Aphrodite est une personne extrêmement égocentrique. Elle est belle, elle sait et elle aime en jouer. Elle adore séduire, plaire et jouer avec les sentiments des autres. mais seulement en amour. Généralement, elle est plutôt bienveillante et pacifique. C'est une amie loyale, gentille, protectrice et animée par la jalousie. Elle ne laissera jamais quelqu'un de sa famille ou un de ses amis dans le besoin sans rien faire. Elle est aussi extrêmement sociable, aller vers les gens ne lui pose aucun problème. Elle adore porter de beaux habits, elle sera soit très élégante, soit presque (voir totalement) dénudée. Elle n'a aucun problème avec sa sexualité et son corps, et marcher nue dans la rue ne lui pose aucun problème. Au contraire, elle aime qu'on la remarque, qu'on parle d'elle. Elle est très bavarde, elle ne s'arrête jamais de parler, même quand elle n'a absolument rien à dire. Parler lui fait du bien. Elle n'est pas très courageuse, sans pour autant être trouillarde. Disons que si quelqu'un pouvait prendre les devants en cas de danger, ça l'arrangerait bien. Elle n'aime pas se battre, non plus, elle préfère battre les autres mentalement parlant. Elle est plutôt agile dans ses mouvements. Elle ne peut pas rester en place, concentrée, il faut toujours qu'elle fasse quelque chose et elle se lasse très vite des choses. Et c'est la même chose dans ses relations amoureuses, elle adore changer de partenaire comme de robes. Autre chose, Aphrodite déteste arriver à l'heure. il faut toujours qu'elle soit en retard, elle aime se faire désirer. Et les personnes en avance l'énervent au plus haut point. Enfin, c'est une personne désorganisée, elle ne prévoit jamais rien, elle vit au jour le jour et fait tout ce qui lui passe par la tête.

On ne peut pas dire que ma naissance soit des plus glorieuses. Mais puisque je dois bien commencer quelque part, commençons par là... Quand Chronos coupa son père, Ouranos, en mille morceaux, il coupa aussi son sexe. Qui, pour une raison inconnue, atterri dans la mer. Je suis donc née de la mer fécondée par le sexe d'Ouranos. Je vous avais prévenu que ce n'était pas très glorieux. Enfin.. Je suis donc apparue, toute aussi radieuse que je le suis aujourd'hui dans un coquillage. Je sortis donc de la mer et alla jusqu'à Olympe. Bien sûr, tous les hommes, dés qu'il me virent arriver, voulaient ma main. Et toutes les femmes étaient jalouses de moi. Je me présentais comme étant la déesse de l'amour et de la beauté et que je voulais un trône ici, à l'Olympe. Zeus me l'offrit. Comme je comprenais, après tout, comment pouvait-on me résister ? Et c'est comme ça que je pris place comme un des 12 Olympiens.
Tout se passait bien. Jusqu'au jour  où un nouveau Dieu naquit. Fils d'Héra, il était si moche qu'elle le jeta du haut de l'Olympe dés sa naissance. Beaucoup la blâmaient pour cela, mais moi j'étais de son côté. Comment pouvait-on assumer un fils aussi moche ? On ne pouvait pas tout simplement. Enfin bref, pour se venger de sa mère, il lui envoya un trône piégé. Dés qu'elle s'assit dessus, elle s'y retrouva enchainée. Zeus, voulant à tout prix libérer sa femme, fit promettre à quiconque ramènerait Dyonisos aurait ma main. J'étais tout à fait d'accord, je savais qu'Arès gagnerait. Mais ce ne fut pas le cas. Dyonisos réussi à ramener Héphaistos en lui promettant que lui aurait ma main à sa place s'il aidait Héra. il libéra son infâme mère et devinez qui a gagné le bossu ? C'est moi ! La déesse de la beauté mariée au Dieu le plus moche d'Olympe, vous y croyez-vous ? Je ne m'en suis toujours pas remis.
Heureusement, il y avait Arès. Après tout, un mariage arrangée ne pouvait pas être heureux. Alors je ne gênais pas à tromper Hephaistos. Mon amant principal résidait en la personne du dieu de la guerre, Arès. Nous nous voyons en secret, jusqu'au jour où mon mari nous découvrit. Il nous piégea alors dans un filet magique qu'il était le seul à contrôler. Il nous mit ensuite à la vue de tous les Dieux qui se moquèrent de nous. Il fallut qu'Arès paye une amende pour qu'il décide enfin de nous relâcher, grâce à Poséidon qui avait négocié durement avec le dieu de la forge. Suite à cette histoire, je partis me cacher dans les bois du Caucase. On me chercha bien longtemps, jusqu'au jour où une vieille femme me découvrit. bien sûr, elle accourut le dire aux dieux. Pour la punir, je la transformais en rocher et retourna sur l'Olympe.
J'eus de nombreux enfants et si je devais tous les citer, ça me prendrait la journée. Alors, je ne le ferais pas. Surtout qu'aucun d'eux n'est très important. Forcément, quand on a une mère comme moi, on peut pas être aussi important qu'elle. J'avais aussi deux Dieux qui m'accompagnaient depuis ma naissance : Eros (l'Amour) et Himéros (le Désir). Je tiens beaucoup à eux.
