No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Bound by the sacred ties of the steak ft.Kiara
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Anonymous
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Lun 27 Fév 2017 - 21:12



Bound by the sacred ties of the steak

« Sometimes, when I say "I'm okay." I want someone to look me in the eyes, hug me tight and say, "You want a steak ?" »


     
   
Avoir une petite cabane au fond des bois ne changeait pas grand chose, elle était si petite que l'on aurait pu la confondre avec un simple abri de jardin, le seul avantage à cela était que je ne payais pas de loyer. Le type qui me l'avait vendue avait dû faire une sacré bonne affaire, elle était en mauvaise état, la pluie s'infiltrait à travers la multitude de trous qui perçaient le toit et évidemment, il y faisait la même température qu'à l'extérieur. Pourquoi avait-il fallut que j'atterrisse dans un pays où les intempéries étaient aussi habituelles que les enfants qui rient au parc ? Mais je ne m'étais pas découragée, bien décidée à retaper le petit abri. Il y avait à l'intérieur la place pour un lit simple, même si je me contentais pour l'instant d'un vieux matelas trouvé dans la rue; une petite table et une petite armoire. Bon, il est vrai que cette cabane était un peu plus grande qu'un abri de jardin, mais comparée aux temples que l'on construisait en mon honneur, elle aurait pu faire office de WC.
Je m'étais levée tôt ce matin-là, comme tous les matins en vérité, mais cette fois ce n'était pas pour aller chasser. Je commençais à en avoir marre de dormir noyée ou encore de subir le froid mordant de cette fin de saison.
J'avais débarrassé la maison de son meuble unique -ou presque- et avais commencé à installer la laine de mouton durement acquise sur les murs extérieurs de l'habitacle.
Flashback

J'avais décidé il y a peu d'isoler ma maison du froid et des intempéries, mais n'étant pas une déesse architecte, ou n'importe quel autre métier qui y ressemble vaguement, j'avais eu un peu de mal à savoir comment m'y prendre. C'est donc tout naturellement que je me suis rendue dans LE magasin, le seul que je connaissais et le seul que je fréquentais bien que très peu souvent.
-Bonjour !
La peur traversa les yeux de la caissière à qui j'avais déjà eu à faire, il semblait même que je lui ai laissé de mauvais souvenirs. Je haussai les épaules et demandai avec un immense sourire:
-Où est ce que je peux trouver de l'isolant pour cabane ?
Elle parût un peu surprise par ma demande, ignorant pourquoi une jeune femme venait acheter de l'isolant pour cabane, comme elle avait su bien le préciser, mais m'indiqua tout de même un rayon au fond du magasin.
-Par les dieux ! m'exclamai-je en voyant le prix des isolants.
J'avais troqué mon grand sourire radieux contre une mine déconfite, comment est ce que quelque chose d'essentiel pouvait être aussi cher ? J'avais trouvé que c'était plutôt limite pour les vêtements, mais ça en valait tout de même la peine, mais là ! Je manquai de tomber dans les pommes. La "découverte" de l'argent m'avait rendue quelque peu avare, il fallait bien l'avouer.
Et un simple mot, écrit sur un panneau, glissé entre deux de ses compères attira mon attention. Mouton. Mon regard glissa sur la gauche. Laine. La laine de mouton était un isolant ? C'était fabuleux, je n'aurais qu'à tuer quelques uns de ces nuages sur pattes pour obtenir un semblant de vraie maison ! J'avais retrouvé espoir et c'est toute contente que je sortis du magasin.
Je partis donc sur le champs en expédition dans les prairies voisines. Ces pauvres humains à qui appartenaient les moutons découvriraient le lendemain leurs animaux nus et sûrement morts de froid durant la nuit. Les seuls que j'acceptai d'épargner furent quelques mères et tous les jeunes. Je n'avais pas de pitié pour les fermiers, il arrivait très souvent aux dieux d'être cruels et n'être plus qu'une déesse à part entière, condamnée à vivre au contact de ces êtres inférieurs, ne m'empêchait pas d'imposer de force mes choix aux autres.
Mon dur labeur achevé, c'est que ces sales bêtes m'avaient donné du fil à retordre, je rentrai chez moi triomphante, repoussant au lendemain l'isolation de la cabane.

