No more happy endings...
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 :: RP terminés
I live in a crazy time ~ Kevin Dabou
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Anonymous
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Sam 7 Avr 2018 - 23:04


I live in a crazy time.

Kevin & Shang

« People in the world can never imagine the length of days to those in asylums. They seemed never ending, and we welcomed any event that might give us something to think about as well as talk of. »
Jour 28 : Ce matin je me suis réveillé à la même heure que tout le monde pour prendre ces sales médicaments qui devraient me faire sentir mieux… En vérité, ils ne font que m’épuiser. Je n’ai pas la force d’hurler ou d’argumenter avec qui que ce soit. C’est probablement leur but de nous calmer pour ne pas devoir tous nous gérer en même temps, mais je jure sur la tête de la famille Li que je ne suis pas fou ! Je sais qui je suis et je n’apprécie pas qu’on me dise le contraire. J’ai voulu aller dans l’aire de repos pour suivre mes cours d’anglais, mais on m’a refusé ce privilège puisque hier j’ai raté notre rendez-vous. Les employés disent que j’ai manqué de respect envers l’homme qui m’aide à apprendre leur langue et qu’il reviendra seulement lorsque je montrerai plus de reconnaissance pour ce qu’il fait pour moi. J’ai été fortement agacé, mais j’ai resté de marbre. J’ai appris qu’il ne faut pas s’énerver contre eux, car sinon je n’aurai plus le droit de sortir de ma chambre.

♦️ ♦️ ♦️

Habillé d’un simple t-shirt blanc et d’un jogging confortable qu’on lui avait remis à son arrivée, Shang s’était contenté d’aller à l’aire de repos où les patients s’adonnaient à divers passe-temps. Certains tricotaient, d’autres lisaient ou encore jouaient aux échecs. Les échecs semblaient vraiment très intéressants, d’autant plus que ce jeu de logique ressemblait énormément au Xiangqi qui est lui aussi un jeu sur plateau composé de pièces de deux couleurs. Le Capitaine ne faisait cependant que zieuter en la direction des joueurs puisqu’il s’était donné pour but d’apprendre la calligraphie occidentale durant l’absence de son professeur. Avec un peu de chance, lorsque celui-ci allait être de retour, ils pourraient enfin débuter cet apprentissage... Avec un peu de chance, le jeune homme allait pouvoir écrire correctement lorsqu’il allait finalement sortir de cet endroit… S’il en sortait bien un jour. À l’aide d’un cahier de calligraphie destiné pour les plus jeunes, Shang commença à écrire les lettres en suivant les pointillés, mais il réalisa rapidement que son poignet se retrouvait taché par le plomb de la mine couchée sur le papier. Probablement qu’être gaucher avec ce genre d’écriture allait l’embêter.., mais il n’était clairement pas le seul à vivre ce problème et il allait forcément trouver un moyen pour ne plus se tacher avec de la pratique.

Ce fut près de trente minutes plus tard qu’on le dérangea en lui parlant de ses cheveux. Il se tapota la nuque et arqua un sourcil caché par des mèches à la longueur aléatoire. « Quoi vous voulez ? » Avait maladroitement demandé Shang à l’employée. « Nous pensons que vous voudriez avoir une coupe de cheveux plus convenable que ce que vous avez présentement. » Un silence plana et Shang baissa le regard en direction de son cahier comme simple réponse. « Vous comprenez ce que je vous dit ? » Oui, il avait cru comprendre. On voulait réparer l’erreur qu’il avait fait en se coupant les cheveux à l’aide d’un morceau de miroir cassé. Ils voulaient mettre fin aux derniers éléments le liant à son passé de Capitaine de l’armée. « Faites… » Avait-il finalement murmuré en espérant presque que la femme ne l’entende pas. Malheureusement, le chuchotement fut assez fort et un homme arriva quelques minutes plus tard avec un rasoir et des ciseaux. Sans dire un mot, Shang regardait ses cheveux tomber au sol et bien que l’étranger tentait de débuter une conversation avec lui, celui-ci se contentait de le dévisager comme si celui-ci venait d’une autre planète.

À peine le coiffeur avait fini son travail qu’un vacarme se fit entendre plus loin dans le corridor qui menait à la porte d’entrée. Un nouveau patient était arrivé ? On parlait fort et un étrange son sortait du lot… Comme un cri d’oiseau ayant le nez bouché… Qu’est-ce qu'il se passait ? Intrigué, Shang se leva pour regarder, mais ils étaient trop loin pour voir quoique ce soit. La seule chose qu’il crut apercevoir fut une longue chevelure brune... Finalement, il se réinstalla à sa table pour reprendre sa calligraphie, et ce, sans même remercier l’homme qui lui avait finalement fait une coupe de cheveux présentable. Sans doute l’aurait-il fait s’il avait pris la peine de s’observer dans le miroir qu’on lui présentait puisqu’il avait désormais fier allure.

(c) DΛNDELION
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Kevin Dabou
Kevin Dabou
Faith, trust and pixie dust
Admine Animals
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Up
ÂGE DU PERSONNAGE : 30 ans
COTE COEUR : chocolat <3
OCCUPATION : mendier et squatter
LOCALISATION : perdue à New-York ou à Londres
HUMEUR : J'ai faim
COULEUR PAROLE : 6600ff
DOUBLES COMPTES : Tim, Hadès, Dory, Mally, l'alcoolo & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jennifer Lawrence (c)Never-Utopia
MON ARRIVÉE : 24/03/2018
MON VOYAGE : 616
POINTS : 1216
Lun 9 Avr 2018 - 18:19



I live in a crazy time

Squaaaaak



Je ne comprends rien à ce qui se passe. Des gens me parlent, mais je ne comprends pas ce qu’ils disent. C’est quoi une évaluation psykolojic? J’espère que ça se mange, parce que j’ai faim moi! Oui, j’ai toujours beaucoup d’appétit, mais ce n’est pas de ma faute! Au moins, pendant que je pense à manger, je n’ai pas peur. Je suis terrifiée de ne pas comprendre ce qui ce passe. Pourquoi je suis devenue humaine? Mon beau plumage me manque, autant pour sa chaleur que pour sa couleur. Au moins, je ne suis plus nu depuis qu’on m’a donné ce qu’ils appellent des vêtements. C’est bien, il fait moins froid comme ça! Je m’ennui de chez moi, là où il fait chaud. J’ai perdu tout mes repères dans cet endroit bizarre.

