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 :: RP terminés
Bagarre et fuite nocturnes ~ Clawd
Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Bagarre et fuite nocturnes ~ Clawd Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1184
POINTS : 1354
Ven 20 Oct 2017 - 22:22



Bagarre et fuite nocturnes

À la rescousse du Duc o/ /sbaf/



Les journées raccourcissaient à vu d’œil, signe que l’automne s’installait doucement. Bon, pas si doucement que ça, j’avais plus l’impression qu’il nous tombait dessus, avec sa noirceur et ses températures de plus en plus froides. Les ténèbres et la froideur étaient des ennemis qu’on ne pouvait pas vraiment battre, on pouvait s’en protéger de notre mieux en attendant que le soleil se lève à nouveau au matin. On pouvait patienter avec un feu ou une source de chaleur, mais si on ne prenait pas garde, le froid pouvait prendre le dessus et gagner! Heureusement que je n’étais pas du genre à abandonner! Et puis il ne faisait pas si froid, ce n’était que le début de la saison, c’était bien pire l’hiver! Sans parler que ce coin de la France n’était pas le plus froid même au plus fort de janvier.

En fait, la température était agréable une fois bien habillée. J’aimais bien prendre une marche nocturne, les rues étaient plus calmes. Dans la pénombre, je pouvais mieux m’imaginer être à nouveau à Wonderland. J’étais souvent nostalgique de ma terre natale, bien que ce nouveau monde n’avait pas que des inconvénients. J’avais rencontré des personnes merveilleuses, je m’étais fait des amis que jamais je n’aurais pu croiser en restant dans mon univers. Bon, j’avais aussi trouvés quelques ennemis, des rivaux contre lesquels me battre! Il y avait certes un danger qui semblait me guetter, comme les autres personnages de contes, mais pour l’instant c’était plutôt calme de se côté-là. Je me remettais encore des mésaventures de ce printemps, mais avec l’aide d’Alexis et de mes amis, ça allait de mieux en mieux et je reprenais une vie normale. Bon, la vie d’une folle n’était jamais réellement normale, il faudrait plutôt dire que ça reprenait son cours, un truc du genre.

Je passais dans un parc pour respirer la bonne odeur de l’automne. Les feuilles mortes avaient ce parfum si particulier que j’appréciais tant. Enfin, les feuilles sèches, parce que quand elles commençaient à pourrir dans un fossé, ce n’était plus du tout agréable! J’aurais sans doute du venir plus tôt, alors qu’il faisait encore clair, ça m’aurait permis de voir les belles couleurs. Peut-être que demain je reviendrais pour les observées, avant que les arbres soient complètement dénudés.

Alors que je marchais sur une rue plutôt vide, des bruits attirèrent mon attention dans une petite ruelle que je venais de passer. Il y avait là une bagarre! Ou ce qui allait en devenir une… Je me faufilais, constatant que deux adultes s’en prenaient à un adolescent. C’était trop injuste pour que je laisse cela se faire! J’avais l’impression que ce garçon vivait dans la rue! Où étaient ses parents? Ou son tuteur? Personne n’était là pour le prendre en charge ou il avait fugué? Ou peut-être que j'évaluais mal son âge, plus je m'approchais et plus je me disais qu'il ressemblait plus à un jeune homme qu'à un ado. Je m’interposais entre les agresseurs et leur victime, parapluie brandit, tel l’épée que je n’avais plus. Ils rigolèrent en me volant, se qui me choqua un peu, mais je me repris bien vite

-La taille importe peu... Regarde-moi : est-ce par ma taille que tu peux me juger ? Et bien tu ne le dois pas...

Je leur assénais chacun un rapide coup sur la tête pour les surprendre. J’aurais bien voulu rester là pour livrer bataille, mais si je perdais face à eux, ils s’en prendraient au jeune homme ensuite! Le mieux était de décamper, un replis stratégique était la meilleure solution… J’attrapai le poignet du brun et l’entrainait derrière moi pour fuir la ruelle.

-Viens avec moi si tu veux vivre!

Ce n’était pas un terrain qui était à mon avantage et puis j’étais encore craintive depuis que j’avais constatée que je ne pouvais pas gagner toutes les batailles… Tout en courant je me retournais rapidement pour m’assurer qu’il allait bien :

-Ça va? Je m’appelle Mallymkun et toi?






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Dim 10 Déc 2017 - 2:17
Bagarre et fuite nocturnes
La fraîcheur de l'automne. Jamais Clawd n'arrivait à s'y habituer, surtout pas celle de la nuit, une nouveauté pour lui. Désormais à quelques mois de sa majorité, le garçon avait décidé quelques temps auparavant de sortir après l'heure du couvre-feu, une action qui indigna les membres du personnel du foyer. Pourquoi? Lui avait-on demandé comme si la réponse n'était pas évidente. Parce qu'il voulait vivre... Comme quelqu'un de normal. Puis vint son entrée à l'université. Les choses étaient complexes pour les intervenants qui n'avaient jamais vécu ce genre de situation. Ils avaient réfléchis et regarder la loi pour ce qui concernait l'hébergement du jeune homme qui avait reçu son bac un an avant l'âge normal. Âgé de 17 ans, il avait été accepté dans une Université de la ville en journalisme, une suite logique selon lui puisqu'il avait été le rédacteur en chef du journal de son ancien lycée pendant 2 ans. Toutefois, en réalité, Clawd s'était inscrit à l'université seulement en attendant l'automne prochain où il pourrait enfin s'inscrire à l'école de police de Paris. Le garçon avait toujours été passionné par les enquêtes policières et il avait un sens très aiguisée pour la déduction.

