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 :: RP Abandonnés
A true friend is the greatest of all blessings - Artéphrodite
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Anonymous
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Dim 5 Mar 2017 - 15:43
Artéphrodite


Je ne savais vraiment pas pourquoi on m'avait amené dans cette ville ! J'étais très bien sur mon trône d'Olympe à profiter de ma vie sans fin ! Et là, il a fallu que j'arrive ici... Mais, j'arrivais à me faire à cette petite vie plutôt calme pour le moment. une agence de mannequinat m'avait embauchée et m'avais promis que je voyagerais dans le vaste monde juste pour que l'on prenne des photos de moi e que je défile sur des podiums ! J'avais déjà un peu d'argent (ça paye bien, il ne faut pas croire) et j'en avais alors profité pour aller dans un resto chic du coin. Après tout, je n'étais pas faite pour les fast-food !
Je m'étais donc assise à une table pour deux (bien que je sois seule, mais je m'en fichais, c'était seulement pour le déjeuner). Le restaurant était très beau, constellé de diamants, c'était exactement le genre de lieu que j'aimais. Une jeune femme brune arriva et pris ma commande. Elle était plutôt polie et souriante, alors je n'avais rien à lui reprocher. Mais le service était long... J'étais une femme très prise ! Je devais reprendre le travail dans une heure et demie. J'appelais la serveuse toutes les 5 minutes.

-Mon plat est froid ! S'il vous plaît, mademoiselle ! Je ne peux pas manger un plat froid quand même ! Je ne suis pas n'importe qui, vous savez ! Vous pouvez peut-être servir de la viande froide à un autre de vos clients, mais sûrement pas à moi !

Les autres clients me regardaient avec un regard méchant et la serveuse n'avait pas l'air d'apprécier que je crie dans tout le restaurant. Elle prit mon plat et retourna en cuisine. Pendant ce temps, un autre jeune serveur m'apporta un verre de vin, sauf que cet idiot glissa et me renversa tout dessus. Je me levais telle une furie, mit une énorme claque au serveur et me dirigea vers les toilettes.

-Je vais me changer ! Et si quand je reviens, il y a une seule imperfection dans mon plat ou sur la table, je vous promets de tous vous faire renvoyer !

Je n'avais pas d'autre tenue sur moi, mais je ne comptais pas rester dans cette robe sale. je l'enlevais, me retrouvant donc en lingerie. Je ressortis des toilettes, tous les regards braqués sur moi. Quand je revins m'asseoir à ma place, mon entrecôte était prête et chaude. Je commençais à gouter mon plat, sans me soucier des gens qui me regardaient -certains avec envie, d'autres avec jalousie- Mes yeux s'ouvrirent quand je mis la viande dans ma bouche. Je me levais brusquement et cria.

-Serveuse ! Du sel ! Ce n'est pas salé ! je n'avais dis pourtant aucune imperfection !

lumos maxima
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Invité
Anonymous
Invité
Dim 5 Mar 2017 - 22:57



A true friend is the greatest of all blessings

« You and I are more than friends. We're like a really small gang. »


   
 
Je travaillais depuis peu dans un resto chic, un lieu formidable et magnifique. J'avais dû dépasser mon émerveillement pour pouvoir y servir les plats sans avoir toujours la tête en l'air, le regard rivé sur les moulures du plafond. Cela aurait pu faire ancien, vieillot, et pourtant ça ne l'était pas. C'était comme si l'on avait pris le plafond d'un des temples destinés à me vénérer et qu'on l'avait modifié pour y ajouter une touche de modernité.
Et comme dans tout grand restaurant, nous devions servir des clients mécontents et souvent très emmerdants. J'avais déjà renversé du café sur l'un de ses nombreux spécimens et tenté d'en frapper un autre avant d'être retenu par mes collègues. C'était ma dernière chance avant d'être mise à la porte, mon attitude devait être exemplaire et mon comportement irréprochable.
Je saluai poliment une grande blonde qui passa la porte et me rendis quelques minutes plus tard à sa table pour prendre sa commande, un grand sourire aux lèvres. Elle semblait être une grande dame, le genre qui ne côtoie que les restos chics et les grands magasins, ce genre de personnes ne plaisaient pas à tout le monde. Pour ma part, j'avais appris il y a longtemps de cela à dépasser ces apparences, en particulier grâce à Eros. Le chérubin que beaucoup connaissent sous le nom de Cupidon avait physiquement tout pour plaire mais était si vaniteux qu'il en devenait horriblement laid, plus laid encore que le pauvre Héphaïstos. Et pourtant, il s'était révélé être très sympathique et était devenu l'un de mes plus proches amis. Je partis apporter la commande de la jeune femme en cuisines et filai servir d'autres clients. Le restaurant était aujourd'hui complètement plein et il était devenu compliqué de soulager l'impatience des clients.