Ça ne fait pas longtemps que je suis dans cette ville. Au début, je ne savais pas que cet endroit s’appelait comme ça, c’est quelqu’un qui l’a dit. C’est comme une forêt dense, mais avec des bâtiments plutôt que des arbres. Quoiqu’il y a un peu de forêt, comme dans le parc où je me suis réveillée… Là où j’ai volé de la nourriture à des gens. Je ne suis pas restée là bien longtemps, des gens nommés policiers sont venus me chercher. Il ne fallait pas voler du chocolat ou se balader nue, les humains n’aiment pas. Moi non plus je n’aime pas me promener sans mes plumes, il fait froid!

J’ai fait un tour en boite roulante. Je n’ai pas coopéré pour entrer dans ce qui me fait penser à une cage. Ils m’ont emmenés dans un bâtiment, un poste, où il y a plein de gens vêtus comme eux, tous des policiers. Ça fait peur toutes ces cages avec des barreaux. Finalement, je ne reste pas. Des gens habillés en blanc viennent me chercher. Ils disent que c’est pour mon bien, mais je n’y crois pas. Ils sont là pour s’occuper de moi? Comment? Comme les animaux en cage? Comme le vieux monsieur Muntz voulait s’occuper de moi? Je me débats, je ne veux pas être enfermée. Je suis un gentil Dabou, pourquoi on me traitre méchamment? Ils promettent de la nourriture, le calme revient. Je dois encore monter dans un véhicule, celui-là est plus gros. J’essais de faire la morte pour qu’ils me laissent tranquille, mais ils me trainent à l’intérieur. Ce n’est pas normal, les prédateurs non charognards ne s’occupent pas d’une proie déjà morte! Une fois à l’intérieur et la porte fermée, je panique à nouveau. Ils vont me mettre dans un musé, c’est tout ce qui me vient à l’esprit. Je décide de rester calme, rien ne sert de me blessée, surtout que je suis déjà fatiguée.

Nous arrivons devant ce grand bâtiment peu rassurant… Un musé? D’après leurs dires, c’est un hôpital psykiatric. Oui, je comprends un peu ce qu’ils disent, comme je comprenais un peu le petit Russell et son vieux monsieur grincheux. Il y a juste des mots qui ne font pas encore de sens, mais ça viendra, je m’améliore vite, c’est l’instinct de survie. Je reste calme alors qu’ils me trainent à l’intérieur. Je pousse un cri semblable à celui pour appeler mes petits. Peut-être qu’un oiseau me répondra? Ils me dévisagent et m’emmène jusque dans une grande salle où il y a déjà des gens. Je peux aller faire connaissance avec les autres patients, qu’un homme me dit. Je suis bien d’accord, mais ils n’ont pas de chocolat et ne parlent probablement pas ma langue. J’acquisse d’un petit mouvement de tête, c’est comme ça que les humains démontrent qu’ils ont compris. Ils peuvent aussi le faire avec des mots, mais je ne parle pas, moi je gazouille. Je devrais peut-être essayer d’utiliser leurs mots, ils seraient contents.

J’avance donc dans cette grande salle, regardant les personnes présentes. Certaines me dévisagent bizarrement. J’ai fait quelque chose de mal? J’espère que non! J’essaie de faire bonne impression, de montrer que je suis un brave oiseau. J’avance donc tranquillement en remuant un peu la tête, gardant les bras repliés contre moi. Voilà un fier oiseau! Je ne sais pas trop quoi faire, alors je m’approche de la fenêtre et là, c’est le drame. Il y a des barreaux! Plus loin, au-delà d’une étendue gazonnée, je vois une clôture. Je pousse un long cri de désespoir. Je suis enfermée! Je panique, je dois sortir d’ici! Je cours, renversant des tables, me cognant contre des chaises. Les infirmiers sont appelés, mais je les évite avant de finalement courir me cacher sous une table.

Je suis convaincue qu’ils ne me voient pas. Avant de plonger là, j’ai vu le jeune homme aux cheveux noirs attablé là à faires ses petites affaires. Je me colle à ses jambes en frottant mon visage dessus. Je pousse un petit gazouillis implorant. Je ne sais pas pourquoi lui plutôt qu’un autre. Peut-être parce que c’est une des rares tables que je n’ai pas renversée? Les méchantes personnes qui m’ont emmenée s’approchent! Ils ne peuvent pas m’avoir trouvée? Ma cachette n’est peut-être pas aussi bien que ce que je crois. Je n’ai pas confiance en eux! Je m’accroche à la jambe de l’homme. Je pense pouvoir lui faire confiance, lui aussi est prisonnier de cet endroit.

-Ai… aid… euh.

Je grimace, ma voix est bizarre. Surement le manque d’habitude. Je recommence à gazouiller, ça c’est normal. Je tremble de peur alors que je vois les pieds d’un homme juste à côté de moi. Je me recroqueville en entendant sa voix :

-Est-ce qu’elle vous dérange? Nous pouvons l’amener ailleurs ou lui laisser une chance d’être une bonne fille.

Mais je suis un gentil Dabou! Sauf que je n’ai pas les mots pour l’exprimer, pas dans leur langue. Je peux le dire comme un oiseau, mais ils ne comprennent rien! Ils pensent que j’imite un oiseau! Je ne fais pas semblant, j’en suis un! Mon réflexe est de serrer un peu plus la jambe de l’autre prisonnier. Ce n’est peut-être pas le terme exact, mais c’est comme ça qu’on se sent dans cet endroit. Je ne veux pas aller ailleurs, j’ai trop peur de me retrouver dans une toute petite cage.




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Jeu 19 Avr 2018 - 3:16


I live in a crazy time.

