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 :: RP Abandonnés
Quand Roméo vient pour sa Juliette ou plutôt pour son Mercutio [pv Clawd]
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Mer 3 Mai 2017 - 19:23


Quand Roméo vient pour sa Juliette ou plutôt pour son Mercutio
Ft. Valentin A. Doyle & Clawd Delatour

Valentin venait de prendre une décision radicale ce soir et c'est ainsi qu'il se retrouva, quinze minutes plus tard dans sa vieille voiture branquebalante pour se rendre dans le foyer où vivait son meilleur ami. Il n'avait que peu de nouvelles de lui ces derniers temps et leur dernière conversation n'avait pas été forcément des plus joyeuses a cause d'une histoire ridicule dont Valentin ne se souvenait quasiment plus. C'était un avantage d'ailleurs, Valentin ne pouvait guère rentrer dans la catégorie des personnes rancunières vu qu'il était deja extremement compréhensif et que de toute façon il ne retenait jamais les choses qui n'allaient pas dans son sens ou qui donnait du discrédit a une situation ou une personne. Il avait une sainte horreur de se prendre le bec avec son meilleur ami surtout pour des broutilles et malheureusement le temps passant ils avaient de plus en plus de désaccord. Que se soit sur les hobbies, les cours ou même les filles. Ils avaient toujours été sensiblement différents mais si dans l'adolescence ce n'était guère un soucis à la la croisée de leurs vies d'adultes cela le devenait de plus en plus et cela minait le moral de Valentin. Il ne voulait pas tomber dans le mélo parce que bon c'était pas son genre et il avait une réputation à tenir mais Clawd comptait beaucoup pour lui et il se refusait à laisser leur situation se dégrader. Ainsi il avait pris les clés de sa voiture, pris sa veste et s'était rendu la bas sans avoir été invité ou annoncer. Il avait roulé tranquillement jusqu'à la rue où se situait le lieu de vie de son meilleur ami. Cela avait toujours été un endroit qu'il avait crains ne serait-ce que parce qu'il était persuadé que son ami méritait mieux que ca et qu'il avait souvent voulu supplié ses parents de le recueillir mais apparement ce n'était pas aussi simple que ça de garder un orphelin chez soit. Valentin en avait prit son partit et avait toujours essayé de redonner le sourire à son ami et de le garder à la maison quand cela avait été possible pour le sortir au maximum des couloirs hostiles du foyer terne et délabré.

Une fois garée sa voiture dans une rue parallèle, il avait gagné le batiment principal évidement interdit aux visites à une heure aussi tardive. Bien sûr, Valentin etait deja venu et savait où se trouvait la chambre de son meilleur ami, la dernière au fond du couloir. Il tenta de se positionner au mieux dessous mais elle était fermée évidement. Il tenta de jeter des petits cailloux mais le peu qu'il trouvait même bien lancés ne provoquait aucune réaction. Il chercha alors une solution et découvrit qu'une des fenêtres du premier étage était ouverte à moitié. Il se hissa donc à la gouttière tant bien que mal et au prix d'un grand effort il parvint à tomber lourdement sur le sol. Heureusement que personne n'était dans le coin. Silencieusement, enfin il essaya, il gagna le couloir de Clawd et gratta à sa porte en murmurant
- Clawd.... Ouvres c'est Val... nul doute que son meilleur ami allait être surprit de le voir ici en pleine nuit comme ça sans avoir même envoyé un texto. En fait, c'était pas bête, il aurait peut être pu commencer par la et d'annoncer pour être sur que son ami serait la et lui ouvrirait mais cela venait seulement de traverser son esprit. Parfois Val avait un peu de mal à se concentrer pour échafauder un plan pour ça que très souvent Clawd était la tête et lui les jambes même s'il etait loin d'être idiot pour autant.
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Mer 3 Mai 2017 - 21:18
quand Roméo vient pour sa Juliette
ou plutôt son Mercutio
EXORDIUM.
Clawd était installé dans son lit, fixant le plafond de la pièce doucement éclairée par une faible lumière orangée. Il l’observait sans trop sans rendre compte, hanté par les souvenirs des derniers jours. Une dispute avait éclatée avec son meilleur ami. C’était devenu si commun ces derniers temps… Mais il faut dire que l’angoisse que l’orphelin ressentait en voyant les jours avancés si rapidement y était pour beaucoup de choses. Il se montrait particulièrement de mauvaise humeur avec les gens qui l’entouraient, ce qui était fort inhabituel. Il s’était toujours montré comme quelqu’un de souriant et d’aimant… Mais les rendez-vous avec son psychologue n’avait fait que réveiller sa crainte de la vie d’adulte qu’il avait réussi à fait taire au cours de sa vie d’adolescent. Lors de sa dernière séance, il s’était montré particulièrement odieux avec l’employé du foyer et il avait hurlé en sortant de son cabinet qu’il n’y mettrait plus jamais les pieds… Évidemment, la réalité était qu’il n’avait pas le choix d’y retourner pour panifier sa vie d’adulte.

