Bambi est une personne foncièrement gentille, il fait attention au monde qui l'entoure et aura toujours à cœur d'aider les autres même si pour ça il doit passer outre ses peurs. Il est affectueux et tendre, ne voulant en aucun cas faire du mal à qui que ce soit. C'est un être au grand cœur, peut-être même un peu trop, ce qui le rend particulièrement sensible et en proie à ses émotions, bonnes ou mauvaises. D'un naturel très expressif, il est facile de deviner ce qu'il ressent et il n'hésite pas à bouder et râler quand quelque chose le contrarie.

D'un naturel très timide, il sera plutôt calme et réservé est en présence de personnes qu'il ne connaît pas. Légèrement influençable, il n'hésite pas à se remettre aux avis de ses amis ou des personnes plus expérimentées que lui pour savoir comment agir et se laisse facilement entraîner dans toutes sortes d'idioties, parfois en en ignorant totalement les risques. Il n'a rien perdu de sa naïveté d'enfant malgré qu'il se montre désormais méfiant face à l'inconnu.

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, il a toujours été extrêmement maladroit dans ces gestes. Son côté tête en l'air n'arrange en rien ce point, bien au contraire, mais malgré ses nombreuses gaffes, il reste quelqu'un de persévérant qui n'hésitera pas à recommencer encore et encore jusqu'à atteindre son but même si pour cela il doit passer par toutes les émotions et affronter sa frustration.

C'est un trouillard, facilement effrayé ou impressionné, nombreuses sont les choses qui le surprenne ou le terrifie mais il essaie de faire à ses peurs et les braveras sans hésiter si quelqu'un qui lui est cher est en danger. Il sera souvent réticent si quelque chose lui semble dangereux ou effrayant mais se vexera et foncera tête baissée si on le traite de poule mouillée.

Ceux qui le connaissent plus que de surface savent qu'il y'a derrière cette innocence et cette joie, un petit boudeur têtu. Il râle, se frustre et boude quand quelque chose ou quelqu'un le contrarie.

Sa curiosité naturelle ne sera probablement jamais assouvie. Depuis toujours il observe, découvre, s'émerveille, apprend et c'est surement les choses qu'il préfère dans la vie. Toujours intrigué par tout ce qui l'entoure, il est compréhensif, à l'écoute et ouvert d'esprit.

C'est au cœur de la forêt qu'à vu le jour ce petit faon, portée par les oiseaux, la nouvelle de la naissance du petit prince s'est répandue rapidement dans les bois et nombreux furent les animaux présent pour assister à cet événement. Ce fut la voix de sa mère qui lui fit ouvrir les yeux pour la première fois et c'est avec surprise qu'il découvrit tous ces drôles d'animaux autour de lui, l'observant et le saluant. C'était impressionnant pour lui et quand la chouette lui fit ses drôles d'yeux, il se réfugia contre sa mère avant de reporter son attention sur cet oiseau pour émettre un petit rire voyant qu'il essayait de le faire sourire. Se dresser sur ses pattes fut un véritable défi et il tangua d'avant en arrière avant de parvenir à se stabiliser, portant son attention sur un petit lapin un peu trop curieux. Il rencontra pour la première fois celui qui allait devenir son meilleur ami, et après un petit moment à s'observer tous les deux, le lapin sembla s'adresser à lui. Il avait essayé de répondre, mais aucun mots concrets ne sortit de son museau, simplement un petit cri qui le fit tomber à la renverse.
Toute cette agitation l'avait épuisé et il retourna se blottir contre sa mère, entendant au loin la chouette chasser les curieux bien que le lapin était revenu auprès de lui, l'observant une dernière fois avant de rejoindre sa mère et ses sœurs. Avant de sombrer dans un sommeil bien mérité, surveillé au loin par le monarque de la forêt, le faon put entendre le prénom que sa mère choisit pour lui, Bambi.


Tout était nouveau et sources de découvertes pour le faon qui, lorsqu'il n'était pas avec sa mère, parcourait la forêt en compagnie de Pan-pan, le petit lapin et ses soeurs. Pan-pan lui servait de guide dans ce nouveau monde, lui apprenant ce qu'il devait savoir, l'aidant lorsqu'il trébuchait et lui apprenant même à dire ses premiers mots. C'est au cours d'une de leur promenade qu'ils firent la rencontre de celui qui deviendrait leur nouvel ami. Persuadé, qu'il s'agissait également d'une fleur, comme pan-pan lui avait apprit, Bambi attribua ce surnom à la moufette qui l'adopta immédiatement, assurant au petit lapin qu'il était tout à fait d'accord pour être appelé comme ça et c'est ainsi qu'une nouvelle amitié fut crée.


La première fois que Bambi ressenti la peur, fut lors d'une de ses balades en compagnie de son meilleur ami, le ciel s'était assombri, dévoilant une nouvelle facette de la forêt et rapidement, un premier grondement se fit entendre et pan-pan laissa son ami pour rentrer chez lui, le faon fit quelques pas, regardant autour de lui, ne comprenant pas pourquoi le ciel grondait de cette façon et quand un premier éclair éclata, il fut pris de panique, prenant ses pattes à son cou pour retourner auprès de sa mère. De retour dans leur partie de la forêt Bambi s'allongea aux côtés de sa mère mais ne parvint pas à s'endormir, intrigué par ces perles d'eau qui tombaient du ciel, laissant une douce mélodie se jouer dans la forêt. Lorsque le premier éclair brisa cette douce harmonie, la peur reprit son emprise sur le faon qui se redressa d'un bond, réveillant sa mère avant d'essayer de se cacher auprès d'elle, enfouissant sa tête dans son pelage jusqu'à ce que l'orage cesse et qu'il parvienne à s'endormir.

Sa première sortie de la forêt fut beaucoup plus stressante qu'il ne l'avait imaginé. Heureux de découvrir cette immense étendue d'herbe, Bambi s'était lancé, insouciant, sautillant hors du bosquet avant d'être rattrapé par sa mère qui lui enseigna d'être toujours prudent et d'observer les alentours avant de quitter les bois. Bambi comprit la leçon, la forêt les protégeaient, dans la prairie, ils étaient vulnérables aux dangers. Après que sa mère l'autorisa à quitter sa position, le faon se détendit, retournant à la découverte de ce nouveau lieux, longeant un petit ruisseau à la poursuite d'un crapaud. Pour la première fois, Bambi observe son reflet dans l'eau de cette mare, intrigué, il ne remarque qu'au bout d'un petit moment qu'un second reflet à fait son apparition, un reflet très semblable au sien. Légèrement perturbé, le faon secoue la tête avant d'être surprit par un doux rire qui le fait presque bondir en arrière. Il tombe finalement nez à nez avec Féline, une autre faon du même âge que lui, elle est beaucoup moins timide, et un peu trop directe pour Bambi qui court se réfugier dans les pattes de sa mère, apeuré par cette faon qui s'amuse de la situation. Sa mère l'encourage à se présenter à elle tandis que Féline a fait le premier pas vers lui en le saluant, mais Bambi refuse catégoriquement avant sa mère ne le pousse vers la petite. Il s'avoue finalement vaincu, baissant la tête en murmurant un petit "b'jour". Finalement les deux faons entament une petite course, qui semble bien plus amusante pour Féline que pour Bambi et celui-ci tombe finalement dans la mare et que le jeu se transforme en cache-cache. En colère, Bambi se met à bouder et râler tandis que Féline s'amuse une fois encore de la situation, le faisant tourner en bourrique allant même jusqu'à lui lécher la joue. Finalement, le faon sort pour l'affronter, entrant dans son jeu et se mettant à courir avec elle jusqu'à grimper sur un rocher. Les deux furent interrompus par un troupeau de cerfs et Bambi vit enfin de ses propres yeux qu'ils n'étaient effectivement pas les seuls cerfs de la forêt comme le lui avait affirmé pan-pan. Immittant finalement deux jeunes mâles qui se bagarraient, le faon baisse la tête et fonce sur Féline, la faisant sauter en arrière et l'éloignant finalement de lui. Fasciné, Bambi par à la poursuite de ces jeunes cerfs, les imitant alors qu'ils bondissent dans la prairies jusqu'à finalement s'arrêter lorsque tous s'étaient stoppaient devant un cerf majestueux. Le cerf s'était avancé, marchant la tête haute devant tous les autres, s'arrêtant un moment devant Bambi qui lui offrit un large sourire avant de perdre son assurance pour le voir continuer sa route. Rejoint par sa mère, il lui demanda pourquoi tous s'étaient tus à son arrivée et elle lui expliqua qu'il était le plus respecté des cerfs, que dans la forêt, aucun n'avait son expérience, son courage ou sa sagesse et qu'il veillait sur les animaux, c'est pourquoi ils l'appelaient le grand prince de la forêt. Finalement, le grand prince revint dans la prairie, semblant à l'affût d'un danger et tout le troupeau se mit à courir en direction de la forêt, laissant le faon perdu au milieux des hautes herbes. Ce fut le grand prince qui l'amena lui et sa mère en sécurité, et lorsque le danger disparu, Bambi hésita un instant à quitter sa cachette malgré les paroles rassurantes de sa mère. Ce jour là, alors qu'il s'interrogeait, cherchant à comprendre pourquoi ils avaient du fuir aussi vite et se cacher, elle le mit en garde contre les hommes.