Kevin & Shang

« People in the world can never imagine the length of days to those in asylums. They seemed never ending, and we welcomed any event that might give us something to think about as well as talk of. »
La nouvelle patiente ne tarda pas à entrer dans l’aire commune. Certains patients la dévisagèrent, comme s’ils étaient mieux qu’elle, mais  ils devaient tous être aussi fous, voir plus qu’elle. Les médicaments aident énormément à garder les patients calmes et Shang avait pu observer certains qui n’avaient pas pris leur dose quotidienne… Il avait pu conclure avec ça qu’il n’avait pas sa place parmi eux. Oui, il avait tenté de se tuer… Oui, il avait dit être le capitaine de l’armée impériale de Chine, mais c’était vrai !  Ce n’était pas comme cet homme là-bas qui se croyait dans un autobus scolaire 20 heures par jour ou cette femme qui disait avoir été enlevé par des extra-terrestres. Shang ne connaissait pas la signification de ce mot, mais elle hurlait des choses étranges… Quoique la plupart des mots lui semblaient étranges puisqu’il n’avait qu’un vocabulaire limité dans la langue locale. Lors de l’entrée de la femme, Shang ne détacha que pendant quelques secondes le regard de son cahier, juste suffisamment longtemps pour vérifier que c’était bien elle qui venait et non pas une autre personne. Retournant à son cahier, Shang tourna la page pour commencer l’exercice de la lettre C, mais l’inconnue ne resta pas bien longtemps calme en voyant quelque chose par la fenêtre. Étant absorbé dans son travail, Shang ne comprit pas ce qui l’avait amené à agir de la sorte, et c’est en entendant les meubles se renverser qu’il se crispa. D’accord, elle était folle.

Le jeune homme eu envie de se lever et de la maîtriser, mais il savait bien que dans ces moments il valait mieux ne rien faire. Il avait voulu calmer une femme la semaine précédente et les seuls choses qu’il avait eu en retour avait été des plaies au cou à cause des ongles tranchants de la patiente et des reproches de la part des employés. Il avait cru bien faire, mais ça ne fonctionnait pas comme ça ici… Et après s’être fait crier dessus, il n’avait plus envie d’aider qui que ce soit. Qu’ils se débrouillent tous seuls, pensa-t-il en dévisageant la brune qui courait comme une possédée dans la pièce. Malheureusement, quelque chose l’attira en sa direction. Shang ferma les yeux par réflexe, craignant qu’elle se jette sur lui et qu’elle le blesse, mais contre toute attente, il sentit quelque chose lui entourer le mollet. Quoi ? « Est-ce qu’elle vous dérange? Nous pouvons l’amener ailleurs ou lui laisser une chance d’être une bonne fille. »  Shang resta silencieux pendant quelques secondes. Cette folle s’était réellement jetée sous la table pour y trouver refuge ? Que devait-il faire ? Ce n’était pas comme s’il s’intéressait à elle d’une façon ou d’une autre… C’était une femme commune, lambda. Ni jolie, ni laide. « Ça va… » Avait-il répondu incertain. La seule chose dont il était sûr était que les employés les traitaient comme de vulgaires animaux … Ce n’était pas parce qu’elle était folle qu’elle n’avait pas le droit d’être traité comme un être-humain.

Les employés avaient finalement laissé tranquille l’étrange duo et c’est après les avoir dévisagés que le Chinois poussa la table pour laisser l’inconnue sortir et s’installer à ses côtés. « Li Shang. » Avait-il annoncé en se penchant légèrement vers l’avant pour la saluer. « Toi ? » Lorsque celle-ci se présenta Shang hocha la tête. Il allait sans doute oublier son prénom… Ce n’était pas comme s’il était très bon avec ceux occidentaux. Ils étaient étranges, mais sans doute que le sien l’était pour eux aussi. « Tu savoir écriture ? » Il approcha sa chaise de celle de la femme, la faisant grincer au sol, dans l’espoir qu’elle puisse l’aider avec sa calligraphie hasardeuse. Peut-être allait-elle pouvoir l’aider à mieux tenir son crayon ? Il n’était pas accoutumé avec cet objet, mais il pouvait presque certifier qu’un pinceau et un crayon ne devaient pas être tenus de la même façon. Cela ne prit pas beaucoup de temps au militaire pour comprendre que celle-ci n’allait pas pouvoir l’aider et qu’elle avait un véritable souci de personnalité… Elle avait vécue dans les bois toute vie ou quoi? « Tu venir d’ici ? Moi Chine. »

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Kevin Dabou
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Up
ÂGE DU PERSONNAGE : 30 ans
COTE COEUR : chocolat <3
OCCUPATION : mendier et squatter
LOCALISATION : perdue à New-York ou à Londres
HUMEUR : J'ai faim
COULEUR PAROLE : 6600ff
DOUBLES COMPTES : Tim, Hadès, Dory, Mally, l'alcoolo & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jennifer Lawrence (c)Never-Utopia
MON ARRIVÉE : 24/03/2018
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Lun 23 Avr 2018 - 5:01



I live in a crazy time

Squaaaaak




L’homme assis à la table répond à celui venu lui parler. L’autre part en me laissant là. Je soupire de soulagement, contente de ne pas avoir à aller avec les infirmiers. Je ne les aime vraiment pas, ils sont brusques et ne comprennent rien. J’essai de leur expliquer, mais ils ne veulent rien comprendre! Ils me traitent de folle, je ne suis pas certaine de ce que ça veut dire, mais ça n’a pas l’air d’un compliment. Je ne suis peut-être pas l’oiseau le plus brillant, mais au moins je n’insulte pas les gens en faisant semblant qu’ils ne sont pas là! Non, je suis trop un gentil dabou pour faire des choses qui pourraient blessé intentionnellement les gens! Sauf quand je me défends, évidement.

L’homme pousse la table pour me faire sortir, il semble qu’il veuille que je m’asseye à côté de lui. Je ne suis pas habituée à ça, car les oiseaux n’ont pas vraiment de fesses. Je le fais même si cette chaise n’est pas confortable. Cet homme est presque muet ou quoi? Il parle peu. Il y a quelque chose de différent quand il parle, je pense qu’on appelle ça un accent. Je me demande pourquoi il est là, il n‘est pas comme les autres prisonniers dans cette pièce. Je dois me présenter à mon tour, je me concentre sur le nom que Russell m’a attribué, car je sais que mon vrai prénom en langage d’oiseau serait incompréhensible pour lui.

-Ke… Kev… Kevin.

Je ne peux m’empêcher de gazouiller ensuite. Dire des mots humains semble faux dans ma bouche. Parler l’oiseau, ça c’est naturel. Il me tend le crayon en me demandant si je sais écrire. Je prends l’objet, le regardant avant de le mordre. Ça goute le bois et autre chose, surement quelque chose de pas naturel. J’essai de l’avaler, mais ça ne passe pas et puis ça me provoque un haut le cœur. Ça n’entre pas, alors je le recrache dégoutée. La faim est toujours présente, pourquoi il n’y a rien à manger? Cet abricot qu’on m’a donné est bien loin, ils pensent que ça va me faire tenir longtemps? Si au moins je pouvais sortir me chercher de quoi me ravitailler!  