Sortant de l'Université, Clawd boutonna son manteau qu'il avait mit rapidement craignant de rater le bus. Malheureusement pour lui, cette action ne lui fut pas bénéfique puisqu'il arriva quelques secondes trop tard à l'arrêt. Embêté, il jura puis resta un moment planté devant la rue à se demander ce qu'il devait désormais faire. Il pouvait bien appeler au foyer, mais il ne voulait pas les embêter avec ça. Après tout, qu'allait-il faire lorsqu'il aurait 18 ans? Il ne pourrait plus appeler Mathilde en cas de pépin. De mauvaise humeur, il se décida de marcher jusqu'à un café où il pourrait attendre le prochain bus au chaud. Pour ce rendre à ce dit café, le brun décida de traverser un parc, histoire de s'y rendre plus vite. Pressant le pas à cause de la température qui lui rongeait les jambes, il se fit interpeller par un duo.« Hey, viens ici! » De nature prudent, l'orphelin fit la sourde oreille et se décala légèrement pour ne pas être trop proche des inconnus. Cependant, ceux-ci l'interpella une seconde fois d'une façon encore moins polie que la première fois. « Mec on t'attend depuis 12 minutes! On se les gèle putain! Elle est où notre came?! » Il s'arrêta et les observa. Il sortit les mains de ses poches de manteau et il les secoua pour leur montrer qu'ils faisaient erreur sur la personne. « Je fais que passé. »  mentionna-t-il, son écharpe contre ses lèvres.

Quelques secondes plus tard, le plus baraqué des deux l'avait soulevé de terre et lui hurlant qu'il avait payé en avance et qu'il ne voulait pas se faire rouler par un sale gosse. « Mais j'en ai pas! » hurla Clawd, les joues ayant légèrement changé de couleur par le froid. Alors que celui qui le tenait fermement dans le collet allait le frapper, une voix féminine se fit entendre. Les trois se tournèrent et l'observèrent de façon incrédules, puis les deux inconnus explosèrent de rire. Oh si seulement... avait pensé Clawd en réalisant qu'elle était aussi frêle de lui. Un coup, deux coups. Clawd tomba lourdement au sol. Perdu, l'adolescent resta assit un moment, avant de se faire tirer par le bras par la femme blonde.  « At-Attends! » Qui était-elle? Pourquoi était-elle venue le sauver? Les humains n'étaient pas comme ça habituellement. Si peu était attentionné et honnête. « Viens avec moi si tu veux vivre!»

Quoi? Peut-être allait-il se faire tabasser, mais il n'allait tout de même pas se faire tuer par ces mecs qui s'étaient visiblement tromper de cible. Il aurait su les calmer, leur expliquer la situation... Ou pas. Elle finit par s'arrêter et le regarda pour lui demander s'il allait bien. Haletant, Clawd jeta un coup d'oeil derrière lui en se demandant si les inconnus les avait suivi ou non. «Ça va, merci... » Elle se présenta sous le nom de Mallymkun. C'était étrange. « Mallymkun..? C'est Irlandais ? Scandinave ? » Il la regarda de la tête aux pieds. Blonde, yeux bleus et teint clair. Elle pouvait bien venir de Russie. Après quelques instants d'analyse physique profonde, l'orphelin réalisa qu'il la désisageait. « Pardon, je me nomme Clawd, enchanté... Et merci. » Il regarda une seconde fois autour de lui, comme s'il cherchait quelque chose, puis il releva la manche de son manteau pour regarder sa montre mise les aiguilles vers l'intérieur. « Il est si tôt ? Je pensais avoir traîné plus longtemps... Dans tout les cas, je vous remercie et je vous souhaite...- » Il s'arrêta. Que faisait-elle dans un parc où deux hommes attendait impatiemment leur revendeur de drogues ?

Il se recula brusquement et il fronça les sourcils. « Je ne veux pas de drogue et je ne veux être en aucun cas être lier a ce genre de commerce. Je n'ai aucune dette envers vous et je ne vous aiderai pas à épuiser votre stock. Je suis quelqu'un de responsble et de sérieux. Je n'ai pas le temps de me détruire des neurones avec vos saletés de narcotiques. Maintenant laissez moi tranquille. »
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Mallymkun DeLoir
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PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
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POINTS : 1354
Ven 22 Déc 2017 - 2:27



Bagarre et fuite nocturnes

À la rescousse du Duc o/ /sbaf/



Je fronçais les sourcils… Malgré l’étrangeté de mon prénom, c’était plutôt rare qu’on me demande la provenance. C’était pourtant important pour savoir qui on est! Enfin, la personnalité d’une personne de dépend pas de son prénom, mais c’est quand même bien de connaitre l’inspiration de nos parents pour nous nommer! Il y avait tellement longtemps que je ne les avais pas vus d’ailleurs… Lors de mon court voyage à Wonderland, je n’avais pas pu les voir, ni mes amis… Ça m’avait fait plaisir de revoir mon pays natal, mais c’était vide sans mes amis. C’était une tasse sans thé! Terrible, n’est-ce pas? Au moins, j’avais pu faire visiter mon monde à Alexis.

Mais revenons en à cette histoire de prénom… Et bien j’avais déjà fait des recherches pour pouvoir répondre à cette question, car je me disais que ça pouvait servir à faire la conversation. Sinon, je m’étais dis que ça aurait pu servir à m’inventer une histoire, comme si j’avais toujours vécut dans ce monde, parmi les humains… mais je m’étais contentée de rester vague avec les habitants de ce monde, gardant les détails que pour les gens qui savaient la vérité sur mes origines. Pendant bien longtemps, mon cercle d’amis c’était limité à des gens venus d’un autre univers, maintenant il y avait Alexis.

-C’est d’origine nordique, je crois. Mes parents étaient un peu perchés et cherchaient des prénoms particuliers.

…parce qu’à un moment, ils avaient juste trop d’enfants pour tous leur donner des prénoms plus normaux. Le détail que je préférais garder pour moi, question de pas paraitre plus suspecte que je l’étais vraiment. C’est à ce moment que le jeune homme se présenta à son tour :

-Clawd? C’est plutôt original… Ça vient d’où? C’est pas le nom d’un personnage de jeu vidéo? Mais il n’y a pas de quoi, je suis là pour aider.

