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 :: Londres :: North London :: London Zoo
Être si proche sans savoir pourquoi ~ Poppy
Ian O'Connell
Ian O'Connell
Faith, trust and pixie dust
Admin TL
DESSIN ANIME D'ORIGINE : aucun...
ÂGE DU PERSONNAGE : 47 ans
COTE COEUR : une bouteille et la daronne de Jayden
OCCUPATION : boire, chasser, boire...
LOCALISATION : Paris
OBJETS ACQUIS : Les lunettes magiques
HUMEUR : j'ai soif!
COULEUR PAROLE : #ff9900
PRESENCE/ABSENCE : je rôde toujours 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Hadès, Loir, Kev', Dory & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Colin Farrell & avatar de Ilyria
MON ARRIVÉE : 05/06/2017
MON VOYAGE : 575
POINTS : 1131
Mer 28 Mar 2018 - 23:06



Être si proche sans savoir pourquoi

un chasseur au zoo x)



Un soupir s’échappa des lèvres de l’homme. Il n’essayait même pas de dissimuler son agacement. Bon en fait l’irlandais ne se gênait jamais pour démontrer son exaspération à ses supérieurs. Quelle en était la raison cette fois-ci? On l’avait encore fait venir à Londres pour lui refiler un boulot que les chasseurs du coin auraient surement pu s’acquitter. Parfois, c’était à se demander s’il n’était pas le seul chasseur actif! Ils faisaient quoi les autres? Ils restaient assis en salle de contrôle à bouffer des beignes et boire du café toute la journée? Bon ça, Ian ne le regrettait pas, la bouffe et le café du quartier général étaient juste dégueulasse. Mais pourquoi le sortir de son petit confort à Paris? Il avait ses habitudes dans sa ville d’adoption! Et puis il n’y avait personne pour venir frapper à sa porte tôt le matin pour l’obliger à travailler… Certes, l’homme aurait pu loger ailleurs, mais il n’avait pas envie de dépenser pour une chambre car ça lui faisait moins pour boire.

Pourquoi était-il aussi grognon ce matin-là? Et bien pour la même raison qu’à tous les matins passé dans cette foutue ville, on était venue le réveillé tôt, à peines quelques heures après qu’il se soit couché… Et oui, il était sortit tard dans les bars, comme toujours. Il n’allait certainement pas changer ses habitudes pour faire plaisirs à cette bande de bras cassés en costard cravate! Ils passaient leur temps devant les écrans et n’osaient pas sortir de peur de se casser un ongle. Au moins, ils variaient les raisons de l’envoyer… tantôt c’était parce qu’il avait plus de doigté que les grosses brutes qui auraient pu être disponibles et d’autres fois, c’était parce qu’il était plus expérimenté que tous les imbéciles du bureau… Décidément, il ne pouvait pas y échapper!

On lui donna un dossier qui ne contenait pas beaucoup d’informations. D’où ses soupirs répétés… Ces mecs n’avaient que ça à faire rassembler des infos et ils lui donnaient un dossier presque vide?! Il y avait des gens qui étaient payés trop cher pour ce qu’ils faisaient! La cible était un employé du zoo de Londres, probablement un gardien. Gardien de quels animaux, ce n’était pas indiqué… Donc l’irlandais allait devoir se faire tout le zoo en espérant croiser le type sur la photo? Une image qui était légèrement floue et sans couleur?  Une note indiquait qu’il était possiblement un ancien animal… génial mais quoi? Ça aurait pu donner un indice d’où le chercher! Il arrivait souvent qu’ils fassent des choses pour se rapprocher de leur ancienne espèce. Décidément, le manque de données agaçait énormément Ian.

Le chasseur exigea qu’on lui fournisse de quoi payer le taxi, par principe. Certes, il aurait pu prendre une des voitures, mais comme il détestait conduire dans ce pays et que ça le faisait chier qu’on lui impose cette mission, il avait décidé de faire sa diva. Il ne bougea pas tant qu’il n’eut pas l’argent en main, il ne leur faisait pas confiance pour le rembourser plus tard. Si le billet d’entré n’avait pas été fourni, il ne serait pas allé non plus. Ce n’était pas à lui de payer pour ça quand on l’obligeait à faire le déplacement que pour cette mission. Il se rendit donc au zoo, sans enthousiasme après avoir pris deux seringues contenant du sédatif qu’il cacha sur lui. Il ne pensait pas les utiliser sur place, au plein milieu de la foule, mais s’il réussissait à repérer et suivre la cible jusque chez elle… Valait mieux être prêt que de regretter de ne pas avoir trainé des accessoires aussi importants.

Ian se présenta donc au zoo, où il pu entrer sans encombres. Comme il n’avait pas de sac, il passa le contrôle de sécurité sans problèmes. À l’entré personne ne ressemblait à celui que le chasseur cherchait, il s’avança donc jusqu’à l’enclos des gorilles faisant face à l’entrée, rien à signaler. Il poursuivit sa visite sur la droite en passant par la maison des reptiles, où il prit son temps pour observer les employés au travail, mais là non plus rien à signaler… jusqu’à ce qu’il croit apercevoir un reflet dans une vitre. Ce pouvait-il que ça cible vienne de passer derrière lui? Il essaya de le suivre au travers de la foule qui s’était amassée près d’un animateur qui exhibait un serpent. Lorsqu’il se retrouva à l’extérieur du pavillon, l’irlandais perdu de précieux instant à chercher l’homme, jusqu’à ce qu’il croit reconnaitre l’uniforme des gardiens plus loin, se dirigeant vers les kangourous.