Le jeune homme se retourna finalement, sortant de ses longues réflexions. Selon son réveil matin, le couvre-feu était passé depuis longtemps, mais personne n’était venu lui dire de fermer sa lumière… Peut-être était-ce parce qu’ils comprenaient sa panique soudaine et qu’ils souhaitaient lui laisser tranquillement plus de liberté. Il se leva finalement et se dirigea vers sa commode et enleva son hoodie qu’il troqua pour un vieux t-shirt qu’il prenait comme pyjama. Enlevant son jean, il jeta un coup d’œil dans la glace reflétant la fenêtre de la chambre. Il crut, un bref instant, y voir quelque chose, mais voyant l’heure avancée, il n’y porta pas plus d’attention, se disant que ses yeux commençaient à lui jouer des tours. Clawd ferma la lumière d’appui et se glissa sous les couvertures.

Le silence revint pendant des secondes qui lui semblaient interminables. Il se tourna à répétition pour trouver une position confortable pour dormir, mais ses pensées revenaient au galop. Avait-il envie de pardonner à Valentin? Pourquoi se disputaient-ils autant ? Peut-être que leurs grandes différences étaient devenues trop importantes ? Un pincement au cœur se fit sentir et une boule au fond de sa gorge se créa. Il était son seul véritable ami, comment pouvait-il se dire qu’il n’était pas quelqu’un de bien pour lui? Il était toujours là, souriant et généreux avec lui. Il savait toujours quoi dire, et ce, même si parfois c’était apporté d’une façon un peu maladroite. Il soupira et commença à se tourner pour se mettre sur le dos, mais un grattement se fit entendre. Il s'arrêta et fixa la porte en fronçant les sourcils, incrédule. Un son identique au précédent se répéta, enlevant les doutes qui planaient dans l’esprit du brun : quelqu’un était derrière la porte de sa chambre.

Hésitant, il finit par se lever et il se dirigea d’un pas lent en direction de la porte. Il déposa sa main sur la poignée et, le pied prêt à bloquer la porte, il l’ouvrit. En apercevant Valentin en face de lui, l’adolescent voulut lui dire de partir, mais étonné de le voir à une heure si tardive, aucun son ne sortit de sa bouche. Une vague de frustration en voyant son visage combattait vigoureusement une tristesse et un soulagement intérieur. Il était là, en face de lui, bravant les interdits pour le voir. Pourquoi ? « Val’ ? Qu’est-ce que tu fiches ici ? » Chuchota-t-il finalement. « T’es bourré ou quoi ? » Sans perdre plus de temps, Clawd tira son ami à l’intérieur de sa chambre et il ferma la porte après son passage. « T’es totalement inconscient ? T’as pas le droit d’être ici. » Il alluma la lumière installé sur son bureau de travail et il s’assit sur son lit en observant silencieusement son ami. Ses mains étaient sales… Il n’avait pas passé par la porte d’entrée. Il avait donc escaladé et entré par une fenêtre. Clawd jeta brièvement un regard vers son miroir et réalisa que ce qu’il avait vu par la fenêtre était probablement une tentative de son ami pour avoir son attention. Il voulut lui demander pourquoi il avait voulu à tout prix le voir ce soir, mais il ne sépara pas ses lèvres en se disant qu’il allait comprendre bien assez tôt.

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Mer 3 Mai 2017 - 22:28


Quand Roméo vient pour sa Juliette ou plutôt pour son Mercutio
Ft. Valentin A. Doyle & Clawd Delatour

Valentin avait la fâcheuse tendance à agir d'abord et à penser ensuite aux suites et à la pertinence de ce qu’il était deja en train de faire. Souvent, on lui avait reproché de se lancer tête baissée dans ce à quoi il etait en train de penser avant de changer d'avis ou tout simplement de se rendre compte de la stupidité ou de l'impossibilité de ses démarches. Cependant, il etait loin d'être bête et il ne faisait que les choses qui lui tenaient à coeur et dont il savait qu'il fallait se battre pour les sauver. Son amitié avec Clawd etait une chose importante pour lui, une des personnes essentielles à sa vie et à son quotidien aussi refusait-il que les aléas de la vie les séparent sans essayer d'arranger les choses. Alors oui Clawd n'était pas facile à vivre en ce moment et se sentait facilement agressé ou envahit dans son espace. Cependant Valentin n'était pas en ce moment des mieux placé non plus faute de temps à lui accorder et d'écoute à lui donner comme il le méritait. Quelle amitié peut se vanter d'être parfaite et sans heurt ? Un peu comme une relation amoureuse en quelque sorte...