Recevoir des remerciements était le plus beau cadeau qu’on pouvait me faire. Ça donnait envie de continuer à aider les gens quand on sentait que ce qu’on avait fait était apprécié. Par contre, les éternels mécontents, ceux qui pensaient que tout leur était du, ça me donnait envie de les remettre dans la merde de laquelle je les avais tiré! Car pour moi, les personnes méprisantes sont les méchants dans les histoires! Une personne qui ne méprisait pas les autres ne les décapiterait pas! Ou ne le ferait pas du mal intentionnellement! Oui, je cite encore et toujours l’horrible grosse tête en exemple, c’est que ça reste un des ennemis marquant de ma vie!

Les remerciements se changèrent soudainement en… une sorte d’accusation? Je clignais les yeux quelques fois, essayant de comprendre de quoi j’étais suspecté… de faire le commerce de drogues?! Je n’arrivais pas à y croire! J’avais l’air d’une droguée peut-être?! Quoique… peut-être bien un peu en fait… Pourtant, j’étais tout à fait sobre! Enfin, à exception de mon addiction au thé… mais c‘était aussi légal que le café! Je venais de possiblement lui sauver la vie et lui il m’insultait! C’était quoi ce môme mal élevé?!

-Quel ingrat tu fais! Qu’est-ce qui me dis qu’en fait ce n’est pas toi qui aies des problèmes avec la drogue? C’est pas moi qui se faisais tabasser dans une ruelle sombre par des drogués! Et puis si ça se trouve, tu m’accuse pour essayer de cacher que c’est toi qui a un problème! C’est comme ceux qui se plainent de l’odeur de flatulence alors que c’est eux qui ont lâchés un vent! C’est un truc bien bas pour détourner l’attention des autres!

J’étais vraiment fâchée par les accusations du brun. J’en devenais hystérique! Je faisais tout pour aider et c’était comme ça qu’on me remerciait? À quoi ça servait de sauver quelqu’un si c’était pour se faire insulter? Je lui attrapai le poignet :

-Tu mériterais de retourner là-bas! Tu veux te faire casser la gueule? Parce que c’est ce qui arrive aux ados mal élevés! Un peu de reconnaissance nom d’une théière! J’ai pris des risques pour t’aider, alors pas besoin de me traiter injustement de droguée et de dealeuse! La seule chose que je pourrais te vendre c’est du thé! Alors libre à toi de te faire une ligne avec! C’est quoi votre problèmes à vous les ados? Vous êtes allergiques à la politesse? Alice était peut-être une idiote, mais elle savait être reconnaissante! Même si elle se croyait dans un rê…

Je me tue soudainement… j’étais en train d’en dire trop. Je lâchais Clawd en reculant. Je pris un instant pour analyser la situation. Quel âge pouvait avoir les chasseurs? Il pouvait en être un et tout cela pouvait être un coup monté pour me faire parler… Je serrais mon parapluie, prête à me défendre.





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Ven 29 Déc 2017 - 18:43
Bagarre et fuite nocturnes
Malgré la question de la femme au sujet de son nom qui semblait particulièrement intéressante à répondre, puisqu’il n'avait jamais songé à demander à Mathilde si son prénom s’inspirait bien de Final Fantasy VII, Clawd avait coupé court à leur échange en réalisant l’étrangeté de celle-ci. Déjà, de base, Clawd n’aimait pas réellement échanger avec les étrangers dans la rue. On lui avait dit tant de fois, quand il était plus jeune, que discuter avec des gens qu’on ne connaissait pas pouvait causer bien des malheurs et la rencontre précédente avait bien prouvé que Jean-Eudes, bien que grognon et déplaisant, avait totalement raison de le répéter maintes et maintes fois aux enfants du foyer.

Faisant quelques pas vers l’arrière, Clawd l’avait poliment repoussé, bien qu'avec un ton légèrement sec. Évidemment, cette intervention ne plu pas à la blonde qui ne tarda pas à monter le ton. Elle commença à le traiter d’ingrat, chose qui dérangea fortement le jeune homme. Il était tout sauf ça. Il lui avait dit merci et dans la vie de tous les jours, il ne pouvait qu’être reconnaissant de la bonté et la bienveillance de son éducatrice qui avait agit avec lui comme une mère depuis toutes ces années. Il remerciait Valentin d’être là pour lui, même s’il ne comprenait pas la complexité de sa situation. Il ne pouvait pas ignorer sa générosité en repensant à sa proposition de faire colocation avec lui lorsqu’il atteindrait la majorité. Il était tant redevable à tous les gens qui l’entourait, c’était cruel de lui dire cela alors qu’elle ne le connaissait pas le moins du monde. Des larmes de frustration lui monta aux yeux et ses poings se serrèrent, mais il resta silencieux, laissant l’inconnue désagréable lui dire ses fausses quatre vérités. Pour qui se prenait-elle pour ces choses alors qu’elle ne le connaissait pas ? Elle ne faisait que lui remettre le tord dessus.