Sur la piste de celui qu’il espérait être sa cible, Ian faillit passer son chemin lorsqu’il entendit des cris. Ce devait être que des enfants qui s’amusaient dans un coin, essayant de se soustraire aux regards des adultes… Une minutes, il avait déjà été jeune lui aussi et dès que des adolescents essaient de se cacher, ce n’est pas bon! Mieux valait en avoir le cœur net plutôt que d’apprendre plus tard que quelque chose de grave était arrivé. Ian n’était pas du genre à se mêler des affaires des autres, mais lorsque des enfants étaient impliqués, il faisait entorse à cette règle sans réfléchir. Le brun se dirigea donc vers les bruits, découvrant bien vite une bande d’ados boutonneux en train de s’en prendre à une fille plus jeune qu’eux. La colère monta en lui face à cette injustice. Accélérant vers eux, il leur cria :

-Hé, arrêtez ça tout de suite! Laissez-la et rendez-lui ses affaires!


Peut-être n’avaient-ils rien pris, mais autant le préciser, parfois il y avait des gens pas très allumés à qui il fallait tout expliquer… Ils ne restèrent pas, peut-être intimidés par l’accent ou voulant à tout pris éviter les problèmes. L’alcoolique ne perdit pas de temps à les poursuivre, ils n’en valaient pas la peine. Il s’approcha plutôt de la jeune fille pour s’assurer que tout allait bien. Les enfants pouvaient être des brutes, à l’image de certains adultes.

-Ça va aller? Tu n’es pas blessée? Viens t’assoir sur le banc, le temps de respirer. Je m’appelle Ian.




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Poppy MacSilwood
Poppy MacSilwood
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Être si proche sans savoir pourquoi ~ Poppy Thecrew
Être si proche sans savoir pourquoi ~ Poppy B6j3
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : None
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans
COTE COEUR : Un merveilleux cauchemar
OCCUPATION : Violoncelliste - Elève à la Royal Academy of Music de Londres
LOCALISATION : Londres
OBJETS ACQUIS : Boussole ensorcelée; Lunettes magiques
HUMEUR : Musicalement joyeuse
COULEUR PAROLE : #C83E19
PRESENCE/ABSENCE : I'm there
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Chrissy Costanza | Gaekey (avatar), Evee (crackship Strampy couleur), Zero (crackship Strampy noir et blanc), Sun (badge Crew), Langston Hughes, The Collected Poems (citation signature)
MON ARRIVÉE : 13/01/2018
MON VOYAGE : 405
POINTS : 234
Jeu 29 Mar 2018 - 17:18
Être si proche sans savoir pourquoi
Aujourd’hui, c’est sortie au zoo, quelle joie… Bon, c’est cool d’aller hors de chez soi. D’ailleurs, je déteste être enfermée à l’intérieur. C’est donc parfait et le zoo est vraiment bien, mais pas avec un chaperon sur le dos ! Non mais sérieusement ! Je suis assez grande pour me garder toute seule ! Je n’ai pas besoin de baby-sitter ! Je ne comprends pas pourquoi Maman continue à m’en astreindre une, non mais vraiment. Je ne suis plus une enfant ! Les mains dans ma veste, je suivis ma baby-sitter d’un air bougon jusqu’aux gorilles. Enfin, c’était plutôt la zone qui leur était consacrée. On prit le sentier adéquat. Sur le chemin, on put observer les oiseaux. C’était eux qu’on voyait en premier et aussi qu’on entendait en premier. Ils étaient vraiment beaux, mais je n’étais pas particulièrement fan de leurs cris, enfin leurs chants, c’était selon. On avança rapidement et on arriva dans la zone des singes. Aussitôt le gorille apparut dans mon champ de vision. Il était impressionnant ! Tous les singes de la zone l’était, en fait. On resta un moment à les contempler, jusqu’à ce que je vois une échappatoire. Ma baby-sitter n’était pas à la même cage que moi et comme je n’étais pas loin, elle ne pensait pas à me chercher. Parfait. Je me faufilai discrètement à travers la foule, puis sortit de la zone en courant. Freedom !

