »
Randall se jeta au même moment sur Thompson pour le désarmé et le força à tirer dans la fenêtre, ce qui créa une panique général à l’intérieur du café. Une marée de personnes hurlantes se jetèrent en direction de la porte de sortie en attirant avec eux Thompson, qui ne se gêna pas pour les insulter au passage.
« Mais lâchez moi bande d’abrutis ! »
Malheureusement, puisque la foule était dense et paniquée, il lui était impossible de se frayer un chemin dans le sens inverse. De son côté, Randy écarta brusquement quelques personnes pour passer par la sortie de secours qui se trouvait à l’arrière dans les cuisines.
Sans perdre de temps, l’ancien caméléon observa la petite ruelle dans laquelle il se trouvait et chercha désespérément en endroit pour fuir. Il y avait bien cette échelle de secours, mais il allait être à porté de tire et vulnérable s’il devait l’escalader… Et connaissant les hommes de Nicholas, très peu d’entre eux avaient le souci de ne pas se faire repérer; c’était quelque chose d’exaspérant pour Randy qui avait Caméléon pour nom de code. Il vit finalement une bouche d’égout qu’il s’empressa de soulever sans pour autant réussir.
Des coups de feu résonnèrent dans la rue, ce qui le fit sursauter. Il était fou ou quoi? Avait-il tiré dans les airs ou avait-il abattu les gens qui l’avait poussé à l’extérieur ? Bien que le monstre n’était pas particulièrement fan des êtres humains et qu’il n’était pas tendre avec les gens qui côtoyait, il n’était tout de même pas le genre à tuer quelqu’un qui ne le méritait pas.
Déterminé, il recommença sa tentative avec une barre de métal qui traitait près de la porte de secours qu’il utilisa pour faire un système de lever avec son poids. La plaque ne tarda pas à se soulever et le poids de celle-ci fit plier la barre. Il la lança au loin et il commença son ascension en prenant soin de remettre la plaque d’égout à sa place.
Il ne tarda pas à perdre prise à cause de ses mains moites et du manque de luminosité et il termina sa descente à l’aide d’une chute et se frappa le genou contre les barreaux de l’échelle. Arrivé sur le trottoir de ciment de la canalisation, il se releva avec difficulté et alluma la lampe torche de son smartphone.
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ellen Degeneres & image sur google recadrée par moi
MON ARRIVÉE : 20/04/2013
MON VOYAGE : 1383
POINTS : 1165
Sam 4 Fév 2017 - 22:22
Une promenade dans les égouts
maman, j'ai pas raté l'avion, mais je suis quand même perdue à New-York...
L’amnésie peut sembler drôle d’un point de vu extérieur, mais ça a quelque chose de très déplaisant quand on doit vivre avec. Surtout lorsque c’était à un point aussi avancé que Dory. Ça faisait déjà un bon moment qu’elle marchait lorsqu’elle s’avoua enfin perdu. Car non seulement la blonde avait quelques graves problèmes de mémoire, mais elle se montrait parfois entêtée, certaine de savoir où elle se dirigeait. Elle ne reconnaissait aucune des rues sur lesquels elle se promenait et puis depuis quand y avait-il autant de hauts édifices à Londres? Elle avait l’impression d’être dans un labyrinthe étouffant. L’air lu semblait presque irrespirable et elle se sentait si petite devant les gratte-ciels qui non seulement grattaient le ciel, mais le cachaient en grande partie!
Lorsqu’elle regarda son téléphone, Dory fut confronté à un « Vous êtes hors de la zone couverte par votre forfait ». Fronçant les sourcils, elle ne comprit pas ce que ça pouvait bien signifier… Surement un bug, car elle pouvait l’utiliser n’importe où au Royaume-Uni sans problème! Comme les gens avaient un autre accent et que tout lui semblait inconnu, elle en vint à se demander si elle était encore dans le bon pays… Quand elle demanda à un passant quel était cet endroit, il sembla la prendre pour une folle, comment pouvait-on ne pas savoir que cette immense ville était New-York? Il répondit tout de même avant de s’éloigner rapidement alors que la blonde essayait de lui demander à combien de temps de trouvait Londres… Aucune réponse… Avait-elle encore changé de monde en dormant? Enfin, elle supposait que c’était en dormant, mais elle n’avait pas le moindre souvenir entre le moment où elle s’était endormie en tant que poisson et celui ou elle s’était réveillé au bord d’une piscine… Mais il y avait déjà longtemps que ce phénomène s’était produit! Était-ce quelque chose qui se produisait tout les quatre ans? On se réveillait dans un nouveau lieu sans savoir comment ou pourquoi?
Comme elle ne pouvait pas appeler avec son portable, elle chercha un téléphone, jusqu’à oublié ce qu’elle faisait en voyant un gros trou dans le milieu de la rue. Il y avait des barrières autour et des cônes… mais qu’est-ce que c’était? S’approchant des ouvriers, elle demanda se que c’était que cela et pourquoi ça semblait si humide?
- Mais c’est une bouche d’égout madame…
Ça semblait en effet fort dégoutant, mais en forme de bouche? Surement pas! Dory fixa donc l’homme en cherchant à comprendre le sens de tout ceci. Ce dernier lui donna donc rapidement de nouvelles explications avant de retourner à son travail :
- Vous savez, là où l’eau des toilettes va…
L’eau des toilettes? Ce système lui disait vaguement quelque chose… Elmo avait pas déjà utilisé se genre de système? C’était plutôt flou comme souvenir, si on pouvait appeler cette vague idée ainsi! Tous les drains mènent à l’océan à ce qu’on dit, c’était peut-être le moyen de retrouver son chemin?! Par contre, les ouvriers ne la laissèrent pas approcher, elle du donc attendre qu’ils s’éloignent afin d’avoir enfin la voie libre pour descendre dans les égouts. Était-ce vraiment une bonne idée? L’odeur y était encore plus atroce qu’à la surface! La blonde commença tout de même à avancer, essayant d’éviter de marcher dans les trucs louches au sol ou encore dans l’eau qui semblait brunâtre. Bien vite, elle ne vis plus rien. Elle avança en longeant la paroi, jusqu’à ce qu’elle réalise que son téléphone pourrait lui fournir une certaine source lumineuse.
Avant même qu’elle l’ait en mains, un bruit la fit sursauter… il y avait quelque chose!
- Qui est là? Un crocodile? Un monstre? Vous savez c’est par-où l’océan? Et puis qu’est-ce que vous faites dans les égouts, c’est pas un bon endroit pour vivre. Comment on fait pour retourner à Londres? Je sais même pas comment je suis arrivée ici. Vous le savez?
Dory finit par sortir son portable profitant pour voir que la silhouette était bien humaine. Elle ne s’en trouva pas vraiment rassuré pour autant… Il y avait des gens peu recommandables dans ce monde… Dans le sien aussi, quand on y pense…
- Êtes-vous un cannibale ou un fishnappeur? Arrêtez de me suivre! Les égouts sont pas assez grandes pour vous?
e genou de l’ancien caméléon lui faisait atrocement mal. Il avait l’impression de sentir le battement de son cœur à l’intérieur de sa rotule et c’est en poussant un petit gémissement qu’il fit le premier pas en direction de l’ombre au loin. Qu’était-elle ? Ou plutôt : Qui était-elle ? La voix qui s’était percutée contre les murs humides de la canalisation était celle d’une femme. Il en resta perplexe puisqu’il était persuadé que Nicholas n’était pas du genre à employer des femmes autres que celles pour faire son café.
« Ouais, un très vilain monstre. » Siffla-t-il qu’à demi-voix, amusé par la question posée.
Il resta immobile, les yeux plissé derrière ses lunettes pour tenter de voir à quoi la femme pouvait ressembler, mais l’obscurité se faisait trop importante pour lui permettre de détailler son visage. Si Helga l’avait engagé pour ses yeux de lynx, ça ce saurait. Il était certes le maître du déguisement et de la discrétion, mais ses lunettes en disaient long sur sa piètre vue.
«Êtes-vous un cannibale ou un fishnappeur? Arrêtez de me suivre! Les égouts sont pas assez grandes pour vous? »
Il ouvrit la bouche, choqué par les propos illogiques de l’inconnu. Il n’avait même pas bougé, comme voulait-elle qu’il la suive ? Et puis depuis quand les cannibales vivaient dans les égouts ? Randall pouvait affirmer qu’il n’y avait pas ce genre de truc dans les égouts puisqu’il y avait vécu après son bannissement par Sullivan et Mike.
« C’est quoi un fishnappeur ? » finit-il par répondre en fronçant les sourcils « Je ne crois pas que ça existe, pas ici en tout cas. »
Il décida de l’avancer en boitant en direction de la femme étrange et avec précaution il leva le rayon lumineux de son smartphone en direction du visage de celle-ci. Elle était blonde et avait les yeux très clairs. Elle lui disait quelque chose… Il eu un geste de recul.
Le brun n’était pas du genre à se préoccuper des gens qui l’entouraient et la plupart d’entre eux pouvaient passer inaperçu pour lui, même s’il devait les côtoyer quotidiennement. Alors pourquoi cette jeune femme lui disait vaguement quelque chose ? Elle ne devait pas être seulement quelqu’un qu’il avait croisé dans les rues. Il l’observa avec intensité, puis il détourna ses iris émeraude, considéré comme vaincu.
De toute façon, il allait bien le découvrir avant d’avoir la chance de sortir de cet endroit dégouttant.
On entendit alors une voix masculine provenir d’au-dessus d’eux. Évidemment, c’était celle de Thompson qui parlait au téléphone avec un autre employé. Bien que la voix était très faible, Randall savait bien qu’ils n’étaient pas très loin l’un de l’autre et c’est pour cette raison calla la lumière de sa lampe torche contre son jean. Il ferma les yeux et tenta de se concentrer.
« J’ai perdu Boggs de vue, mais il reviendra à coup sûr chercher son manteau au café. »
Évidemment. Même si les rues de New-York étaient que très peu enneigée, le froid n’était pas moins désagréable pour autant.
« Je ne sais pas ce que vous voulez faire, mais moi je continue mon avancé dans les égouts. Adieu. » Souffla-t-il à demi voix
Cette femme, bien qu’intrigante pour le trentenaire, était un fardeau de plus pour lui et il ne souhaitait pas l’avoir dans les pattes… Quoique comme bouclier humain, elle aurait très bien pu faire l’affaire. Bien sûr, cette femme n’allait pas le laisser aller aussi facilement.
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MON ARRIVÉE : 20/04/2013
MON VOYAGE : 1383
POINTS : 1165
Mar 14 Fév 2017 - 19:55
Une promenade dans les égouts
maman, j'ai pas raté l'avion, mais je suis quand même perdue à New-York...
Une voix masculine lui répondit… venait-il de dire qu’il était un vilain monstre? Sitôt Dory eu un flash de mémoire qui lui revint… un poisson terrifiant aux longues dents acérées avec une petite lumière au bout d’une antenne. La blonde frissonna à ce souvenir, bien que ce ne pouvait être ce genre de monstre qui se trouvait ici, peut-être dans l’eau juste à côté, mais pas à l’air libre! Et puis, la forme semblait plutôt humaine. La femme ne pu s’empêcher de rouler les yeux, non mais quel inculte celui-là! Non seulement il se prend pour un monstre, mais il ne savait pas ce qu’était un fishnappeur!
- Un fishnappeur, ça kidnappe les poissons, c’est pourtant clair, monsieur le monstre boiteux.
Bon, une fois qu’il fut près de Dory à l’éclairé avec son téléphone, cette dernière pu l’observer : Il n’était pas vraiment terrifiant pour un monstre. C’était un homme avec des lunettes derrière lesquelles brillaient des yeux verts. Il ne semblait pas sympathique, mais ce n’était pas le genre de trucs qui arrêtaient la blonde! Après tout, Marlin était grincheux et elle l’avait bien suivit au travers de l’océan! L’amnésique ne se souvenait pas d’avoir déjà vu ce type, mais elle avait l’impression de l’avoir déjà croisé… Si seulement elle pouvait se souvenir des gens qu’elle rencontrait, ça serait tellement plus facile! Mais bon, la vie n’était pas faite pour être simple, surtout dans le cas du poisson.