Puis, elle commença à évoquer quelque chose d’étrange. Lentement, les poings du brun se desserrèrent. Ses traits faciaux froncés s’ouvrirent pour laisser place à de l’étonnement. Était-elle réellement en train de lui parler d’Alice ? La Alice ? Peut-être était-ce parce qu’il avait été un peu trop en contact avec des êtres d’un autre univers récemment, mais la description de la dite Mallymkun lui emmenait à la réflexion qu’elle faisait peut-être partie de ces gens débarqués par magie. Elle arrêta brusquement son monologue et le regarda de façon suspicieuse. De son côté, Clawd resta interdit et recommença à l’analyser. « Mallymkun… Mallymkun, Mallymkun… Mallymkun … » répéta-t-il a mi-voix en tentant de mettre un visage sur ce nom. Il ne connaissait pas très bien ce dessin animé… Il faut dire que Jean-Eudes était davantage adepte de documentaires parce que c’est plus instructif que de regarder ces dessins animés stupides. Après quelques secondes il capitula; il ne connaissait pas de personnage se nommant Mallymkun… Mais il se rappela qu’elle avait parlé de vente de thé. Son regard s’illumina « Aimez-vous boire du thé avec un chapelier ? » Un large sourire avait pris possession de son visage. « Rencontrer des gens comme vous c’est … Wow. Ça me rend heureux à tous les coups ! »  Il n’osa cependant pas s’approcher, craignant de recevoir un coup de parapluie sur le crâne. « J’imagine que vous avez peur qu’on vous découvre et qu’on vous enferme… Je vous comprends... J’ai cru rencontrer une folle cette été qui voulait voler… Mais j’ai rencontré Clémence et … Aussi fou que ça puisse paraître, cette histoire est crédible. » Il ria en soupirant. « Quand je pense à Oliver, je me sens tellement stupide de ne pas l’avoir cru quand il me répétait qu’il était un chaton… »

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Dim 7 Jan 2018 - 23:16



Bagarre et fuite nocturnes

À la rescousse du Duc o/ /sbaf/


De volubile, j’étais passée à méfiante. Et comme si je ne pouvais pas me faire des scénarios avec des riens, il avait commencé à répéter mon prénom! Pourquoi faisait-il ça? Il voulait me lancer un sort ou quoi? Je savais bien qu’il y avait très peu de magie dans ce monde, mais je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions! Et puis avec ces sales chasseurs dans la nature, j’étais bien en droit de m’inquiéter… Qui savait quand un d’eux me tomberait dessus? Et puis j’étais peut-être surveillé? Un frisson me parcouru à cette pensée. Ce qui était difficile, c’était de ne pas savoir en fait! Cette incertitude amplifiait ma paranoïa! Qui n’avait pas vraiment besoin d’aide à la base…

La suite me fit comme un coup dans l’estomac… Clawd avait compris? Était-il vraiment possible qu’il sache? Peut-être qu’en fait lui aussi venait de Wonderland? Il semblait bien trop jeune pour être un de ses proches… peut-être que c’était un jeune frère de Laurence? Ou un hérisson? Du tout, plus il parlait et plus je comprenais qu’il devait être qu’un humain tout à fait ordinaire… Enfin, chacun était spécial à sa manière, ce que je voulais dire, c’est qu’il n’était pas un Disney. Parce que sinon, pourquoi aurait-il dit « des gens comme vous »? Donc il savait que des intrus peuplaient son monde… mais était-il de notre côté, ou de celui de Louis? Ou pire… neutre? Le problème avec la neutralité, c’est qu’on ne savait jamais si ça n’allait pas pencher d’un côté ou de l’autre… enfin, si c’était un faux neutre! Personnellement, je ne pouvais pas ne pas prendre de camp, c’était juste contre ma nature! Mais au final, mieux valait que quelqu’un soit neutre que contre moi, j’imagine? Ce n’était évidement pas le temps de songer à tout ça, mais pouvais-je vraiment contrôler le chaos de mon esprit?

Ne sachant pas trop comment réagir, je l’écoutais sans pour autant baisser ma garde. La suite fut plutôt intéressante, même rassurante! Je ne pensais pas qu’il pouvait connaitre Clémence! Ou Oliver! Je pus commencer à me calmer… mais pas tout à fait, car il venait de prononcer le mot interdit, celui qui malgré les années qui avaient passées, me donnait toujours cette envie de crier, de paniquer comme si ma vie était en danger! J’essayais de me contrôler, de me dire qu’il était qu’un enfant, mais une part de moi savait qu’il était question de cet espèce diabolique qui aimait bouffer mes congénères. Je devais… résister… contrôler… cette… panique… Rien à faire!

-CHAAAAAAAAAT!

C’était le cri libérateur… mais ça ne suffisait pas pour me calmer totalement. Je plongeais la main dans mon sac pour attraper un petit «cup» de confiture de framboise. Je l’ouvris pour mieux en respirer l’arôme, ce qui me calma. J’en profitais pour manger le contenu tranquillement avant de réaliser que je devrais sans doute répondre à tout ce que ce Clawd venait de me dire… Avant qu’il n’appelle l’asile quoi! Parce que je ne passais pas trop comme saine d’esprit avec ma crise…

-Pardon… vieux réflexe… Clémence est vraiment sympa! C’est une très bonne amie! Et je connais Oliver! Je l’ai trouvé dans le métro l’an passé. Par contre, j’aime pas du tout son tuteur! C’est un sale con et un pervers! Mais je crois pas qu’il fasse de mal à Oliver… mais ce n’était pas un bon endroit pour un enfant! Alors Clémence et moi on voulait le ramener à Paris. Sauf qu’une personne mal intentionné l’a kidnappé ce printemps… et il m’a aussi attrapé en fait. Ces chasseurs sont une plaie! Comme si c’était pas assez dur d’être ici, il faut que ces fous nous courent après?! Et puis leur chef… si je pouvais lui mettre la main dessus! J’ai gardé un souvenir de notre rencontre! Il m’a volé ma molaire préférée, alors je lui ai aussi arraché une dent! Je la garde toujours sur moi!

Je lui montrais un petit pot contenant la fameuse dent… Peut-être que j’aurais du m’abstenir en fait? Après tout, nous n’étions même pas des connaissances! Au moins, ça servait d’avertissement, comme quoi il ne faut pas me chercher, car sinon ça finit mal. Je repris mon histoire, car heureusement, ça ne se terminait pas là.

-On a eu de l’aide et on s’est évadé, mais Oliver est resté traumatisé. Je crois qu’on l’a tous été. C‘est difficile de se remettre de ça, comme si notre vie n’avait pas d’importance… On n’est pas des bêtes de foire!

Je finis le minuscule pot de confiture. Voilà qui était mieux! Par contre, j’aurais peut-être du m’abstenir de lui donner autant de précisions? Je ne le connaissais pas après tout!

-Oh, mais il allait bien lorsque je lui ai parlé il y a deux semaines! Tu voudrais pas qu’on aille prendre un thé, ce n’est surement pas une bonne idée de rester ici, à la vu de tous… je n’ai pas envie d’être une cible facile pour un chasseur! Ou pour les racailles qui trainent dans la rue à cette heure… Il y a un salon de thé à quelques rues d’ici!

Il y avait surement encore des tas de choses que nous pouvions nous raconter!

-J’aimerais bien que tu me parle de ta rencontre avec Oliver!    




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Jeu 25 Jan 2018 - 1:23
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Bagarre et fuite nocturnes
Clawd sursauta en entendant la femme hurler. Elle était clairement cinglée. Ses yeux s’étaient écarquillés et il avait fait quelques pas vers l’arrière, effrayé par cette réaction si peu courante. En fait, elle n’était pas courante du tout. Personne ne hurlait en entendant le mot ‘’chat’’ et personne n’avait une drôle de fixation sur de la confiture… Personne de normal, mais bon, s’il avait raison, elle venait d’un pays habité par des fous donc c’était logique au final. Suite à cette déduction, le brun se demanda s’il était lui-même sensé. Comment pouvait-on être sensé lorsqu’on faisait face à des êtres sortis de dessins animés ? Et pire encore : les croire! Réalisant que cette situation le rendait mal à l’aise, elle s’excusa, puis ricocha sur le sujet abordé quelques secondes plus tôt. Elle s’était alors mise à parler de façon presque étourdissante, mais Clawd tenta de rester accroché à son récit puisqu’elle avait parlé de Clémence et surtout d’Oliver. Cette histoire anecdotique l’avait soudainement mené à quelque chose de beaucoup plus important pour lui : son protégé. Son sang avait figé et un vertige l’avait pris pour l’espace d’un instant. Elle connaissait Oliver ! Son Oliver. Par quel miracle avait-elle pu le connaître ?! Cela voulait-il dire qu’il se retrouvait toujours à quelque part à Paris ?! Malheureusement elle brisa rapidement cet espoir en lui parlant de son tuteur.

Ce devait être le soi-disant agent secret dont Oliver parlait dans sa lettre bourrée de faute. Les qualificatifs utilisés par Mallymkun pour d’écrire son tuteur était loin d’être agréable et le jeune homme senti rapidement ses mains devenir moites lorsqu’elle enchaina sur l’histoire d’un kidnapping. Son teint déjà très pâle s’était éclairé davantage, le rendant presque verdâtre tellement il se sentait mal. Son pauvre petit Oliver… Qu’est-ce que la vie lui avait fait...? Il aurait dû le forcer à rester. Il aurait dû dire à Mathilde et à Damien ce que Oliver prévoyait faire. Cela datait de 2016, Clawd était un gamin qui avait peur de se révolter et de s’imposer… Désormais presque majeur, il regrettait amèrement les choix qu’il avait pu faire en lien avec la fugue du rouquin. Si seulement il l’avait cru… Les choses auraient peut-être été différentes… Clawd se mit soudainement à pleurer. Son pauvre chéri… Que lui était-il arrivé? Il était traumatisé... Évidemment...! Si seulement il avait pu faire quelque chose… Dévasté par ces nouvelles affreuses, Clawd avait fini par avoir les yeux gonflés par les larmes, mais heureusement Mallymkun trouva quelques mots rassurants en lui disant qu’il allait désormais bien.

Elle lui proposa par la suite d’aller boire un thé pour discuter de tout cela. Normalement, Clawd ne tardait jamais à rentrer au foyer après ses cours, mais s’il pouvait discuter d’Oliver avec quelqu’un et en apprendre plus sur lui, il ne dirait clairement pas non. Deux ans s’étaient écoulés entre la dernière fois qu’ils s’étaient vus, il avait tellement de choses à rattraper! « Oui, un thé ça serait sympa… » Avait-il dit en hochant la tête. Ils finirent donc par sortir du parc peu accueillant pour aller en direction du salon de thé dont la blonde avait fait mention. « Et Oliver, il est où présentement? » Il se disait que si elle lui avait parlé c’était probablement parce qu’elle savait où il était désormais hébergé. Il espérait sincèrement qu’il avait trouvé une gentille famille… À New-York si c’était possible… Comme ça il serait réellement comblé. « Je voudrais aller le visiter lorsque j’aurai 18 ans… » avait-il ajouté en souriant.

Finalement au salon de thé, Clawd laissa le choix de table à sa nouvelle connaissance et il lui tira sa chaise pour qu’elle s’y installe. Il la poussa, puis alla s’installer à son tour en face d’elle. Il la fixa un bref instant, puis embarrassé, il prit un menu placé entre deux sucriers. Il regarda les choix de thés, tisanes et cafés que l’endroit proposait et il réalisa à quel point il y en avait une grande variété… Il comprenait mieux pourquoi elle le lui avait proposé. Il arrêta finalement son choix sur une tisane aux bourgeons de pêcher. Il n’avait aucune idée du goût, mais il se disait que ce ne devait pas être bien loin de celui de la pêche. Finalement décidé, il déposa le menu et il commença à lui expliquer son lien avec l’enfant. « Je suis orphelin depuis toujours… Ça fait maintenant 17 ans que je vis dans le même foyer… C’est bête, j’ai jamais compris pourquoi les gens abandonnaient à chaque fois l’idée de m’adopter… » Il détourna le regard pour fixer le coin de la table. Non, elle ne voulait pas savoir sa vie. Elle ne le connaissait pas. Il se racla la gorge et il retourna son regard clair en sa direction.

