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Le repas de tous les espoirs
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Ven 20 Oct 2017 - 20:37
Le repas de tous les espoirs-Quand un psy stresse tout seul -

RP de

groupe


J’étais stressé. Totalement stressé ! Ce soir je recevais à dîner Siobhan, ma meilleure amie, Mallymkun, mon coup de foudre (et de cœur), un invité de la demoiselle, sans oublier la présence que j’avais demandé de ma protégée Mérida. Tout le monde allait se rencontrer. Je stressais tout simplement car c’était la première fois que j’avais mis tout le monde dans la même pièce. Sio-chan et Mally allaient-elles s’entendre ? Est-ce que l’invité de Mally allait aimer le repas ? Et surtout est-ce que Mally et Mérida allaient s’entendre ? Ainsi que Sio et Mérida bien sûr. Et les deux filles avec l’invité mystère. Je n’avais pas demandé qui allait l’accompagner pour avoir la surprise. En entrée j’avais fait des petits amuse-bouche au poulet et surimi aussi. Après les lasagnes au saumon et en dessert des cookies et de la glace à la vanille ou au café maison. Oui quand j’étais stressé j’avais tendance à cuisiner beaucoup. D’ailleurs des muffins au chocolat et marshmallows étaient en train de refroidir, les lasagnes étaient enfin au four et je mettais la table. Une belle nappe, ma vaisselle des grands repas, et surtout des boissons variées à savoir de l’eau, du soda, du vin. Ma table était prête, j’étais habillé d’un pantalon de costume avec une chemise blanche et un veston de serveur noir comme mon pantalon. Un soupir me prit et j’étais enfin fin prêt pour le repas.

« - Mérida tu es prête ? »

Dix minutes plus tard la sonnette retentit pour signaler l’arrivée de notre (ou nos) premier(s) invité(s). J’ouvris la porte avec un grand sourire à ….
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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Le repas de tous les espoirs  Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Dim 22 Oct 2017 - 20:21



Le repas de tous les espoirs

la ménagerie débarque :D



C’était le grand soir. J’avais l’impression que le temps s’était foutu de moi toute la journée. Lorsque je me sentais nerveuse il passait vite et lorsque j’avais hâte, il ralentissait… Quel coquin! Le diner de ce soir me mettait dans tous mes états! J’appréciais beaucoup Alexis, mais mes sentiments me faisaient peur! Et puis s’était la première fois que je devais me rendre chez lui! Un premier rendez-vous! Quoique nous ne serions pas que tout les deux…  Il m’avait laissé inviter quelqu’un, alors j’avais décidé d’emmener Oliver, je me suis dis que ça lui ferais du bien de sortir un peu, de rencontrer des gens pour reprendre confiance en lui. Et puis voir un psy pourrait lui faire du bien… non, le but n’était pas qu’il ait une séance ce soir, mais peut-être que si le gamin trouvait Alexis gentil, il pourrait vouloir le revoir pour des séances?

Je me préparais tôt, car j’avais quelques arrêts à faire avant de me rendre chez notre hôte de la soirée. J’achetais une bouteille de vin pouvant s’accordé avec à peu près tous les plats. Pas que je buvais beaucoup, mais c’était un cadeau comme Alexis allait préparer le repas, c’était la moindre des choses d’emmener un petit quelque chose! Ensuite, je pris la direction de l’hôtel « Le Nouveau monde », car je devais emprunter le portail pour aller chercher Oliver qui se trouverait au bar. Étrangement, ça n’avait pas été si difficile de convaincre Hadès de le laisser sortir pour une soirée. Sans doute que ce vieux pervers avait des plans avec Helga… Par contre je fus bien avertie de bien le surveiller et de ne pas le quitter des yeux… Comme ne me sentais toujours coupable de ce qui s’était passé au printemps, je n’avais trouvé rien d’autre à répondre que par un couinement affirmatif.

Je croisais Clémence à la réception. La serrant rapidement dans mes bras, je commençais à lui expliquer ce que j’avais de prévu pour la soirée. Je du lui expliquer rapidement que j’avais rencontré un homme qui m’avait invité chez lui pour un diner, mais que ça me rendait terriblement nerveuse! Tout en parlant, je me dis que peut-être que ce serait une bonne idée d’inviter mon amie? J’avais peur que la conversation s’épuise en cours de soirée et que le malaise s’installe… c’est qu’Oliver n’était pas le plus bavard, surtout depuis son enlèvement… Et puis Comme Oliver et moi ne mangions pas tant que ça, ça ne devait pas déranger que j’emmène une autre personne? Alexis serait surement ravi de rencontrer un autre personnage de Disney?

-Je dois aller chercher Oliver… mais tu voudrais venir avec nous? Ça serait surement moins gênant d’être plusieurs!

La brune accepta, je la laissais donc se préparer le temps que je me rende dans la fameuse chambre 2013, où je franchis le portail. Je montais les escaliers pour aller trouver Oliver, seul avec Timon. C’est qu’il était encore tôt à New-York. Je serrais Oliver dans mes bras et grognais un remerciement au blond. Il semblait que le tuteur avait juste déposé le gamin comme un paquet avant de passer à autre chose. Comment le rouquin pouvait-il rester avec un tel homme qui se fichait presque de lui? Je ne fis pas de commentaires, afin de ne pas blessé l’enfant. Je lui annonçais plutôt quelque chose qui devrait le ravir!

-Tu  sais quoi? Clémence va venir avec nous rencontrer mon nouvel ami! Et je crois que lui aussi aura de ses amis à nous présenter. Je crois qu’on va bien s’amuser.

Je lui pris la main et nous descendîmes au sous-sol du bar, allant dans le bureau pour prendre le fameux portail et en un rien de temps nous fûmes à Paris. Je fis de mon mieux pour me montrer rassurante, car je savais à quel point il y avait des mauvais souvenirs ici pour le gamin. Il fallait attirer son attention sur les bonnes choses.

-Reste avec moi… Tu veux qu’on aille rejoindre Clem? Tu pourras revoir Biscuit! Il sera surement content de te revoir.

Je frappais à la porte de l’ancienne chienne et une fois dans sa suite, je pris garde de bien refermer la porte… je n’avais pas envie que la créature du diable se promène partout… c’est en allant à sa rechercher qu’Oliver s’était fait kidnapper au printemps! La bête avait grossit, devenant de plus en plus menaçante et féroce… même si elle dormait sur le sofa s’en vraiment s’intéresser à se qui se passait autour… je me contentais de rester à bonne distance, jusqu’à ce que nous puissions enfin partir.

Nous prîmes un taxi, ce serait plus rapide et plus sécuritaire que les transports en commun. Je donnais l’adresse au chauffeur et il démarra. Nous étions tous trois sur la banquette arrière, Oliver au milieu, afin qu’il se sente protégé et aussi parce que c’était le meilleur endroit pour le plus petit. Plus nous nous rapprochions de notre destination et plus je me sentais nerveuse. Est-ce que tout le monde s’entendrait bien? Et si après cette soirée Alexis ne voulait plus me revoir? C’était un sentiment peu inhabituel pour moi de songer à ce que pensait une autre personne. Normalement j’étais plus en mode « Tu m’aime pas? Tant pis! »

Une fois sur place, je payais le trajet, bien que l’envie de rebrousser chemin me pris l’espace d’un instant. Je ne pouvais pas lui poser un lapin, il avait cuisiné pour nous! Je m’avançais et après une nouvelle hésitation, je sonnais. Et si je m’étais trompée d’endroit? J’aurais l’air stupide! Heureusement c’était bien là et Alexis ouvrit. J’eu un grand sourire en le voyant, finalement j’étais contente de le revoir. Je ne savais pas trop comment le saluer, alors je lui serrais la main.

-Alexis, je te présente Oliver et j’ai pris la liberté d’invité Clémence, une très bonne amie. Oliver et Clémence, voici Alexis, mon nouvel ami.

… peut-être futur copain? Mais bon, peut-être qu’il ne voudrait pas de moi? Je ne devais pas trop me faire d’idées, car ensuite c’était encore plus blessant. Mais d’un autre côté, ce n’était pas en ayant peur que je pourrais avancer! D’ailleurs j’avançais justement dans son appartement en reniflant les odeurs :

- Ça sent très bon! J’espère que ça s’accordera avec ça…

Je donnais la bouteille de vin à notre hôte en souriant.



codage par greenmay. sur Apple-Spring

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Jeu 2 Nov 2017 - 0:33


Le repas de tout les espoirs

Les amis de mes amis sont mes amis

Mérida était partagé entre l’excitation et le stress. Alexis avait prévu un repas avec des amis à lui. Ca avait l’air de lui tenir vraiment à cœur et l’écossaise se faisait une joie de rencontrer les personnes proches de son petit Alexis. Elle avait hâte de savoir avec qui il passait son temps quand il daignait enfin prendre du temps pour lui. Elle se demandait comment étaient ses amis. Ils devaient surement être géniaux pour qu’Alexis les apprécies au point de vouloir lui présenter. Alexis avait passé du temps à tout préparer et Mérida se sentait un peu mal de ne pas avoir vraiment pût aider vu ses capacités limitées en cuisine. Elle savait que ça allait être succulent de toute façon. Mérida n’habitait pas là depuis très longtemps mais elle avait largement eu l’occasion de profiter de ses talents de cuisinier.

D’un autre coté Mérida avait peur de faire une boulette. Elle savait juste qu’Alexis avait invité des amis mais elle ne savait pas grand-chose sur eux. C’était certes l’occasion de connaitre de nouvelles personnes mais la princesse avait peur de dire quelque chose de travers et que du coup la soirée se passe mal. Elle espérait tellement que tout aille bien ! Elle espérait bien s’entendre avec les amis d’Alexis. Quoiqu’il arrive elle allait être une hôte parfaite. Il était hors de question qu’elle embarrasse son ami. La jeune fille avait enfilé une petite robe bleue très mignonne et elle s’apprêtait à rejoindre Alexis quand celui-ci l’apostropha.

« - Mérida tu es prête ? »

-J’arrive !

La rouquine le rejoint dans le salon.

-T’as besoin d’aide ?

Dix minutes plus tard la sonnette se fît entendre et Alexis alla ouvrir la porte aux premiers invités. Mérida se tenait à côté de lui légèrement en arrière. Une jolie blonde se tenait là accompagnée d’un petit rouquin et de … Clémence ! Lorsque la jolie blonde eut fini de présenter ses amies Mérida ne pût s’empêcher de sauter dans les bras de Clémence.

-Oh Clémence ! Je suis si heureuse de te voir !


Mérida avait rencontré Clémence à son arrivée à l’hôtel. Durant les 6 mois qu’elle avait passés là-bas Clémence lui avait appris tout ce qu’il fallait savoir sur ce monde. Elle et Siobhan étaient les personnes qui la connaissait le mieux. Elle pouvait être totalement elle-même en sa présence et Mérida devait avouer que ça lui faisait bizarre de ne plus la voir tout les jours. La rouquine était tellement contente de revoir Clémence qu’elle avait oubliée de se présenter. Elle recula de quelques pas avant de se tourner vers la blonde et le petit garçon.

-Oh excusez mon impolitesse. J’ai un peu perdu mes manières tellement j’étais heureuse de voir Clémence. Je suis Mérida. Alexis a eu la gentillesse de me recueillir.