Le soleil était au plus haut dans le ciel quand je terminai enfin de poser la laine de mouton et de reconstruire une sorte de cabane plus grande autour de la première. J'essuyai d'un revers de la main les gouttes de sueur qui commençaient à perler sur mon front et plongeai les mains dans la mare qui se trouvait juste derrière chez moi, fière de ce que je venais d'accomplir.
Mon estomac gronda si fort que tous les animaux durent l'entendre, je me tins le ventre par réflex, me rappelant soudainement que j'avais une faim de loup.
La fatigue tiraillait mes muscles, je n'avais pas le cœur à la chasse, et puis, l'image d'un steak house que j'avais aperçu en me rendant au magasin me revint à l'esprit. Parfait ! Il est vrai que ça me faisait un peu mal de donner de l'argent pour de la nourriture que je pourrais me procurer moi-même, mais la faim me faisait faire des folies.
Je me changeai rapidement et sortis de chez moi vêtue d'une des seules tenues que je possédais à ce jour, composée de vêtements volés ou trouvés pour la plupart.
L'ambiance qui régnait dans le steakhouse me rebuta un peu, les tableaux glauques au mur, la cuisine qui n'avait pas l'air d'être très propre et qui communiquait avec la salle où étaient installée une dizaine de tables. Je ne pus retenir une mimique dégoûtée mais décidai de prendre tout de même place, remuant frénétiquement ma chaise avant de m'asseoir pour en chasser les saletés qu'avaient laissées les derniers clients. Eh bein... Je crois que je n'aurais pas pu trouver plus miteux. Je m'empressai ensuite de commander, parcourant très brièvement la carte des yeux afin de faire un choix. Je fis les gros yeux en voyant le prix des côtes de bœuf, avalant bruyamment ma salive avant de voir écrit en gros "Entrecôte grillée". Mon regard brilla, mon cœur s'emballa et mon estomac gronda de nouveau comme pour approuver ce choix, tant pis pour le prix, la faim me lacérait l'estomac et rien que le mot "entrecôte" parvenait à me mettre l'eau à la bouche.
Le serveur revint un peu plus tard avec mon plat dans une main, le moment était venu, j'allais enfin satisfaire mon appétit ! J'allais saisir la viande à pleines mains quand je l'aperçue elle. Plante sournoise, diabolique végétale, légume condamnable: de la salade ! Oho, grave, trèèès grave erreur ! J'aurais souhaité pouvoir déchainer ma colère divine sur les auteurs de ce crime odieux, mais je n'étais à présent qu'une simple mortelle. Tout ce que je pouvais faire, c'était d'éloigner le plat de ma fabuleuse personne à l'aide d'une fourchette histoire de ne surtout pas être en contact avec les feuilles vertes, et la foudroyer du regard. La viande avait été en contact, s'en était finit d'elle. Je tendis une main désespérée vers l'assiette et murmurai:
-Paix à ton âme petite entrecôte grillée, qu'Hadès t'accompagne jusqu'aux Enfer.
Et je croisai les bras, fronçant les sourcils en silence, consumée par ma haine intérieur envers les légumes.
     


by ashling sur epicode
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Mer 8 Mar 2017 - 23:06
Bound by the sacred ties of the steak



    Kiara et Ismaël
Dure journée de travail… Kiara avait ce matin, assisté à la mort d’un petit chaton… Ils n’avaient rien pu faire pour lui et depuis, l’ancienne lionne avait vraiment le moral dans les chaussettes. C’était toujours très triste de voir une petite bestiole mourir, même lorsqu’on ne la connaissait pas. La brunette pensait à chaque fois aux paroles de son père : c’est le cycle de la vie. Le cycle de la vie était bien trop cruel, surtout aujourd’hui ! C’est donc en traînant les pieds, que Kiara quitta son poste pour sa pause du midi. Elle avait pris l’habitude de manger dans un steakhouse miteux qui se trouvait à quelque pas de la clinique vétérinaire. Oh ? Qu’est-ce que Kiara faisait dans une clinique vétérinaire à Londres ? Et bien il s’agissait en quelque sorte d’une « stage ». Derek, son patron à New-York avait pensé qu’il serait bon pour Kiara d’aller étudier en Angleterre quelque temps. Elle avait accepté avec joie ! Elle n’avait pas d’avion à payer grâce au portail que Timon lui avait montré, il ne lui fallait qu’un logement. La lionne avait donc cherché une chambre et évidemment, elle était tombée dans un hôtel miteux, mais au moins elle avait un toit au-dessus de sa tête. 
Pour en revenir au steak house, Kiara se tenait devant, et elle regardait la pancarte. Légèrement aveuglée par le soleil, elle se demanda ce qu’elle allait bien pouvoir faire ? Retourner manger dans ce steakhouse pourri ou essayer de trouver quelque chose de mieux ?.. Après un long soupire, elle décida finalement de ne pas chercher plus loin… Que ce n’était pas la journée pour…