« On s’est connu en 2015… Je me souviens encore comme si c’était hier… J’étais dans ma chambre et j’écoutais à fond Piano Man de Billy Joel… Et Oliver avait foncé dans ma chambre et s’était caché sous mon lit… » Clawd ria en se rappelant cette rencontre étrange. « Il était clairement effrayé… Comme un … Un animal en cage. En vérité, il ne comprenait pas un seul mot des gens qui tentaient de lui parler… J’ai été le premier à réaliser qu’il était anglophone. Je ne sais pas si c’est pour ça qu’il m’a autant apprécié… Ou bien à cause des cookies que je lui offrais pour qu’il sorte de là. » Il ria de nouveau. « Quoiqu’il en soit…, j’ai été le seul à lui parler en anglais. Les autres adultes disaient qu’il devait apprendre la langue… À l’époque je trouvais ça absurde, mais je comprends mieux maintenant. » Il était devenu sérieux. La suite lui faisait beaucoup de peine, mais il ne voulait pas se remettre à pleurer, surtout pas en plein restaurant, un plan pour que les gens pensent qu’il vient tout juste de se faire larguer par une femme beaucoup trop vieille pour lui. « Ensuite les choses ont changé… Il ne voulait pas apprendre la langue et il ne voulait pas être adopté par les Maylie. Son comportement était très étrange et même moi je ne savais pas ce qu’il se passait… Et pourtant on était très proche. Finalement, il a décidé de fuguer, mais la police a fini par le retrouver rapidement. Je me suis senti tellement … » Il prit une pause pour garder son calme. « Tellement trahi. Je l’ai ignoré pendant quelques jours tellement j’étais énervé contre lui… Il avait gâché le temps des fêtes, il m’avait particulièrement blessé… C’était comme si je ne valais rien pour lui finalement. C’est à la veille du jour de l’an que j’ai voulu lui pardonner… Tu sais, commencer 2016 du bon pied… On a recommencé à faire comme si rien ne s’était produit… Mais Oliver n’avait pas abandonné son idée de partir… Et du jour au lendemain il était devenu introuvable… »

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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1184
POINTS : 1354
Lun 29 Jan 2018 - 16:47



Bagarre et fuite nocturnes

À la rescousse du Duc o/ /sbaf/



J’avais bien vu que le jeune homme ne semblait pas très bien aller alors que je parlais d’Oliver. En même temps, il y avait vraiment de quoi s’inquiéter, le rouquin n’avait pas eu la vie facile depuis qu’il s’était réveillé dans ce monde. Aux tremblements et au teint malade du brun s’ajoutèrent bien vite des larmes. Je ne pouvais pas savoir exactement ce qui le chagrinait le plus, honte,  colère, culpabilité ou seulement de s’ennuyer d’un être cher? Personnellement, je ressentais toujours une grande part de responsabilité pour une partie de ce qu’il était arrivé à cet enfant. J’avais évidement fait tout ce que je pouvais pour le protéger, mais ça n’avait pas été suffisant. Les détails, je me gardais bien de les mentionner à Clawd, car il risquait une crise d’angoisse aiguë s’il apprenait tout ce qui s’était passé en Transylvanie. Je faisais déjà des cauchemars plusieurs nuits par semaines, alors je préférais ne pas ressasser ça de jour, ça évitait de plongée dans une crise de paranoïa.

Il se calma, mes dernières paroles l’ayant réconforté un peu. Il accepta d’aller prendre un thé, ce qui me fit bien plaisir. Qu’il y avait-il de mieux au monde que de partagé un instant autour d’un bon thé? Déjà, dès que ma boisson préférée était impliquée, c’était certain que ce serait merveilleux! Nous nous rendîmes donc dans cet endroit que je fréquentais de temps à autre. En marchant, je répondis à sa question :

-Il est à New-York, chez ce Hadès. Même si j’aime pas ce sale pervers, je pense qu’Oliver est plutôt en sécurité là bas avec Helga et sa fille pour s’occuper de lui. j’ai travaillé sur une affaire avec elles, ce sont de bonnes personnes.

Je haussais un sourcil… pourquoi attendre cet âge-là? La majorité? Pour quoi faire quand on avait les portails? En fait il ne devait pas savoir pas pour ces passages magiques entre les villes. Il avait déjà de la difficulté à assimiler l’idée que des Disney se baladaient dans son monde, alors pouvait-il vraiment croire qu’il y ait de la magie? J’avais envie de lui en parler pour qu’il sache qu’il y avait un moyen de voir Oliver rapidement, mais il y avait trop de chances qu’il ne me croit pas… Et puis j’avais tellement peur d’être espionnée que je n’avais pas envi de révéler une information aussi importante, enfin, pas en pleine rue! Il y avait peut-être un espion de Louis qui me guettait!

Une fois arrivé, je me dirigeai vers ma table préférée, celle dans un coin tranquille à côté d’une grande fenêtre. Je fus surprise qu’il tire ma chaise, tel un gentleman. Ça me faisait un peu regretter ce que je lui avais dit plus tôt à propos de son ingratitude et son impolitesse… Il n’était finalement pas comme les autres jeunes de son âge, ce que j’avais cru au départ. Nous commandâmes à boire. Je me contentais d’un classique,  un thé vert serait parfait. Je l’écoutais sans rien dire, le pauvre en avait beaucoup sur le cœur. Je n’osais imaginer à quel point ce devait être difficile pour lui de passer près d’être adopté pour que finalement ça échoue brusquement pour des raisons inconnues. Pour avoir expérimenté le rejet, je savais qu’on se questionnait beaucoup par la suite, se demandant si c’était de notre faute et ce qu’on avait pu faire de mal.