-Mon plat est froid ! S'il vous plaît, mademoiselle ! Je ne peux pas manger un plat froid quand même ! Je ne suis pas n'importe qui, vous savez ! Vous pouvez peut-être servir de la viande froide à un autre de vos clients, mais sûrement pas à moi !

In-su-por-table. Je m'étais peut-être trompée, l'âme des bourgeoises était aussi sombre que ce qu'elle semblait être à première vue.
Celle-ci m'avait fait venir un nombre de fois incalculable, toujours avec une nouvelle demande qui s'exprimait plus sous la forme d'ordres même si elle restait polie. Son attitude me faisait penser à quelqu'un même si j'étais incapable de me souvenir qui.
Alors que je ramenais son plat en cuisine, un bruit de verre qui se brise me fit me retourner. L'un de mes collègues avait renversé du vin sur la robe de la blonde. Eh bah celle-la tu l'avais bien cherchée. Elle lui assena alors une grande gifle. J'étais estomaquée, personne n'avait jamais fait cela, ce n'était pas un comportement digne d'une dame. D'autres serveurs se rassemblèrent pour nettoyer tandis qu'elle partait aux toilettes. Je rejoignis mon collègue dans les cuisines et appuyai un glaçon sur sa joue aussi rouge qu'enflée.

-Elle t'a pas loupé sur ce coup.

Il jetait des coups d’œil frénétiques à travers le hublot, guettant le retour de son bourreau. Soudain, ses sourcils se haussèrent et tout son visage fut parcouru par un rictus surpris.

-Mais c'est pas vrai ! Ismaël, regarde moi ça ! Il me prit par le bras et m'attira vers lui pour que j'observe à mon tour par le hublot. Qu'elle salope celle-là... compléta-t’il dans un murmure haineux.

Je réfléchis à ses paroles, elles avaient comme une allure de déjà-vue. A quand est ce que remontait la dernière fois où j'avais vu quelqu'un se promener à moitié nu dans un lieu public et être traité de salope ? Pas besoin de réfléchir plus d'une minute, je m'exclamai:

-Mais bien sûr !

Tandis que la cliente se levait comme une furie de sa chaise pour hurler un nouvel ordre. Je sortis des cuisines en trombes, la saisie par l'épaule et sortis après avoir attrapé un manteau au hasard.

-Pas de panique, c'est ma grande tante je m'en charge ! déclarai-je tout sourire avant de me faufiler dehors.

La jeune femme m'observait perplexe alors que je passais la veste -qui s'avérait heureusement être longue- sur ses épaules nues. Je m'installai à une table et invitai la déesse à prendre place en face de moi. Elle fit un pas en arrière, complétement paumée par ce qui était en train de se passer. Je lui adressai un sourire éclatant, n'ayant pas été aussi heureuse depuis longtemps:

-Tatie Aphro du Mont Olympe, ça ne m'étonne même pas de te retrouver dans un restaurant chic en sous-vêtements. Je ris légèrement avant d'ajouter en haussant soudainement les sourcils: Oh ! Excuse moi, j'ai oublié de me re-présenter ! C'est moi, Artémis, ta petite nièce préférée ! Enfin ici tout le monde m'appelle Ismaël si tu veux savoir. C'est vrai que sans ma peau olive, mes biches ou mon arc, il est difficile de me reconnaître... Assieds toi et raconte moi tout !

