No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Toujours entre deux mondes [Nick&Hector]
Invité
Anonymous
Invité
Dim 13 Jan 2019 - 23:05


Toujours entre deux mondes
Hector n'aimait clairement pas quand ca lui arrivait. Vous vous demandez bien quoi en réalité ? Et bien depuis qu'il était revenu dans le monde des vivants, il avait gardé un petit souvenir de l'au delà. Il se retrouvait alors régulièrement à voir des choses ou des gens morts qu'il ne devrait pas voir. C'était à n'importe quel moment et il suffisait qu'il y prête un peu plus attention pour que celà puisse dégénérer très rapidement.

C'était un soir où il devait se produire sur une petite scène du côté de Long Island. C'était une aubaine et il allait être bien payé. Bien qu'il ne souhaitait plus devenir un artiste reconnu et célèbre, et qu'il aimait la tranquillité et bien celà mettait du beurre dans les épinards comme on peut le dire. C'était une scène ouverte où plusieurs artistes peuvent se représenter. Celà se trouvait dans une sorte de bar où les gens peuvent s'asseoir voir même dîner. Ils pouvaient alors apprécier de la bonne musique. Certains pouvaient aussi espérer se faire repérer pour récupérer un job de musicien bien mieux payé et une chance de pouvoir trouver du travail à Broadway.

Ce soir là, Hector se sentait bien, il était enthousiaste à se produire sur cette scène. Celà allait lui changer de certaines mal famé du Bronx où il pouvait se trouver face à certains alcooliques qui finissaient par s’écrouler sur le bar sans même avoir écouté une note. Ce n'était pas tous les soirs comme ca, fort heureusement et justement, ce soir allait être jovial et il allait se retrouver face à certains amoureux de la musique.

Sauf qu'il fit une erreur de parcours. Chose dont il tentait de faire attention mais parfois, il pouvait avoir du mal à distinguer le monde vivant de celle si fine des morts. Alors qu'il sortait du metro, son étui pour guitare à la main, il croisa dans un couloir un homme qui tournait en rond et qui semblait totalement déboussolé.

Hector n'est pas un homme insensible, bien au contraire. Il était peiné que personne ne vienne à aller le voir et il prit la décision d'aller lui parler. A l'instant où l'homme lui répondit, il comprit l'erreur qu'il venait de faire et pourquoi les gens ne s'occupaient pas de lui.

Les vêtements arrachés, l'air hagard, son interlocuteur fit surpris qu'il puisse le voir. Hector avait alors changé de comportement, et lui dit ensuite qu'il s'était trompé et qu'il ne pouvait pas l'aider. Le type se mit alors à le suivre et continua de lui parler encore et encore jusqu'à le saouler. Hector faisait semblant de ne pas le voir, mais celà le peinait, car il ignorait juste un type qui avait besoin d'aide.

Oui... Mais pas ce soir... Par pitié pas ce soir... C'était son soir, le soir où il voulait souffler et profiter de l'instant présent. Il arriva jusqu'au bar où Hector se présenta au patron. Il lui indiqua les loges. En se retournant, le type avait enfin disparut. Il se dit alors qu'il était enfin débarrassé et qu'il allait pouvoir profiter de sa soirée. Bien qu'intérieurement celà continuait à le travailler.

Il retrouva plusieurs amis musiciens qu'il connaissait à force de faire ses petites tournées des bars dans New-York. Puis le type réapparut brutalement. Hector sursauta visiblement alors que ses amis musiciens ne comprirent pas sa réaction. Mais l'un d'eux finit par lâcher en se moquant de lui:

" C'est Rivera, il est un peu bizarre parfois. Et je sens que ce soir, ca va être le bon soir. Je sens qu'on va bien se marrer. "

Hector sentit la colère monter, il lança juste un regard noir à son collègue de chanson sans pour autant répliquer. L'homme finit par aller s'isoler et finit par parler de nouveau au type en le suppliant de le laisser tranquille. Mais rien n'y faisait, celà le motiva encore plus et quand l'homme mort commença à parler de sa fille et qu'il devait la voir avant de partir. Hector fut profondément touché.

Pourquoi ? parce qu'il se revoyait. Il finit par se secouer la tête, ne sachant pas quoi répondre, alors qu'il entendit son nom vers la scène. Il sortit de l'arrière scène, en attrapant sa guitare, mais le type continua de le suivre. Et il parlait inlassablement encore et encore... Hector commençait à en avoir mal au crâne. Il allait s'approcher du micro, qu'il finit par se retourner brutalement en lâchant:

" ¡ Càllaté la boca ! Foutez moi la paix ! "

Celà lui avait échappé. Ce n'était pas le moment et encore moins sous des projecteurs. Mais il savait qu'il pouvait se rattraper. Il vit ses compagnons de chanson à la table réservé aux artistes qui se parlaient entre eux. Certains avec des sourires, d'autres qui semblaient attendre quelque chose venant d'Hector.

Le monde de la musique pouvait être impitoyable. Et c'était forcément la course pour devenir le meilleur ce soir. Et ils savaient qu'Hector avait toutes les capacités à se faire connaitre s'il le souhaitait. Hector resta un instant en suspend, alors qu'il sentait un silence pensant tomber sur la salle. Il jeta un coup d'oeil derrière lui et vit le type se fondre dans l'obscurité. Il entendit une voix s'élever et savait fortement de qui celà provenait:

" Hey Rivera ! T'as l'intention de jouer ou de t'amuser avec tes copains imaginaires. "

Il poussa un profond soupir. Ce n'est pas le meilleur endroit pour craquer. Il ignora les paroles du musicien concurrent avant d'attraper le micro pour l'ajuster avant de prononcer ses premiers mots.

" Ce soir, j'ai décidé de vous faire découvrir une partie de mon monde qui est bien différent de New-York et d'ici. Dans mon pays, la chanson donne des couleurs au monde et faire naître des espoirs dans les coeurs les plus sombres. Je dédie à ceux qui me manque... "

Il tourna un regard vers le fantôme qui le suivait et ajouta:

" A ma fille que je ne reverrai peut être plus jamais. Cette chanson, je l'ai écrite pour elle. "

A l'origine, il voulait chanter un truc plus joyeux mais il voulait aussi calmer le type. Peut être qui l'aiderait au final, mais qu'il le laisse chanter. Il joua alors ses premières notes sur sa guitare, et il commença à chanter "Ne m'oublie pas." avec l'idée de revoir un jour sa petite Coco en tête.
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Invité
Anonymous
Invité
Sam 2 Fév 2019 - 18:35
Entre deux mondes

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Nick n'était arrivé à New York que récemment, et pourtant il s'y sentait déjà chez lui – plus qu'à Paris en tout cas. Certes, la diversité de Zootopie lui manquait, et il se moquait même de la fierté des humains qui vantaient leur « tolérance » parce qu'ils arrivaient à cohabiter – entre deux individus de la même espèce ? Oui, quel exploit ! - dans cette ville. Mais malgré tout, les rues, gens, l'ambiance générale avait quelque chose de familier ici. Quelque chose qui le faisait se sentir à sa place.

C'est donc très rapidement qu'il avait su prendre ses marques et s'adapter à la vie New Yorkaise. Le petit business qu'il avait entrepris commençait à prendre forme, et il avait su dégoter un petit appartement pas mal situé où les installer, Napoléon et lui. Bref, ce nouveau départ semblait porter ses fruits, et il avait bon espoir de pouvoir se plaire ici.

Bien sûr, même s'il ne l'avouerait jamais, Judy, et son travail d'enquêteur lui manquaient toujours autant. Si escroquer ne lui avait autrefois jamais posé de cas de conscience, le fait d'avoir depuis découvert la vie du bon côté de la justice, ainsi que l'optimisme et la naïveté de l'inspecteur Peluche l'avaient profondément marqué, bien plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Mais Judy l'avait abandonné, il fallait se faire une raison, et aller de l'avant. Il ne savait trop quoi faire d'autre qu'arnaquer, et même s'il ne souffrait plus des préjugés sur son espèce – puisque semble aux autres -  il ne se sentait pas de rebâtir la vie qui avait été la sienne à Zootopie. Ni d''évoluer dans un environnement qui lui rappellerait trop cruellement ce qu'il avait perdu. Et quand bien même l'aurait-il voulu, comment rejoindre une entité telle que la police sans même pouvoir de justifier de son identité ? Il ne pouvait tout de même pas aller se présenter en tant qu'ancien renard/enquêteur de police de Zootopie atterri mystérieusement à Paris un beau matin. Pour quoi il passerait ? Sou au mieux, fou au pire, dans tous les cas ça n'arrangerait certainement pas ses affaires.

Au contraire, le questionnement éthique exclu, sa nouvelle apparence pour peu de la soigner un peu, lui donnait un certain avantage dans le milieu. Arnaquer n'avait jamais été aussi facile, et il pouvait se construire une vie confortable sans effort. Et c'est justement dans cette optique qu'il avait donné rendez-vous à un client potentiel pour un dîner d'affaires ce soir. L'homme était à la recherche de nouveaux talents dans lesquels investir, et Nick était justement – du moins officiellement – l'agent de quelques personnalités qui pourraient percer prochainement. Un coup qui pourrait lui rapporter gros. C'est pourquoi il avait choisi ce bar-restaurant spécifiquement. Un endroit cosy, à l'ambiance suffisamment détendue pour installer un climat de confiance, mais tout en restant très pro. Ils dineraient – aux frais du potentiel client, ça va de soit – écouteraient de jeunes musiciens dont Nick prétendrait être l'agent se produire, tout en discutant dividendes. Qu'est ce qui pourrait mal se passer ? L'ancien renard avait fait ce coup des dizaines de fois. Il suffisait de choisir parmi les « talents prometteurs » dont il gérait la carrière des personnes déboussolées, peu adaptées à cette vie comme la ville en comptait des milliers, de préférence pas très à l'aise avec l'anglais, et jouer les entremetteurs. Simple comme bonjour. Et pourtant, l'escroc n'était pas passé loin de la sueur froide ce soir-là.

Tout avait relativement bien commencé, quelques joueurs de rue avaient tant bien que mal chauffé la salle, et les choses prenaient une tournure plutôt engageante. D'après le programme, un certain « Hector Rivera » allait maintenant se produire. L'ancien renard avait eu le temps de jauger le gars à son arrivée. Pile le genre de personnalité dont il assurerait hypothétiquement la carrière. Exotique, débrouillard, un peu à côté de la plaque, et dont l'anglais n'était pas la langue maternelle.  Les choses sérieuses allaient enfin commencer pour le renard, du moins le pensait-il.

A peine monté sur scène, le musicien se retourna vers le mur pour lui crier de… se taire ? Très à côté de la plaque, finalement. Nick posa sa main sur sa tête, dépité. Après avoir annoncé à sa cible du soir – très fièrement – que le prochain musicien était l'un de ses poulains, voilà que le gars en question se mettait à parler seul. Les choses ne s'annonçaient plus si bien tout à coup… Fort heureusement, le rappel à l'ordre de ses collègues de scène eut l'effet escompté et il se reprit. Après la traditionnelle présentation tire-larme sur le mal du pays/l'épouse éplorée qu'il avait laissée seule là-bas/la petite fille qu'il y avait abandonnée (choisissez parmi la liste, toutes ces excuses marchent à chaque fois), il avait fait courir ses doigts sur la guitare. C'est qu'il était bon, en fin de compte ! Suffisamment pour se faire un nom ! Peut-être que réellement devenir son agent vaudrait le coup, cette fois. La chanson jouait était un peu triste pour marcher en tant que premier tube, mais la mélodie était efficace, le gars chantait juste et sa voix était agréable à l'oreille, ça pouvait définitivement marcher, avec un peu d'aide. Presque malgré lui, il se sentit emporté par la musique, et devina à la mine réjouie du gars qui partageait sa table qu'il n'était pas le seul. La situation venait-elle de s'inverser ? Nick allait devoir faire un choix, rester sur le plan initial et se contente d'un bon repas aux frais de l'investisseur – et de quelques billets au passage – ou viser plus gros et prendre le risque de tout perdre. L'instabilité potentielle du musicien était la seule chose qui faisait réellement hésiter l'arnaqueur – ça et l'expérience que le mieux est l'ennemi du bien. Dans tous les cas, il devait se décider vite, le musicien remballait déjà sa guitare sous un tonnerre d'applaudissements.

Nick profita de la transe dans laquelle était plongée la salle pour foncer en coulisse et fila droit sur le gars, un sourire aussi avenant que possible sur les lèvres.

« Holà amigo ! Super morceau que tu nous as joué là ! Je suis agent, je suis à la recherche de nouveaux talents à produire. On peut parler 5 minutes ? » L'ancien renard avait sorti un fausse carte de visite tout en parlant. Il devait se montrer persuasif, et agir vite, le temps lui était compté.

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