Elle entra alors dans le restaurant, qui, contrairement aux autres jours n’étaient pas vide. Une jeune femme était assise en plein milieu et semblait attendre sa commande. La brunette n’y prêta pas trop attention et s’installa à sa table habituelle, juste à côté de celle de l’inconnu. « Salut Tim ! » Le serveur qui ne l’avait pas entendu arriver se retourna et souris à l’ancienne lionne. « Salut Kiara ! Comme d’habitude ? » Elle hocha alors la tête « Yep ! » Le serveur était gentil ! Dommage que la nourriture, elle, soit à désirer… La lionne regardait autour d’elle en attendant que son plat arrive, pensant de nouveau à sa mésaventure du matin et fût interloquée lorsqu’elle posa ses yeux sur l’autre brune. Une étrange grimace se dessinait sur son visage… « Paix à ton âme petite entrecôte grillée, qu'Hadès t'accompagne jusqu'aux Enfer. » La lionne arqua un sourcil. C’était une nouvelle façon de jurer chez les Londoniens ?... Spéciale mais pourquoi pas…Elle remarqua ensuite qu’elle repoussa son assiette. Elle venait sans doute de goûter à la viande pleine de nerfs qu’ils servaient tous les jours. « Finalement, Tim, je ne vais pas rester ! » Cria Kiara au serveur qui était toujours derrière le bar à remplir ses petits calepins. C’est sur une décision complétement irréfléchie que Kiara se releva et se présenta devant l’inconnu. « Si vous voulez, il y a un autre restaurant, pas trop loin et bien meilleur ! » Depuis qu’elle était dans ce monde, la lionne avait prit la mauvaise habitude de se mettre à parler aux inconnus sans se présenter, chose qu’elle rectifia aussitôt « Oh, je m’appelle Kiara ! Je vous attends dehors ! » Ok… C’était très étrange… Kiara s’en rendu compte lorsqu’elle sortit du restaurant… Si l’autre brune sortait discrètement par la porte de derrière pour ne surtout pas croiser Kiara, cela n’allait vraiment pas être étonnant ! « Quelle imbécile je fais… » Lâcha alors la lionne en se frappant le front…
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Sam 11 Mar 2017 - 0:01



Bound by the sacred ties of the steak

« Sometimes, when I say "I'm okay." I want someone to look me in the eyes, hug me tight and say, "You want a steak ?" »


     
   
Une autre cliente était entrée alors que j'étais occupée à étudier mon plat en silence -ou presque. Je n'avais pas vraiment fait attention à sa présence, trop concentrée sur les légumes sournois pour la voir. Ce n'est que quand elle se présenta à moi que je relevai enfin la tête, haussant un sourcil d'un air un peu trop hautain. Les végétaux m'avaient mise de mauvaise humeur.

-Si vous voulez, il y a un autre restaurant, pas trop loin et bien meilleur !

Mon regard s'illumina à la seconde même où elle termina sa phrase. Suivre des inconnus ne m'avait jamais dérangée, que ce soit pour mes intérêts personnels ou pour les leurs, je savais que je n'aurais aucun mal à me défendre en cas d'attaque. J'étais une guerrière, sur-entraînée et capable de manier l'arc et le glaive. Et c'était sûrement pas cette gamine qui allait me mettre à terre. Quoique... Je ferais peut être mieux de me méfier à l'avenir, certains mortels ont des compétences bien cachées.

Oh, je m’appelle Kiara ! Je vous attends dehors !

Je hochai vivement la tête, irréfutablement emballée par l'appel de la nourriture et mes rêves de viande chaude agrémentée d'une sauce à l'odeur alléchante et au goût exquis. Mais aucun de ces restaurants ne pouvait rivaliser avec les petits plats que cuisinait Hestia, tellement bons que nous ignorions si elle avait un pouvoir spécial pour créer de telles merveilles. Perdue dans mes pensées culinaires, le regard dans le vide et un grand sourire aux lèvres, j'en oubliais presque l'inconnue qui m'attendait dehors. Arrêtes de penser à la bouffe et fonces ! Je secouai brièvement la tête et sortis en faisant attention à ne pas oublier ma veste, c'était une vieillerie en cuir, un peu abimée que j'avoue avoir trouvée au coin d'une rue, mais elle me plaisait plus que n'importe quel autre vêtements. Je la serrai dans mes bras comme si c'était un véritable être humain et l'enfilai en vitesse sans dissimuler la joie aussi banale qu'inexplicable que j'éprouvais à le faire. T'es la plus weird des personnes que j'ai jamais rencontrées.
Je fus spectatrice d'une Kiara qui se frappait au front à la sortie du steak house, heureusement, elle ignorait que je l'avais vue, cachée derrière la porte vitrée de l'entrée, le visage juste derrière le panneau "Open/Close". Après lui avoir lancé un regard curieux, je décidais de la rejoindre et de m'approcher d'elle sans aucune subtilité, lui tendant une main franche et amicale.

-Ismaël Norwich, je lui serrai chaleureusement la main avant de préciser en supposant que ça détendrait l'atmosphère: mes amis m'appellent Mimi.

Un sourire ravi s'étira sur mes lèvres, dévoilant une dentition éclatante, tandis que la jeune femme qui m'avait invitée ouvrait la marche. J'avoue que j'espérais secrètement qu'elle paye le repas mais à l'heure actuelle, il m'était difficile de penser à l'addition, mon estomac réclamait de la bonne viande, pas des billets plastifiés portant fièrement la tête d'une vieille femme. Je m'étais déjà posées beaucoup de questions au sujet de cette petite mamie, son visage singulier n'était pas que sur la monnaie mais également sur certains bâtiments, des livres, dans les boîtes magiques et même des bus ! C'est donc tout naturellement que j'avais demandé à des passants qui elle pouvait bien être, certains avaient ri et étaient partis -pas sans un cracha dégueu dans les cheveux- tandis que d'autres m'avaient jaugée du regard et avaient répondu avec insolence que c'était la reine. La reine d'Angleterre, messieurs dames.
C'est à ce moment que j'avais compris que j'avais littéralement atterrit au plus bas de la chaine alimentaire. Les mortels que j'avais l'occasion de côtoyer chaque jours devaient tous se soumettre à une autorité plus grande et cette même autorité à une autorité plus grande encore, c'était un poids énorme qui finissait par peser sur leurs frêles épaules d'êtres inférieurs, comment ne pas se faire écraser ? Il est vrai que sur mon trône ou dans mon temple je n'avais que faire de me poser cette question, mais maintenant que je devais interagir avec ces étranges créatures, il m'était devenu compliqué de ne pas m'informer et essayer de les comprendre.
Et dire qu'avant toute cette foutue histoire j'étais plus respectée que n'importe lequel de ces mortels. Fière, sauvage et insoumise. Tels étaient les mots qui résonnaient dans les esprits de ceux qui entendaient mon nom. Je ne sous-entendais pas que j'étais à présent une victime mortelle de la société, oh non, cela n'arriverait jamais ! Et j'y veillais minutieusement en commettant fréquemment des infractions variées. Mais par ici, personne ne se soumettait aux puissants dieux comme moi. Seules des lois régissaient ce monde miteux. Serte leurs technologies étaient avancées et incroyablement fabuleuses pour une vieille divinité comme moi, mais cela ne donnait à personne le droit de dicter la conduite d'une déesse.
Les peuples et les rois du monde entier n'étaient dans mon monde que des pions et des jouets et même si j'avais un minimum de considération pour la race humaine -plus que d'autres dieux- je n'hésitais pas à les écraser quand j'en avais l'occasion. Considérant égoïstement que leur vie étaient miennes.
Je décidai de tutoyer Kiara comme si nous étions amies de longue date. Bon d'accord, faut que t'assures, tu dois paraître la plus normale possible. Fais un sourire niais et ça devrait aller. J'écoutai ma petite voix intérieure et servis à celle qui se révélerait être ma future amie le sourire le plus niais et innocent que j'étais capable de produire, ajoutant à cela des battements de cils frénétiques. Je ne pouvais faire plus naturel mais une chose était sûre, j'étais capable d'encore plus grotesque.

-Et sinon, tu as un job ?

Ouais, t'assures, "job" ça fait jeun's. Quoi de plus normal que de demander à une jeune femme inconnue qui vient de vous embarquer dans un steakhouse si elle possède un travail quand vous n'en possédez pas vous même, n'est ce pas ?
Cette question viendrait inévitablement sur le tapis, le fameux "et toi ?" que tout le monde connaissait, que ce soit par SMS ou à l'oral. Je comprenais cette utilisation excessive, mais il était compliqué de faire avancer une conversation à coup de "et toi ?" ponctuels. Je soupirai discrètement, mon propre cerveau était conscient d'être utilisé à des fins inutiles, encore l'une des nombreuses victimes de ma curiosité compulsive.
L'enseigne du restaurant se découpait un peu plus loin, sans même être entrée, je pouvais déjà dire que celui-ci et le vieux steak house miteux dans lequel j'avais pris place précédemment ne jouaient pas dans la même cours. Une senteur engageante parvint à mes narines, je cessai de résister et me laissais porter par la séduisante odeur.     


by ashling sur epicode
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