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❝ Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ? ❞ feat. Randall Boggs
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Mer 22 Mar 2017 - 23:16
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?


Maëva Montrose & Randall Boggs


Petite sortie entre amis ? J’allais évidemment répondre oui ! J’adore ce genre de petite sortie en groupe. En général, cela commençait dans un bar où chacun parlait un peu des histoires du moment. Aujourd’hui, nous étions six à nous donner rendez-vous dans un petit bar de Londres. Ce bar, c’était le nôtre, notre QG ! Oui j’ai l’impression d’avoir de nouveau 16 ans lorsque je disais ça.. Mais c’était comme ça que je le sentais. Ensuite, nous nous rendions à chaque fois en discothèque. Etant célibataire, c’est souvent là que je cherchais avec qui j’allais bien pouvoir passer ma soirée. Il faut que j’avoue que je ne rentrais que très rarement seule… Uniquement lorsqu’il n’y avait personne à mon goût. Oui, je faisais une petite sélection ! Première étape, il fallait quelqu’un d’assez craquant, séduisant, qui ne parle pas trop, qui ne me saute pas dessus à peine avais-je mis un pied sur la piste de dance, quelqu’un de gentil avec qui j’aurais eut le temps de discuter autour d’un verre ou deux. Bref c’était tout un jeu !

Mais nous en étions qu’à l’étape du bar encore. J’étais même la dernière arrivée, mes amis m’attendaient tous lorsque je poussais la porte du bar. D’un signe de la main, je saluais le barman avant de me poser à la table avec tout le monde. Tout se passait bien, la soirée se déroulait bien. Puis, lorsque je me mis à rire aux éclats à cause d’une blague de Damian, mon regard se posa sur un homme qui venait de rentrer dans le bar. C’était la première fois que je le croisais ici, ou même que je le croisais tout cours… À peine était-il rentré, j’avais été absorbée par ses yeux verts assez incroyable. Je l’avais même observé durant de longues, peut-être même très longues secondes avant de sortir de mes pensées et de retourner dans la conversation avec mes amis. Durant tout le reste du temps que nous avions passé au bar, mon regard s’était posé sur cet homme, qui était venu seul, boire au bar… Il avait quelque chose que je ne pouvais expliquer, qui me donnait envie d’aller le voir… Lorsqu’il fut tard et que mes amis se levèrent pour se rendre en boîte, je ne les accompagnais finalement pas. « Vous inquiétez pas pour moi ! Je vous rejoindrai peut-être après. » Ils quittèrent alors le bar, quant à moi, je m’installais à côté de ce mystérieux bel homme solitaire. « Un Scotch William s’il te plaît ! » Il me servit assez rapidement et une fois ma première gorgée avalée, j’adressais enfin la parole à ce mystérieux inconnu. « Mauvaise journée ? Non parce qu'on croise rarement des gens seuls dans les bars… Encore moins les vendredis soirs… » En général, on croisait plutôt des groupes d’amis qui comme nous, venaient fêter le week-end ou simplement se détendre. Les gens sortaient rarement seul dans cette ville. C’est peut-être cela qui m’avait intriguée chez moi. « Oh, je ne me suis pas présentée ! Maëva ! ». Je lui tendu alors la main pour qu’il la serre. Deux options s’offraient à lui maintenant : me la serrer en retour et engager une conversation ou m’envoyer boulet, car monsieur préférait rester seul… Sincèrement, j’espérais qu’il choisisse la première.

 

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Jeu 23 Mar 2017 - 17:45



L
e 25 mars. Date bien importante dans la vie du mercenaire… ou pas.  Randall se retrouvait seul en cette soirée. Il avait resté la majeure partie de sa journée écrasé comme une loque humaine sur son canapé, en compagnie de Zeus et de Jupiter. Il avait eu un congé bien mérité que Sam avait dit… Sans doute que celui-ci avait fouillé dans le dossier de l’homme après la mission et qu’il s’était rendu compte que son anniversaire arrivait à grand pas. Surement que l’homme avait cru bien faire en lui donnant une journée de congé. Il faut dire que Sam ne savait clairement pas s’y prendre avec lui malgré tout les efforts qu’il pouvait faire pour lui plaire…. Mais la vérité était que Randall ne savait pas quoi faire. En temps normal, le trentenaire aurait apprécié d’avoir du temps libre, mais là, il n’avait personne avec qui passé cette journée dite spéciale. Helga était sans doute bien trop occupée par Hadès pour se soucier de lui… Il avait l’impression d’être mit à l’écart ces derniers temps par sa patronne et meilleure amie... Il ne pouvait pas lui en vouloir, car même si Hadès n’était pas l’homme le plus apprécié au QG – Ou même tout simplement par Randall – Helga semblait heureuse et étant son frère de cœur, il ne voulait pas l’empêcher d’y croire. Évidemment, lorsque le couple allait rompre, puisque l’avenir de ce couple était aussi clair que de l’eau de roche, le brun allait répondre présent pour la réconforter du mieux qu’il le pourrait.

Après un long moment de réflexions existentielles en fixant le plafond de son salon, Randy avait finalement opté pour sortir. Mme Jenkins, la gentille voisine du dessus, lui avait fait prendre conscience durant le temps des fêtes qu’il ne servait à rien de broyer du noir et étrangement, il avait rencontré Helga et l’autre crétin cette journée-là. Peut-être qu’il allait tomber à nouveau sur quelqu’un qu’il connaissait ? Il quitta son appartement après avoir mit en cage Jupiter pour éviter une tornade dans son appartement durant son absence et décida de visiter un quartier de la ville qui lui était inconnu. Il vagabonda dans des rues dont les noms ne lui disait rien ou très peu. Les passants se faisaient rares, puis son regard fut attiré par un pub où l’ambiance se faisait entendre  à plusieurs mètres de-là. La lumière orange que dégageaient les lampadaires à l’entrée était chaleureuse et la musique était festive. La st-Patrick était passé depuis plusieurs jours et pourtant ce bar semblait vouloir continuer à célébrer la fête des Irlandais. Randy sourit, intrigué par l’endroit. Il entra d’un pas décidé et enleva son manteau en se dirigeant directement vers le bar. Son regard perdit pendant quelques instants sa cible et dévia en direction d’une jeune femme qui l’observait. Il détourna le regard aussi rapidement qu’il s’était posé sur elle et s’installa à l’un des rares tabourets qu’il restait de libre. « Un pure pot still whiskey s’il vous plaît ».  