Il me regarde un peu bizarrement… oh non, je n’aurais pas du essayer de manger son crayon! Je dois me montrer plus civilisée, comme les humains disent. Je crois que ce n’est pas gentil d’essayer de manger les choses des autres sans permission. L’homme dit venir de Chine, je ne sais pas où c’est. À coté de chez moi? Près d’ici? À l’autre bout du monde? Ça ne fait pas vraiment de différence pour moi, tout ça veut dire qu’il est un étranger. Je comprends mieux pourquoi il ne parle pas comme les autres. Il est un peu comme moi en fait! Je ne parle pas la même langue que les gens d’ici et ils en sont fâchés. Je dois maintenant lui dire d’où je viens, je lui réponds par des gazouillis et sifflements. Je suis un peu triste, parce que bien que mes gazouillis soient différents selon ce que je raconte, personne ne comprends. Je me reprends donc pour parler l’humain :

-Chutes du... Paradis.

Je décide de lui expliquer ce qui m’est arrivé, mais je manque de mots pour cela. Je décide plutôt de le mimer. Je me pointe, puis je fais mine de dormir. J’interprète un réveil confus, ensuite des signes d’incompréhension en levant les mains et en haussant les épaules. Je montre deux doigts, avant de faire semblant de mettre une casquette avec un air sévère, pour représenter les deux personnes qui m’ont interpelée. Après, j’attrape mon poing avec mon autre main et je me pointe, en signe de capture par les deux policiers. Je ne sais pas s’il comprend ce que j’essai de lui raconter, mais je poursuis en collant mes poignets, pour les menottes. Pour finir, je désigne la pièce où nous nous trouvons.

-Pourquoi toi ici?

Je fais un effort pour parler humain afin qu’il comprenne ma question. Je veux savoir si j’ai raison de penser que lui non plus n’a pas sa place ici.  Les autres gens dans cette salle on l’air de créatures qui ne pourraient survivre dans la nature, alors que lui semble intelligent et d’humeur stable. Bon, je ne l’ai pas toujours connu, peut-être qu’avant il était comme le monsieur bizarre qui parle tout seul dans un coin… je ne sais pas qui est ce démon qui doit passer le prendre, mais il n’est pas ici. Je préfère garder mon  attention sur Li Shang, je pense qu’il peut surement m’apprendre beaucoup.    





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Ven 18 Mai 2018 - 23:16


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Kevin & Shang

« People in the world can never imagine the length of days to those in asylums. They seemed never ending, and we welcomed any event that might give us something to think about as well as talk of. »
Pourquoi lui avait-il demandé si elle savait écrire ? À voir sa difficulté à parler, il était difficile de croire qu’elle serait capable d’écrire. Elle avait l’air un peu… Déficiente, non ? Là, à ne pas savoir prononcer son propre nom. Mettaient-ils les malades mentaux avec les gens des déficiences mentales ? Ce n’était pas comme traiter les pauvres malades pour des fous ? Shang n’en serait pas particulièrement choqué puisque lui-même avait été placé dans cet endroit qu’il était sain d’esprit… Enfin… En quelque sorte. Quand cette jeune femme décida de tenter d’avaler le crayon qu’il lui tendait, une panique le gagna, mais il ne sut pas comment réagir face à la crise. Il savait beaucoup de chose sur les premiers soins, un militaire haut gradé se devait de savoir ce genre de chose, mais jamais il n’avait été confronté à un imbécile qui tentait d’envaler un objet beaucoup trop gros pour sa gorge. Heureusement, elle l’avait recrachée d’elle-même, mais cela n’empêcha pas le jeune homme de la dévisager sans aucune retenue, s’étant même reculé d’elle en pensant qu’elle allait régurgiter son petit-déjeuner sur la table.

Il continua à la dévisager fortement lorsqu’elle répondit finalement à sa question, encore choquée par le QI de l’étrangère. Elle n’avait pas un vocabulaire très variée, mais cela ne dérangeait pas particulièrement Shang puisqu’il n’aurait sans doute pas su comprendre ce qu’elle aurait tentée de lui expliquer. Heureusement, elle était très douée en mime et il put comprendre ce qu’elle tentait de lui raconter… Ou était-ce plutôt parce que ses mouvements lui semblaient familiers ? Le regard foncé du Capitaine s’agrandit et il approcha son torse vers Kevin, comme s’il espérait qu’elle lui raconte un secret. Finalement, légèrement honteux, il s’était éloigné d’elle et avait étiré son bras en sa direction pour lui montrer son avant-bras ayant une cicatrice à la verticale au niveau de ses veines, puis tira lentement le collet de son t-shirt pour lui montrer la brûlure que les couvertures lui avaient fait autour du cou quand il avait tenté de se pendre. « Suicide. » Avait-il dit. Ce mot, il l’avait trop entendu pour l’oublier. Il n’avait pas osé la regarder dans les yeux. Sur le coup, se tuer lui avait semblé être une bonne idée, mais désormais, voyant que c’était impossible de faire une telle chose et que, même les gens de l’établissement ne comprenaient pas ses raisons, il avait abandonné l’idée et osait même se dire que sa vie valait peut-être plus qu’il ne l’avait cru. « Moi. Capitaine armée la Chine. » Avait-il finalement dit en se tapant le torse pour lui faire comprendre qu’il parlait bien de lui et pas de quelqu’un d’autre. « Je aussi dormir et boom, là. » Leur conversation devait bien ressembler à celle d’Hommes préhistoriques, mais grâce à cela, ils étaient capables de se comprendre.

