What is going on?

Voler du chocolat, c'est mal?

Je cligne des yeux. C’est bizarre, je ne connais pas les feuilles au dessus de moi. Ça ne ressemble même pas à des feuilles, mais à des épines. Il n’y avait pas cet arbre là hier quand je me suis endormie! Il est joli, ce n’est pas le problème, c’est juste que je ne le connais pas. Les bruits attirent mon attention, il y en a beaucoup et ce ne sont pas des animaux que je connais. Je crois entendre des cris et des humains qui parlent? Ont-ils envahit ma forêt? Ils semblent tout autour de moi, je les aurais entendu avant normalement? Peut-être que j’ai dormi plus profondément que d’habitude? Je tends l’oreille et cette fois je perçois le son de machines. Je compare ça à l’appareil volant du vilain qui voulait me mettre dans un musé. Je commence à paniquer, me demandant si je suis en danger. J’essai de me calmer en prenant de grandes respirations, mais je m’étouffe, ce n’est pas l’air de chez moi! Celle-là pue! Ça ressemble à l’odeur d’un feu de forêt. C’est difficile de trouver des comparaisons, quand on a connu qu’un seul habitat où il n’y a très peu d’humains.

Je comprends donc que je ne suis plus chez moi, mais où suis-je? Ce n’est pas en restant là immobile que je vais le savoir! J’essai donc de me lever, mais c’est difficile, comme si mes pattes ne veulent plus m’obéir. Je pousse quelques cris, peut-être que mes petits me répondront? Ma voix est bizarre. Il fait froid, il ne fait jamais aussi froid aux Chutes du paradis! Oh mais c’est vrai, je ne m’y trouve plus. J’essai de reprendre mon équilibre en battant des ailes, mais elles sont remplacées par des bras humains! Un cri de terreur franchit mon bec… enfin, mes lèvres, parce que je n’ai plus de bec! Je suis… humaine?! Je dois rêver. Normalement, je rêve que je mange ou que je me sauve des chiens, pas que je change de corps. Mon n’esprit n’est pas assez évolué pour que j’imagine ça!

Mon ventre gargouille, il est plus que temps de partir en quête de nourriture. Je sors du buisson et frisonne, sans plumes, je me sens nue, surement parce que je le suis en fait! Cette peau rose d’humain est très jolie, mais n’offre aucune protection… Russell et son vieux monsieur portait des bouts de tissus sur eux, surement pour remplacer les plumes ou la fourrure qu’ils n’avaient pas. Je m’aventure plus loin, mais je dois faire attention où je mets les pattes. Sur l’herbe, ça va, mais il y a cette surface dure et chaude qui fait très mal. C’est comme de la roche, mais pas naturel. Je vois des gens qui arrivent en marchant sur se sentier. Je décide de retourner dans le buisson et d’observer. Il y a un enfant, j’adore les enfants!

Le couple et leur rejeton s’assoient sur un banc juste devant le buisson pour se faire un petit gouté. Je sens l’odeur de la nourriture et mon ventre cri à nouveau. Toujours cachée, je m’approche et vole quelques fruits. Tout va bien, je ne me suis pas fait prendre. L’enfant sort une barre de chocolat, ce à quoi je ne peux résister. Je m’étire et prend rapidement une bouchée sans réfléchir. Le petit se mets à chercher qui a croqué  sa barre. C’est risqué, mais je tente une nouvelle approche, j’ai trop faim pour me retenir et ce chocolat est si bon! Il y a longtemps que je n’en ai pas mangé. Il cri, le père me voit, il commence à crier aussi… alors j’hurle à mon tour ne sachant pas quoi faire de plus. Le mâle alpha gesticule beaucoup, je décide de me replier et de m’éloigner. J’entends ses mots, mais je ne les comprends pas vraiment, ce n’est qu’une suite de sons « Espèce de folle!! Je vais appeler la Police!! »