Il resta là un moment, buvant son verre silencieusement, sans même détourner le regard de sa boisson. Jusqu’au moment où sentit un regard pesant sur sa personne. Il jeta des regards en biais à la jeune femme, sans pour autant se lever pour aller l’aborder. À première vue, elle était jolie. Souriante, chaleureuse… Et rousse. Randy adorait les rousses. Elles dégageaient une certaine fragilité à cause de leur peau de porcelaine, mais aussi un fort caractère et c’était ça, qu’il aimait par-dessus tout chez les femmes. Ce fut après son troisième verre que Randall eut finalement l’envie de se lever pour aller la voir. Il déposa ses mains sur la surface du bar pour s’aider à descendre du siège, mais l’inconnue avait un tour d’avance sur lui et elle s’installa à ses côtés. « Mauvaise journée ? Non parce qu’on croise rarement des gens seuls dans les bars… Encore moins les vendredis (C’est samedi Nini!) soirs… » Le trentenaire la regarda longuement puis détourna le regard en étouffant un rire. C’était une façon comme une autre d’aborder les gens. Il but une gorgée de son verre et descendit ses iris émeraude en direction de la main qui lui était présenté. « Randall. Heureux de te rencontrer. » Il lui serra la main fermement, puis il ne pu s’empêcher de sourire bêtement pendant quelques secondes. « Je … En fait, dans … » Il regarda l’horloge installée derrière le bar « Dans une heure et demi j’aurai 31 ans… Et j’serai probablement trop vieux pour toi. »



© charney

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Dim 26 Mar 2017 - 0:14
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?





Maëva Montrose & Randall Boggs

Qui aurait pu prédire que Maëva allait faire une rencontre avec une personne de si craquante aujourd’hui ? Sans doute pas elle puisqu’à la base, c’était une soirée entre amis qui était prévue. Pourtant, depuis que ce beau brun était entré dans le bar, elle ne faisait que le fixer, et ne prêtait même plus attention aux discussions autour d’elle. Ce n’était pas la première fois que la rouquine flashait sur un homme qui se trouvait devant elle, c’est sans doute pour cela que ses amis n’y avaient pas vraiment prêté attention. Elle avait alors décidé de ne pas accompagner sa bande en boîte, mais plutôt d’accoster l’homme aux beaux yeux verts.

Installée sur sa chaise, la rouquine avait les yeux rivés sur cet inconnu. Il n’avait pas fui suite à son léger rentre dedans, c’était un bon point ! Il poussa seulement de rire. S’il avait des conseils en matière d’aborde, Maëva était prête à les entendre sans soucis. « Randall. Heureux de te rencontrer. » La rousse lui sourit alors qu’il lui serrait la main puis prit une gorgée de son verre que William venait de déposer devant elle. « Je … En fait, dans … » Le regard interrogateur, la demoiselle fixa Randall. Il était timide ? Ou il cherchait tout simplement ses mots ? Elle comprit mieux lorsqu’il se tourna vers l’horloge. « Dans une heure et demi j’aurai 31 ans… Et j’serai probablement trop vieux pour toi. »  31 ans ? Vraiment ? Elle lui aurait donné quelques années de moins… 28 ou 29 ans plutôt. Tout ça pour dire qu’il était loin d’être trop vieux pour elle. « Et qui te dis que je ne fais pas plus jeune que mon âge ? » Répondis la rouquine avec un petit sourire coquin en rapprochant son verre de ses lèvres. Son visage et ses traits étaient si doux que beaucoup la pensaient plus jeune que son âge. Pourtant, Maëva avait déjà 24 ans, et un passé assez lourd. Il y avait tout de même plusieurs choses qui indiquaient son âge. Pour commencer, elle n’avait pas un style vestimentaire d’une gamine de 18 ans. Non, elle était plutôt du genre femme fatale avec ses hauts talons et son cuir noir. Ses tatouages aussi, qu’elle avait partout sur le corps, et même dans le coup indiquait qu’elle avait largement dépassé la limite des 21 ans. Mais ils n’allaient pas jouer au jeu des âges ce soir, Maëva avait une tout autre idée en tête.

« Dans une heure et demi ? Je pense que ce serait dommage de fêter son anniversaire seul... Du coup, je vais rester ! Sauf si tu attends quelqu’un ? » Randall était entré seul dans ce bar et il y était depuis un petit moment… La rousse doutait que quelqu’un le rejoigne maintenant, mais il fallait tout de même qu’elle s’en assure. Elle reprit ensuite la parole. « Alors Randall. Pourquoi un homme de bientôt 31 ans fête son anniversaire seul dans un bar, un samedi soir ? » C’était rare, il fallait bien se l’avouer et Maëva souhaitait savoir pourquoi !



 

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Dim 26 Mar 2017 - 21:31



R
andall sourit. Elle avait de l’audace, c’était typique des jeunes qui se voyaient plus vieux et plus sérieux qu’ils ne l’étaient vraiment. En temps normal, il l’aurait trouvé agaçante, mais puisqu’il n’avait rien d’autre de mieux à faire, il continua la discutions. « J’avoue ne pas être le plus doué en ce qui concerne les relations humaines, mais j’ai tout de même assez d’expérience pour savoir que tu as au moins 5 ans de moins. » Il descendit son regard jusqu’aux talons qu’elle portait en s'arrêtant un bref instant sur son décolleté. « Tu es sortie avec des amis ce soir… Pour vous saouler et pour chasser. Ça se voit à la façon dont tu te comporte avec moi et à la façon dont tu t’habille. Une femme de mon âge aurait sortie avec une amie ou bien avec son petit copain… » Randall était un fin observateur : son travail l’obligeait et il avait prit la vilaine habitude de tout regarder chez une personne… De la racine de cheveux à la marque d’une alliance fraîchement retirée. Le mercenaire observa les lèvres de la jeune femme se déposer délicatement sur le rebord du verre. Il détourna brièvement le regard en riant pour lui-même. Il avait affaire à une femme qui se croyait irrésistible alors.  « Dans une heure et demi ? Je pense que ça serait dommage de fêter son anniversaire seul…  Du coup, je vais rester ! Sauf si tu attends quelqu’un ? » Elle était clairement un numéro étonnant et c’est en buvant une gorgée de son verre que Randy lui fit signe qu’elle pouvait rester à ses côtés. En vérité, il ne savait pas si c’était son taux d’alcoolémie ou bien sa solitude, mais il avait bien envie de se divertir un peu avec elle… Histoire de rigoler.