« Crois toi que … » Il s’arrêta, réalisant qu’il n’avait pas la moindre idée de comment continuer sa phrase en anglais. « Étrangers ? » Non, il devait trouver une façon plus claire de poser sa question. Elle avait du mal à faire la différence entre une carotte et un crayon, il n’allait quand même lui demander de comprendre le mandarin. « Eux ailleurs ? Comme nous ? » C’était une possibilité. Peut-être n’étaient-ils pas tous fous en vérité. Peut-être étaient-ils simplement déboussolés par le nouveau monde ? Shang n’avait toujours aucune idée de Kevin était en vérité un ancien oiseau et sans doute cette information l’aurait encore plus persuadé que chaque patient vivaient en fait le même drame qu’eux deux. Sans perdre plus de temps, Shang se leva et se dirigea vers la première patiente qu’il vit près d’eux, soit une dame d’âge mûre qui se berçait en murmurant des trucs qui étaient impossible de comprendre. « Bonjour… Li Shang. Vous dormir et pouf magie ? » Rien. Aucune réponse. Seuls les murmures habituels sortaient de sa bouche et craignant que la dame ne l’ait pas entendu, le Chinois déposa une main doucement sur l’une de ses épaules frêles. Cependant, contre toute attente, la femme réagit violemment et poussa des cris étranges, presque semblables à ceux que le dabou avait poussés en paniquant quelques minutes plus tard. Évidemment, le premier réflexe du brun fut de se reculer, craignant de se faire blesser par l’inconnue, puis il posa un regard interrogateur sur sa nouvelle compagne. « Ton amie ? »

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Kevin Dabou
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DOUBLES COMPTES : Tim, Hadès, Dory, Mally, l'alcoolo & Gram
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MON ARRIVÉE : 24/03/2018
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Dim 20 Mai 2018 - 18:16



I live in a crazy time

Squaaaaak




Je suis heureuse, Li Shang semble avoir compris ce que je lui mime. Ça fait tellement du bien de se sentir écouter, même si nous disons tous deux très peu de mots. J’ai un peu mal à la gorge à cause du crayon, ce n’était pas une bonne idée d’essayer de manger ça. Même que c’était dangereux! Mais pas aussi dangereux que ce que l’homme avait subit. Je dévisage ses blessures au poignet et au cou. « Suicide », un mot inconnu qui semble violent. Je penche la tête d’un côté, puis de l’autre en essayant de comprendre. Est-ce qu’il s’est fait ça tout seul? Il ne serait pas ici si ça avait été infligé par quelqu’un d’autre. Donc il est prisonnier pour l’empêcher de se faire du mal? C’est ce qui me semble logique, aussi logique que je puisse être! Par contre, j’ai l’impression que le sens profond de ce mot m’échappe. Ce n’est pas que faire un peu de mal, c’est plus grave.

Je ne sais pas non plus ce qu’est un « capitaine armée de Chine ».  La Chine, c’est de là que l’homme vient, j’ai retenu ce qu’il m’a dit! J’écoute quand on me parle, pas comme la plupart des gens de ce monde, qui ne veulent pas vraiment connaitre ou comprendre les êtres en difficulté. Li Shang m’explique que lui aussi s’est réveillé dans cette ville sans savoir comment. Ça me soulage de ne pas être la seule dans cette situation. Je me sens de plus en plus proche de lui. Bien qu’il soit vraiment plus intelligent que moi, il a aussi vécu le même changement inexpliqué en plus d’avoir un problème avec la langue de ce nouveau pays.

- Étrangers

Je me doutai que ce mot n’était pas dans le même langage que les autres humains du coin, mais je l’avais répété. Peut-être que j’avais des cousins perroquets finalement? Peut-être qu’avec notre conversation, j’arrive à saisir le sens de ce qu’il me dit. Je ne sais pas si les autres patients sont comme nous ou pas, je me contente donc d’hausser les épaules. J’ai si peu de réponse à fournir que c’en est triste. Le chinois décide de mener l’enquête. C’est une bonne idée, peut-être que nous nous ferons d’autres amis? Je le laisse parler à cette vieille dame. Elle essai de m’imiter ou quoi? Je ne pense pas la connaitre, alors je gazouille un gentil bonjour, auquel elle répond par un grognement! C’est quoi ces manières?! Je recule d’un pas, légèrement offusquée.

-Non. Connais pas. Faux oiseau.

Je me surprends à parler autant. Ça semble devenir plus facile. Il y a plusieurs mots humains que j’ai déjà entendus, il faut seulement que je m’en souvienne et que je les prononce. Nous allons interroger d’autres personnes, mais soi ils ne nous comprennent pas, soi ils pensent que nous sommes plus fous qu’eux. Je suis déçue de ne pas avoir trouvé d’autres gens comme nous. Ces personnes sont donc visiblement de ce pays. Je réfléchie pour trouver les mots qui exprimeront au mieux ma pensée. Je fais un léger geste circulaire pour désigner les autres prisonniers de l’endroit.  


-Eux, vrais malades tête.

Le problème, c’est que les responsables croient aussi que nous avons des problèmes. Je comprends que Li Shang n’aurait pas du faire ce qu’il a fait, tout comme je n’aurais pas du me promener nue et voler. Il devait bien y avoir un moyen de se faire pardonner? Je ne suis peut-être pas intelligente, mais j’ai compris la leçon! Je sais que maintenant, je dois imiter les humains, car je n’ai plus mon corps d’oiseau, alors ils croient que je suis une des leurs. Je dois agir comme eux pour qu’ils me laissent tranquille. Mais comment les convaincre de me laisser sortir?

-Comment sortir? Peur ici.


Je reste près du chinois. Il y a des gens inquiétants ici, et pas que parmi les patients. Je ne fais pas confiance aux infirmiers, ils n’écoutent rien. Par contre, je sais bien qu’on ne peut pas les éviter complètement. Mon ventre gargouille, j’ai si faim! Si seulement je pouvais aller me chercher de quoi me nourrir dehors dans les arbres… J’allais demander où trouver de la nourriture lorsqu’un homme sonna une cloche pour nous avertir qu’il était temps de manger. Enfin une bonne nouvelle! Je suivis mon nouvel ami, ne sachant pas trop comment me conduire, ni où aller, ça me semble plus sur de rester près de lui.

Nous entrâmes dans une grande pièce avec de longues tables et des bancs. Je me mis en ligne, derrière Li Shang. Je ne tiens pas en place, regardant tout autour de moi ce nouvel environnement. J’imite l’homme, en prenant un plateau en plastique orange. Je le croque pour me rendre compte que c’est dur et ne se mange pas, quelle déception! Je regarde les gens autour de moi qui tendent le plateau pour qu’une personne de l’autre côté du comptoir leur serve ce qui doit être de la nourriture. Je fais donc comme eux, sans savoir ce qu’on me donne à manger. Ça sent bizarre, mais ça doit être comestible. Je prends un fruit tout en continuant de suivre le chinois. Une fois assise, je demande au chinois ce qu’il y a dans le plateau, bien que j’ai un peu peur de la réponse.
   