Une fois sortie de la zone, je décidai de suivre la boussole. Je la sortis de mon sac et pensai très fort à mon père. J’espérai qu’il était dans le coin. Ma boussole indiqua une direction. Je savais donc où il était, enfin dans quelle direction il était, plus exactement, mais pas à combien de kilomètre. Eh oui, ma boussole était magique ! Je l’avais trouvée le week-end dernier, lorsqu’on avait été rendre visite à mes grands-parents en Ecosse. On avait été se balader en forêt. Je l’avais trouvée dans une crevasse. C’était assez étrange. C’était une vieille boussole en métal, qui avait trois aiguilles. Il y avait les deux habituelles, celle pour fixer la direction et celle qui tournait pour indiquer le nord. J’ignorais à quoi servait la troisième. Je l’ai montrée à Seanair. Il n’avait pas d’explication à me donner, mais comme elle fonctionnait, je l’ai gardée. Seanair a même gravé mes initiales aux dos. C’est maintenant la mienne ! On l’avait d’ailleurs mise en pratique, pendant notre balade digestive. Ce n’est qu’à Londres que j’ai compris à quoi servait la troisième aiguille. Je crois qu’elle marche comme le compas de Jack Sparrow ! Chaque fois que je pense à mon père, la troisième aiguille s’agite et donne une direction. Coïncidence ? Je ne crois pas ! J’étais donc en train de suivre cette troisième aiguille, ce qui me mena vers la zone des kangourous, lorsqu’une bande d’affreux m’aborda et réclama ma boussole. Non, mais ils rêvent ! En plus, ils sont plein de boutons, c’est dégoûtant. « Elle est à moi ! » La réponse ne sembla pas leur convenir, car ils s’avancèrent dans ma direction. J’étais cernée. Mais elle est où la baby-sitter quand on a besoin d’elle ? Ils vont me mettre en pièce ! Bon allez, Poppy, tu peux le faire. Je mis ma boussole dans la poche de mon jean et levai les poings, prête à me battre. C’est que je suis courageuse ! Bon courageuse, certes, mais face à une bande de cinq garçons, je ne faisais pas le poids. J’avais beau frapper, ils avaient le dessus. Je me retrouvai vite au sol, où ils me ruèrent de coups. J’avais eu le réflexe de me protéger le visage. Heureusement, car mes bras auraient des marques ! Non mais je suis pas un punchingball ! C’est alors qu’un adulte intervint. C’était pas trop tôt ! Les garçons reculèrent. Un lâcha même un objet avant de s’enfuir avec le reste de sa bande. Je m’exclamai en reconnaissant ledit objet. « Ma boussole ! » Je me précipitai pour la ramasser. Dans l’action, je n’avais pas vu qu’elle était tombée de ma poche. Mon sauveur s’approcha alors de moi, tandis que je la rangeai dans mon sac. Son ombre vint me cacher le visage. Je levai alors les yeux vers l’homme à l’accent irlandais. Irlandais. Pouvait-il être mon père ? Bon, Poppy calme-toi. Tu vas pas t’y remettre chaque fois que tu croises un irlandais. Non mais si je savais aussi à quoi il ressemblait, moi ! Lui, il colle à mes informations ! Il est un irlandais aux yeux bruns. Oui, sauf qu’il doit pas être le seul de sa catégorie. Je chassai cette réflexion tandis qu’il m’aidait à me relever et m’escortait jusqu’à un banc. Assise, je lui répondis de mon accent d’écossaise. « Merci beaucoup, Monsieur. Moi c’est Poppy. Ça va, enfin je crois. Ces crétins ne voulaient pas me lâcher. J’aurai juste des bleus au bras, je pense, et j’ai un peu mal aux côtes. » Je soulevais mon T-shirt. Je poussai un cri. Non mais vous avez vu la taille du bleu ! Ou ecchymose, enfin on s’en fiche, ça prenait toute la hauteur de mon flanc ! Non mais ces débiles m’avaient pas loupée ! C’est sûr que se prendre des coups de pieds, ça laisse pas des paillettes. Bon heureusement, je n’avais rien de cassé. Enfin, je crois. Enfin, c’était même sûr, sinon j’aurais beaucoup plus mal que ça et je ne pourrais plus bouger à l’endroit où l’os était cassé, c’était évident. Je n’avais besoin que d’un peu de glace. Je me tournai vers mon sauveur. « Ça ne vous ennuie pas de me chercher un peu de glace ? » Le voyant accepter, je le remerciai.

Tandis qu’il s’éloignait, j’aperçus ma baby-sitter. Elle discutait avec un homme et vu comment elle rigolait, elle ne devait pas se soucier de moi. Et je n’allais pas lui en donner l’occasion. Si j’étais capable de la voir, je devais aussi être dans son champ de vision. Je me levai du banc et apostrophai Ian. « Attendez, en fait, je viens avec vous, ça sera plus pratique. » Je lui fis un sourire et le suivis dans le zoo, à la recherche de la glace. Sur le chemin, je ne pus m’empêcher de lui poser une question. « Vous venez d’Irlande ? Je veux dire, vous en avez l’accent. Moi, je viens d’Ecosse, comme mon accent a dû vous le faire comprendre, je suppose. »

Une fois la glace sur mon ecchymose, je ne pus retenir une exclamation d’extase. C’est que ça faisait du bien ! Ma glace sur mon flan, je regardai Ian, qui me proposa de me ramener auprès de ma baby-sitter. Hors de question. « Je préfère éviter, si ça ne vous ennuie pas. J’ai onze ans, je suis assez grande pour m’occuper de moi. » Oui, bon avec l’incident de tout à l’heure, c’était à débattre, mais qu’importe, je le pensais toujours. Et ma franchise légendaire le lui communiqua. C’était pas un avantage. Il allait sûrement me dire qu’il avait déjà fait assez comme ça et qu’il avait sa vie à faire, et qu’il était pas baby-sitter et blabla. Généralement c’est ce que me disaient les adultes, bon pas ma famille, mais quand même, les adultes en général. Tentant le tout pour le tout, je décidai de jouer la carte de la logique. « Mais je ne suis techniquement pas seule ou perdue si je suis avec un adulte, non ? Je peux envoyer un message à ma baby-sitter et lui dire que je suis ici avec vous. Ça vous irait ? Et j’aimerais bien voir les papillons, si ça vous dit ? Je lui enverrai un message là-bas. » Sur une impulsion, je n’avais pas pu résister à lui proposer de m’accompagner. C’est que je voulais passer un peu de temps avec cet inconnu. Il m’avait sauvé la vie, il ne pouvait pas être méchant ! Et puis, il avait un accent irlandais, c’était ce qui se rapprochait le plus de mon père à ce jour. C’était mieux que rien. J’espérai qu’il accepte le marché, même si j’étais sûre qu’il dirait non et me ramènerait aux gorilles. Cependant, à ma grande surprise, et à ma grande joie, il accepta ! Je ne sais pas si c’est mon joli minois qui l’a décidé ou bien si c’est parce qu’un gardien venait de parler de papillon, mais il avait dit oui ! Tout heureuse, je le remerciai et on prit ensemble la direction de la zone des papillons.

Seanair : grand-père
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Ian O'Connell
Ian O'Connell
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MON VOYAGE : 575
POINTS : 1131
Jeu 5 Avr 2018 - 17:35



Être si proche sans savoir pourquoi

un chasseur au zoo x)



L’irlandais aida la jeune fille à se relever et à se rendre au banc. Elle ne semblait pas trop en mauvais état, il était arrivé avant qu’il ne soit trop tard. Il aurait préféré être là plus vite, question d’éviter cette épreuve à l’enfant. La cruauté de cette bande de gamins laissait l’homme sans voix. Leurs parents ne les avaient pas élevé ou quoi? Ou peut-être qu’ils suivaient l’exemple de leurs modèles? Heureusement que tous les jeunes n’étaient pas comme ça, parce qu’on pourrait vraiment craindre pour l’avenir de la société! Ian ne pouvait s’empêcher de penser que s’il les recroisait, il leur ferait peut-être peur pour leur donner une donne leçon! Ça ne pouvait que leur faire du bien d’apprendre à respecter les autres.

Lorsque Poppy regarda sous son chandail, Ian pu voir l’énorme marque laissé par des coups de pieds des adolescents. Il ne démontra rien, mais intérieurement, il bouillonnait. S’il avait eu une fille et qu’elle aurait subit ce genre de traitement, il aurait tout fait pour punir les coupables et qu’ils ne recommencent jamais! Peut-être n’aurait-il pas du les laisser filer? Il était trop tard maintenant pour changer d’idée… mais de toute façon, il y avait plus important à faire, comme l’adolescente qui demandait de la glace. Le chasseur accepta, bien évidement, se levant pour aller en trouver, sans doute qu’il y en aurait dans un des pavillons?

Alors qu’Ian commençait à s’éloigner, Poppy l’apostropha, décidant de le suivre. L’homme n’y voyait pas d’inconvénient, ça lui éviterait d’avoir à revenir sur ses pas. Et puis, c’était un peu rassurant, ça voulait dire que la jeune fille n’était pas blessée trop sévèrement si elle pouvait marcher. Autre preuve qu’elle n’allait pas trop mal, elle commençait à parler beaucoup! C’était un peu étrange pour l’homme de faire la conversation avec une gamine, mais elle lui semblait sympathique, et même amusante avec son accent. Par politesse, le brun décida de lui répondre. Et puis si ça aidait l’adolescente à oublier sa douleur, tant mieux.  

-Oui, je viens bien d’Irlande, mais il y a bien longtemps que je n’habite plus là. Je vis à Paris en fait. Par contre hors de question de prendre cet accent pompeux des parisiens! Et toi, tu vis à Londres, ou ce n’est que pour la visite du zoo?

Près du pavillon des poissons, Ian pu obtenir un sac de glace à l’infirmerie. Il retint un sourire en entendant l’exclamation d’extase de la jeune fille. L’alcoolique ne pensait pas que ça pouvait faire autant de bien! Sinon, bien vite il songea qu’il devrait continuer ses explorations, il n’était pas là pour le plaisir, après tout. Il devait donc quitter Poppy, mais vu ce qui s’était passé plus tôt, hors de question de la laisser seule, surtout en ne sachant pas où se trouvaient les sales morveux. Ils pouvaient bien recommencer leurs méfaits…

-Il faudrait peut-être retrouver l’adulte avec qui tu es venue ici?

L’homme eut quelques difficultés à ne pas rire à la réponse de la gamine. Elle n’avait pas tout à faire tord, plusieurs jeunes étaient assez mature à cet âge-là pour s’occuper d’eux-mêmes à la maison ou pour aller faire quelques courses à la superette du coin. Cependant, dans un lieu si fréquenté, ce n’était pas une question de maturité, mais plutôt de sécurité. Il y avait malheureusement des gens peu recommandables dans ce monde… l’incident de plus tôt pouvait aussi servir d’exemple. Les jeunes filles ne devaient pas se promener toutes seules. La brune contre-attaqua avec d’autres arguments pas dénués de logique. Le chasseur haussa un sourcil, puis les épaules :

-Comme tu veux, l’important c’est que tu ne te balade plus seule. C’est dangereux, tu as eu de la chance que je sois là au bon moment pour arrêter ces petits merdeux… Je n’ai jamais visité ce coin du zoo, alors que ce soit maintenant ou plus tard, ça ne me change rien.

Ian se disait qu’il pouvait tout à fait veiller sur la jeune fille et l’empêcher de s’attirer à nouveau des ennuis tout en essayant de retrouver sa cible. Ils passèrent devant la maison des reptiles, allant devant le safari des oiseaux. Le chasseur jeta un rapide coup d’œil aux volatiles avant de chercher s’il n’y avait pas un gardien dans les parages, mais sa chance semblait s’être envolée. Devant l’enclos des tigres, pareil, aucune personne ne ressemblait à celui qu’il cherchait. Ça devenait plutôt long… Peut-être fallait-il qu’il fasse un peu la conversation? Il ne savait pas trop, il n’avait pas l’habitude avec les enfants. La plupart de ceux avec qui il avait parlé, c’était pour les attraper et les envoyer à Louis… D’ailleurs, il préférait ne pas trop repenser à ça, car il avait de plus en plus de doutes quant aux réelles motivations de son patron.

-Alors, pourquoi tu as faussé compagnie à ta baby sitter? Elle ne doit pas être si méchante? Elle s’inquiète surement de ta disparition. Ça t’arrive souvent de te sauver? Je te ferais bien la morale, mais je serais mal placé pour juger, jeune j’aimais bien sortir de la maison en pleine nuit pour aller trainer au port de la ville.


Il sourit, s’amusant de ce souvenir. Il omit de mentionner qu’il piquait aussi les bouteilles d’alcool abandonnées par les marins un peu trop ivres pour s’en apercevoir… Il avait toujours été un couche-tard, préférant aller dormir aux petites heures du matin. Ce n’était pas un choix très judicieux, surtout avec de l’école quelques heures plus tard. On pouvait dire que certaines choses n’avaient pas vraiment changés avec le temps! Par contre, quand il était à paris, il pouvait souvent faire la grasse matinée et se lever quand bon lui chantait!

Une fois devant les Flamants roses, Ian les dévisagea un moment.

-C’est quand même amusant de savoir que ce sont les crevettes qu’ils mangent qui leur donnent cette couleur. Sinon, ils seraient gris. Par contre, ils n’ont pas l’air très brillant. En fait, je suis pas fan des oiseaux, ils ont tous l’air un peu stupide, après tout, l’expression « cervelle d’oiseau » ne vient pas de nulle part. Je préfère les chats. T’as un animal préféré?

Ian ne savait pas trop pourquoi il faisait la conversation comme ça à cette jeune fille. Pourquoi ressentait-il le besoin de la connaitre? Peut-être juste parce qu’il aimait bien les enfants? Parfois, il se demandait s’il aurait été un bon père… mais sans doute qu’il n’était pas assez responsable pour assumer ce rôle. Quel chemin sa vie aurait-elle pu prendre?




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POINTS : 234
Jeu 3 Mai 2018 - 17:56
Être si proche sans savoir pourquoi
J’avais raison ! Il vient bien d‘Irlande ! Je me demande si mon père y vit encore. Il a peut-être quitté le pays, comme Ian l’a fait ? « Oui, je vis à Londres, mais j’y suis pas née. J’suis née en Ecosse, mais je vis à Londres, depuis...euh...mes huit ans. Ouais, c’est ça, j’avais huit ans quand ma Maman m’a repris avec elle. Mais je connais bien Londres maintenant, depuis le temps. Enfin pas tout, mais une grande partie, comme le zoo. Ça doit être ma quatrième visite, je crois. » Ce n’était pas pour rien que je savais que les papillons n’étaient pas du tout à côté de là où était ma baby-sitter. Je voulais être loin d’elle et le plus longtemps possible. Je voulais surtout passer du temps avec cet inconnu. Pourquoi ? Ben déjà, il m’a sauvé la vie ! Bon, il ne faut peut-être pas exagérer les choses, mais il m’a sorti d’affaire, en tout cas. Sans lui, je servirais encore de punching ball humain et j’aurais peut-être perdu ma boussole ! Ensuite, il est tout ce qui se rapproche le plus de ce que pourrait être mon père.

Une fois ma blessure de guerre soulagée grâce à la glace, Ian me fit une proposition que je déclinai aussitôt. Immédiatement, j’enchaînai sur tout un raisonnement pour qu’il accepte ma proposition.. Contre toute attente et à ma plus grande joie, il accepta ! Bon, il me fit la morale, mais au moins il avait dit oui ! Alors, oui, j’ai eu de la chance qu’il m’ait sauvé, mais c’était pas ma faute ! Je n’avais pas eu de chance ! J’ai pas demandé à me faire attaquer, moi ! Je n’aurais pas eu besoin d’aide sinon. Bon, ce n’était pas plus mal. Je ne pense pas que j’aurais pu rencontrer l’irlandais sans ça. Comme quoi, ma malchance s’est transformée en chance. La roue de la chance avait tourné, comme l’aiguille de ma boussole tout à l’heure. D’ailleurs, elle était toujours là ? Ouf. Je pouvais encore la sentir dans ma poche. C’est que c’était le seul moyen que j’avais pour retrouver mon père !

Après avoir marché en silence et observé les différents animaux, Ian prit la parole. Il me demanda pourquoi j’avais faussé compagnie à ma gardienne. Ben pour être libre, quelle question ! Ok, il a pas tord. Elle doit peut-être s’inquiéter. Enfin, ce n’est pas la première fois que ça arrive. C’est même un petit jeu. Je ne dis rien sur mes escapades et elle non plus, et je dis rien sur le fait qu’elle invite de temps en temps ses amis à passer et qu’ils ne font pas que regarder la télé, quand elle doit me garder très tard. S’il y a une chose que j’ai appris de ma baby-sitter, c’est que beaucoup de choses peuvent être obtenues en faisant des marchés. « Parce qu’elle est toujours sur mon dos à me dire quoi faire ou ne pas faire. Elle fait sa petite chef. Et que je suis assez grande pour m’occuper de moi. Et j’étais prête à me battre avec les idiots de tout à l’heure ! Ils étaient juste trop nombreux. C’est des lâches de toute façon. Et euh...non, ce n’est pas la première fois. Mais elle le sait, elle y est habituée. On a une sorte de marché... » Après un silence, je lui posai une question. C’est que je voulais savoir la suite ! Et comme ça le faisait sourire, ça devait être une bonne histoire ! « Et vous faisiez quoi au port ? Vous aimez bien voir les bateaux ? »

Devant le safari des oiseaux, on tomba sur les flamants rose. Là, il me parla d’un fait étonnant. « Oui, c’est amusant. C’est un peu comme quand on prend une sucette verte et qu’on a après la langue toute verte ! » J’adorais ces sucettes-là ! On s’échangeait même les couleurs avec mes amis. « Oui, c’est vrai, enfin presque. Certains oiseaux sont intelligents, comme les corbeaux. C’est comme nous, il y a des humains plus intelligents que d’autres. » Je repensais à la bande de tout à l’heure. Eux, ils étaient bêtes comme leurs pieds, c’était sûr ! Je réfléchissais ensuite à mon animal préféré. Depuis que j’avais rencontré Rox et notre exposé sur les renards, je crois qu’ils étaient devenus mon animal préféré. « J’crois que c’est les renards. Oui, j’aime bien les renards. Ils sont trop mignons et ont une technique de chasse bien à eux. Le mulotage. Et ils peuvent vivre sur tous les continents. C’est un animal fascinant. Et c’est un canidé, vous le saviez ? » Merci la visite au musée du mois dernier pour toutes ces informations. Je me demandais si Ian savait. Tandis qu’il répondait à ma question, on longea le royaume des gorilles. On s’arrêta un instant devant. Je vérifiai que Carrie, ma baby-sitter, n’était pas en vue, mais on ne voyait rien des visiteurs. Par contre, on vit des singes dont un orang-outan. Je le désignai. « Celui-là, il ressemble à un des garçons qui m’a tapé. » Je me mis à l’imiter. Je fis traîner mes bras au sol. C’est qu’ils étaient longs leurs bras ! « Il avait cette démarche, celui avec le pull brun. » Je me mis à marcher un peu gauchement d’une jambe à l’autre, en prenant appui sur mes mains, comme le faisait le singe dans sa cage. « Enfin, plus ou moins comme ça. Disons que c’est un peu insultant pour le singe, là. Mais c’est l’idée. Ce débile était aussi stupide que sa façon de marcher ! » Evidemment, je parlais du débile qui m’a attaqué, pas du singe. Lui, il marchait mieux que ça et dans son regard, on voyait qu’il était intelligent.

On arriva enfin au paradis des papillons. Là, pour honorer notre deal, je sortis mon portable et envoyai un SMS à Carrie. « Voilà, message envoyé. On peut entrer maintenant ? » Je conclus ma question par un beau sourire et on entra. C’était comme entrer dans un autre monde. On ne se serait pas du tout cru à Londres. J’en fus encore une fois fascinée. J’adorais voir les papillons. Ils étaient plein de tailles et de couleurs différentes ! Rien à voir avec nos papillons londoniens. Je souriais chaque fois que j’en voyais un différent. Je les montrais chaque fois à Ian en commentant d’un « Whaou, celui-là est trop beau ! » quand je le pensais. « Non, celui est mieux. » Quand, je voyais un autre papillon. Et puis, quand j’en voyais un autre, je m’exclamais. « Oh qu’il est énorme, celui-là! » Et des fois, j’avais même failli en rater ! « Oh je l’avais pas vu celui-là ! Il se camoufle trop bien ! »
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Ian O'Connell
Ian O'Connell
Faith, trust and pixie dust
Admin TL
DESSIN ANIME D'ORIGINE : aucun...
ÂGE DU PERSONNAGE : 47 ans
COTE COEUR : une bouteille et la daronne de Jayden
OCCUPATION : boire, chasser, boire...
LOCALISATION : Paris
OBJETS ACQUIS : Les lunettes magiques
HUMEUR : j'ai soif!
COULEUR PAROLE : #ff9900
PRESENCE/ABSENCE : je rôde toujours 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Hadès, Loir, Kev', Dory & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Colin Farrell & avatar de Ilyria
MON ARRIVÉE : 05/06/2017
MON VOYAGE : 575
POINTS : 1131
Jeu 10 Mai 2018 - 23:24



Être si proche sans savoir pourquoi

un chasseur au zoo x)




C’est que cette enfant parle beaucoup, plus long que des prolégomènes! Sauf que contrairement à ces longues introductions, elle était loin d’être ennuyante. Surement que bien d’autres chasseurs resteraient stoïques devant cette gamine adorable et amusante, mais ce n’était pas le cas d’Ian, qui ne pouvait s’empêcher de sourire légèrement. Poppy est très bavarde, le genre de fille pleine de rhétorique. L’homme haussa un sourcil… elles avaient un marché? Tant que ce n’était pas un truc satanique, tout allait bien… Surement que la baby-sitters devait faire des choses que la mère de la gamine n’aurait pas aimé, chacune devait garder le silence sur les écarts de l’autre. Ça devait être leur façon de préserver une sorte d’harmonie entre elles.  

-Oui, j’aimais bien voir les bateaux. Jeune, je voulais devenir pirate.

C’était vrai, seulement, il préférait seulement pas parler de l’alcool ou des gens intoxiqués à l’opium, qui étaient plutôt marrant, selon ses souvenirs évanescents. C’était si dommage parfois que la mémoire lui fasse défaut. Peut-être était-ce les séquelles du choc qu’il avait eu à la tête quelques mois plus tôt, ou était-ce seulement l’effet du temps? La visite se poursuivi, la comparaison de Poppy entre la couleur des flamants et une sucette fit rire Ian. Ce n’était pas tout à fait ça, mais la comparaison était amusante. Les bonbons tachaient, alors que la coloration des crevettes était absorbée par l’organisme, mais l’homme n’avait pas envi de théoriser, ils étaient là pour s’amuser… Enfin, la gamine, lui il aurait du être à la recherche de sa cible. Il s’écartait de sa mission, ce n’était peut-être pas pour rien que certain de ces collègues disaient de lui qu’il devenait indolent avec les années…

-Tu as bien raison! Mais si tous les humains étaient intelligents, on s’amuserait surement bien moins. Les renards sont des animaux fascinants, en effet. Je ne savais pas, j’aurais au moins appris quelque chose aujourd’hui.

L’irlandais sourit à nouveau, amusé. Il s’amusa d’avantage des imitations de la préadolescente.  Elle avait bien raison, c’était un peu insultant pour le singe! Ces animaux étaient sans doute plus intelligents et civilisés que le groupe d’adolescent. Le brun espérait que tous les jeunes n’étaient pas comme ça, sinon on pouvait craindre pour l’avenir de la société.

-D’ailleurs, tu les as vu s’enfuir? Ils avaient l’air d’une bande de lourdauds!

Ian commença à avancer au ralentit, faisant de grands mouvements lents imitant une course. Il faisait de grandes enjambés ainsi que de grands mouvements de bras, comme s’il fuyait à toute vitesse, alors qu’en fait, il avançait lentement, au point où n’importe qui marchant normalement l’aurait dépassé sans problèmes.

-À un moment, je me suis demandé s’ils n’allaient pas se mettre à reculer.

L’homme commença à reculer, faisant toujours de grand mouvement lents, comme si quelqu’un avait appuyé sur une télécommande afin qu’il ne soit plus à vitesse normale et que maintenant il rembobinait la scène. Il arrêta ses pitreries pour marcher normalement et ce ne fut pas très long qu’ils arrivèrent au pavillon que Poppy tenait à visiter. Où la jeune fille envoya un message à sa babysitter avant qu’ils n’entrent. Il faisait très chaud à l’intérieur. Il y avait des centaines et des centaines de fleurs colorées où des papillons tout aussi colorés allaient se poser. Cet endroit avait quelque chose de féérique avec cette magnifique végétation et les papillons qui volaient autour d’eux. Le chasseur ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant la brune qui s’extasiait devant ce spectacle.

Ian se demandait s’il n’était pas en train de perdre son temps dans ce pavillon, après tout, il avait vu sa cible à l’autre bout du parc. Il n’aimait pas être tiraillé entre son boulot et ses sentiments personnels. L’irlandais ne voulait pas laisser cette jeune fille seule, au cas où elle recroiserait la bande de plus tôt, qui lui ferait sans doute payer leur humiliation… Il continua d’avancer, puis soudain la chance sembla revenir, merci à son trèfle à quatre feuilles dans son portefeuille! Il venait d’apercevoir l’homme qu’il devait trouver, il était juste devant, en train de vider une poubelle. Oh… les employés de l’entretient avaient un uniforme plutôt semblable à celui des gardiens. Les recherchistes avaient merdés, encore.

C’était la chance d’en apprendre plus. Laissant Poppy observer les papillons, le chasseur s’approcha de sa cible. Il s’adossa au mur, tentant d’engager la conversation. Si seulement on lui avait fourni un objet pour détecter s’il avait un Disney face à lui! Mais les lunettes n’étaient pas disponibles et blablabla… Organisation de merde!

-Quelle chance de travailler dans un zoo! Dites moi, ça fait longtemps que vous faites ça?

-Ce n’est que vider les poubelles et aider un peu les gardiens… Ce n’est pas grand-chose… je fais ça depuis quelques semaines.

Il semblait mal à l’aise, ce qui encourageait l’irlandais à poursuivre son interrogatoire.

-Mais dites-moi, vous avez un accent? Vous n’êtes pas de Londres, vous venez d’où?

Il bafouilla nerveusement une réponse indistincte qui ressemblait à l’Amérique du Sud. L’instinct du chasseur lui criait que l’homme devant lui était bien la bonne cible. Par contre, il ne pouvait pas s’en charger maintenant, trop de témoins! Il n’était pas près à révéler son vrai travail à Poppy… Bien qu’il ne savait pas trop pourquoi il se préoccupait de l’avis de la jeune fille.



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Poppy MacSilwood
Poppy MacSilwood
Faith, trust and pixie dust
TALE STRANGERS
PHOTO D'IDENTITE : Être si proche sans savoir pourquoi ~ Poppy Thecrew
Être si proche sans savoir pourquoi ~ Poppy B6j3
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : None
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans
COTE COEUR : Un merveilleux cauchemar
OCCUPATION : Violoncelliste - Elève à la Royal Academy of Music de Londres
LOCALISATION : Londres
OBJETS ACQUIS : Boussole ensorcelée; Lunettes magiques
HUMEUR : Musicalement joyeuse
COULEUR PAROLE : #C83E19
PRESENCE/ABSENCE : I'm there
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Chrissy Costanza | Gaekey (avatar), Evee (crackship Strampy couleur), Zero (crackship Strampy noir et blanc), Sun (badge Crew), Langston Hughes, The Collected Poems (citation signature)
MON ARRIVÉE : 13/01/2018
MON VOYAGE : 405
POINTS : 234
Sam 30 Juin 2018 - 1:58
Être si proche sans savoir pourquoi
Moi curieuse ? Oh si peu. Mais c’est que je voulais savoir la suite ! Il ne pouvait pas me laisser comme ça ! Pas avec une simple anecdote non développée de lui sortant le soir pour aller au port. C’est pour cette raison que je lui demandai s’il aimait les bateaux. Je ne fus pas déçue de la réponse. Il avait rêvé d’être un pirate ! Petite, oui parce que je suis grande maintenant, je rêvais de devenir exploratrice. Faut dire que mes balades en forêt et les visites des châteaux écossais m’avaient donné le goût de la découverte et de l’exploration. Pirate, c’était pareil. C’était un explorateur des mers ! Enfin à peu de chose prêt. Je me représentai Ian en pirate irlandais. Il avait belle allure, les cheveux longs volant au vent, une boucle à l’oreille et son chapeau. Je crois que Jack Sparrow m’inspirait trop pour le coup, même un peu trop. J’imaginais volontiers Ian avec sa bouteille de rhum à la main. Ian buvait-il ? En tout cas, il ne sentait pas l’alcool. Enfin peu importe, je crois qu’à ce moment-là, je rêvais que Ian, le pirate soit mon père. Avec lui, j’aurais sillonné les mers et découvert le monde. On se serait installés sur une île en forme de crâne où on aurait caché nos butins.

Je n’étais pas peu fière de moi. Grâce à moi, Ian avait appris quelque chose sur les renards ! J’avais appris quelque chose à un adulte ! Qui l’eut cru ! Et il venait de m’apprendre une leçon, que je méditai. C’est vrai que si tout le monde était intelligent, on s’amuserait moins. Et en parlant de s’amuser, on se mit à imiter les zoziaux qui m’avaient attaquée. Je lui fis un non de la tête pour lui dire que je ne les avais pas vus fuir. Je ris ensuite de bon coeur à l’imitation d’Ian. Après ma crise de rire, on poursuivit notre chemin jusqu’aux papillons.

Je m’émerveillais de la diversité des papillons. C’était peu de le dire. Ils étaient beaux, magnifiques, superbes, splendides ! Et quel panel de couleurs ! Je m’exclamai presque chaque fois que j’en voyais un qui me plaisait, donc presque à chaque fois. Je finis par m’éloigner d’Ian. Je crois que j’allais trop vite pour lui ou alors peut-être qu’il avait rencontré quelqu’un qu’il connaissait, car quand je m’aperçus qu’il n’était plus avec moi, je le vis discuter avec un homme du zoo. Un peu déçue de ne plus avoir sa compagnie et son attention, je vagabondai dans la zone. Bizarrement, je n’avais plus le même entrain à voir les papillons. Pourquoi ? D’habitude, j’aimais bien. Et surtout quand les adultes me fichaient la paix, j’avais alors la liberté que je voulais ! Pourquoi, j’accordais de l’importance à vouloir être avec Ian et partager ma joie et ma liberté avec lui ? Je n’eus pas le temps de me pencher sur la question. Carrie m’envoya un SMS, pour me prévenir qu’elle était devant le pavillon et qu’elle arrivait. Bizarrement, je ne voulais pas que ma baby-sitter voit Ian. Comme s’il était un secret que je voulais garder pour moi. Je lui répondis que je venais de finir ma visite et que j’arrivai. Une fois le SMS envoyé, je rangeai mon portable dans ma poche et allai voir Ian. Je ne voulais pas le déranger dans sa conversation, mais d’un côté, je voulais lui dire au revoir. A sa hauteur, je m’éclaircis la gorge pour qu’il me remarque. Je voulais son attention. Je n’allais pas faire mes adieux dans le vide, tout de même ! « Hum, je vais devoir partir. Ma baby-sitter est là. A l’entrée. Je lui ai dit que j’arrivai. » Je plongeai mes yeux dans les siens. Que lui dire ? Et comment lui dire. « Merci...pour m’avoir sauvé des imbéciles et pour m’avoir permis de voir les papillons. C’était cool. Et c’était cool aussi de vous avoir rencontré. Peut-être à une prochaine sinon ben c’était cool. Au revoir » Je lui souris. Non mais quelle débile. Bon, je sais pas si le message était bien passé, mais au moins j’avais tenté. Et j’avais pas tout dit. Je pense pas que ça se fasse de dire qu’on a beaucoup apprécié la compagnie d’un inconnu, même si c’est notre sauveur. Quoique, c’est comme ça que commencent les amitiés non ? Est-ce que j’aurai dû lui dire que j’étais pas contre une amitié avec lui ? Ce serait bizarre, en fait. En tout cas, j’espérai vraiment que je le reverrai un jour.

Sur le chemin du retour avec Carrie, je me remémorai ma rencontre avec Ian. Finalement, cette sortie au zoo avait été géniale, non phénoménale, voir mémorable ! C’était la première fois que je m’entendais aussi bien avec un adulte, en dehors de ma mère et de mon beau-père. Et c’était aussi la première fois qu’un adulte me considérait. J’avais vraiment l’impression ne pas être invisible, d’exister. Je sais pas pourquoi mais j’avais envie de retrouver Ian. Peut-être que je le reverrais, qui sait. Londres est grand, mais on sait jamais. L’espoir fait vivre.
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Ian O'Connell
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MON ARRIVÉE : 05/06/2017
MON VOYAGE : 575
POINTS : 1131
Mar 3 Juil 2018 - 22:57



Être si proche sans savoir pourquoi

un chasseur au zoo x)




Quelle joie d’avoir réussit à faire rire la jeune fille avec ses pitreries! SI seulement Ian avait pensé à cela avant d’aller parler à sa cible potentielle... Il avait un peu laissé Poppy à elle-même parmi les papillons. D’un côté, l’homme se sentait mal d’avoir abandonné la brune à son sort, bien qu’il savait bien qu’il ne lui devait rien. Il était donc temps de se dire au revoir. L’irlandais retint que la jeune fille avait trouvé cette rencontre cool. Il ne savait pas trop non plus quoi répondre. Il trouvait triste de déjà devoir quitter une personne si pétillante. Elle était le genre d’enfant qu’il aurait voulu, intelligente, vive d’esprit et drôle.

-Au revoir, ce fut un plaisir de faire ta connaissance. J’espère que nous nous recroiserons un jour et que ce ne sera pas parce que tu seras encore dans le pétrin!

C’était là des paroles sincères. Il y avait parfois de ces rencontres qui semblent être faites pour arriver. Ian ne le savait pas encore, mais sa vie était sur le point de changer. Tout semblait plutôt normal, à part cette rencontre qui le laissait bien pensif. Cette Poppy ressemblait à quelqu’un qu’il avait connu, non? Pour le moment, il ne pouvait pas se concentrer sur ce questionnement. Il lui sourit alors qu’elle quittait pour aller rejoindre sa baby-sitter. Il était maintenant temps de revenir à sa cible, sauf qu’il avait profité de la diversion pour filer! Ce type avait-il perçu la menace ou était-il juste très occupé avec son boulot?

Ian tenta bien de retrouver sa cible dans le zoo, mais la foule lui nuisit grandement et il du donc se résoudre à employer une autre technique. Le chasseur quitta pour aller se cacher près de la sortie des employés. Sa cible finirait bien par terminer son quart de travail et devoir quitter pour rentrer chez lui. Ce fut un long moment d’attente bien chiant, mais l’homme de l’entretient sortit enfin. L’irlandais le suivit discrètement, gardant une bonne distance afin de ne pas se faire repérer. Comme le coin semblait désert, l’alcoolique se rapprocha davantage en sortant une seringue de sa poche. Il aurait préféré un fusil à fléchettes plutôt que de devoir s’approcher autant de sa cible. Bien qu’il ait remporté de nombreuses bagarres dans les bars, le tir était plus naturel pour lui.

L’homme devant lui était nerveux, Ian n’aurait sans doute qu’une seule chance de l’avoir. S’il manquait son coup, sa cible détalerait et il ne la reverrait plus jamais. Comme il n’y avait personne en vu, le chasseur se précipita sur sa proie, l’attrapant par derrière pour lui enfoncé l’aiguille dans le cou. Il ne perdit pas de temps, injectant le produit immédiatement avant de trainer l’autre homme dans une ruelle bien à l’abri des regards. Sur son portable, le brun appela une équipe de ramassage, car il était hors de question qu’il trimbale un homme sur son épaule dans tout Londres! Ce serait épuisant et si peu discret!

Ian n’eut pas trop à attendre avant que des collègues arrivent en fourgonnette pour ramasser le paquet. Voilà une journée qui se terminait sur une belle réussite! Mais pourquoi l’irlandais ne s’en réjouissait pas? Pourquoi en était-il venu à se demander ce que Poppy penserait de son travail? En quoi ce qu’une gamine pensait de lui avait-il de l’importance? Si seulement il avait pu répondre à cette dernière question!
[la fin... pour l'instant]


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