Clawd enchaina sur sa rencontre avec Oliver. Je ne pus retenir un petit sourire en imaginant le gamin qui déboule pour se cacher sous le lit. Il me semblait normal que le rouquin s’attache à celui avec qui il pouvait converser… surtout si ce dernier le nourrissait! Le sérieux du brun et de ses paroles m’enlevèrent mon sourire, qui se changea en expression de tristesse. Comme ça avait du être difficile pour l’enfant de ne rien comprendre et de se retrouver avec cette pression pour être adopté alors que lui devait en fait que penser à sa famille d’avant, celle de son monde d’origine. Sans doute qu’à chaque fois qu’il essayait de l’expliquer, les adultes devaient croire à des histoires de gamin sans fondement autre qu’une imagination débordante.

Je laissais l’adolescent aller jusqu’au bout de ce qu’il avait à dire. Je pouvais comprendre pourquoi il s’était senti blessé. Je pris un instant pour trouver les bons mots. C’était une situation délicate et je ne pouvais pas juste dire n’importe quoi sous le coup de l’émotion. Nos thés arrivèrent et ça me laissa le temps de mettre mes idées en place.

-Ce n’est pas de ta faute, il était déterminé à retourner à New-York. Il avait surement besoin de ça pour comprendre ce qui lui arrivait. C’est une situation compliqué pour les adultes, alors je n’imagine pas pour un enfant qui est soumis à tellement de lois qui ne lui permettent pas de se débrouiller par lui-même. Le pauvre n’a pas du réaliser la peine qu’il pouvait te faire en partant ainsi, sinon il s’en serait surement voulu.

Je bu une gorgée de mon breuvage, prenant bien le temps de savourer. Deux heures sans thé, ça avait été bien trop long! Bon, j’avais déjà été bien plus longtemps sans, comme lorsque je dormais. Bien qu’il m’arrivait parfois de me lever en pleine nuit pour m’en faire un, pour mieux retourner me coucher ensuite. Oui, je pensais à ça pour ne pas me sentir mal devant Clawd, à qui je ne savais plus quoi dire… Jusqu’à ce que je pense que je pouvais pourtant faire quelque chose de significatif. Je fouillais dans mon sac pour en sortir un calepin et un stylo et je commençais à écrire des numéros de téléphone, lui donnant la page une fois terminé:

-Voici le numéro pour rejoindre Oliver à New-York. Je te laisse aussi le mien, si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas. Sinon…
 murmurai-je, peut-être que tu ne me croiras pas, mais il y a un moyen de voyager entre Paris et New-York en quelques secondes. C’est Gratuit et rapide… Tu n’auras qu’à demander à Clémence de te montrer, c’est avec elle que j’ai emprunté ce passage pour la première fois. Mais garde ça secret, je te le partage parce que tu as aidé Oliver et que tu veux son bien, mais il y a des gens mal intentionnés, alors il faut être prudent.




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Jeu 15 Fév 2018 - 22:28
Bagarre et fuite nocturnes
La femme avait une façon particulière de dire les choses, mais elle se voulait tout de même réconfortante. Elle avait tenté de raisonner Clawd en lui expliquant ce que le petit avait pu ressentir à cette époque. Le brun ne s’était jamais vraiment posé sur la question, alors qu’il était pourtant très sensible et compréhensif habituellement. Peut-être que c’était parce que cette situation le touchait directement qu’il n’avait pas voulu voir les vrais raisons qui avait poussé l’enfant à partir du foyer. Lorsque l’ancien loir lui mentionna les lois, Clawd ne put s’empêcher de hocher la tête et de soupirer bruyamment. C’était totalement absurde, mais le gouvernement voulait le bien de ses enfants… Ils étaient en quelque sorte un investissement pour le pays et il était normal de vouloir les protéger. Les morts coûtaient beaucoup trop cher. Sa tisane désormais en face de lui, il souffla doucement dessus et il en bu une gorgée : Il ne s’était pas trompé, cela goûtait bien la pêche. Le jeune homme aimait bien ce fruit, car il avait un goût sucré et doux qu’aucun autre n’avait.

Mallymkun finit par sortir un crayon et un calepin où elle écrivit des chiffres qui n’avait pas de sens pour le plus jeune. Intrigué, il avait approché sa tête vers le morceau de papier pour mieux observer, mais il sursauta lorsque la blonde termina, en réalisant que c’était extrêmement mal poli ce qu’il était en train de faire. «Voici le numéro pour rejoindre Oliver à New-York. » Il sentit son cœur rater un battement. Elle venait vraiment d’écrire un numéro de téléphone ? Celui qui lui permettrait d’entendre à nouveau la voix de son petit protéger ? La main tremblante, il l’avait tendue en direction du morceau de papier qu’il porta à la hauteur de ses yeux, comme c’était l’objet le plus précieux du monde. « Merci… » Avait-il soufflé choqué des événements qui pourraient se produire d’ici quelques mois. Il allait bientôt avoir 18 ans, il pourrait bientôt quitter le pays et retrouver l’enfant qu’il avait cherché sans relâche pendant des années… Puis le doute emporta sur son bonheur. Et si Oliver ne le reconnaissait pas ? Et si Oliver ne voulait pas de lui ? Il était là depuis longtemps et il avait eu le temps de l’oublier… N’était-ce pas une faculté typiquement enfantine d’oublier les gens que l’on rencontre ? Il ne devait être plus qu’un flou souvenir, un nom parmi tant d’autres qui ne l’avait pas marqué.

Une boule s’était formée au fond de son estomac, un malaise. S’il attendait jusqu’en février, il avait l’impression que cela allait être trop tard et qu’Oliver allait véritablement l’oublier. Peut-être que sa nouvelle connaissance l’avait aperçu sur les traits de son jeune visage puisqu’elle parla d’une façon rapide de se retrouver à New-York. C’était rapide et gratuit. Excité par l’information, Clawd s’était réinstallé sur sa chaise et il avait tendu l’oreille pour avoir plus d’informations. À ce qu’il avait compris, Clémence pourrait l’aider, mais ce système devait rester secret. Des questions bouillonnaient dans son esprit, mais il préféra les garder pour lui. Si des gens mal intentionnés rôdaient dans les alentours, il valait mieux qu’il le demande directement à son amie dans un endroit privé pour ne pas attirer l’attention des regards.

