No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 :: RP Abandonnés
Un peu de glamour, qu'ils disaient... [PV Marie]
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 4 Jan 2018 - 23:59
Un peu de glamour qu'ils disaient...

Parfois la vie réserve de drôles de surprises. On ne sait jamais qui on va croiser au détour d'une rue... Ou d'une station de métro.


S'il y avait bien une chose que Nick savait mieux faire que n'importe qui, c'était s'adapter. Et pour ça, il fallait en savoir plus sur son environnement. Après tout même si la vie ici n'était pas si différente de ce qu'il avait connu à Zootopie, la ville n'avait rien à voir, la mentalité des gens non plus et les humains... Étaient très différents des mammifères qu'il avait connus. Alors quand on lui avait parlé du faste de Paris, des lumières, du glamour, du romantisme, Nick s'était senti un peu déphasé, et totalement exclu. Y accorder autant d'importance, c'était un truc des gens d'ici ou des humains en général ? Il aurait bien l'occasion de le découvrir en explorant les quartiers chics de Paris : une mission l'attendait près du célèbre cabaret, le Moulin Rouge.

Quelques jours plus tôt, une cliente s'était présenté au cabinet que Nick venait de monter avec son nouvel ami renfrogné. Apparemment Mademoiselle était une étoile montante de la danse et quelqu'un s'efforçait de mettre un terme à sa carrière avant que le succès ne soit au rendez-vous : lettres de menace, chantage, les grands classiques du milieu. La demoiselle commençait à craindre pour sa vie - et sa réputation - et voulait que son problème puisse se régler en toute discrétion, d'où l'intérêt de passer par des détectives privés.
Une fois la mission acceptée, il ne fut pas difficile de savoir lequel mènerai l'enquête sur le terrain et lequel éplucherait le dossier. Nick adorait Hank mais... Comment dire... Il ne collait pas vraiment à l'image d'un cabaret parisien, et entre sa mine patibulaire et son boitillement, il ne pourrait probablement même pas y mettre les tenta...Pieds. Vous savez, tout doit être glamour à Paris, et surtout dans ce coin, les riverains y mettaient un point d'honneur.

Nick émit un petit gloussement en imaginant les habitants de Zootopie se pavaner, vendre des roses en pleine rue, s'extasier devant la finesse de tel monument ou telle sculpture. Il faut dire que l'image d'une éléphante en talons hauts, battant des cils devant la rose que lui offrait un hippopotame en costume avait de quoi faire sourire. L'ancien renard se ressaisit en entendant le signal de fermeture des portes du métro, c'était son arrêt !
Contre toute attente, se déplacer en métro n'avait pas été évident au début. Il n'était pas complètement étranger à son fonctionnement puisqu'à Zootopie aussi il y en avait mais le plan ici n'était pas d'une grande logique, et ces travaux partout qui vous forcent à faire détour sur détour ! Et il faut avouer que des numéros pour différencier les lignes, c'était moins intuitif que les différentes espèces de mammifères d'Afrique !

Une autre chose que Nick n'appréciait pas à Paris : le climat. Il grommela en apercevant la pluie tomber à verses dès sa sortie du métro. Et lui qui avait refuser de prendre un parapluie... C'est vrai que le côté pratique de changer de quartier pour changer de météo de sa ville d'origine lui manquait. Et pour ne rien arranger, il se fit copieusement arroser par une voiture qui roulait trop près de la chaussée, le café qu'il s'était pris pour se réchauffer était froid avant même qu'il y trempe les lèvres et avait fini sa course sur sa chemise grâce au gentleman pressé qui n'avait pas pris la peine de regarder devant lui. Mais qu'est ce qu'elle avait cette journée ? Et le pire, c'est qu'il avait prévu de se rendre sur le lieu de travail de sa cliente en se faisant passer pou un dénicheur de talent. Mais avec l'allure que cette journée lui avait apporté - à savoir, trempé jusqu'aux os, fatigué et agacé, une tache de café énorme sur la chemise et la moitié de son manteau - il tiendrait plus du SDF ou du gars louche que de quoi que ce soit d'autre. Il se croiserait dans la rue que lui-même changerait de trottoir, c'est dire ! Quelle perte de temps, il n'aurait plus qu'à recommencer un autre jour...