Je poursuis mon chemin plus loin, alors qu’il porte quelque chose à son oreille. Il parle à cette chose, mais je suis déjà trop loin pour entendre. Je cours pour me réchauffer, mais je tombe sans cesse à cause de ces pattes mal adaptées. Il y a cette matière blanche à certains endroits au sol, c’est froid et sa goute l’eau avec des saletés. Le froid me gèle la gorge avant de me monter à la tête, c’est douloureux pendant un instant, puis je me sens mieux. Ça ne remplit pas l’estomac, il faut trouver autre chose. Je me relève et me cache dans un nouveau buisson pour observer autour de moi. Je ne me sens pas bien entre la faim et des frissons! Je ne sais pas ce que je dois faire en priorité… Une fois nourrie, mes nouvelles forces aideront à me trouver un abri!

Je m’approche d’une nouvelle personne. C’est un mâle au plumage de tête multicolore. Bon, c’est des cheveux, après tout, c’est un humain. Il y a un chant qui sort du casque bizarre qu’il a sur les oreilles. Il fait aller sa tête dans tout les sens alors qu’il marche… Il me fait une parade nuptiale! C’est ce que les oiseaux mâles font pour charmer les femelles! Je m’approche donc en battant des bras et en faisant aller ma tête d’avant en arrière. Je fais quelques pas de côté. Oh, il me remarque! Tant qu’à moi, je vois plutôt la barre chocolatée à sa main, un cadeau! Je la prends et m’éloigne alors qu’il commence à me hurler dessus! Il n’a rien comprit à la séduction celui-là… Comment pourra-t-il un jour fonder une famille s’il ne veut pas partager la nourriture? Il est surement trop jeune pour comprendre.

Lui aussi commence à parler à un caillou plat dont un côté émet un peu de lumière… Ils sont bizarre les humains! Pendant que je m’éloigne, je peux entendre des mots comme « fille nue qui danse», « voler ma tablette de chocolat », « se dirige vers la sortie sud du parc ». Étrangement, ça a un peu de sens pour moi, mais je continue mon chemin en mangeant le chocolat. Je me sens de mieux en mieux!

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Voler du chocolat, c'est mal?

Je frisonne encore, comment des gens peuvent vivre dans un endroit aussi froid? Je veux rentrer chez moi et redevenir un oiseau. Ce corps n’est pas le mien, je me sens maladroite et difforme. Je sais que c’est surement un beau corps pour une humaine, mais moi je suis un oiseau! Au moins, comme je ne savais pas voler, ça ne me manque pas. Par contre, pour courir très vite, ça ne fonctionne pas tout à fait comme je voudrais. Je me contente donc de gambader doucement, faisant attention pour ne pas tomber à nouveau. J’ai les genoux douloureux de la dernière chute, mais ce n’est pas grave, je continue d’avancer en mangeant le chocolat. Manger me rend heureuse et me remonte le moral. Et puis il faut manger pour être un dabou bien fort!

J’approche de la fin du parc, mais quelqu’un vient me barrer la route. Je la regarde et elle en fait de même. Je penche la tête à gauche et à droite alors qu’elle me parle. Je l’écoute, du moins j’essai, mais il y a des mots que je ne comprends pas. Je saisi que je n’aurais pas du prendre le chocolat. Je n’ai pas le droit de me promener nue? Mais ce n’est pas moi qui ai choisi ça! Je me suis réveillé comme ça! Je commence à lui expliquer en faisant différents cris d’oiseaux et en agitant les mains. J’arrête un instant, observant ces fameuses mains, capable de saisir les choses. C’est quand même mieux que mes ailles. Je termine le chocolat, laissant tomber l’emballage au sol. Je ne sais pas quoi faire avec ça, ça ne se mange pas. Je le sais car je l’ai déjà essayé!

J’observe la femme devant moi, elle n’est pas très grande, sans doute que je peux la déjouer. L’homme qui est arrivé avec elle porte des habits identiques. Il est bien plus grand. Il a de jolis cheveux et une moustache couleur de feu. Je crois qu’on appelle ça roux. Je gazouille un peu en le regardant, mais il n’a pas l’air content. Je ne comprends pas pourquoi, pourtant je viens de le complimenter! Il ne doit pas saisir ce que je lui raconte, il ne parle que la langue des humains. Il n’y a pas moyen de communiquer avec eux autrement qu’en essayant d’utiliser leurs mots. Sauf que ce n’est pas facile, je n’ai jamais fait ça moi parler humain!