« Alors Randall. Pourquoi un homme de bientôt 31 ans fête son anniversaire seul dans un bar, un samedi soir ? » La gorgée de whiskey que le brun avait prit lui roula dans la bouche, agacé par la question. Ce qu’il faisait la veille de son anniversaire seul..? Eh bien, il buvait pour oublier qu’il se retrouvait seul une année de plus. Il finit par boire la gorgée de travers. « Ma meilleure amie est occupée ce soir… Le boulot, tu sais. C’est son bébé du coup, c’est elle qui doit gérer les situations de crise. » Il allait tout de même éviter de mentionner le fait qu’Helga devait être tellement occupée qu’elle n’avait pas songé une seule seconde que cette journée n’était pas seulement une date sur le calendrier. Peut-être allait-elle demander à Sam pourquoi il n’était pas là et qu’il allait recevoir un sms d’une minute à l’autre. « À part elle, je n’ai pas vraiment d’amis… En vieillissant on en perd beaucoup. » Avait-il dit en faisant allusion au nombre de personnes avec qui Maëva buvait un peu plus tôt. « Autrefois je fêtais avec ma sœur… C’est ma jumelle. Sauf qu’elle a eu un gosse et les choses ont changés. » Le mercenaire se frotta doucement la nuque en réalisant qu’il n’avait jamais parlé autant de lui à un pur étranger. Il n’était même pas sûr qu’il avait dit à Helga à quel point il était proche de sa sœur après 3 ans d’amitié fraternel et voilà qu’après 4 verres de whiskey il avait vomi toutes ces informations en quelques secondes. Il devait changer la direction de la discussion. Il s’approcha lentement et avança ses doigts en direction de la pointe des cheveux roux de la femme. Ils étaient doux et la douce odeur du shampoing enivrait ses narines. « Je veux que l’on mette les choses aux clair, je ne suis pas en train de te draguer, mais je dois te dire que j’adore les rouquines… » Les mots avaient sortis de sa bouche sans vraiment qu’il n’y réfléchisse. C’était peut-être un peu maladroit, mais c’était toujours mieux que de sortir l’album de famille pour lui raconter encore plus d’anecdotes inintéressantes.

HJ: Je sais que je n'ai pas fais énormément avancé le RP, mais je peux rajouter des trucs si jamais (:



© charney

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Lun 27 Mar 2017 - 22:14
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?





Maëva Montrose & Randall Boggs

C’était comme s’il a regardait de haut.. Maëva haussa un sourcil alors que le beau jeune homme aux yeux vert insinuait qu’elle avait au moins 5 ans de moins que lui… Ce n’était certes pas faux. Mais la demoiselle avait traversé un tas d’épreuves qui l’avait rendu plus mature, plus responsable. Ce qui pouvait expliquer qu’elle soit attirée par quelqu’un plus âgé qu’elle. La rouquine pouvait paraître pour une personne hautaine à dire cela, mais non : les gamins ne l’intéressaient pas ! « Tu es sortie avec des amis ce soir… Pour vous saouler et pour chasser. Ça se voit à la façon dont tu te comportes avec moi et à la façon dont tu t’habilles. Une femme de mon âge aurait sorti avec une amie ou bien avec son petit copain… » Maëva qui était un train de boire retira aussitôt son verre de la bouche « Hein hein ! » Dit-elle alors qu’elle faisant non du doigt et avaler sa gorgée. « Tu te trompes sur un point : me saouler c’est pas vraiment mon truc ! » Pour le reste, elle n’avait rien à contredire. Il avait encore une fois, raison sur toute la ligne. « Pour le reste, je suis peut-être démasquée… » La rouquine n’était pas du tout gênée à l’idée d’avouer qu’elle était belle et bien en train de le draguer. À quoi bon s’en cacher après tout ? Elle lui fit donc un petit sourire en haussant les épaules. 

Maëva proposa ensuite au brun de rester avec lui, ce qu’il ne refusa pas. Passer son anniversaire seul.. C’était triste, même pour la personne la plus solitaire du monde. Se montrant plus curieuse, la jeune femme demanda alors pourquoi il se trouvait seul à ce bar, sans aucune compagnie alors que c’était un jour spécial. « Ma meilleure amie est occupée ce soir… Le boulot, tu sais. C’est son bébé du coup, c’est elle qui doit gérer les situations de crise. » Le boulot qui prend tout le temps libre dont on dispose ? Maëva connaissait ça… Depuis qu’elle travaillait pour Louis, c’était comme si elle n’avait plus une seconde à elle, toujours a chercher des indices, des preuves… Ce soir, elle s’accordait une soirée détente, mais dès le lendemain matin, elle avait un rapport à faire… « Oh je vois… » C’était la seule chose qu’elle avait trouvée à répondre sur le coup. « À part elle, je n’ai pas vraiment d’amis… En vieillissant on en perd beaucoup. Autrefois je fêtais avec ma sœur… C’est ma jumelle. Sauf qu’elle a eu un gosse et les choses ont changé. » Maëva le regardait avec un regard compatissant. Cet homme, aussi solitaire était-il, il ne semblait pas avoir une vie très joyeuse… Ceux à quoi la rouquine ajouta « Je comprends… Je n’ai pas vu ma sœur depuis plus de 7 ans… Et je n’ai même jamais eut de coup de fil, pas même pour mon anniversaire… » Sa relation avec Emmylou était conflictuelle depuis tant d’années… Maëva savait que c’était de sa faute, mais avec le temps, elle avait comme perdu la foi. Persuadée que des excuses ne serviraient à rien, elle n’avait plus donné aucune nouvelle à Emmylou, et elle non plus… Cercle vicieux sans fin… 

Randall s’approcha doucement de la jeune fille, qui le regarda avec un regard interrogateur, qu’allait-il faire ? Il prit ensuite une petite mèche de cheveux entre ses doigts et fit un magnifique compliment. « Je veux que l’on mette les choses aux clairs, je ne suis pas en train de te draguer, mais je dois te dire que j’adore les rouquines… » Un large sourire se dessina alors sur ses lèvres et Maëva baissa la tête. « Merci… C’est gentil. » Les joues légèrement rosées, elle reprit ensuite son verre. « Un autre William s’il te plaît ! » Le barman rempli alors le verre de la rouquine qui fit à son tour un compliment au mercenaire. « Dans ce cas, je ne suis pas train de te draguer non plus, mais tu as de magnifiques yeux. » Les yeux… C’est toujours ce qui faisait craquer la jeune fille et c’était la première chose qu’elle avait remarquée chez cet homme. D’un vert émeraude et magnifique. Bien différent de ses yeux à elle qui était d’un vert beaucoup plus clair. Elle sourit de nouveau et reprit une gorgée, sans quitter du regard Randall. Il était intriguant… Il ne la repoussait pas, pour autant, il ne semblait non plus si attiré que cela. « Alors ?! Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse pour ton anniversaire ? C’est dans une heure maintenant, alors il va falloir trouver rapidement ! » Maëva avait bien quelques idées en tête, mais il était sans doute trop tôt pour cela. Elle aurait pu lui proposer de sortir en boite pour danser, mais elle avait quelques doutes quant à l’envi de danser du jeune homme. Elle eut alors une autre idée. Elle sortit de sa poche un briquet qu’elle posa sur la table entre Randall et elle. « T’es partant pour un jeu ? » Un sourire malicieux dans le coin des lèvres. Elle se hissa ensuite sur le bar pour prendre un jeu de cartes qui était posé de l’autre côté. Elle connaissait cet endroit par cœur et savait parfaitement où trouver ce dont elle avait besoin. « Alors c’est pas compliqué ! Faut juste être rapide ! » Elle lui sourit et expliqua comment le jeu allait se dérouler. Ils devaient chacun leur tour tirer une carte et s’ils tombaient sur un doublon, il fallait être le plus rapide à choper le briquet. Celui qui perdait devait boire un nombre de gorges imposée par son adversaire ! « Aller ! » La rouquine fut la première à tirer une carte. Un quatre de carreau, puis ce fut au tour de Randall qui tira lui, un as de trèfle. Maëva tira ensuite un as de carreau. Elle ne s’attendait pas a tomber si rapidement sur un doublon, mais elle fut la plus rapide a attrapé le briquer. Un sourire victorieux sur les lèvres, elle fit tournoyer dans sa main le petit objet avant de dire. « Est-ce que je vais être gentille… Aller oui ! Juste deux gorgés pour toi ! » Toujours avec ce même sourire, elle le regarda avaler ses deux gorgés avant de reprendre le jeu.