Mérida avait toujours un peu de mal à savoir son statu. Devait-elle se présenter comme sa colocataire ? Sa protégée ? Son amie ? C’était toujours un peu flou mais nul doute qu’elle prendrait bientôt ses marques.

Code by Joy
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Mer 8 Nov 2017 - 17:19

Le repas de tous les espoirs
Plus on est de fous, plus on rit
« A demain ! » Clémence avait terminé sa journée de travail. Elle était plutôt de bonne humeur, d’excellente humeur même. Un sourire aux lèvres, Clémence quitta les vestiaires où certains de ses collègues se changeaient encore. La carte magnétique de sa suite tournant dans sa main, la brune prit la direction du hall, pour emprunter l’ascenseur menant à son logement. Sur le chemin, le sourire ne désemplit pas, il s’étira même sous l’effet de ses souvenirs. Ce n’était pas dû au fait qu’elle avait enfin surmonté les épreuves de la Transylvanie, qu’elle souriait de la sorte. Elle avait déjà repris son train-train habituel et sa bonne humeur coutumière, il y a quelques semaines de ça. Non, ça n’avait rien à voir avec ça, quoique c’était lié. Si un sourire s’était niché sur les fines lèvres colorées de la brune, c’était à cause d’Honey. Depuis le sauvetage, les deux amies s’étaient rapprochées. Et c’est ce qui était responsable de sa bonne humeur. Aujourd’hui, elle avait pensé à la belle blonde élancée pendant son service. Une jeune femme d’un peu près son âge était venue au comptoir lui commander un Tequilla sunrise. Tandis que Clémence le préparait, elle avait observé la blonde maquillée et pomponnée, qui lui faisait penser à Honey. La cliente avait même chanté à tue-tête avec ses amis la chanson Immortal du film où apparaissait la chimiste. C’est ce qui avait provoqué son sourire et sa bonne humeur.

« Oh Mally ! Ça fait tellement plaisir de te revoir ! » Clémence venait d’atteindre le hall et en passant devant la réception, elle avait vu son amie Mallymkun. Un câlin de retrouvailles s’imposait. Quand elles relâchèrent leur étreinte, la blonde expliqua ses plans de la soirée. « Oh c’est super ! Faudra que tu me le présentes un de ces quatre ! Et n’aies pas peur, je suis sûre que ça va bien se passer. Oh Oliver sera là ! Oh tu le salueras pour moi ! Oh bien sûr que je viens ! Enfin, si ça dérange pas ton ami, mais avec plaisir ! Oui, à plusieurs, c’est moins flippant ! Du coup, à tout de suite. Le temps de me changer et je suis là ! J’ai déjà pris ma douche dans les vestiaires. Je vais ptêtre juste changer de maquillage. A toute ! » Clémence monta alors dans sa suite. Elle passa rapidement dans sa chambre où elle se changea. Très vite son jean et T-shirt jonchèrent le sol, tandis qu’un tailleur décontracté bleu-lilas l’habilla. C’était une création originale d’Honey, qu’elle avait commandée et reçue la semaine dernière. Une fois habillée et ses bottines remises à ses pieds, elle se dirigea vers la salle de bain. Là, elle se démaquilla et revêtit un maquillage plus discret que celui qu’elle arborait pour son travail. Ses cheveux restèrent quant à eux en un chignon lâche. Elle emprunta juste un noeud à Marie qu’elle accrocha dans sa tignasse. Son pendentif en forme d’os était toujours suspendu à son cou. Une fois prête, elle laissa un mot à Marie qu’elle épingla au frigo. Elle alla ensuite s’asseoir sur le canapé. Elle regarda la télé, le temps d’attendre ses amis, tout en caressant son chat Biscuit. Quand on toqua à la porte, Clémence se leva toute excitée. Elle allait voir du monde ce soir ! La brunette allait se rendre à un dîner où elle allait à la fois retrouver ses amis et s’en faire potentiellement des nouveaux. Il n’y avait rien de mieux pour rendre l’heureuse l’ancien quadrupède ! L’ancienne chienne adorait faire de nouvelles rencontres. C’était toujours une nouvelle expérience, de nouvelles façons de penser, bref de nouveaux horizons s’ouvraient à elle. « Oliver ! Comme je suis contente de te revoir mon petit chat ! » Clémence s’était jetée sur lui et le serrait dans ses bras dans un tendre câlin. Elle s’était toutefois modérée à cause du plâtre de l’enfant. Elle s’était retenue de le soulever dans les airs, comme elle en avait l’habitude chaque fois qu’elle voyait sa bouille d’ange. Une fois détaché de l’enfant, elle s’écarta pour les laisser entrer. Clémence remarqua alors qu’Oliver avait renoué connaissance avec Biscuit. Après tout, c’était lui qui lui avait confié son chaton, quand Mallymkun et elle avaient décidé de sauver Oliver des griffes d’Hadès. Il avait bien grandi depuis.

« Bonjour Alexis, ravie de te rencontrer » Clémence lui sourit, une fois que son amie Mallymkun eut fait les présentations. Elle s’avança ensuite pour laisser Oliver saluer Alexis. C’est alors qu’une masse rousse se jeta à son cou. Cette voix, ces cheveux, cette odeur, c’était… « Mérida ! Oh ça me fait trop plaisir de te voir ! Je ne savais pas que tu serais là mais j’suis trop contente ! » Clémence enlaça avec joie son amie. Elles se connaissaient grâce à l’hôtel où travaillait et vivait la brunette. Mérida y avait résidé six mois. Durant ces quelques mois, elles s’étaient souvent croisées et avaient fini par faire connaissance. Elles étaient devenues rapidement très proches. Le courant était tout de suite très bien passé entre les deux et encore plus, quand elles avaient découvert que toutes les deux ne venaient pas d’ici. Clémence lui avait alors expliqué tout ce qu’elle savait sur ce monde et les théories qu’elle avait sur le pourquoi du comment expliquant leur situation ici.

Une fois le câlin terminé et Mérida présentée, la spontanéité et la curiosité de Clémence revinrent au galop. Elle se tourna vers Alexis. « C’est cool de ta part Alexis, d’avoir recueilli Mérida. Et sinon, je suis tout à fait d’accord avec Mally ! Ça sent très bon ! Tu as fait quoi ? Je sens à la fois du chocolat et quelque chose d’autre, mais je n’arrive pas à identifier. » Elle avait ainsi pris la liberté d’employer directement le tutoiement et de s’enquérir du repas de la soirée. Clémence s’avança ensuite dans l’appartement et vit la table. « Whaou, super déco ! Bravo ! » Elle se tourna vers Mérida. « Ah moins que c’est toi ou vous deux, la déco. » Après avoir eu sa réponse, Clémence retira sa veste, preuve qu’elle était déjà à l’aise de la situation et du déroulement de la soirée.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mar 21 Nov 2017 - 18:18
Le repas de tous les espoirs
Les invités
Oh, what a lovely table such a romantic table. Knives in place lots of space to spread out and eat, notice how their eyes discreetly meet~

Léa est à la cime du chêne, elle se glisse dans la cabane. "Léa !" Tom patiente un peu. Au moment où il va l'appeler de nouveau, la tête de la petite fille apparaît à la fenêtre de la cabane. Oliver releva la tête. Aussitôt, le décor de papier construit à travers les phrases du livre tomba pour révéler l’intérieur du T&L’s bar. Retour à New York. « Ça veut dire q-q-quoi… à la… ci-meuh ? » Qu’il demanda, hésitant. C’était que Monsieur Timon travaillait et qu’il ne fallait pas déranger les adultes lorsqu’ils étaient occupés. C’est pourquoi il n’avait pas osé demander à Hadès de rester avec lui jusqu’à l’arrivée de Mallymkun. Parce qu’il était occupé. On l’avait largué devant le bar et, écrasé par le poids de son petit sac combiné à celui de l’appréhension, le petit avait presque senti le bitume s’ouvrir sous l’impact de ses pas trop lourd. Rien ne nourrissait plus son angoisse que d’être séparé de son tuteur, ultime figure protectrice. Et pourtant. Voilà qu’il s’envolait à nouveau pour Paris. Paris… Oliver rangea son livre. Il avait mal au ventre. Encore. Le jus de pomme gentiment offert par Monsieur Timon n’y faisait rien. Il soupira, croisa son bras valide sur la table pour y laisser reposer sa tête accablée. C’était toujours la même affliction qui venait ternir ses prunelles alors que l’anxiété ravageait son estomac. Ce sentiment, Oliver ne le connaissait que trop bien. Il le détestait. Dans ces instants-là, tout ce qu’il voulait, c’était fermer les yeux, oublier ce qui le rongeait de l’intérieur pour s’échapper loin, très loin.

L'enfant avait accepté d'aller à ce dîner sans se poser de questions. Les adultes décidaient, Oliver acquiesçait et pouf, il se retrouvait baladé de main en main, son cœur affolé dans sa poitrine tandis que dans son esprit, c'était l'agonie. Ce n'était pas leur faute. C'était la sienne. C'était lui qui n'avait plus envie de jouer, de rire. C'était lui qui sursautait aux moindres bruits, les sens constamment en alerte. C'était lui qui n'arrivait pas à éviter les souvenirs et les cauchemars. C'était lui qui était bizarre. Nul. Bloqué. Le petit prit une grande inspiration et pressa un peu plus son bras plâtré contre son ventre. Ce repas aurait dû l'enchanter. Il allait revoir Mallymkun, changer d'air, se distraire loin de son quotidien, recevoir de l'affection, mieux encore, des câlins. Peut-être y aurait-il même de la glace pour le dessert. Le combo parfait pour un Oliver heureux. Et pourtant. Lorsque la présence de Mally l'arracha à sa léthargie, l'enfant se surprit à vouloir rentrer chez lui pour mieux s'oublier devant un dessin animé ou disparaître sous une montagne de couvertures, Nounours dans ses bras. Trop faible pour lutter, il s'abandonnait, épuisé, aux violents torrents qui le tiraient toujours plus vers le fond. Ce n'était pas à l'idée du dîner que son cœur sombrait. C'était Paris, la source de son angoisse. La perspective de remettre les pieds dans cette ville le terrifiait et le maigre sourire qu'il esquissa en direction de Mally en allant timidement à sa rencontre n'y changea rien.

Oliver se laissa maladroitement attirer dans son câlin, un brin crispé, légèrement absent. C'était étrange, presque surréel de la sentir là, tout contre son cœur, elle qui ces dernières semaines n'avait été qu'une voix à l'autre bout du fil ou un spectre de sa mémoire. Elle lui avait manqué. Son regard remonta jusqu'au visage de la blonde, visage qu'il détailla brièvement, pour s'assurer qu'elle allait bien, qu'il s'agissait là bien de la vraie Mally, et non pas de la figure cadavérique qu'il rencontrait trop souvent en rêve. Oui, aucun doute. La fausse Mally ne souriait pas, elle ne le voyait jamais et ses bras étaient tous troués. Il resserra son étreinte pendant que les adultes parlaient. La vraie Mally lui avait manqué. « Tu sais quoi? Clémence va venir avec nous rencontrer mon nouvel ami ! » Ça lui tira un petit sourire. « C'est vrai ? » Son sac sur le dos, il glissa sa main dans celle de Mally avant de se retourner légèrement en direction du barman. « Au revoir M-m-monsieur Timon. » L'enfant ponctua sa phrase par une grande inspiration, comme Clawd lui avait appris, il y a une éternité, quand il était petit.

Inspire : un, deux, trois, quatre, cinq. Ils étaient partis. Direction Paris. Ce chemin, il ne l'avait pris qu'une fois, la fois de trop. Bloque : un, deux, trois… Son cœur accéléra. Les yeux fermés très fort, il serra un peu plus la main de Mally lorsqu'il se sentit traverser le portail. Quatre, cinq. C'était comme la dernière fois. Tout comme la dernière fois. Souffles : un, deux, trois… Un étau se referma sur sa gorge et ses poumons. Effectuer ce voyage, c'était nager dans un terrifiant déjà vu. Ça l'écrasait. Quatre, cinq… Les mauvais souvenirs suintaient des murs de cet hôtel. Oliver les retrouvaient dans les motifs de la tapisserie, il se renvoyait sous cette même lumière tamisée, ses iris relevé vers l'inconnu. “Ça n'a pas l'air d'aller.” qu'il lui avait dit, “Tu veux un cookie pour te remonter le moral?” qu'il lui avait proposé et cette voix s'imposait encore à Oliver comme un refrain terrible qui s'accroche encore et encore à l'esprit. C'était sa faute, on l'avait emmené, il avait dit oui, il aurait dû dire non. « Non. » Le son frissonnant de sa propre voix le ramena à la réalité. Hors de lui-même, il s'était entendu répondre sans avoir conscience que Mally lui parlait. « Euh, oui. D-d'accord. » Bafouilla-t-il avec l'égarement d'un enfant qu'on vient d'arracher au sommeil. Tout ce qu'il voulait, c'était quitter cet endroit. Ce qu'ils firent, un trajet de quelques minutes aux allures d'éternités. Accroché à Mally comme s'il était sur le point de la perdre, les sens en alerte, il s'empatouillait dans ses pieds sans être capable de les aligner correctement.

Enfin, ils arrivèrent chez Clémence. Ce qu’elle lui avait manqué ! Oliver s’abandonna à son étreinte, le cœur battant. C’était fini. Il était en sécurité ici. Et Clémence l’avait appelé mon petit chat. Aucun mot ne pouvait décrire à quel point il aimait ces petits surnoms affectueux. Ça mettait de du baume sur ses plaies, encore mieux qu’un pansement. Il n’avait presque plus mal au ventre. « Il est où B-biscuit ? » Demanda-t-il aussitôt, impatient de revoir son bébé chat. Il s’avéra que le bébé en question n’était plus si bébé. Un mois. C’est ce qu’il avait fallu à Biscuit pour prendre en taille et en poids. Oliver s’approcha doucement du chat et s’agenouilla près du canapé pour caresser l’animal endormi en chuchotant : « D-désolé je voulais pas t’abandonner, m-m-mais j'ai pas le droit de te ramener à la maison alors faudra q-q-que tu continues à être sage avec Clémence jusqu’à ce que q-quand je sois grand j’aie ma m-maison à moi. Et on aura un jardin. Oh je d-dois y aller. » Après un dernier bisou, il décolla.

C’était la première fois qu’Oliver était invité à un repas de grand. C’était très intimidant. À peine arrivé, sa main n’avait pas tardé à se frayer un chemin jusqu’au bras de Mally qu’il agrippait désormais tout en observant ses hôtes d’un regard marqué par la curiosité et la méfiance. « Bonjour M-monsieur Alexis. » Et dans un élan de timidité, il disparut derrière Mally sans la lâcher, tandis qu’à ses côtés, Clémence renouait avec une certaine Madame Mérida. Il se concentra sur sa respiration, souffla un coup. De quoi avait-il peur ? Les méchants ne pourraient jamais le trouver. Pas ici. Si Mally et Clémence les connaissaient, c’était qu’ils étaient gentils, parce que les gens gentils ne sont pas amis avec les méchants. Peut-être partageaient-ils tous la même histoire. Cette perspective le rassura. Sur la pointe des pieds, il chercha à apporter le plus près possible des oreilles de la blonde, ses mots hésitants : « Est-ce q-qu’ils savent qu’on est b-b-bizarre ? » Ce fut spontané, beaucoup plus bruyant que désiré, mais pas pour l’enfant. Persuadé de sa discrétion, il jeta un dernier regard inquiet autour de lui avant de déballer d’une voix tremblante la question qui tournait en boucle dans sa tête. « Est-ce q-q-que eux aussi ils étaient… » Avec nous. Dans la prison. Oliver, il avait besoin de savoir si ces gens partageaient les mêmes cauchemars que lui en secret. Ceux des ombres, des larmes, des hurlements et des ténèbres. Mais le langage s’évanouissait toujours lorsqu’il tentait de mettre des mots sur les événements de mars. La vague d’émotion qu’ils apportaient avec eux était trop lourde, insupportable. Alors, il s’engagea sur une nouvelle voie, prêt à oublier et faire oublier sa question inachevée. « Est-ce q-que c’est l’heure du goûter m-m-maintenant ? » C’est qu’il n’avait toujours pas pris son goûter depuis qu’il avait quitté l’école et qu’Helga n’avait mis que des haricots verts trop dégueu’ dans sa boîte à lunch ce midi. Penser au goûter, c’était une manière comme une autre de ne plus penser à… Tout ça.

Hors RP:

Made by Neon Demon
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Dim 26 Nov 2017 - 11:31
Le repas de tous les espoirs-Quand un psy stresse tout seul -

RP de

groupe


J’avais invité Mally à venir diner chez moi, et prévenue qu’elle pourrait emmener quelqu’un avec elle aussi. Je ne savais pas pourquoi je pensais que c’était la meilleure manière d’être sûr de pouvoir la revoir. Bien sûr, j’avais aussi prévenu Mérida de ce repas. Et maintenant que tout était prêt, le stress était à son comble. J’avais peur que Mally ne vienne pas, ou que Sio’ ait eu un empêchement de dernière minute, avec son travail cela pouvait arriver. En tout cas Mérida était magnifique dans sa robe bleue. J’étais réellement heureux de pouvoir lui présenter mes amies, même si j’avais envie de pouvoir dire plus un jour de Mally, mais seul le temps me le dira.

« - ça ira ma douce. Tu pourras m’aider à emmener les plats sur la table après si tu veux, et pourvoir aux besoins en boissons de tout le monde. Enfin, je sais pas du tout, c’est la première fois que je reçois autant de monde à dîner et donc je n’en connais pas certains. »

Et la sonnerie retentit pour annoncer nos invités. J’ouvris la porte avec un grand sourire qui s’élargit encore plus en voyant que c’était Mally qui était là, avec une amie à elle apparemment. Ma petite Loir préférée était arrivée pour le dîner et la moitié de mon stress disparut à peine mon regard posé sur elle. Et ma joie de la voir se laissait aussi entendre.

« - Bonsoir Mally,ravi de te revoir enfin. Enchanté de te rencontrer Clémence. »

Je serra les mains aux deux Dames puis je vis le jeune Oliver se cacher derrière Mally. Je m’accroupi doucement avant de lui sourire.

« - Bonjour Oliver, je te souhaite la bienvenue chez moi. J’espère qu’on arrivera à s’entendre. »

Cependant j’étais étonné et heureux de voir que Mérida connaissait Clémence. Personnellement je ne la connaissais pas. J’étais rassuré de savoir qu’elle ne serait pas totalement seule. Je me relevai et m’écarta pour laisser tout le monde passer dans l’appartement. Mally et Clémence semblaient aimer l’odeur du repas. Cela me rassurait un peu. J’étais aussi agréablement surpris par le choix de vin de Mally qui allait se marier à la perfection avec le repas.

« - C’est un très bon choix Mally, merci beaucoup. Et je ne vous dirais pas ce que l’on mange avant que je vous serve mesdames. Voulez-vous me donner vos manteaux ? Je vais aller les accrocher pour qu’ils ne vous dérangent plus. Oliver veux-tu regarder un dessin animé ou faire quelque chose pendant que je termine de préparer les entrées ? »

Je pris les manteaux pour les accrocher dans l’entrée et ris en entendant la demande de Clémence sur la décoration.

« - Pour l’instant Mérida n’a pas encore complètement fini de mettre sa marque dans l’appartement. Mais je suis sûr qu’elle le fera très vite. Après tout maintenant elle est ici chez elle. J’ai hâte de voir tous les changements qu’elle va pouvoir y apporter. »

Cela faisait longtemps que je n’avais pas changé la décoration ne sachant pas trop quoi en faire. Mais une nouvelle vision était nécessaire. Et je savais que le jour où elle aura posé sa marque dans tout l’appartement, sauf mon bureau, sera le jour où elle sera complètement chez elle, un peu comme la petite sœur que j’aurais aimé avoir, et que je trouve en elle.

Je servis à tout le monde les boissons demandées avant d’apporter à Oliver un petit encas qui était composé de petits crackers. Je lui fis un léger sourire avant de lui dire que s’il souhaitait regarder un dessin animé il pourrait choisir celui qu’il voulait dans tous ceux qu’il avait. Car j’en avais beaucoup. Un grand enfant.

« - Je vais voir où en est le repas avant de servir l’entrée d’ici une dizaine de minutes si cela vous convient. »

Ce que je fis mais pas pour contrôler le plat mais pour souffler. Il manquait une personne au repas. Sio’, ma meilleure amie. Je lui envoyai un message pour pouvoir décaler le moment de servir le repas pour son arrivée. J’avais réellement envie qu’elle rencontre Mally, qu’elle voit que cette fille est magique, magnifique, plussoyante ! Enfin elle est parfaite ! Je reviens vers les invités avec un grand sourire.

«- J’espère que vous n’avez pas eu trop de soucis pour trouver l’endroit. »

Des petits apéritifs étaient sur la table pour que tout le monde puisse se servir. Je surveillais un peu que le jeune homme ne s’ennuie pas trop. C’était pas amusant d’être entouré que d’adultes.
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Mallymkun DeLoir
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Le courage ne se mesure pas à la taille!
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PHOTO D'IDENTITE : Le repas de tous les espoirs  Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Lun 4 Déc 2017 - 4:16



Le repas de tous les espoirs

la ménagerie débarque :D



Quelle surprise de constater que Clémence et la colocataire d’Alexis se connaissaient! C’était un prénom particulier, Mérida… Se pouvait-il qu’elle aussi vienne d’un autre monde? C’est dans ce genre de moments que je me disais que je devrais vraiment me tenir plus informée sur les films de Disney! Ça m’aiderait à repérer plus facilement les gens qui, comme moi, sortaient d’un conte. Je ne pouvais donc que me fier à mon instinct pour l’instant… mais sur ce sujet-là, il se trompait rarement. D’ailleurs j’étais plutôt contente d’avoir emmené la brune, c’était une excellente idée, ça avait permis des retrouvailles! Je serrais la main de la rousse avec un grand sourire. Je ne pouvais dire pourquoi, mais j’aimais bien l’énergie qu’elle dégageait.

Je me tournais ensuite en me penchant vers Oliver. Il semblait si vulnérable que ça me fendait le cœur. Au fond de moi, je sentis une rage sourde brûlée contre Louis, celui qui lui avait volé son innocence. Le monstre qui avait volé notre plussoyance! J’enfuis cette haine en moi afin de ne pas effrayer le gamin. Il avait besoin d’amour et de compassion, pas d’entendre tout ce que j’avais prévu de faire subir à notre bourreau la prochaine fois que je le croiserais. Cette violence et cette folie devait restée cachée, car je risquais de perdre tous mes amis s’ils voyaient ce qui vivait en moi depuis fin mars…

-Oui ils savent. Je crois même que Mérida est comme nous, mais il faudra lui demander pour en être sur. Si tu parles de ce que je pense… non ils n’étaient pas là… mais ce sont des gentils, s’ils avaient pu, ils seraient venus nous aider.

J’avais pris mon ton le plus doux et le plus rassurant. Je voulais que l’enfant se sente en sécurité ici. Il n’y avait dans cet appartement que des gens voulant son bien! J’espérais que ces nouvelles rencontres aident le rouquin à se rétablir. Et puis s’il parlait de manger, c’est qu’il n’allait pas trop mal pour l’instant. Mais ce n’était pas pour tout de suite, heureusement qu’Alexis proposait de lui mettre un dessin animé. Surement que ça l’aiderait à se calmer et prendre confiance.

-Je vais lui mettre un film pendant que tu es en cuisine, ensuite je viendrais voir si tu n’as pas besoin d’aide, ça te vas Alexis?

J’encourageais donc l’enfant en l’accompagnant devant la télévision.

-Alors, quel film t’intéresserait? Il y a beaucoup de choix!

Après quelques essais, je réussis à faire jouer « Bernard et Bianca », un excellent choix! Bon, je n’avais jamais visionné, mais un film avec des souris, ça ne pouvait qu’être bon! Et si je comprenais bien, il connaissait déjà ce film, alors ça devrait aller, il ne devait rien y avoir de traumatisant… Ce n’était pas comme si je lui faisais regarder « Jurassic park »! Je m’assurais que tout était en ordre avant de me faufiler pour rejoindre Alexis en cuisine.

Alors que j’avais été en confiance quelques instants plus tôt, une gêne s’emparait maintenant de moi. Peut-être que j’aurais du aller du côté de Clémence et Mérida? Il était trop tard pour fuir, ma présence avait surement été détectée… je devais dire quelque chose à mon hôte. J’avais déjà parlé de la bonne odeur, je n’étais pas pour me répéter… Il fallait trouver autre chose et de préférence des paroles intelligentes!

-Je peux t’aider? Oliver regarde Bernard et Bianca, c’est amusant vu qu’avant il était un ch… ch… félin domestique. Un film avec des souris, il faudrait que je le regarde un jour! Je suis vraiment contente de voir enfin où tu vis, c’est un bel endroit. C’est plutôt amusant que nos amies se connaissent déjà! La table est déjà mise ou je peux t’aider à ça? Ou peut-être à servir les plats? Alors, tu as passé une belle journée? J’espère que tu n’as pas passé la journée derrière les fourneaux? Oh… je parle surement un peu trop… je m’excuse…

J’avais l’impression de perdre le contrôle de ma bouche et qu’elle enchainait des phrases qui n’avaient pas tant de rapport les uns avec les autres. Mais pourquoi je réagissais comme ça? J’avais l’impression de perdre totalement le contrôle. Et que dire de cette timidité qui montait sitôt que j’étais près de cet homme? Si ça se trouvait, il allait me prendre pour une folle! Oh … mais c’est ce que j’étais et que je serais toujours…

pardon:



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Ven 15 Déc 2017 - 22:21


Le repas de tout les espoirs

Les amis de mes amis sont mes amis

Mérida ne s’attendait pas du tout à connaitre l’un des invités. La présence de Clémence la rassurait. Elle était moins stressée d’un coup. Lorsqu’elle l’enlaça ce fut comme si un poids s’en allait. Mérida n’avait pas eu le temps de passé à l’hôtel depuis qu’elle était partie. Cela ne faisait pas longtemps mais elle avait l’habitude de voir Clémence tous les jours et d’être au courant de ce qu’il se passait grâce à elle. La voir avait un côté familier. Mally et Clémence avait raison ça sentait drôlement bon. Nul doute qu’Alexis c’était encore surpasser. Elle avait vraiment de la chance de vivre avec quelqu’un qui cuisine aussi bien. Lorsque Clémence l’interrogea à propos de la décoration Mérida secoua la tête pour confirmer les dires d’Alexis.

-Je ne suis pas la plus douée en décoration. D’ailleurs si tu veux m’aider à repeindre ma chambre tu es la bienvenue. Le pauvre Alexis je vais l’envahir.

Elle rigola doucement sachant pertinemment qu’Alexis n’attendait que ça. En attendant il était un hôte parfait et elle se sentait un peu idiote à ne pas savoir quoi faire. Mérida ne pouvait pas s’empêcher d’observer le petit garçon. Il avait l’air tellement vulnérable. Il était trop mignon. Il ne devait pas avoir beaucoup d’écart avec ses frères. Cette constatation lui serra le cœur. Ils lui manquaient ces petits monstres. Terriblement. L’Écossaise souffla un coup et se remit à sourire avant de s’adresser à Mally et Oliver

-Vous êtes de la région?

Ça pouvait paraître bête comme question mais comme elle était dans un environnement familier avec des amis elle avait peur de faire une grosse gaffe. Elle faisait passer ça pour une question anodine mais la réponse était très importante pour elle. Le garçon c’était installer devant un dessin animé. Il faut dire qu’Alexis avait une sacrée collection. Elle alla s’installer sur le canapé à coté du rouquin.

-Alors tu as choisi? Alexis à tellement de films que je n’ai pas pût tout voir.

Elle fit signe à Clémence de venir. Elle voulait laisser un peu d’intimité à Alexis et faire connaissance avec le petit garçon mais elle ne voulait pas laisser Clémence seule.

-Tu l’as vu toi Clémence? Apparemment c’est avec des souris.


En réalité elle voulait poser beaucoup de questions au petit garçon mais elle avait peur de l’effrayer. Mérida avait conscience d’être un peu trop spontanée parfois. Elle faisait attention car le pauvre garçon devait être un peu perdu au milieu de tous ses adultes.

Spoiler:

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Mar 19 Déc 2017 - 0:35

Le repas de tous les espoirs
Plus on est de fous, plus on rit
Clémence ne put satisfaire sa curiosité, puisqu’Alexis ne voulut rien révéler quant à la nature des plats. Ce n’était pas grave. La brune n’avait rien contre les surprises, elle aimait même ça. Quant à la boisson, c’était au choix. Clémence choisit un jus de fruit. Une fois ce dernier en main, elle commenta la décoration intérieure. Alexis lui répondit, puis Mérida. Cette dernière lui proposa même de l’aider. Tout excitée, les lèvres de Clémence se fendirent en un large sourire ravi. « Oh oui, ce sera avec plaisir ! On pourrait même te faire un mur avec une cible ou une sorte de fresque avec un arc ! Ou des murs de différentes couleurs. Au-dessus de mon bureau, j’ai une illustration de ma famille et moi dans notre monde. Tu pourrais faire pareil ! Je suis sûre qu’il en existe des biens dans les magasins. Je suis sûre d’en avoir vu au Disney store ou dans des magasins de déco. Ou on pourra en faire. Enfin, c’est comme tu veux. Et aussi quand tu veux ! Tu me dis quand t’as besoin de moi et je viens. » Clémence lui sourit, enthousiaste à l’idée d’aider son amie dans la décoration de sa chambre et ainsi, de partager une activité et du temps avec elle.

Après leur discussion sur la décoration de la chambre de la prodige de l’arc, les deux jeunes femmes rejoignirent Oliver. Clémence reconnut immédiatement le film lancé. « Oh c’est Bernard et Bianca ! » Mérida lui demanda si elle l’avait déjà vu. Et comment ! « Oui, souvent avec Oliver ! Hein mon petit chaton ! Chaque fois que je le garde, il veut le voir ou alors c’est.. Peter pan. C’est ça Oliver ? Oui, voilà Peter Pan ou Bernard et Bianca. Mais Bernard et Bianca reste ton préféré. » Elle lui sourit, puis porta son regard sur l’écran. Clémence ignorait pourquoi Bernard et Bianca était le préféré d’Oliver. Peut-être parce que dans ce film, il y avait un chat ? Et que ce chat était roux ? Ou alors parce qu’il aidait des souris au lieu de les manger ? Ou alors, Oliver se sentait proche de Penny, la petite orpheline du film ? Ou alors Oliver aimait tout simplement ce dessin animé traditionnel avec ses musiques, ses couleurs et son graphisme. Clémence ignorait la raison et elle ne lui avait jamais posé la question. Ce n’était pas le moment de le faire ce soir. « C’est un excellent choix ! J’adore aussi le voir. On va le connaître par coeur à force. » Clémence rigola gaiement. Elle se tourna ensuite vers Mérida. Elle baissa la voix pour que seule son amie l’entende. Elle savait qu’Oliver ne connaissait pas exactement leur situation. Il était encore trop jeune pour comprendre et surtout pour l’assimiler. Il avait déjà été traumatisé par la Transylvanie. Ça ne servait à rien d’en rajouter. « Oh d’ailleurs Mérida, Clochette vient de Peter Pan. Et Peter aussi évidemment. » Clémence avait mentionné ses amis londoniens à Mérida, mais elle n’avait pas eu l’occasion de lui dire d’où ils venaient. Son amie rousse étant une personne digne de confiance, elle lui passa l’information. Après tout, Clochette et Honey le savaient. Elles avaient dû passer l’information à Peter. Clémence avait en effet mentionné Mérida à Honey et Clochette, lors de leurs conversations sur les nouveautés de leur vie. Ses amies avaient le droit de savoir que la brune s’était faite une excellente nouvelle amie et qu’elle était dans la même situation qu’eux. Il était temps que l’information circule dans l’autre sens.

Le portable de la brune émit un bruit. C’était une notification pour Instagram. Honey avait posté une nouvelle photo. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Cette blondinette avait le don de rendre joyeuse la brune. Clémence commenta ladite photo. Son amie londonienne venait de lui donner une idée pour lier les deux roux. « Et ça vous dit une photo ? On pourra la customiser après, j’ai une application pour ça, ça peut être drôle ! Et puis comme ça, j’aurais un souvenir de mes deux roux préférés ! » Elle bascula son portable en mode photo et prit plusieurs clichés. Ils s’amusèrent ensuite à modifier les couleurs, rajouter des effets, des soleils, etc, tout en regardant le dessin animé.

Quelques instants plus tard, Alexis revint dans le salon avec les apéritifs qu’il déposa sur la table. Il demanda alors s’ils n’avaient pas eu de mal à trouver. Clémence laissa le soin à Mally de répondre à la question. Quand la réponse fut donnée, ils levèrent leurs verres et trinquèrent. La brune se servit en apéritif, puis la curiosité revint au galop. « Alors Alexis, comment vous vous êtes connus avec Mally ? Ça fait longtemps que vous vous connaissez ? »
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mer 27 Déc 2017 - 21:35
Le repas de tous les espoirs
Les invités
Oh, what a lovely table such a romantic table. Knives in place lots of space to spread out and eat, notice how their eyes discreetly meet~

Perdu dans les conversations des adultes, Oliver laissa son regard vaciller dans l'inconnu. Du sol au plafond, des visages aux vêtements en passant par le mobilier, la promenade prudente de ses prunelles n'épargna rien ni personne. Il y avait dans cette analyse une futilité naïve doublée d'une minutie paranoïaque. Ça le rassurait, Oliver, de localiser les issues, de marquer mentalement les possibles cachettes, de s'assurer que, non, aucun ‘méchant' ne se dissimulait derrière cette porte ou sous les aimables sourires de ses hôtes. La pièce imprimée sous la paupière, un faux sentiment de sécurité irriguait enfin ses pensées encombrées de méfiance. Il n'avait rien à craindre. Ce sont des gentils, qu'elle disait Mallymkun. L'enfant crédule buvait ses paroles, s'abandonnant volontiers à un monde aux allures de damiers. Noir ou blanc. Bon ou malveillant. Le gris et ses nuances n'avaient pas leurs places dans cette vision dualiste. C'était simple, presque sécurisant, de pouvoir ainsi trier les individus. C'était des boîtes joliment étiquetées que le petit ouvrait et fermait dans son esprit afin d'y placer ses relations. Sa nouvelle boite, elle était pour Monsieur Alexis et Madame Mérida. Des gentils. Doucement, sa prise sur la manche de Mally s'allégea. Il ne la lâcha pas complètement. Accroché de la sorte, personne ne pourrait plus jamais l'amener. C'était magique, comme les couvertures et leurs vertus anti-monstres.

Il fallut néanmoins se quitter. C'était pour la bonne cause. La proposition de Monsieur Alexis avait ravivé les petites étoiles jusqu'alors mortes au fond des yeux d'Oliver. Par habitude, il interrogea silencieusement Mallymkun, son regard hésitant à la recherche d'un signe d'approbation. L'enfant fini par acquiescer d'un sourire réservé. Oui, il avait très envie de regarder un dessin animé ! Il suivit donc Mally jusqu'au salon où l'attendait la plus grande collection de DVDs de la terre. « Wahou… » Souffla-t-il en tombant sur ses genoux pour choisir un film. La Belle au Bois Dormant. Le Roi Lion. Les titres défilaient devant lui sans qu'il ne parvienne à arrêter son choix. Tout lui faisait envie. Toy Story. Cendrillon. Les Aventures de Bernard et Bianca. Oh ! Aussitôt, le garçon délogea le DVD de son étagère. « Lui, s'il t-te plaît. » Et soudainement traversé par une timide joie naissante, il osa trottiner jusqu'à un coin du canapé contre lequel il se laissa glisser. Assis par terre, adossé au pied du sofa, il observa, impatient, Mally mettre le DVD en marche, tout content qu'il était de revoir son film préféré.

Dire qu'Oliver aimait bien Bernard et Bianca était un euphémisme. Ce film, le petit l'adorait de tout son cœur d'enfant, le réclamait dès que Clémence le gardait, sans jamais s'en lasser. S'il avait été de nature bavarde, sûrement aurait-il passé son temps à pépier au sujet des grandes aventures de ses petits rongeurs. Oliver voulait juste rêver, s'imaginer le temps d'une heure et demie un monde où des souris aussi téméraires que gentils viendraient le protéger et sécher ses larmes. Dans le creux de son imagination, elles existaient pour de vrai ; Et, si Bernard et Bianca n'avaient pas pu venir le sauver en mars dernier, c'était parce qu'ils devaient d'abord aller en Chine aider un autre garçon plus malheureux que lui. Aussi fantaisiste fut-elle, la vision d'amis souris à ses côtés lui sembla naturelle. Car si la Petite Souris existait, alors pourquoi pas les autres ? D'ailleurs, Bernard, Bianca et la Petite Souris étaient bons amis, même qu'ils dînaient souvent ensemble, c'était pour ça qu'elle était toujours en retard pour venir chercher ses dents !

Mais soudain, une voix résonna alors que le générique se terminait tout juste, le tirant hors de son cocon tout tapissé de rêves. Ses yeux eurent à peine le temps de croiser ceux de Mérida que déjà, pouf, ils fuyaient à la recherche d’un refuge. Son regard tomba sur son plâtre, sur ce coin spécial au niveau du poignet où il avait lui-même inscrit le prénom de Clawd. L’écriture était maladroite, d’un orange criard qui pourtant paraissait briller de mille paillettes sous le prisme de ses iris débordant d’affection. C’était toujours ce coin-là qu’il observait pour se donner du courage. Ce fut donc en fixant son bras qu’Oliver répondit un « Oui, b-b-beaucoup, beaucoup de films… » étouffé par la timidité. « Oh c’est Bernard et Bianca ! » Par chance, Clémence entra en scène et chassa en quelques paroles la réserve du garçon. Elle parlait, Clémence, beaucoup. Oliver aimait bien l’écouter, il pouvait s’abandonner à ce flot de paroles sans avoir à dire un mot. Aussi se contenta-t-il d’hocher la tête pour certifier les dires de la brune. « M-même que j’connais déjà par c-c-coeur la chanson de SOS société. » qu’il ajouta tout de même. Petite fierté personnelle. Comme en écho à ses pensées, l’hymne familier se fit entendre. SOS société, nous sommes là pour vous aider. Au-dessus de lui, les adultes discutaient, sans que l’enfant n’y prête aucune attention, trop occupé à mimer les paroles du bout de ses lèvres. Quelques soient vos problèmes, nous les réglerons nous-mêmes. Là, dans ce petit carré de paix entre le canapé et la télévision, Oliver y croyait.

Lorsque la chanson toucha à sa fin, il lui semblait que, déjà, ses problèmes se fanaient. Un peu. Les démangeaisons qui lui couraient sous le plâtre ainsi que les aiguilles lui piquant parfois la poitrine ne manquaient jamais de le ramener à la réalité. Ce n'était pas grave. Pas ce soir, pas pour l'instant, pas quand un jeu pouvait entretenir une illusion de bien-être. Oliver n'était pas particulièrement photogénique : il ne savait jamais où il devait regarder, combien de temps rester immobile ou encore comment faire un faux sourire. Coincé entre les deux jeunes femmes, l'écran lui renvoyait l'image d'un enfant au sourire gêné, voire crispé, à la frontière de l'inexistence. Il n'aimait pas beaucoup ce reflet-là. Par contre, il aimait bien l'application de Clémence. D'un coup de filtre, la photo se transformait. Les visages s'embellissaient, s'ornaient de mille et un accessoires, ou au contraire s'enlaidissaient. Et ça, c'était le plus marrant. Oliver plaqua une main sur sa bouche pour pouffer. Il y en avait même un 'grossisseur de yeux'. Du haut de ses huit ans et un mois, il trouvait la chose vraiment trop, trop drôle. Tellement que sa paume ne put retenir longtemps ses petits éclats de rire tandis qu'il se figurait toute une foule marchant dans la rue avec de tels visages ridicules. Des yeux géants, des bouches géantes, et même des pieds si géants que y avait plus de place dans le métro. « Attends, on p-p-peut mettre des oreilles d-de chats ! » S'exclama-t-il. Le cœur léger, il pointa sur le filtre en question. Rire, ça faisait du bien. Cette sensation aérienne, Oliver l'avait presque oublié. La tête noyée d'images aussi ridicules les unes que les autres, l'enfant se concentra à nouveau sur son film qu'il n'avait jamais complètement quitté des yeux durant la petite séance photos, des crackers à la main. Les souris venaient de commencer leur enquête dans l’orphelinat.

Le paysage intérieur d'Oliver avait des allures de grand huit. Son humeur montait, montait vers les hauteurs du bonheur uniquement pour mieux dévaler de longues pentes abruptes. Zioum. Le wagon dégringola, l'enfant à son bord. Lui aussi, il avait une boîte à son nom contenant ses quelques affaires au foyer. Des crayons de couleurs, des dessins, des cahiers, trois billes qu'il avait gagnées à Clément, des cartes à collectionner que Julie avait en double, des cailloux qu'il avait trouvés joli… Six mois de souvenirs fragmentés. Était-elle oubliée au fond d'un placard aujourd'hui, comme celle de Penny ? Il espérait que non, qu'elle était encore cachée sous le lit de Clawd. Clawd pouvait avoir ses affaires, oui. Il ne fallait pas y penser. Ça le rendait trop triste. « C'est mon préféré p-p-parce-que les souris elles peuvent sauver tous les enfants de la t-terre et q-que P-penny elle trouve une m-maman et un papa à la fin. Et Orville, il d-drôle. Et y a New York d-dedans aussi, c'est là-b-bas que j'habite. » S'entendit-il annoncer à Mérida sans le réaliser. Une manière de chasser les vilaines ombres qui s'immisçaient sur son être. Dans un mécanisme de protection, ses pensées sautaient d'une idée à l'autre sans aucune cohérence. « Oh, M-Mally, on a fait des photos trop d-d-drôle ! » Qu'il déclara ensuite lorsque la blonde revint au salon. C'est qu'il fallait partager ! Toujours assis sur le sol, il tapota la jambe de Clémence pour attirer son attention. « On p-p-pourra lui m-montrer ? » Puis, s'agenouillant pour prendre plus de hauteur, il continua : « Y en a m-même une, c'est c-c-commesi on avait des oreilles de chats, tu vas v-voir. Hein, c'est v-vrai ? » Pfiou, trois phrases complètes en moins de cinq minutes ? Ça y était, il avait épuisé son quota de paroles pour la soirée. Oliver n'aimait pas beaucoup parler. À quoi bon. Il savait qu'il n'avait pas grand-chose d'intelligent à dire, c'était pour ça que parfois, on ne l'écoutait même pas et puis depuis mars et ses chutes sur la tête, il parlait bizarre. Seulement, pour une fois, il sentait que ses mots ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd et contrairement à ses camarades de classe, personne ici ne faisait de remarque sur son élocution. Vioum. Il remontait, le wagon, assez vite pour qu'Oliver ait la témérité d'ouvrir une dernière fois la bouche. Et puis, une pointe de curiosité l'animait. La réponse de Mally sur l'origine de la rousse résonnait encore clairement entre ses deux oreilles : peut-être. Demandes. Ce qu'il fit dans la seconde, avec ses propres mots. « M-Mérida, est-ce q-q-que toi aussi tu as d-d-des souvenirs b-bizarre dans ta t-tête ? » Question brute, sans filtre, au sens déformé par une formulation plus que maladroite qui en disait long sur combien Oliver saisissait peu sa situation et ses propres origines.


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Dim 14 Jan 2018 - 14:53
Le repas de tous les espoirs-Quand un psy stresse tout seul -

RP de

groupe


Mally était arrivée avec ses amis pour le repas de tous les espoirs. Pour moi c’était ainsi car Mally et Mérida allaient se rencontrer. Je voulais que toutes s’entendent bien. J’avais réellement le stress de cette rencontre. Et j’avais de la chance de découvrir que Mérida connaissait une personne et de voir le jeune Oliver assez à l’aise pour accepter de regarder un dessin animé. En même temps je n’avais pas grand-chose à lui proposer malheureusement, à part ma collection de dvd assez grande … Comme le grand enfant que je suis et qui aime regarder des dessins animés tout le temps. Je servis tout le monde en boissons, et déposa un verre de lait en plus des crackers pour Oliver qui allait regarder son dessin animé. Une fois le tout fait j’étais parti vérifier ce qui se passait au niveau de ma cuisine et terminer de mettre en place l’entrée. Elle était froide mais je voulais la dresser le temps que tout le monde était occupé à la télévision.

J’étais heureux de voir que Mally était venue me retrouver dans la cuisine. C’était un peu comme si elle venait déposer sa marque dans mon univers et cela me plaisait tellement. Et j’en appris beaucoup plus grâce à elle sur Oliver que je n’en aurais appris de l’enfant lui-même.
Mally était arrivée avec ses amis pour le repas de tous les espoirs. Pour moi c’était ainsi car Mally et Mérida allaient se rencontrer. Je voulais que toutes s’entendent bien. J’avais réellement le stress de cette rencontre. Et j’avais de la chance de découvrir que Mérida connaissait une personne et de voir le jeune Oliver assez à l’aise pour accepter de regarder un dessin animé. En même temps je n’avais pas grand-chose à lui proposer malheureusement, à part ma collection de dvd assez grande … Comme le grand enfant que je suis et qui aime regarder des dessins animés tout le temps. Je servis tout le monde en boissons, et déposa un verre de lait en plus des crackers pour Oliver qui allait regarder son dessin animé. Une fois le tout fait j’étais parti vérifier ce qui se passait au niveau de ma cuisine et terminer de mettre en place l’entrée. Elle était froide mais je voulais la dresser le temps que tout le monde était occupé à la télévision.

J’étais heureux de voir que Mally était venue me retrouver dans la cuisine. C’était un peu comme si elle venait déposer sa marque dans mon univers et cela me plaisait tellement. Et j’en appris beaucoup plus grâce à elle sur Oliver que je n’en aurais appris de l’enfant lui-même.

« - Oliver serait un chat ? Donc il viendrait d’un monde Disney comme toi. Je me demande lequel. J’espère qu’il arrive à supporter cette vie ici. En tout cas tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te voir ici. J’ai passé ma journée derrière les fourneaux. C’est ainsi que je me détends quand je suis un peu stressé. Et puis je voulais trouver un repas simple mais bon pour que tout le monde aime. Si tu veux m’aider ? Profite de cette soirée avant toute chose. On va voir ce qui se passe ? »

On quitta la cuisine peu de temps plus tard, et après que j’ai osé la prendre dans mes bras pour un petit câlin. Je n’osais pas faire plus et je déposais un baiser sur sa tempe avant d’aller voir si tout le monde allait bien. En tout cas cela semblait être le cas, enfin si j’en crois le fait qu’Oliver soit en train de parler avec Mally.

« - Quelqu’un a-t-il faim ou j’attends encore un peu avant l’entrée ? Si vous souhaitez on pourrait même la manger devant le dessin animé. »

Je lançais l’idée et me lança pour faire comme tout le monde l’avait décidé. Il y avait un enfant avec nous, donc je pensais que l’on pouvait faire fit de certaines convenances pour s’adapter à lui. Et puis j’espérais que cela plairait au jeune homme.
»

On quitta la cuisine peu de temps plus tard, et après que j’ai osé la prendre dans mes bras pour un petit câlin. Je n’osais pas faire plus et je déposais un baiser sur sa tempe avant d’aller voir si tout le monde allait bien. En tout cas cela semblait être le cas, enfin si j’en crois le fait qu’Oliver soit en train de parler avec Mally.

« - Quelqu’un a-t-il faim ou j’attends encore un peu avant l’entrée ? Si vous souhaitez on pourrait même la manger devant le dessin animé. »

Je lançais l’idée et me lança pour faire comme tout le monde l’avait décidé. Il y avait un enfant avec nous, donc je pensais que l’on pouvait faire fit de certaines convenances pour s’adapter à lui. Et puis j’espérais que cela plairait au jeune homme.


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COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
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Mar 16 Jan 2018 - 20:30



Le repas de tous les espoirs

la ménagerie débarque :D



Mon cœur s’arrêta à la mention du mot interdit. Quelle idée j’avais eu aussi de me lier d’amitié à un petit félin? C’était plutôt ironique que je sois devenue la protectrice de ce qui devrait être mon ennemi naturel. Les temps changeaient… et puis je ne crois pas qu’Oliver ait déjà mangé une souris, il n’avait rien d’un prédateur! Auparavant, c’était un petit être plein de vie, maintenant, il semblait avoir perdu de sa plussoyance… Je voulais tellement qu’il retrouve cet étincelle qu’on les enfants! Moi-même, je n’étais plus tout à fait la même depuis notre enlèvement et cette semaine infernale loin des nôtres.

Je me sentais sur le point d’exploser, prête à crier et courir partout, mais quelque chose d’inattendu me stoppa… Un câlin et un doux baiser sur ma tempe. Je fus si surprise que je ne pu que rougir, comme je me sentais idiote! Malgré ma légère gêne, je réalisai que dans les bras d’Alexis, je me sentais bien. Pourquoi fallait-il que ça s’arrête? Oh… nous n’étions pas seuls… Nous devions déjà retourner voir les autres? Il le fallait bien, et puis Clémence avait des questions à poser, elle s’adressait au brun, mais comme il semblait avoir la tête ailleurs, je ne pus m’empêcher de prendre la parole, bah quoi? J’étais là moi aussi quand il m’a rencontré!

- En fait, je lui ai un peu sauté dessus parce qu’il chantait « Hakuna Matata » je ne supportais pas d’entendre cette stupide chanson de Timon! Ensuite, je lui ai fait une crise de paranoïa au passage, il m’a offert un thé et on a parlé… Oh et j’ai refais une autre crise de paranoïa à cause de type qui jouait à un jeu, Pokemon Go, je crois. On a marché et il m’a invité à un repas, donc voilà! Ça date d’il y a une dizaine de jours.

C’était plutôt résumé, surement la preuve que j’étais chamboulée par tout cela… Et puis, je n’avais pas à tout décrire mes sentiments à l’assemblée! On avait tous nos trucs personnels à gérer et puis de toute façon, Oliver attirait déjà mon attention sur des photos qu’ils avaient prit pendant que j’étais dans la cuisine avec le psychologue. Ça semblait amusant, jusqu’à ce qui me parle d’oreilles de ch.. de ch… Je tentais bien de me contenir, mais non seulement il avait prononcé le mot interdit, mais il me montrait cette image d’eux, avec sur leur têtes les appendices pointues des créatures du diable! Je ne voulais pas faire peur à l’enfant, mais c’était un peu trop pour moi! Je reculais en essayant de me calmer…

-Oh… c’est … trÈs… JoLi…

Je tremblais, je n’arrivais juste pas à oublier, des images du séjour en Transylvanie revenaient, je revoyais Louis qui jouait avec moi en me répétant ce mot et en notant l’intensité de mes crises, faisant la même chose avec des photos… J’essayais de me concentrer sur ce qu’Alexis demandait à propos du repas, ça pourrait être bien de manger devant la télévision, sans pression… mais je n’arrivais pas à chasser ces souvenirs qui revenaient à l’assaut, encore et encore. Je m’éloignais encore et c’est les larmes aux yeux que je lâchais un cri que je tentais d’étouffer, les mains sur la bouche :

-CHAAAAAAAAT!!


Je m’essuyais les yeux rapidement, mal à l’aise devant tout le monde. Tremblante, honteuse, je murmurai mes excuses :

-Pardon… J’avais presque réglé le problème, mais j’ai rechuté depuis fin mars… Alors, il est bien ce film?

Ouais, piètre changement de sujet, mais je faisais comme je pouvais…


pardon:



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Ven 9 Fév 2018 - 18:55


Le repas de tout les espoirs

Les amis de mes amis sont mes amis


Visiblement la proposition que la rouquine avait faite à son amie semblait la ravir. Mérida aurait dû s’en douter. Clémence était une personne qui ne fait pas dans la demi-mesure.

« Je suis trop contente que ça te plaise. J’avais effectivement pensé à mettre une image de ma famille. Mais de ce que j’ai compris il n’est pas évident de trouver des objets rappelant mon monde dans le Disney store. Mais j’ai entendu qu’on pouvait trouver des choses vraiment chouettes sur internet sur des sites où les gens ont des boutiques artisanales. J’ai oublié le nom du site par contre. On cherchera ensemble ça va être marrant. »

Mérida avait vraiment hâte de passer du temps avec Clémence. Cette fille avait le don de la mettre instantanément de bonne humeur.

Les jeunes femmes avaient finalement rejoint le rouquin tandis qu’Alexis e Mally s’isolaient dans la cuisine. Oliver répondit à sa question en hésitant. Il avait l’air plutôt timide. Et c’était normal, après tout il ne la connaissait pas et ça devait être impressionnant pour un petit garçon d’être entouré de personnes plus grandes. La réaction de Clémence répondit à sa question. Elle connaissait bel et bien le dessin animé choisi par le garçon.  

« Oui, souvent avec Oliver ! Hein mon petit chaton ! Chaque fois que je le garde, il veut le voir ou alors c’est.. Peter pan. C’est ça Oliver ? Oui, voilà Peter Pan ou Bernard et Bianca. Mais Bernard et Bianca reste ton préféré. »


Wow elle avait dû le voir souvent alors. Mais visiblement elle aimait aussi. Mérida ne l’avait jamais vu. Par contre Peter Pan… Le garçon certifia qu’il connaissait par cœur une des chansons du film et elle put confirmer ses dires en le voyant murmurer les paroles durant la chanson. Il était vraiment trop adorable.

« Peter Pan c’est bien celui avec le garçon qui ne veut pas grandir et qui se bat contre des pirates ? J’avais beaucoup aimé celui-là. Je n’ai pas encore tout regardé mais Alexis à beaucoup de films je vais pouvoir rattraper mon retard. »


Elle avait beaucoup aimé cette histoire. Il y avait de l’aventure et un monde fantastique. Pour l’instant c’était son préféré. Elle aurait tellement aimé visiter Nerverland. Ça avait l’air fantastique. Il y avait tant de chose à voir.

« Oh d’ailleurs Mérida, Clochette vient de Peter Pan. Et Peter aussi évidemment. »

Non ! C’est vrai ?

« Sérieusement ? Mais c’est génial ! Il y a tellement de questions que je dois leur poser ! Je suis sûre qu’on s’entendrait bien ! »


Mérida était peu au courant de ce genre de chose. En fait elle connaissait peu de personnes au final. Mais ça allait changer. C’est alors que Clémence leur proposa de faire une photo. Mérida avait encore du mal avec la technique de ce monde mais elle aimait beaucoup les photos. Ça permettait de garder un souvenir qui ne s’effacerait pas et qui était surement plus fidèle que la mémoire et beaucoup moins long à faire qu’un tableau ou une tapisserie. La rouquine sourit donc au téléphone avant de commencer à faire des grimaces. C’était plus fort qu’elle. Clémence utilisa alors une application que Mérida ne connaissait pas et qui permettait de modifier la photo en ajoutant des filtres marrants. C’était vraiment cool et Oliver semblait passer un bon moment. L’Écossaise ne pouvait pas l’expliquer mais ce garçon la touchait terriblement. Elle ressentait le besoin de le protéger. Elle le connaissait à peine. Comment c’était possible ? Peu était que c’est le manque de ses petits frères qui lui laissaient ce sentiment. Ou alors il était juste très attachant.

Lorsque Alexis et Mally refirent une apparition dans le salon, Mérida les laissa parler avec Clémence tandis qu’elle concentrait son attention sur Oliver qui venait enfin de lui-même.

« C'est mon préféré p-p-parce-que les souris elles peuvent sauver tous les enfants de la t-terre et q-que P-penny elle trouve une m-maman et un papa à la fin. Et Orville, il d-drôle. Et y a New York d-dedans aussi, c'est là-b-bas que j'habite. »

Elle avait l’impression qu’il venait de faire un gros effort pour lui parler autant et la jeune fille en était ravie.


« Wow tu viens de New York ! J’aimerai biens y aller un jour. Tu me montreras ?. Il faut vraiment que je regarde ce film avec plus d’attention il a l’air vraiment bien ! »


Lorsqu’il vit Mally revenir il semblait vraiment impatient de lui montrer la photo. Il était vraiment trop adorable. La jeune femme en revanche avait l’air plutôt perturbée. Mérida leva un sourcil interrogateur mais elle n’eut pas le temps de s’inquiéter de l’état de Mally car Oliver lui posa une question sans crier gare. Elle reporta donc son attention sur le petit garçon.

« M-Mérida, est-ce q q que toi aussi tu as d-d-des souvenirs b-bizarre dans ton t-tête ? »

Est-ce que c’était sa façon de lui demander si elle non plus n’était pas de ce monde . Ou alors il y avait quelque chosede plus profond.

« Je ne sais pas si c’est bizarre mais j’ai des souvenirs différents des autres. Comme Clémence. Tu voudras que je te raconte ? Si tu veux me parler des tiens je suis curieuse de les connaitre. »

Entre-temps Alexis avait demandé s’ils voulaient attendre pour manger ou pas. La jeune femme haussa les épaules. Elle suivrait le mouvement peu importe le choix. Elle était bien plus intriguée par ses nouveaux compagnons que par la nourriture pour l’instant. Comme elle répondait à Oliver, la jeune fille n’avait pas remarqué que Mally s'était mise à trembler, comme prise en proie à des souvenirs affreux. C’est alors qu’elle cria

-CHAAAAAAAAT!!

Mérida sursauta et se tourna vers elle un air inquiet sur le visage.

-Pardon… J’avais presque réglé le problème, mais j’ai rechuté depuis fin mars… Alors, il est bien ce film?

Mérida ne pût s’empêcher d’intervenir. Clémence lui avait raconté ce qu’il c’était passer en Transylvanie. C’était affreux et nul doute que toutes les personnes présentes en gardaient des cicatrices indélébiles. Elle aurait voulu aider...Elle se sentait impuissante et elle détestait ça.

-Pourquoi tu t’excuses ? Tu as surement vécu des choses horribles. Je sais que je ne peux rien faire pour t’aider mais si tu veux en parler je suis là. Et si tu veux faire sortir tes émotions de façon plus physique je peux t’aider si tu veux.


Elle ne savait pas quoi faire d’autre. Peu être qu’elle avait besoin d’en parler pour laisser sortir tout le mal qui la rongeait ou tout simplement de l’évacuer en frappant quelques choses. Et Mérida avait tout ce qu’il fallait pour ça. Elle ne supportait pas de voir les gens désemparer. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas rester les bras croisés.

Spoiler:

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Jeu 15 Fév 2018 - 23:01

Le repas de tous les espoirs
Plus on est de fous, plus on rit
« Oui, c’est bien lui, Peter du pays imaginaire. Deuxième étoile à droite et tout droit, jusqu’au matin ! » Clémence connaissait cette réplique par coeur. Avoir Clochette et Peter en amis, c’était inévitable de connaître ça. « Oh ! Peut-être qu’il a le film sur mes parents ou celui sur mon frère. » Leur conversation se poursuivit sur Peter et Clochette. « Oh mais tellement ! Il faudra que j’organise ça. Ils pourraient venir ici et on se ferait une aprem. Ou alors, on peut aller chez eux. Dans tous les cas, avec le portail, ça sera rapide. Oh d’ailleurs, le portail vers Londres, c’est dans la bibliothèque de Clochette. » Clémence avait en effet mentionné les portails à Mérida lorsqu’elle lui avait raconté les péripéties de mars.

Clémence rayonnait de bonheur. Son petit protégé était en train de rigoler ! Elle avait réussi à le faire rire ! Elle en était ravie. Elle continua ainsi le merveilleux moment créé grâce à l’application. Avec Mérida et Oliver, ils modifiaient les photos qu’ils prenaient d’eux. Des fois, ils mettaient des filtres pour embellir la photo, ou leurs visages. D’autres fois, ils s’enlaidissaient. Et d’autres fois encore, ils rajoutaient des éléments grotesques, qui les faisaient bien rire. Clémence s’en amusait bien. Elle trouva un chapeau qui aurait fait rougir de honte Marie et le sélectionna, quand Oliver s’exclama qu’ils pourraient plutôt tester les oreilles. « Oh oui, bonne idée, mon chaton ! » L’ancien canidé désélectionna le chapeau et sélectionna les oreilles. Au fur et à mesure des modifications, elle les enregistrait sur son téléphone. Ce dernier se remplit peu à peu de souvenirs d’éclats de rire et de bonne humeur. Ce petit jeu dura jusqu’à ce qu’Oliver en ait marre et retourne sur son film.

Clémence, assise sur le canapé avec Mérida, alterna entre discuter avec elle (où elle lui demanda si elle avait déjà vu son dessin animé), écouter le rouquin, regarder le film et envoyer des SMS à Clochette et à Honey, ainsi que commenter l’Instagram de la chimiste. Chaque fois qu’elle voyait ses photos et ses messages, son coeur se remplissait de bonheur et un sourire perceptible venait peindre son visage. La brunette songea qu’elle avait de la chance d’avoir une amie comme elle dans sa vie, et que Clochette était extrêmement chanceuse de pouvoir partager une colocation avec cette grande optimiste. C’est sur cette réflexion que Mally revint dans la pièce. Clémence lui sourit en l’apercevant et acquiesça aux paroles d’Oliver. « Oui, regarde ! » La jeune Brown lui montra son portable où un quadrillage de photo remplissait l’écran. Mally commenta, puis elle hurla « chat », les larmes aux yeux. Clémence alla la voir et comprit ce quoi à elle faisait référence. Fin mars était un mois maudit pour certains Disney. La jeune femme avait eu la chance de ne pas s’être faite capturer. Elle avait donc angoissé de la disparition d’Oliver et Mally, jusqu’à ce qu’elle reçoive la lettre du sauvetage. Après des péripéties en compagnie de son amie Honey, de son ex Hadès et de deux nouvelles rencontres Pégase et Roxane, Clémence avait enfin pu retrouver ses proches. C’était à ce moment-là qu’elle avait mesuré l’horreur de leur situation et la menace qui planait sur eux. Elle posa ainsi une main apaisante sur l’épaule de Mally. « On comprend, Mally. T’en fais. Depuis mars, les choses sont différentes, mais rien d’insurmontable tant qu’on est ensemble. » Elle plongea son regard chocolat dans celui grisé de Mally et lui sourit. Elle lui donnait la force d’une amie.

Une fois tout installé et tous les adultes attablés dans le salon avec Oliver, Clémence interrogea Alexis sur la façon dont ils s’étaient connus. Mally répondit à la question devant l’absence de réponse du brun. La brune songea qu’il devait soit être timide soit qu’il préférait que Mally donne sa version, ce qu’elle fit. Clémence rigola au début. Oui, elle reconnaissait bien son amie. Elle se souvenait encore de leur première rencontre. Son collègue avait passé un mauvais quart d’heure avec l’ancien loir. Pas étonnant qu’elle ait sauté sur Alexis, en l’entendant chanter cette chanson. Le brunette ne se rappelait plus pourquoi la blonde n’aimait pas Timon. Ou peut-être ne l’avait-elle jamais su ? Elle ne le saurait le dire. Elle savait juste que son amie avait une aversion pour le copropriétaire du bar de New York. Elle écouta la suite et la trouva mignonne. Le côté fleur-bleue du canidé ressortait et elle sourit aux paroles de son amie.
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Mer 20 Juin 2018 - 17:42
Le repas de tous les espoirs
Les invités
Oh, what a lovely table such a romantic table. Knives in place lots of space to spread out and eat, notice how their eyes discreetly meet~

Bizarre. Différent. Oliver écouta Mérida avec attention. Elle était comme lui. Comme eux, elle venait d'une autre planète. Leur étrangeté, c'était un secret qui se murmurait d'une oreille à l'autre. Un secret dangereux. Instinctivement, le petit jeta de rapides coups d'œil autour de lui. Les mobiliers du salon l'entouraient dans toute leur platitude, pourtant l'enfant continua son examen furtif. Il craignait de voir une ombre surgir de derrière le canapé. Rien à signaler. Pour le moment. « Si tu veux me parler des tiens, je suis curieuse de les connaître. » Oliver secoua la tête tandis que son regard timide se réfugiait sur le sol. Non, merci. « C'est secret. » Ses souvenirs, Oliver les craignait autant qu'il les évitait, persuadé qu'un méchant surgirait à l'instant même où il aurait le malheur de les évoquer à voix haute. À vrai dire, ils étaient réduits à un tel état de confusion qu'il aurait bien été incapable de retracer sa propre histoire. Une boîte. Un orage. Des chiens. Des sourires. Une poche. Visages et prénoms s'étaient fanés contre son gré, seule la conscience de sa propre différence, inexpliqué, restait. Si Oliver peinait à saisir les circonstances de son réveil à Paris, il avait en revanche très vite compris qu'il n'était pas comme les autres enfants de sa classe. Eux, ils avaient des parents, des grands-parents même, des photos et des souvenirs de leurs premières années, aucun monstre ne viendrait les chercher. Parce qu'ils étaient normaux. Toutes ses pensées lui avaient traversé l'esprit en l'espace de quelques secondes effrénées. Ça se bousculait toujours autant dans sa tête, à une telle allure parfois que ça l'empêchait de dormir.