Je ne peux m’empêcher de me méfier un peu de la femme. Elle dit qu’elle doit me mettre cette couverture, mais ce qu’elle tient me rappelle un filet. Je ne veux pas finir dans un zoo ou un musé! Je ne veux pas m’approcher de la brune et risquer de me faire prendre, alors je recule lentement en sifflant de colère. Je me penche légèrement et j’essai d’avoir l’air plus grosse pour leur faire peur. Par contre, sans les plumes, ça n’a pas du tout le même effet. Ils sont toujours là, je décide de fuir. C’est ce que j’ai fait toute ma vie pour survivre, pourquoi changer de technique maintenant? Je ne cours malheureusement pas aussi vite qu’avant et l’homme a le temps de me saisir par le bras. Je n’hésite pas et lui mords la main, ça lui apprendra!

Tout se passe vite, je me débats et je donne des coups dans tous les sens sans regarder. Je frappe quelque chose avec mon poing. C’est le moment d’en profiter pour fuir! Je m’élance donc à pleine vitesse, cherchant un endroit pour me cacher. Je remarque un arbre énorme, j’essaie d’y monter! Je ne suis plus aussi agile et je n'y arrive pas, je n'ai plus qu'à me cacher derrière le tronc. Il n’y a pas de feuilles, mais ça devrait aller pour me dissimuler? Je n’aime pas la sensation de l’écorce sur ma peau, mais je dois faire avec, c’est une question de survie! Je ferme les yeux, si je ne les vois pas, ils ne me verront pas? Enfin, je ne suis pas totalement certaine de cette technique…

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Voler du chocolat, c'est mal?

Lorsque cette femme a parlé de chiens, ça ne m’a pas rassurée, loin de là. J’ai peur des chiens depuis très longtemps! Il n’y a qu’un seul que j’aime bien, les autres, je ne leur fait pas confiance. Ils mordent, et c’est douloureux une morsure à une patte! Je n’ai jamais pu oublier la douleur et le sang de cette blessure infligée par un de ces quadrupèdes. Je m’en rappellerais toute ma vie, j’avais eu de la chance à réussir à sauter le ravin malgré ça! Je fuis pour ma vie, puisqu’il est hors de question que je me retrouve enfermée ou que je laisse les chiens me faire à nouveau du mal. Je ne comprends pas pourquoi ces gens tiennent à m’attraper! Je n’ai rien fait de mal? Sauf voler de la nourriture… Si ce n’est que ça, je ne recommencerai pas! J’attendrais qu’on m’en donne!

Ce monde me semble bizarre, biscornu. Pourquoi ça leur dérange que je sois nue? Ils pourraient me laisser me cacher dans un buisson. Je serais sage et ne ferais pas un son! Ma tentative pour me cacher est aussi infructueuse que celle pour monter à cet arbre. La femme m’a retrouvée et attrapée. Je ne suis pas aussi bien caché que ça alors! L’homme à la moustache de feu est là aussi. Je réalise trop tard qu’ils sont en train de me coincer. Je pousse un cri guttural d’animal pris au piège. Pour moi chacune de ses paroles est une longue litanie, voir un amphigouri… De jolis mots pour dire que c’est long et que je ne comprends pas tout ce qu’elle me raconte. Je saisi la fin, bien sur que j’ai un nom! J’ouvre la bouche et gazouille mon identité… sauf que je ne pense pas que c’est la réponse que ces personnes veulent. Je ne pense pas qu’ils arrivent à le répéter, car les humains ne parlent pas l’oiseau, ils inventent des mots pour nous désigner. Ils appellent mon espèce des « dabous », mais il y a un chant par lequel nous nous désignons… seulement les humains ne comprennent pas! Je décide plutôt d’employer ce prénom que Russell m’a donné :