 

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Mar 28 Mar 2017 - 20:11



L
’entendre parler de sa sœur l’avait touché, mais il préférait ne pas entrer dans les histoires trop sentimentaux. De toute façon, Randall n’était pas considéré comme celui avec le plus d’écoute et de compassion… Et il n’allait pas démentir sa réputation. Malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de se dire que les choses étaient plus ou moins pareilles pour les deux. Il s’était contenté de la complimenté et il eut un commentaire sur ses yeux en réponse. En entendant ces mots, il cru sentir une chaleur envahir ses joues. Jamais il ne s’était fait complimenté aussi ouvertement; il faut dire que son attitude désagréable n’attirait pas énormément les gentils commentaires à son égard. Il détourna le regard pendant quelques secondes, ne sachant pas quoi dire malgré qu’un simple merci aurait amplement suffit.  « Alors ?! Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse pour ton anniversaire ? C’est dans une heure maintenant, alors il va falloir trouver rapidement ! » Il jeta un coup d’œil à l’horloge, cela faisait déjà 30 minutes qu’ils discutaient ? Il avait bien du mal à croire que le temps avait pu passer aussi rapidement, mais elle avait raison. Il reposa son regard sur elle, mais il eut un léger geste de recul en s’apercevant qu’elle semblait déjà s’extasier. Il la dévisagea bien malgré lui. À quoi pouvait-elle bien penser ? « T’es partant pour un jeu ? » lui lança-t-elle visiblement amusé par sa propre proposition. Un jeu de boisson … Cela remontait à bien des années, mais Randall en gardait de très bons souvenirs grâce à Chet et Johnny qui finissaient toujours par dépasser leur limite. Un regard déterminé apparut sur les traits du trentenaire. Bien sûr qu’il était partant ! Il approcha son tabouret de celui de Maëva et il écouta attentivement les instructions du jeu. Il hocha la tête : il connaissait un jeu semblable. Comme quoi, monstres ou humains, les gens s’amusaient plus ou moins de la même façon.

La jeune rousse déposa alors le paquet de cartes ainsi que le briquet sur la surface du bar et ils commencèrent à tirer chacun leur tour. C’est au moment où elle tira le second As du paquet que le brun éternua, le faisant rater l’information d’une fraction de seconde. Elle agrippa le briquet avec rapidité et il ne pu qu’avoir comme réaction un regard rempli d’incompréhension en approchant sa main en direction de celle de sa partenaire de jeu. « Est-ce que je vais être gentille… Aller oui ! Juste deux gorgés pour toi ! » Il soupira et prit son verre pour boire les deux gorgées demandées. Le jeu reprit, mais les doublons n’arrivèrent pas immédiatement cette fois-ci. Ennuyé, Randall bu à quelques reprises son verre, oubliant que le but du jeu était de le terminer encore apte à marcher correctement. Finalement, Maëva tira le 3 de cœur et le mercenaire tomba sur le 3 de pique. Sans perdre une seconde, Randall attrapa le briquet, frôlant de tomber de son siège tellement la lutte pour l’avoir avait été serrée. Il regarda le briquet qui était désormais dans sa main et un large sourire se dessina sur son visage. Oh non, pas un sourire adorable et chaleureux : un sourire rempli de vengeance. Il plissa les yeux d’un air déterminé. « Oh, quel dommage, moi, je ne suis pas gentil. Cul sec ma chère. » Il continua à garder le contact visuel jusqu’à ce qu’il ne reste plus une goute dans le verre de Maëva. Voilà un jeu bien amusant. Il fit signe au serveur de les resservir et il déposa le briquet à sa place initiale. « J’avais oublié à quel point c’était marrant de jouer à ça. La dernière fois ça remonte à l’Université. Ça doit bien faire plus de 5 ans ! »

Il enleva ses lunettes qu’il déposa près de son verre et il se frotta les yeux. L’âge lui faisait défaut, en temps normal il aurait déjà été endormi. Il faut dire que travailler pour Helga n’était pas de la rigolade. Parfois, il souffrait de décalage horaire. D’autres fois il était dû collaborer avec Hadès et cette activité était loin d’être amusante… Mais le plus difficile était la pression que Randall se mettait sur lui-même. Il pouvait passer des journées entières à s’entraîner au QG, du premier rayon de soleil jusqu’aux derniers. Les gens lui reprochait d’être trop rigoureux au travail, lui il y voyait une façon de canaliser ses frustrations et d’oublier ses problèmes personnels. « Il ne reste plus que 50 minutes avant minuit… »  Il regarda l’épaisseur du paquet restant et réalisa que le nombre de cartes n’allait pas suffirent pour tenir jusqu’à minuit… Et de toute façon leur corps n’allait pas tenir autant d’alcool.

Il recommença à tirer un carte, tombant sur le roi de cœur. Maëva tira à son tour une carte, puis le jeu recommença de bon train jusqu’à ce qu’ils fassent un doublon. Ne désirant pas recevoir la revanche de la jeune femme, Randy s’élança sur le briquet, mais déposa sa main sur le dessus de celle de la rousse. Il senti à ce moment son cœur rater un battement. La main délicate de la femme était froide, contrairement à la sienne. Une vague de chaleur monta dans tout le haut de son corps, s’arrêtant au niveau de sa poitrine.  Il approcha lentement son buste en sa direction et il plongea son regard dans ses yeux. Elle était … jolie. Il monta sa main en direction de son bras et déposa ses lèvres sur les sienne. Il sentit son corps trembler sous le contact.



© charney

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Jeu 30 Mar 2017 - 22:44
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?