Excédé, il se dirigea vers une jeune fille très gracieuse dans l'espoir de lui demander le chemin vers une autre station de métro - hors de question de refaire ces six changements pour rentrer - mais là encore, le pauvre renard n'était pas au bout de ses peines.

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 28 Juin 2018 - 15:29


   
   Shopping entre filles
   Clémence & Marie

L
e léger son des gouttes de pluie sur la vitre sortit Marie de sa sieste. Tournant la tête vers la fenêtre du salon, elle constata avec dégoût qu'une fois encore, elle allait devoir affronter le mauvais temps pour aller travailler cet après-midi. Elle soupira puis s'étira les bras en les tendant devant son abdomen. La jeune fille aurait bien voulu rester sur le canapé, devant un bon film. Pourtant, il fallait bien travailler pour gagner sa vie. Elle saisit son téléphone pour parcourir rapidement Instagram et ... "QUUUUOOOOOOIIIIIII ?" hurla-t'elle. Il était exactement dix huit heures quinze. La blondinette commençait dans un peu moins d'une heure. Son réveil n'avait pas sonné ! Paniquée, elle bondit du canapé et fila dans la salle de bain pour s'habiller. Elle choisit au hasard une petite robe bleu et des bottines de pluie blanches à paillettes. Après s'être pomponnée en quatrième vitesse, elle attrapa son sac avec son costume dedans, et son parapluie puis sortit de l'appartement en claquant la porte.

Marie détala à toute jambes dans les ruelles de Paris, évitant les gens et les réverbères sur le trottoir. Elle courut si vite que la pluie ne lui fit aucun effet. La demoiselle détestait vraiment la pluie, comme la plupart des chats. Elle ne supportait pas avoir ses cheveux humides et collants après une journée de pluie. Même la bruine la dérangeait ! La demoiselle dévala les marches de la station de métro, manquant presque de chuter, pour atteindre la rame juste avant que celle-ci ne disparaisse dans son tunnel. Marie sauta dedans, essoufflée, mais satisfaite. Elle jeta un oeil à sa montre, "parfait" songea-t'elle. Ce court trajet lui permit de reprendre son souffle avant de recommencer sa course jusqu'au restaurant. Marie travailler dans un petit restaurant de la rue Pigalle, elle y jouait du piano et chantait. La jeune fille n'allait d'ailleurs plus travailler ici, il ne lui restait plus que deux soirs. Elle allait désormais chantait dans l'hôtel où elle vit avec Clémence, Le Nouveau Monde. Beaucoup plus pratique pour toutes les deux. Pour l'heure il fallait compter un quart d'heure de métro puis une vingtaine de minutes à pieds pour arriver jusqu'à Pigalle.

La jeune fille, assise sur un strapontin, somnola. Elle se remémora la liste de chansons qu'elle devait chanter ce soir, en essayant de ne pas en oublier. Une sonnerie retentit dans la rame "Pigalle", Marie reprit ses esprits, se précipita vers la sortie et se remit à courir vers la sortie. Malgré son parapluie, quelques gouttes de pluie se nichèrent dans ses yeux, lui brouillant la vue quelques brefs instants. Elle évita quelques personnes dans le quartier chinois, ponctuant son passage par des "Pardon" ou "veuillez m'excuser". Une petite mamie et son petit chien manquèrent de la faire tomber en refusant de s'écarter. Marie lui jeta un regard noir. Haletante, elle fit une petite pause puis repartit aussi sec.

Marie arriva devant la porte de service du restaurant à moitié trempée, les jambes tremblantes et la respiration rapide. Quelque chose attira son regard, les lumières extérieurs du restaurants était éteintes et les rideaux intérieurs tirés ... "Non mais c'est une blague ?!" lança-t'elle énervée. Elle tira son téléphone de sa poche et ... Lundi. Marie s'était trompée de jour. Elle laissa échapper un petit rire nerveux et grogna de colère en jetant son sac par terre, qui ne manqua pas de l'éclabousser d'eau de pluie. Furieuse, mais restant digne, elle se refit une beauté à travers la vitre du restaurant, puis reprit la direction du métro. Marie fut tellement furieuse contre elle-même qu'elle ne remarqua presque pas l'homme qui vint lui demander son chemin. "Qu'est-ce que vous voulez ?" grogna-t'elle en le fusillant du regard.
 
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: