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 :: RP Abandonnés
Pacte avec le Diable = Business criminel
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Lun 19 Fév 2018 - 20:02
Pacte avec le Diable = Business criminel

JAMES P. RATIGAN & HADES D. ALEXANDER

 

Pacte avec le Diable = Business criminel Victorian-bathhouse-london-optimised

Jeudi 1er mars 2018

 Ce fut tout sourire que Ratigan contempla les chiffres engrangés par son gang, bien installé dans son confortable fauteuil. Excellent, tout bonnement excellent, quasiment l’ensemble des opérations menées par ses larbins avait été couronné de succès : cambriolage, braquage, piratage de comptes bancaires (Même s’il avait laissé cette partie bien trop technologique pour lui à plus compétent), chantage, etc… En l’espace de trois mois, depuis qu’il avait intégré ce petit gang de Whitechapel (Pour en prendre assez rapidement la tête, les membres du gang n'ayant pas hésité longtemps entre son professionnalisme et l’attitude lâche et mollassonne de leur ancien chef), leur réputation avait grandement pris de l’ampleur, et ils pouvaient tous le remercier pour cela. Du fait de ses 25 années d’expérience, il savait quoi faire, comment faire, avec quel moyen et quel effectif, qui attaquer en premier, comment se fondre dans la masse et échapper à la police, etc… Il dut cependant s’entourer de quelques « conseillers » de confiance afin de faire face aux prodigieuses avancées scientifiques et technologiques, qui auraient pu mettre très à mal tous ses plans (Il était enfin débarrassé de Basil, ce n’était pas pour se planter dans ce nouveau monde futuriste!).
 
  Mais entouré des bonnes personnes, et débarrassé des éléments gênants ou incapables (On ne changeait pas les bonnes vieilles méthodes. Felicia n’était plus là, mais James savait se montrer imaginatif), il avait su s’habituer à toutes ces nouvelles méthodes, et à y mélanger son propre savoir et sa propre expérience pour enfin refaire surface dans le monde du crime. Professeur de mathématiques le jour, Napoléon du Crime la nuit ; mais il comptait bien ne pratiquer que cette dernière fonction à l’avenir, l’appât du gain et du pouvoir étant juste… irrésistibles…
 
  Satisfait de tous ces bons résultats, il s’apprêta à s’atteler au prochain gros casse de son gang, lorsqu’il fut interrompu par plusieurs coups portés à sa porte. Il fronça les sourcils et releva la tête, donnant gravement l’autorisation de rentrer. Il s’agissait de Tom, un petit malfrat dont l’unique intérêt (et la raison pour laquelle il était encore dans son sang… voire même en vie…) était d’être un excellent pickpocket. Mais mis à part cela, à part trembler de terreur à chaque fois qu’il faisait face à son patron (Oh, qu’il était bon d’instaurer la terreur à ses sous-fifres…), il ne servait pas à grand-chose…



JAMES ▬  Pourquoi me déranger, Tom ? Demande froidement le professeur, ses doigts tapotant son bureau avec agacement.

TOM ▬  Euh… Y’a… Y’a un Monsieur qui veut vous voir, patron… Bégaya-t-il, tout pâle. Un… Un gars super chic, et… et qui a des choses im… importantes à vous dire…


 James n’eût pas besoin de lui demander comment cet étranger avait pu connaître l’emplacement de leur QG criminel. Ses yeux s’illuminèrent d’excitation lorsqu’il comprit que la suite de son plan était en cours : qui d’autre, à part un baron de la mafia londonienne, aurait pu 1/ connaître sa double-vie de criminel, 2/ trouver leur planque, lui qui s’assurait que son gang se déplace assez régulièrement d’un QG à un autre (La police étant bien plus performante qu’à son époque, il valait mieux éviter de prendre des risques), 3/ oser s’aventurer au sein d’un petit gang criminel sans aucune peur d’être descendu ? Enfin… Enfin, sa petite entreprise avait porté ses fruits. Enfin, la haute mafia de Londres avait porté son attention sur lui. Car avant de rejoindre les plus grands, il fallait le mériter, et cela, James y était enfin parvenu, après tant d’efforts. Comme par le passé… Tout se déroulait exactement comme prévu, mais il se devait d’être encore patient pour ré-atteindre les sommets.


JAMES ▬  Fais-le entrer. Ordonna le professeur avec un mauvais sourire, prêt à recevoir le visiteur comme il le fallait.


Vendredi 1er juin 2018 :


 Comme il l’avait parfaitement deviné, ce fut bien un représentant de l’un des plus redoutés parrains de la mafia londonienne, Charles Henry Rosewood, qui se présenta à lui. Comme il l’avait escompté, la montée en puissance de son petit gang de Whitechapel avait attiré son attention, lui faisant envisager d’intégrer, au sein de sa grande famille mafieuse, Ratigan et ses hommes, pour son propre profit. Avec 75% de tous les intérêts qu’ils feraient pour Sir Rosewood, et le commandement entier de son gang… James compris… Ce fut la condition qu’il eut le plus de mal à digérer, ayant été pendant tant d’années le Napoléon du Crime. Lui, sous-fifre, comme à ses débuts… Quelle honte ! Mais, hélas, il s’agissait d’une étape nécessaire à la prochaine étape de son plan…
 
  Pendant donc plusieurs mois, Ratigan joua les collaborateurs obéissants et dévoués, exécutant d’une main de maître les demandes du parrain. Il fit très rapidement taire les complaintes de ses sbires, leur faisant comprendre avec menace qu’ils n’avaient pas intérêt à tout gâcher (Et, étrangement, l’idée de finir dans la Tamise ne les enchanta pas). Pauvres idiots… Ils ne comprenaient pas que cette période de soumission n’était que provisoire, et était la meilleure manière de gagner la confiance de Rosewood… Et ensuite…
 
  Et cela fonctionna à merveille. Ayant désormais beaucoup plus de moyens et de ressources (Comme la criminalité était bien plus facile au plus haut de la mafia…), les résultats de Ratigan et de son gang furent bientôt encore plus conséquents, ce qui ravit l’arrogant Rosewood. Voyant en James comme un véritable atout (et une machine à fric), il en fit au bout d’un certain temps l’un de ses plus proches lieutenants et conseillers, ne voyant en cette promotion qu’un honneur pour le concerné. Devant lui, le professeur montrait une grande excitation à cette idée… mais derrière, il jubilait… Parfait, qu’il lui accorde une grande confiance… La chute en serait rude…
 
  Et trois mois après, il décida qu’il était temps de mettre enfin en action la phase finale de son ascension, une fois que Rosewood crut faire de James un obéissant pantin. Et cela commença par une discrète commande auprès d’un herboriste clandestin réputé… Oh oui, la chute serait très rude…
 
  Le soir du 1er juin, à la suite d’une importante prise d’otages à la Banque d’Angleterre qui avait conduit à une formidable rançon, Rosewood avait décidé de célébrer cela avec ses lieutenants. Et malgré le gain que cela avait apporté, Ratigan ne partageait pas à 100% son enthousiasme : certes, cette prise d’otages avait engrangé une petite fortune au clan Rosewood… mais contre le prix fort… Une des otages, une jeune employée de 25 ans, avait péri sous l’arme d’un des sbires de Rosewood… James n’avait que faire des pertes de leur gang, et des morts masculines. Il pouvait tuer ses hommes sans vergogne et sans honte… mais dès lors qu’il y avait des victimes parmi des femmes ou des enfants, son côté gentleman reprenait le dessus (Même si cela était contradictoire avec le fait de tuer sans aucune forme de pitié des maris et des pères, enfin…). Et voir ce pauvre parrain se frotter les mains devant ce sacrifice inutile le mettait dans une telle rage…… Oh, mais qu’il profite… Cela n’allait pas durer…



ROSEWOOD ▬  Je souhaite porter un toast à notre réussite, Messieurs ! Ratigan, veuillez nous servir le champagne, je vous prie. Ordonna avec contentement le parrain.

JAMES ▬  Bien Monsieur. Obéit calmement l’ancien rongeur.


 Il vit bien que les autres lieutenants, bien plus jeunes que lui, se moquèrent de la soumission du pauvre petit vieux qu’il était. Mais rirait bien qui rirait le dernier… Il revint quelques instants après, portant un plateau rempli de coupelles de champagne, qu’il distribua, lui. Toujours aussi triomphant, Rosewood leva son verre.


ROSEWOOD ▬  A de futures grandes réussites ! Que Londres soit un jour à nos pieds !


 Seulement Londres ? Un individu aussi peu ouvert d’esprit… ne méritait tout simplement pas de vivre… Les yeux flamboyants, Ratigan observa silencieusement son chef et ses collègues boire goulûment leurs verres… un très mauvais sourire s’affichant lorsque les visages de Rosewood et de deux de ses collaborateurs tournèrent vite au bleu… Très rapidement, leurs cous gonflèrent encore et encore, les empêchant de plus en plus de respirer ; leurs orbites grossirent, comme prêt à exploser, tandis qu’ils bavaient… la douleur de leur calvaire semblant insupportable à vivre…
 
  Les rescapés essayèrent tant bien que mal de leur venir en aide… sans succès, les deux lieutenants mourant bien vite dans leurs bras. Ne restait plus que Rosewood, agonisant. Et devant ce spectacle bien macabre, Ratigan finit par lâcher un ricanement, s’approchant du mourant.



JAMES ▬  Ne jamais accorder une confiance aveugle à vos subordonnés, Charles.


 Il s’accroupit à ses côtés, dévoilant devant ses yeux exorbités par la souffrance et la peur une petite poche secrète dans sa manche droite… où était dissimulée une fiole avec un fond d’un étrange liquide blanc… Affichant à son tour un sourire triomphant, Ratigan expliqua :


JAMES ▬  Concentré de pétales et de racines de colchiques d’Asie mineure. Elles ne poussent normalement qu’au cours du mois de septembre, mais un bon ami à moi sait très bien les garder au frais. D’apparence inoffensives… mais mais elles deviennent un véritable poison une fois ingérée… Pas mal pour un pauvre petit vieux, n’est-ce pas, vieille branche ?


 Voyant parfaitement le choc et la terreur dans le regard du mourant, il agrippa sans vergogne ses cheveux grisonnants, amenant son visage jusqu’au sien et murmurant à son oreille :


JAMES ▬  Les choses vont changer, Charles. Assistez au retour du Napoléon du Crime.


   Sans aucune pitié, il balança le nouveau cadavre sur les autres, avant de se tourner vers ses collaborateurs, choqués par ce qui venait de se passer.


JAMES ▬  Allez-vous porter allégeance à votre nouveau boss… ou souhaitez-vous finir comme eux ?


 Les trois survivants étant les plus dociles du lot, ils ne se firent pas prier, voyant désormais parfaitement qu’il ne fallait surtout pas sous-estimer ce génie criminel. Enfin, après tant de patience et tant de soumission, il était revenu là où était sa vraie place : au sommet. Son ancien gang montra toute son excitation de voir le boss qui les avait élevé maintenant chef de l’une des plus hautes mafias de Londres ; et le reste fut trop apeuré par ses méthodes employées pour oser contester. Désormais, il savait que la moindre erreur pourrait leur coûter chef…
 
  Maintenant qu’il était de nouveau parrain du crime, James voyait très grand… D’abord Londres…… et un jour, l’Angleterre…


Lundi 2 juillet 2018 :


 Dieu qu'il était bon de pouvoir s'atteler au crime à niveau professionnel ! De nouveau au sommet de l'échelle, James fut plus que ravi d'avoir de nouveau les moyens d'accomplir tous ses brillants plans : argent, effectif, matériel, plus rien ne lui manquait pour échafauder de diaboliques plans ! La police ? Mais l'avantage d'être parrain de la mafia était que les pots-de-vin tombaient à foison, lui permettant de continuer à agir sans crainte. Comme il était presque ennuyeux de ne quasiment plus avoir le moindre challenge, depuis que Basil avait disparu de sa vie... Mais il s'en remettrait largement !

 La vie de chacun avait énormément changé au sein de son immense clan, en bien devant tous les bénéfices nouveaux... comme en mal, au vu de l'ambiance étrange qui y régnait... Les sbires et ses nouveaux lieutenants (Humiliation ultime, certains étaient de ceux qui avaient survécu à son empoisonnement), malgré qu'ils respectaient son génie et ses idées absolument géniales, le craignaient plus que tout, sachant dorénavant que son savoir et son imagination pourraient, s'ils osaient le contrarier, leur offrir la pire des morts, à l'image de Rosewood... Il n'y avait que le business pour lui, et mieux valait aller dans son sens...

 Ils avaient cependant instauré quelques règles depuis son arrivée au pouvoir, la plus important étant de ne pas s'attaquer directement aux femmes et aux enfants. Un idiot avait osé dire qu'il s'était radouci... Son cadavre reposait désormais sous des tonnes de béton... Ce n'était pas par excès de gentillesse, toute trace de pure douceur l'avait quitté il y a bien des années...... Mais il s'était juré que plus jamais lui ou ses actions ne blesseraient une créature innocente... Et même la plus insolente des femmes (Il repensait encore à cette Mérida, qu'il avait rencontré au Canada... Quelle impolitesse !) ne méritait pas un tel sort... Mais le reste des individus ? Pas de quartier. Mais il fallait surtout s'en prendre aux plus aisés, aux politiciens, etc... Non pas qu'il reversait ensuite tout l'argent volé aux plus démunis (Lui, Robin des Bois ? Certainement pas!), mais il avait connu la misère, autant ne pas y toucher davantage.

 Plusieurs de ses sbires lui avaient également proposé de faire beaucoup plus gros et violent, au moyen d'attaques terroristes. Ah oui, la nouvelle tendance, hélas, de ces dernières années... Quelle vulgarité... Un brillant coup pouvait être puissant et terrifiant pour la population sans engranger autant de victimes malheureuses, surtout aux noms d’idéologies ou de religions. Non, il fallait choisir les bonnes personnes, et non pas laisser faire le hasard : lors de son coup le plus connu de l'époque, le « Tower Bridge Job », après tout, ils avaient jeté à la Tamise certains des plus hauts représentants du Mousedom. Tout dans le style et l'intérêt.