On essaie, on échoue, on essaie, on échoue mais le véritable échec c'est quand on arrête d'essayer. Valentin aimait cette phrase et elle lui permettait d'avancer et de savoir vers quoi se diriger. Il manquait de concentration oui, d'écoute parfois avec certains oui mais il etait sincère et gentil et prêt à essayer en tout cas et à prouver de sa bonne foi. Si il y avait bien une personne pour qui Val était prêt à se battre c'était bien Clawd. Ils formaient un duo étrange mais inséparable, les élèves avaient finit par le comprendre et l'accepter. Deux entités différentes formant un même tout pour une amitié solide et durable. En tout cas Valentin voulait encore y croire et s'il fallait venir au foyer en pleine nuit pour le prouver à Clawd alors voilà il en etait la. Il venait de gratter à la porte de la chambre de son meilleur ami au beau milieu de la nuit pour arranger les choses. Il ne fut pas déçu de la tête de Clawd en le voyant à la porte.
"Val’ ? Qu’est-ce que tu fiches ici ? ...T’es bourré ou quoi ? » il le tira ensuite à l'intérieur avant de refermer la porte rapidement pour éviter d'être pris sur le fait par les surveillants. Val avait espéré un accueil plus chaleureux m'enfin il allait faire avec, la surprise sûrement. « T’es totalement inconscient ? T’as pas le droit d’être ici. »

Bien sûr qu’il savait qu'il n'avait rien à faire là, il n'était pas complètement inconscient et bête à ce point là. Cependant, le pourquoi de sa visite etait important et si cette prise de conscience avait dû se faire en pleine nuit au détriment de leurs sommeils à tous les deux et bien soit. Alors oui peut être que Clawd dormait, sa tenue ou plutot l'absence de tenue en etait un bon exemple mais cela lui etait apparut clairement ce soir et ainsi donc il avait voulu régler les choses dans la foulée. N'ayant pas prévenu de son passage son ami ne portait rien de plus qu'un tshirt et un boxer mais tant pis, de toute façon ca n'avait aucune importance non ? Il leva les yeux au ciel pour répondre à Clawd.

- Nan je suis pas bourré Clawd...c'est juste que.....tu vois, j'étais en train de repenser à la dispute de l'autre jour, et à celles d'avant aussi...il se dirigea vers la fenêtre et fixa l'extérieur main à plat contre la vitre...C'est absurde...on se prend la tête pour des conneries et franchement...il se retourna et fixa son ami ... B*rdel Clawd on est meilleurs amis depuis des années et on arrive à se prendre la tête pour des trucs qui n'auraient à l'époque eut aucune importance...t'as des problèmes je le sais je le vois mais je suis la Clawd...Me laisse pas en dehors de ta vie en me cachant les choses et en me repoussant. Je sais que je suis pas toujours un ami hyper a l'écoute ou quoi mais tu sais que je suis comme ça mais ne plus se parler je trouverai ça totalement c*n.Il se rapprocha encore de Clawd Alors voilà je suis venu la en pleine nuit pour te dire ça, j'aurai pu envoyer un texto ou appeler,mais j'ai préféré escalader la gouttière et traverser les couloirs en Ninja pour venir te le dire en face...il fit son plus beau sourire... Du grand Valentin comme d'hab non ?
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Jeu 4 Mai 2017 - 19:46
quand Roméo vient pour sa Juliette
ou plutôt son Mercutio
EXORDIUM.
Clawd le regardait parler, les yeux plissés et les sourcils légèrement froncés pour tenter de comprendre ce qu’il lui avait passé par la tête. Son discours était adorable, mais totalement absurde. Venir au foyer en pleine nuit pour régler cette dispute? Leur amitié comptait-elle à ce point pour lui ? Un faible sourire se dessina sur ses lèvres en entendant la dernière phrase de Valentin. Oui, c’était lui tout craché de faire des bêtises. Je dois avouer que je n’aurais probablement pas répondu… Pensa Clawd au sujet des sms et du coup de fils. Un sourire plus large apparu sur son visage sans même qu’il n’en ait le contrôle. Ah, ce mec ! Toujours là à anticiper ses réactions sans l’avoir voulu. « Tu es passé par quelle fenêtre ? » C’était la première fois que le brun réalisait que l’orphelinat n’était pas si sécuritaire que cela, et même s’il était fort heureux de voir son meilleur ami auprès de lui, il devait en parler aux responsables pour éviter un réel danger. La chambre de Clawd était la plus éloignée, celle adjacente aux douches communes des garçons, au bout d’un long couloir, mais qu’en était-il si une personne mal intentionnée décidait de se faufiler et d’entrer dans les premières chambres qui étaient celles des plus jeunes ? En entendant la réponse de son ami, il acquiesça d’un signe de tête et garda l’information au coin de sa tête sans lui dire la raison de sa question.

