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I'm nervous know what you're missing feat Alexis Sorel
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Mer 26 Avr 2017 - 18:37
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
I'm nervous know what you're missing

Calm me down with your caress
I'll get off while I watch you undress
Maybe the sex will help me to forget
A precious, transient schizophrenic bliss

Oh, my god, you're beautiful
Why do you stay with this neurotic fool?

I've lost control, please save me from myself


Les yeux clos, je passais le temps dans mon cabinet en écoutant IamX. Il fallait avouer que les textes n’étaient pas très joyeux contrairement aux chansons Disney, mais avait le don de détendre lorsque j’étais seule. Soit presque tous les jours.
En y pensant, était-ce le signe que je tombais en dépression ?

La chanson terminée, je due ouvrir les yeux pour changer la musique. Je ne pus toutefois m’empêcher de regarder ma cheville, qui avait était déchiré par les chiens lors de mon escapade en Transylvanie. Je l’avais plus ou moins caché à Lucas lorsque j’étais finalement sortie du souterrain avec mes coéquipières et les prisonniers qu’on avait libéré, de peur qu’il s’inquiète. J’avais compris ce que voulait dire Merlin lorsque Lucas avait rejeté mon aide il y a quelques mois. Il s’inquiétait en vérité concernant ce qui pouvait m’arriver si je me mêlais de ça. L’intervention dans cet endroit en avait été la parfaite illustration.
Mais je savais qu’elle s’en remettait de plus en plus… si je n’arrêtais pas de bouger pour le parkour. Alison avait peut-être raison concernant mon addiction à l’adrénaline.

Mes pensées l’interrompirent lorsque j’entendis quelqu’un frapper à la porte.

« Entrez ! »lançais-je, me demandant quel client pouvait bien venir dans les alentours de midi.

La porte s’ouvrit tandis que j’enlevais les écouteurs de mes oreilles, avant de ranger le téléphone dans l’un des tiroirs, laissant apparaître Alexis Sorel. Il s’agissait d’un psychologue pour enfant, qui m’avait demandé mes services plusieurs fois pour avoir un profil des parents de certains patients qu’il suit. C’était le moment où je commençais à avoir des conflits avec Alison, alors que je commençais à sympathiser avec lui.

« Entre Alexis. Qu’est-ce qui t’amène ? », lui demandais-je en tentant d’oublier ma cheville en m’avançant vers l’ordinateur du bureau.
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Jeu 27 Avr 2017 - 10:48
I'm nervous know what you're missing- Ai-je réellement rencontré un personnage Disney ? -

Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


J’avais fini mon travail plus tôt que prévu. Un parent d’un de mes petits patients venait d’annuler le rendez-vous car le jeune homme s’était blessé en cours de sport et qu’il se retrouvait à l’hôpital pour faire des contrôles. C’était compréhensible et je m’ennuyais de savoir cela. Donc ni une, ni deux je pris mon téléphone professionnel et je quittais mon bureau pour aller rencontrer une amie. Une jeune femme avec qui j’avais travaillé plusieurs fois et avec qui je pouvais discuter de ce qui me posais problème. Et là j’en avais un. Comment prendre le fait que les personnages Disney apparaissaient dans le monde humain. Du moins d’après les dires de la demoiselle que j’avais rencontré dans la rue. J’avoue que j’avais encore quelques doutes à cette idée et qui mieux que Siobhàn pour m’aider à comprendre tout cela. C’est pour cela que j’avais décidé de me rendre à son bureau. Et comme je suis une personne correcte j’avais prévu des douceurs. Je m’étais arrêté dans une boulangerie-pâtisserie pour acheter un millefeuilles vanille bourbon. J’arrivais au cabinet de mon amie et toqua. Un entrez retenti et je me présentais à la porte.

« - Hello Siobhàn ! Je viens papoter un peu avec une amie, tout en lui apportant du réconfort. »

Je relevais ma boite à gâteau avant de la déposer sur son bureau. C’était aussi une manière de me faire pardonner pour le drôle de sujet que j’allais aborder plus tard.

« - Je tiens encore à te remercier pour la dernière enquête. Cela m’a réellement aidé pour faire parler la jeune patiente. Cela l’a libérée je crois. Et j’avoue que je vais avoir à nouveau besoin de tes lumières. Plus pour une confirmation personnelle qu’autre chose, en plus de pouvoir profiter d’un moment de calme pour parler avec toi. »

C’était une chose que j’appréciais énormément de discuter avec elle. Une personne des plus agréables pour moi. Ce n’était pas souvent que j’aimais une personne rapidement, une personne qui n’était pas un patient.
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Jeu 27 Avr 2017 - 21:45
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
I'm nervous know what you're missing
Je ne pus m’empêcher de sourire lorsque je vis la silhouette d’Alexis entrer dans le bureau. Avec un mille-feuille vanille bourbon. Rien de mieux pour soulager une cheville blessée.
Pour être plus sérieuse, sa présence ne pouvait me faire que du bien. Entre ma mère avec qui j’avais coupé toutes communications avec elle, et Alison qui est toujours introuvable à ce jour, le psychologue était le seul lien social (hormis les personnages Disney, bien qu’ils sont quand même peu) qui me restait.

« Merci, tu n’étais pas obligé pour le mille-feuille. » le remerciais-je en saisissant le paquet, avant de faire rouler la chaise à l’aide de mon pied valide pour me diriger vers un coin du bureau.

En m’arrêtant, l’autre pied rencontra le sol, me laissant pousser une légère douleur, que j’exprimais par un sifflement afin de ne pas inquiéter Alexis. N’étant ni au courant de ma blessure, ni de mon escapade en Transylvanie, la première réaction qu’il aurait est de me conduire chez le médecin le plus proche, chose que je ne voulais absolument pas. Avec un peu de chance, ce dernier me ferrait un arrêt maladie.
J’en profitais ensuite pour plier en deux un avis de rechercher pour Alison avant de revenir au centre du bureau, en faisant plus attention cette fois-ci, me concentrant sur mon ami.