-Ke… vin

Ça sonne faux. Je suis un oiseau, ce n’est pas normal pour moi de dire des mots! Oui je sais que certains parlent, mais je ne suis pas un perroquet! Je ne suis pas un oiseau domestique non plus! Je me débats donc, alors que je sens l’étau se resserrer. Je me laisse alors tomber au sol afin de les déstabiliser. Je recommence à me débattre, distribuant des coups dans tous les sens. Je me relève d’un bond et donne un coup de tête au visage de la femme. Ce n’était pas une bonne idée, maintenant j’ai mal à la tête. Je frappe dans le ventre de l’homme, mais ma main s’écrase contre quelque chose de dur… il porte une genre de carapace ou quoi? J’imagine que pour faire leur travail, ces gens doivent se protéger… Mais s’ils me laissaient tranquille, je ne me défendrais pas de la sorte!

Je fais mine de vouloir encore mordre le roux avant de filler. Peut-être que cette fois j’aurais la paix pour de bon? Je tiens ma main douloureuse contre moi. Ma tête tourne alors que je m’éloigne en trottinant. Je m’ennui de mon bec, avec lequel je pouvais frapper des choses sans avoir mal. Un peu plus loin, je réalise que j’ai soif après tout ça. Je trouve une flaque où je décide de m’abreuver. L’eau ne goute pas très bon, mais c’est toujours mieux que rien. Toute cette action m’a donné à nouveau très faim, mais il n’y a rien à manger! Les buissons et arbres sont tristement vide… J’essai de fouiller un arbuste, mais aucun fruit. Je laisse s’échapper un sifflement de désespoir.

Soudain j’ai un mauvais pressentiment… oh non, ils sont toujours à ma poursuite!

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Voler du chocolat, c'est mal?

JJe n’avais pas fait attention à ce que la femme m’avait dit, c’est que je ne sais pas vraiment ce que c’est « collabore ».  Par contre, j’ai bien sentir la menace d’avoir mal! Donc je fuis, car c’est ce que je fais de mieux. Je suis déçue de ne pas courir aussi vite qu’avant, que mon équilibre ne soit plus aussi bon. C’est pourquoi je ralentis, mais ils sont toujours là, plus nombreux! Ils sont maintenant… un de plus que trois! Je ne sais pas compter plus que ce nombre, car je n’ai jamais eu besoin d’en savoir plus. Dans ma vie d’oiseau, l’important, c’était que je puisse compter mes trois oisillons! Je n’ai jamais eu besoin d’un savoir vraiment plus. Quand la meute de chiens me poursuivais, le plus urgent était de fuir, pas de prendre le temps de les compter!

Je me cache derrière mes mains, mais ils me trouvent quand même! Ils sont vraiment plus futés que ce qu’ils ont l’air! Moi-même, je ne me serais pas trouvée! Sauf que moi, je suis aussi stupide que j’en ai l’air… Ils me plaquent au sol, quelle injustice, ils sont plus nombreux! C’est comme un groupe de prédateurs qui s’unissent pour chasser, ce n’est pas juste pour la proie, seule contre tous. La femelle du groupe me met des bracelets froids qui me maintiennent les poignets  ensembles. Puis elle recommence à parler, mais je ne sais pas de quoi elle me parle… J’aimerais bien qu’elle me fournisse un avocat, j’aime bien ce fruit, sauf pour le gros noyau au centre, j’ai déjà failli m’étouffer avec en essayant de l’avaler.

