Le caractère de votre personnage. Vous pouvez le faire selon la forme que vous souhaitez. Vous avez le choix entre un texte de 15 lignes complètes ou faire une liste d'au moins 20 adjectifs.Le caractère de votre personnage. Vous pouvez le faire selon la forme que vous souhaitez. Vous avez le choix entre un texte de 15 lignes complètes ou faire une liste d'au moins 20 adjectifs.

~ Menteuse
~ Profiteuse
~ Imprévisible
~ Égoïste
~ Peu bavarde
~ Curieuse
~ Fêtarde
~ Intelligente
~ Ambitieuse
~ Gourmande
~ Manipulatrice
~ Mystérieuse
~ Courageuse
~ Joueuse
~ Efficace
~ Têtue
~ Rusée
~ Patiente
~ Patriote
~ Américanophobe
~ Arachnophobe
~ Bonne mémoire
~ Débrouillarde
~ Sarcastique

Enfance

Novossibirsk, Fédération de Russie.

C'est dans la ville la plus grande et peuplée de Sibérie qu'a vécu Viktoriya, issue de deux parents russes. Deux parents peu présents pour leur fille unique étant donné que les deux occupaient des emplois très demandant et que leur enfant passait au second plan. De plus, ils mettaient de la pression sur la jeune Viktoriya afin que ses connaissances soient déjà optimales alors qu'elle apprenait déjà à communiquer verbalement et à marcher. Son père (plutôt âgé), Vyacheslav Nozdryov, avait travaillé au sein du KGB et du FSB avant de se trouver un poste au sein du gouvernement du président et y travaille depuis plus de 15 ans. Quant à sa mère, Yekaterina Nozdryova (née Zhernakova), elle est une ancienne championne olympique ayant gagné une médaille d'or en 1988 et 1992, en gymnastique, pour le compte de l'Union Soviétique (1988) et l'équipe unifiée (1992) avant de complètement cesser le sport et faire une carrière de microbiologiste où elle est, aujourd'hui, très réputée et ayant contribué à diverses recherches.

Durant l'enfance de Viktoriya, celle-ci avait même appris une seconde langue, c'est-à-dire l'Allemand, avec un professeur privé étant donné que son père n'avait jamais le temps de lui apprendre, parlant lui-même ce langage. De plus, on lui avait appris à avoir un certain jugement négatif envers les sociétés occidentales, surtout les États-Unis d'Amérique, grands ennemis de la Russie depuis la Guerre Froide dont les répercussions sont toujours visibles à nos jours. Il faut signifier que les parents de la jeune Slave étaient conservateurs et très patriotiques. Ils ont donc inculqué cela dans l'esprit de leur fille qui avait, d'ailleurs, appris à se débrouiller assez tôt dans plusieurs sphères à cause de l'absence régulière de ses parents. La gamine n'avait jamais vraiment eu d'amis sauf un garçon du nom de Vladimir avec qui elle s'entendait curieusement bien, qui devint son meilleur ami. Avec lui, c'était bien moins barbant que de constamment rester à la maison. C'est même lui qui l'avait initiée, à partir de l'âge de huit ans, aux arts martiaux étant donné qu'il en pratiquait. Le sambo, plus précisément. De plus, la mère de Viktoriya avait aussi forcé celle-ci à faire des cours de gymnastique poussés pour qu'elle devienne, comme elle, une championne olympique.

Au fil des ans, Viktoriya était exténuée et ses parents en étaient parfaitement conscients. Ils lui mettaient sur le dos que eux aussi ont dû faire fort durant leur propre enfance et qu'ils ne seraient pas placés là où ils sont à l'heure actuelle, surtout le père qui avait fait l'armée régulière avant d'être membre du KGB, il y a longtemps. Elle n'avait pas eu une très belle enfance contrairement à bien des enfants, de nos jours, surtout ceux provenant des pays occidentaux où la vie semblait parfaite selon Internet ou la télévision. On parlait souvent de "American Dream" ou ce genre de chose, toujours dénigré par ses parents, surtout son père. Jeune, Viktoriya n'en connaissait pas trop sur ce sujet et s'imaginait toujours un monde utopique où sa liberté était optimale. Hélas, cela était un mensonge et elle l'apprit en grandissant. On parlait souvent à quel point les Américains n'étaient que des ingrats sans culture et qu'ils auraient dû perdre la guerre froide.

Adolescence et déménagement à Moscou

Moscou, Fédération de Russie.

C'est à l'âge de 12 ans que la famille déménagea à Moscou étant donné que le père de Viktoriya avait commencé à travailler directement pour le gouvernement russe et avait obtenu une grosse promotion après avoir passé les dernières années au FSB. Une nouvelle vie dans la belle Moscou bien que la jeune adolescente rêvait à Saint-Pétersbourg dont elle avait eu l'occasion de visiter à deux reprises. Néanmoins, en quittant Novossibirsk, elle quittait son seul ami, Vladimir, qui n'avait pas eu la même "chance" qu'elle. Cela n'a pas empêché aux deux de garder contact et à Viktoriya de continuer les arts martiaux dans une école spécialisée, à Moscou, en plus de l'école où elle avait également des cours d'Allemand en plus des cours "normaux". Sa mère passait, à présent, enfin un peu plus de temps avec elle et l'avait même fait aimer la microbiologie. Même son père, malgré le fait qu'il passait beaucoup de temps au travail, semblait porter attention à elle, finalement fier de ce qu'elle accomplissait malgré son jeune âge. Il faut noter qu'à l'école, celle dont la jeune Sibérienne fréquentait, elle avait de très bonnes notes et était même dans l'équipe junior de gymnastique russe. La jeune fille aspirait à un futur brillant et ses parents l'encourageaient enfin au lieu de la pousser à être la meilleure comme ce l'était auparavant.

Il est à noter qu'elle n'était pas des plus aimées, malgré tout, à l'école, ou encore de son entourage. Auprès de quelques professeurs, elle avait fait de beaux yeux afin d'avoir d'excellentes faveurs auprès d'eux et a su s'amuser sur le dos d'étudiants plus "faibles" ou plus "jeunes" qu'elle en les humiliant, surtout qu'elle provenait d'une famille "importante" au sein de la Russie vu que son père était pour le gouvernement et sa mère aussi, entre les lignes. Viktoriya était donc "bully" si on pouvait le dire ainsi bien qu'elle évitait de se battre même si elle savait actuellement se battre. Au-travers de tout cela, Viktoriya continuait de faire intensivement de la gymnastique et des compétitions de cette discipline sportive, notamment aux Jeux Olympiques de la jeunesse

Départ pour Londres

Londres, Royaume-Uni.

La dernière année secondaire de Viktoriya arrivait à grand pas. Néanmoins, à la surprise de ses parents, elle avait entrepris les démarches afin d'apprendre la langue anglaise dont elle connaissait à peine quelques mots (la grosse base). Elle avait décidé de suivre une immersion en Angleterre étant donné qu'elle refusait de mettre les pieds aux États-Unis. Malgré les tensions entre la Russie et le Royaume-Uni, la Russe était prête à affronter le défi et apprendre la langue de Shakespeare, très utile au niveau international. Ses deux parents parlaient cette langue mais n'avaient pas encore appris l'Anglais à Viktoriya qui parlait déjà l'Allemand depuis bien des années.

Là-bas, Viktoriya allait habiter temporairement dans une famille britannique. Il restait à savoir si elle s'entendrait bien avec eux. Elle n'avait encore jamais fréquenté de personne d'origine britannique, voir même d'Occident, si on exclut les compétitions. Même lors de celles-ci, elle ne communiquait qu'avec les gens de son pays, n'étant pas connue comme étant une personne très sociale ou très bavarde. De plus, son père l'avait aussi encouragée dans cette voie, sachant pertinemment que sa fille allait leur en mettre plein la vue à ces Anglophones et Occidentaux.

C'est seule que Viktoriya quitta sa mère (son père n'était pas présent), à l'aéroport de Moscou, avec deux valises et un sac à dos, en direction de Londres avec un transfert entre-temps. Elle avait arrangé les choses afin que la famille chez qui elle allait habiter, puisse la prendre à l'aéroport. Il était environ la mi-août et la famille britannique chez qui elle allait rester, était parfaitement consciente que Viktoriya ne parlait pratiquement pas Anglais et qu'ils allaient devoir mettre de l'effort pour être en mesure d'avoir une bonne communication avec elle. Quant à la jeune fille, elle aussi allait devoir mettre de l'effort pour apprendre cette langue et bien s'entendre avec cette famille.

Ce fut directement le choc culturel en arrivant dans ce pays. Viktoriya savait qu'en Russie, de plus en plus de gens parlaient l'Anglais mais elle n'en faisait pas partie. En sortant de l'avion, c'est exactement ce qui l'avait frappée. La rencontre avec sa "famille" adoptive s'était bien passée bien que les échanges verbaux furent limités à cause de l'Anglais très limité de la Russe qui était justement dans ce pays pour l'apprendre et le maîtriser pour un futur davantage prometteur. De plus, Viktoriya allait continuer ses mêmes activités. Elle allait en mettre plein la vue, à ces Occidentaux. Son année sera donc remplie de surprises...

C'est ainsi que débuta son année en Angleterre, avec des cours intensifs d'Anglais à côté. Cependant, la Slave avait beaucoup plus de libertés qu'elle n'en avait sous le joug de ses parents mais pour combien de temps ? Si elle se mettait sa famille "adoptive" à dos, cela ne serait guère avantageux pour tous, surtout elle. Il est à noter que les parents de cette famille avaient une fille, un peu plus jeune qu'elle et Viktoriya s'était disputée avec elle dès la première journée... Qu'est-ce qui allait se passer d'autre durant ce long séjour, dans la capitale britannique ?