Un matin, Bambi s'éveille et découvre la forêt recouverte d'un manteau blanc, toutes, les couleurs, toutes les feuilles, les plantes et les fleurs ont disparus pour laisser place à cet étrange chose qui engloutit ses sabots lorsqu'il essaie de s'aventurer dehors. Face à sa surprise, sa mère lui explique que l'hiver est arrivé et que cette poudre blanche n'est autre que de la neige. Amusé par cette nouvelle chose, Bambi s'étonne des traces que laissent chacun de ses pas, avançant toujours plus loin dans la poudreuse, il se laisse finalement entraîner par les drôles de bruits qui proviennent des arbres lorsque la neige tombe sur le sol. Ses pas le mènent jusqu'à Pan-pan qui s'amuse à glisser sur un lac gelé. Encouragé par le lapin, il saute pour l'imiter mais tombe glisse rapidement sur le ventre, perdant tout l'équilibre qu'il avait. Pan-pan tente de lui apprendre à patiner mais ses sabots refusent de tenir en place sur la glace et après plusieurs essais catastrophique, le lapin installe finalement les pattes du faon de sorte à ce qu'il puisse le pousser et les faire glisser tous les deux. Leur course se termine finalement dans un énorme tas de poudreuse et bien que son ami semble s'être amusé, Bambi n'est pas certain qu'il retentera sa chance... Un ronflement les interpellent et les deux amis découvrent fleur, profondément endormi, réveillé par Pan-pan, la moufette leur explique qu'il hiberne et dormira jusqu'à l'arrivé du printemps.
Au fil des semaines le faon découvre une autre facette de l'hiver, les jours sont courts, sombres, le froid devient presque insupportable et la nourriture se fait rare. Blottit contre sa mère, il se plaint d'avoir faim et elle le rassure... le printemps sera bientôt de retour.

Quelques brins d'herbes font leur apparition et Bambi et sa mère quittent leur forêt, celle-ci voulant offrir un petit festin à son enfant. Profitant des jeunes poussent, le faon se délecte de son repas, ne prêtant pas attention à sa mère qui est soudain à l'affût. Sa voix l'interpelle et sans réfléchir il obéit, se mettant à courir en direction de la forêt, suivi par sa mère. Un premier coup retentit, comme un coup de tonnerre pourtant le ciel ne gronde pas. Le faon court aussi vite qu'il peut, encouragé par sa mère, il jette un regard derrière lui mais elle lui ordonne de ne pas se retourner, de continuer à courir. Un autre coup se fait entendre, plus puissant, plus proche, mais Bambi ne se retourne pas, il court, traverse la forêt pour retourner chez eux et ne s'arrête qu'une fois dans leur abris. Reprenant son souffle, Bambi se retourne pour accueillir sa mère, répétant qu'ils ont gagnés. N’obtenant aucune réponse, le faon quitte son abri tandis que la neige se remet à tomber, il cherche sa mère, ses appels se font de plus en plus désespérés au fur et à mesure que ses pas l'emmènent au plus profond de la forêt, il court, cherche durant ce qui semble sembler des heures et finit par se perdre tandis que la douce neige s'est transformée en tempête. Épuisé, il appelle une dernière fois sa mère en sanglotant et prend quand une silhouette se dresse devant lui. Il entend le grand prince lui dire que sa mère ne pourra plus jamais être à ses côtés désormais et alors qu'il baisse la tête, laissant une larme rouler sur sa joue, le cerf lui dit de l'accompagner, Bambi relève la tête et avance à ses côtés, l'accompagnant dans la tempête.