Un silence vint s’installer entre les deux par la suite. Valentin lui avait certes fait un magnifique témoignage sur leur amitié, mais l’orphelin n’avait toujours pas donné son avis sur le sujet. Évidemment qu’il voulait rester ami avec lui… Mais avait-il envie de lui pardonner si rapidement ? Il se contenta de soupirer pour briser l’ambiance tendue et il s’installa au fond de son lit pour s’accoter le dos contre le mur. « Tu as raison… » Conclu-t-il finalement en levant ses iris bleues en sa direction. « J’ai beaucoup de sautes d’humeur ces derniers temps et j’en suis désolé. Le foyer me met beaucoup de pression avec les rencontres avec le psy. Il est chi-ant. Toujours là à faire genre : ‘’Je te comprends’’ alors que eh mec, non tu comprends pas. » Son ton de voix avait légèrement augmenté, mais le réalisant il s’arrêta un bref instant pour calmer sa rage. « Dans 9 mois je vais devoir partir d’ici puisque j’aurai finalement 18 ans, mais je ne connais rien à la vie au fond… Ma vie s’est fait ici depuis 17 ans. Du petit-dej au couvre-feu. Ma famille c’est les intervenants et j’ai peur qu’ils m’oublient quand je ne serai plus là. J’ai vu tellement de gens quitter ces murs sans jamais y revenir pour remercier les gens que j’ai peur d’oublier moi  aussi de le faire. Et, est-ce que mes remerciements seront suffisants ? » Les larmes commençaient à lui monter aux yeux, mais par fierté, il regarda le plafond pour les empêcher de tomber. « Et Mathilde… » Sa voix se brisa en prononçant le prénom de son éducatrice qui l’avait maternée depuis son arrivée, celle qui lui avait choisi ce nom, celle qui était incapable de lui refuser quelque chose.

« Eh, au fait… » Enchaîna-t-il en hésitant pour changer l’ambiance. « Je me suis acheté le dernier Mario Kart..! Va falloir qu’on y joue pour que je puisse te botter le cul comme il se doit. » Ria-t-il doucement. Étant très cérébrale, Clawd ne savait pas toujours de quoi parler avec lui, craignant de le faire se sentir bête. Il était bien conscient que Valentin en avait rien à secouer des atomes ou de Socrate. Les jeux vidéo étaient sans nul doute la chose qui les réunissait lors des moments où aucune fille ne pouvait le distraire.

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Ven 12 Mai 2017 - 14:41


Quand Roméo vient pour sa Juliette ou plutôt pour son Mercutio
Ft. Valentin A. Doyle & Clawd Delatour

Valentin n'avait jamais vraiment imaginé que la différence entre lui et son meilleur ami puisse être tel qu'ils en viendraient un jour à se séparer pour de bon faute de communication entre eux. A la base ils avaient déjà très peu de point commun mais l'enfance facilitait probablement les choses et les soucis étaient à une telle époque très insignifiants. On pense avoir vécu le pire mais en vérité on ne fait que gratter la surface des choses et c'est à l'âge adulte qu'on prend pleinement conscience de la dure réalité de la vie. Certes il n'avait que dix-huit ans et une vie plutot simple et sympa mais il n'était pas aveugle surtout des problèmes des autres et en particulier de ceux de son meilleur ami. Clawd faisait partit de ses gens dont la vie n'avait pas été clémente et qui avait fait peu de cadeaux en distribuant une main compliquée dès le début de la partie. La vie etait en soit un drôle de jeu de cartes et Clawd s'était souvent amusé avec cynisme de sa mauvaise main. Val essayait de faire au mieux pour l'aider à avancer et le soutenir mais leur difference de mentalité et de compréhension faisait qu’il était parfois plus difficile pour Val d'en saisir les nuances et les subtilités. Toutefois il avait toujours été compréhensif et à l'écoute de Clawd dans la mesure du possible et de sa capacité relationnelle toute fois décuplée avec son meilleur ami comparé aux autres.