Dory regarda l’homme prendre le temps de méditer… Ou écoutait-il se qui se passait au-dessus de leur tête? Elle en entendit quelques brides. Une personne en cherchait une autre? Bug? Ou un insecte? Un insecte avec un manteau? Comme elle n’y comprenait trop rien elle ne dit rien, observant le brun, qui étrangement n’avait pas de manteau… comme l’insecte nommé au dessus de leur tête? Dommage que la blonde n’essaya pas de pousser plus loin ses pensés, elle serait peut-être arrivé à une conclusion intéressante… Parlant de conclusion, l’homme aux lunettes semblait soudainement vouloir conclure cette rencontre. Quoi? Il allait la laisser là? Toute seule avec les monstres, crocodiles et cannibales? Il en était hors de question!
Emboîtant le pas à l’inconnu, Dory se demandait bien comment ils avaient pu se retrouver tout les deux dans cet endroit humide et puant. Qu’est-ce qui pouvait pousser des gens sains d’esprit et même des pas si sains d’esprits, à descendre là pour se balader? Ne se laissant pas distancer la blonde commença à questionner l’homme :
- Hé, attendez! Qu’est-ce que vous faites ici? Vous cherchez quelqu’un? Je peux vous aidez? Pourquoi vous boitez? Pourquoi vous êtes si pressé? Il n’y a pas le feu à l’ananas!
Dory ne voyait pas très bien où elle mettait les pieds, elle trébucha donc, bousculant sur l’homme. Ce qui ne risquait pas d’améliorer l’humeur de ce dernier! S’il s’était montrer plus sympathique et aidant, la blonde n’aurait pas eu la le suivre sans voir et n’aurait pas perdu l’équilibre! Heureusement elle réussit à rester debout, reprenant à nouveau la parole :
- Qu’est-ce qui se passe ici? On doit aller vers le haut ou nager vers le fond? Dites-moi quoi faire! Il n’y a pas d’indications pour la sortie? Et puis vous êtes quel sorte de monstre au juste?
Dory n’était pas certaine de retenir qui il était même s’il lui disait, mais si elle n’essayait pas, elle ne saurait pas! Il y avait de temps à autre des moments où les informations lui revenaient. La blonde cherchait donc à savoir s’ils s’étaient déjà rencontré ou pas.
andall commença son avancé solitaire dans les égouts à tâtons, mais la blonde lui emboîta le pas rapidement en lui posant de nombreuses questions de suite. Il ne répondit à aucune de ses questions. Bien que répondre aux questions pouvait créer une crise d’hystérie chez elle, ce n’était pas pour cette raison que Randy préférait ne pas ouvrir la bouche; il n’était seulement pas très bavard avec les inconnus. Il s’apprêtait tout de même à lui demander d’où elle sortait cette expression au sujet de l’ananas, car étrangement, ce délire avec le fruit ne lui était pas inconnu.
Il se fit cependant bousculer et il se retrouva les mains sur la paroi humide et sale du lieu souterrain. Il se recula rapidement, trouvant cela dégoutant et il s’essuya rapidement les mains sur son jean. Oui, Randall était un mercenaire qui grimpait dans les arbres, se glissait dans la boue et qui avait régulièrement les mains pleines de sang que ce soit de son ennemi ou d’un allié touché, mais les microbes à l’état pur, il n’en était pas capable.
Il grogna puis se retourna vers l’inconnu en l’éclairant de son smartphone. Elle lui demanda ce qu’il devait faire. Il sourit à l’idée de lui dire qu’il fallait nager vers le fond. Il la voyait déjà, idiote qu’elle pouvait être, tenter de nager dans le peu d’eau qu’il pouvait y avoir au sol. Lui dire cela allait peut-être lui laisser du temps pour la distancer, mais il se dit qu’elle pouvait lui être utile. Il ne savait pas encore comment, mais il était nécessaire d’utiliser chacun des pions accessibles pour gagner la partie d’échec.
« Le genre de monstre qui fait peur aux enfants. » souffla-t-il « Vous n’avez donc rien à craindre de moi. » Il souri alors le plus chaleureusement possible pour la convaincre qu’il n’était pas véritablement méchant. Ce fut un exercice bien difficile pour lui qui n’avait pas l’habitude de sourire aussi régulièrement. « Je crois… Qu’il vaudrait mieux continuer de marcher en cette direction et sortir d’ici un peu plus loin. » Si elle lui demandait pourquoi ne pas sortir à l’aide de la bouche d’égout juste à quelques pas d’eux, Randall allait probablement avoir quelques difficultés à lui expliquer qu’un homme voulait sa mort sans la faire paniquer. Soudain, un bruit résonna au fond de la canalisation derrière eux. C’était un rythme régulier, comme une centaine de petits tambours qui s’approchaient rapidement en leur direction. Le mercenaire regardait au loin, prêt à réagir à une quelconque attaque, mais il fut surpris en voyant la marée de rats s’élancer vers eux. Ils se faufilèrent entre leurs jambes en faisant éclabousser l’eau opaque sur leur jean. Randy frissonna et ferma les yeux avec dégoût en espérant que ces créatures allaient rapidement terminer de traverser. « J’en ai trop vu dans ma vie. » Grogna-t-il dégouté « Un m’a même déjà mordu l’oreille alors que je dormais… » Ces créatures étaient bien loin dans le cœur de l’homme.
Il commença à marcher dans la même direction que les rats, se disant qu’ils connaissaient les sortis. C’est après plusieurs secondes d’un silence très lourd qu’il décida d’ouvrir la bouche : « C’est quoi ton petit nom au fait ? ». Il écouta sa réponse sans pour autant se présenter en retour. Ce n’était pas comme s’ils devaient devenir le meilleur ami du monde. De toute façon, Randall était beaucoup plus sélectif; pourquoi se ferait-il ami avec une femme perdu dans les égouts ? Peut-être était-elle aussi dingue que celle qu’il avait revenu à Halloween. Après quelques minutes à travers les couloirs des égouts, Randall vit finalement de petits rayons de soleil en haut de leur tête. Voilà, ils y étaient. Il monta avec précaution puis glissa ses doigts à travers les trous de la plaque d’égout pour la soulever qu’à moitié pour vérifier que le chemin était libre. « On peut y aller. » Malheureusement, un homme dont le mercenaire ignorait le nom se trouvait de l’autre côté en compagnie de Thompson et lui donna un coup dans la nuque, le faisant tomber à genoux.
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MON ARRIVÉE : 20/04/2013
MON VOYAGE : 1383
POINTS : 1165
Sam 25 Fév 2017 - 21:41
Une promenade dans les égouts
maman, j'ai pas raté l'avion, mais je suis quand même perdue à New-York...
Ce monstre très humain était du genre à faire peur aux enfants? C’était donc une chance que Dory n’en soit pas un! Mais ce type pouvait-il vraiment effrayer les gamins? Parce qu’il n’était pas vraiment grand ou laid. S’il avait été difforme, la blonde aurait tout de suite compris ce qui faisait peur aux enfants, qui étaient parfois facilement impressionnable. Bon, c’était aussi le cas de l’amnésique dans certaines situations, mais c’était une autre histoire, puisque le brun à lunettes ne lui faisait pas peur du tout. Par contre, elle le trouvait étrange… Il fit une espèce de grimace… ou était-ce un sourire légèrement crispé? Peut-être qu’il était sur le point de faire un ACV? Comme son visage redevint normal, ce n’était donc pas cette dernière option.
Dory aurait bien demandé à l’homme pourquoi ne pas juste sortir par l’ouverture au dessus de leur tête, mais alors qu’elle allait ouvrir la bouche, une marré de rongeur débarqua, passant tout autour d’eux, les frôlant, les éclaboussant… C’était un peu comme un banc de poissons, mais sur le sol. La blonde avait une sorte de fascination à les regarder, mais frissonnait tout de même lorsqu’ils la touchaient. Heureusement le flot se tarit bien vite, laissant la chance au brun de commenter… Ce qui laissa le poisson perplexe un instant… Il semblait très bien connaitre les rats au point où il dormait même avec eux? On pouvait donc dire qu’il était intime avec eux… les amoureux ne se mordillaient pas les oreilles de temps à autre? Sauf qu’il semblait que cette histoire ne c’était pas bien terminé…
Sans un commentaire, Dory suivit l’homme. On lui avait peut-être dit de ne pas suivre les étrangers, mais c’était le genre de trucs qu’elle oubliait tout le temps. D’ailleurs, il semblait qu’elle avait oublié de se présenter! Et lui? Elle ne savait toujours pas qui il était… ni pourquoi elle le suivait en fait.
- Je suis Dory et toi?
Qu’il ne lui réponde pas ne fit pas vraiment de différence, puisqu’elle aurait oublié son prénom de toute façon… Ou elle l’aurait rebaptisé. Retenir les noms était plutôt compliqué pour elle, bon retenir presque tout était difficile dans son cas en fait. Elle le suivit donc, montant à sa suite pour sortir. Elle n’avait même pas finit l’ascension qu’elle remarqua que deux hommes s’en prenait à lui. Pourquoi s’en prenait-il à lui? Était-ce interdit de se promener dans les égouts? Ces gens avaient plus l’apparence de voyous que de représentants de la loi. Le chef parla au monstre des égouts… Comment il l’appela? Sandale Bug? Un nom étrange, mais bon, il fallait s’attendre à tout d’un homme trainant avec les rats dans les égouts.
La situation semblait s’envenimer… les deux hommes ne voulaient pas de bien au brun, ça c’était certain. Sans réfléchir, Dory se précipita en dehors de la bouche d’égout en criant :
- Laissez Chantal tranquille!
Cela surpris les deux individus, ce qui permit à la blonde d’écarter celui qui venait de frapper l’ami des rats. Elle le poussa sur l’autre et attrapa la main du brun pour l’aider à se relever et l’entrainer plus loin. Bien vite, les deux malfrats se ressaisirent pour les poursuivre. En s’enfuyant le poisson fit tomber quelques poubelles dans l’espoir de les ralentir… par contre ça ne les empêcherait pas de leur tirer dessus…
Ils bifurquèrent dans une rue plus achalandée, se mêlant à la foule. Ralentissant pour bientôt marcher, Dory regarda l’homme brun à qui elle tenait la main :
- On faisait quoi déjà? J’espère qu’on s’est bien protégé au moins!
andall se fit donner un coup de pied dans le dos, le faisant s’écrouler à plat ventre sur le sol. Comment s’était-il fait avoir comme ça? Lui, l’homme qui avait réussi à s’en tirer pendant des mois, il venait de se faire feinter tout bêtement? Il se sentait stupide… Et encore plus lorsque ce fut Dory qui s’interposa pour l’aider. Et encore! Elle l’avait appelé Chantal. S’il avait été un des hommes, il aurait probablement explosé de rire. Là, il avait honte d’être en sa compagnie. Cependant, l’effet de surprise porta fruit puisque cela permit à la blonde de régler la situation en faisant entrechoquer les deux hommes. Le brun se leva avec difficulté, avec l’aide de la femme, et ils coururent pour se réfugier à travers une foule de personnes. Ils finirent par ralentir le pas, mais l’esprit du caméléon était bien loin d’être serein. Il devait en finir une bonne fois pour toute avec Nicholas et ses hommes, mais il craignait une chose : qu’ils soient des chasseurs.
Leur venu dans le monde réel était de plus en plus clair pour les êtres Disney travaillant au QG d’Helga : il y avait Louis et Lucas. Des jumeaux ayant une forte rivalité entre eux sur la façon dont ils devaient utiliser un grimoire recueillant tout les classiques des dessins animés américain créés par Walt Disney. Lui-même jumeau, Randy comprenait qu’il n’était pas toujours évidant d’être d’accord avec les choix de l’autre, mais de là à créer une guerre impliquant des êtres vivants… Lucas était celui qui voulait le bien des Disney et Louis, était celui qui avait décidé de créer une organisation d’humains qui consistait à chasser les Disney. Le mercenaire ne savait pas encore en quoi la chasse consistait, mais il avait la ferme impression que les réponses n’allaient plus tarder à venir.
Randall regarda aux alentours d’un air inquiet. Il n’aimait pas savoir que les hommes pourraient débarquer et tirer dans la foule… La police allait débarquer et avec tout ce qu’il avait pu commettre comme crime, il n’avait pas très envie d’avoir des démêlés avec la justice. « On faisait quoi déjà? J’espère qu’on s’est bien protégé au moins! » Il la dévisagea. Elle avait oublié qu’ils étaient en pleine fuite ? Avec qui s’était-il foutu dans ce pétrin ? Une imbécile à n’en pas douter. Il baissa le regard et il réalisa qu’ils se tenaient toujours la main. Brusquement il l’enleva et prit une bonne distance. « Euh, j’crois que ça va. Tu n’as pas reçu de balles ? » De son côté, sauf ses genoux et les paumes de ses mains, aucun de ses membres ne lui faisait mal. C’était agréable pour une fois de ne pas devoir aller au QG pour se faire retirer des balles. « Tu devrais retourner chez toi. » Il jeta un coup d’œil aux alentours et, sans trop réfléchir, il agrippa le bras d’un inconnu pour l’arrêter. « Bonjour, elle c’est Dory. J’suis occupé, j’vous la confit. » Sans même laisser le temps à l’inconnu de répondre, le brun commença à trottiner, puis couru en direction d’une ruelle menant à son hôtel. Avec grande réflexion, il se demanda s’il était sécuritaire pour lui de continuer d’aller à New-York tant et aussi longtemps que Nicholas n’était pas réellement tombé.
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ellen Degeneres & image sur google recadrée par moi
MON ARRIVÉE : 20/04/2013
MON VOYAGE : 1383
POINTS : 1165
Mar 7 Mar 2017 - 22:02
Une promenade dans les égouts
maman, j'ai pas raté l'avion, mais je suis quand même perdue à New-York...
Dory tenait encore la main de l’inconnu en se demandant ce qui avait pu se passer entre eux. Ils étaient toujours habillé, c’était déjà ça! Bon, ce n’était pas tout à fait un inconnu, c’était Chantal! Le monstre des égouts! Bon, ils n’étaient certainement pas des amis, enfin, ce n’était pas l’impression de la blonde. Peut-être étaient-ils des connaissances tout au plus, mais ça devait s’arrêter là? Elle n’était pas du genre à avoir ce genre de personne dans son entourage! Et puis l’homme semblait plutôt exaspéré par elle… non, ce n’était pas vraiment un duo inséparable, la preuve : il se dépêcha de lâcher la main de l’amnésique dès qu’il le pu… pourtant, elle n’était pas contagieuse!
Scandale lui demanda si elle avait été touchée par des balles. Dory se tâta donc. Ne sentant aucune douleur nulle part elle répondit en enchainant avec une question :
- Heu non, je ne crois pas… Mais c’est quel type de balle, de ping-pong ou de baseball? Ou peut-être qu’on faisait une petite partie de Tennis? Mais bon, je m’excuse si on a perdu, je ne suis pas vraiment une grande sportive.
Le poisson n’était pas du tout familière avec les armes à feu, donc c’était difficile pour elle d’imaginer les balles comme étant des projectiles mortels. Pour elle, ce genre d’objet était fait pour s’amuser, car elle n’avait pas en tête autre chose que les balles utilisées dans les sports et les jeux. Tout comme elle ne devait pas avoir conscience une seule minute dans quel danger ils s’étaient trouvés quelques instants auparavant. Sans doute valait-il mieux que la blonde continue de l’ignorer en fait, ça limiterait le traumatisme et l’empêcherait de faire des cauchemars. L’oubli et l’ignorance était un fabuleux moyen de protection très sous-estimé.
Soudainement, Le monstre la confia à un inconnu dans la rue, juste comme ça, sans demander l’avis des principaux intéressés. Dory regarda l’inconnu qui la regardait. Pourquoi il la fixait ainsi? C’était peut-être un fou? Un psychopathe? La blonde leva les poings en le menaçant :
- Tu veux te battre? J’ai pas peur de toi moi! je sais me défendre!
Ils se dévisagèrent un moment, le pauvre homme étant bien incertain de la conduite à adopter, avant de finalement hausser les épaules :
- Je dois retourner travailler, bonne journée! Très amusant comme blague.
Il n’avait pas l’air de le penser pour deux sous… Il n’avait même pas sourit! Alors qu’il s’éloignait, Dory baissa les poings, ne comprenant pas trop ce qui s’était passé. Lui vint alors à l’esprit la dure réalité : Elle était à nouveau seule. N’avait-elle pas rencontré quelqu’un dans les égouts? Où était-il passé à présent? Elle ne savait toujours pas où elle se trouvait… surement bien loin de Londres, car elle ne reconnaissait rien et les gens avaient un tout autre accent. La blonde ne comprenait rien… comment était-elle arrivé là? N’avait-elle pas prévu de rendre visite à son amie Sonnette à la bibliothèque aujourd’hui? Alors comment avait-elle vu se perdre à ce point?
[fin du rp] les tribulations de Dory à New-York, à suivre dans un prochain rp o/