J’ai faim, mais je ne pense pas qu’ils vont me nourrir, ils préfèrent me trainer vers la sortie du parc. Je ne veux pas y aller, j’ai un mauvais pressentiment, alors je me débats. Ça ne fonctionne pas, alors je décide de faire la morte et de me laisser trainer, mais ils ne me lâchent pas. Lorsque je comprends qu’ils veulent me faire entrer dans cette cage sur roues, je recommence à me débattre et à crier. Je ne veux pas finir dans un musé!! Je commençais à fatiguer, ils réussirent donc à me faire monter. Je commence à lâcher des cris plaintifs, mais je reçois ce qu’ils appellent une couverture sur la tête. Pour moi, c’est comme la nuit, alors je me tais. Je somnole un peu jusqu’à ce qu’ils me forcent à sortir, une fois à destination. Je ne veux plus sortir, c’est comme un nid douillet là-dedans. J’en ai marre de pas pouvoir choisir et que ces brutes s’en prennent à moi alors que je n’ai fait de mal à personne! Enfin… ce n’était que de la défense!

Ils finissent par me sortir de là, je suis de plus en plus épuisée par tout ça. Je voudrais me défendre, mais ce corps humain est faible. On me donne un truc à tenir avec des inscriptions dessus. Je ne peux pas les lire, c’est dans la langue des humains. J’essai de bouffer cette espèce de plaque, mais un flash lumineux m’interrompt. Chevelure de feu me dit de me tourner et de ne pas manger ça. Ça n’a pas bon gout de toute façon. Ensuite, ils me peignent les doigts en noirs pour faire des traces sur du papier. Je lèche ce qui reste sur mes doigts et grimace, ce n’est pas bon, mais je continue pour les nettoyer, car je ne connais pas beaucoup de méthodes pour me laver.

Le mâle me donne des bouts de tissus, ce que les humains appellent des vêtements. Je ne sais pas comment mettre ça, mais je dois essayer pour qu’ils soient heureux. Et puis, j’ai froid, ça aidera surement à me garder au chaud. Je prends un premier morceau et y passe la tête, sauf que je reste coincée… il ne devrait pas y avoir une ouverture pour la tête et une pour chaque bras? Oh, en fait j’essai de mettre le bas en haut! Je passe donc mes jambes dans le pantalon avant de m’attaquer au chandail. Après quelques essais infructueux, je finis par réussir à trouver les bons trous pour chaque membre. Mon seul problème, est l’étiquette qui pique sur le devant de mon cou. Le col m’étouffe un peu sur le devant… est-ce que j’ai mis ça dans le mauvais sens?

La femme, Judy Hopps, elle s’adresse à moi en m’appelant par mon prénom. J’essai de comprendre ce qu’elle me demande, des informations? Je commence à gazouiller, lui expliquant tout de long en large, mais elle ne saisi pas, personne ne déchiffre ce que je raconte. Ça me rend bien triste. Que puis-je dire? Des mots humains, J’en connais, mais je ne les utile pas. De plus, je ne sais pas si quelqu’un comprendrait mon histoire, ce n’est pas normal d’être un oiseau et de se réveiller dans un nouveau corps dans un endroit inconnu! Tout ce que je trouve à faire, c’est me pointer en répétant l’autre mot que Russell avait utilisé pour me désigner :

-Daaabou.

Chevelure de feu perd patience, il veut qu’on me mettre en cellule. Je ne sais pas ce que c’est, mais j’espère qu’il y aura à manger. Je ne sais pas quoi leur dire d’autre, c’est trop compliqué à raconter dans une langue qui n’est pas la mienne. Le moustachu décide de m’emmener, j’obéi, jusqu’à ce que j’aperçoive les barreaux. De nouveau, je cris, je me débats pour ne pas y aller, mais je ne peux pas lutte éternellement. Une fois enfermée, je siffle de colère en arpentant la cellule de long en large. Ensuite, j’essai les cris désespérés, mais rien n’y fait, je n’obtiens que de me faire engueuler par un homme de la cellule voisine. Je m’installe sur le matelas, attendant la suite.

J’ai droit à un repas dégoutant, mais je mange, parce que j’ai faim. La nuit tombe. Le temps est long, même si je réussis à dormir un peu. Lorsque le jour arrive, j’ai droit à nouveau à un peu de nourriture. On me dit que bientôt je passerai devant le juge. Ça veut donc dire sortir de la cage?! Je n’ai plus qu’à attendre les gens qui doivent m’y emmener.