Ainsi il avait jugé utile et pas du tout inapproprié de venir à une heure tardive sans invitation dans le foyer de vie de Clawd pour dire le fond de sa pensée et tenter de récupérer le lien avec son meilleur ami avant que se ne soit trop tard et que les choses s'enveniment. Il attendait maintenant de voir si celui-ci allait pardonner son manque de présence et d'écoute et dire enfin le fond de sa pensée et ce qui mettait son humeur à mal. Il attendit en pendant presque que son ami allait finalement le renvoyer dans ses pénates sans réconciliation quand il prit enfin la parole.
« Tu as raison… J’ai beaucoup de sautes d’humeur ces derniers temps et j’en suis désolé. Le foyer me met beaucoup de pression avec les rencontres avec le psy [...]J’ai vu tellement de gens quitter ces murs sans jamais y revenir pour remercier les gens que j’ai peur d’oublier moi aussi de le faire. Et, est-ce que mes remerciements seront suffisants ?... Et Mathilde… » Val avait écouté en silence focalisant toute son attention sur les paroles de Clawd pour en saisir le maximum d'informations et l'aider au mieux. Il comprenait...comment on pouvait ressentir tout ca sans exploser ? La vie ne faisait pas de cadeau à Clawd et Val s'en rendait encore plus compte ce soir. Il comprenait que son ami avait peur de demain, de l'innocence de la jeunesse et de la réalité brute d'un monde dur. Mais il serait la pour lui et ca Clawd ne devait jamais en douter. Les larmes semblaient prêtes à couler et il faisait out pour les retenir et ca Val le comprenait. Il sera les points alors que son meilleur ami le regardait du fond de son lit en enchaînant pour vouloir clore le débat
"Eh, au fait… Je me suis acheté le dernier Mario Kart..! Va falloir qu’on y joue pour que je puisse te botter le cul comme il se doit. »

- Clawd... Quoi qu'il se passe... Tu resteras toujours comme mon frère et je serai là pour toi et t'aider au mieux. Je ne suis peut être pas le plus malin ou le plus intelligent mais notre amitié est importante tu le sais...c'est normal que se soit dur parçe que la vie ne t'as jamais fait de cadeau. C'est une part de toi qui va s'en aller avec ta vie ici mais si toi tu souhaites continuer à maintenir le lien y a pas de raison que tu ne le fasses pas... Tu n'es pas les autres, toi tu es différent et quelqu'un de bien n'en doutes jamais...il s'approcha et se cala à son tour sur le lit de son meilleur ami, en bout pour ne pas empiéter sur son espace. - Et évidement en tant que cette personne bien il est inconcevable que tu puisses me botter le cul a un jeux vidéos une fois de plus, tu vas voir qui c'est le champion à ce moment là...il rit et tapota l'épaule de son meilleur ami depuis sa place avec un grand sourire sincère avant de lui tendre le poing pour checker nan parce qu'ils n'allaient pas sceller leur réconciliation dans un calin ce n'etait pas eux...
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Dim 1 Oct 2017 - 16:35
quand Roméo vient pour sa Juliette
ou plutôt son Mercutio
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Un calme plat. Le jeune homme avait écouté les belles paroles de son meilleur ami et seul la faible lumière de la lampe pouvait trahir celui-ci en faisant briller les quelques larmes qui avaient coulés sur ses joues. Pourquoi avait-il décidé d'ignorer Valentin pour une bêtise de ce genre ? Il était son meilleur ami et même s'ils leur arrivaient de ne pas se comprendre à cause de leur différence, ils restaient toutefois complémentaire l'uns à l'autre. « Et évidement en tant que cette personne bien, il est inconcevable que tu puisses me botter le cul à un jeux vidéos une fois de plus, Tu vas voir qui c'est le champion à ce moment là.. » Clawd ria doucement, le nez légèrement bouché. Qu'est-ce qu'il était bête; il était toujours là pour trouver les bonnes paroles pour lui remonter le moral. Val' lui tendit son poing pour sceller leur réconciliation et sans hésiter bien longtemps Clawd le frappa à l'épaule plutôt que son poing. « Mais qu'est-ce que je vais faire de toi ?! » Annonça-t-il en riant un peu plus fort. « Impossible que tu gagnes contre moi. Eh, que veux-tu? Quand on excelle partout... » Ajouta-t-il avec un énorme sourire moqueur. Il resta un moment silencieux à observer les quelques traits visibles de son ami. Ah qu'il était heureux de le voir là, dans sa chambre. C'était comme si ses soucis étaient disparus en un clin d’œil.

Après quelques secondes de silence, Clawd réalisa finalement qu'il était légèrement vêtu et qu'il serait plus acceptable qu'il se mette un jean et un t-shirt. Il se leva et alla en direction de sa pendrie où il choisi ses vêtements complètement au hasard. Cependant, il cru percevoir des sons de pas dans le couloir, signifiant donc que quelqu'un était réveillé. Un enfant ? Non, les pas étaient trop lourds pour que ce soit un enfant souffrant d'insomnie. Sans perdre plus de temps, Clawd jeta ses vêtements au sol et couru jusqu'à sa lampe d'appuie pour l'éteindre. Peut-être qu'avec un peu de chance l'éducateur verra la lumière sous la porte s'éteindre et ne voudra pas le déranger. Cependant, dans le pire des scénarios celà allait être Jean-Eudes qui, lui,  entrera sans aucune gêne pour le gronder. Les pas continuant à s'avancer en direction de la chambre, Clawd paniqua et se plaça devant Valentin en plaquant la paume de sa main sur son torse, prêt à le pousser à tout moment pour lui dire de dégager par la fenêtre. Son cœur battait fort et si le rouquin lui avait dit qu'il l'entendait cela ne l'aurait probablement même pas choqué. Le corps légèrement tremblant, ses yeux passaient à répétition de son ami à la porte. Ses pas n'allaient-ils donc jamais s'arrêter ?! Par instinct, Clawd pressait de plus en plus sur le torse, sans pour autant lui dire de partir. Il faisait  face à un dilemme : le laisser partir et risquer de ne pas avoir de visite surprise d'un éducateur ou bien le laisse rester et se faire gronder par Jean-Eudes.

Les pas continuèrent, puis s'éloignèrent vers la droite. La personne était donc montée au grenier, pourquoi? Il repensa à son investigation avec Damien et il sourit. Quels enfants bornés qu'ils étaient. Vivre avec son meilleur ami lui avait fait faire une multitude de conneries qui avaient attirer la foudre des éducateurs deux fois plutôt qu'une. Clawd posa à nouveau ses yeux sur Valentin et descendit le regard en direction de sa main qui s'était finalement cramponné au t-shirt de son ami. Il lâcha lentement sa prise et se recula en réalisant qu'ils étaient un peu trop près l'un de l'autre. Le cœur battant toujours la chamade, Clawd poussa un long soupire de soulagement et retourna à ses vêtements au sol. « Je veux qu'on sorte. Ce soir. » Annonca-il au plus vieux en enfilant son jean. « Je n'ai jamais sorti après le couvre feu... Je ne connais rien à Paris la nuit. Je suis persuadé que c'est magnifique. » Il enfila son t-shirt puis il prit un hoodie craignant d'avoir froid en cette soirée de mai. Il prit la poignée de porte et se retourna vers Valentin « Et tu seras mon guide. »

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Mer 4 Oct 2017 - 12:11


Quand Roméo vient pour sa Juliette ou plutôt pour son Mercutio
Ft. Valentin A. Doyle & Clawd Delatour

Valentin devait reconnaître que finalement cet acte non réfléchit de venir ici en pleine nui avait été une vachement bonne idée. Finalement la peur de trouver porte close s’etait transformé en la joie de retrouver son meilleur ami. Ils avaient été si présents l'un pour auparavant que les choses n’auraient jamais pu se passer comme ça en se terminant par une fin définitive. Ils étaient différents mais il tenaient sincèrement l’un à l'autre et c’est surement ce qui faisait toute la différence. Val trouvait en Clawd ce je ne sais quoi de rassurant qui le confortait dans ses choix et dans ses idées. Alors certes son ami n’etait pas toujours tendre avec lui mais cela faisait partit du jeu et du petit caractère qu’il se donnait. Il avait ses petits défauts tout comme lui en avait et chacun devait combiner avec le reste. Ils avaient aussi cette faculté à changer de conversation en passant d’un truc sérieux et dramatique à quelque chose de léger et sans importance. Ils avaient parlé des sentiments de Clawd, de sa vie et de son avenir et avaient dérivé ensuite en une phrase sur Mario kart. Si cela faisait plaisir à son ami alors ils allaient joueur ce qu'il voulait c’etait le retrouvé et ne plus se fâcher par des choses sans réelle importance. Val lança donc une petite phrase sur le jeu en sachant que son meilleur ami allait sauter sur l’occasion.