 … Mais à force de se ressasser le passé, de repenser à ses méthodes, d'élaborer de nouveaux plans, Ratigan en vint à oublier l'instant présent. Il cligna doucement des yeux et regarda autour de lui avec un air satisfait. Il passait la soirée dans l'un des bars les plus chics de tout Central London, le « Victorian Bath House ». Ah, le retour du luxe dans sa vie... Que cela lui avait manquer !

 Isolé dans une pièce privée, James pouvait se laisser aller à la détente : ses affaires tournaient parfaitement, les autres parrains le laissaient tranquille, l'on commençait à parler du Napoléon du Crime dans les journaux londoniens, la police ne l'avait pas débusqué à coups de pots-de-vin et d’assassinats discrets... Que demander de plus ?

 Une seule petite ombre venait obscurcir le tableau : certains de ses agents lui avaient appris qu'il était recherché... Personne n'avait su lui dire par qui exactement, malheureusement, la personne en question semblant être un as. Un chasseur ? Bien la raison pour laquelle, en plus de sa canne-lame, il gardait désormais un petit revolver dans sa manche, relié à son poignet par un ingénieux système qui lui permettait de l'utiliser rapidement si besoin. Il ne devait pas s'en faire, il ne craignait rien ici, plusieurs de ses hommes veillaient au grain.

 Et s'il devait être retrouvé... peut-être cela remettrait-il un peu de piment dans sa vie ?


(c) Madouce sur Epicode
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Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
Lord of the Dead
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PHOTO D'IDENTITE : Pacte avec le Diable = Business criminel Tumblr_inline_mv2yd8WVjH1rers41
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Dim 25 Fév 2018 - 19:18



Pacte avec le Diable = Business criminel

Parlons affaires, crimes et famille



Les documents s’empilaient sur mon bureau. C’était là toutes les informations que nous avions rassemblées sur le crime londonien. En temps normal, nous ne nous mêlions pas vraiment des histoires entre la mafia ou les gangs. Pourquoi cet intérêt soudain? Bon déjà, ce n’était pas si soudain, des contacts avaient rapportés des changements depuis quelques mois. Ça n’a rien changé à nos habitudes jusqu’à ce que la rumeur de l’assassinat du parrain vienne jusqu’à New-York. C’était intriguant, qui avait pu réussir ce tour de force?

Le but premier de mes recherches fût de découvrir qui était le nouveau chef du crime organisé. Je devais savoir s’il était dangereux pour Dark Diamond ou pas. Je fis jouer mes contacts, à la recherche des origines de e type. Étrangement, je finis par constater qu’il était comme apparut un beau jour. Toutes les pistes ne menaient à rien. Il y avait certes la possibilité d’un changement d’identité, mais une autre option me trottait en tête. Était-il comme nous? Helga avait repris ses activités de mercenariat, comme beaucoup de Disney reprenaient des activités semblables à ce qu’ils faisaient dans leur monde d’origine. Pourquoi un ancien criminel ne le ferait pas lui aussi? Ça expliquerait son expérience dans le domaine et son apparition soudaine.

Le vent de changement qui soufflait sur Londres pouvait peut-être nous servir. Bon, il fallait un premier contact, une première rencontre pour prendre le pouls. Peut-être que le nouveau parrain serait plus ouvert d’esprit que l’ancien? Notre but était d’instaurer un système semblable que celui de New-York, des partenariats pour des échanges d’informations, nous fournir armes et papiers lorsque nécessaire… en échange de services ou d’argent. Le but n’est pas d’escroquer, mais de pouvoir chacun continuer nos petites affaires.

Ça faisait déjà plusieurs semaines que je me rendais régulièrement à Londres afin de faire moi-même les recherches. J’avais fait jouer mes contacts, distribué des pots de vin et menacé pour rassembler petit à petit les informations qu’il me fallait. Au début, ça avait été facile d’apprendre les circonstances exactes de la mort de Rosewood, une coupe de champagne empoisonnée. Certains disaient que le poison était l’arme des femmes, pour ma part je trouvais que c’était un moyen propre. Une balle en pleine tête faisait plus « mâle », mais ça faisait vraiment beaucoup de saletés! Et puis, on en parlait du bruit d’un coup de feu? Ensuite, selon le poison utilisé, ce pouvait être une mort lente ou rapide, au choix. Personnellement, j’avais déjà utilisé du poison dans mon ancienne vie, enfin, je l’avais donné à Peine et Panique afin qu’ils enlèvent l’immortalité d’Hercule, mais ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu.

L’assassin avait ensuite pris la place du mort, ça je le savais déjà. Ce que je voulais savoir, c’était qui il était, d’où il venait, tout ça. Pas que ça faisait vraiment une différence sur ce que je pensais de lui où sur mes buts, c’est surtout qu’il me fallait quelques infos pour le retrouver! J’avais besoin de savoir à quel genre d’homme j’aurais à faire face. Je fus satisfait d’apprendre qu’il était intelligent, bien! Les brutes épaisses étaient d’un ennui… Et puis comment faire confiance à quelqu’un qui agit avant de réfléchir? Je n’aime pas faire des affaires avec quelqu’un qui peut tout envoyer balader d’un coup de tête sans prendre en compte les conséquences.

Donc après deux semaines particulièrement intensives, j’avais finalement obtenu un nom, mais aussi un endroit que cet homme aimait particulièrement fréquenter. Je trouverais donc James Ratigan au Victorian Bath House, si la chance était avec moi. Quelques recherches internet sur cet endroit me permirent de  constater un gout pour le luxe. Pouvais-je lui reprocher? Certainement pas, c’était un signe de réussite selon moi. Dans les autres informations que je recueilli, j’appris que cet homme était un gentleman, refusant que du mal soit fait aux femmes et aux enfants.

Je rangeais les dossiers dans un tiroir, il était temps de tenter ma chance. Je pris quelques effets que je mis dans un sac bandoulière, comme des billets de livre sterling. Mes fréquents voyages entre New-York, Paris et Londres m’obligeaient à garder en permanence des coupures de trois devises différentes. Ce n’était pas en plein milieu d’une filature que j’avais le temps de passer au bureau de change! Et puis l’argent comptant laissait moins de traces qu’une carte bancaire ou de crédit. La sangle sur l’épaule, j’allais prendre un taxi pour me rendre au T & L’s bar, là où je traversai le portail pour Londres. Ce moyen de transport était merveilleux, en une fraction de seconde, je me retrouvais dans une bibliothèque. Ça permettait des milliers de dollars d’économie en billets d’avions et en frais d’hôtels. Tout ce temps gagné permettait d’être plus efficace. C’était surement la seule réussite valable de Lucas à mes yeux, enfin, la seule qui avait été utile jusqu’à maintenant.

Une nouvelle balade en taxi et je descendis devant le luxueux bar. Je me demandais si on en avait des comme ça à New-York… Disons que c’était un tout autre niveau que cet ancien ranch servant de couverture pour cacher le portail… Je pris le temps d’examiner à nouveau les lieux, j’étais déjà passé quelques jours auparavant pour faire un peu de repérage, alors que le nouveau maitre du crime n’y était pas. J’avais lors de cette visite noter où se situaient les diverses sorties, en cas d’un repli stratégique. Je savais qu’il ne serait pas seul, que la place grouillerait de ses hommes et vu les regards que certain me jetèrent, c’était plutôt évident que j’avais raison. Seul au milieu des ennemis… Ça avait quelque chose d’excitant, mais aussi d’inquiétant.

Je savais déjà où il s’asseyait, je me dirigeais donc vers cette pièce privée, me faisant arrêter par un homme de main. C’était déjà bien que je me sois rendu si près avant d’être intercepté.

-J’ai une proposition d’affaire à faire à Monsieur Ratigan. Je ne pense pas qu’il aimerait que tu lui fasses perdre une belle occasion de faire de l’argent et de gagner des services. Fouilles-moi, je n’ai pas apporté d’arme.

Il me fouilla donc, avant de m’introduire auprès de son patron. C’était un homme mure, dans les mêmes âges que mon enveloppe humaine. Je lui tendis la main par politesse, lui laissant le choix de la serrer ou non. Personnellement, ça ne m’importait pas vraiment, mais j’essayai d’être courtois.

-Bonjour monsieur Ratigan, je me présente, Hadès D. Alexander. Si vous êtes aussi puissant que ce que je crois, vous devez déjà avoir entendu parler que quelqu’un vous cherchait. Après quelques recherches sur vous, ma patronne et moi avons jugés bon de vous proposer un partenariat. Vous me semblez plus intelligent que votre prédécesseur, alors j’ose espérer que vous m’écouterez.

Je décidais de m’asseoir, au pire, il me ferait jeter dehors. Je n’avais pas envie de rester dehors comme un étudiant devant son enseignant. Si j’étais là, c’était pour une conversation d’égal à égal. J’attendis un signe pour poursuivre.

- Nous sommes une compagnie de mercenaires basée à New-York. Notre but n’est pas de faire ingérence dans vos affaires, bien au contraire. Nous voulons seulement quelqu’un prêt à nous fournir armes, papiers ou cachette lorsque nécessaire, en échange d’une compensation monétaire, voir de services. Nous ne voulons pas interférer avec votre business, mais en échange, nous aimerions pouvoir agir librement. Rosewood avait la mauvaise habitude de nous mettre des bâtons dans les roues, ce qui faisait perdre beaucoup d’argent et de temps à nos deux organisations. Maintenant qu’il n’est plus là et que les choses semblent changer, j’espère que nous pourrons trouver un terrain d’entente.

Je n’avais pas tout à fait finit, mais je voulais voir comment il réagissait à tout ça. C’était beaucoup d’informations à analyser, disséquer et retourner. Peut-être que s’il ne se montrait pas hostile, je pourrais lui poser des questions sur son passé?  



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Mar 27 Fév 2018 - 20:21
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JAMES P. RATIGAN & HADES D. ALEXANDER

 

 Lové contre le dossier de son fauteuil, Ratigan appréciait pleinement cette soirée de détente, un verre d’un exquis champagne à la main et une douce musique de harpe résonnant dans la pièce. Et de sa place, il parvenait presque à sentir le fantastique dîner qui allait lui être servi. Ah, le luxe, la personnification même de la réussite à ses yeux ! Bien loin le temps du jeune étudiant n’ayant presque rien à manger dans son assiette… Mais c’était une époque belle et bien révolue, et il comptait en profiter à fond, ne s’étant pas sali les mains avec le sang de Rosewood pour rien.
 
  Hélas, cet instant paisible allait vite être interrompu par l’arrivée non-souhaitée de son garde du corps personnel, Jeremy. Un véritable géant de deux mètres à la très forte musculature, assez malin pour être un sbire prometteur, mais assez soumis pour être constamment à sa botte. Et ayant vu en direct son plus proche collègue, également mastodonte, être balancé au fond de la Tamise, il n’avait en aucun cas l’envie de décevoir son patron. Mais malheureusement pour lui, il commençait déjà à franchir la ligne rouge…



JAMES ▬  J’espère que cela est important, Jeremy… Grommela froidement le professeur, lui lançant un regard menaçant.

JEREMY ▬  Oui patron, ça l’est. Confirma le géant, essayant de paraître le plus serein possible. Un gars dehors qui vient vous faire une proposition de partenariat, un truc comme ça. Il n’est pas armé, j’ai vérifié.


 Les sourcils de l’ancien rongeur froncèrent immédiatement à cette nouvelle. Il devina immédiatement qu’il s’agissait de la personne qui, depuis un petit moment, le recherchait ; car, après tout, personne de la famille criminelle londonienne n’aurait osé l’importuner ici, surtout en connaissance de ses méthodes… Mais la méfiance était toutefois de mise : après ses mésaventures au Canada, il avait appris à ses dépens que des personnes comme Lucas, Louis ou Narissa pouvaient facilement le débusquer ; si les deux derniers lui avaient envoyé un chasseur……
 
  Malgré tout, sa curiosité fut assez grande, surtout en supposant que des bénéfices étaient à la clé. Et puis, il avait plusieurs atouts dans sa manche pour se défendre si besoin, au sens figuré… comme au sens propre.



JAMES ▬  Bien, faites-le entrer. Mais Jeremy… gare à vous, et à tous ceux qui l’ont laissé venir jusqu’ici, s’il s’avérait être un danger.


 Le garde du corps resta courageusement stoïque face à cette menace non-dissimulée, mais Ratigan fut ravi de voir l’étincelle d’inquiétude dans son regard. La dominance par la peur, la meilleure méthode depuis toujours !
 
  Jeremy fit enfin entrer l’homme mystère qui, de prime abord, ne semblait pas si menaçant que ça : grand et fort sans ressembler non plus à un gorille, uniquement muni d’un petit sac en bandoulière…  Effectivement pas le genre d’individus à imposer une once d’inquiétude aux sbires stupides qui composaient son clan. Mais un petit détail lui fit comprendre qu’il ne devait surtout pas sous-estimer cet homme : ses yeux. Il en émanait quelque chose… de diablement familier… James avait l’intime conviction que, tout comme lui, cet individu était doté d’une malice et d’une intelligence plus que sournoise, il n’y avait qu’à voir l’étincelle dans son regard… Oh, il pouvait se tromper… mais rarement son instinct l’avait trompé…… et il ne croyait pas si bien dire, malgré qu’il ne le sache pas encore…
 
  Sans pour autant afficher un quelconque sourire pour l’instant (business oblige), il accepta cependant sa poignée de main, ne lui broyant pas la main mais restant toutefois très ferme (Qu’il n’oublie pas qu’il était chez lui, dans SON territoire), tandis qu’il se présentait :



HADES ▬  Bonjour monsieur Ratigan, je me présente, Hadès D. Alexander.


 Un bref instant, le regard du professeur s’illumina sous l’effet de la surprise et de la curiosité. Hadès ? Voilà bien un nom qui était loin d’être commun, et qu’il était probablement très difficile de porter, le Dieu des Enfers grec étant injustement très peu apprécié par le commun des mortels (L’enlèvement de Perséphone était loin d’être la pire chose accomplie par un Dieu, Zeus et le reste de sa clique divine n’étant que de vieux pervers capables des pires horreurs sur un coup de tête). Mais ce détail, quoique très surprenant, allait passer outre un moment, l’appât du gain étant le plus important en cet instant.


HADES ▬  Si vous êtes aussi puissant que ce que je crois, vous devez déjà avoir entendu parler que quelqu’un vous cherchait. Après quelques recherches sur vous, ma patronne et moi avons jugé bon de vous proposer un partenariat. Vous me semblez plus intelligent que votre prédécesseur, alors j’ose espérer que vous m’écouterez.


   Et comme il l’avait supposé, en effet, cet homme savait très bien manier les mots à son avantage. Un vague sourire sournois apparut au cours des lèvres de l’ancien rongeur, ravi de voir que son entreprise commençait à percer au-delà des frontières londoniennes et à intéresser d’autres gangs. Cela valait effectivement le coup de l’écouter jusqu’au bout.


JAMES ▬  Je vous en prie, appelez-moi par mon titre : professeur. Exigea-t-il courtoisement, inclinant sa tête en guise de salut. Et en effet, j’ai eu vent que quelqu’un était à ma recherche… et je dois bien avouer que ce quelqu’un, désormais devant moi, a su parfaitement rester dans l’ombre et utiliser tous les moyens nécessaires pour m’espionner. Rien que pour cela, je suis toute ouïe.


 Toute ouïe, certes… mais pas complètement stupide… Il claqua soudainement des doigts, jetant un sérieux coup d’œil à Jeremy. Celui-ci hocha gravement la tête et sortit un talkie-walkie de sa poche, commençant à y marmonner des ordres tandis qu’il sortait du salon privatisé. Affublé de son mauvais sourire, Ratigan s’installa encore plus confortablement dans sa chaise, doigts croisés.


JAMES ▬  Ne m’en voulez pas, Monsieur Alexander. Vous n’êtes, certes, pas armé, mais tel que le professionnel que vous êtes, je n’ai nul doute que vous avez jaugé le terrain avant de vous enquérir avec moi. Là est la procédure que tout bon criminel ou mercenaire aurait fait, voilà pourquoi vous ne serez nullement surpris que j’ai fait installer plusieurs de mes hommes devant l’ensemble des sorties de cet établissement. Oh, je suis parfaitement serein que notre petite affaire se déroulera à merveille… mais ‘business is business’.


 Même s’il avait possiblement devant lui un futur partenaire, pour ce premier entretien, il allait montrer de quel bois il se chauffait, et qu’il n’avait pas mérité son titre de Napoléon du Crime pour rien… Pour sûr, au moins, il laisserait un sacré souvenir !
 
  James le laissa s’installer (Il avait du cran de s’asseoir dans sa permission. Risqué risqué… mais il appréciait les fortes personnalités !) et, tandis qu’il sirotait doucement son champagne, l’écouta attentivement :



HADES ▬  Nous sommes une compagnie de mercenaires basée à New-York.


   En une seconde, son cerveau rassembla les pièces du puzzle. Une compagnie de mercenaires basée à New-York, avec à sa tête une femme… Fait plus que rarissime, mais il ne voyait qu’une seule compagnie rassemblant ses critères, et dont il avait entendu parler par la bouche de feu-Rosewood : Dark Diamond. Entreprise plus que réputée dans le milieu. Encore plus intéressant de savoir que son ambition avait réussi à attirer le regard de personnes aussi haut placées…
 
  Il le laissa continuer poliment, toujours aussi calme :



HADES ▬  Notre but n’est pas de faire ingérence dans vos affaires, bien au contraire. Nous voulons seulement quelqu’un prêt à nous fournir armes, papiers ou cachette lorsque nécessaire, en échange d’une compensation monétaire, voire de services. Nous ne voulons pas interférer avec votre business, mais en échange, nous aimerions pouvoir agir librement. Rosewood avait la mauvaise habitude de nous mettre des bâtons dans les roues, ce qui faisait perdre beaucoup d’argent et de temps à nos deux organisations.


 A cette phrase, James ne put s’empêcher de laisser échapper un ricanement, montrant bien qu’il était parfaitement conscient de la stupidité de Rosewood de son vivant. Si peu ouvert d’esprit, et se contentant de tellement peu… Il se souvenait combien Rosewood méprisait l’organisation de Dark Diamond, ne leur trouvant aucune utilité et pensant qu’ils essaieraient juste de prendre sa place. Quel idiot… La mafia et les gangs n’intéressaient pas les mercenaires, il en était conscient lui. Et par le passé, il avait fait appel plusieurs fois à certains d’entre eux, et n’avait jamais été déçu… Il connaissait l’énorme potentiel d’une telle collaboration, mais allez le faire entendre à Rosewood… Mais en effet, les temps ont changé...


HADES ▬  Maintenant qu’il n’est plus là et que les choses semblent changer, j’espère que nous pourrons trouver un terrain d’entente.

JAMES ▬  …… Un verre, Monsieur Alexander ? Proposa-t-il soudainement et très sereinement, se penchant pour lui servir dans une coupe de son champagne.


 Le professeur ne dit un mot pendant quelques minutes, se contentant juste d’ouvrir une nouvelle bouteille de champagne « Henriot Cuve 38 Magnum » (Rare et gastronomique, et une perle au palais), de les servir tous deux, et de le siroter très lentement, regardant les bulles exploser dans son verre. Tout dans la mise en scène, bien entendu ! Puis, il reporta son attention sur le visiteur, montrant un sourire presque carnassier.


JAMES ▬  Rosewood n’était qu’un imbécile incapable de se visualiser dans le futur, faisant piétiner son clan en ne cherchant jamais le changement. Il ne fait aucun doute que, tôt ou tard, un visionnaire bien plus engagé l’aurait fait chuter pour chercher au-delà de cette bonne vieille ville de Londres… et engager un partenariat avec Dark Diamond et Lady Sinclair est un excellent moyen parmi tant d’autres pour arriver à ce but.


 Les yeux pétillants, il posa son verre, contemplant profondément son interlocuteur. Il ne cherchait pas à l’intimider, il se doutait parfaitement que ce n’était pas son style. Non, il voulait surtout lui montrer qu’avoir porté son choix sur lui avait été un coup de génie, lui qui avait lié tous les fils ensemble en si peu de temps.


JAMES ▬  Oui, Monsieur Alexander, les dossiers de Rosewood faisaient référence à votre organisation, et tous mes collaborateurs actuels me diront qu’il s’agit d’un extrême honneur que d’être le centre d’intérêt de Dark Diamond. Ah, mais mon cher, l’honneur devrait être vôtre, plutôt !


  Ratigan laissa échapper un rire grave et puissant, très typique de lui lorsqu’il était satisfait de ses mots et de sa vantardise. Qu’il ne le daigne pas, il était né bien avant cette Sinclair, son expérience imposait le respect.


JAMES ▬  Mais plaisanterie à part… Se reprit-il, croisant les bras. Je ne suis pas Rosewood, et je n'ai pas la même conception que lui de la réussite et du pouvoir. Et si un partenariat me permet d'atteindre cet objectif, surtout avec une organisation aussi puissante que Dark Diamond, je n'hésiterai pas. Cependant...


 Son regard devint d'un coup beaucoup plus sombre, tandis qu'il souffla gravement :


JAMES ▬  Que l'on soit bien d'accord. Personne, et en aucun cas dans ma ville, ne se trouvera au-dessus de moi, et ne me dominera. Je n'envisage qu'une collaboration équitable, proportionnelle, ou aucun parti ne cherchera à surpasser l'autre. Car les quelques personnes qui ont osé croire qu'ils pouvaient me doubler ont goûté à ma... créativité débordante.


 Il tapota de son doigt, à titre d'exemple, un étrange objet accroché  à sa veste noire, au niveau du cœur : une broche transparente... en forme de colchique rose... Et, à bien y regarder de plus près, l'on pouvait apercevoir... des pétales séchées... Il s'agissait en fait des restants de la même fleur qui lui avait permis de tuer Rosewood et ses sbires, comme meilleur souvenir de son plan diabolique. Et s'il n'y avait que ça, il espérait bien recréer également quelques belles machines de torture...

 Mais comme si cette mise en garde n'avait jamais eu lieu, Ratigan montra un grand sourire (presque pleines de crocs, ayant gardé des dents assez pointues), les yeux pétillants d'excitation.



JAMES ▬  Cela étant dit, mon cher, votre proposition porte ma curiosité à vif. Contrairement à Rosewood, j'envisage en effet très sérieusement de me tourner vers d'autres horizons, en plus de Londres. L'une des premières choses que je peux vous proposer est la suivante : accordez à quelques-uns de mes hommes un accès privilégié et discret à New-York, et vous, votre boss ou vos hommes pourront installer, si vous le souhaitez, une de vos bases au sein même d'une de mes planques, comme point de ralliement dans ma ville. Ainsi, il serait plus facile pour les deux parties de commencer leur business. Et ce ne serait qu'un début.


 Le professeur reprit de nouveau son verre en main, toujours son sourire sournois aux lèvres.


JAMES ▬  Votre proposition d'argent ne m'intéresse pas dans l'immédiat, je m'en sors très bien à ce niveau au sein même de ma ville. Mais en compensation de ce que je pourrais vous offrir, ce sont les services que vous m'avez cité qui m'intriguent le plus... Quels... bonus aurais-je donc le droit d'obtenir en échange d'armes et de toutes sortes de choses ?


 Il leva un sourcil en attendant sa réponse, réellement attentif à ce qu'il allait lui proposer. Oh oui, cela serait décidément une bonne journée pour lui...

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Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Sam 10 Mar 2018 - 20:13



Pacte avec le Diable = Business criminel

Parlons affaires, crimes et famille


J’étais plutôt satisfait d’avoir réussit à l’intéresser. Je ne doutais pas de mon talent, mais cet homme aurait bien pu être aussi borné et stupide que son prédécesseur. Heureusement c’était tout le contraire. Je n’aurais donc pas l’impression de parler à un mur, excellent! Par contre, je trouvais prétentieux de sa part qu’il veule que je l’appelle professeur. C’était peut-être son titre, mais je trouvais que ceux demandant à ce que leur titre soit utilisé voulaient qu’on les idolâtre. En tant qu’ancien dieu, je n’allais certainement pas accepter de mettre quelqu’un sur un piédestal! C’était moi qui méritais d’être vénéré. Il avait de la chance, j’avais décidé de ne pas lui en tenir rigueur.

Il était tout ouï? Surtout pour s’écouter me menacer en fait! Il avait peut-être raison, j’étais bien  venu explorer, mais pas seulement. J’avais caché quelques outils, sachant que je serais en minorité. Malheureusement pas d’arme à feu, mais un canif pouvait toujours aider. Je ne m’inquiétais pas trop, s’il me tuait, ce serait une déclaration de guerre contre Dark Diamond. Il était trop intelligent pour ne pas prendre en compte ce détail. Je ne réagis donc pas aux menaces, la fierté, tout ça… Je n’allais certainement pas me laisser intimider. J’avais décidé de le traiter en égal, il devrait s’y faire ou il n’y aurait pas d’accord. Je n’étais pas son employé et jamais je ne le serais.

Je fis donc mon discours, sans que Ratigan ne m’interrompe. Parfait, j’aimais bien les interlocuteurs polis. Il se décida même à me servir à boire, mais sachant qu’il avait tué Rosewood avec du poison dans le champagne, je n’étais pas particulièrement tenté. Je décidai donc d’attendre qu’il en boive lui-même avant d’y tremper les lèvres. Je ne l’avais pas vu trafiquer rien de louche au dessus des coupes, mais j’avais préféré attendre. Surtout, que je n’étais pas là pour prendre un coup, Helga comptait sur mon sérieux.

Je l’écoutais se plaindre de l’ancien chef du crime londonien. Je savais qu’on parlant ainsi de ce dernier, Ratigan serait très réceptif. Les gens comme lui, il ne fallait que les caresser dans le sens du poil pour obtenir ce qu’on veut! Je n’avais même pas eu à le complimenter, juste à supposer qu’il était intelligent. D’un côté, il me faisait un peu penser à moi, un vilain plus dégourdi que ses spires, cherchant le pouvoir… Bon, je ne le cherchais plus vraiment, mais dans ma vie précédente, je ne vivais que pour renverser Zeus! Par contre, j’espérais bien ne pas être aussi vantard! Je me contentais de hausser un sourcil, décidant de ne pas répondre. Sérieusement? Il savait le nombre de chefs de gangs criminels que j’avais rencontré… un de plus ou un de moins, qu’est-ce que ça changeait? Pour l’instant, à part son égo surdimensionné, il n’avait rien de si particulier. Je me contentais d’un sourire sarcastique, préférant ne rien dire car le silence est d’or comme on dit.

Il était sans doute temps que je parle un peu, avant que ma voix ne rouille. Surtout qu’il demandait à ce que personne ne soit au dessus de lui… et bien, chacun sa position préférée, moi je ne m’en inquiétais plus depuis longtemps, en dessous ou au dessus, tant que tout le monde y trouve son plaisir… Oh, ce n’était pas tout à faire le sujet? Quoique ma réflexion pouvait aussi s’adapter aux positions dans une organisation. Je décidais de mettre les choses au clair :

-Dark Diamond n’est pas intéressé pas les guerres de gangs. Nous sommes des mercenaires, pas des criminels… bien que parfois nous contournons un peu, voir beaucoup, les lois. Nous ne détrônons pas le chef du crime d’une ville, la preuve est que nous n’avons rien fait contre Roosewood. Votre place, c’est à vous d’y voir, pas à nous. Le seul moyen pour que nous fassions une action, c’est d’être payé pour le faire. C’est que du business, nous pensons à notre portefeuille.


Je ne fis même pas attention à sa menace. Certes, il pouvait nous atteindre à Londres en cas de conflit, mais notre quartier général était introuvable. Il n’était sur aucune carte, alors je ne m’inquiétais pas trop. Je le laissais ensuite reprendre son monologue, c’était à croire qu’il aimait s’entendre parler celui-là! Je pris quelques notes dans un calepin, question de ne pas oublier de détails.