Contraint d'apprendre à vivre sans sa mère, c'est aux côtés du grand Prince que le faon affronta le reste de l'hiver. Si son père n'avait aucune idée de la façon dont on élève un enfant, lui ne connaissait rien aux devoirs d'un prince et peinait à trouver l'approbation de son père. Conscient que Bambi ne pouvait pas le suivre partout à travers les bois, il le laissa auprès de ses amis, Le faon passa le plus clair de son temps à essayer de s'endurcir, de se montrer plus brave et courageux, de devenir digne de l'héritage de son père. Si ses amis l'encourageaient et l'aidaient, d'autres ne voyait pas d'un très bon œil le fils du grand prince.

Rapidement une rivalité s'installa avec un autre faon de la forêt se prénommant Ronno, si Bambi tentait d'échapper aux conflits, celui-ci ne cessait de les provoquer. Les choses dérapèrent un peu plus lorsque Bambi tomba dans le piège des hommes, persuadé d'avoir entendu sa mère l'appeler il quitta la forêt pour retourner dans la pleine où il fut pris au piège, tétanisé devant une horde chiens fonçant sur lui. Ce fut une fois encore son père qui le tira d'affaire, le rappelant ensuite à l'ordre et lui indiquant qu'il ne devait jamais rester immobile face au danger.

Quand une nouvelle dispute vint éclater entre Ronno et Bambi, Pan-pan intervint poussant son ami pour qu'il réplique et envoyant malencontreusement le petit prince contre son adversaire ce qui propulsa Ronno  au sol avant que celui-ci ne se lance à sa poursuite des deux amis, fou de rage. Le faon parvint finalement à lui échapper, réalisant un saut impressionnant sous les yeux de son père qui lui avoua pour la première fois être fier de lui.

Après ces événements le grand prince et son fils commencèrent à se rapprocher jusqu'à créer une réelle complicité, apprenant plus à se connaitre et à voir le monde à travers les yeux de l'autre. Si Bambi pensait qu'il avait enfin gagné sa place aux côtés de son père ses illusions volèrent en éclat quand maître hibou vint lui présenter la biche qui s'occuperait désormais de lui, à la demande de son père.

Mina semblait être la parfaite candidate pour reprendre l’éducation du jeune prince qui fut contraint de dire adieu à ses amis pour suivre la biche dans une autre partie de la forêt. Blessé et déçu, Bambi garda tout de même la tête haute, écoutant le dernier discours de son père au sujet des devoirs d'un prince, avant de rejoindre Mina.

Alors qu'ils s’apprêtaient à quitter la forêt, Ronno fit irruption pour provoquer une dernière fois son rival, touchant une corde sensible en parlant de son père, Ronno fit face à Bambi qui attaqua le premier, se lançant ensuite dans un combat jusqu'à ce que Mina revienne auprès d'eux, s’inquiétant pour le jeune prince. Ronno revint à la charge, poussant Bambi contre la biche qui recula jusqu'à ce que sa patte soit prise dans un collet déclenchant le piège des hommes. Tandis que les cloches accrochées à la branche commencèrent à sonner, les aboiements des chiens de chasse se firent entendre alertant les cervidés. Mina ordonna aux faons de fuir mais Bambi fit demi tour conscient que la biche était condamnée s'il l'abandonnait. Il attira l'attention des chiens, les détournant de leur piste pour les entraîner dans la forêt alors qu'un orage éclata. Sa course les conduisit jusqu'aux parois rocheuses, escaladant difficilement celle-ci avant de créer un petit éboulement pour repousser le dernier chien à ses trousses. Le chien parvint à se hisser jusqu'à lui et tandis qu'il se dressait, Bambi trouva le courage de répliquer, lui assénant un coup de sabot qui le fit tomber.