Maëva Montrose & Randall Boggs

Randall était partant pour un jeu ! Et c’était tant mieux. La petite rouquine aurait aussi pu lui faire la discussion pendant plusieurs minutes pour attendre minuit, mais le temps serait peut-être paru plus long. Au premier tour, Maëva fut la plus rapide, et c’était avec un sourire pleins de malice qu’elle avait ordonné à Randall de boire deux gorgées. Malheureusement, elle ne fut pas aussi rapide lorsque la seconde paire tomba... Le bel homme saisit le briquet quelques millisecondes avant que Maëva n’approche sa main. « Oh naaan ! » Alors qu’elle riait, elle attendait le verdict. Allait-elle boire plus ou moins de gorgées qu’elle en avait donné ? « Oh, quel dommage, moi, je ne suis pas gentil. Cul sec ma chère. » Elle ouvrit grand les yeux d’étonnement, toujours en riant. « C’est méchant ça !!! » Elle empoigna alors son verre qui venait d’être remplie et tout en regardant Randall, la rouquine bue chaque goutte de scotch qui se trouvait dans son verre. Lorsqu’elle eut fini, une petite grimace se dessina sur son visage. Elle n’avait pas pour habitude boire aussi vite, mais c’était amusant, elle était bien obligée de le reconnaître. « J’avais oublié à quel point c’était marrant de jouer à ça. La dernière fois ça remonte à l’Université. Ça doit bien faire plus de 5 ans ! » Le regardant les yeux pleins de bienveillance, Maëva était très attentive à chaque fois que Randall parlait. Elle laissa échapper un petit rire étouffé avant d’ajouter. « C’est sympa d’avoir des beaux souvenirs comme ça. » Des souvenirs d’université ?... Non Maëva n’en avait pas puisqu’elle n’y était jamais allée… Mais ce n’était pas le moment, ni l’endroit pour parler de choses comme ça. Elle suivit ensuite le regard du jeune homme lorsque ses yeux se dirigèrent vers la pendule au-dessus du bar. « Il ne reste plus que 50 minutes avant minuit… » Le regard compatissant, la rouquine sentait que quelque chose n’allait pas… Un homme solitaire le jour de son anniversaire n’était pas normal… De plus, une personne qui semble compter les minutes… Maëva était persuadée que quelque chose clochait, pourtant, elle ne s’y attarda pas, sans doute à cause de l’alcool qui lui donnait envie de s’amuser ! « Ca va aller ! On s’amuse là non ? » Dit-elle tout en donnant une petite tape sur l’épaule de son compagnon du soir.

Le jeu reprit alors de plus belle. Les cartes s’enchaînaient et une nouvelle paire arriva. Malgré les effets de l’alcool qui commençaient à se faire ressentir, Maëva réussit à être la plus rapide ! Elle n’attrapa pas le briquet, mais mit sa main par-dessus, ce qui fit tomber le petit objet. Randall fut rapide lui aussi, mais pas assez. Sa main se posa alors au-dessus de celle de la rouquine. Sentant le contact, cette main chaude, la rouquine releva doucement les yeux vers Randall. Il se rapprochait doucement d’elle. Plongeant ses yeux dans les siens, Maëva se laissa faire lorsqu’il déposa un baiser sur ses lèvres. Elle glissa même sa main derrière la nuque du beau brun et prolongea le baiser. Après quelques secondes, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avait gagné ! Reculant de quelques centimètres, elle murmura alors à l’oreille de Randall. « Et si on allait dans un endroit plus… Tranquille ? » Alors qu’elle ré-ouvrait les yeux pour poser sa question, Maëva se perdit dans les yeux émeraudes du caméléon. Ils étaient vraiment… Magnifiques. Elle sentit alors un frisson lui parcourir tout le corps. Ses joues étaient, sans aucun doute, devenues toute rouge. C’était la première fois que cela lui arrivait. La première fois qu’alors qu’elle draguait un parfait inconnu, elle ressentait des choses si étranges. C’était parce qu’il était mystérieux ou la beauté de ses yeux qu’elle était dans un état pareil ?

La jeune femme se leva alors de son tabouret et enfila son manteau avant d’en sortir un billet et de le déposer sur le comptoir pour William. Elle ne quittait plus Randall des yeux. L’attraction qu’il avait sur elle était assez incroyable. L’effet de l’alcool était sans doute en train d’accentuer toutes ses émotions, mais a cet instant précis, elle aurait suivi Randall jusqu’au bout du monde. 

Ils sortirent alors tous les deux du bar et sur le trajet, Maëva tenta de faire la conversation. Elle titubait légèrement, mais ses idées lui semblaient encore claires. « Tu ne m’as pas dit ce que tu faisais dans la vie toi ? » À peine sa phrase terminée, la rouquine sentie, quelque chose lui agripper le bras. Un cours instant, elle pensa que Randall lui enlaçait la taille, mais les secondes suivantes, elle comprit que ce n’était pas lui. « Et ! Bougez pas ! Donnez-moi vos portefeuilles et vos téléphones portables si vous ne voulez pas être blessés. » Brusquement, Maëva se retourna et vit deux hommes cagoulés. Ils tenaient dans leurs mains de vielles battes de baseballs pourries. Ils se croyaient vraiment impressionnant ? Un faux sourire aux lèvres, la rouquine se tourna vers l’homme qui était le plus proche d’elle. Elle saisit fermement l’arme du braqueur entre ses mains et la tira vers elle, entrainant son agresseur vers l’avant. Elle enchaîna avec coup de pied dans ses bijoux de famille et un coup de poing dans sa jugulaire. Si avec ça, il n’avait pas son compte, Maëva avait encore la batte entre les mains pour lui en donner en plus. Ce n’était pas vraiment une bonne idée de s’attaquer à une championne de karaté et de boxe. « Alors mon grand, tu en veux plus ? »






 

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Ven 31 Mar 2017 - 18:10



L
e contact de ses lèvres était doux et il avait presque l’impression de se retrouver ailleurs que dans un bar, observé de tous.  Il glissa l’une de ses mains dans la chevelure rousse de la jeune femme pour continuer le baiser. L’alcool lui avait probablement monté à la tête puisqu’agir de la sorte n’était pas son genre, mais il réalisa qu’il avait fait une bêtise seulement lorsque leurs lèvres se séparèrent. « Et si on allait dans un endroit plus… Tranquille ? » Il ouvrit les yeux en entendant ces quelques mots. Il n’était pas dupe et il avait comprit qu’il avait tombé dans son piège comme un véritable débutant. Les yeux entre-ouvert, il l’observa et prit une grande respiration pour calmer la vague de bien-être qu’il avait pu ressentir. Il ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son de réussi à sortir et il se contenta de hocher la tête et de remettre ses lunettes comme réponse. Ils payèrent leurs boissons et, d’un pas légèrement titubant Randall accompagna Maëva à l’extérieur. « Tu ne m’as pas dit ce que tu faisais dans la vie toi ? » Effectivement, il ne l’avait pas dit. Ils ne s’étaient pas dits énormément de choses en réalité, mais Randall n’était pas très bavard en temps normal et c’était là l’un de ses plus gros défauts. Ce n’était pas par hasard que Sam était particulièrement maladroit verbalement avec lui. Le mercenaire détourna le regard en direction d’une vitrine pour réfléchir quelques secondes sur ce qu’il pouvait bien lui raconter comme mensonge, mais c’est avec le reflet de celle-ci qu’il réalisa qu’ils se trouvaient dans une mauvaise situation.

Deux hommes étaient là avec des battes de Baseball et leur demandaient leurs biens s’ils ne voulaient pas de souci. Que faire ? Randy ne pouvait pas les laisser faire ça, mais d’un autre côté, se battre parfaitement allait être bizarre. Puis, un des hommes s’élança en sa direction et son système d’auto-défense se déclencha par instinct. Il agrippa le poignet de l’homme et le frappa contre le mur de béton du bâtiment pour lui faire lâcher son arme. Lorsque cela fut fait, il  tira le collet de son t-shirt et il lui asséna plusieurs coups de poing au visage. L’inconnu ne fit pas long feu et il s’écroula sans connaissance à ses pieds. Le brun se retourna pour donner main forte à sa partenaire de soirée, mais avec étonnement elle avait su contrôler le second. Randall sourit. Il avait donc rencontré une dure à cuir. Elle lui plaisait de plus en plus. « Alors mon grand, tu en veux plus ? » Randall s’approcha d’elle et lui prit la batte des mains pour la lancer un peu plus loin. « C’est bon… Je crois pas qu’il réussira à marcher de sitôt. » Avait-il dit d'un ton détaché alors qu'il  était impressionné.  C’était la deuxième femme qu’il rencontrait qui savait aussi bien se battre… Mais il faut dire qu’au QG, la plupart des Hommes de terrain se trouvait à être justement des hommes. Randy aurait probablement trouvé cela sexiste si leur chef n’avait pas été une femme… Mais la vérité était là, les femmes restaient les plus douées en logistique… Et il y avait Sam.  Il se recoiffa rapidement en passant sa main dans ses cheveux, puis il tira doucement l’avant-bras de la femme pour qu’elle se remette à marcher. « Je suis professeur d’auto-défense… Et toi, j’imagine, tu as fait pas mal de sport de combat... Je me trompe ? » C’était bien ce qu’il avait été lorsqu’il avait perdu son job au QG et il n’était pas rare qu’il conditionnait les nouveaux à de nouvelles méthodes. Pour lui, le désarmement était la clef pour un combat vainqueur, mais il était conscient qu’il n’était pas évident de le faire lorsque les armes étaient à distance.

Hésitant, Randall décida après quelques minutes de lui prendre la main en marchant. Il se demanda s’il n’était pas mieux de l’enlever, mais son geste allait paraître encore plus étrange que s’il la gardait. Il préféra donc détourner l’attention sur son geste en prenant la parole. « J’ai deux chiens… Zeus et Jupiter. Ils sont dressés donc ne t’inquiète pas en les voyant. » Il réfléchit ensuite au Marshmallow que Jupiter avait causé dans une pièce du QG. « Que Zeus en fait. Jupiter mange tout ce qu’il trouve… Mais t’en fais pas, il est dans sa cage. » Arrivés, ils montèrent les quelques marches et ils entrèrent dans l’entrée du duplex. Le silence était présent, contrairement aux autres soirées où l’on entendait la télévision de la voisine.  Le trentenaire s’empressa à trouver ses clefs et à peine avait-il déverrouillé la porte d’entrée qu’il plaqua doucement Maëva sur le mur pour l’embrasser.



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Jeu 6 Avr 2017 - 22:03

Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?





Maëva Montrose & Randall Boggs

La soirée prenait une tournure… Intéressante ! La rouquine avait le sourire greffé aux lèvres depuis que le beau garçon solitaire l’avait embrassé. Ce Randall était intriguant... Une petite voix au fond d’elle, répétait à Maëva qu’elle allait sans aucun doute passer une très bonne soirée. Elle se laissa alors guider par l’homme aux yeux verts. Au cours du chemin, elle se rendit compte qu’elle ne savait absolument rien de lui, mis à part son prénom et que son anniversaire était dans moins d’une heure. Elle le questionna alors sur son métier, ce qu’il faisait de sa vie, mais la rouquine n’eut pas de réponse… Deux hommes s’étaient présentés derrière eux pour les braquer… Visiblement, ils n’avaient aucune idée sur qui ils venaient de tomber… Maëva savait parfaitement se défendre. Elle mit sans aucune difficulté le petit péquenot à terre, et le menaça même avec sa propre arme… « Quel imbécile.. » Grommela-t-elle avant de lui en demander s’il en voulait plus. C’était presque trop facile et la rouquine était tout à fait apte à lui faire manger un peu plus de poussière. Elle menaçait sa victime, lorsque Randall s’approcha et prit la batte des mains de la demoiselle. « C’est bon… Je crois pas qu’il réussira à marcher de sitôt. » Maëva souffla, avant de hocher de la tête et détourna son regard de l’homme au sol. Randall n’avait pas tort, il n’était pas près de se lever. Elle jeta rapidement un coup d’œil à l’autre homme que Randall avait assommé et pouffa de rire. Elle n’était visiblement pas la seule à savoir se défendre.

Ils ne s’éternisèrent pas devant leurs « agresseurs », Randall attrapa le bras de Maëva et l’invita à reprendre leur petit bout de chemin. Plusieurs fois, la rouquine se retourna pour s’assurer qu’ils ne se relevaient pas, mais aussi, que personne ne les avait vus… Elle avait pris pour habitude de cacher les corps lorsqu’elle capturait ou blessait quelqu’un… Laisser les deux corps sur le sol… Elle trouvait bizarre. Mais très rapidement, elle sortit de ses pensées lorsque Randall reprit la parole. « Je suis professeur d’auto-défense… Et toi, j’imagine, tu as fait pas mal de sport de combat... Je me trompe ? » Ceci expliquait cela… Un professeur d’auto défense qui savait se battre, tout était parfaitement logique. La demoiselle fut néanmoins surprise lorsqu’elle s’aperçut que Randall avait parfaitement raison à son sujet. « En effet ! Karaté, boxe, et à peu près tous les sports où on pouvait se foutre sur la gueule ! » Maëva avait dit ca avec tellement de délicatesse… Sans doute l’effet de l’alcool qui faisait qu’elle parlait sans réfléchir à ses mots, mais ce n’était pas très grave ! « C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me défouler quand j’avais un tas de problèmes. » La rouquine était vague. Malgré l’alcool dans son sang, elle ne comptait absolument pas en dire plus sur sa vie : ses problèmes ne regardaient qu’elle. C’est alors, que tout naturellement, Randall saisit la main de la demoiselle. Elle ne s’y attendait pas et fut surprise sur le coup, mais elle entrelaça ses doigts autour de ceux du jeune homme. « J’ai deux chiens… Zeus et Jupiter. Ils sont dressés donc ne t’inquiète pas en les voyants. » Les yeux pétillants, Maëva se tourna vers son aîné « Oh ! J’adore les chiens ! » Elle ressemblait à une gamine de 4 ans qui s’extasiait devant tout et n’importante quoi… « J’aimerais en avoir un aussi un jour ! Peut-être que je me sentirais moins seul ? » Dit-elle alors en riant. Randall donna ensuite un peu plus de précision sur ses petits toutous. Visiblement, l’un était beaucoup plus jeune que l’autre et semblait faire plus de bêtises. La rouquine ajouta alors « C’est drôle que tes chiens aient le nom de la même divinité ! » Enfin presque… Mais Randall avait certainement compris ce que la jeune femme voulait dire.