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Mar 10 Juil 2018 - 17:19


I live in a crazy time.

Kevin & Shang

« People in the world can never imagine the length of days to those in asylums. They seemed never ending, and we welcomed any event that might give us something to think about as well as talk of. »
Se faire des amis, Shang de savait pas trop comme s’y prendre, mais l’étrangère semblait s’être attachée à lui... D’accord, ce n’était peut-être pas l’amie que l’asiatique aurait voulu avoir puisqu’ils ne pouvaient pas avoir de vraies discussions intelligentes dû à leur différence de langue, mais au moins, il avait rencontré quelqu’un dans le même cas que lui, ce qui lui redonnait un peu plus confiance en lui : si Kevin était là, c’est que d’autres pouvaient avoir vécu la même chose..! C’est que Ping et les autres pouvaient eux aussi être là, à quelque part dans cette ville. Ping… L’homme senti son cœur s’accélérer en pensant à ce soldat, mais fortement embarrassé par ce sentiment, il senti que la température de la pièce était en train d’augmenter. Pourquoi s’excitait-il pour un simple soldat ? Pour Ping en plus …

Finalement, l’heure du repas avait sonné et alors que des infirmiers tentaient de calmer la femme qui s’était énervée suite à la réponse du militaire, les nouveaux compagnons d’infortunes se dirigèrent vers la cafétéria qui était d’une ambiance presque tout aussi stérile que l’aire de repos : Les murs blancs, un calme plat et des employés postés à presque tous les tables pour  être sûr de pouvoir gérer une crise d’un quelconque patient. Comme la plupart des patients, Shang se dirigea vers la file de la cantine pour y prendre un plateau et être servie… C’était un peu comme lorsqu’il était à l’armée, sauf que les repas ici étaient beaucoup moins bons : tout avait une consistance caoutchouteuse et goûtait presque la même chose. « Pas manger ça ! » avait presque crié Shang en voyant l’ancien oiseau croquer dans le plateau. Mais quel idée de manger un plateau repas, sérieusement ?! Bon, elle était un oiseau, mais elle ne devait pas être si bête que ça ? En Chine, il y avait pleins d’oiseaux très intelligent comme les hiboux et les pies voleuses, pourquoi il devait se coltiner la plus imbécile du lot ? Finalement arrivé devant la dame de la cantine, celle-ci leur donna une cuillère de patates en purée, des haricots verts qui allaient sans aucun doute goûter la terre et deux petites tranches de jambon qui n’allaient jamais les rassasier. Était-ce une façon pour eux de les garder tranquille de ne pas les nourrir correctement ? Shang ne pouvait pas le certifier, mais il se doutait bien que cette technique ne devait pas être approuvée par le dirigeant du pays.

Servis, il attendit quelques secondes pour que Kevin le soit à son tour, puis il se dirigea vers une table près d’une fenêtre, celle où il s’asseyait depuis son arrivée. Puisqu’elle était en retrait des autres, très peu de gens venaient s’y asseoir et pour la plupart d’entre eux, ils étaient tous plus ou moins normaux avec des soucis mentaux plus ou moins normaux eux aussi. En prenant place, la femme lui demanda alors ce qu’était leur repas… Courbant un sourcil, il zieuta son plateau et le sien pour y voir la différence inexistante : « Cochon… » Il continua d’observer les haricots ainsi que les pommes de terres sans pour autant savoir leur nom en anglais. Voyant que la réponse tardait, il se contenta de les qualifier tous les deux de légumes puisque, de toute façon, c’était bien ce qu’ils étaient. Sans plus attendre, Shang commença à entamé son repas, puisque, désormais, les coutumes d’âge et de grade militaire ne servait plus à rien. Il aurait sans doute dû demander à la femme qu’elle âge celle-ci avait, histoire de savoir s’il devait lui parler respectueusement ou non, mais tout le monde ici était égaux sauf les médecins, ça, il n’avait pas eu besoin de longtemps pour le comprendre.

« Devoir sortir. » Commença Shang en mordant du bout de ses dents les haricots qui goutaient comme prédit. « Ici pas normal. Devoir aller Chine. Tu aussi devoir partir. » Un plan, c’est ce qu’ils devaient faire… Sauf que comment pouvaient-ils s’échapper d’un endroit aussi bien sécurisé ? Shang n’avait aucune connaissance en la technologie, mais il avait bien comprit que les employés pouvaient voir chacun de leur faits et geste grâce à un truc nommé caméra. Lui qui avait une intelligence tactique, voilà il était pris au dépourvu… Peut-être que s’il prenait la jeune femme comme appât… Non, il ne pouvait pas faire ça.

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Kevin Dabou
Kevin Dabou
Faith, trust and pixie dust
Admine Animals
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Up
ÂGE DU PERSONNAGE : 30 ans
COTE COEUR : chocolat <3
OCCUPATION : mendier et squatter
LOCALISATION : perdue à New-York ou à Londres
HUMEUR : J'ai faim
COULEUR PAROLE : 6600ff
DOUBLES COMPTES : Tim, Hadès, Dory, Mally, l'alcoolo & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Jennifer Lawrence (c)Never-Utopia
MON ARRIVÉE : 24/03/2018
MON VOYAGE : 616
POINTS : 1216
Sam 14 Juil 2018 - 23:53



I live in a crazy time

Squaaaaak




Le plateau orange ne se mange pas. J’avais remarqué, mais Li Shang me le confirme. Je regarde par la fenêtre en espérant être bientôt libre à nouveau. Ça me rend triste d’être là. On n’a peut-être pas à chercher notre nourriture, mais les portions me semblent  plutôt faibles. Mon nouvel ami dit que c’est du cochon, qu’est-ce que c’est? Je ne pense pas que ce soit un oiseau, mais je ne connais pas les volatiles de ce pays. Je lèche cette chose rose qui est plutôt salée. Je mâchouille un peu en grimaçant. Ce n’est certainement pas un fruit ou un légume! Je cherche les mots justes pour formuler ma question :

-Cochon être animal?