Soulagé, le faon se retourna vers son père qui avait retrouvé sa trace quelques instants plus tôt et bondit pour le rejoindre, s'arrêtant pour guetter sa réaction avant de lui adresser un petit sourire mais avant qu'ils ne puissent dire quoi que ce soit, le faon sentit la pierre se dérober sous ses sabots le précipitant dans le vide. La dernière chose qu'il pu entendre fut la voix de son père qui l'appelait.

Quand il reprit doucement conscience il fut surpris de ne plus entendre la pluie ou le grondement du ciel au-dessus de sa tête ni même de sentir la fraîcheur de la pierre sous son pelage, à la place il sentait son corps entier frissonner et trembler. De nombreux bruits environnant lui firent froncer les sourcils tandis qu'il essayait d'ouvrir les yeux, sentant toujours sa tête douloureuse. Il avait beau se concentrer il ne parvenait à discerner aucun son familier qu'il avait l'habitude d'entendre au cœur de sa forêt. Il ouvrit finalement les yeux en sentant quelque chose se poser sur son épaule et poussa un cri en se redressant d'un bond pour reculer, tombant à la renverse sous le regard des curieux qui s'étaient agglutinés autour de lui. Son regard affolé balaya les environs à la recherche d'une issue pour bondir et fuir mais son esprit cherchait une explication. Jamais il n'avait aperçu un humain mais on lui en avait assez parlé pour comprendre à quoi il faisait face actuellement. On s'approcha à nouveau de lui, on lui adressa la parole, lui demandant si il allait bien, il avait entendu des mots inconnus, ambulance ou docteur... Lui s'était contenté de détourner la tête, essayant d'éviter le contact bien qu'il n'avait plus bougé du sol, mais quand il baissa les yeux sur son corps, la panique le gagna à nouveau. Aucune trace de sabot ou d'un pelage mais des "pattes" qui ressemblaient à celle des hommes. Pris de panique il tenta de fuir à nouveau, essayant de se dresser sur ses nouvelles "pattes" et du s'y prendre à plusieurs reprises, trébuchant grossièrement avant de parvenir à fuir. Il ignorait où il se trouvait, ne parvenait pas à comprendre ce qui lui arrivait et tout ce qu'il voyait autour de lui était de l'herbe, des fleurs, quelques arbres et d'étranges chemin de pierres. Quand ses jambes ne parvinrent plus à le soutenir, il s'arrêta, glissant le long d'un arbre dans un coin isolé pour reprendre son souffle et essayer de se calmer. Terrifié et seul, il attendit la tombée de la nuit pour oser sortir de sa cachette, évidemment ça allait à l'encontre de tout ce qu'on lui avait appris mais le froid devenait trop insupportable pour qu'il reste immobile. Les Hommes semblaient avoir quittés les lieux et lui parvint à se trouver un petit abri, une étrange petite cabanes contenant divers objets qu'il n'avait jamais vu et dont il n'avait jamais entendu parler. Malgré sa peur, il parvint à fermer les yeux, bien trop épuisé pour lutter contre le sommeil.

Les jours qui suivirent furent moins difficiles qu'il ne l'aurait pensé. Il apprit que la cabane était occupée par un vieil homme et bien qu'il ne s'était jamais montré, il l'avait observé, il l'avait vu s'occuper des plantes, couper l'herbe et débarrasser le sol des choses qui ne devaient pas y être. De son côté, il l'avait imité, s'occupant à sa façon du parc quand personne ne regardait ou du moins c'est ce qu'il pensait. Lorsqu'il avait regagné la cabane le second soir, il avait trouvé une couverture et quelques paquets de biscuits ainsi qu'une pomme et une bouteille. Abandonnant l'idée de s'attaquer aux choses qu'il ne connaissait pas, il avait mangé la pomme et s'était battu avec le plastique pour récupérer l'eau à l'intérieur. Après ça, il avait retrouvé, les soirs suivants, un peu plus de fruits et de nouvelles bouteilles d'eau. Curieux de comprendre comment tout ça poussait sans qu'il ne voit le moindre arbres, il s'était caché et avait attendu jusqu'à voir le vieil homme déposer toutes ses choses dans la cabane à la fin de sa journée. Malgré ça, il resta caché, continuant sa nouvelle routine caché aux yeux du monde, ou presque, ignorant comment rentrer chez lui ou comment retrouver sa véritable apparence.