Quelques secondes. C'est le temps qu'il lui fallut pour se laisser dépasser par ses idées. C'est également le temps qu'il fallut pour, qu'à côté, la situation dégénère soudainement. Un cri scinda l'air, étouffé, mais tout de même bien distinct au milieu des conversations. Sur le sol, Oliver sursauta. Cours ! Lui hurla son instinct. L'enfant poussa sur ses pieds pour se reculer de la potentielle source de danger, prêt à fuir. Il suffisait d'un son pour que ses sens s'emballent et que, d'un coup, il se retrouve de nouveau prisonnier de ses souvenirs. Ceux de Mars. Ça le consumait entièrement. L'enfant ne s'immobilisa que lorsque son dos se heurta à un meuble, ses yeux hagards, écarquillés par la peur, sautant frénétiquement dans la pièce sans savoir ce qu'ils cherchaient vraiment. Ce léger impact l'empêcha de sombrer un peu plus dans le passé. Il était à Paris. Avec Mally et Clémence. Il n'était pas seul. Tout allait bien. C'était des points qu'il listait mécaniquement dans son esprit, sans pour autant y croire. Rien n'allait bien, c'était des mensonges qu'il se répétait. « Pardon… J’avais presque réglé le problème, mais j’ai rechuté depuis fin mars… Alors, il est bien ce film ? » Depuis son coin, Oliver la dévisagea un long moment. Le film oublié, il considéra ses mains tremblantes, ses paroles, les traits de son visage, les tristes étoiles qui brillaient dans ses prunelles… Cette vision avait quelque chose d’effrayant aux yeux de l’enfant. Elle avait des allures d’imposture. Une mauvaise copie de la Mally d’origine. Pourtant, il connaissait cette Mally-là. C’était celle qui vivait sous ses paupières à la nuit tombée. La Mally de ses cauchemars. Il n’arrivait plus à détourner son regard, presque hypnotisé par cette figure à la frontière de son imagination et de la réalité. La vraie Mally ne tremblait pas, elle était forte, comme une superhéroïne. Mais peut-être n’était-ce qu’un nouveau mensonge qu’il se murmurait pour se rassurer, quand la terreur prenait le dessus. Oliver, il pouvait sentir son cœur palpiter à toute allure contre sa poitrine. Elle était comme lui. L’enfant se souvenait des mots des médecins, des explications d’Hadès. Traumatisme revenait sans cesse sur leurs lèvres. Ce mot-là, il le lisait désormais sur le visage de la blonde. C’était terrifiant de déceler les faiblesses des adultes, de gratter la couche de faux-semblant pour découvrir une inquiétante vérité dans les hésitations de leurs voix. Au fond, personne n’était assez fort pour le protéger des horreurs de ce monde.

Il voulait partir. Rentrer chez lui, se cacher dans son lit, avec Nounours, là où une couverture suffisait à offrir une illusion de protection. Faire taire sa mémoire. Mais il n'y arrivait pas, elle se réveillait sous les paroles des adultes. Il ne voulait pas entendre parler de tout ça, de Mars, ce mois maudit. Ne plus y penser pour oublier, réprimer le tout, loin, loin dans son esprit. Si son plâtre ne l'en avait pas empêché, surement aurait-il plaqué ses deux mains contre ses oreilles pour étouffer les voix. Ça ne partait pas. Même lorsque les discussions reprirent leurs cours, même lorsque la nourriture fut servie, là, sur la table basse. En temps normal, Oliver se serait réjoui de pouvoir manger devant la télévision, à regarder son dessin animé préféré, mais il y avait un moment que les temps n'avaient plus rien de normal. L'enfant avait discrètement repris sa place d'origine, sur le sol. Assis là, il tentait tant bien que mal de concentrer toute son attention sur les images colorées, sans succès. Ses iris traversaient l'écran sans le voir. Son esprit, lui, partait ailleurs sans crier gare. L'incident avait chamboulé tout son théâtre mental, il y avait eu dans ce cri, l'élément déclencheur d'une angoisse sans nom. Sa respiration ne s'était toujours pas calmée, le petit se sentait suffoquer entre deux goulées d'air. Ce n'était pas la première fois que ce genre de choses lui arrivait. Ni la dernière. Cette faiblesse dans les jambes doublée d'une difficulté à respirer, Oliver ne les connaissait que trop bien. Ces crises d'angoisse lui tombaient dessus trop souvent pour qu'il n'en reconnaisse pas les signes annonciateurs. S'il les identifiait, Oliver était bien incapable de les prévoir. Un rien suffisait à l'entraîner sur la pente de l'anxiété. L'enfant avait peur de ses crises-là, il angoissait au simple fait d'y penser. Alors, un cercle vicieux se refermait doucement sur lui. La peur de sa propre angoisse ne faisait que renforcer son mal-être.

Dans son assiette, sa nourriture restait intacte. Oliver n'avait pas faim. En plus du décalage horaire, une désagréable nausée l'empêchait d'y songer. Son estomac se tordait en nœud douloureux. Et s'il ne mangeait pas ? On le penserait mal élever, on le trouverait bizarre, on ne l'amènerait plus jamais nulle part. Il gâcherait le repas. Hésitant, Oliver saisit sa fourchette et se força à avaler quelques bouchées. Le poisson, il aimait bien ça, c'était ce qu'il préférait manger à la maison, avec la pizza, les frites et les pâtes. Mais ce soir, rien ne semblait pouvoir défaire le nœud de son estomac. Au contraire. Oliver tenta de boire, alors qu'une pensée lui traversa soudain l'esprit. Et s'il mangeait et qu'il vomissait ? Le petit déglutit avec difficulté, soudainement obsédé par cette idée. Elle tournait en rond dans sa tête, insistante, au point que l'enfant se surprit à avoir un haut-le-cœur. Tremblant, il se leva et alla tirer la manche de Mally pour attirer son attention. « M-m-mally… » Murmura-t-il d'une voix rauque. Il ne se sentait pas bien du tout. La faute au stress, à la peur, mais surtout à ses propres barrières psychologiques. Le visage livide, il marqua une pause, n'osant pas ouvrir la bouche. Après un effort considérable, il demanda : « C'est où les toile- » Trop tard. Impuissant, il entendit le contenu de sa lunchbox se déverser sur le sol sous le rythme de ses hauts le cœur.

Hors RP:

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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Le repas de tous les espoirs  Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Jeu 21 Juin 2018 - 22:36



Le repas de tous les espoirs

la ménagerie débarque :D



J’étais rassurée que les gens ne prennent pas mal ma petite crise de panique… Enfin, pour les adultes ça allait, mais Oliver semblait vraiment dérangé et effrayé, ce qui me fit un pincement au cœur. J’éprouvais déjà une énorme culpabilité en repensant à la Transylvanie, ne pouvant m’empêcher de penser que c’était de ma faute si l’enfant s’était retrouvé là-bas. Pourtant, je savais bien que le vrai coupable était Louis, c’était lui qui avait monté toute cette affaire, nous faisant enlever pour expérimenter sur nous. Je repoussai mes souvenirs liés à ce monstre afin d’éviter de refaire une crise. Je devais encore une fois ravaler ma colère, car si je la laissais s’échapper, je ferais peur à nouveau au rouquin, ce que je voulais éviter à tout prix. Le pauvre avait tant souffert, je ne voulais pas en rajouter.

Je sentais le malaise d’Oliver, qui semblait refléter mon propre mal-être. J’étais pourtant contente de l’invitation d’Alexis et de cette rencontre avec Mérida, mais je n’étais peut-être pas prête à sortir. Les hauts et les bas pouvaient s’alterner si rapidement. Et le plus difficile n’était pas de vivre un de ces bas, mais de le cacher aux autres. Sans doute était-ce malsain de ma part d’essayer de cacher ça, un peu comme si je repoussais ma propre personnalité. Après tout, nos faiblesses faisaient parties de nous. À quelque part, ne pas en parler à mes amis, c’était manquer de confiance en eux. Peut-être qu’un jour j’en parlerai en détail, mais pas ce soir, pas avec Oliver. Je ne voulais pas lui faire revivre cette terrible semaine. Mais peut-être que nous devrions justement en parler pour passer à autre chose? Je ne savais pas, c’était ce qui rendait une blessure psychologique pire qu’une physique. Lorsque le corps est blessé, une fois tout remis en place, le temps finit par guérir, mais lorsque le mal est dans la tête, comment on fait pour s’en débarrasser?

Je tentais de garder un peu de contenance alors que nous nous installions dans le salon pour manger. Ce pouvait être amusant de diner en regardant le film. Je commençai à manger, prenant le temps de savourer. Je ne perdis pas de temps pour complimenter notre chef de la soirée :

-C’est délicieux Alexis.

Je remarquai alors que l’enfant n’avait pas encore commencé à manger. Le pauvre ne semblait pas très bien aller. Comme il finit par prendre une bouché, je ne dis rien, me concentrant sur mon assiette… Jusqu’à ce qu’il s’adresse à moi. Je levais les yeux, lui souriant doucement.

-Tu as besoin de quelque chose?

Il ne pu finir de formuler sa demande que le déversement eu lieu. Je m’en voulu immédiatement, j’aurais du me douter que le stress du gamin finirait par ressortir! Je me dépêchais de l’escorter jusqu’à la toilette après avoir demandé les indications. Je m’agenouillais avec lui, lui parlant doucement tout en caressant ses cheveux :

-S’il reste encore quelque chose à sortir, fais-le ici. Ensuite, nous partirons, ça te va? Je vais aller voir si les autres ont besoin d’aide pour ramasser, puis je reviens te voir très vite.

Je me relevais, allant dans le salon, mais mon aide n’était pas nécessaire, alors je pris un verre d’eau, retournant voir le gamin.

-Tiens, c’est pour te rincer la bouche si tu pense avoir finit de vomir. On va demander un sac à Alexis avant de partir, au cas où tu aurais encore la nausée sur le chemin du retour.

Je lui souris à nouveau afin de l’encourager. J’attendis qu’il soit prêt avant d’aller voir les autres.

-Mérida, ce fut un plaisir de te rencontrer! J’espère que nous nous reverrons bientôt. Vraiment désolée de couper court à cette soirée Alexis, je sais que tu as mis beaucoup d’effort dans le repas. On se rappelle demain… ?


J’avais cette peur stupide qu’il ne veule plus de moi. Heureusement, il n’en était rien! Toute personne saine d’esprit, et même moins saine comme moi, trouvait logique de ramener un enfant malade chez lui. Là il pourrait se reposer et guérir si c’était une maladie ou juste déstresser. Je demandais un sac, comme on ne savait pas s’il y avait autre chose sur le point de jaillir de la bouche du rouquin. Une dernière série d’au-revoir et nous quittâmes accompagnés de Clémence. Elle aurait pu rester, mais elle voulait s’assurer que l’enfant allait bien.

Sur le chemin du retour, je rassurais Oliver tout en le tenant par la main :

-Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. Et puis tu sais, je ne me sentais pas très bien non plus. Une prochaine fois, on pourrait se faire quelque chose que tous les trois? Clémence, toi et moi? Ce serait chouette. Tu pourrais peut-être nous faire visiter New-York!

Je raccompagnais Oliver jusqu’à cher lui, à l’appartement d’Hadès. Ce dernier ne nous attendait pas avant quelques heures. Je du lui expliquer que le gamin était un peu malade, c’était pourquoi nous étions rentré plus tôt. Cette bouse de bandersnatch n’était pas content, m’accusant d’avoir filé des maladies au rouquin à cause de ma ville de fous… Il pouvait bien parler lui! Je fis d’immenses efforts afin de ne pas le cogner, repartant au plus vite pour Paris.

Je m’arrêtais à l’hôtel pour parler avec Clémence, la rassurant qu’Oliver irait bien vite mieux et de l’appeler le lendemain.  Ensuite, je retournais directement chez moi où je pus enfin me poser et prendre un thé tranquille. Malgré tout ça, j’avais hâte de revoir mon beau psychologue… sans doute que ce serait mieux en tête à tête… Je sais qu’on dit « plus on est de fous et plus on rit », mais plus il y avait de monde et moins de temps nous pouvions passer ensemble et surtout plus de choses pouvaient capoter!

la fin mais:



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