Je décide de ne pas y toucher, je ne suis pas un oiseau de proie, je ne mange pas de viande ou ce qui vient des animaux. Je tente donc de gouter les autres choses composant mon assiette. Ça n’a pas bon gout, mais c’est mieux que rien. Ce n’est pas naturel, comme un fruit fraichement cueillit, ou une noix qui vient d’être écaillée. C’est un peu de la fausse nourriture… Qui ne goute que le sel. C’est une terrible déception sur tous les points, que ce soit sur la quantité ou la qualité. Je décide de mangé mon fruit, une pomme je crois, mais il y a une cire étrange sur la pelure… Là encore, je me sens contrarié par le manque de naturel de cet aliment.

Li Shang parle de sortir, ce qui attire immédiatement mon attention. Il a raison, moi aussi je veux partir donc j’hoche la tête pour montrer mon approbation, bien que mon regard soit assez éloquent. Je ne veux pas rester ici, on nous traite mal, la nourriture est mauvaise et puis nous ne sommes pas fous! Je ne suis qu’un oiseau pas très brillant qui a été arraché à son environnement. J’essai quand même de réfléchir, car je suis douée en fuite, mais pas pour créer des plans!

-Comment? Méchants surveillent.


Je siffle de découragement. Je n’ai pas beaucoup dormit depuis que je suis dans cette ville, je suis fatiguée et affamée. Le repas ne m’a pas satisfait, amplifiant mon désespoir face à ma situation. Il est urgent que je m’évade. Ce qui complique tout, c’est que je n’ai aucun repère dans cette situation. Je sais comment échapper aux prédateurs dans mon milieu naturel, mais ici, il n’y a rien de naturel! Être coincé à l’intérieur, c’est comme lorsque ce vilain vieillard m’avait mise en cage… Sans aide, je ne m’en serais pas sortie! L’homme face à moi est la seule aide que je pourrais trouver pour l’instant, nous avons le même but. Je dois donc apporter ma contribution.

-Dabou fort. Dabou court vite. Eux fort aussi…

Je réfléchi. Ce n’est pas une sensation normale, j’ai plutôt l’habitude de me laisser guider par mes instincts. Je regarde discrètement les gardiens. Je sais que pour sortir, il faut passer devant eux. Le mieux serait qu’ils ne soient plus là pour qu’on passe sans qu’ils nous attrapent. Comment les faire bouger? Il faut passer sans se faire voir, qu’ils ne soient plus là… mais comment? Les attirer ailleurs peut-être? Les occuper! Toute cette réflexion m’épuise, et le pire c’est que je dois articuler un truc pour me faire comprendre, sauf que les mots me manquent!
Je prends les deux morceaux de cochons et les place d’un côté du cabaret en pointant les gardes, puis les tranches pour montrer à mon ami que je fais une reconstitution. Je me fais discrète et les autres penseraient surement que je joue. J’agite la fourchette de l’autre côté du plateau avant d’y déplacer le jambon. Je prends le gobelet indiquant qu’il s’agissait de Li Shang et moi et je le fais passer par où les gardes-jambons se trouvaient pour le déposer sur la table, à l’extérieur du cabaret. Il faut faire diversion pour qu’ils libèrent la porte et qu’on s’évade, mais je ne connais pas les mots humains pour cela.

Je décide qu’il est temps d’agir, je lance donc une de mes tranche de viande derrière la tête de quelqu’un plus loin avant de faire comme si rien n’était. J’ai été assez vite pour qu’il ne me voit pas et il cri déjà contre un autre pensionnaire. Ça ne prend pas beaucoup de temps pour qu’ils se mettent à se pousser et bientôt des gens s’ajoutent à la bagarre. J’attrape la main du chinois pour le trainer plus loin. Ça ne semble pas suspect que nous nous éloignions, d’autres en ont fait autant. Les gardiens s’approchent pour calmer tout le monde, s’éloignant de la porte, c’est notre chance! Je me dépêche d’atteindre la porte. Elle est verrouillée! Je recule d’un pas, déçue. Puis la porte s‘ouvre par miracle et des infirmiers entrent pour porter assistance aux autres! Nous pouvons profiter de la porte ouverte pour nous glisser en dehors de la cafétéria.  

C’est un pas de plus vers la liberté, mais je sais très bien que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Il y a surement d’autres personnes qui vont arrivés. Nous devons nous dépêcher, peut-être même nous trouver une cachette? Je n’avais pas pensé à la suite dans mon plan!




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Mer 1 Aoû 2018 - 22:09


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Kevin & Shang

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Lorsque Kevin lui avait demandé ce qu’était un cochon, Shang n’avait pas les mots anglais pour lui expliquer et me tenant pas particulièrement à imiter le bruit d’un cochon, l’homme avait seulement secoué la tête pour approuver le mot « Animal ». Quel handicap que c’était de ne pas parler mieux que ça la langue de son nouveau pays. Pourquoi comprenait-il mieux qu’il ne le parlait ? C’était très frustrant comme sentiment. Aussi frustrant que d’être prisonnier dans cet endroit et c’était pour cette raison qu’il avait mentionné son idée de s’enfuir d’entre ses murs. Observant les environs, il chercha un endroit de fuite dans cette pièce, mais rien ne semblait possible pour l’instant. Il valait mieux se concentrer et créer un plan élaboré comme durant la guerre pour être sûr de ne pas se rater et ô! quelle chance avaient-ils d’avoir un capitaine de l’armée qui préparait lui-même les attaques tactiques depuis plusieurs années.  

Réfléchissant sérieusement à une tactique a adopté, Shang repensa aux infirmiers qui entraient dans les chambres en panique à chaque fois qu’il avait tenté de se suicider. À tous les coups, ceux-ci étaient tellement préoccupé à le sauver qu’ils ne prenaient plus la peine de veiller à ce que tout le monde soit dans leur chambre qui se verrouillaient le soir au couvre-feu… Cependant, le militaire avait compris le fonctionnement de leur porte en observant un gardien de sécurité qui avait mis une feuille épaisse entre le verrou et le mur. Il suffirait simplement de soudoyer un patient pour qu’il fasse une fausse tentative de suicide et que Kevin et lui quitte discrètement l’aile des chambres pour fuir vers le jardin intérieur qui ne semblait verrouiller en aucun moment de la journée et de la nuit puisque Shang avait regardé les rondes des gardiens dans celui-ci lors de ses nuits d’insomnies. Il pouvait pratiquement dire qu’il connaissait parfaitement la ronde des employés et qu’il serait facile pour eux de les éviter.