J'avais beau être la déesse de l'Amour, je pouvais aussi tomber amoureuse. C'est ce qui se passa avec Adonis. Sa mère s'était vantée d'être plus belle que moi. Alors, pour la punir, je l'avais transformé en arbre à encens. Je confiais alors son fils à Perséphone, mais cette dernière en tomba amoureuse des années plus tard. Quand à mon tour, je rencontrais l'enfant qui avait bien grandi, j'en tombais amoureux. Une grande dispute éclata entre Perséphone et moi. Finalement Zeus nous départagea en offrant Adonis à Perséphone un tiers de l'année, l'autre tiers à moi et le dernier tiers, il pouvait faire ce qu'il voulait. Mais je ne comptais pas m'en tenir à ça. J'utilisais une ceinture magique qui avait pour pouvoir de rendre attirant pour tout le monde quiconque la portait. Alors, il passait son tiers libre avec moi. Mais, il mourut tué par un sanglier. je pleurais longtemps sa mort mais finit par m'en remettre.
J'eus une autre romance. Avec Anchise. Je réussis à l'avoir pour moi et nous eûmes un enfant : Énée. Je chérissais beaucoup cet enfant, je sentais qu'il deviendrait un grand héros plus tard. En effet, il fut l'un des plus grands héros troyens de la guerre de Troie. mais à la destruction de la ville, il dût fuir. je le protégeais alors; il rejoint l'Ida et fonda un nouveau royaume. S'en suivit alors un grand nombre d'aventures dans lequel je l'aidais toujours.
La guerre de Troie, d'ailleurs. Tout avait commencé par ma faute. Lors des noces de Thétis et de Pelée, Eris lança une pomme d'or sur laquelle était écrit : "A la plus belle." Bien sûr, je savais forcément que cette pomme m'était destinée. Mais Héra et Athéna s'obstinaient à penser qu'elle était pour elles. Quelles idiotes. Alors, Zeus, qui ne voulait pas se mouiller en choisissant l'une de nous trois, obligea un humain à prendre cette décision à sa place. Bien sûr, persuadées de perdre, Héra lui promit de lui offrir un royaume s'il la choisissait, Athéna, elle lui offrirait toute la puissance militaire qu'il désirait. Quand j'appris qu'elles essayaient d'acheter Pâris, je dus faire de même. Je proposais alors au mortel de lui donner la main de la plus belle femme du monde : Hélène. Bien sûr, mon offre était la plus intéressante alors il me donna la pomme d'or. Il partit alors enlever Hélène, déjà mariée à Mélénas. Sa disparition mit ce dernier dans une colère noire alors il déclara la guerre à Pâris. Et c'est comme ça que tout avait commencé... Mais je m'en fichais, moi j'étais en sécurité en haut de l'Olympe.
Un jour, je fus invité à la naissance d'un nouvel enfant Dieu. intriguée, j'étais présente à la naissance et découvre un jeune bébé : Hercule. Je savais qu'il deviendrait un bel homme fort et musclé plus tard, alors je décidais de garder un œil sur lui, au cas-où... Il était avec un jeune cheval ailé, Pégase, qui avait l'air très loyal. lui et Hercule deviendraient les meilleurs amis du monde. Seulement, il disparut. Zeus était très inquiet Nous apprîmes plus tard, que c'était encore une idée saugrenue du Dieu des enfers. Non mais sérieusement, il avait vraiment que ça à faire ? Enfin bref, les sbires d'Hadès avait fait boire à Hercule une potion qui devait le rendre mortelle. Seulement, elle ne marcha qu'à moitié et il devint un demi dieu. Finalement, malgré les diableries d'Hadès, il réussit à redevenir immortel. Mais, il refuse de rejoindre l'Olympe pour montrer son amour à la maigrichonne, Mégara. Dommage, j'en aurais bien fais mon casse-crôute de ce bel Hercule...
J'essayais difficilement d'ouvrir les yeux. j'avais mal partout, comme si j'avais des... courbatures ? Je n'en avais jamais eu de ma vie. Alors que je prenais petit à conscience de ce qui se trouvais autour de moi, je vis une main apparaître dans mon champ de vision. "Besoin d'aide, mademoiselle ?" J'attrapais la main et me relevais. Mademoiselle ? mais enfin, malotru, je suis plus que ça, je suis une... une quoi déjà ? Oh mon dieu, il fallait que je m'assois. L'homme qui m'avait aidé était un beau jeune homme. "Je... merci. Je dois m'assoir." Il m'aida à marcher jusqu'à un siège, qui ne ressemblait en rein à mon trône. ça me revenait maintenant... J'étais Aphrodite, déesse de l'amour. Tout ce que j'avais revenait à moi petit à petit. J'avais l'impression que ce n'était que des rêves, mais pourtant je savais très bien que ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas avoir rêvé de tout cela. "Excusez-moi, mais... Où sommes-nous exactement ?" L'homme eut l'air choquée de ma question. Puis, il me sourit. "Je vous ramène chez moi. Je vous expliquerait tout là-bas. Vous êtes comme-moi." J'étais intriguée de ce qu'il me disait, mais j'acceptais de le suivre. Après tout je n'avais pas d'autres choix. Alors, il m'expliqua tout. Nous étions des personnages Disney, et pour une raison inexpliquée, certains de ces personnages apparaissaient à Londres. Il m'expliqua ensuite tous les mécanismes de ce monde et accepta que je dorme chez lui quelques temps, jusqu'à que je trouve un travail. je le remerciais. Il avait été si gentil avec moi alors je me promis de lui rendre la pareille un de ces jours. Il me conseilla de postuler dans une agence de mannequinat, ce que je fis. Et je fus prise directement. Au bout de deux semaines, je commençais à comprendre comment marchait ce nouveau monde et réussit à m'acheter un tout petit appartement. Le boulot était vraiment payé et si je continuais comme ça je pourrais même voyager dans le monde entier. mais au fond de moi , je n'avais qu'une envie, retourner sur l'Olympe.