-Je dois rapporter cette échange à ma patronne, mais je crois que ce sera possible de faire entrer vos hommes à New-York en échange d’un endroit pour les nôtres ici. Pour ce qui est des services, nous avons beaucoup d’informations qui pourraient être partagées avec un collaborateur. Si nous venons à apprendre qu’il y a une enquête policière ou une saisie de prévue, c’est bien de pouvoir éviter ces inconvénients, par exemple. Sinon, nous avons déjà un bon réseau pour les faux papiers, peut-être voudriez-vous en bénéficier? Quoique les vôtres semblent très bien… C’est amusant c’est comme si vous étiez débarqué de nulle part…


Je me questionnais pas mal sur ses origines, mais comment aborder le sujet? Je voulais le mettre en confiance, mais je n’avais pas envie de passer pour un fou. Et puis je ne pouvais pas être certain qu’il n’avait pas un lien avec Louis. Je n’avais pas envie de m’afficher pour me faire cueillir à la sortie du bar! J’avais certes des comptes à régler avec ce psychopathe disséqueur de Disney, mais je n’étais pas prêt à affronter une meute de ses chasseurs! Sans vouloir me  montrer prétentieux, je me doutais qu’ils serraient plusieurs pour réussir à m’avoir vivant! Je pouvais faire pas mal de dégâts avec mes pouvoirs restant. Un pantalon en feu par-ci une brulure par-là… Je pouvais être plutôt imaginatif quand je le voulais. Ah ouais, je crois que j’avais oublié de le dire plus tôt, que ça m’aidait à garder confiance en moi? Ce n’était pas ma puissance de feu du passé, mais ça pouvait faire un joli effet de surprise dans un monde où les gens ne croyaient pas en la magie.

-C’est drôle… car si vous cherchez des informations sur moi, vous n’en trouverez pas avant 2013. Il n’y a aucune trace de moi, comme si j’étais apparu du jour au lendemain. Et je connais bien des gens dans la même situation. Par contre nous devons être discrets, car ce n’est pas une situation normale dans ce monde. Ça peut toujours passer de dire que c’est une histoire de protection de témoins pour certains, mais pas quand les gens trempent dans des affaires louches, comme nous.

Je me montrai plutôt aventureux, bien que je sache que ça pouvait être risqué. Je me fiais à mon instinct et il ne m’avait pas trompé pour ce qui était des gens venus d’ailleurs. Il y avait quelque chose qui faisait que nous étions attirés les uns vers les autres, peut-être un peu de magie?

-Pourtant, j’ai bien eu une vie avant… mais j’étais différent, tout était différent en fait. C’était une autre vie!


Je bu une gorgée, ne quittant pas l’homme des yeux, me demandant bien comment il allait réagir à mes déclarations. Peut-être que je m’étais trompé? Ou peut-être qu’il ne voudra pas parler de son passé… Je ne pouvais pas le forcé à parler… à moins de le torturer, mais ce n’était pas bon pour notre possible futur accord. J’avais bien envi d’ajouter autre chose, mais je préférais attendre sa réaction, question de ne pas passer pour un fou.
 



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Lun 19 Mar 2018 - 22:29
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JAMES P. RATIGAN & HADES D. ALEXANDER

 


JAMES ▬  Bien, très bien, je suis ravi de constater que je peux enfin négocier avec un interlocuteur… digne d’intérêt et doté d’arguments convaincants… Répliqua James à la première réponse de Hadès, un sourire narquois aux lèvres. Chacun reste à sa place, et chacun y gagnera cependant quelque chose, je peux vous le garantir.


 Oh, il était loin d’être dupe. Cet individu devait probablement être bien hypocrite, à avoir ses propres pensées et opinions à son encontre, et tout faire pour le caresser dans le sens du poil pour obtenir ce qu’il voulait… mais qui ne l’était dans le milieu criminel ! Les bons sentiments n’y avaient pas leur place, et des choses comme l’amitié et… erk, oserait-il y songer, l’amour, étaient tout à fait inconcevables ! Du moins à ses yeux… Mais que cet homme pense ce qu’il voulait, tant qu’il ne franchissait pas une limite extrême… Seul le résultat et la tournure de leur collaboration comptaient pour lui, et il mettrait tout en œuvre pour obtenir ce partenariat avec Dark Diamond.

 Devant les quelques propositions pacifiques (enfin… plutôt des exigences, mais il fallait y mettre les formes) du professeur, le mercenaire prit quelques notes dans son calepin. Chose qui n’était pas nécessaire pour lui, sa mémoire incroyable lui permettrait d’en parler sans rien omettre à ses différents collaborateurs. Ah, mais… l’on ne naissait pas tous avec un talent de génie ! Mais cela, il se garda bien de le dire, malgré qu’il en meure d’envie.



HADES ▬  Je dois rapporter cet échange à ma patronne, mais je crois que ce sera possible de faire entrer vos hommes à New-York en échange d’un endroit pour les nôtres ici.

JAMES ▬  Nous accueillerons vos hommes avec joie, Monsieur Alexander. Confirma l’ancien rongeur en sirotant son champagne, le regard étincelant devant la bonne tournure que prenait leur échange. Nous possédons à travers toute la ville, et même en province, des cachettes sûres où ils pourront s’y réfugier, y cacher de la contrebande, des armes, etc... Et soyez sans crainte, Scotland Yard ou d’autres organisations policières ne sont pas près de nous déloger de cette situation confortable…


 Car s’il y avait bien une chose qu’il avait appris au cours de toutes ces années, c’était qu’il fallait s’entourer des meilleures personnes, dans le camp du crime, mais aussi celui de la justice… Mousedom ou monde humain, c’était du pareil au même, la corruption était de mise, et rares étaient aujourd’hui les idiots comme Basil de Baker Street n’en ayant que faire de l’appât du gain et du pouvoir, et étant épris de justice. Une notion bien oubliée, et cela n’était pas pour le déplaire, certains des plus imminents membres de la police, des renseignements, et même du Parlement étant prêts à fermer les yeux en échange de quelques services…  L’unique attention qu’il portait était la double vérification de toutes les informations qu’il obtenait, car un agent double ou un sbire naïf pouvaient très bien tenter de le piéger ou le conduire à sa perte. Heureusement, la Tamise était bien sa meilleure alliée pour se débarrasser des éléments gênants, sans compter son imagination débordante !


HADES ▬  Pour ce qui est des services, nous avons beaucoup d’informations qui pourraient être partagées avec un collaborateur. Si nous venons à apprendre qu’il y a une enquête policière ou une saisie de prévues, c’est bien de pouvoir éviter ces inconvénients, par exemple.

JAMES ▬  Entièrement d’accord. Se contenta juste de répondre le criminel, hochant la tête avec un mauvais sourire.


 Là était probablement la chose qu’il attendait le plus de ce partenariat : les informations. L’argent ne manquait pas, et un accès au monde entier aurait été possible avec un temps de préparation. Mais une information n’avait pas de prix si elle était vérifiée et décortiquée... Après tout, c’étaient bien des renseignements qui avaient conduit cet homme à lui, sans compter le travail minutieux qu’il avait effectué pour le retrouver…

 Ses doigts croisés s’entrechoquaient doucement entre eux, tandis que son regard brillait d’un éclat de satisfaction non dissimulé. La mafia londonienne allait prendre un tout autre visage grâce à ce partenariat, et même s’il comptait faire vérifier les promesses que cet Hadès lui avait promis, tout ceci sentait vraiment bon ! Qu’importait les ressentis que cet être avait pour lui, il ne paraissait pas vouloir du mal à son gang et à ses projets, et lui et Dark Diamond semblaient vraiment être des partenaires idéaux. Son avenir semblait bien prometteur… mais la suite lui fit comprendre que cette collaboration serait bien plus profonde qu’il l’avait imaginé…



HADES ▬  Sinon, nous avons déjà un bon réseau pour les faux papiers, peut-être voudriez-vous en bénéficier ? Quoique les vôtres semblent très bien… C’est amusant, c’est comme si vous étiez débarqué de nulle part…


 Aucune émotion visible ne se montra sur son visage, mais l’étincelle dans ses yeux s’accentua encore plus, tandis qu’il le scrutait avec beaucoup de profondeur, silencieux. Son cerveau bouillonnait, beaucoup d’éléments se connectaient entre eux, et l’hypothèse la plus probable qui se posa à lui fut la suivante : l’individu qu’il avait en face de lui… était comme lui… L’un de ces fameux personnages Disney transférés contre leur gré par ces gamins, Louis et Lucas… Si cela s’avérait correct, était-ce l’une des raisons pour laquelle il s’était intéressé à lui ? Non, non, il devait se calmer, cela n’était peut-être qu’une coïncidence... même si son instinct de génie lui hurlait presque qu’il avait visé juste… Mais comme il l’avait enseigné à Miss Cristal, il ne fallait surtout pas être le premier à dévoiler son identité secrète… surtout s’il s’avérait se trouver en présence d’un chasseur… Mais rien ne l’empêchait de lancer des phrases « innocentes » de prime abord… mais avec un fort sous-entendu derrière…


JAMES ▬  Vos propos sur notre réseau de faux-papiers m’honorent, Monsieur Alexander. Rajouta-t-il en inclinant la tête, retrouvant son sourire narquois. Et je pense que vous serez d’accord avec moi, pour percer dans le milieu criminel, il faut savoir se faire… tout petit…


 Il émit alors son fort et typique rire tonitruant, fort amusé de son petit jeu de mots on-ne-peut-plus véridique. Et tant pis si son interlocuteur le prenait pour un dingue, il adorait s’amuser de son humour ! Mais il reprit très vite le cours de la conversation, écoutant encore plus attentivement les propos du mercenaire :


HADES ▬  C’est drôle… car si vous cherchez des informations sur moi, vous n’en trouverez pas avant 2013. Il n’y a aucune trace de moi, comme si j’étais apparu du jour au lendemain.


   Voyez-vous cela, se dit-il en accentuant son sourire, continuant de siroter son champagne tout en buvant ses paroles. Exactement comme lui, ou presque… (Il ignorait encore, si tout cela s’avérait exact, de la manière dont il avait atterri ici… et dans quel état… Même s’il pariait qu’il devait faire partie des plus malchanceux du lot) Eh bien, il devait être sacrément doué pour s’être montré aussi discret en l’espace de presque cinq ans, avec probablement plus de ressources qu’il ne voulait le montrer. Une idée lui avait traversé l’esprit, mais il y avait renoncé… pour l’instant…


HADES ▬  Et je connais bien des gens dans la même situation. Par contre, nous devons être discrets, car ce n’est pas une situation normale dans ce monde.


   Oh ça, il l’avait bien appris, parfois à ses dépens… Ses quelques rencontres et, surtout, son voyage au Canada lui avaient bien fait comprendre qu’il n’était non seulement pas seul… mais qu’eux tous étaient hais par certaines personnes et traqués pour être tués… Sa jambe encore aujourd’hui douloureuse lui rappelait trop cette dure réalité, faisant très légèrement froncer ses sourcils. Plus Hadès parlait, et plus Ratigan savait qu’il avait vu juste, que cet être connaissait l’existence des personnages Disney dans ce monde futuriste. Maintenant, le tout était de savoir… dans quel camp il se situait réellement…


HADES ▬  Pourtant, j’ai bien eu une vie avant… mais j’étais différent, tout était différent en fait. C’était une autre vie !

JAMES ▬  Vous m’en direz tant… Se contenta-t-il juste de dire sans le quitter du regard, l’ayant poliment laissé finir.


 Le professeur ne dit rien pendant quelques instants, se contentant lui aussi de boire sa coupe. Il le regardait aussi intensément que lui, presque comme dans un jeu de qui baisserait le regard en premier. Mais pas pour se montrer dominant, juste… pour faire passer un message silencieux… Il avait parfaitement compris tous ces sous-entendus, mais il n’y avait plus que deux solutions possibles : ou bien cet homme était dans le camp des chasseurs (et il devrait très vite trouver une solution pour sortir de ce pétrin)… ou bien……… non, c’était tout simplement grotesque, il n’avait quand même pas en face de lui…… le dieu grec des Enfers… ? Oui, presque autant que l’existence d’un monde anthropomorphique, mais quand même, l’on parlait d’un univers mythologique ! Mais….. après tout, il avait bien eu la preuve de l’existence de fées, et la compagnie de ce Walt Disney avait peut-être fait connaitre à ce monde celui d’Alexander…… Et lui qui croyait que plus rien ne pouvait le surprendre…

 Mais hors de question de se jeter à corps perdu dans cette incroyable hypothèse, il fallait la jouer fine. Et un gentleman savait toujours trouver les bons mots ! Il resservit alors du champagne à son compagnon et à lui-même, avant de lever son verre avec un grand sourire.


JAMES ▬  Permettez-moi alors de porter un toast aux êtres exceptionnels qui peuplent ce monde ô combien extraordinaire ! Lança-t-il presque gaiement. Qu’importent leurs origines, qu’importent leurs natures, qu’importent leurs histoires, qu’importent leurs camps, ce sont des êtres comme vous et moi qui le forgeons et le transformons. Et bien des personnes sur cette Terre devraient prendre exemple…


   Il afficha un sourire sinistre à cette idée, avant de boire une nouvelle gorgée. Puis il continua, utilisant les meilleurs sous-entendus pour se faire comprendre :


JAMES ▬  Le monde est décidément bien petit, je n’aurais imaginé, en votre personne et en d’autres futures, avoir la chance de rencontrer des êtres aussi extraordinaires que ma personne – et je dis cela dans le sens uniques. Vous savez, j’ai quitté Londres pendant de très nombreuses années, et lorsque je suis revenu l’année dernière… je vais être tout à fait honnête avec vous, c’est presque comme si une décennie, voire un siècle était passé ! Oh, mon grand âge doit probablement me faire exagérer, mais l’éducation et les coutumes ont tellement changé en ce laps de temps. Dieu, que ne donnerais-je pas, parfois, pour le retour de la bonne vieille époque !


   Il secoua la tête en ricanant, ayant du mal à croire ce qu’il disait, lui qui avait tant répugné cette période de l’histoire anglaise qui l’avait tant fait souffrir pour sa condition… Mais ne laissant rien paraître, il continua :


JAMES ▬  Je ne peux que vous comprendre lorsque vous dites que tout était différent, et j’imagine que vous avez dû traverser les mêmes épreuves que moi à mon retour en ville. Une adaptation, et certaines aides extérieures, ont été plus que nécessaires, mais… eh bien, mon cher, il n’y a qu’à nous voir aujourd’hui, je dirais que nous nous en sommes plutôt bien sortis !


    Il finit cul-sec son verre, souriant toujours autant, avant de le regarder avec une pointe de malice.


JAMES ▬  Je change radicalement de sujet, et pardonnez si ma question semble présomptueuse, mais depuis que vous vous êtes présentés à moi, je m’interroge… vos parents étaient-ils grands amateurs de mythologie grecque ? Je dois bien avouer que ce prénom, Hadès, est plus que surprenant, mais hélas, difficile à porter. Tss, les gens ne lisaient qu’en surface tous ces mythes : de toutes les divinités, le Dieu des Enfers est probablement le plus « appréciable » de tous, contrairement à Zeus courant après toutes les mortelles sur sa route, ou Poséidon et ses colères pouvant ravager des cités entières. Certes, il a kidnappé la jeune Perséphone, mais avec l’aval du père de ce dernier, et……… oh, veuillez m’excuser, je m’égare, je m’égare, mais votre prénom me rappelle les nombreuses heures à dévorer les livres de mythologie lorsque j’étais enfant.


   Mais tout cela n’avait pas été dit au hasard. Un sourire prononcé, un regard intense, une toute petite réaction pourrait lui confirmer s’il avait bien en face de lui le fameux Hadès… et si cela était le cas, la suite de ce repas promettait d’être encore plus intéressante !


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PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
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Jeu 22 Mar 2018 - 19:57



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Parlons affaires, crimes et famille


Notre rencontre était sur la bonne voie. Comment aurait-il pu en être autrement entre deux hommes dotés d’une grande intelligence? Ce qui aidait, c’est que jusqu’à maintenant aucun n’avait essayé de prendre avantage sur l’autre, donc sans frustration, tout se déroulait pour le mieux! Le ton restait poli, pas trop suspicieux et de plus en plus détendu. En plus, il me donnait gratuitement à boire, que demander de plus? Bon, être exigeant, je pourrais demander à être nourrit, mais ce serait mal vu, surtout que c’était un peu moi qui s’était invité ici, dans le lieu de détente  de Ratigan. Je restais donc à ma place afin que cette histoire ne se termine pas mal. Le plus difficile avait été de ne pas commenter l’arrogance et la mégalomanie de l’homme!

Je me contentais d’acquiescer lorsqu’il me parla de ses nombreuses planques et aussi de leur situation confortable. Je n’en attendais pas moins de sa part. C’est que le crime semblait bien plus organisé sous la gouverne de cet homme. Je crus comprendre ce sous-entendu qu’il devait avoir réussit à graisser la patte de gens bien placés, parfait. Ça serait surement bien utile pour nos affaires. En cas de pépin, il pourrait faire jouer ses relations pour nous éviter la prison et en échange, nous lui devrions un service ou une information bien juteuse, ce qui semblait lui plaire. Cette rencontre était de plus en plus intéressante.

Il n’avait pas vraiment réagit à mes sous entendus, mais ce n’était pas vraiment étonnant, je ne m’attendais pas à ce qu’il hurle en sautillant que lui aussi était un Disney. La conversation n’était pas finie, alors j’avais encore le temps d’avoir des révélations. Je me contentais d’un petit signe positif de la tête tout en me demandant si son « il faut savoir se faire… tout petit… » était une allusion à son ancienne taille ou si j’imaginais bien ce que je voulais? Quoiqu’il en soit, il sembla être très attentif à la suite de mes paroles, malgré son rire mégalomane. Je pouvais sentir qu’il comprenait tout à fait ce dont il était question. Peut-être se montrait-il méfiant suite à une mauvaise rencontre? Peut-être avait-il trouvé quelqu’un pour l’informer à propos des menaces?

-Aux gens exceptionnel ,  lançai-je en levant mon verre à mon tour.

Je l’écoutais attentivement, bien curieux d’en apprendre plus. Si je comprenais bien, il était de Londres, mais il avait fait une sorte de bon dans le temps… Un conte qui se passait donc dans cette ville, mais à une autre époque? C’était un peu comme mon histoire quoi. Nous semblions vraiment avoir plusieurs points communs dans notre évolution. Je souris en terminant mon verre. Je le laissais continuer, ne voulant pas l’interrompre alors qu’il avait commencé à parler de choses bien plus intéressantes que le business… Je ne pouvais m’empêcher de penser que nos origines et notre combat contre Louis était bien plus fort que tous les liens d’affaires.

Maintenant il s’intéressait à moi? Je ne pus m’empêcher de lâcher sans réfléchir avec un grand sourire:

-Mes parents SONT la mythologie grecque. Zeus est un égoïste coureur de jupons… Qu’est-ce qu’un seul kidnapping face aux tromperies de celui devant protéger le monde? D’ailleurs, il a aidé pour ce coup-là… Perséphone n’était pas si malheureuse la moitié de l’année qu’elle passait en enfer. Mais tout ça est le passé, j’ai refait ma vie ici. Ce changement forcé ne me déplait pas tant au final… Le seul problème, c’est les gens qui en veulent aux gens comme nous. Je n’ai pas été visé directement jusqu’à maintenant, mais je connais des gens qui ont eu le droit à une rencontre avec Louis… C’est sans doute un plus grand psychopathe que tous les méchants de contes réunis.

Je n’avais pas peur de ce bourreau, j’étais bien trop occupé à entretenir une rage brûlante contre lui. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, et bien il verrait que ce n’était pas vrai lorsque j’étais impliqué… Je le réduirai en cendre! Sauf qu’il n’était pas le moment de penser trop à cela. Chaque chose en son temps, pas la peine de s’enflammer sur des projets dont les chemins n’étaient pas encore tracés.

Comme la confiance commençait à s’installer, je me dis que je pouvais bien en dévoiler un peu plus. La vérité ne pouvait que sceller le partenariat. Je montrais ma main, claquant des doigts pour y faire apparaitre une petite flamme bleutée. Je ne pouvais m’empêcher de sourire. Je ne pouvais pas avoir honte de ce qui j’étais et de mes capacités.

-Ce n’est qu’une petite fraction des pouvoirs que j’avais autrefois, mais c’est toujours mieux que rien. Ça me permet d’avoir assez confiance en moi lorsque j’entre dans un repaire de criminel sans y être invité.


Je fermais le poing pour éteindre la flamme en ricanant. C’était sans doute bien joli, mais je n’étais pas une chandelle. Je ne voulais pas dépenser mon énergie pour rien! Certes, j’adorais exhiber mes pouvoirs, mais il ne fallait pas que j’en abuse. Ça aurait été stupide de perdre connaissance en plein milieu de cet entretien! Avec les années passées dans ce corps d’humain, j’avais appris mes limites et à les respecter. Ce n’avait pas été facile vu mon ancienne vie, mais j’y arrivais.

-J’étais un dieu… et vous, vous étiez quoi? Humain? Animal? Il y a toutes sortes de gens qui se retrouvent ici avec une toute nouvelle apparence. Je peux vous mettre en contact avec des tas de gens, autant que vous vous montriez digne de confiance… Je réserve un traitement plutôt douloureux et fatal à Louis et ses sbires… Ils sont trop dangereux pour que nous les laissions continuer leurs affaires. Ils s’amusent à capturer des gens comme nous pour les torturer et faire leurs petites expériences dégoutantes. Ce sont des monstres et toute information à leur sujet serait fort appréciée. Je peux me vanter d’avoir beaucoup de relations et de connaitre pas mal de choses sur notre situation. Je pense donc que notre partenariat peut prendre un tout autre niveau avec nos points communs

Je bus de nouveau, c’est qu’il était plutôt bon ce champagne. Maintenant que les questions sérieuses avaient été abordés, on pouvait passer à autre chose.

-Sinon, c’est comment de gérer un empire du crime? C’est moi ou vos hommes sont pas tous des lumières?



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Dim 25 Mar 2018 - 13:11
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JAMES P. RATIGAN & HADES D. ALEXANDER

 

 James devait bien l'admettre, jamais il ne se serait douté de la tournure que prendrait cette rencontre. Tout avait débuté d'un inconnu à sa recherche pour des raisons mystérieuses, pour ensuite devenir un partenaire aux promesses et au potentiel plus qu'alléchants... pour maintenant finir sur sa véritable nature de « personnage Disney » (Terme qu'il détestait, à vrai dire. Il était LUI, et non pas le fruit de la création d'une quelconque personne!). Eh bien, quelle journée fructueuse, et tout cela sans faire le moindre effort, et devant du bon champagne !  

 Et savoir à qui il avait affaire ne faisait qu'accentuer son sourire satisfait. Le Dieu des Enfers, rien que ça !



JAMES ▬  Pas étonnant que Dark Diamond soit devenu l'une des plus puissantes organisations mondiales, avec des êtres aussi exceptionnels que vous.. Réagit-il avec des yeux étincelants, parlant presque pour lui-même à voix basse.


  Si la mafia londonienne était dotée d'êtres de la trempe de Hadès, il osait à peine imaginer les possibilités illimitées que cela engendrerait ! Il s'agissait vraiment d'une piste à explorer à l'avenir : s'il parvenait à enrôler des anciens... êtres magiques, cela semblait convenir, sa propre organisation ferait un bon de géant ! Son intelligence démesurée l'avait grandement fait grandir, mais encore fallait-il des hommes, voire des femmes (Il était loin d'être sexiste, des dames comme Irène Adler étant la preuve vivante du potentiel démesuré de la gente féminine) pour suivre derrière... et comme allait bientôt le pointer du doigt son interlocuteur, là était un problème majeur auquel il était actuellement confronté...

 Tout en étant dans ses pensées et ses nouveaux futurs projets, il écouta avec une passion non dissimulée une partie de l'histoire de son camarade. Découvrir la mythologie grecque, contenant certains des récits les plus incroyables de tous les temps, sous un nouveau jour était tout simplement fascinant ; lui qui se délectait de chaque nouvelle connaissance apportée était aux anges !



JAMES ▬  Ah, mon cher, je pourrais passer des heures à vous interroger sur votre monde et la véritable histoire des dieux et des héros grecs... Ricana-t-il doucement, sincère dans ses paroles. Mais peut-être un autre jour, je doute que vous ayez le temps, voire la patience de satisfaire ma curiosité aujourd'hui.


  Mais en tout cas, cela serait une conversation future à avoir, il se le promettait ! Et si lui comptait tout dévoiler de son passé... certainement pas. Uniquement ses instants glorieux en qualité de Napoléon du Crime. Seul le jeune Rox connaissait son passé tragique, et il refusait de le dévoiler à qui que ce soit, en particulier à ses nouveaux partenaires ; pas question de passer pour un faible à leurs yeux !

 Mais ce qu'il prononça par la suite fit l'effet d'un coup de poing dans l'estomac :



HADES ▬  Le seul problème, c'est les gens qui en veulent aux gens comme nous. Je n'ai pas été visé directement jusqu'à maintenant, mais je connais des gens qui ont eu le droit à une rencontre avec Louis... C'est sans doute un plus grand psychopathe que tous les méchants de contes réunis.

JAMES ▬  …...... Louis. Répéta-t-il dans un grognement très grave, serrant fortement le poing.


   Hadès pouvait facilement voir toute la rage que la mention de ce simple nom faisait jaillir en Ratigan. Lui non plus ne l'avait pas encore rencontré de visu... mais ses mésaventures au Canada lui avaient malheureusement donné un avant-goût de ce dont il était capable... Et même lui, le Grand Génie du Mal, n'avait pas le même sadisme que ce dingue !


JAMES ▬  Je n'envie pas ceux qui ont eu affaire à lui, alors. Continua-t-il sombrement, ses doigts tapotant la table sous l'effet de la colère.Avec un groupe de... personnages Disney, j'ai été convié à un séjour supposé luxueux au Canada, dans un chalet en montagne. Hélas, celui dans lequel nous avons tous atterri – et cette cohabitation fut loin d'être agréable, croyez-le bien – avait été expressément mis à mal par ce Louis... mais l'aspect miteux du chalet n'était que la partie émergée de l’iceberg... Les ennuis ne faisaient que commencer...


   Et cela lui avait valu la dégradation de sa jambe blessée, et un bon petit traumatisme qu'il eut du mal à évacuer. Mais depuis ce jour, il s'était juré d'un jour faire payer ce monstre.


JAMES ▬  Si, depuis Londres, je venais à obtenir des informations sur ce Louis, soyez assuré que je vous en ferai part. Comme vous, je partage une profonde amertume pour ce dingue...


   Et il savait désormais que cet Hadès n'était pas dans les rangs de Louis. Il n'y avait qu'à voir l'étincelle dans ses yeux, aussi intense que sa rage ou que la peur de certaines de ses anciennes victimes... Leur haine commune serait donc plus que bénéfique pour mettre un terme à son règne de terreur.

 Mais l'ancien dieu fit changer l'humeur sombre qu'avait pris cette conversation de la meilleure et la plus incroyable des manières. Écarquillant les yeux, il ne put s'empêcher de sursauter... lorsque, d'un claquement de doigt, il fit apparaître une petite flamme bleue dans le creux de sa main !



HADES ▬  Ce n'est qu'une petite fraction des pouvoirs que j'avais autrefois, mais c'est toujours mieux que rien. Ça me permet d'avoir assez confiance en moi lorsque j'entre dans un repaire de criminel sans y être invité.


   Le professeur passa outre cette insinuation (Il avait sans doute vu que cet établissement avait bon nombre de caméras de sécurité, sauf dans sa pièce privée à sa demande expresse. Utiliser ses pouvoirs contre ses hommes aurait forcément été vu, et la discrétion était certainement de rigueur pour quelqu'un comme lui). Passé l'effet de surprise, il se pencha sur la table pour contempler de plus près cette incroyable apparition, ses yeux brillants d'exaltation. Le scientifique en lui rayonnait d'une telle découverte ! (L'on pouvait être scientifique et rester ouvert à tout, même à la magie)


JAMES ▬  Stupéfiant, absolument stupéfiant ! S'enchanta-t-il en souriant encore plus, contemplant cette flamme de tous les côtés.Une flamme n'ayant besoin d'aucun combustible, et quasiment pas d'énergie d'activation, pour se créer, cela détruit toutes les bases du triangle du feu ! Oh, des scientifiques comme Svante August Arrhenius s'arracheraient les cheveux et devraient revoir toutes leurs théories devant un tel phénomène !


    Et oui, le Mousedom gardait, à l'époque, un regard très attentif sur les découvertes de leurs confrères humains, d'où sa connaissance de ce scientifique suédois qui avait introduit cette notion d'énergie d'activation ! Mais passons ! Calmant son intérêt scientifique, il se rassit à sa place, ricanant en le fixant avec des yeux flamboyants :


JAMES ▬  Devant de telles capacités, je me réjouis encore davantage de notre partenariat, Monsieur Hadès.


   Cela voulait donc forcément dire qu'il se devrait d'être prudent à l'avenir, son génie n'étant malheureusement pas de taille face à une combustion. Mais s'il l'avait voulu, le dieu l'aurait consumé depuis longtemps, il devait sincèrement vouloir partir sur de bonnes bases, il pouvait donc dormir sur ses deux oreilles... pour l'instant.

 Hadès lui en demanda un peu plus sur ses origines. Ah, l'on rentrait maintenant dans la partie un peu plus intime de cette conversation, il allait devoir être prudent. Et devant sa première question, hors de question de répondre sincèrement... refusant toujours d'admettre sa véritable nature...


JAMES ▬  Disons un peu des deux. S'amusa-t-il dans un ricanement, sirotant encore son verre. J'étais un anthropomorphe. Dans le cas où vous n'en avez pas encore rencontré jusqu'ici - même si nous pourrions considérer le Minotaure comme tel, enfin, passons - ce sont des animaux de toute sorte ayant adopté, à la suite d'une évolution, tous les comportements des humains, même celui de la parole. Mis à part l'apparence, rien ne nous différencie, nous nous habillons comme eux, nous mangeons comme eux, nous marchons à deux pattes comme eux, etc...  Et pour ma part, j'étais un ancien rongeur. Et vous alors, votre apparence était-elle proche de la vision humaine – barbe, tout de noir vêtu, doté du casque d’invisibilité, etc... - ou très différente ?


 Il était vraiment curieux de le savoir ! Et puis, cela permettait de détourner la conversation à son avantage, ne voulant pas en dire trop sur sa nature...

 La conversation retourna de nouveau sur Louis et ses chasseurs, le faisant de nouveau froncer les sourcils. Il semblerait donc que son escapade au Canada était loin du potentiel terrifiant de ce monstre, pouvait-il donc se considérer... chanceux ? Non, pas jusque-là.



JAMES ▬  Si Dark Diamond venait à s'emparer de cet être ou de l'un de ses chasseurs, je souhaiterais que vous m'en fassiez immédiatement part. Rien ne me ferait plus plaisir que de le voir se cambrer de douleur lorsque vous lui ferez subir votre vengeance... Bien entendu, cela est réciproque si mon organisation venait à mettre la main sur lui, vous serez les premiers informés.


 Il afficha un sourire très sinistre et sadique à ses propos. Oh oui, lui aussi comptait bien le faire souffrir, ayant un compte à régler avec ce sadique...

 De nouveau, leur conversation prit une autre tournure, pour son plus grand soulagement.



HADES ▬  Sinon, c'est comment de gérer un empire du crime ? C'est moi ou vos hommes sont pas tous des lumières ?

JAMES ▬  Oh, ne m'en parlez pas... Grogna-t-il d'exaspération, levant les yeux au ciel.


 Ce n'était pas une moquerie, mais une constatation qu'il aurait été hypocrite de réfuter. Leur servant encore du champagne, il expliqua calmement :


JAMES ▬  Pour répondre à votre première question, cela est loin d'être de tout repos, le crime touchant beaucoup plus de domaine que le commun des mortels l'imagine. Nous ne sommes pas, contrairement à ce qu'ils peuvent penser, que des assassins, loin de là, le crime se rapprochant davantage d'une entreprise que d'une confrérie d'assassins. Le secret principal est l'organisation : ayez vos objectifs bien en tête, sachez vous faire bien entourés, attaquez-vous aux meilleurs profits, etc... et votre organisation fleurira. Tous les projets que j'entreprends sont fignolés au détail près, et rapporte toujours, car à l'encontre des bonnes personnes ; voilà pourquoi je fais en sorte de ne jamais m'en prendre aux plus démunis, oh, pas par charité d'âme, mais parce qu'il n'y a aucun intérêt.


 … Et peut-être aussi parce que lui-même avait connu la misère pendant une période de sa vie... Mais il faisait toujours en sorte de réfuter cette idée, refusant d'être vu comme le bon samaritain. Les riches, politiciens, puissants banquiers, membres de la famille royale, etc etc etc... étaient bien plus intéressants !

 Il poursuivit :



JAMES ▬  L'unique chose que je répugne est cette mauvaise manie que les gens ont de nous comparer avec ces nouveaux terroristes. Ces derniers s'en prennent à tout et à n'importe quoi, n'ayant pour unique objectif que de causer le plus de morts possibles, sans distinction aucune. Mes cibles sont choisies, l'assassinat est l'un des derniers recours que nous employons, et nous ne nous attaquons jamais directement à femmes et enfants, contrairement à eux. Mon entreprise criminelle se fondera, certes, sur la peur et la crainte de l'épée de Damoclès que je représente, mais pas pour les mêmes raisons.


 Peut-être aussi une manière de se « rassurer », mais cela, il ne voulait pas y penser.


JAMES ▬  Quant à votre deuxième question, je dois malheureusement avouer que vous avez raison. Souffla-t-il en secouant la tête.Tous ne brillent pas par leur intelligence... mais je joue dessus. Cela les rend donc facilement manipulables, aptes à accomplir toutes les tâches données, et toujours avec la crainte de ce que je pourrai leur faire subir s'ils venaient à me désobéir, me trahir, ou ne serait-ce que me déranger...


 Il ricana méchamment, sirotant son verre avec délectation. Oui, c'était si bon d'être méchant...


JAMES ▬  Et ceux beaucoup plus aptes ont été minutieusement choisis, après maintes et maintes vérifications. Assez intelligents pour servir les meilleures causes, mais assez soumis pour ne pas tenter de se rebeller. Mais ce que j'ai fait subir à Rosewood leur a bien ôté toute envie de......... Par mes aïeux, je parle, je parle, et j'en oublie mes bonnes manières ! Le champagne ne fait pas tout, n'est-ce pas ?


 Il sortit alors de sa poche intérieure une petite clochette dorée, qu'il fit doucement tinter. Une manière de se souvenir du bon temps, et de sa chère Felicia... Presque immédiatement, deux serveurs apportèrent différents plats, salés comme sucrés : filet de turbot au beurre mousseux, magret de canard à l'orange sur son lit de purée aux 10 légumes, mousseline de saumon et tuiles au sésame, parmentier au fois gras, biscuits sablés au citron et forêt noire. De quoi bien se régaler !

 Il congédia les serveurs en leur offrant chacun un billet de 50£, puis sourit à son camarade.



JAMES ▬  Je vous en prie, servez-vous autant que vous le souhaitez, je vous l'offre ! Une manière de sceller en toute camaraderie notre nouveau partenariat.


 Ne se priant pas, James se servit un morceau de magret et une mousseline de saumon, se délectant de l'excellente qualité de cette cuisine. Pas étonnant qu'il aimait y passer ses soirées pour travailler paisiblement ou se détendre ! Au bout de quelques minutes, il osa aborder un sujet sensible :


JAMES ▬  Passer de rongeur à humain ne fut pas facile. Et même si Londres n'avait pas forcément changé, ce bond de 120 ans dans le futur fut quelque peu un choc pour moi, notamment niveau technologique... mais je n'ose imaginer ce qu'il en a été pour vous, Hadès. Pardonner mon outrecuidance et le fait d'aborder un thème aussi difficile, mais... je m'interroge sur la manière dont vous avez pu outrepasser tous ces changements... Vous étiez un Dieu, craint par tous, dotés des plus étonnants pouvoirs, immortel... et, d'un seul coup d'un seul, vous vous retrouvez dans le corps d'un mortel chétif, soumis aux dures lois de la condition humaine, dans une époque et un pays bien différents du vôtre... Quel est votre secret ?


 Il posait cette question en toute « innocence », sans aucune mauvaise intention (pour une fois). Mais cela piquait vraiment sa curiosité...


(c) Madouce sur Epicode
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Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Lun 26 Mar 2018 - 17:54



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Parlons affaires, crimes et famille


Je ne pensais pas qu’il serait aussi heureux d’apprendre ma véritable identité, ou de savoir qu’il y avait autant de gens avec des origines semblables aux nôtres. Il faut dire que plusieurs avaient des dons particuliers, comme moi. Ça et notre passé nous donnaient parfois l’avantage sur les humains de ce monde. Sinon, nous avions maintenant accès à des objets magiques, si nécessaire. Lucas n’avait peut-être pas prévus que nous les utiliserions pour nos activités de mercenariat, mais pourquoi s’en passer, ce serait ridicule de passer à côté d’une telle opportunité! Je ne m’étais pas encore procuré de bonbons d’invisibilités, mais c’était prévu, fallait seulement que j’y pense une prochaine fois que je passerais devant.

-Ce n’est pas que je n’aime pas parler de moi, mais la version Disney ne m’avantage pas… Ça me fait passer pour un être ridicule qui rate à peu près tout ce qu’il entreprend… Comme ils se sont bien caché de montrer les infidélités de Zeus!


Je fus un peu surpris qu’il connaisse Louis. Il me parla d’une mésaventure causé par cet homme. S’il ne l’avait pas rencontré, quelqu’un avait du lui en parler. J’avais reçu une invitation pour un voyage au Canada en février, mais j’avais déjà bien assez de me geler le cul en mission, il était hors de question que je fasse ça aussi pendant mes temps libres! Helga et moi avions bien assez d’argent pour nous payer des vacances où nous voulions, quand nous le voulions. De plus, comme je n’avais participé à aucun concours, j’avais trouvé ça louche et j’avais donc cramé les papiers. Je cachais mon bonheur de savoir que j’avais pris la bonne décision en restant bien au chaud à l’appartement. C’était rassurant de voir que mon instinct pouvait encore servir.

Je fus satisfait qu’il me promette de partager toute information concernant Louis. J’en ferais de même, car nous étions maintenant des alliés contre ce monstre. Face à un ennemi si dangereux, les autres rivalités disparaissent… J’étais prêt à travailler avec n’importe qui, même Pégase pour faire mordre la poussière à Louis. Oui, je détestais cet homme à ce point-là. À chaque fois que je songeais à lui, une rage sourde m’envahissait et je devais penser à autre chose pour me calmer. Heureusement, nous changions de sujet, comme j’avais décidé d’exhiber mes talents. Ratigan en fut fasciné, déblatérant sur des trucs scientifiques à propos du feu… je n’avais jamais étudié ça, comme je pouvais faire jaillir des flammes à volonté. Je souris, encore satisfait qu’il voie tous les avantages de notre partenariat.

Je l’écoutais parler de lui, mais sans s’avancer. Il pensait m’endormir en tournant autour du pot? Il savait que je n’aurais qu’à utiliser n’importe quel moteur de recherche pour avoir des images? Par politesse, je me retins de le faire devant lui, me contentant plutôt de ressembler les indices… Un rongeur? Ça ne devait pas être un des plus mignon, car sinon, il n’hésiterait pas à le dire. Ensuite si je décortiquais son patronyme, RAT igan… que Disney décide de faire d’un rat un de leurs vilains, ça me semblait plausible, mais j’en restais là, ne voulant pas énerver l’homme face à moi. Nos affaires allaient bien, alors je n’allais pas l’embêter avec quelque chose qu’il cherchait à cacher, même si c’était en vain! Il me retourna la question, tentant de s’éloigner du sujet. Je le laissais faire, car sérieusement, ça ne me changeait rien dans ma vie et dans notre business.

-Forme humaine. Peau grisâtre, flamme bleue sur la tête…  yeux et dents jaunes… Pas vraiment le sex symbol que je suis maintenant.

Je bus tranquillement pendant qu’il me parlait de ses problèmes de gestion, de comment réussir dans la criminalité et aussi de ses principes. Sérieusement, cet homme méritait bien plus de respect que bien des propriétaires d’entreprises exploitant des enfants et finançant le terrorisme, qui n’avait que pour pu de tuer en répandant la terreur. Je me contentais d’acquiescer alors qu’il parlait de ses sous fifres. Tant mieux s’il avait réussit à leur trouver une utilité… dans mon cas, Peine et Panique n’étaient que des boulets… ils avaient peur de moi, mais comme ils étaient immortels, ils n’avaient pas la crainte de mourir.

Mon hôte décida qu’il était temps de manger, ce à quoi je n’allais pas m’opposer! Il y avait déjà un moment qu’on discutait, mon dernier repas semblait bien loin. Je me servis un peu de tout les plats, curieux de gouter à cette cuisine si raffinée. Je me régalai, profitant bien de cette nourriture. Peut-être qu’il faudrait que j’emmène Helga ici un jour. Ratigan brisa soudain le silence, s’intéressant un peu trop à moi. Si je n’avais pas autant de verres de bu, surement que je l’aurais envoyé balader. Mais de façon polie hein, nous étions alliés maintenant! L’alcool et la bonne nourriture avaient donc déliés ma langue.

-Ce n’est pas de s’adapter aux technologies qui fut difficile. L’internet et les téléphones intelligents, ça facilite grandement la vie en fait. C’est sur que C’était compliqueé de comprendre le fonctionnement de certaines choses, mais je crois être assez intelligent pour ne pas être handicapé par si peu. J’ai lu beaucoup pendant ma première année ici et j’ai pu apprendre ce qui s’était passé depuis l’antiquité. Le véritable problème, comme vous l’avez si bien mentionné, c’est le changement de statut, de passer de dieu tout puissant à un humain mortel. Je ne pouvais pas croire que je pouvais mourir, jusqu’à ce que je sois blessé à quelques reprises. Je ne peux nier que la grande diminution de mes pouvoirs m’a affecté et je les regrette encore aujourd’hui.

Je fis une pause, prenant un gorgé de champagne. Pourquoi je parlais de tout ça à cet homme? Pourquoi je poursuivais sur ma lancée? Je ne saurais le dire.

-Je ne suis pas du genre à me morfondre, j’ai donc décidé de vivre pleinement. Un dieu devient un peu insensible avec les millénaires qui passent. Dans ce corps humain, je peux connaitre l’ivresse, après avoir trop pu, je peux vraiment gouter la nourriture et surtout, je peux connaitre des tas de sensations… Je peux vivre. Je peux être libre de choisir mon destin. Je n’ai plus à vivre caché à surveiller les morts, je peux profiter du soleil et faire ce qui me plait. Ce travail, je l’ai choisi, il ne m’a pas été imposé par mes frères ou personne d’autre! J’ai perdu certaines choses, mais je crois qu’au final, je suis loin d’être perdant. Je suis plus heureux ici, maintenant, que pendant toute ma vie divine.

Je pris une pause, j’avais dis e que j’avais à dire. Et puis, il fallait bien faire honneur à ce repas! J’étais peut-être un peu éméché, mais pas au point de raconter mes angoisses profondes. Ma peur, si on pouvait appeler ça ainsi, était de me faire renvoyer dans mon conte d’origine sans préavis. J’aimais ma nouvelle vie, je voulais la garder. Je ne voulais pas perdre Helga! Ça avait pris tant de temps avant de réussir à l’avoir dans mon lit, ce serait injuste de la quitter maintenant… La vie n’était pas juste, je sais, mais l’espoir est permis… Ça ramenait mes réflexions à Louis et Narissa… Qui pouvait nous renvoyer si l’envi leur en prenait. Il fallait se débarrasser d’eux pour pouvoir enfin avoir l’esprit tranquille! J’en avais marre de penser à eux et leurs méfaits, je devais occuper mon esprit… quoi de mieux que quelques questions pour mon interlocuteur?

-Dites-moi James, vous semblez vous-même être tout à fait adapté à cette nouvelle vie? Alors, êtes-vous de ceux qui veulent rentrer, ou préférez-vous continuer de prospérer dans ce monde plein de possibilités? Pour l’instant, Lucas n’a pas les moyens de nous faire rentrer, mais il croit que Louis et la sorcière le pourraient… Ils ont un livre magique qui contrôle les puits magiques, des passages entre nos mondes et celui-ci… et aussi les portails pour voyager d’une ville à l’autre. Vous saviez pour les lieux de rassemblement à New-York, Paris et Londres? C’est des endroits qui ont l’air ordinaire, mais que beaucoup de Disney fréquentent. Ils ont tous une pièce secrète où il y a différents artéfact qu’on peut acheter et surtout, un portail magique pour aller d’un endroit à l’autre. Inutile de vous dire qu’il faut éviter d’en parler aux non-initiés? Le secret est notre plus grand allié, car j’ai espoir que les chasseurs ne connaissent pas ces lieux.


Je bus à nouveau, prenant une pause pour laisser l’autre homme analyser les informations que je venais de lui fournir. Il en savait déjà beaucoup, mais il ne savait pas tout. Lui raconter tout ça, c’était de la solidarité entre  « vilains ». C’était aussi lui démontrer que j’avais beaucoup d’informations à fournir, que je savais où aller la chercher. Ma principale source était Timon, le mec du lieu de rassemblement à New-York, comme Lucas lui avait fait la causette un jour au bar… Mais sinon j’avais été le premier à tester le portail, j’avais donc un peu de mérite aussi!




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Jeu 29 Mar 2018 - 22:38
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JAMES P. RATIGAN & HADES D. ALEXANDER

 

 … Peau grisâtre... ? Flamme bleue à la place des cheveux... ? À l'écouter, il se rapprochait davantage d'une version presque humoristique du Diable, mais cela, James se garda bien de le signaler, gardant une expression calme face à cet aveu. Mais effectivement, comme il l'avait souligné plus tôt, cette... compagnie Disney ne lui avait vraiment pas fait honneur... Mais qui était-il pour le juger, après tout... lui non plus était loin d'être un prix de beauté à l'époque... Il lui fut quelque peu reconnaissant de ne pas chercher à en apprendre davantage sur son ancienne apparence, même s'il n'était pas dupe : il connaissait l'existence de cet... Internet, et de son incroyable capacité à fournir toute sorte d'informations. S'il le voulait, Hadès pourrait aisément trouver ce qu'il désirait à savoir sur lui. Mais sa discrétion le...... toucha presque, même s'il ne le montra pas : n'importe quelle personne à l'âme aussi noire que l'ancien Dieu des Enfers, en gros, n'importe quel « Méchant Disney » s'en serait joué, et l'aurait humilié et poussé jusqu'à ses retranchements le plus sombre. Il était sincèrement reconnaissant qu'il n'aborde pas le sujet en sa présence...

 Le repas sembla apprécié par son invité, puisqu'il se servit dans tout ce qui se trouvait à table. Bien la raison pour laquelle Ratigan savourait ses soirées passées au Victorian Bath House, sachant que les propriétaires se couperaient en quatre pour le satisfaire, et que la qualité des cuisiniers n'était plus à prouver ! Sans compter qu'il pouvait demander quelques changements sur la carte à son intention, comme ce soir-là. Ah, il avait été patient pour obtenir de nouveau tous ces privilèges, et honora avec enthousiasme ce délicieux repas.

 Devant sa question assez personnelle sur la manière dont la divinité avait géré son arrivée ici, l'ancien rongeur sut qu'il avait probablement touché un point sensible. Même si le professeur l'avait demandé sans aucune mauvaise intention, il pouvait très bien comprendre qu'il ne voulait probablement pas en dévoiler trop sur lui. Il ne lui en aurait pas forcément tenu rigueur s'il avait refusé de lui répondre (Même s'il y avait des manières de réagir, chose qui serait plus ou moins passé avec lui!), mais il fut agréablement surpris de le voir répondre à son interrogation, sans être désagréable :



HADES ▬  Ce n'est pas de s'adapter aux technologies qui fut difficile. C'est sûr que c'était compliqué de comprendre le fonctionnement de certaines choses, mais je crois être assez intelligent pour ne pas être handicapé par si peu.

JAMES ▬  Bien sûr, bien sûr, loin de moi m'était venu à l'idée d'en douter, mon cher. Le rassura-t-il en levant la main en signe de mea culpa.


 Hadès lui avoua alors qu'il avait beaucoup lu à ses débuts, faisant sourire James. L'appropriation de connaissances, passant essentiellement par la lecture, était réellement le meilleur moyen, à son sens, d'assimiler toutes ces nouveautés et de se faire à ce nouveau monde. Lui-même, durant sa longue convalescence à l'hôpital, avait expressément demandé des livres de toute sorte, ce que lui avaient accordé les médecins : sur l'Histoire, sur la technologie et sur les sciences, en grande majorité. Et cela l'avait bien aidé, à n'en point douter. Décidément, cet Hadès lui plaisait de plus en plus, il avait cette intelligence qu'il appréciait grandement trouver dans ses collaborateurs ; et à n'en point douter, Dame Sinclair devait être pareille.


HADES ▬  Le véritable problème, comme vous l'avez si bien mentionné, c'est le changement de statut, de passer de dieu tout puissant à un humain mortel. Je ne pouvais pas croire que je pouvais mourir, jusqu'à ce que je sois blessé à quelques reprises. Je ne peux nier que la grande diminution de mes pouvoirs m'a affecté, et je les regrette encore aujourd'hui.

JAMES ▬  Je n'ose imaginer... Soupira le professeur, réellement désolé de cela.


 Cela avait été un choc pour lui, alors qu'est-ce qu'un ancien être magique, qui plus est un dieu grec, pouvait ressentir devant un tel bouleversement ? James ne lui en demanda pas plus sur son arrivée, respectant sa vie privée, et voyant surtout qu'il s'était parfaitement remis de la situation, utilisant son esprit malin pour surpasser le manque de ses pouvoirs. Une belle preuve que l'intelligence dominait tout, même la force physique la plus brute (Même si l'issue était hélas bien souvent jouée, un être intelligent pouvait jouer de finesse pour faire face à une brute épaisse. Encore handicapé, après tout, il l'avait démontré en sauvant Miss Clochette il y a des mois de cela face à un petit malappris, plus costaud et plus jeune que lui)

 Mais la suite de ses explications fut d'autant plus admirable...



HADES ▬  Je ne suis pas du genre à me morfondre, j'ai donc décidé de vivre pleinement. Un dieu devient un peu insensible avec les millénaires qui passent. Dans ce corps humain, je peux connaître l'ivresse, après avoir trop bu, je peux vraiment goûter la nourriture et surtout, je peux connaître des tas de sensations... Je peux vivre. Je peux être libre de choisir mon destin. Je n'ai plus à vivre caché à surveiller les morts, je peux profiter du soleil et faire ce qui me plaît. Ce travail, je l'ai choisi, il ne m'a pas été imposé par mes frères ou personne d'autre ! J'ai perdu certaines choses, mais je crois qu'au final, je suis loin d'être perdant. Je suis plus heureux ici, maintenant, que pendant toute ma vie divine.


 James fut incapable de réagir pendant quelques secondes devant un tel discours, contemplant son interlocuteur avec des yeux ronds. L'alcool était-il responsable d'une telle... ouverture ? Non, il n'y avait qu'à voir son regard étincelant d'une détermination et d'une sincérité sans précédent, loin d'être gâché par une quelconque ivresse. Une telle philosophie était... vraiment saisissante... Bien sûr que Ratigan se doutait que sa vie immortelle avait été injuste, à commencer par la décision de Zeus de l'envoyer aux Enfers, sans lui demander son humble avis... mais de là à imaginer qu'il n'échangerait pour rien au monde une vie mortelle, et tous ses inconvénients, contre son ancienne vie... D'une certaine manière, Hadès avait-il était aussi malheureux que lui, et pendant une période beaucoup plus longue... ?

 Sans le quitter du regard, il sirota silencieusement son champagne, montrant, pour la première fois depuis le début de la soirée, un véritable respect pour son confrère. Non seulement il avait pleinement réussi sa nouvelle vie, et James se doutait qu'il lui dissimulait les choses les plus personnelles (Et il ne comptait pas lui en demander plus), mais il s'était également complètement libéré des chaînes qui l'avaient si longtemps entravé... chose dont ne pouvait encore se vanter le professeur... Il n'y avait qu'à voir sa réaction lorsqu'il évoquait son ancienne nature, il était loin d'être prêt à s'en délivrer... Mais là n'était pas la question, pour l'heure, seul comptait l'incroyable sagesse de l'ancien dieu. Pour tout cela, il ne regrettait décidément pas d'avoir daigné le rencontrer, même s'il était hors de question de devenir trop sentimental devant cela.

 Un sourire aux lèvres, il leva de nouveau son verre, le regardant avec conviction.



JAMES ▬  Je lève mon verre à celui qui, devant une telle sagesse, aurait bien plus mérité le titre de Roi de l'Olympe. Énonça-t-il sincèrement. Vous êtes plus que surprenant, Hadès, et devant de telles pensées, je ne peux que vous souhaiter de réussir dans tout ce que vous entreprendrez, et que rien ne vous arrachera à cette vie que vous chérissez aujourd'hui.


 Il n'allait quand même pas lui dire qu'il était touché par ses mots, cela en deviendrait embarrassant ! Oh, il était certain que leur relation ne serait jamais plus que professionnelle, mais James appréciait cette confiance qu'il lui avait accordé en avouant tout cela. Ils partaient réellement sur de bonnes bases pour faire fonctionner cette collaboration. Mmm... Peut-être pouvait-il finalement se permettre de lâcher un peu du leste, et de mettre cela sur le compte de l'alcool... ?

 Et Hadès lui en donna l’opportunité :



HADES ▬  Dites-moi James, vous semblez vous-même être tout à fait adapté à cette nouvelle vie ? Alors, êtes-vous de ceux qui veulent rentrer, ou préférez-vous continuer de prospérer dans ce monde plein de possibilités ?


 … Voilà bien une question qu'il s'était souvent posé... et auquel il n'avait pas nécessairement de réponse actée... Pensif, il ferma les yeux, réfléchissant profondément aux deux possibilités, surtout en apprenant maintenant que ce maudit Louis et cette Narissa pouvaient potentiellement les ramener dans leurs mondes d'origine. Cela était... fâcheux, sans nul doute. Maintenant qu'il avait goûté à toutes les possibilités qu'offraient ce monde futuriste, et ce dans tous les domaines, le criminel était-il près à retourner à son ancienne vie ? Certes, le choc de son retour d'entre les morts serait probablement très dur à encaisser pour le Mousedom, et encore plus pour son Némésis... mais cela valait-il vraiment le coup... ? Et qui plus est...

 Mais James ne développa pas davantage ses pensées, le mercenaire mentionnant quelque chose qui le fut presque sursauter de son fauteuil : à Londres, Paris et New-York, il existait trois lieux avec des pièces secrètes bénéficiant de portails... donnant accès à l'une de ces villes !? Ainsi que des artefacts magiques !?  Mais là était une information plus que croustillante, elle était réellement l'aboutissement de cette soirée ! Bon sang, toutes les nouvelles possibilités qui s'offraient à lui s'il avait la possibilité de les emprunter, et d'utiliser de tels objets ! Non seulement cela aiderait grandement son entreprise criminelle... mais si cela pouvait, en plus, lui permettre de trouver d'autres alliés contre ce monstre...

 Ses yeux pétillant d'excitation, il afficha un sourire sinistre et satisfait, frottant ses mains avec délectation.