Ils étaient enfin arrivés chez Randall. La rouquine regardait les différentes portes du pallier tandis que Randall déverrouillé la porte d’entrée. À peine avait-il ouvert la porte qu’il attrapa Maëva par le bras pour la plaquer contre un mur. Elle poussa un petit cri de surprise avant de se hisser sur la pointe des pieds pour embrassa l’homme qui se trouvait à quelques centimètres d’elle. Doucement, elle glissa une main dans son dos et sur sa nuque pour serrer encore plus fort le jeune homme contre elle. Aucun d’entre eux avait pris la peine de fermer la porte, lorsque brusquement, elle claqua, la jeune femme fit un immense sursaut avant de se mettre à rire. Tout en riant, elle déposa de nouveau ses lèvres sur celle de Randall pour continuer leur baiser passionné. Délicatement, Maëva commença un glissé une de ses mains sans le t-shirt de Randall. Au contact de sa peau, chaude, elle frissonna. Elle serait sans doute allée plus loin, si un aboiement ne lui avait pas fait peur. Surprise, la rouquine poussa un petit cri aigu quelques centièmes de seconde après l’aboiement du chien et se cramponna au professeur d’autodéfense. Elle n’avait pourtant pas peur des canidés, elle ne s’attendait juste pas à ça… Se rendant compte de sa réaction, peut-être un peu exagérée, Maëva éclata de rire une nouvelle fois ! L’alcool la rendait décidément très joyeuse. « C’est qu’il a l’air d’être jaloux ! » Ajouta-t-elle en lançant un regard plein de malice à Randall.
 

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Dim 9 Avr 2017 - 18:56



S
avoir que Maëva appréciait les chiens avait fait sourire l’ancien caméléon. La dernière personne à avoir mit les pieds dans son appartement avait été Oliver et fidèle à sa nature, il avait été terrifié par Zeus et Jupiter alors qu’ils étaient inoffensifs tant et aussi longtemps qu’il en décidait. Bien sûr, le gamin avait su irriter Randall, mais ce n’était tout de même pas une raison pour les envoyer le mordre.  Alors qu’il pensa à ce souvenir, la jeune femme ajouta d’une façon plus ou moins anecdotique qu’elle se sentait seule. Ah, si elle savait. Ces deux chiens n’avaient pas mit leurs pattes dans l’appartement aussi stérile d’une salle d’opération pour rien. Le brun, bien que de nature très peu chaleureux et agréable avec les humains, était incapable de vivre seul et avait prit ces deux chiens dans l’espoir de combler le vide. Par moment cela était suffisant… Et parfois ils lui faisaient se rappeler à quel point il était seul. « C’est drôle que tes chiens aient le nom de la même divinité ! » Il sourit doucement. « Oui, c’est le but. J’ai eu Zeus au départ. Je l’ai appelé comme ça pour embêter un… collègue. » Avait-il presque appelé Hadès un ami ? Il avait surement trop bu pour avoir pensé à une telle chose. « Jupiter avait déjà ce nom et c’est pour cette raison que je l’ai choisi. Par moment je regrette mon choix, car il est un peu con. »

C’était ce que Randy avait dit durant le trajet, mais au moment où il entendit Zeus japper sans aucune raison, il ne pu s’empêcher de se demander quelle mouche l’avait piqué. Le berger allemand était un chien calme et discipliné. Il était dressé comme chien renifleur pour le QG et c’est après lui avoir ordonné d’arrêter que le mercenaire se demanda si Maëva n’avait pas de drogue en sa position. Cela pouvait expliquer la réaction étrange du canidé… Mais en réalité, ce qu’il avait senti était un danger bien réel pour son maître qui n’avait pas comprit qu’il s’était jeté dans le gueule du loup. Zeus s’écrasa contre le tapis du salon, installé sous la table basse en vitre et il observa les deux qui avaient recommencé à s’embrasser, d’un regard triste.

Les yeux fermés, le brun avait l’impression que l’appartement tournait autour de lui. Il glissait ses mains sur le corps de la jeune femme sans pour autant avoir une réelle sensation sous ses doigts. Il sentit un frisson parcourir son corps lorsqu’une main froide lui toucha le torse, mais n’eut pas l’impression d’être touché. Il fronça les sourcils et tenta de se concentrer sur les sensations qu’il éprouvait, mais la diversité était telle qu’il ne savait plus ou donner de la tête. Son chandail tomba au sol, dévoilant ses disgracieuses cicatrices sur son torse et son dos. Ne voulant pas qu’elle s’en aperçoive, il finit par se décider et l’entraîna en direction de sa chambre dont la porte était fermée par habitude. Tout en continuant à l’embrasser, il tâtonna la porte pour trouver la poignée. La porte fut ouverte que le temps d’entrer; Randall ne souhaitait pas avoir une nouvelle fois la compagnie d’un chien.  

Une simple lampe d’appui était allumée, rendant la vision de la pièce difficile, mais étant quelqu’un de très ordonné, la pièce décoré d’une façon minimaliste était praticable sans problème. Le moment de vérité était sur le point d’arriver, mais quelque chose arrêta Randall : un moment de lucidité.  Âgé de 30 ans, jamais il n’avait eu la chance d’en arriver à ce point avec une femme. Il ne savait pas comment s’y prendre, non pas par manque de connaissance, mais bien par manque de pratique. La chose qu’il considérait le plus sage était de se laisser guider.


© charney

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Mer 3 Mai 2017 - 0:08

Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?





Maëva Montrose & Randall Boggs

Le nom des chiens de Randall, voilà une discussion complétement anodine qui permettait à la rouquine de passer sur le fait qu’elle venait de mettre une raclée à un homme qui faisait deux fois sa taille… Certes, les sports de combat qu’elle avait longtemps pratiqués, expliquaient ses bons réflexes à se défendre, mais c’était surtout depuis qu’elle suivait des entraînements intensifs avec les chasseurs que Maëva savait correctement se battre et blesser quelqu’un. Mais encore une fois, ce n’était pas le sujet a abordé, non pas maintenant. Alors parler des deux chiens de Randall était plus plaisant. La jeune femme esquissa un petit sourire lorsque Randall expliqua que le nom de Jupiter n’était parfois pas si bien choisi, à cause de l’idiotie de l’animal. Alors, lorsque chez le beau brun, Maëva et lui furent interrompu par les aboiements d’un chien, la rouquine crue d’abord qu’il s’agissait de Jupiter. Mais la réprimande de Randall qui suivit l’informa qu’il s’agissait de Zeus. Bon, à vrai dire, cette révélation se changea absolument ses premières intentions et dès lors que je chien fut calme, la rousse reprit son baisé passionné. 


Doucement, les mains de Maëva glissèrent sous le corps du professeur d’auto-défense pour soulever son T-shirt et le lui retirer. Sans même essayer de le retenir, le chandail tomba sur le sol et Maëva continua de faire courir ses mains sur le dos de Randall. Sous ses doigts délicats, la rouquine sentait de nombreuses imperfections… Des cicatrices, des plaies commençant à cicatriser… Légèrement inquiète, Maëva baissa les yeux pour regarder le corps du jeune homme. Il était couvert d’hématomes, de bleus et de stigmates. Elle était curieuse de savoir pourquoi il avait tant de blessures sur le corps, mais ce n’était pas le moment, l’ambiance était à des choses bien plus charnelles.  




 

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Sam 15 Juil 2017 - 19:18



C
omment en était-il arrivé là ? Cette question se répétait sans cesse dans sa tête alors qu’il cherchait sans relâche les lèvres de la jeune inconnue qui avait réveillé en lui un tout nouveau désir. La jeune femme finit par se reculer et d’un regard aguicheur, celle-ci invita le mercenaire à venir la rejoindre sur le lit. Tout devenait si réel que cela l’effraya un peu, mais ses pulsions beaucoup plus puissantes que sa peur le fit avancer lentement en sa direction, ses prunelles émeraude analysant chacune des courbes féminines de son invitée. Finalement arrivé au lit, il prit la possession de son lit et s’installa au-dessus. Désormais en position dominante, Randall glissa la tête dans le cou de Maëva et lui déposa lentement quelques baisers qu’il fit descendre en direction de ses clavicules. Il sentait son cœur battre de plus en plus rapidement et ses mains alors si fermes en temps normales étaient devenues tremblantes et glissaient légèrement maladroitement le long des hanches de la demoiselle pour finalement les soulever en lui agrippant les fesses. Avançant son bassin contre son entre-jambe, il était impossible pour la rouquine d’ignorer le désir charnelle intense que l’homme éprouvait. Celui-ci donna plusieurs coups réguliers tout en se frottant contre elle et un léger soupir sortit d’entre ses lèvres. Sans perdre plus de temps, le trentenaire descendit lentement la tête le long du ventre de la jeune femme et y déposa plusieurs baisers jusqu’à ce qu’il atteigne de ses lèvres la dentelle de son sous-vêtement. Toujours en la caressant de ses mains, Randy glissa lentement l’une de ses mains sous le soutien-gorge pour toucher à sa douce poitrine.

Tout ça... Qui aurait cru que cela lui arriverait un jour ? Lui, un être si froid, si strict. Avec une si jolie femme qui plus est. Bien qu’il ne la connaisse pas vraiment, il pouvait s’affirmer qu’elle était son fantasme, comme si elle avait vu le jour simplement pour lui. Une jeune femme aux cheveux d’automne descendant le long de ses formes généreuses que dame nature lui avait donné. Son visage délicat et si clair qui pourtant avait connaissance de la dureté de la vie; une femme sûre d’elle et qui n’avait pas froid aux yeux.

L’homme continua les baisers sur le bas du ventre de la rousse et glissa lentement le bout de ses doigts sous la dentelle. Il leva ses iris émeraude en sa direction pour vérifier qu’elle était d’accord puis il la tira en sa direction pour retirer le morceau de tissu. Lors de ce geste, il senti le battement de son cœur s’accélérer davantage, comme s’il voulait sortir de son corps. Jamais il n’avait senti un si grand stress… Une si grande peur, tout en ressentant une excitation démesurée de la sorte. Il descendit le long d’une de ses cuisses en lui donnant de nombreux baisers, puis il remonta lentement en faisant de même en direction de l’intérieur.


© charney

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Lun 2 Oct 2017 - 21:42

Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ?





Maëva Montrose & Randall Boggs

Allongée sur le lit, Maëva poussa un soupir de désir, tandis qu’elle sentait les baisers de Randall tout le long de son corps. Elle frissonnait quand les doigts de l’homme frôlaient sa peau. À moitié dénudée, étendue sur le lit, le désir charnel qui habitait Maëva n’était à présent plus du tout un secret. Se plaisant à jouer le jeu de l’amour, la petite rouquine passa une excellente soirée.

Doucement, le soleil apparut à travers les rideaux de la chambre qui n’étaient qu’à moitié fermés. La lumière réveilla alors la rouquine qui mit plusieurs secondes avant de comprendre ce qui se passait. Elle n’était pas chez elle. Quand elle se tourna et vit un homme endormi à ses côtés, elle se souvenu de sa soirée. Elle avait passé beaucoup de temps au bar avec un homme et avait fini la soirée chez lui. C’était une très bonne soirée et ce Randall semblait être un homme charmant. Un peu froid au premier abord, mais quelqu’un avec qui la rouquine aurait sans doute pu très bien s’entendre. Cependant, elle ne gardait jamais de contact avec les gens avec qui elle couchait. C’était seulement l’affaire d’une nuit, jamais plus !
La petite rouquine se leva doucement, sans faire de bruit, et ramassa ses affaires. Toujours dans le plus grand des silences, elle enfila ses affaires puis quitta la chambre, sans même lancé un regard à l’homme qui dormait encore. Ce n’est qu’au moment de reclaquer la porte qu’elle leva les yeux et le regarda dormir quelques secondes. Si elle n’avait pas eut des obligations aujourd’hui, la rouquine serait sans doute rester au lit bien plus longtemps…

Alors qu’elle quittait l’appartement, Maëva caressa tout de même les deux chiens qui attendaient de l’autre côté de la porte. « Passez une bonne journée mes tout beau ! Peut-être à une prochaine fois ! » En tentant de faire le moins de bruits possibles, Maëva claqua la porte et s’en alla.

Elle se rendit ensuite dans un café en plein milieu de Londres. Le café était désert, seul un homme était assis à une table dans un coin. Maëva le rejoint et le salua, sans faire trop de cérémonie. « Alors Maëva, cela fait plusieurs jours que nous ne t’avons pas vu au QG. Tout va bien ? » La rouquine fit oui de la tête, ne souhaitant pas s’étendre sur le sujet. « Bon, nous avons une nouvelle cible sur Londres. Voici toutes les informations que nous avons pour le moment. » Il tendit un petit dossier jaune carton, que Maëva ouvrit aussitôt. Elle écarquilla les yeux, lorsqu’ils se posèrent sur les photos de cette nouvelle cible. « Je te présente Randall Boggs. »



 

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