«  Mais qu'est-ce que je vais faire de toi ?! … Impossible que tu gagnes contre moi. Eh, que veux-tu? Quand on excelle partout... »

Valentin pouffa suite à la tirade de Clawd et hocha la tête d’un air entendu. Il s’installa pour le jeu pendant que son ami se dirigea vers ses affaires pour se vêtir. C’est vrai que son ami était actuellement tres peu vetu pour ne pas dire presque pas du tout. Il n’avait jamais remarqué que son ami s’etait un peu étoffé et ne ressemblait plus à une brindille. Il allait faire chavirer des cœurs avec son petit côté faux petit bad boy. C’etait un garçon en or avec de l’humour, du charme, de l’intelligence. Il n’etait pas à proprement parler ce que les filles appelaient un beau gosse mais il avait clairement un truc en plus et il savait que cette petite chenille était en train d’eclore en papillon. Il se plaisait à le détailler de dos pour évaluer sans une réelle once d’arriere pensée quand Clawd se colla soudain à lui quand des pas se firent entendre dans le couloir. Il ne voulait pas créer de problème en étant la ou il ne devait pas être même si il ne regrettait pas sa prise de risque et espérait que Clawd pensait la même chose. Son ami se colla plus prêt de lui en attrapant son t-shirt et en le serrant fort. Il entendait son cœur battre la chamade et s’en voulait d'être la cause de tout ce stress. Il laissa son ami le serrer aussi fort et proche que possible et il devait reconnaître qu’etrangement ce n'était ni désagréable ni malaisant. C’etait même plutôt agréable mais Val ne se laissa pas le temps d’analyser les choses car les pas s’eloignerent et le calme revint prendre le pas sur la nuit. Val lâcha une respiration forte et sonore comme pour se soulager de toute cette tension étrange. Son ami s’eloigna rapidement de lui et laissa le cerveau de Val redémarra à peu près correctement. Il regarda son ami prendre des affaires, les enfiler et se diriger vers lui d’un air entendu et déterminé

« Je n'ai jamais sorti après le couvre feu... Je ne connais rien à Paris la nuit. Je suis persuadé que c'est magnifique…Et tu seras mon guide »

- tu es sur ? Tu veux vraiment qu’on prenne la tangente ? Il chercha à sonder son ami pour etre sur qu'il ne changerait pas d’avis. Il n’etait pas venu pour sortir mais pourquoi pas. Tu veux qu’on aille trainer dans Paris ? Apres tu sais moi même je suis pas sortit des millions de fois le soir mais j’ai quand même une idée sympa…

Valentin préféra suivre son ami pour sortir qui connaissait mieux que lui les recoins et couloirs pour éviter de se faire prendre. La gouttière en sens inverse n’aurait sûrement pas été une bonne idée. Val invita son ami à monter en voiture et se dirigea vers les bords de Seine. Il adorait les reflets de la lune sur les grandes marches face à la Tour Eiffel éclairée et brillante tel un phare dans la nuit. Il ouvrit son coffre et se saisit d’un pack de bière qu'il avait mît la quelques jours avant pour une soirée prochaine et avait oublié de les mettre au frais chez lui.

- j’aurai pu t’emmener en boite mais c’est pas trop notre truc et Ca fait un moment que je voulais te montrer Ca. Le meilleur de Paris la nuit. Notre sublime tour illuminée de mille feux pour les rares passants qui peuvent l’admirer à loisir. Il proposa une bière à son ami. Je sais qu’elles ne sont pas fraîches mais ça fera l’affaire pour trinquer à notre amitié non ? Tu voudrais faire quoi de ta nuit de débauché fugitif alors ? Termina t.il en riant.

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Sam 9 Déc 2017 - 20:06
quand Roméo vient pour sa Juliette
ou plutôt son Mercutio
EXORDIUM.
Une lueur d'excitation se lisait dans les yeux clairs du jeune homme. Vivre l'interdit, juste une fois. Pouvoir se rebeller, faire le fou. Oublier pour une soirée qu'il était un garçon irréprochable. Pouvoir vivre son adolescence comme tout les autres enfants. Il allait devenir adulte, mais personne ne voulait le laisser vivre comme tel. Un couvre-feu a 17 ans, sérieusement? Qu'allait-il faire lorsque le foyer allait lui dire qu'il n'avait plus sa place? Allait-il passer ses nuits en boîte? Boire et oublier ses responsabilités simplement parce qu'on lui aura privé de faire ses choses lorsqu'il le voulait?  Lorsque Valentin lui demanda s'il était sérieux, Clawd hocha la tête vigoureusement. Oh que oui! Il était temps pour lui de vivre normalement. « Après tu sais moi même je suis pas sortit des millions de fois le soir mais j’ai quand même une idée sympa…  » Clawd le regarda et enchaîna avec le sourire « T'en fais pas, peu importe l'endroit où on ira, ça me va. » Comment lui dire que Clawd voulait seulement sentir la fraîcheur de cette soirée. Le brun tourna la poignée de porte et l'ouvrit lentement, créant un long grincement brisant le silence de mort du couloir sombre. Il s'arrêta un moment pour tendre l'oreille, mais le silence était à nouveau présent. Il était temps de jouer aux agents secrets jusqu'à ce qu'ils soient sortis du foyer.

À peine après quelques pas, Clawd courra sur la pointe des pieds en direction de sa chambre pour récupérer son fidèle appareil photo qu'il transportait partout avec lui. Si cette soirée était une première, il valait mieux qu'il en garde des souvenirs. Retournant auprès de son meilleur ami, l'adolescent ouvrit la marche en longeant les murs, prêt à se faufiler dans un coin à n'importe quel moment. Arrivé au grand escalier pour aller au rez-de-chaussé, il fit signe à Valentin de rester là et il commença à descendre lentement pour éviter tout grincement trahissant sa présence. Cela ne prit que quelques secondes pour conclure qu'il n'y avait pas d'âme qui vive dans le hall d'entrée et qu'il était possible pour son ami de le rejoindre. « Descend, c'est bon. » Avait murmuré à mi-ton le brun au pied de l'escalier. Sans perdre plus de temps, Clawd pressa le pas. La porte de sortie était juste là, devant eux. Il était hors de question de se faire prendre à quitter l'endroit si prêt du but. Il fit sortir Valentin en premier, le poussa légèrement dans le dos pour qu'il se dépêche et il ferma la porte rapidement, créant un claquement. En l'entendant, il s'arrêta et senti son sang se figer. Il avait réveiller quelqu'un, c'était obligé. Il allait se faire gronder, c'était une évidence... Mais pour le moment il devait partir et s'amuser.

Ne sachant pas où Valentin s'était stationné, Clawd le suivit  et il s'installa dans la voiture en poussant un long soupire de soulagement. Voilà, il avait enfreint les règlements du foyer pour la première fois. Il allait probablement se faire gronder pour ne pas avoir demandé la permission, mais de toute façon il le savait bien au fond qu'il n'en aurait jamais eu le droit. On l'obligeait à voir un psychologue qui tentait de lire dans ses pensées, alors qu'il n'en avait aucune envie. Rien ne lui plaisait et personne ne semblait vraiment s'en soucier. Plongé dans ses réflexions, il ne remarqua pas que la voiture avait démarrée. Ce fut lorsqu'il vit la lune dans le ciel qu'il détourna le regard en direction du rouquin qui conduisait. « J'y crois pas... » avait-il souffler, interdit. Il était à l'extérieur, en pleine nuit! Il avait envie de sautiller comme un gamin, crier qu'il se sentait libre... mais il resta muet, le visage sans expression lisible. Il avait du mal a réaliser ce qu'il faisait.

Au moment où il vit la tour Eiffel éclairée, le plus jeune eut envie de pleurer et il plaqua ses mains sur son visage pour cacher les larmes qui se mirent à couleur sur ses joues sans qu'il ne puisse les contrôler. Lui, Parisien depuis toujours, n'avait jamais pu voir ce magnifique spectacle. Il souffla pour se calmer et son esprit plana vers un souvenir lointain. Il repensa à son protéger. Lui qui avait disparu depuis 2 ans... Un jour, ils iront tout les deux observer cette tour et seront heureux. C'était une promesse qu'il se faisait. Valentin sorti et se dirigea vers son coffre, puis Clawd l'imita quelques secondes plus tard lorsqu'il détacha finalement son regard de l’emblème de la ville. On lui tendit une bière tiède. Jamais il n'avait bu. Jamais il n'en avait eu l'occasion. Hésitant, il prit la bière et l'ouvrit. « La tour Eiffel... C'est juste... J'ai aucun mot pour t'expliquer a quel point je suis heureux présentement. » Il cogna doucement sa bière contre celle de son ami et il bu plusieurs gorgées à la suite, comme si cela allait le rendre encore plus vivant qu'il ne pouvait l'être. « Je pourrais observer la tour Eiffel toute la nuit... » murmura-t-il pour lui-même. « Les clubs c'est pas trop ça, mais j'ai entendu parlé du RESET bar qui propose des jeux rétros comme Street Fighter, Super Mario Kart et Double Dragon. Ça pourrait être sympa d'y aller... » Il n'avait pas l'âge pour y entrer et pour consommer de l'alcool, mais c'était la soirée de l'interdit.

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