Je lui indiquai la chaise en face de moi d'un geste flou de la main. Son visage eu l'air de s'adoucir tandis qu'elle se préparait à répondre.
   


by ashling sur epicode
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Invité
Anonymous
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Ven 10 Mar 2017 - 20:51
Artéphrodite

Je vis revenir la serveuse après avoir ordonné qu'on vienne saler mon plat mais elle n'avait pas de salière en main ! Qu'allait-elle faire ? Me virer du restaurant ? Le client est roi ici ! Elle m'attrapa par l'épaule alors que je criais de ne pas me toucher. Elle n'en faisait rien, prenant un manteau au hasard avant de dire à ses collègues que j'étais sa grande tante ! Sa grande-tante ? Mais pour qui se prenait-elle franchement ? Elle m'emmena dehors sans que je ne puisse rien faire et m'enfila la longue veste sur mes épaules nues. Elle s'assit à une table. Je fis un pas en arrière en la regardant de haut en bas. Elle me répondit de nouveau avec un sourire éclatant. Elle se présenta comme étant Artémis. Elle m'invita à me rasseoir en face d'elle mais je préférais lui sauter dans les bras en criant.

- Mimi ! Enfin Ismael je devrais dire ! Tu m'as manquée petite-nièce tu sais ? Je ne t'avais pas vu depuis la fête de Dyoni ! Alors toi aussi tu es arrivée ici ? Je pensais être la seule ! Mais dis-moi comment as-tu fais pour me reconnaître ? Moi aussi j'ai perdu ma peau rose, je ne suis plus exactement celle que j'étais sur l'Olympe !

Je m'assis devant elle après lui avoir fait un gros câlin. J'étais super contente de la retrouver. J'aimais beaucoup Mimi, c'était une personne importante pour moi. Alors, je voulais profiter d'elle, tant pis mon photographe m'attendrait, après tout ce n'est pas moi qui attendait les autres, mais les autres qui m'attendaient.

-Tu as retrouvée d'autres dieux à part moi ? Moi je ne n'ai encore rencontré personne, je pensais être toute seule ! Mais heureusement un jeune homme charmant m'a expliqué tout ce qu'il fallait savoir de ce monde, en général, quand je suis arrivée ! J'imagine que mon attirance m'a encore aidée... D'ailleurs, je vois que tu n'as rien perdu à ta beauté en venant dans ce monde, ce n'est pas encore mon niveau, mais je dois avouer que tu n'es pas mal du tout ! Toujours déterminée à rester vierge alors ? Tu sais quand même que tu loupes une des meilleures choses de la vie ? Ce serait dommage de ne pas en profiter au moins une fois ! Et puis, si tu veux je peux demander à Eros de te toucher avec l'une de ses fameuses flèches, il est très efficace tu sais ? D'ailleurs tu ne l'as pas vu lui non plus ? il me manque, c'était mon partenaire... Et mon fils préféré ! Ah et désolé d'avoir été si odieuse tout à l'heure, mais tu me connais, tu sais très bien que je suis comme ça avec tout le monde ! Mais, pourquoi travailles-tu ici ? Avec un si beau corps, tu pourrais trouver bien mieux ma chérie, tu sais ?

 
Après avoir débité tout ça d'un seul coup, je vis le regard d'Artémis qui semblait dire que je parlais beaucoup trop. Elle avait déjà oublié ce détail ? Je ne peux pas m'empêcher de déballer toute ma vie ! C'est dans ma nature, je n'y peux rien ! je la laissais répondre tranquillement.


lumos maxima
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Anonymous
Invité
Sam 25 Mar 2017 - 17:57



A true friend is the greatest of all blessings

« You and I are more than friends. We're like a really small gang. »



Aphrodite me sauta dans les bras. Systématiquement sur la défensive, mes muscles se crispèrent tous un à un avant que je me détende, cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas été en présence de quelqu'un avec qui il était inutile de me débattre. Ma vie ici pouvait jusque là se résumer par une longue lutte avec les autorités auxquelles je tentais systématiquement d'échapper et par des rencontres inattendues avec des personnages incongrues. Si j'avais assommé le premier homme qui avait tenté d'en savoir plus sur moi, c'était ensuite une jeune femme qui était venue me proposer de partir avec elle dans un steak house de sa connaissance qui avait fait le premier pas. Une autre de mes rencontres qui n'avait pas été des plus banales était celle avec Honey qui m'avait littéralement menacée avec ce qu'elle appelait un chalumeau. J'avais ainsi découvert que je n'étais pas la plus cinglée d'entre tous.
Aphrodite était celle qui m'avait fait le meilleur accueil et j'étais réellement euphorique à l'idée de l'avoir retrouvée ici, doutant même de la réalité de l'instant. Même si cela ne s'avérait être qu'un rêve, c'était le plus réjouissant que j'eus fait jusqu'alors. Tandis que j'avais laissés tomber mes bras sur les accoudoirs de la chaise, un peu choquée et réticente à l'idée de montrer mes sentiments, je les relevai et serrai à mon tour la déesse dans mes bras, enfouissant mon visage dans sa chevelure blonde qui sentait toujours admirablement bon.

-Tu m'as terriblement manqué aussi !

Je desserrai mon étreinte et mis fin à cette démonstration de bonheur avant de m'enfoncer un peu plus dans la chaise, écoutant avec le plus d'attention possible les propos de mon ainée. C'était quelque chose de véritablement impossible ou bien très très compliqué car elle débitait plus d'une dizaine de mots à la seconde. En plus de cela, je savais écouter mais j'étais de ces personnes impatientes qui sont facilement distraite et la course folle d'un pigeon qui fuyait un jeune enfant attira mon attention. L'oiseau s'envola dans un nuage de plumes tandis que le petit garçon sautait sur place, les bras tendus vers le ciel pour essayer de l'attraper.
J'avais appris à accepter le fait qu'Aphrodite n'ait aucun filtre, je n'en avais moi même pas beaucoup, tout ce qui me traversait l'esprit finissait par être dit haut et fort. Ce n'est pas en vivant seule dans les montagnes avec une centaine de servantes que l'on apprend à fermer sa bouche. J'appréciais beaucoup tatie pour cette qualité, elle n'était pas hypocrite, du moins pas avec moi car j'imagine que la déesse de l'amour avait aussi ses petits secrets et n'hésitait pas à mentir quand cela était nécessaire.
Mentir. C'était une chose que j'avais beaucoup de mal à faire même si j'avais souvent essayé, mais il faut avouer que dans ma famille, c'était assez compliqué, mon frère jumeau et mon ascendante la plus proche arrivaient à savoir quand est ce que j'étais en train de mentir. Si j'étais assurée que c'était pour le premier un don, je me demandais si la deuxième n'était pas simplement très observatrice. Mais n'ayant jamais osé lui poser la question, je n'avais aucune idée de la réponse.
Je soupirai en me souvenant du fait qu'Aphro était une véritable piaille et qu'une fois qu'elle était lancé, il était impossible de l'arrêter sans en payer le prix.

-Personne d'autre. Tu es la seule. Et je t'avouerais que je suis soulagée de t'avoir retrouvée en premier, je crois que je me serais tiré une balle comme disent les gens de ce monde si j'étais tombée sur Hadès ou pire, sur cette conasse de Héra.

Je levai les yeux au ciel et posai les coudes sur la table.

-Il y a de grandes chances pour que les flèches d'Eros n'aient aucun effet sur moi, j'ai demandé à Zeus le tout puissant de rester vierge, je pense pas qu'un petit chérubin comme ton fils puisse aller à l'encontre de ça, même avec de la magie et une précision dans ses tirs bien plus précise et infaillible qu'avant ma rencontre, je passai une main dans ma chevelure brune d'un air faussement hautain, et pour ce qui est de la virginité, chuchotais-je en glissant des regards furtifs aux passants, je t'avouerais que je suis moins convaincue par mes décisions, les hommes sont si... différents, ici. Tu ne trouves pas ? Moins de paysans, je hochai vivement la tête, le regard plissé, j'ai toujours détesté les paysans. Ils se croient tout permis ces crasseux ! Et vas y que j't'utilise des vaches affamées pour faire tout le boulot, que j'te zigouille des animaux dès la naissance, non mais !

Sans m'en rendre compte, j'avais haussé le ton, agacée à la seule pensée de ces êtres sans foi ni loi. Et ça disait ne pas vouloir finir en Enfer ? Ils auraient beau essayer d'expier leurs pêchés, je me chargerais moi même de les mener jusqu'aux portes du royaume des morts si c'était nécessaire. Cela ne pourrait que réjouir Hadès. Sociopathe. Même si je ne l'aimais pas forcément dans sa globalité, le personnage qu'il était m'amusait assez, je dois bien l'avouer. Nous aurions même pu devenir potes si mon père et lui n'étaient pas des ennemis mortels, après tout, je contribuais pas mal à son petit commerce, vu le nombre de vies que j'avais ôtés du bout de mes flèches d'argent. Et puis il faut dire qu'il avait un chien formidable, magnifique, incroyable, fascinant. Mais nous étions trop différents, même si ça plaisait à certaines de se taper un taureau -si si je vous assure- je n'étais vraiment pas de ce genre et je trouvais même ça réellement dégoutant. Enfin bref, je m'éloigne du sujet.

-Désolée mais non, j'ai pas vu ton fils même si j'avouerais qu'il me manque aussi, je m'étais jamais aussi bien entendue avec un autre archer. A l'exception de mon frangin évidemment, me retenais-je d'ajouter, sachant pertinemment que parler de lui et de notre relation me ferait de la peine.

-C'est le seul job que j'ai trouvé, je retins un petit rire nerveux, c'est vrai qui'l est loin de me correspondre, je suis si maladroite Aphro, tu n'imagines même pas à quel point ! Enfin si, tu l'imagines très bien, je suppose... Les douze doivent l'avoir remarqué. J'ignore comment tu as pu vivre sur l'Olympe, tout ce beau monde, toutes ces manières... Il n'y a que dans la forêt que j'arrive à être à l'aise.

J'avais doucement hoché la tête quand la déesse de l'amour s'était excusée, esquissant au passage un sourire ravi. J'appréciais que l'on daigne m'accorder un peu de respect, ce monde en manquait cruellement.
Je pensais avoir répondu à toutes ces questions car même si j'avais été distraite, je parvenais assez bien à suivre le fil conducteur de la conversation. Je me demandais si faire des monologues était une habitude dans ce monde, mais depuis que j'étais arrivée, ça arrivait souvent, à croire que les gens avaient tous des choses à raconter. C'en était épuisant. Je m'affalai d'ailleurs nonchalamment sur mon siège, laissant mes bras pendre dans le vide. A cet instant, les manche de ma chemise se relevèrent pour dévoiler le tatouage que je portais à l'avant bras et qui trahirait mon identité quelques jours plus tard. Je n'avais pas encore beaucoup de ce genre de marques sur le corps, mais je comptais bien y remédier, convaincue que toute mon histoire pouvait finir par y être écrite, recensant mes rencontres, mes exploits, mes délits, faisant état de ma personnalité et de mon caractère. Un grand homme avait dit un jour "My body is my journal and my tattoos are my story". Hormis le fait qu'il soit très séduisant, je ne savais pas vraiment qui était cet homme, mais je savais que je ne pouvais que l'apprécier, je l'avais brièvement aperçu à la télé, sur quelques écrans d'ordinateurs par-ci par-là. Il avait l'air génial, je rêvais d'un jour pouvoir le rencontrer.
Je reportais à nouveau mon attention sur la déesse, intriguée par un détail qu'elle n'avait pas mentionné durant son interminable monologue:

-Mais du coup, toi, tu as un métier ?

Je m'étais un peu relevée, m'installant plus convenablement. Mon regard saphir était planté dans celui d'Aphrodite et une lueur curieuse y brillait.


by ashling sur epicode
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