Ce dernier me remerciait pour la dernière enquête « en collaboration » avec lui, étant soulagée pour l’une de ses patientes qui avait la sensation d’être libérée.
Soulagée. C’était aussi l’impression que j’avais eu en sortant du château avec les prisonniers. Même si au départ les conflits étaient assez récurrents, chacune a su faire le maximum pour retrouver les cellules et libérer les prisonniers. Et même si certains étaient quand même amochés, ce qui m’avait culpabilisé, je l’aurais été encore plus s’il était arrivé pire à l’un d’entre eux.

« Ne me remercie pas. Aider le maximum le personne est le plus important pour moi. »

Mieux vaut tard que jamais. Avec mes efforts, peut-être pourrais-je revenir Alison à la raison ?

« Quant à ta question, peu de client viennent à midi. Donc je suis tout à toi. » repris-je en souriant.
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Jeu 27 Avr 2017 - 22:42
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Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


C’était une belle journée qui m’avait donné la pêche. Et l’annulation d’un client me donnait le temps d’aller voir Siobhàn, une détective qui était aussi devenue une amie pour moi. Disons qu’il m’était possible avec elle de parler de choses et de voir plus clair dans des moments où personne d’autre ne semblait pouvoir m’aider. C’était une personne que j’appréciais pour son efficacité redoutable dans ses affaires et sa simplicité quand on parlait ensemble. Je m’en voulais de venir aujourd’hui pour parler d’un souci étrange suite à une rencontre étrange aussi. Mais je me pardonnerais en invitant Siobhàn à diner ou aller au cinéma. J’hésitais encore. Il n’y avait pas de sentiments amoureux entre nous. Les sorties faisaient du bien à tout le monde et je pensais que Siobhàn avec son métier pourrait aussi en avoir besoin. Quand j’avais présenté la collation Siobhàn me déclarait que ce n’était pas nécessaire. Mais je pense que cela était un rituel sympathique, et que j’appréciais de le faire.

« - Tu sais que je le fais toujours avec plaisir. D’ailleurs un jour je t’en ramènerais un fait maison, ou tu pourrais venir le déguster à la maison tout en profitant d’une soirée cinéma entre amis. »

C’était une invitation sans arrière-pensée. Juste le plaisir de pouvoir cuisiner pour une amie qui fait bien plus pour mes patients que l’on pourrait le penser. Parfois cela libérait même leurs paroles. Mais il m’est aussi malheureusement arrivé de devoir prévenir la justice pour protéger l’enfant de ses parents. C’est rare mais cela me fait toujours mal de devoir le faire. Il n’était pas temps de penser à cela. Mon amie fut comme toujours modeste en disant qu’aider était normal, et important pour elle.

« - Tu sais que tu ne fais pas qu’aider les gens, tu leur permets de pouvoir commencer à guérir, penser leurs plaies. »

On continuait à parler et elle me confirma qu’elle était tout à moi pour une discussion à cœur ouvert. Parfait car je ne savais réellement pas comment prendre les choses.

«- Tu vas me prendre pour un dingue je crois. D’ailleurs je me demande même si je ne devrais pas me faire interner pour penser que cette fille m’ai dit la vérité et de ne pas avoir demander qu’elle soit prise en charge par les urgences psychiatriques. Tu me promets de ne pas te moquer de moi pour tout ce que je vais dire d’étrange ? Enfin plus étrange que normalement. »

Je lui faisais mon regard tout triste qui voulait qu’on lui promette que tout allait bien se passer. Le regard que je prends lorsque je veux quelque chose. A savoir qu’elle n’appelle pas les urgences psychiatriques pour moi. J’ai toujours eu un peu peur qu’on me prenne pour un dingue.
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Ven 28 Avr 2017 - 23:22
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
I'm nervous know what you're missing
Non, je n’avais aucun mérite à recevoir ce genre de compliments, bien qu’ils me faisaient plaisir surtout de la part d’Alexis. J’étais quelqu’un d'étourdi, à tendance colérique, et qui était incapable d’avoir su tenir une relation. Et faire mon boulot correctement n’est rien par rapport à ça.

« Je fais juste mon travail. Comme devrait faire certains qui ont des professions similaires à la mienne. »

J’aurais pu mentionner les flics corrompus, notamment à New-York (j’ai aidé mon père sur une affaire de ce genre, lorsqu’il était encore en vie), que Judy avait sans doute fait connaissance. Pauvre Judy, elle a dû tomber de très haut si elle avait connu ce genre de personne. Mais je n’en dit pas plus.

Après lui avoir ouvert la voie pour qu’il m’explique son problème, le voilà peu sûr de lui en me prévenant que ce qu’il allait me racontait allait me paraître bizarre, au point que je le fasse interner. C’était bizarre, ce n’était pas son genre de douter de lui, surtout pour ce genre de chose.

Sur le coup, j’étais inquiète. Non pas pour lui, mais à qui il avait eu affaire. Mon premier geste était de me lever pour lui prendre le bras, pour le rassurer. Mais je me rappelais que j’allais prendre appui sur ma cheville, et que ce qu’il allait voir risquait de l’inquiéter plus qu’autre chose. D’autant plus qu’en fin de compte, ce geste aurait été totalement déplacée. Je me contentais alors de froncer des sourcils.

« C’est vraiment si étrange que ça ? Au point de craindre que je fais appeler l’hôpital psychiatrique le plus proche ? Et dans mon cas, je ne pourrais pas juger de ta santé mentale. Simplement des faits que tu me diras dans les minutes à venir. »

Et pour lui prouver ma confiance, je débranchais mon téléphone du bureau, et éteignis mon portable pour le mettre ensuite à l’opposé de la pièce (en faisant mine de marcher normalement). Avant de lui tendre les menottes.

« Si je tente de rallumer quoi que ce soit, tu me menottes jusqu’à ce que je me calme, d’accord ? ».

J’inspirais un grand coup, avant de joindre mes mains sur le bureau.

« Vas-y, je t’écoute. »

J’étais préparée à tout. Même aux possibilités auxquelles Alexis lui-même n’y penserait pas.
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Sam 29 Avr 2017 - 13:06
I'm nervous know what you're missing- Ai-je réellement rencontré un personnage Disney ? -

Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


Je ne savais pas quoi penser du tout de ce que je venais de vivre ces derniers temps. J’avais apparemment rencontrer Mr Jack de l’étrange Noël de Monsieur Jack et un autre personnage de dessin animé qu’était une jeune femme blonde, magnifique mais pas très stable mentalement j’ai l’impression. Sauf que je n’avais pas l’impression d’être très stable non plus aujourd’hui. J’avais remercié mon amie de tout ce qu’elle avait fait pour mes patients. Bien sûr elle me répondit n’avoir que fait son travail. Un sourire doux apparut sur mon visage, disant ce que je pensais. A savoir qu’elle était une sorte d’ange gardien pour mes petits patients dans le besoin. Mais la discussion continuait et je crois que j’ai un peu fait peur à Sio’. Elle semblait réellement inquiète de mon entrée en matière. Et si je n’avais eu de personne avec qui parler de cela, j’aurais demandé un internement pour hallucination. Elle coupa tous ses appareils de téléphonie avant de me donner ses menottes pour le cas où elle souhaiterait faire quelque chose de dingue et aussi lui laisser le temps de se calmer.

« - Tu sais Sio-chan, je suis à ça d’appeler un psychiatre pour mon cas. »

Le ça était un mince espace entre mes doigts. Autant dire presque rien ne me retenait de le faire.

« - Mais avant je préfère t’en parler. Car je suis sûr que tu as un esprit des plus logique qui va m’aider à tout démêler comme dans les affaires où mon intuition m’ont fait te contacter. »

Je pris une grande respiration, prêt à me lancer avant de me stopper. D’aller vérifier que personne n’était à la porte. Oui je pensais que j’étais en train d’être fou et je ne voulais pas qu’on le sache. Je me réinstalle et lui sourit.

« - J’ai rencontré un jeune homme qui me faisait penser à Monsieur Jack ! Tu sais le héros de l’étrange noël de Mr Jack. Sérieusement il me parlait d’une Sally, fait dans l’épouvante, chante quand il est très très heureux. J’étais presque face à lui ! Puis je me suis dit que la personne devait s’inspirer de lui pour travailler au mieux. Sauf que j’ai rencontré une jeune femme, blonde et paranoïaque je crois bien, qui m’a engueulé car je chantais Hakuna Matata. Apparemment Timon est un égoïste de première qui ne méritait pas qu’on l’aime. Le pire serait que Timon, notre mangouste Timon, serait dans le monde REEL, et dirigerait un bar. Et cette jeune femme connaitrait le Chapelier Fou ! En temps que psychologue je devrais la forcer à suivre une thérapie … Sauf que j’en suis arrivé à la croire ! Comment ai-je pu tomber si bas. Je pense que les personnages Disney sont ici ! Pas réincarnés, mais apparus ! C’est elle qui le dit. Je suis dingue ? »

La dernière phrase ressemblait plus à celle d’un gamin perdu qu’un homme de trente ans qui soigne en plus la psychique des autres. Mais je me sens comme un gamin perdu face à cette situation. Car cela voudrait dire que le monde est en train de vacillé. J’espère qu’elle saura me dire ce qui se passe.

« - Est-ce que je dois arrêter de regarder des dessins animés … Pourtant les patients adorent quand on peut faire une petite parenthèse sur le sujet. »
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Sam 29 Avr 2017 - 22:32
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
I'm nervous know what you're missing
C’était bon. J’étais préparée à tout. Sauf au dilemme qu’Alexis allait m’imposer sans se rendre compte.
Après que quelqu’un lui aurait balancé quelque chose semblant tout droit sortir d’un trip hallucinogène, une personne normale aurait probablement rebranché le téléphone et appelé l’hôpital psychiatrique le plus proche, en murmurant « ça va aller. Tout va bien se passer. ».
Sauf que moi, je ne pouvais que croire ce qu’il venait de dire. Parce que je connaissais la situation. C’est là où j’aurais préféré ne rien savoir de l’histoire des jumeaux.

J’avais donc le choix entre :
-Lui dire la vérité, en lui révélant qu’il y a bien des personnages Disneys dans notre monde mais qu’il ne faut le dire à personne car ils sont chassés, ce qui reviendrait à rompre une promesse que j’ai fait il y a presque 1 ans.
-Lui mentir, en lui disant qu’il a complètement péter un câble, ou en lui disant que la fille qu’il a rencontré est folle, et que la similitude entre Jack et le patron d’Halloween Town n’est qu’une énorme coïncidence, ce qui implique que je dois extrêmement bien lui mentir mais aussi je dois briser une amitié sincère.
-Se cogner la tête contre le bureau plusieurs fois jusqu’à mourir, ne voulant pas me salir les mains et ne pas faire de choix.

Bien que le dernier choix me semblait le plus simple, je restais un moment stoïque, avant de choisir la deuxième solution. Mais avec délicatesse.
Vite vite un truc… attends ! Il a parlé d’une femme parano qui connaissait le Chapelier ?

« Une jeune femme blonde tu dis ? »
lui demandais-je en sortant une photo que j’allais utiliser pour faire le dossier de Mallymkun Deloir pour le lui montrer.

Allez, c’était le moment de démonter pièce par pièce la « pseudo-hallucination » de Mally.

« Elle avait une fois dit quelque chose du même genre en pleine rue. Et par chance, ou non, j’étais assez proche d’elle et j’ai pu entendre. Par curiosité, j’ai fait quelques recherches sur la supposée apparition, mais ça n’a rien donné. J’ai réfléchi, et je me suis rendue compte que c’était insensée, et que cette certaine Mally semble avoir des hallucinations… en plus d’être parano. »


Je me suis rapprochée du bureau pour regarder dans les yeux d’Alexis. J’étais consciente que je jouais avec le feu, alors il fallait que je sois convaincante.

« Parce que dans ton cas, si vraiment une mangouste qui parle était vraiment apparue sur Terre et tenait un bar, ça se saurait su. Voir pris en photo pour le mettre dans un journal. Dans l’article « animaux savants » entre autres. Sauf si Timon s’est réincarné en humain, comme toi et moi, et dans ce cas là... ».

Je commençais à regretter ma théorie que je venais de dire au psy. Si je continuais ma phrase, il allait vraiment tout comprendre.
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Dim 30 Avr 2017 - 22:01
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Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


J’étais venu voir Sio’ car je ne comprenais pas ce qui se passait. On me disait que les personnages disney étaient arrivés dans ce monde, et comme un dingue je la crois. Comment puissè-je croire une personne ainsi ? Mais je ne laissais pas non plus mon envie de croire plonger totalement dans l’histoire. Et puis Jack qui me dit qu’il existerait tant que la fête d’Halloween serait fêtée. C’était trop de coïncidences pour moi. Et me voilà à lui balancer le tout sans même avoir eu l’idée de prendre des gants. Je lâche tout en regardant Sio’ pendant mes dires. Tout était sorti ou presque. Je ne m’attendais pas à ce que Sio’ ait une photographie de la Loir. La suite fut plus étrange encore. Elle me disait que cette femme, Mally, était dérangée en plus d’être paranoïaque. Sio’ ne me regardait pas dans les yeux avant la fin de ses paroles. Et là j’eus un sourire certain.

« - Oui ! C’est ça ! »

Je commençais à m’échauffer un peu. C’était réellement le plus important du moment. L’instant où je pourrais lui dire la suite de mes paroles.

« - Mally s’est présentée comme étant la Loir de Alice au pays des merveilles. A aucun moment elle ne m’a menti. Cela pouvait se voir dans son regard. Elle en était persuadée ! Et je le suis aussi. Tu ne savais pas ce qui s’était passé avant ? Jack m’a assuré qu’il vivrait jusqu’à ce qu’Halloween meure. Tant qu’on fête Halloween il restera en vie. Si cela ne veut pas dire qu’ils sont chez nous ! Même toi tu me dis ce que je te dis ! Sio’ les disney sont devenus humains ! »

Je me relève et commence à marcher dans le cabinet de mon amie.

« - Jack arrive à faire peur aux gens sans faire grand-chose ! Un simple mot peut faire fuir une personne. En plus il donne des frissons quand on le bouscule ! Ce n’est pas une personne normale qui le ferait. Pas à cette échelle. Tout le monde est touché par Jack ! Ce qui ne serait pas possible si c’était une personne normale. Tu comprends ? Oui Mally est sûrement paranoïaque mais il y a trop de coïncidences pour que cela soit une hallucination comme tu le dis. Si c’est réellement une hallucination alors appelle de suite les urgences psychiatriques pour moi. Car je suis perdu. »
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Mar 2 Mai 2017 - 9:40
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
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Etais-je vraiment convaincante ? Il fallait dire que j’aurais du ne pas dire la possibilité que les Disneys s’étaient réincarnés, ça allait lui donner des idées.
Trop tard, le voilà qui avait tout compris et qui s’échauffait sur le fait que j’étais sur le même point de vue que lui. Et je ne pouvais pas revenir en arrière. Et pourtant, je devais l’arrêter sur cette idée. Qu’est-ce qui pourrait lui arriver par la suite ? Enlevé par des chasseurs afin de lui faire cracher des informations sur les Disneys en le torturant ? Et j’en serais la principale responsable de ce qui lui arriverait.
Depuis le début, je ne le contredisais pas par pur égoïsme, mais je le faisais pour le protéger, ce que je n’avais pas fait avec Alison.

Il se mettait à présent à tourner dans le cabinet en parlant sur la compétence de Jack à faire peur à tout le monde, ce qui était totalement subjectif, m’échauffant par la suite. J’en profitais alors le temps qu’il ne fit pas attention à ce que je faisais pour mettre le silencieux sur mon flingue (merci à Helga pour m’avoir donné cette idée) avant de tirer avec précision sur le mur le plus proche de lui. Ce n’était pas mon but de le blesser, mais juste lui faire peur et lui balancer mon avis. Il avait déjà trop parlé.

J’attendis qu’il s’arrête sous le coup de feu et qu’il me regarde pour que mes traits s’adoucissent quelques instants plus tard.

« Et là ? » lui demandais-je en enlevant le silencieux de mon revolver avant de tout ranger.

J’avais son attention. J'en profitais donc pour le regarder dans les yeux pendant tout mon temps de parole.

« Bien maintenant, je vais t’expliquer pourquoi vous avez peur de Jack, par rapport à moi, qui n’ait été que surprise. Sois dis en passant il nie totalement d’être dans un autre monde lorsque, par curiosité je lui ais demandé. »

C’était vrai. Mais je compris qu’il était réellement Mr Jack lorsqu’il a été enlevé par les chasseurs.

« Parce que pour la plupart, vous êtes né dans des conditions presque prospères, ou vous n’avez pas eu la sensation de peur constante, contrairement à… oh ! Je ne sais pas. Peut-être New-York, ou d’autres pays d’Amérique, où le port d’arme est autorisé et que la peur d’être shooté dans le dos par un malade est constante. »

Oui, il y a eut un moment où mon père m’avait demandé à faire attention à ce que je faisais dans la rue. C’est peut-être pour ça qu’il m’a appris à tirer le plus tôt possible.

« Donc, Halloween c’est cool parce que toute la nuit, vous avez une nouvelle sensation ne serait-ce que quelques heures. Tandis qu’à New-York, ça devient très vite lassant, parce que qu’est-ce qu’on s’en fout d’être dans le même climat constamment. »

Là, je m’étais emballée. D’où le temps de reprendre plutôt long.

« Pour en revenir à la possibilité de réincarnation, c’est comme toutes les affaires, ça doit être prouvé. Là, je n’ai que des dires, d’une folle peut-être, et des coïncidences ainsi que des généralités. Vois-tu maintenant pourquoi je suis septique? »

Je le laissais réfléchir, le temps de me lever et de prendre mes affaires.

« Mais comme il faut vraiment en être certain, je vais aller parler calmement à Mally. Afin de voir si ce qu’elle dit tient la route et surtout avoir des preuves matérielles. Une devrait suffire... »

En vérité, j’allais sérieusement l’engueuler pour lui avoir déballé la moitié de sa vie. Si elle faisait ça avec un inconnu, voir un chasseur, elle serait torturée jusqu’à la fin de sa vie.
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Mar 2 Mai 2017 - 19:43
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Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


J’étais parti dans tout ce que j’avais remarqué face à Sio’. Il y avait trop de choses qui n’étaient pas logiques si on partait du principe que c’était des personnes normales. Ces petites choses que l’on remarque et qui permettent de mettre une hypothèse en route. Je pensais que Sio’ pourrait être celle qui allait me comprendre. Sauf qu’un coup de feu me coupa. Je tournais la tête vers le mur où se trouvait la balle avant de me tourner vers Sio’. Et là je n’étais pas en mode agréable. Bien sûr elle l’avait fait pour pouvoir m’expliquer son point de vue. M’expliquer que si Jack nous faisait peur c’était à cause de notre vie plutôt calme. Et d’autres choses. Je l’écoutais mais je voyais une chose. Sio’ ne voulait juste pas me croire. Dans ce cas je pensais que j’aurais mieux fait de tout garder pour moi. Ce ne serait pas la première chose dont je me parlais pas. Je n’avais jamais parlé de ma mère à qui que ce soit. Mais en même temps je comprenais mon amie. Elle voulait des preuves. A la fin j’eus un rire jaune.

« - Tu penses réellement que tout le monde à une vie confortable ici ? Je connais des personnes qui ont toujours eu peur dans leur vie et pourtant Jack leur donne des frissons. Personnellement c’est plus de la fascination que je ressens pour lui. Et Mally, elle n’est pas folle ! C’est une personne paranoïaque. Sa folie n’est qu’une manière de se protéger. C’est comme certains sourires que l’on fait pout se cacher. »

Je soupirais en fermant les yeux pour me les frotter avant de les rouvrir et regarder à nouveau ma belle Sio’.

« - Je ne compte pas en parler autour de moi. En réalité je suis venu d’en parler car je sais que tu le garderas pour toi, et que je n’ai confiance qu’en toi pour te faire part de ces doutes que j’avais. Sauf que je suis presque certain que les personnages sont en train d’arriver dans notre monde. Je ne compte pas savoir qui est qui, cela ne me concerne pas. Mais mon travail est d’aider les gens, j’en ai fait un objectif de vie. Et croire en cette histoire, aider les personnages perdus chez nous, c’est aussi une manière de continuer cet objectif. Mais après je dois juste être aussi fou que mes patients … »

Je me reposais à nouveau sur le siège face au bureau de Sio’. J’étais assez fatigué de voir que même maintenant je me sentais plutôt vide à l’intérieur de moi-même. Après si ce qu’elle disait était vrai. Cela ne voudrait dire qu’une chose, je voulais trop avoir quelque chose d’étonnant dans ma vie pour voir la réalité. Et je n’étais plus assez bon comme psychologue pour aider les autres si je n’arrivais pas à voir la folie.

« - Tu penses réellement qu’elle est folle ? Que mon jugement est biaisé ? »

Je me retenais de lui dire que dans ce cas j’allais devoir commencer à penser à changer de travail.
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Jeu 4 Mai 2017 - 9:34
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
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Au moment où j’allais chercher mon calepin, tentant de me calmer suite à mon argumentation plus ou moins construite, Alexis émit un rire jaune avant de me répondre alors que je me retrouvais face au mur pour ouvrir la porte. M’expliquant qu’il avait de la fascination pour Jack, et que la folie de Mally n’était qu’une façon de se protéger, comme on pouvait le faire avec un sourire.

Je ne fis pas attention au commentaire concernant Jack, tout le monde avait de le fond le même point de vue le concernant, mais sa dernière phrase me déstabilisa. Non pas le fait qu’il avait presque tout compris du profil psychologique de Mally, il avait des compétences et je n’en avais jamais douté.
Mais se cacher en souriant, avec un « tout va bien. », n’était-ce pas ce que je faisais à longueur de journée, alors que j’avais tué mon père en le confrontant à un danger le jour de mes 16 ans ? Que j’avais forcé Alison à quitté l’appartement parce que je n’avais pas écouté ses avertissements ? Que ma mère me déteste parce que j’avais coupé violemment les ponts avec elle ? Alors que j’étais responsable de leur et de mon malheur, et que je m’en voulais constamment ?
Refusant de pleurer, je commençais à me mordre la main, tandis que mon ami m’expliqua en quoi ça pouvait l’aider pour ses patients si tout était vrai, brûlant mes lèvres, souhaitant que je raconte tout une bonne fois pour toute. Toutefois cette pensée partit très vite, alors que je pensais à Alison, et les risques que courait Alexis si je lui balançais la vérité.

Relâchant finalement ma main, enlevant quelques larmes de douleurs, je le rejoignis, alors que je sentais qu’il allait devoir commencer à changer de travail.
Et voilà ! Maintenant, tu vas faire arrêter un psy qui a de très bonnes compétences pour le protéger. De mieux en mieux !

« Je ne sais pas, c’est toi le psy. Après tout, si tu as réussi à voir tout ce que tu viens de dire chez elle, c’est que je devrais douter aussi de ce que je pense la concernant. »

Je vérifiais pendant ce temps ma main. Un peu bleue.