Voyant du coin de l’œil Kevin jouer avec ses morceaux de jambon, cela perturba le Chinois dans ses réflexions et d’un coup de main, il tapa le morceau de viande qui alla s’écraser contre la table. Ce n’était pas le temps de faire des stupidités, il fallait réfléchir ! Réalisant ce qu’il venait de faire en sentait sa main gluante, un visage de dégoût s’installa et il s’essuya rapidement la paume contre son pantalon. Finalement, l’ancien oiseau n’avait pas semblé déstabilisé par cette intervention et elle continua de mimer son plan avec le contenu de son cabaret. Fronçant les sourcils, Shang cherchait à comprendre ce qu’elle voulait faire, puis comprenant, il secoua la tête. Non, son plan était plus réfléchit. Il ne fallait pas quitter l’immeuble sans connaître les portes de sorties disponibles. Malheureusement, il n’eut pas la chance de lui dire que celle-ci avait lancé sa nourriture pour créer une bagarre d’aliment. Choqué par cette idée chaotique,  Shang ne bougea pas d’un poil et les yeux grands ouverts, il dévisagea la scène sous ses yeux. Tout volait : légumes, viande, cabarets…

Par chance, Kevin lui agrippa la main et le tira hors de la pièce qui tentait d’être remise à l’ordre par plusieurs agents de sécurité qui n’avaient pas le choix d’utiliser la force pour certains cas. Courant dans les corridors vides, leurs pas résonnaient et c’est d’un mouvement brusque que Shang tira sur le bras de la jeune femme pour la faire ralentir. « Pas courir. Suspect. » Deux fous courants dans les couloirs alors qu’il y avait une bataille de nourriture plus loin, ce n’était pas discret. Il valait mieux pour eux de marcher et de se diriger vers le jardin comme Shang y avait pensé. « Venir. » Lui demandant de le suivre, Shang zigzaguait dans les couloirs pour éviter les médecins passant par-là, cependant, il en rata un qui lui, ne les rata pas. « Que faites-vous ici vous deux ? Ce n’est pas le temps de manger ? » Légèrement nerveux, Shang tenta de garder fière allure, comme celle d’un soldat. « Bataille. Nous partir. » Le médecin hocha la tête, puis jeta un bref regard à sa montre. « Allez dans l’aire de repos dans ce cas… » Sauf qu’ils n’allaient pas dans cette direction. Faisant un signe de la tête au médecin, le duo continua de marcher dans l’autre direction, mais le médecin continuait à les observer et avait repris la parole.« À l’aire de repos que j’ai demandé. » Son ton était ferme, mais pas suffisamment pour que Shang abandonne sa fuite. Gardant la main de Kevin dans la sienne, il se mit à courir, mais le médecin appela immédiatement la sécurité qui ne tarda pas à les encercler. C’était déjà la fin de leur plan d’évasion.  

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MON ARRIVÉE : 24/03/2018
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Ven 10 Aoû 2018 - 16:34



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Squaaaaak




J’aurais peut-être du être plus patiente. Prendre plus de temps pour réfléchir… Ou laisser Li Shang s’occuper du plan? Il est surement plus intelligent que moi, alors ça aurait peut-être été mieux? En même temps, ce n’était pas ma faute s’il n’avait rien proposé! Je ne voulais pas passer toute ma vie ici, le plus tôt je m’évadais, mieux ce serait. Oh mais peut-être que la petite tape sur ma mains était pour me dire d’attendre en fait? Il était un peu trop tard maintenant pour analyser la signification de ce geste…

Dans le corridor, je fuis en entrainant mon nouvel ami derrière moi, jusqu’à ce qu’il dise de pas courir. Je ralentis donc pour marcher à ses côtés. Il sait où il faut aller, ça fait plus longtemps que moi qu’il vit ici. Bon, comme ça ne fait même pas une journée qu’on m’a enfermé dans cette cage pour humains, ce n’est pas trop difficile d’y être depuis plus longtemps! Nous avancions bien, évitant les vilains qui ne voulaient que nous attraper à nouveau. J’ai espoir de bientôt être libre, jusqu’à ce qu’une voix nous interpelle. Je tente de garder mon calme, comme le chinois qui essai de cacher sa nervosité. Il explique notre présence là. Ce n’est pas anormal que des gens fuient la bagarre, donc ça semble convaincre l’homme en blanc. Par contre, il ne veut pas que nous restions dans le couloir. Nous nous éloignons, visiblement pas dans le sens demandé, ce qui fait répéter le médecin. Il est seul, qu’est-ce qu’il pourrait nous faire? Je lui lance donc :

-SQUAAAK!!

Ça ne semble vraiment pas lui plaire parce qu’il appelle d’autres gens! Pourtant, je viens de le complimenter sur sa blouse blanche! Ces humains, jamais contents! Nous sommes bien vite cernés par nos geôliers. Je ne veux pas retourner dans la salle avec les gens malades! Je vais bien, je suis un dabou bien portant, juste un peu stupide! Je ne peux m’empêcher de crier. Je me débats de toutes mes forces, réussissant pendant quelques instants à échapper à leur poigne, mais c’est de courte duré. Je donne des coups dans tous les sens, tout est permis pour échapper aux prédateurs! Une main passe près de ma bouche, je la mords! J’hurle de toutes mes forces, mais personne ne peut m’aider.

Plaquée au sol, je sens les mains et genoux qui m’immobilisent. Ça fait mal! Le sol est froid et dur… Puis une douleur, comme un gros insecte qui me pique une fesse! Aucun moustique n’est aussi gros! Ça doit être une autre invention humaine, mais à quoi ça sert? Je ne sais pas, mais j’ai soudainement sommeil. Je lutte pour ne pas m’endormir, car ça me rendrait vulnérable, sauf que je perds le contrôle de mon corps qui est devenu trop lourd. Je sombre lentement sans savoir ce qui arrive à Li Shang. Ils doivent déjà l’avoir emmené plus loin. Ça parle de moi, je ne comprends pas tout, mais je le sais qu’il est question de ce qu’ils comptent faire de moi… Le dernier mot que j’entends avant que ce soit l’obscurité totale est « Isolement ». Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais ce n’est certainement pas amusant…  
[fin... pour l'instant 8D]



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