JAMES ▬  Je reviendrai à votre question par la suite... car je dois bien avouer que cette information m'enchante plus que tout. Ainsi donc, il nous a été mis à disposition des manières de rejoindre les trois villes regroupant, je suppose, une grande majorité des personnages Disney, ainsi que des objets pour nous défendre contre Louis et ses chasseurs ? Tout ceci est d'or, mon cher. Si cela vous sied, je souhaiterais que vous me communiquiez prochainement les adresses, ainsi que les propriétaires de ces trois établissements, afin que je puisse le constater à l'avenir par moi-même. Mais pas de suite, après tout, vous n'êtes pas venus ici pour cela. Et bien entendu, je saurai me montrer reconnaissant d'une telle information, à votre aise de me demander ce que vous souhaitez. »


 Donnant donnant, cela était normal, pour montrer sa bonne foi quand à cette nouvelle alliance. Et l'apport de cette découverte vaudrait bien n'importe quel service !

 Une fois l'exaltation passée, il se ré-installa confortablement dans son fauteuil, croisant ses doigts et le scrutant avec profondeur. Maintenant, il était temps de donner sa réponse...



JAMES ▬  Tout comme vous, la première chose que j'ai effectué en arrivant dans ce monde fut la collecte d'informations. Je le répète, mais la connaissance est le meilleur bouclier face à n'importe quelle situation. Commença-t-il doucement. Je dois bien avouer que le choc temporel, technologique et scientifique fut probablement bien moins violent que le vôtre, mais il fut quand même plus que surprenant à vivre. Mon avantage est que je me passionne vite par tout ce que je peux découvrir, mon âme de scientifique, sans doute. Ainsi, je me suis immédiatement passionné par tout ce que ce monde avait à offrir, et même si j'ai encore beaucoup de choses à comprendre, je suis sur la bonne voie. Et je suis bien satisfait de constater que quelqu'un d'autre ait remarqué cette « bonne » adaptation.


 Oh oui, il avait encore beaucoup de choses à voir, en particulier dans tout ce qui était relatif aux... portables, tablettes, ordinateurs... Il restait encore très fidèle à la bonne vieille lettre, mais il devait bien admettre que cette nouvelle technologie avait grandement amélioré la vie des gens...... ou tout le contraire, en voyant le nombre d'intoxiqués à leurs écrans, mais cela était une autre histoire !

 Son expression s'assombrit à la suite, tandis qu'il abordait la partie la plus sensible :



JAMES ▬  Quant à si je souhaite retourner ou non dans mon Londres d'origine...... Pour l'instant, l'unique désavantage que je vois dans ce monde est d'avoir une jambe fortement handicapée ; et que j'y retourne ou non, cela ne changera pas. Cependant...... Avoir atterri ici m'a permis de me libérer de ce qui me rendait le plus infâme et le plus honteux...... Vous me pardonnerez si je ne souhaite pas approfondir, le sujet est... plus que sensible... Mais il est évident que vous l'apprendrez par vos propres moyens, tôt ou tard.


 Les yeux mi-clos, il contemplait sans le toucher son verre de champagne, bien profond dans ses pensées. Dans un sens, presque... cela faisait du bien d'être honnête avec un confrère... Même s'il n'irait pas dans le détail.


JAMES ▬  Ici, j'ai un nouveau corps, une toute nouvelle identité. Continua-t-il gravement. Je ne suis plus enchaîné à ce qui m'empêchait de m'épanouir, en particulier mon ancien ennemi, Basil de Baker Street. Et surtout... je n'ai plus à éviter un quelconque miroir qui me rappellerait constamment la créature que tous à l'époque répugnaient... Si j'ai envie d'y retourner si l'on me laisse ou non le choix... ?


 Il réfléchit pendant quelques instants à sa réponse finale, avant de reporter son regard sur lui.


JAMES ▬  Certainement pas.  Qu'importe mon handicap, qu'importe les difficultés rencontrées, je ne retournerai pas dans un univers qui a forgé l'être que je suis aujourd'hui, même si je n'en ressens plus aucune honte. Il me suffit de patience pour que je rétablisse ici la crainte que j'avais forgé au Mousedom, et toute l'avancée technologique et scientifique ne me sera que profitable. Je dois me tourner vers cet avenir radieux sans plus penser au passé, et si, pour ne plus y retourner, je dois tuer Louis de mes propres mains... alors soit.


 Il y avait le côté purement business... mais ses raisons étaient tout aussi personnelles que celles de Hadès... Ce problème « physique » pouvait sembler dérisoire pour l'ancien dieu... mais il ignorait à quel point cela avait porté préjudice à sa vie... au point de refuser de se faire appeler...... Bref...

 Ratigan se sentait légèrement libéré devant cet aveu, mais il ne fallait tout de même pas abuser. Il ricana en secouant la tête, reprenant son repas :



JAMESAssez de confidence pour aujourd'hui, vous ne croyez pas ? Savourons ce repas, mon cher.


 Ils n'étaient tous les deux pas du genre à s'ouvrir ainsi, même avec de l'alcool, cela en deviendrait gênant. Et James respectait son intimité, autant en finir ainsi, à simplement profiter de ce repas et à échanger calmement quelques mondanités.

 Le reste du repas fut calme et serein, sans que beaucoup de mots soit prononcé, à part quelques politesse de ci, de là. Mais cela convenait au professeur, prouvant ainsi à Hadès son respect de sa vie privée et de sa personne. Ils en étaient au café ou au thé, lorsque Jeremy entra de nouveau dans la pièce, s'inclinant pour s'excuser de son interruption :



JEREMYPardon de vous déranger, patron, mais c'est bientôt l'heure de votre entretien avec l'ambassadeur d'Espagne.

JAMESAh, les affaires reprennent... Soupira James en finissant sa tasse de thé. Veuillez m'excuser de couper court aussi abruptement à notre entretien, Monsieur Alexander, mais il me serait impoli de faire attendre Monsieur l'ambassadeur.


 En particulier en sachant qu'il était l'un des politiciens qui lui fournissait le plus d'informations et d'argent pour ses différents projets... en échange de quelques services et du silence du professeur face à son affiliation avec le milieu criminel... S'aidant de sa canne-lame, il se leva de son siège et se dirigea vers la sortie en compagnie de l'ancien dieu. En passant à côté de Jeremy, il lui demanda :


JAMES ▬  Veuillez appeler un taxi pour Monsieur Alexander ici présent, afin qu'il soit conduit où bon lui semblera.

JEREMYBien patron. Acquiesça le garde du corps en sortant son téléphone.

 Oh, James ne doutait pas que le mercenaire puisse se déplacer à pied, mais autant rester courtois jusqu'à la fin avec son nouveau collaborateur.

 Une fois sortis du Victorian Bath House, James vit que sa voiture (Une Rover P4 noire. Loin des luxueuses Bentley et Aston Martin, mais qui avait une classe bien british qu'appréciait James) et son chauffeur l'attendaient devant. Voyant qu'il était temps de se séparer, l'ancien rongeur se tourna vers Hadès, lui serrant la main. Toujours ferme, mais pour montrer toute son appréciation, et non comme une marque de dominance.



JAMES ▬  Je vous souhaite un excellent voyage retour, Monsieur Alexander. Le salua-t-il en souriant. J'ose espérer que Dame Sinclair sera satisfaite du rapport de notre réunion, et qu'elle me fera l'honneur de sa présence à l'avenir. Je ne manquerai pas de vous accueillir tous deux comme il se doit.


 Il rapprocha légèrement son visage du sien, finissant avec un regard pénétrant :


JAMES ▬  J'ai hâte à notre prochaine entrevue. Croyez bien que je ne manquerai pas de vous communiquer toute information que je pourrai obtenir, et que je me tiens à votre écoute pour toute demande. See you soon, Monsieur Alexander.


 Il ôta alors sa main et se détourna pour s'installer à l'arrière du véhicule... en ayant pris soin de glisser discrètement au creux de sa paume sa carte, avec son numéro personnel direct. Peut-être l'avait-il déjà, mais au moins, cela garantissait un échange rapide si quelque chose d'important devait se dire où s'organiser.

 Ce fut donc avec un sourire sinistre aux lèvres, qui fit frissonner de crainte son chauffeur, que James se rendit jusqu'au lieu de son rendez-vous. Tout s'était globalement très bien déroulé, et cette association avec Dark Diamond ne pourrait que porter ses fruits, et ce pour les deux camps. Et apprendre l'existence de ces portails avait été l'apothéose, et il comptait bien en tirer profit... Et il se savait désormais accompagné face à la menace de Louis et de Narissa, tous ensemble, ils parviendraient à les faire chuter, à n'en point douter.

 C'était décidément une journée à inscrire dans les annales pour le nouvel Napoléon du Crime. Et plus le temps passait, plus il se disait que tout tournerait encore mieux qu'au Mousedom.



JAMES ▬  Ah, vieille branche... Vous en auriez une attaque, mon bon Basil... Ricana-t-il méchamment, adorant en plus ne pas rassurer son chauffeur.


 Rien ne paraissait pouvoir mettre à mal l'avenir de James...... mais il y avait des détails qu'il ne prenait encore pleinement en compte, et qui pourrait le toucher bien plus que prévu...


(c) Madouce sur Epicode
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Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Dim 1 Avr 2018 - 5:18



Pacte avec le Diable = Business criminel

Parlons affaires, crimes et famille


Je levais mon verre, imitant mon hôte. Je me retins de rire… moi, roi de l’Olympe… Ce n’était pas faute d’avoir essayé! Mais bon, tout ça était le passé. Certes parfois je me demandais si je me serais plu à régner sur la Grèce, une fois tout les autres dieux enchainés. Pour me rendre finalement à la raison, ce monde là ne pouvait pas fonctionner sans que chacun fasse son travail. À quoi bon sortir de l’enfer si c’était pour rendre le monde plus sombre encore que les souterrains? Apollon devait s’occuper du soleil, Poséidon des mers et Zeus des orages. Je n’aurais pas pu tout faire tout seul! Je n’avais pas tout ce recul à l’époque, lorsque j’avais essayé de renverser mon frère. Ce changement de monde était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Ce n’était pas ce que je croyais au début, mais après plus de cinq ans dans ce monde, j’en étais maintenant convaincu.

Je me contentais d’acquiescer pendant que Ratigan Reformulait ce que je venais de lui dire sur les lieux de rassemblement. Il avait eu quelques informations, mais pas la totalité. Je l’aurais bien questionné sur sa source, mais ça aurait été déplacé. De plus, ça aurait pu réveiller de douloureux souvenir si ses renseignements venaient de sa mésaventure en montage. J’étais plutôt fier de lui apprendre quelque chose, je n’avais donc pas perdu ma salive. Je n’aurais qu’à lui noter les lieux et il me devrait un service… Intéressant. Je souris :

-Je vous fournirai les adresses sans problèmes… Pour l’instant, je n’ai besoin de rien, nous verrons plus tard. Je ne manquerai pas de vous faire signe lorsque j’aurai besoin de votre soutien.


L’homme enchaina ensuite en parlant de lui, répondant enfin à mes questions plus personnelles. Je l’écoutais poliment, c’était la moindre des choses comme lui-même m’avait laissé parler sans m’interrompre. Je me contentais d’acquiescer à ses paroles. J’étais bien d’accord que le meilleur moyen de bien se sortir de situations plus difficiles était de s’informer. J’avais bien remarqué qu’il semblait fasciné par les sciences lorsque je lui avais montré ma flamme et qu’il avait voulu l’analyser. Ce devait être fort utile d’être curieux, je n’en doutais pas. Sinon, lui aussi voulait rester, une des raisons semblait être son ancienne apparence. Je n’insistai pas, ne voulant pas l’offenser. Il s’était aussi libérer de son rival de toujours… Nous avions de plus en plus de points communs! Je crois qu’en fait la plupart des vilains Disney ont bien des ressemblances.

J’étais plutôt satisfait qu’il montre une telle détermination à rester dans ce monde. Nous avions trouvé un bon allié dans la lute contre cet infâme Louis. J’avais hâte de pouvoir révéler toutes mes découvertes à Helga. Elle serait bien heureuse de savoir que nous sommes de plus ne plus nombreux contre Louis. Par contre, nous risquions de nous disputer pour savoir qui lui ferait la peau… Il s’était fait pas mal d’ennemis depuis l’épisode de la Transylvanie! Je ne tenais pas à le tuer moi-même, la priorité était qu’il ne nuise plus. Bien que je ressentirais surement une grande joie à le voir trépasser sous mes yeux…

Ce fut la fin des questions, ce qui nous permit de finir tranquillement notre copieux repas. Je sirotais tranquillement un thé lorsqu’un des hommes de Ratigan entra dans la pièce pour rappeler un rendez-vous important. Utile, plus besoin d’un agenda.

-Oh, c’est moi qui m’excuse. Je suis venu ici sans invitation et j’ai abusé de votre hospitalité. Je crois que nous avions terminé de toute façon. Il est temps que je rentre faire mon rapport à ma supérieure. Elle sera bien intéressée par tout ce que nous nous sommes dit.

Je l’accompagnai à l’extérieur du bâtiment. Je lui serrai la main, échangeant les dernières politesses.

-Si j’obtiens toute information intéressante de mon côté, je vous en ferais également part. Puis-je me permettre de vous laissez ma carte?

Je lui donnais, au cas où il devrait me joindre, comme il me donna la sienne. Nous étions égaux, c’est ce qui me plaisait avec cet homme. Nous ne serions jamais amis, car un comme l’autre sommes plutôt solitaires. Bon, j’avais ma relation avec Helga, mais ce n’était pas que de l’amitié! C’était une belle collaboration qui s’annonçait, le futur ne pouvait que nous amener richesse et prospérité! Ratigan du ensuite quitter. Je lui fis un dernier signe de tête avant de me diriger vers le taxi qui m’attendait. Je donnais l’adresse de la bibliothèque, car oui, je rentrais à New-York. Tout s’était déroulé pour le mieux… même au-delà de toutes espérances! J’étais plutôt impatient de résumer tout cela à ma patronne.

Je remerciai le chauffeur, lui versant un pourboire, comme la course semblait déjà payée. Je descendis pour entrer dans la bibliothèque. C’était désert, comme souvent. Je me dirigeais vers la pièce secrète à l’arrière pour prendre le portail. Au-revoir Londres, nous nous reverrons sans doute bientôt, car il faut toujours entretenir les bonnes alliances.

[la fin... pour l'instant]



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