« Et comme on dit : rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme. Donc si ces personnages se sont bien réincarnés, il reste un objet ou quelque chose, qui fait penser à leur ancienne condition. Si je trouve ça chez Mally, ou chez quelqu’un d’autre, je t’enverrais un message et je continuerais mes recherches si je ne trouve rien, je te le promets. »
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Invité
Jeu 4 Mai 2017 - 13:58
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Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


Je parlais à Sio’ comme toujours en mettant à un moment un point de vue de psychologue dessus. Mais j’avais vu aussi mon ami se tendre quand je parlais des sourires pour se cacher. Cela me faisait mal de voir que je venais de la faire souffrir sans le vouloir. Je me sentais responsable de sa douleur sur le coup. Puis elle revint vers moi me proposant de chercher pour prouver ma théorie. Mais je ne voulais pas qu’elle la prouve. C’était un doute dont je lui faisais part mais pas du tout pour qu’elle le confirme ou non. Sio’ était bien plus importante que tout le reste pour moi. C’était une amie des plus chère à mon cœur. Ce fut pour cela que je me relevais de ma chaise et la prit dans mes bras. Malgré le fait que je n’étais pas du tout un grand fan de ce genre de preuve d’affection.

« - Sio-chan, je ne souhaite pas que tu fasses des recherches sur mes doutes. Tu es bien plus importante que mes idées loufoques. Je ne veux pas que tu t’épuise à trouver cela ma belle. Tu es l’une des rares amies que j’ai ici. Alors s’il te plait, ne fait pas cela. Et je sais que je t’ai fait mal sans le vouloir. Je te demande pardon pour cela. »

Je la gardais près de moi, comme pour tenter de la protéger de tout. D’un geste délicat je pris sa main pour voir ce que cela donnait. C’était une vraie furie par moment mais là, elle s’était fait mal à cause de mes paroles. C’était moi le responsable de tout cela.

« - Tu peux t’installer là ? Tu as toujours une trousse de secours ici ? »

Je cherchais si je la trouvais pour mettre une crème sur le bleu, il fallait le faire pour qu’elle ne souffre pas trop. Et puis j’étais responsable de tout cela. Je soignais un peu la demoiselle avant de prendre ma respiration. J’espérais qu’elle n’allait pas mal prendre ce que j’allais lui dire.

« - Je vais te parler en ami, pas en temps que psychologue. Je pense que tu devrais parler de ce qui te ronge avant que tu ne craques. Je n’aime pas te voir souffrir à cause de tout ce que tu renferme dans ta jolie petite tête. Je ne suis pas le meilleur des amis, mais je sens que tu as quelque chose qui te mine. »

Je n’avais jamais réellement osé en parler, mais aujourd’hui je sentais que cela lui pesait. Il était toujours difficile de dire à une personne qu’elle devait penser à parler de ce qui lui pesait. Parfois partager les choses aidait, comme partager mes doutes m’avaient aidé à comprendre qu’en réalité je n’avais pas de vrais doutes sur le fait que Mally disait vrai. Pourtant cela n’était pas aussi important que le fait que ma Sio-chan semblait aller mal. Il était dans mes devoirs d’ami d’être présent pour tenter de l’aider. Si elle souhaite mon aide.
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Dim 7 Mai 2017 - 22:25
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
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Bien que j’avais tenté de lui cacher mon bleu, je compris qu’Alexis avait très vite saisit que j’avais craqué lorsqu’il se retourna aussitôt vers moi à peine j’avais terminé ma phrase pour me serrer dans ses bras. Un acte qu’il ne faisait que très rarement.
Il commença alors à s’excuser de ce qu’il avait dit, et me demanda de ne pas faire de recherche. Je n’aurais jamais imaginé qu’il allait changer d’avis à cause d’un craquage émotionnel de ma part. Je me sentis alors comme une gamine qui avait finalement eu ce qu’elle voulait en ayant fait un caprice.

Mon ami prit délicatement ma main pour voir son état, me demandant si j’avais une trousse de secours. Elle était en effet dans l’un des tiroirs du bureau, éloignée de toutes les affaires concernant les personnages Disney (je savais bien que c’était une bonne idée de ne pas la mettre au même endroit), l’utilisant lorsque je me blesse lors de quelques courses en parkour, bien que dernièrement, c’était après la mission Transylvanie pour mieux soigner ma cheville. Je lui dis donc un « oui » faible, en indiquant avec précision le tiroir.
Il fouilla ce dernier avec succès pour en sortir un tube de crème. J’en profitais alors pour sortir les ciseaux et un rouleau de bandage avec l’autre main pour finalement m’installer sur la chaise roulante où j’étais assise quelques minutes auparavant.
Pendant qu’Alexis me passa la crème en attendant que je mette le bandage par-dessus, je ne fis rien. Je me contentais de regarder dans le vide, avant de fermer les yeux, tentant d’oublier les moments où Alison me soignait lorsque je rentrais du cabinet.

Lorsque je sentis qu’il avait terminé et qu’il allait saisir le bandage, je le rassurais en le remerciant, puis en lui disant que je pouvais le faire. Je commençais alors à passer la bande autour de ma main tandis qu’il me proposa de dire ce qui n’allait pas. Je ne répondis pas tout de suite. Ce n’était pas du tout mon genre de me confesser. Avoir des séances de psy, je n’en avais jamais eu et ça ne m’avait jamais effleuré l’esprit, même si Alexis avait proposé de m’aider en tant qu’ami, ce qui semblait être légèrement différent.
Et puis, je me rendis à l’évidence : je ne pouvais parler à personne de la disparition d’Alison. Après tout, ça ne pouvait concerner ni les personnages Disney, ni Lucas. Quoi qu’elle pouvait un jour les enlever de la part de Louis. Mais je parlais plus de la disparition, et non pas de son devenir. Il ne restait donc plus qu’Alexis, à qui j’avais parfois mentionné le nom d’Alison (avec mélancolie, le plus souvent), sans expliquer ce qu’elle faisait, et en quoi elle comptait pour moi.

« Ça doit faire maintenant un an que j’ai plus de nouvelle d’Alison. »

J’avais lancé ça en un souffle.

« Elle est partie lorsque j’étais encore au cabinet. Je n’ai eu qu’une note me disant qu’elle avait trouvé un travail et qu’elle devait se déplacer à cause de ça. J’ai essayé de la contacter et ça n’a rien donné. »

Je pris les ciseaux pour couper le bandage. Super ! Après la cheville, va falloir que je fasse attention à la main.
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Jeu 11 Mai 2017 - 13:34
I'm nervous know what you're missing- Ai-je réellement rencontré un personnage Disney ? -

Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


Comme je m’en doutais Sio-chan s’était fait mal. Cela lui arrivait souvent quand elle voulait dire quelque chose ou faire quelque chose qu’elle ne pouvait pas. Du moins c’était une impression que j’avais. Après tout je n’étais pas le plus grand ami du monde. Mais je faisais toujours mon maximum pour ceux que je considérais de ma famille. C’était pour cela que j’avais demandé si elle avait une trousse de secours et où elle était pour pouvoir soigner son poignet. Alors que je voulais terminer en mettant la bande, Sio préféra le faire seule. C’était une battante qui avait tendance à se débrouiller seule. Je n’aimais pas voir qu’elle ne pensait pas non plus à demander de l’aide à son entourage quand ils pouvaient lui en donner. Ma miss se bandait la main toute seule. Je restais en alerte pour pouvoir l’aider dès que possible. D’ailleurs en temps qu’ami je lui avais conseiller de dire ce qui la rongeait. Je n’avais jamais tenté de la psychanalyser par respect pour elle. Et puis j’étais un ami avant d’être un psychologue. Lorsqu’elle me parlait enfin un très léger soupir de soulagement sortis de ma gorge. Mais c’était pour une demoiselle que je ne connaissais pas et pour laquelle mon amie s’inquiétait. Je pris une chaise pour m’asseoir face à elle et prit sa main doucement.

« - Tu n’as plus de nouvelles d’Alison depuis son départ. Elle ne te répond pas au téléphone. Tu as tenté de la retrouver pour lui parler en face à face ? Ou alors même de lui écrire une lettre ? Que représente exactement Alison pour toi ? Tu m’en parle par moment mais jamais exactement de votre relation. Enfin tu m’en parleras si tu en as envie. C’est comme cela que ça fonctionne entre amis. »

Car un psychologue lui tente de faire parler son patient à tout prix. C’était pour cela que l’on allait voir un tel personnage. Pour être forcé à parler de tout ce qui n’allait pas et pouvoir évoluer comme jamais. Je lui souris doucement.

« - Tu sais quoi, il faudrait que tu passes à la maison pour un bon diner. Et puis je pourrais aussi tenter de te faire un de ses magnifiques éclairs à la vanille bourbon. Je ne te garantis rien mais je suis certain de tenter. Et ton surnom veut tout dire dans notre amitié Sio-chan.»

C’était une autre manière de lui dire qu’elle pourrait toujours compter sur moi quand elle se sent mal. Je voulais qu’elle comprenne que j’étais la sorte d’ami qui aimait aider les autres.
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Sam 13 Mai 2017 - 13:14
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
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Quand j’ai mentionné le nom d’Alison, Alexis semblait chercher dans ses souvenirs. En vain, puisque je n’avais jamais préciser en quoi je tenais particulièrement à elle. Mais il semblait aussi soulagé que je lui en parle. Il fallait dire que je n’étais pas le genre de personne qui parlait H24 de ma vie, même lorsque ça semblait nécessaire pour moi afin de soulager ma conscience. Non, je ne me confessais jamais, et c’est peut-être ce que j’aurais due faire depuis longtemps… avec un psychiatre bien sur ! La situation aurait donc été propice… s’il ne s’agissait pas de mon ami !
Non, vraiment, ce n’était vraiment pas le moment.

Il me proposait ensuite des propositions pour contacter Alison,. Je soupirais en guise de réponse, non pas trouvant que ses idées étaient stupides, mais bien que je me rendais de plus en plus à l’évidence que ramener Alison à la raison était peine perdue.

« Personne n’a de ses nouvelles, même pas ses proches. Et apparemment, j’ai été la dernière personne à l’avoir vu… J’ai l’impression d’avoir tout gâché dans notre relation. »

Il fallait dire que c’était la première vraiment sincère que j’avais eus. Les autres m’avaient plus permis à me chercher. Pour rien au final ?

« Je pourrais utiliser le coup des ballons. Je sais que certaines personnes pendent des lettres à des ballons pour que des personnes inconnues puissent trouver leur message. Avec un peu de chance, Ali pourrait tomber dessus sur le coup du hasard, puisqu’elle semble m’éviter... »

Je me tus soudainement. Raconter ma possible hallucination à la Madeleine pourrait être une idée que je risque de regretter amèrement.

En y réfléchissant,  Mally n’était pas à blâmer. Elle n’avait aucun repère, ne pouvait pas se confier à elle même sans craindre de se faire traiter de folle, ou se faire enlever par un chasseur ayant compris son secret. Elle avait juste trouvé en Alexis quelqu’un en qui elle avait confiance. Un peu vite certes, mais elle en avait trouvé un des rares.

Mes pensées furent interrompues lorsqu’Alexis me proposa de venir dîner chez lui. Pourquoi pas ? Ça me permettra d’être moins seule !

« Je pourrais t’aider pour les éclairs. »

Parce qu’il n’y avait pas de raison pour que je ne fasse rien. Et puis c’était la moindre des choses ! Je savais que je n’étais pas aussi talentueuse en cuisine que lui, mais pas au point de cramer une poêle non plus !

Je regardais un instant ma main bandée, puis de bouger un peu les doigts avant d’appuyer doucement sur le bleu. Ça faisait encore mal, mais je pouvais encore me servir de ma main gauche.

« En fait Alexis... »

Je ne dis pas la suite tout de suite. Je n’étais vraiment pas habituée à ce qu’on m’aide pour que je dise ça.

« Merci… pour tout. »


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Sam 20 Mai 2017 - 22:04
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Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


J’avais demandé à Sio qui était Alison pour elle. Je ne le savais pas car elle ne le voulait pas. Il n’était pas question de la psychanalyser pour moi. C’était mon amie et je voulais juste lui parler en ami. Je ne voulais pas lui faire une séance. Je serais trop subjectif pour cela. Mais Sio parlait de tenter le coup des ballons pour que son amie lui réponde enfin car elle semblait avoir fui Sio. Je ne saurais pas quoi dire pour elle.

« - Tu sais je ne pourrais pas te donner de conseil de psychologue personnellement. Je suis trop subjectif pour pouvoir t’aider. Si tu en as besoin je peux te conseiller une personne neutre très bien. C’est une consœur agréable. Après c’est à toi de voir cela. »

Je lançais aussi une invitation à diner avec en proposition aussi de réaliser des éclairs vanille bourbon. C’était une proposition assez simple. J’avais juste à trouver comment on faisait pour faire un appareil à la vanille bourbon, une crème pâtissière correcte. C’était une manière de la remercier et de lui montrer que j’étais là pour elle. Elle voulait m’aider avant de me remercier. Je souriais amusé.

« - Ne me remercie pas Sio-chan. Je suis là pour toi, tu es mon amie. Je serais toujours là pour toi. Ne t’inquiète pas pour les préparatifs. Tu viens manger à la maison. Si tu veux tu peux ramener un vin que tu aimes. Ou alors des fleurs par exemple. Enfin je ferais attention à ce que tout soit presque prêt. Tu sais que j’aime que mes rares invités n’aient pas à penser à la cuisine. »

Je la repris dans mes bras pour lui faire un petit câlin. C’était une jeune femme des plus courageuses et je voulais qu’elle se sente bien.

« - Tu me diras quand tu veux le faire. Je serais ravi de te préparer le repas que tu souhaites, ou ton préféré. »

Je lui laissais la porte ouverte sur ce qu’elle voulait en repas. Je pensais à des Lasagnes mais je n’étais pas certain que cela lui plairait.
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Sam 10 Juin 2017 - 18:42
  • Siobhàn Cohen
  • Alexis Sorel
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En vérité, il n’y avait pas qu’Alison. L’intervention de mai en Transylvanie m’avait beaucoup affectée. Je m’étais sentie coupable de ne pas être intervenue à temps, ne pouvant m’empêcher de pleurer dans mon lit lorsque je me remémorais l’état dans lequel se trouvait Jack qui était encore shooté au LSD ou Oliver, le gamin dont s’occupait Clémence, qui était traumatisé par des hallucinations. Alexis ne pouvait malheureusement me donner de conseil, me proposant une collègue très bien selon lui, chose que je comprenais. Toutefois, je me voyais parler de ma vie à une inconnue, d’autant plus de faits qui pourraient la pousser à croire que je suis folle. Après, rien ne m’empêchais de ne dire qu’une partie de la vérité.

« Merci… je vais y réfléchir. »

Alexis me proposa ensuite de venir dîner chez lui, en me rappelant qu’il était un ami et qu’il serait toujours là pour moi. Il me refusait toutefois mon aide pour faire le repas, et bien que j’aurais pu insister en lui disant que ça ne me dérangeait pas, je savais d’avance qu’il allait rester sur sa position. Pour lui, ça semblait être une question de principe. Ou de politesse.
Il me proposa toutefois si je le souhaitais d’apporter du vin ou des fleurs. Le choix était plutôt vite fait : ne supportant pas tellement l’alcool, je me contenterais d’acheter des fleurs.

« Soit, j’essayerais de prendre des lilas. »

Avant de partir, il décida de me faire un autre câlin. J’eus le besoin de le serrer contre lui à mon tour. Après tout, qu’adviendrait-il de notre amitié lorsqu’il apprendra que je lui ais menti pour le protéger ?
Alex ouvrit finalement la porte, puis me demanda une date où organiser le dîner.

Lorsque qu’il n’y aurait plus de danger pour que je te dise toute la vérité. Je me sens coupable que tu invites un individu qui te ment sur ce que tu es sûr de voir.

« J’ouvre le cabinet que très rarement dans la nuit. Mais n’importe quel jour me convient. »

Alors qu’il allait sortir du bureau, je me rendis compte que j’avais oublié de le lui dire quelque chose.

« Une dernière chose : j’adore les lasagnes au saumon. »

Ce fut sur quelques sourires qu’il partit enfin. Je me remis alors de l’autre côté du bureau, me palpant la main couverte par le bandage, pour observer la rue où Alexis marcha quelques minutes plus tard par la fenêtre. Je pris alors la décision de faire une promesse.
Un jour, quand cette histoire de chasseur se serait dissipée, je le jure, je lui dirais toute la vérité.


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Ven 16 Juin 2017 - 10:03
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Alexis Sorel

Siobhàn Cohan


J’avais invité Sio-chan à venir manger une fois à la maison. C’était pour moi important qu’elle puisse profiter d’une pause chaleureuse dans sa vie. C’était ma meilleure amie et je voulais le mieux pour elle. Son bien-être était important. En tout cas on parlait toujours de tout ce qui était possible. Même si par moments j’avais des discussions étranges, je savais que Sio-chan ne me jugeais jamais. Puis alors que je parlais de faire le repas j’avais décidé que Sio n’aurait pas à aider en cuisine. C’était la moindre des choses quand une personne venait manger chez moi. Rien n’était à faire pour elle. Je ne voulais vraiment pas qu’elle doive cuisiner alors qu’elle était invitée. C’était ainsi. En tout cas je l’avais reprise dans mes bras pour la rassurer et me rassurer aussi un peu. Puis il était temps pour moi de me sauver. Le travail n’attendait jamais trop longtemps. Je lui fis un grand sourire.

« - On peut le faire ce week-end si cela te convient, je te ferais tes Lasagnes au Saumon et pourquoi pas un tiramisu ou un brownie en dessert. Et comme cela si tu es trop fatiguée tu pourras dormir à la maison. Et je te préparerais des croissants maison. »

Je sortis avec un sourire et un clin d’œil pour la demoiselle. Je quittais finalement la place pour aller retrouver mes petits patients. Je me sentais remonté pour pouvoir aider tous mes patients. Je traversais la rue pour aller prendre les transports histoire de retrouver mon cabinet le cœur plus léger. Même si j’aimerais pouvoir aider encore plus mon amie. Seulement je ne pouvais pas la forcer à aller plus loin. En tout cas j’avais un repas à préparer ce week-end, et je voulais que tout soit parfait pour qu’elle en profite un maximum.
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