Il voulut la remercier une nouvelle fois, mais son téléphone portable sonna et brisa son élan. S’excusant brièvement à la femme, il décrocha son téléphone. « Monsieur Delatour! Nous vous attentons depuis plus d’une heure ! Ne nous faites pas regretter notre décision quant à votre couvre-feu retardé! » Jean-Eudes avait hurlé si fort que Clawd avait détaché le téléphone de son oreille. À ce rythme, il allait devenir rapidement sourd. Il s’excusa à répétition en disant qu’il avait eu un imprévu à l’Université et qu’il allait partir de l’établissement dès maintenant. Il raccrocha, puis fixa l’écran de son téléphone silencieusement : jamais il n’avait menti aussi souvent que dernièrement. « Je dois y aller, je suis vraiment désolé. » Il prit son sac qu’il avait déposé un sol, puis il déchira un coin d’une feuille de consignes pour un travail d’Université. Nerveusement, il griffonna les numéros de son portable et le déposa sur la table. « Ne vous gênez pas à m’appeler si vous avez besoin d’aide pour retrouver des gens comme vous. Ça me ferait plaisir de les chercher. » Aussitôt dit, il lança son crayon dans son sac et il prit son manteau qu'il enfila en chemin vers l'arrêt de bus le plus prêt. Il allait passer un mauvais quart d'heure arrivé au foyer.

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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
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MON ARRIVÉE : 09/07/2013
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Ven 16 Fév 2018 - 19:07



Bagarre et fuite nocturnes

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Pourquoi semblait-il si surpris que je lui file le numéro d’Oliver? Il ne pensait quand même pas que j’avais abandonné le rouquin à son sort? J’aurais vraiment voulu être plus présente pour l’enfant, mais même avec le portail, il n’en restait pas moins que nous vivions sur deux continent différent, avec chacun notre vie. Comme j’aimerais qu’il vienne vivre à Paris! Je pourrais le voir plus souvent, le garder de temps à autre et faire bien plus d’activités avec lui! Je sentis bien que Clawd était content que je lui donne le numéro, mais il semblait nerveux. En même temps, après si longtemps sans voir l’enfant, il devait se demander comment l’ancien animal réagirait. J’étais persuadé qu’Oliver serait content d’avoir des nouvelles de son ami, car l’enfant n’était surement du genre à lui en vouloir… surtout que c’était lui qui avait fugué de l’orphelinat! Le brun n’avait donc rien à se reprocher, sauf peut-être de ne pas l’avoir cru à ce moment là.

Alors que nous buvions nos breuvages, le portable de Clawd sonna. Je ne voulais pas écouter ce que l’homme à l’autre bout du fil lui disait, mais il hurlait comme un possédé! Quelle impolitesse! Il pensait que l’adolescent était sourd ou quoi? Ce n’était pas comme si ça faisait vingt fois qu’il essayait d’appeler sans réponses! Il n’était pas si tard… Comme je comprenais qu’Oliver ait fuit cet endroit! Je me pris à penser que je pourrais sortir le jeune homme de là… quoique s’il était à l’université, il devait être près de la majorité, donc ça ne servait plus à grand-chose de se plonger dans la paperasse et détails administratif pour quoi? Qu’il quitte cet endroit quelques mois plus tôt? Je lui avais laissé mon numéro et proposé mon aide s’il y avait un problème, je ne pouvais pas vraiment faire plus pour l’instant.

Je pris le numéro qu’il me tendait, décidant de l’enregistrer dans mon portable pour ne pas le perdre. Je lui souris doucement :

-Il n’y a pas de problèmes, je comprends. Je m’excuse, j’espère que tu n’auras pas de problèmes. Merci, peut-être qu’un jour nous pourrons reprendre cette discussion. Si tu entends parler des habitants de Wonderland, n’hésite pas à me faire signe!

Je le laissais partir, finissant tranquillement mon thé. J’étais plutôt heureuse de ne pas avoir de couvre-feu et d’être une adulte, car ce monde ne semblait vraiment pas évident pour les jeunes! Je pouvais comprendre que toutes ces mesures étaient pour assurer leur protection, mais elles me semblaient bien vaines quand on voyait qu’il y avait quand même des abus et de la maltraitance… Les autorités semblaient souvent de tromper de cible selon moi! J’étais peut-être folle, mais je n’étais pas stupide!

Je payais avant de prendre la direction de mon appartement. Je ne pus m’empêcher de me dire que ce monde était petit, pour que je croise quelqu’un qui connaissait Clémence et Oliver. J’espérais vraiment que les choses se passent bien pour Clawd, qu’il puisse reprendre contact avec le rouquin. D’ailleurs, moi-même, il faudrait que je prenne de ses nouvelles. Une fois chez moi, je pris le téléphone et j’appelais chez Hadès. C’est l’homme qui me répondis, m’apprenant que l’enfant avait disparut… Ils le cherchaient, mais aucune nouvelles de lui depuis plusieurs jours.

La conversation s’arrêta là. L’homme ne savait rien d’autre et j’étais trop sous le choc pour dire quoi que ce soit. Moi qui venais de dire à Clawd qu’Oliver allait bien… mais il était à nouveau dans la nature… J’avais la tête qui tournait sous le coup de l’émotion et de l’incompréhension. Comment ça avait pu arriver? Moi qui l’avait cru en sécurité avec ces gens, il n’en était rien!! Je m’écroulais au sol, les larmes aux yeux. J’avais si peur que l’enfant soit retombé entre les griffes de Louis… Que se soit le retour de l’horreur vécue au printemps… Oliver… Pauvre Oliver… Où étais-tu?

Fin...



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